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Quarante-troisième année.
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L ECHO DE$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE! VENDREDI
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Vallées Vaudoises . ■ Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’année. , , , j ,k „„„i
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nô seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honuêtes, justes, pures, aimables. dicpies de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Antoine Gay — Ephémérides vaudoises —
Les Italiens à New-York — Chiotiique
— Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Revue politique — Souscription.
ANTOINE GAY
Elle n’est plus, ici-bas, cette belle
figure, à la fois grave et souriante,
vénérable et empreinte de bonté, que
l’on aimait à rencontrer. Une maladie
violente que l’âge ne lui a pas permis
de surmonter, a enlevé ce beau vieillard à l’amour des siens et à la vénération affectueuse de tous ceux qui
l’ont connu.
Antoine Gay était né le 8 Avril
1828 à Prarustin, mais une partie de
son enfance et de sa jeunesse se passa
au Pomaret. C’est là que M. P. Lantaret le remarqua, et l’encouragea
à entreprendre les études, en vue du
saint-ministère. Au sortir de l’Ecole
Latine, il entrait en 1844 au Collège
de la Tour pour passer ensuite à Genèvé, où il parcourut le cycle des
études théologiques, profitant de l’enseignement, à la fois savant et pieux,
d’un César Malan, d’un Pilet, d’un
Gaussen, d’un Merle d’Aubigné.
Rentré en Italie, il fut envoyé à
Florence en 1852 pour s’y perfectionner dans l’italien, afin d’être mieux
armé pour l’œuvre d’évangélisation,
pour laquelle on entrevoyait alors un
si bel avenir. Sa consécration eut lieu
à la Tour, le 31 août 1853, en même
temps que celle de Louis Desanctis,
J. Daniel Charbonnier, Paul Combe
et Georges Appia. Peu de semaines
plus tard, il partait pour Nice où il
travailla jusqu’en 1855, aux côtés de
Barth. Malan, puis de Léon Pilatte.
C’est pendant ce temps, le 14 septembre 1854, qu’il épousa M.lle ElisaBlanc,
fille d’Antoine Blanc, l’ami de Félix
Neff, le laïque pieux et capable, le
syndic apprécié de la Tour. Il trouva
dans son épouse, au cours de son long
ministère, l’aide semblable à lui.
En septembre 1855, à ^1^ suite de
la démission de Desanctià, Antoine
Gay fut placé à Turin, puis en 1857
à Alexandrie, où une autre dénomination a récolté ce qu’il a semé. De
1860 à 1865, il édifia la congrégation
de Gênes ; c’est là que vint le trouver
l’appel de l’église de St-Jean, troublée
depuis quelque temps par des dissensions intestines. Son ministère dans
cette vaste paroisse a été Pépqque capitale de sa vie et de son œuvre, et
c’est là que son souvenir demeurera
particulièrement précieux.
Avec sa prédication soignée etpledae
d’onction, avec une profonde humilité
jointe à une fidélité à toute épreuve
et à une bonté inépuisable, donnant
le meilleur de son temps à une cure
d’âmes assidue, visitant chaque foyer
pour y apporter la Parole de paix et
d’amour, il vit peu à peu les inimitiés disparaître et les schismatiques
rentrer au bercail en dépit des efforts contraires d’une église sœur. En
septembre 1895, après plus de trente
ans de ce ministère zélé et béni, et
après 43 ans de service, il obtint son
éméritation, en conservant le respect,
l’affection et la reconnaissance de
toute une population.
Au reste, il ne cessa pas pour cela
de travailler, soit dans sa paroisse
jusqu’en 1899, soit depuis lors dans
celle de la Tour, prenant une part
active aux réunions d’édification, visitant les malades à domicile et à
l’Hôpital, enseignant le catéchisme à
l’Orphelinat, aussi longtemps que ses
forces le lui permirent. Il habitait en
dernier lieu la maison de son beaupère, au Dagots. C’est là que le Maître
est venu l’introduire dans son repos,
le jour du Vendredi Saint, comme il
était entouré de la compagne de sa
vie et de presque tous ses nombreux
enfants.
Après une telle vie, il n’est pas
étonnant que de nombreuses personnes
se trouvassent réunies, le dimanche
de Pâques, pour rendre les derniers
honneurs à ce frère et père révéré,
MM. G. A. Tron, pasteur de la Tour,
et J. P. Pons, Modérateur, rendirent
un témoignage ému à la mémoire du
défunt, rappelant quels furent les
facteurs de sa piété et insistant sur
les difficultés qu’il sut vaincre par
les voies de la douceur. Après une
fervente prière de M. Falchi, le long
cortège se forina pour accompagner
la dépouille mortelle à St-Jean, dont
le vaste temple se trouva bondé de
personnes, accourues pour donner
cette dernière preuve d’attachement
à leur pasteur. Cette foule écouta,
émue, les chaudes allocutions de M.
