1
Cümple-cuuran t .ìviìc la Puyle
D AbONNKMKNT PAH ÀN
Ijiilie . Fr. 3
Stranie»’ , . > 6
Allemagnu, Aiilriche-HoDgriii,
Belgique, Ttrò»ii, Danemark,
Kgypto, HüJlamie, Suède,
Suisse, par abonnement
postai selon l'Accord de
Vienne Fr. 3
Oli s'ubuiiùt :
*^u bureau li'Adjniuiatration ;
^h«7. MM. los Pasteurs; et à
l imp. Alpina à Torre Pellic.c.
ì-i'a^ionnerneut part du i. Janvier
et se paye d’avance. _
ANNÉE AAXII. i\. 33.
19 Août 1897
Nuuiéros aeparéa dbzrandés avai l
le tirage, IO centimes ehacun.
Annonceê: 20 ceotimos par ligue
pour une seule fois — 15 een*
timea de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour da BédaoUos et
pour r Admlnistritloo à M.
Jean Jalla, prof,, Torre Peltice»
Tout changerueiit d’adresse coûte
ib centimes, sauf ceux du commencoment do raiinco.____________
L’ E C H O
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
'^uub uie ui?re2 lémoiua. let, 1,8. SuivaaUa véritó av«c La cbaritê. Kph. IV, 18, Quitofi tbgne viouue. Sattli, VI, Iti
.S 4» III m ai ■■ ti! :
Üiou (liiLis S0.S OHivi’fis _ La fête du 15
Août — Le Pro,jet île Constitution et
le prochain Synode — Correspondance
— L’assassinat de M. Canovas del
Castillo et [’Osserva/.ore liumano —
iMissions — Chronique vaudoise — Nécrolofçie — Variétés — Société pédaLiosique — Progi'anime des conccnirs
Campbell et Kiirges.s — Informations
— Annonces.
Dieu (laws ses (euvros
Allei' ù Dieu par la Gréalion, aller
d Dieu par l’Amoui', voilà le secret
‘le notre destinée, le but de notre
liberté.
1/oiseau chante la nature, la iuutièi e, la beauté de la premièi e ilol'aison,... il chante cemme on aime,
'»û [)ar un divin instinct et il résume,
|h»r ses purs accents, rinconsoieuue
lieureuse de la création. Aux heures
■'^ombres il semble nous dire:
« Vois, la lumière nous enivre,
Iti printemps prélude à sa résur'eclion; ,ie connais le mot-de la vie
'd je citante en regar(iant le citl.
'■^omme, ne crains rien, la Nature
Niiî, le grand mystère el sourit!
loi aussi lu dois mourir, mais Ion
'éveil sera comme ranrore d’un
beau jour ijui n’aura plus de soir;
et ton visage portera pour jamais
l’empreinte inelïaçable du sourire
radieux des ange.s. »
Le plus grand bit'ii ici-bas c’est
de comprendre ramoai’. Toujours
un Itoui'geoii, un cliant d’oiseau,
une pi'emière tleur et le ciel d’Avril, ces banalités sublimes, feront,
liallre bien des cœurs, voileront
bien des yeux. Nous nous sentoiis
attirés vers la Nature, liés à elle
par des liens invisibles, Mais loi'SLjue
l’amour de Dieu s’est emparé de
nos coeurs, ces biens deviennent
plus intimes encore. Chaque brin
de l’herbe fleurie que nous foulons
sous nos (lieds semble nous dire:
« C’est Ion Père qui m’a créé (>our
réjouir la vue et te faire paraître
moins long et moins triste Ion exil
sur la terre. » Le chant des oiseaux
nous apprend combien Celui qui a
formé toutes ces petites gorges si
délicates et si dil'féreiiles, aime
Tharmonie et la gaîté; toutes les
fleurs, mais surtout les fleurs (jetites,
nous disent avec quelle infinie délicat,es.se la main du Créateur les a
modelées; et cette fourrai (|ui renferme dans un corps minuscule le
pins giaud- instinct du travail et de
la prévoyance qui nous soit donné
eu exemple dans la Bible! Que
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- 258
sont toutes les grandes merveilles
sorties du cerveau humain à côté
de ces infinirhenl petites sorties des
mains de Dieu?