Th. Gay, insistant sur les difficultés
et les excellents résultats de l’œuvre
de son prédécesseur, et de M. J. D.
Rivoir, contemporain du défunt, qui
évoqua le souvenir de P. Lantaret et
d’A. Blanc et l’influence bénie qu’ils
eurent sur Antoine Gay. Le cortège
gravit alors la montée des Jalla pour
aller déposer le corps à la place que
le Consistoire, en signe de reconnaissance, avait assignée dans ce but.
Une prière de M. A. Jahier clôtura la
cérémonie, rendue imposante par le
nombre de ceux qui y intervinrent
et par la communion de sentiments
qui afiîmait tous les cœurs.
Que la veuve vénérée et les enfants
et petits-enfants du défunt acceptent
aussi l'assurance de notre profonde
sympathie chrétienne.
EPHÉMÉRIDES VAUDOISES
«3 Avril.
Le martyr Martin Oonin.
En l’an 1500 naissait à Aûgrogne,
dans la famille Vaudoise des Gonin,
un enfant qui reçut le nom de Martin,
lequel devait devenir un des barbes
et des martyrs les plus distingués de
l’Eglise Vaudoise. Il n’eut pourtant
qu’un ministère bien court, environ dix
ans ; mais cela lui suffit pour rendre à
son églises d’émiûents services.
Il a à peine 26 ans, que nous le
voyons siégeant parmi les 140 Barbes
du Synode du Laus, tout préoccupés
des premières nouvelles entendues de
la Rê^urmation en Alletnagne, et choisi
par cette assemblée pour aller avec
son collègue George dé Calabfe voir
de près ce mouvement et en rapporter des livres et des informations.
C’était sans doute sa haute taille et
sa forte carrure aussi bien que ses
qualités et ses aptitudes spéciales d’étude, de piété et de zèle, qui le faisaient choisir pour cette grande mission. Nous le voyons dès lors honoré
des missions les plus délicates et de
la confiance la plus flatteuse de l’église entière. ^
Martin visita l’Allemagne et en revint avec un précieux bagage de livres et de renseignements, qui donnèrent le premier branle au grand
mouvement de réveil et de rénovation
dans nos Vallées qui devait aboutir
à l'union des Vaudois avec les Réformés.
En 1532, au mois d’Août, à la veille
du Synode convoqué à ChanforaU pour
discuter de l’adhésion à la Réforme,
c’est de nouveau Martin qui avec son
collègue Guido, va en Suisse au colloque de Grandson et en ramène Farel,
Saunier et Olivétan, à temps pour que
leur influence puisse s’exercer sur le
Synode de Septembre.
Le Synode fini, les trois Suisses sont
rentrés chez eux; mais Martin les suit
de près avec Guido, chargé de traiter
avec un imprimeur pour la publication de la Bible votée à Chanforan,
et il réussit à ramener avec lui Olivétan et Saunier, qui dès le mois de
Novembre travaillent ferme à établir
des écoles aux Vallées. Ce voyage
nous est raconté en détail par une
lettre de Saunier à Farel.
Qui sait combien d’autres voyages
Martin fit encore avant la publication
de la BIblë Olivétan en 1836 ?
Nous savons seulement qu’en Novembre 1532 les Vallées avaient déjà remis entre ses mains 500 des 1500 écus
d’or promis pour l’impression de cette
Bible.
Au commencement de 1536 Martin
fit son dernier voyage en Suisse ; caf
à son retour, en Avril, il fut arrêté
dans le Dauphiné et traduit à Grenoble soüs le soupçon d’être un espion
Piémoritais. Il réussit à prouver son
innocence, et aurait été libéré si le
geôlier, en fouillant dans ses hardes,
n’avait trouvé des lettres des réformateurs Suisses aux Vaudois, qui le
firent retenir prisonnier comme liérétiquè. — Crespin nous a conservé le
récit du court procès qui lui fut fait
(fol. 118 de l’édition 1619). Le 21 et
le 22 Avril, on le tint dans une basse
fosse, et le 23 on le fit comparaître
devant les juges du parlement de Grenoble, auxquels il confessa sa foi courageusement. C’en était fait de lui ;
on le remît entre les mains du clergé
qui le lendemain même lui fit son
procès tambour battant, et en face
dô sa ferme défense de la vérité évangélique, le condamna à mort. Deux
jours après, le 26 Avril 1536, dans là
nuit, on le noya dans l’Isère, mais
non sans qu’il eût prêché jusqu’au
dernier moment à ceux qui l’avaient
suivi de la prison au fleuve. Et fe
bourreau retint son corps livré aux
flots, au moyen d’une còrde, jusqu’à
ce que tout signe de vie eût cessé.