Malheur à l’homme pour lequel
la nature est un livre fermé ; à
celui qui court pour voir un feu
d’artifice et qui ne s’arrête pas, le
soir, sur le seuil de sa porte, pour
contempler la heauté unique iTuii
ciel étoilé ; qui ne voit pas ce ciel
se pencher vei's la terre comme pour
lui parler, et ne sent point palpiter
en lui rârae immortelle que Dieu
lui a donnée; cette âme qui suivant
son degré de développement donne
plus ou moins d’intensité à nos
joies et à nos douleurs!
Dieu a mis sur chatjue front une
pensée distincte comme aussi il a
mis un cachet spécial sur chaque
leuille, sur chaque brin d’herbe. À
nous de rendre cette pensée toujours
]diis grande, toujours plus lisible
afin que l’on puisse dire en voyant
notre visage que nous avons été
avec le Seigneur.
Écoutons la voix du tendre Père
qui a tant de choses à nous dire;
Es-tu dans la joie, mon enfant?
sancLifie-îa en pensant à Celui qui
le l’accorde, et elle te paraîtra cent
fois plus grande. Souffros-lu? oh!
regarde fa douleur bien en face, elle
te dira que c’est moi qui te l’ai
envoyée pour l’apprende quelque
chose que tu ne savais pas encore.
Ne crains pas les ténèbres, car c’est
ton Père qui fait descendre la nuit
sur la lerre, afin que tu puisses
mieux, dans son silence, entendre
sa voix d’amour. Dors en paix, je
suis là pour veiller sur ton sommeil,
je serai là à Ion réveil pour t’encourager et bénir l’œuvre que tu
accompliras dans la journée. Moi
seul puis lire ce monde de pensées
qui est en toi et qui n’en sort jamais,
parce’ que lu ne peux l’exprimer
dans le langage humain.
Je connais le.s aspirations, les luttes
Cünlro le péché. Ion désir de l)ieii
faire. Ne crains rien, Ion Père est
tout-puissant ¡>our t’aider, 11 coin'
man(i(! aux asli'es et aux mondes;
mais son æil s’arrête aussi avec
solliciiude sur hi plus petile de ses
créatures, a(in que lu c(imi)reiities
avec (juelle tendresse 11 veille sus
toi et sui’ les tiens. Donne moi 1®^
main td Ion âme ne senlira plus i*’
solitude; je le” rassasierai de joie et
te ferai voir ma délivrance. »
C. G. t..
ïdi
IMi
m
Elle n’a j)as été entiéremeid, 1^
vorisée par le temps. 11 avait 1”"
toute la nuit, et la terre était ti'Op
humide pour que l’on pût se réu»J'
en plein air, sons ses iieaux ch^'
taigniers bien connus de ht foiiiaii^
de la Santé. Mais td la pluie de^l®
nuit ni le brouillard du malin n'a'
vaienl empêché une foule de peh'
.sonne, non seulement du Villar
del.aTour, mais de S. jearp de Koi't*)
d’Angi'ügne el de Pi arustin, de'preij’
dre la l'onte de Bi.du, et à peine
moitié des présents ont pu lroov‘^'.
place diUis le temple, où l’on s'e®
réuni.
Le programme de la fête avi\'
été imprimé, avec les chanis chois'®
pour la circon.slance et la liste
fêtes du 15 Août célébrées daf'^
différents endroits depuis Panne
1834. _ J
Le.s discours ont été nombreux ®
variés. A|)rés la lecture d’Eze*"||'
XXXVil 1-14 MM. A. LaImas et
Meille nous ont erilreteims sur oeÛ
admirable vision du prophète
10
premier déplorant l’état de rnaj
spirituelle où se trouvent tant ,
personnes qui ont l’api.iarence <
vivre, le second nous invitant
crier à l’Esjirit pour qu’il soulile j'^'
ces cadavre et leur rendie la vie-_
M. Aug. Jahier nous fail un
bleau de l’ctaf des Vaudois pctidi*"
3
25y
pi'crnici’o narüe dfi ce siècle ile|)uis
dntniiKiUon frmiçilise ius(ju’à l’édit
'l’émancipation.
M. Procliüt nous parle de l’œuvre
'l'évangélisation en Italie et des
l'i'ogrès riu’elle a accomplis et M.
11. ButTa à propos de son récent
''Oyage de ('olleclo dans rArnériqne
'lu Nonl nous montre r|ue cette
Utuvre devient de plus en plus dit
licile.
Vient ensuite le tour dc.s Missions.
« Que ton règne vienne », telle doit
Être, dit M. G. Appia, la prière de
lüut chrétien, mais il ne sufiit pas
'lu l(i dernamiei', il faut (jue cliacun
'J contidhue selon son pouvoir, les
Uns en partant, les autres en tra'
'’aillant clie/ eux, tous en consacrant
leurs lorces, leur activité et leurs
Idens j)Our' hâtei' la venue du lègne
de Dieu. M. Louis Jalla s'attaclie a
démontrer combien le nombie des
Uuvriei's est petit en pro|,iortion de
lu grandeur de l’œuvre et de l’irnUiensité du champ de travail
M. N. Toui'n président do la Société Vaudoise d’Utilité Publiiiue
ulot la série des discours en nous
l'urlanl de la mendicité dans les
^^illées, des nombreux abus auxquels
donne lieu cette pratique dégradante
do notre devoir de secourir les
pauvres de telle manière que loin
de s’avilir, ils gardent tout entier
lu sentiment de leur dignité, l'amour
'lu ti'uvail et le désir de se suliire
eux-mêmes.
Les orateurs parlaient en se le"ant sur le seuil, pour que ceux
dui n’avaient pas pu trouver place
ù l’intérieur pussent aussi entendre,
l'Us allocutions s’alternaient avec
'lus chants et des prières et quoique la réunion se soit prolongée
Jusqu’à 1 heure (on n’avait pu comU'encer que vers 10 heures), la
Uoinhreuse assemblée a écouté avec
'lUe attention soutenue du commen'^uiïient à la (iu.
A 3 heures comme il y avait culture l)eaucou[) de monde sur les
lieux, MM. G. Appia et L, Jalla ont
fait sonner la cloche et une belle
assemblée s’est encore rcimie dans
le lemple pour entendre parler des
missions avec plus de détail (jue
ces orateurs n’avaient pu le faire
le malin,
Une vente préparée sous la direction de Madame Gardiol au proüt des Missions et do l’Evangélisaton,
attirait beaucoup de monde dans la
grande école, et le café et le Üié,
servis dans la cour avec une parlai te amabilité [lar de jeunes bubinŸ'elles on bonnet blanc, avaient une
saveur ex(|uise.
Une collecte en faveur de l’Evangélisation et des Missions a produit
L. 78,17.
LE PROJET ÔE''CONSTITyiN„
et le prochain Synode
Beu de lemp,s nous sépare de la
session Synodale de l'an de grâce
1897. Les décision.s de l’autorilé suprême de notre Eglise assumeront
une gravité exceptionnelle. Il est, de
ce chef, pour le moins extraordinaire que les queslions que l’on y
débattra paraissent in téresser si peu do
monde, puisque même VEcho ne
contient plus rien sur la matière
depuis longtemps, 11 est vrai que, à ce
sujet, la manière de voir de quelques-uns, parmi les plu.s inlluenls
et les plus expérimentés, des conducteurs de nos Eglises, a paru déjà
dans ces colonnes et que, dernièrement encore, une réunion ollicieuse, préliminaire de pasteurs et
dcla'iques a eu lieu pour en étudier
les bons et les mauvais côtés.