Teofilo Gay.
LES ITALIENS A NEW-YORK
Les Italiens à New-York sont au
nombre de 500.000, à peu près, distribués comme suit : à Manhattan et
Bronx 300.000 ; à Brooklyn 100.000, dans
les autres bourgs lOO.OOO. C’est la dixième partie de la population de la
grande ville ; elle formerait à elle
seule la quatrième des grandes villes
Italiennes. Si l’émigration Italienne
continue comme pendant les sept dernières années, qui fut en 1906 de
222.606, y compris la naissance des
enfants des Italiens déjà fixés dans la
ville et dans ses environs, New-York
sera bientôt la plus grande ville Italienne du monde.
La majorité de cette population vient
de l’Italie du Sud, et est en général
composée de gens pauvres, ignorants,
illettrés, avec des idées entièrement
étrangères aux institutions du pays.
Socialement ces gens vivent en clans
et sont très superstitieux. Ils n’ont
d’indépendance ni de pensée, ni d’action et‘ sont esclaves de l’opinion des
pïüs fiàliiiés, ce qui rend difflcile de
2
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leür inculquer des idées de civilisation et de rèligion spirituelle. Ils sont
joviaux, de bon cœur, très reconnaissants pour le moindre bienfait, et si
quelques-uns se montrent trop enclins
à la « vendetta > ou à la «mafia»,
cela est un reste des conditions politiques du moyen-âge, quand on ne
pouvait obtenir aucune justice.
Ils sont nominalement catholiques
romains, mais en général, leur attachement à l’Eglise papale est bien
faible, à peine le 5 *’/, fréquente les
Eglises.
Bon nombre de pasteurs Italiens
travaillent à New-York et environs,
parmi leurs compatriotes. L’Eglise
Méthodiste a 15 églises dans le Manhatten et le Bronx, et 4 à New-York.
Un comité spécial (N. Y. City mission)
a 2 stations dont l’une est dirigée par
le pasteur Arrighi. Les Baptistes ont
4 stations. Les Presbytériens ont 3
missions, avec une salle libre à tous
les Italiens, pour la lecture, et un établissement pour jeunes gens. A Brooklyn il y a 12 Eglises ou stations.
L’Italien est certainement accessible à l’Evangile, et quand il est converti il est plein d’enthousiasme pour
répandre la connaissance du Sauveur
autour de lui, et ceux qui retournent
en Italie forment ordinairement le
noyau d’une nouvelle Eglise. Ils se
sentent les descendants de ces Komains dont S. Paul dit que leur foi
était devenue, célébré 'par tout le
monde, et ils sont heureux quand ils
savent qu’au moyen-âge naquit en
Italie l’Eglise Vaudoise qui fut la première Eglise protestante du monde.
D. T.
CHRONIQUE
Le concert. C’est, comme nous
le disions d’avance, une vraie fête
musicale qui nous a été offerte lundi
à la Maison Vaudoise par les membres de la Chorale protestante de
Turin, aidés de bon nombre d’artistes qui ont prêté généreusement
leur concours, et dirigés par le vaillant maëstro Del Marchi.
Reçus à la gare, à 11 h. 34, par le
président de la Commission, M. le
prof. Ribet, et quelques amis, les concertistes se sont rendus aussitôt à la
salle pour prendre les dernières dispositions et répéter encore quelques
morceaux. Ensuite on s’est transporté
au « Pensionnat » pour faire honneur
au déjeuner offert par la Commission
et servi par un groupe de dames et
demoiselles.
A l’approche de 3 heures, tandis
que le public remplit peu à peu la
salle, chacun prend sa place; violonistes et violoncellistes accordent leurs
instruments ; M. Giampiccoli va et
vient, s assurant que rien ne manque
et que tout est en ordre.
Le Maëstro donne le signal, et ce
sont les notes majestueuses du choral
de Luther qui se font d’abord entendre, entonnées par le chœur et l’orchestre de manière à montrer que
ce cantique célèbre n’est pas moins
remarquable par sa belle et riche
harmonie que par la forte inspiration
religieuse qui le caractérise. Suivent
YAndarite religioso pour violoncelle,
de Goltermann, joué avec beaucoup
d expression par le Dr. F. Laura, et
deux morceaux de Scarlatti O cessate
di piagarmi et Se tu m’anii chantés
par Mlle Didero et très goûtés du
public — puis voici de nouveau- le
chœur qui exécute, cette fois sans
accompagnement le magnifique mottetto dQ Palestrina O Dominé^ Jesu
Christe. Le public dans sa majorité, ne
paraît, pas comprendre et apprécier
assez la merveilleuse beauté de ce
morceau, qui a pourtant été exécuté
avec un ensemble et une sûreté admirables. Y’Air pour violon, de Tenaglia, est habilement joué par M.
le prof. S. Mango, magnifiquëment
accompagné à l’harmonium par M. L.
Perracchio.
Un troisième chœur, Pair populaire
suédois Fila, fila, devrait clore la
première partie, d’après le programme,
mais il est exécuté avec une telle
finesse que le public en demande avec
insistance le bis, et comme Paganini
non ripete, M. Del Marchi le fait
suivre de la belle et originale Marche
nuptiale de Sôdermann qu’il nous
avait déjà fait entendre au précédent
concert.... il y a 9 ans.
La 2® partie s’ouvre par un Quatuor
fort bien exécuté par M. et Mme
Mango (violons), M. Ed. Bosio (id.) et
M. Marco Peyrot (violoncelle). Mlle
Didero chante la Berceuse de Mozart
et Dovede Schubert ; la première
surtout plaît beaucoup. M. Laura joue
excellemment un Adagio pour violoncelle et M. Mango exécute avec
une telle virtuosité le Scherzo Tarantella de Wieniawsky, qu’on le force
à en répéter.... un autre, qui n’est
pas moins applaudi.
Mais le grand morceau de cette
partie, et de tout le programme, c’est
le Stabat Mater de Rheinberger, d’une
beauté incomparable et exécuté par
le chœur et l’orchestre d’une manière
digne à tous égards du morceau luimême. Nous n’aurions su dire laquelle
des quatre parties ou mouvements
dont il se compose, andante molto molto lento - con moto - maestoso e
staccato, était la plus admirable, car
elles le sont toutes, et chacune a été
admirablement exécutée.
La seule chose que nous ayons regrettée, c’est qu’il soit resté encore
bien des places vides dans la salle
qui est spacieuse et aurait pu contenir facilement une centaine de personnes de plus.
Nous ajouterions volontiers, pour
notre part, le souhait que la Chorale
de Turin revienne encore donner d’autres concerts à la Tour, à des intervalles moins éloignés (9 ans se sont
écoulés entre le P et le 2d). Elle contribuera à faire notre éducation musicale, qui n’est pas encore très avancée,
et réveillera peut-être un peu de zèle
chez quelques-uns.
Le concert a été répété le soir à
8 h. Ii2 dans le temple vaudois de
Pignerol, devant un nombreux public
composé en grande partie de catholiques, et, il est à peine nécesssaire de
le dire, avec le même succès qu’à la
Tour.
I.n Tour. Une quarantaine de catéchumènes ont été reçus le Vendredi
Saint.
Dimanche, jour de Pâques, au culte
du matin, la Chorale a chanté, avec
accompagnement d’orgue, le chœur de
Plumhof: Le Seigneur est ressuscité.
Dimanche soir, à Sainte-Marguei-ite,
M. Pons nous a donné une conférence
ou mieux un entretien familier sur
les Vaudois de Marseille qu’il a visités cet hiver. Après quelques notions
sur la ville, sur son importance com
merciale, sur le grand nombre d’Italiens (plus de 100.000) qui y sont établis, il nous a donné bien des renseignements intéressants sur les quelques
centaines de Vaudois qu’il a pu voir
soit à leur domicile soit dans des réunions tenues dans les trois lieux de
culte de l’Eglise Réformée. Plusieurs
de ces frères font vraiment bien leur
chemin et méritent toute estime par
leur conduite et leur activité. C’est
pour eux une vraie fête de recevoir
la visite d’un pasteur des Vallées.
Il y en a malheureusement aussi
beaucoup qui ne font honneur ni à
leur pays d’origine ni à l’évangile
qu ils y ont appris à connaître ; ceuxlà ne désirent pas être visités et il
est très difficile de les trouver, même
quand on a leur adtesse. Les pasteurs
de l’Eglise Réformée sont pour tous
d une bonté inépuisable ; rien ne leur
manque, ni en fait de moyens d’édification, ni en fait de secours pour
ceux qui sont dans le besoin. Mais il
est cependant nécessaire qu’iis soient
visités le plus souvent possible par un
pasteur vaudois qui, connaissant leurs
habitudes, pouvant leur parler dans
leur langage et réveiller en eux des
souvenirs qui leur sont toujours chers,
a plus de prise sur eux. L’expérience
a montré qu’une mission périodique
de cinq ou six mois est ce qu’il y a
de plus pratique.