Il est plus vrai encore que lés
Eglises, interrogées, ont prononcé
leur verdict sur ce Projet de remuniemeut, si ce n'est de démoliüoip
de l’ancienne Constitution. Mais le
public Vaudois a le droit à la veille
d’évônemenU, aussi sérieux pour
4
- ¿Of)
l’exisleriee dé soti Eglise, d’entendre
le son de plusieurs cloches. Si Xurgence
de certains changements se fait plus
ou moins sentir parmi nous, il est,
par contre, certaines modifications
souhaitées par plusieurs qui répondent à des besoins actuels.
Avouons pourtant que nous, simple
profane, avec plusieurs auLi'cs de
notre condition, ne pouvons souscrire
à tous les changements radicaux
que l’on veut apporter dans les rouages de notre vie administrative et
ecclésiastique. Malgré toute la meilleure volonté du monde pour croire
que cette métamorphose complète
nous rendra plus forts, nous nous
demandons si vraiment il est nécessaire, je ne dis pas iVaméliorer ici
et là, mais de toui bouleverser c est
ce que l’on saura plus tard, espéronsle, non pas à nos dépens.
Mais, ce qui nous rassure c'esi la
confiance que nous avons dans la
sagesse et la prudence de notre Assemblée législative, certains (ju’elle
ne votera qu’avec circonspection la
nouvelle constitülion. Jamais nous
n’avons douté que, au cas où elle
passerait, on ne la meUrait qu’à
l’essai, d’abord. Après quelques années d’expérience seulement s'il y
a lieu, on pourrait la qualifier d’exccllenie. Avant, qui l’oserait? l'ersonne. Car, tous, et ceux qui ont
rédigé cette «Constitülion» les premiers, aiment trop leur Eglise pour
faire un saut dans le vide!
Un profane.
CORRESPONDANCE
Mnssel. lo 9 Août 1897.
Ai. le Directeur,
Hier huit cour, à trois heures
pom., a eu lieu, au (iol des Fontaines,
la réunion dite du 15 Août. M. P.
Roslaii, indisposé et M. P. Giraud
n’intervinrent pas au rendez-vous
traditionnel. Les pasteurs de Rodn
ret et de Masse!, étaieiil tes seuls
présenls. Le Icmps qui semblait
vouloir nous déranger, a fini ¡>ar
être très propice, La plus granilc
altenLion régna parmi les cinq c.eiils
personnes accourues; pas le moindre
dérangement, malgré la présence
d’un certain nombre de calholii,|ues.
Les allocutions prononcées sur
celte riante et majestueuse colline,
eurent pour buf dé montrer que
les vrais Vaudois doivent rendre un
l>on Témoignage au milieu de la .
génération - perverse et corrompue
dont pai'ie Paul aux Pliil. 2:14-10.
t.es orateurs ont consialé avec
regret .r|u’au milieu de nous règne
encore cette génération corrompue
et que les entants de Dieu doivent
réagir sur elle |.)ar la parole et ¡lar
une conduite irrépréliensilrle.
Le service termina parle 'l’e Deurti
et la bénédiction.
Alors ces braves montagnards se
séparèrent les uns des autres en se
serrant cordialement la main, contents d’avoir été cpielques lienres
ensemble autour de la parole du
Seigneur.
Ces assemblées eu [>lein air, qui
l'éunissenl plusieurs représenlants
de nos dilî'érentes paroisses, l'ont
beaucoup de l)ieri oL nous devons
nous garder de les laisser tomber.