L’Assemblée d’église est convoquée pour dimanche à 3 heures à S.teMarguerite, pour nommer les députés
à la Conférence, discuter le Rapport
du Consistoire et donner son avis sur
la réélection des anciens et des diacres.
Conférence. Dimanche soir, à 8 h.
Il2 dans VAula Magna, M. le professeur Coïsson donnera une conférence
publique ayant pour sujet
Educhiamo i nostri figli.
Tout le monde y est cordialement
invité.
Nainl-Joan. La semaine dernière
ont eu lieu les réunions annoncées
pour chaque soir dans les écoles de
quartier, et malgré le temps affreux
et les routes impraticables elles ont
été assez bien suivies.
Vendredi-Saint. Au culte a eu lieu
la réception de douze jeunes filles qui
avaient toutes passé un examen très
satisfaisant. La réception des garçons
est renvoyée à l’Ascension parce qu’ils
appartiennent presque tous à la classe
des fabriques qui n’a qu’une leçon de
catéchisme par semaine, le Dimanche.
Le Dimanche de Pâques a été inauguré par deux baptêmes : Morglia
Lidia Emma et Bertin Edouard. Le
beau temps qui a séché les routes
nous a ramené l’immense assemblée
traditionnelle de la circonstance. Nous
avons médité sur les paroles de Jésus
aux deux disciples d’Emmaüs ; et le
culte a fini par la célébration de la
Sainte-Cène à laquelle ont pris part
environ 150 personnes parmi lesquelles nous avons remarqué avec joie
nos 12 nouvelles sœurs reçues l’avantveille. La collecte de 40 francs a été
envoyée aux Vaudois incendiés de
Fongillarde.
Après le catéchisme de 2 h., le temple a de nouveau été envahi vers 3
heures et demie par une imposante
assemblée qui venait rendre les derniers devoirs à son vénéré ancien pasteur Antoine Gay, décédé à La Tour
Vendredi dernier. Un culte avait été
fait à la maison du défunt, à 2 h., par
MM. le modérateur et le pasteur de
Villui* l*éiis. Présentation des catéchumènes. Le jour du VendrediSaint, notre pasteur M. Tron après
avoir prêché sur le premier verset
du chap. 4’"'’ de la Ep. de S. Pierre,
présenta à l’Eglise une 20“® de catéchumènes qui avaient terminé leur
instruction. — La collecte de ce jour
produisit frs. 15,50 et elle fut affectée
aux Missions.
Promotions. Le Dimanche de Pâques à 2 heures et demies de l’aprèsmidi eurent lieu les promotions devant, cela va sans dire, un grand
nombre d’écoliers. Il y avait aussi
beaucoup de parents, la commission
scolaire presque au complet, quelques
membres du Consistoire, des conseillers municipaux etc. M. François Giraudin, ancien et assesseur présidait.
On entendit d’abord M. le pasteur H.
Tron qui, après une prière, entretînt
les écoliers sur ces paroles du chap.
VII de St. Marc : Il a bien fait toutes
choses, en faisant ressortir plusieurs
instructions pratiques. D’après la lecture des résultats on apprit que les
écoliers de toutes nos écoles jusqu’à
ce jour ont été 332 dont 177 à la
Ville. Suivirent encore quelques exhortations adressées aux enfants et à
leurs parents par le régent paroissial
et celui du Teynaud, ensuite on passa
à la distribution des prix et à 4 h.
la réunion était terminée. X.
Turin. Le Consistoire danssonRapport sur l’année 1907, constate avec
joie que des indices d’un réveil spirituel commencent à se manifester.
Une ferveur nouvelle circule, quoique
dans un cercle encore trop restreint
comparé à la masse, il y a des âmes
désireuses de vie sainte et de consécration, qui sentent le besoin de se
rapprocher pour prier d’un commun
accord et demander une action puissante de l’Esprit de Dieu au sein de
l’église.
Nous relevons aussi avec satisfaction la bonne entente, l’esprit d’union
et de fraternité, non seulement entre
les deux églises vaudoises, ce qui va
sans dire, mais entre toutes les dénominations évangéliques de la ville,
'ê
La Tour, après quoi un long cortège
avait accompagné la dépouille mortelle au temple de Saint-Jean. Ici le
service fut fait par le pasteur de StJean qui retraça l’œuvre d’Antoine
Gay dans cette paroisse pendant les
30ans de ministère béni qu’il y exerça,
et lui appliqua la parole de Daniel
XII, 3.
Il a trouvé la paroisse en 1865, à
son arrivée, sérieusement menacée et
travaillée* par un schisme ; et il l’a
laissée eu 1895 reconstituée, unie de
nouveau et prospère.
Il a reconstitué aussi, en 1888 l’intérieur du temple par de très avantageuses modifications et réparations.
Et en 1894 il a doté Saint-Jean d’un
Asile pour les Vieillards qui a déjà
soulagé bien des misères et en soulagera avec l’aide de Dieu bien d’autres encore.
M. le prof. J. D. Rivoir fit la prière
après avoir rappelé deux personnes
qui ont particulièrement aidé Antoine
Gay; le Modérateur Lantaret, et la
vénérable épouse du défunt, à laquelle
comme à toute sa chère famille, la
paroisse entière envoie l’expression
de son affectueuse sympathie.
Au cimetière, la prière fut prononcée par M. le pasteur Jahier, et à 5
h. la cérémonie était terminée.
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qui ont tenu ensemble de bienfaisantes réunions d’appel et de consécration.
'h Le total des dons et souscriptions
pour les œuvres diverses de la paroisse
s’est élevé au beau chiffre de lires
65.805,96.
Le Foyer a inauguré le 10 avril son
nouveau local, Corso Vittorio Emanuele, 82.
L’Assemblée paroissiale, réunie le
14 avril, a nommé son député au Synode en la personne de M. Ch. Decker
(suppléant, M. H. Peyrot). Ont été nommés députés à la Conférence, qui aura
lieu à St-Jean le 2 juin, MM. D. Goss,
H. Peyrot et Ad. Prochet.
Nouvelles et faits divers
L’Université de Genève a conféré
le titre de Docteur ès lettre honoris
causa à M. Moïse Briquet comme témoignage de reconnaissance pour les
services qu’il a rendus à. la science
par la publication de son important
Dictionnaire des Filigranes (mai'ques
du papier). L’Auteur a fait du papier
et de son histoire l’objet d’une étude
assidue que personne n’avait faite
avant lui, et le dictionnaire qui vient
de paraître en quatre gros volumes
est le fruit de 28 ans de recherches
et de travail sans relâche. Comme M.
et M.me Briquet ont bien des parents
et connaissances aux Vallées (M me
Briquet-Long étant fllle de Vaudois),
bien des lecteurs de VEcho tiendront
à le féliciter de la distinction bien
méritée que sa ville natale vient de
lui accorder.
— M. D. C. Anderson, ancien de
l’église presbytérienne de Frankfort,
Ohio, Etats-Unis d’Amérique, dirige une classe biblique depuis le 5
Juillet 1852. A l’exception d’un an
qu’il passa dans l’armée et de quelques Dimanches pendant lesquels il
fut retenu par la maladie, M. Anderson,
qui est un banquier, ne s’est jamais
absenté de sa place quelle que fût
la saison de l’année, qu’il fît beau ou
mauvais temps.
En 1904, il publia, sous forme de
traité, la liste de tous les élèves ayant
fréquenté sa classe biblique durant
ces 52 ans, et donnant un court résumé de la vie de chacun d eux.
Ceux-ci étaient, il y a quatre ans,
au nombre de 265 inscrits, et M. Anderson s’était constamment occupé
d’eux de telle sorte qu’il pouvait dire
combien il y en avait de vivants et
combien étaient morts.
De ce nombre, 174 étaient ou avaient
été mariés et avaient entre tous 393
enfants; en outre, il y en avait encore 149 appartenant à la troisième
génération et 23 à la quatrième.
Les trois quarts du nombre total
sont devenus des membres vivants de
l’église, 23 sont moniteurs, 10 surintendants d’écoles du Dimanche, 9 anciens et 7 pasteurs.
Il y a quatre ans, M. Anderson se
rendit à Jérusalem comme délégué
au Congrès mondial des écoles du Dimanche et était appelé le * boy of
the party » comme qui dirait le Benjamin de la Compagnie. Lui-même dit
être « eighty-four years young * c està-dire un jeune homme de quatreving-quatre ans. ^ ^ P- ff
— Tandis que l’Evangile sAfflrme
en pays païen, il continue à être entravé dans sa marche à Madagascar
sous Tégide de la nation qui promulguait, il y a plus d’un siècle, les
Droits de l’homme et du citoyen.
L’Eglise Unie se préparait à commencer une œuvre dans une l’égion vierge,
le pays des Antandroy, en y ouvrant
neuf stations à la fois. Le Gouvernement de rile s’y est opposé de la
façon la plus péremptoire,net celui
de Paris ne manque pas de soutenir
celui que l’on appelle déjà le proconsul
Augagneur.