Croyez-moi, M. le Directeur,
votre tout dévoué
.1. J. R. Thon.
aSSASSmATiClI.CAIIÜÏASllBl CASTILLO
et Wi Osservatore Homano»
Eu voilà bien d'une autre! 11
fallait s’y attendre. — i.es journaux
ultramontains, et particuiièremenl
l’a Osservatore Romano», (U'olitcnt
du lâche as^-assinat du Président
du Conseil des Ministres d’Es[Aagiie, pour magnifier 1’éduca' lion catholique, on peut l)ien dire
5
2(il —
(les Révérends l’ères: Josuiles,
IKiiif affirmer itisolemmout que
fiors du giron de l’Eglise il
”!f fl point de salut, ainsi tout autre
Enseignement de la très sninle reline peut (aire que des Gaserio,
Aeciarilo, des Angiolillo! I/al>*Eiice de croyances religieuses, oui,
|'>«is c’est peu se souvenir de l’iiisou la tordre elTronlémenl, que
|E proclamer l’elficacité souveraine
!!ee préce[des des disciples de l.oyola,
recomiaU l’arbre à ce qu’il ¡»rol,"it. Qui ignore 1-’abondance de
'’'dis tarés (ju’a donnés le vieux
['nric! N’en déplaise aux panègyNes de la doctrine romaine, c’est
Eieti elle, et, celle de la garde pré*''nieime du pape: « La fin justifie les
¡Moyens», qui ont armé le bras de
’'ai de meurtriers. L’Eglise oublie
l'np volontiers, pour ne parler (|ue
'.E ceux qu’elle a [loussés au régiJacques Clément et Ravaillac
''"Xquels elle promettait le ciel
Pour prix de leur crime! El quand,
'^Ur les théories commodes de l’ab**0liUion des [)lus grands forCails,
^•eiinenl se grelfer celles subversives
l’anarchie et du socialisme à
Outrance, (pioi d’élonnaiit que nous
j'ssisüons à de iiareilles horreurs?
d fallait être, pour le moins, mo''idroiis pour saisir une pareille
^^casion de faire l’apologie d’une
éducation.
. Est ce pour rien que, en leurs
■'^'nistres conciliabules, ces tauleiir.s
tiouleverseraenls sociaux font
'|Uo le .sort tombe, naturellemeriL
'^etnble-t-il, sur un de nos compa*-‘‘iotes? Ils n’ignorent pas que su)‘®i”sUlieux, ignorants le plus .souvent,
n'lié.sileront pas devant la mort qui
'otir vaudra la couronne du martyre
!' "U nouveau genre. Ce mépris do
vie du prochain, celte insouciance
la peine infamante, n’enseigneriljjs pas bien de tristes choses sur
ôducalion, s,ui' la religion dan.s notre
V^lle Italie, si déshéritée à plusieurs
égards? On a beau in.sinuer diabo'^tiemeiit (on l’avait fait pour Gase
rio, on l'a répélé [)our le rniséralde
Angiolillo, et faussement) que quelqiies auteurs de ce.s odieux attentais
avaient fréquenté des cultes évangéliques, il n’en re.sle pas- moins vi'ai
qu’il n’est guère de pays nu alion(lenl, comme chez nous, les laits de
sasig. Et il ne tant pas en aecuaeinni(iuemenl notre lempéi'amenl fongueux. Il convient hélas reconnaître
que c’e.st la base même de.s pidmiipes
religieux et moraux qu’il faudrait
saper. Rien de.s ger)s admirent l’édifice sans SC demander sur (|uols
tondemeiUs il repose. Pour ce qui
nous concerne nous croyon.s lermeraent que, si ceux qui se disent
rninislre.s d’un Evangile qu’ils connaissent peu, s’appliquaient à en
mieux comprendre l’esprit et à l’expliqner an peuple, un changement
merveilleux s’opérerait bientôt parmi
ces fouie.s nourries de légendes et
forcées de croire à des miracles
qui ne sont produits que dans l’imagination de (iupenrs cou[)ablos. Nous
perdrions ainsi notre triste célébrité
de gens violents, et dont les pieds
soni légers pour répandre le sang.
Em, P.
MISSIONS
Un aide vient d’èLi'c ‘adjoint à
M. Rœgner, Directeur de la maison
des missions de Paris, surchargé
par un travail de plus en plus écrasant. Celui qui a accepté cet
appel esr M. Jean Rianquis, un des
pasteurs les plus distingués de France, et qui dessert actuellement l’église de Rouen. M' Rianquis descend
(l’un M. Bianchi, de S.t Jean, dans
no.s Vallées, (jui a émigré en Suisse
et dont la l'amilie s’est ensuite fixée
à Nîmes et a fourni aux églises
de France plus d’uii serviteur zélé
et fidèle.
— M. Moiirgue, |)astenr de Caveirac, a olTert ses .services comme
missionnaire an Zambèze, cl a été
agréé par le Comilé.
6
■2ir¿
CilllOiNIQÜIÏ VAUDOISI^:
Le eoi’|)-.-des pastetu's, |■élmi à
i.ív Tour mardi 17 courant, a pro
c-édé à l’examen de foi {|e i\T Gio
vamii Ro.sl.ai,Mm, eandiiîat. au Si.
lMinisl.éi'(!. I,'examen a été jugé très
satislaisanl. M. llostaguo prèciiei'n son
sermon d’épmivii mardi ‘J4 à '10
heures du malin dans le temple de
La Tüui'.
Ont, éié nommés memifî'e.s ries
(’omrnÍKsions examinatrices :
Four la pmslion de la Ta!)ie et de
1 Li',ole de lliéniogie:
MM. Marauda (d. Miigon, [>asleur.'',
N. Tourn, pi'oles.sour et A |{nrtu!ot,
régent;
Four la ge.stion de la Cmnmissiori
d’Kvnngélisation ;
MM. I), liulïa et Giampiccoli, pastours, O. Revel et J. Goïsson, prolesseurs :
Four la gestion de la Cotmnission
des l]A|)itaiix;
MM. il. Trou et L. liotmet, pasteurs,
R. Frochel et E. Cardon, docteurs
en médieine.
l’RAMOL. — I7as.sembiée paroissiale a nommé .ses dé[uilésau Synode
MM. Jean Flavan, ancien de l\mrnian, et lîarthélerni i^eyronel, l'égenl des Tournims.
variétés
NECROLOGIE
f.a mort vient de trupiier une foi^
de plus à la porte d'une larnille de j
liasteur vaudois. Im 13 e. Madame
îiIjAihîa b.w<h\’<s, iiiiiioff'
s’est éteinte après une longue et [tcnible maladie, supiioidée Ahréliennement. Nous présentons l’assurance
de noti'e [U'ofonde syrni)alhie a M.
Jacques Long, pasteur de Sienne, à
ses quatre enfants, désormais sans
mère et aux autres parents de la
défunte.
liUU X El J (jES, — I.,e G'mgr'c.s féminin s’est tenu rlerrjièreraent dans
la ca[utale de la Belque avec l’intei'venliori d'un graml nombre do dolé'
gués. La Fiance y était le plus
largement l■e|M■ésfmtôo mais les aulres
nations y avaimjt néanmoins un beu
conlingetd. 11 y avait de réiectricité au
sein lie ce congrès, aussi les discours
lurent.lis tncisils, pi'esipie tous ayant
[>our l)ut 'de réclamer le droit altsoiu
de la femme. Une bonne dame ayant
osé dire que la [ilace de la feimint
était à la maison, au foyer domesIhjue, peu s'on e.sL ialiu que cette
masse excitée mît à la [»orta rrnpnidente. Donc, c'est entendu, eu Eul'ope, comme en Âméi'ii|ue, nou^'
^ aui'ons, avec le temps, la femme
I ingénieur, urcfiitecte, banquier général, pi'édicaleui', etc:.; iieurensoment
que nous n’en sommes pas encore
là, et qu’d y a en outre de nobles
exceptions, telles que l’inspecti'ice) .
des Ecoles de France, Mad.rne Kei'gouard, qui à son lour a su montroc que î’iiléai de la femme était
de se sacrifier poui' le bien de l’hurnanilé en soulageant ses misères;
nous applaudissons à notre tour à
cet iiléal et nous lui souIkiUoiks de
imuvoir le réaliser.