LIVRES ET JOURNAUX
IJ Eialia descritta e illustrata —
MILANO - E. Sonzogno - L. 15.
C’est un énorme in-octavo de 1000 pages,
orné de 3000 superbes phototypies, donnant
au lecteur une vue cinématographique de ce
qu'il y a de plus intéressant à voir dans notre
beau pays. Une façon de grand «Guide», illustré à toutes les pages, intéressant, amusant
et instructif, qui a sa place marquée liatis
toute bibliothèque bien fournie on sur la table
d’un salon. Un cadeau pratique et utile à
faire aux adolescents studieux qui ignorent
nos panoramas grandioses et nos richesses
artistiques, et n’ont pas les moyens de les
admirer auli'ement. Et, dans le but de mettre
ce bel ouvrage à la portée de toutes les bourses,
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L. M. Galassi. l-a lUfoi-nia lleligiosa. 16 pag. in 16°. Firenze Claudiana - 1W8. Prezzo cent. 5.
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Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 8-9.
Seguito della discussione suiriiisegnamento
religioso nelle scuole elementari, alla Camera
dei Deputati ; discorsi degli onor. Bizzozero,
Bianchi Emilio, Majorana Giuseppe, Guerci,
Valli Eugenio, Martini, Faelli, Nitri, Santini,
Fani, Queirolo, Berenini e Mauri.
Minerva.
Sommario del N. 18.
Il pericolo giallo alla luce della Storia Le grandi migrazioni operaie - Un manuale
del cercatore di tesori - Una importante spedizione polare scandinava - L’Austria dal 1848
in poi - L’insegnamento dell’elettricità in Germania - Balzac c la sua «Revue Parisienne»
— Operazioni chirurgiche non autorizzate. —
Questioni del giorno: Spigolature — Recensioni e Notizie Bibliografiche — Rassegna teatrale — Ra.<segna Settimanale della Stampa
— Rassegna finanziaria.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N. d’avril.
Tout va bien — Le nain de Stanislas —
Rohan l’intrépide (tin) — Duquesne et Ruyter
— Figures et récits de carthage chrétienne
— Comment ils travaillent — La nature et
ses secrets — En flânant — Lucette Apprenez à bien lire — La pisciculture — Le
poussin violet.
Revue Politique
Nous avons failli avoir une mauvaise affaire (non pas une guerre)
avec la Turquie, et voici pourquoi:
Depuis bien longtemps, les Italiens
résidant à Constantinople, Valona, Salonique, Smirne et Jérusalem, demandaient que notre Gouvernement, à
l’instar des autres grandes puissances, établît dans ces cinq villes des
bureaux de poste ilaliens. Mais lorsque le ministre des Aff. Etrangères
allait faire droit aux requêtes de nos
compatriotes, voilà la Turquie qui prétend s’y opposer alléguant je ne sais
trop quelles raisons spécieuses. Nous
avions en outre d’autres griefs tout
aussi sérieux avec la Turquie, à savoir l’assassinat du père Pacini survenu à Derna; l’empêchement par
la violence à un vapeur italien de
procéder aux opérations d’embarquement et de débarquement dans le port
de Tripoli; et enfin les punitions et
les tracasseries de toutes sortes auxquelles sont exposés les sujets turcs
qui voudraient vendre aux Italiens
des terrains en Tripolitaine, et cela
dans le but d’entraver notre expansion agricole et commerciale dans ce
pays. En voilà plus qu’assez pour
mettre notre patience à une rude épreuve. Aussi, après avoir constaté
que nos réclamations au gouvernement turc, au sujet de ces différentes questions, demeuraient sans effet,
le Gouvernement italien a-t-il ordonné
à l’escadre de la Méditerranée de se
rendre dans les eaux de la Turquie
et de s’y tenir prête à toute éventualité.
En moins de deux jours, l’escadre
était mobilisée, et dix gros vaisseaùx,
(cuirassés et croiseurs) sans compter
les torpilleurs ayant à bord plus de
5.000 h., se dirigeaient vers la mer
Egée. Ils ne devaient pas aller bien
loin, heureusement. A peine se fut-on
convaincu à Constantinople que, pour
une fois, l’Italie était bien décidée à
faire valoir ses droits, coûte que coûte,
il fut ordonné à l’ambassadeur turc
à Rome de s’aboucher avec le ministre des Aff. Etrangères, et de lui dire
que la Turquie ne s’opposerait plus à
l’ouverture des cinq bureaux de poste
sus-mentionnés, (^uant aux autres différends il paraît qu’il aurait donné
verbalement l’assurance qu’ils seraient
sérieusement exaüiinés. Il n’est pas
nécessaire d’ajouter que l’attitude énergique prise par l’Italie est approuvée presque sans réserves, aussi bien
chez nous qu’à l’étranger, et qu’elle
va nous garantir, en quelque sorte
contre les atermoiements de la politique turque, à l’avenir.