ROME. — Un tiombreux péierinage, cornpo.sé de prêtres et d’ouviers, s’est rendu de France à Rome
ou mieux au Vatican, pour obtenir
la bénédiction de Léon Xlll, 11 n’y
a rien d’exti'aoi'dinaire à la chose
sauf un fait qui mérite d’être relevé:
le pèlerinage français représentait
cette fois la démocratie chi'étienne
de France. C’était une démonstration
et l.éon Xlll a dû se soumettre et
hénii'. Il est vrai qu’il y a eu du grabuge. des^ proteslatioiKs iiarmi les
(léierins, .n’élani |ias tous d’accord,
mais mifiu on a Uni par s’entendre
en criant: Vivo le pîqse roi. Ce
n est pas très poli, il est vrai, que
7
2G3 -
(le se moquer ainsi des Iluliens,
tïiais enlui glissons, on doi! en pardonner d’au I res.
A propos de Léon XIII e(. du Vatican il parait, que le ilenier de S.t
Pierre e.sl en baisse, et les éconofnies eommencont à faire crier les
itiléressés, La foi s’en irail-elle?
Non, mais précisément avec le nouveau mouvement de la démocratie
chrétienne on abuse des bons catholiques: on a crée une quantité d’œuvres nouvelle.s !o<?ales, et la cais.se
cenlrale s'en res.senl. l.a polilhjue
de Léon Xlil n’est pas lai le pour
déliei' les bourses de.s nobles français, aussi bat-on la grande caisse
pour' avoir des pèlerinages ; queli|ue
chose on apportera toujours.
LRÉSIIj. — Il existe dans cette
immense république, jadis empire,
un pays qu'on appelle Bahia, habité
par une bande de fanatiques dirigée
babilemettt par le chef .4)ï(o)îîo Consdheiro. Voilà bientôt un an que la
lutte est engagée et on n'en prévoit
pas la fin. Il s’agit d'une lutte .sociale
religieuse et l’armée de Conselheiro
est bien organisée, les soldais marchent à la rencontre de la mort
avec ferveur. Le général Oscar a.
été com|)lèlement battu et malgré
le renfort de rjuatie mille soldats
on craint une autre défaite. Les
journaux se taiseni, mais la situation
du lîrésil est profondément aflligeanle.
G. A. Tron.
SOCIÉTÉ PEDAGOGiOUE
La Société Pédagogique EvangéInpie tiemh'a sa conférence annuelle
à la Tour, le 26 Août, à 8 li. 1|2
du matin, avec l’ordre du jour suivant:
Culte — Verbal ™ Election du
llureau — Relatiotj de M. J. Long
prof. ,^ur Vensdignement religieux
dmis nüA éc.oles — Concours de la
Südélé à la commémoration du
cinquanlenaire de rEmancipation —
Elodion du Comité de direction etc.
PROGRAMME
liRS
concours Campbel et lîurgess
I Campbell minor
L Histoire biblique. L’activité
a(iostü!ique en Palestine,
2, Géographie, l^a presqu’île
Hellénique: goograi)liie pliysi(iue et
[lolitique.
3, Lttfm. César, de l)ello gallico,
lili. i, les 29 premiers c!ia|)îlros, La
syntaxe des cas.
4. Grec. Xénéplron, Aiialtase,
liv. j chap. 1. Tradudion, analyse
gi'am malicale.
5. ArUhmélique pratique, l.e.s
pro|i(j.sitions et les règle.s de trois,
d’intéi'ct, d’escompte etc.
II Campbell major.
1. Bible. Les quatre giaiids
prophètes. Notes liiogi'aidiiqucs.
2. .Histoire Hisloire d’ifalie du
1848 au 1870.
3. Latin. Virgile, la géau'giquo
liv. IV.
4. Grec. Homère, l’iliado, liv. I,
les 400 premiers vers, 'rraduction,
les formes homériques.
5. Mathématique. Etpialion.s et
proiìlòrnes de premier degré. Equivalence des triangles et des [»arailélogi'ammes.
III. Burgess.
1. Histoire biblique. Hisloire,
d’après les livres caiioniijnes, du
)ieuple d’Israël depuis la caplivilé
de Rabyloiio.
2. Histoire. I.es Pliénicieiis et
leurs colonies.
3. Latin. Saliuste, de belio Jugurlhino, cha]). l-XX. Traduction.
Usage des rtiode.s.
8
— 264
4. Grec. Xéiiu|»lion, Anal)ase,
!iv. MI chap. I el II. Tiaduclion, analyw grammaticale.
5, Arithméliquc. Lch racine.s
carrée et cubique cle.s iiombre.s entiers
et Iructionnaire.s, Tlióniótnes, règles
(H ujtpjigfUioiiü,
INFORMATIONS.
i,a .iuîjte pi'oviiiüialfc) a iip[)t'fHivé
les comptes de la bourse des pauvres
de l’ral.
— I.e 2 Se|)tembre, à lü li.,
aura lieu à Féneslrelles I’euclmre
pour le bureau de percepteur de
Fütiü t.i’ollaa, d’où dépendent aussi
les communes de Pragela, Usseaux,
Menloulles el Roure. l/ericiière s’ouvrira sur l’agio d’un franc sur quelctimjuo entrée. Le.s entrées étant
calculées à f'i ancs 150112,35, la caution que le percepteur devi'a prêter
est de 23 900 l'r., et le dépôt pour
concourir à rencliére e.st de fr.
3 122,25.
Petites nouvelles.
M.
cliev. Paul Meille a été
iiütiimé vice-consul des Pavs-lfas à
rn • "
1 unii.
CONFÉRENCE POUR LA PAIX.
M. Giretti, pré.sident de la Société
de la jiaix de Torre Pellice, doniiora une conférence Üimanclie 22
courant à 4 b. I|2 dans le.s salles
du Cercle de Luzei ne, .sur ce sujet:
La pacc non è un'ulopia.
.A.'VXS
Mes [lersonnes (|ui désirent avoir
gratHitenienl quelques oopie.s de la
FeuUlU imprimée à l’occasion de la
Fêle du 1(5 Aoû I, cii .'■nivuiii
celte fêle, n’uiil (ju’à lus dumandei'
a M'' Aug. Jahier pasteur aux Cop'
piers (Turro l^eilice).
AVIS
i.es membres de la .Société d’ij'
lililc publi(|ue qui n’oiit pas encor®
payé leur cantrilnitiuii pom' l'ann^r'
courante sont priés de la l'aire pa'’;
venir aussitôt au crtis.sier soiissigH®
OU au pt'ésidéiit M. Tmirn, avati^
la séance générale,
J. GëvmëT'
Aw.'VXS
I.a iSociété Le Printemps aar»
D. V, sa veille annuelle en faveiH'
de.s Missions et do l’Evangélisaliaib
Mardi, 24 Août, à 3 li. pi m. à 1*
maison Mu.slon, aux lllouals J®
Luserne Si, Jean.
N.H. 11 y aura uii BUFFET bien
assorti
jeune domestique, bon'
_*J^ nêle, bonne satilé, coin
naissant bien le sui'vicCi
trouverait, aux Vallées mêmes, huiin®
|,)lace bien payée. ^S’adresstír à
Weitzecker, POMAIIET.
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mandé et consulté le Catalogue détaillé
leur' envoi ru franco Marc KMEHV fabH'
caiit d’Horiogojio, à BKS.4NÇON (t)ouhs)
France.
.). Ib Malax, Gérant
(.cTurre Pellice — Imprirneiie Alpini*'