Maintenant qu’on a constaté que
nous savons parfois vouloir quelque
chose, il est à espérer que la Turquie
ne va plus nous faire de misères, ni
à Tripoli ni ailleurs, et que les capitalistes italiens qui voudraient acquérir des terrains en Tripolitaine - terrains des plus fertiles, mais presque
incultes - n’en seront plus empêchés.
— Quelques escarmouches sont signalées en Somalie. C’est d’abord le
sultan d’Obbia, un protégé italien, qui
annonce d’avoir, au ■ cours de deux
combats successifs, tué 300 Derviches
et capturé cent fusils. Dernièrement,
une bande d’ascaris au service de l’Italie aurait mis en fuite une troupe
de Bimals rebelles. Tout cela prouverait, si l’on en doute encore, que
notre colonie du Benadir, entourée de
part et d’autre de gens beaucoup plus
remuants qu’il ne faudrait, a besoin
d’être plus efficacement protégée.
— Depuis quelques années, les rapports entre le Monténégro et la
Russie étaint plutôt tendus. Le czar
actuel n’a jamais caché son antipathie pour la petite principauté, et
pour la mieux démontrer il a tout à
coup supprimé le subside annuel d’un
million et demi que la Russie servait
au prince Nicolas. Une raison plausible, pour ce dernier de se rapprocher de l’Italie et de l’Autriche. Mais
à la suite de la récente visite du
prince de Monténégro à S.t-Pétersbourg, la bouderie a pris fin, et la
plus parfaite amitié va régner entre
le très grand empire et la très petite
principauté.
__ M. De Bülow a passé à Rome
toute la semaine sainte et il vient
de partir pour Venise, où il aura
un dernier entretien avec M. Giolitti qui va s’y rendre tout exprès,
de Cavour, pour le rencontrer. Et à
propos de M. Giolitti, rappelons en
passant la belle démonstration de gratitude et de sympathie que ses électeurs de Dronero ont tenu à lui faire
à l’occasion de son semi-jubilé (25 ans)
parlementaire.
— La bombe hebdomadaire était
destinée cette semaine au président
du Guatemala, Cabrera. Tandis
qu’il entrait dans son palais, plusieurs
explosions eurent lieu ; mais l’heureux
mortel s’en est tiré avec la perte d’un
doigt. On prétend que Tordre règne
dans tout le pays. Et puisque nous
sommes sur le chapitre des attentats,
signalons la conjuration de Lisbonne contre le jeune Manuel II.
Le petit roi aurait dû être tué le
jour de l’ouverture du Parlement ;
mais grâce aux précautions et aux
mesures de rigueur du Gouvernement,
il y a lieu de croire que le but du
complot ne sera pas atteint. Plusieurs
arrestations.... préliminaires ont été
opérées.
— Uu nouveau procès Harden
à commencé le 21 c. à Munich. Un
grand journal de cette ville ayant
accusé le très fameux journaliste d’avoir reçu du prince Eulenbourg un
million et demi pour ne plus insister
dans ses accusations vis à vis de lui,
M. Harden a porté plainte contre ledit
journal. On s’attend à de nouvelles
révélations aussi sensationnelles que
peu édifiantes. ]• c.
Souscription en faveur de i’Orplielinat Vaudois
Liste précédente .... frs. 894,50
Marguerite Mûris, Paris . • » 20,—
Veuve Durand, Asile St-Jean . » 2,—
M. et M.me Albarin, Fort . . » 25,—
M. et M.me Balmas-Turin, St-Germ. » 15,—
Loggia Massonica, Torre Pellice » 50,—
Union Chrét. des Chabriols, La Tour » 7,55
Società femminile, Massello . » 10,25
M.me Laura, Turin ...» 5,—
M.lle Catherine Rivoir, Coniigliano » 5,—
Famille Richard, ferbl., Lausanne » 5,—
M- David Charbonnier, La Tour » 5,—
M. F. Margarla, La Tour • . » 10,—
Ecole du Dim. Vaud. de Venise » 20,—
Total frs. 1074,30
Ab. payés et non quittancés.
1908 : J. Long, ancien, St-Germain ; J. H.
Beux (Gianassoun), Id. ; V.ve Rostan, Pomaret.
A. Rivoir, gérant.
I.,a fitinille CS remer
cie tous ceux qui par leur sympathie
et leurs témoignages d’affection les
ont soutenus dans leur douloureuse
épreuve.
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