1
Soixante-septième année - Anno X°.
30 Octobre 1931
N» 43
L ECHO DES VALLEES
PELticÄ
à,
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMBIMT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LA VIE INTÉRIEURE
Nicodème parle.
« Notre loi condamne-t-elle un homme sans l’avoir ouï auparavant et
sans s’être informé de ce qu’il a
fait?». Saint-Jean VII, 51.
Depuis la nuit mémorable où Nicodème
avait eu ce colloque avec Jésus sur la
nouveËe naissance, bien des évènements
s’étaient passés.
Dieu sait combien il avait réfléchi sur
cet entretien nocturne, quels doutes et
quels tourments d’esprit il avait connus.
Il n’était pas encore disciple déclaré du
Christ. Peut-être le serait-il un jour. En
attendant, sa sympathie était pour Lui et
il voulait la lui démontrer d’une façon tangible et priatique, en prenant sa défense
auprès de ses collègues, les pharisiens, qui
voulaient le condajnner à mort.
Nicodème piarle pour Jésus.
Les asües, les orphelinats, les hôpitaux,
les églises parlent pour Jésus.
Les efforts que l’humanité fait aujourd’hui vers une plus grande liberté, vers
une justice plus ferme, vers une paix plus
sûre parlent pour Jésus.
Les plus beiaux livres qui aient été
écrits, les plus belles pages musicales qui
aient été composées, les plus beaux tableaux qui aient été peints parlent pour
Jésus.
Les âmes dégénérées, l’héroïsme des
martyrs, la foi qui transporte les montagnes, l’honnêteté et la droiture de maintes vies parlent pour Jésus.
Le torrent dont le murmure monte jusqu’à moi se desséchera, les étoiles qui palpitent au firmament précipiteront dans
les abîmes de l’espace, mais jamais, janiais le Christ ne demeurera sans témoignage. Notre esprit exulte à cette pensée, car nous ne sommes pas les disciples
d’un maître périssable.
Si nous nous réclamons du Christ, nous
avons un devoir précis : parler pour Lui.
Parler, pour lui rendre témoignage. S’il
est notre suprême espérance, si, seul, il
donne à notre existence, si misérable à
tant d’égards, un sens, une raison d’être ;
s’il nous a révélé le Père sans lequel tout
serait triste, et les frères sans lesqiuels
nous nous sentirions trop seuls au sein
de cette humanité à la fois si attrayante
et si effrayante ; si dians la solitude il nous
a été un ami, une force dans la faiblesse,
une consolation dans la souffrance ; si nous
l’avons rencontré auprès des berceaux
pour nous donner’ la force de vivre, auprès des cercueils pour nous donner le
courage de mourir, alors, disons-le clairement, ouvertement. Rendbns-lui un témoignage d’amour, 'de gratitude ; disons qu’il
est le centre de notre vie, la clef de
l’histoire.
Parler, pour le défendre. Car toutes les
forces du mial se coalisent contre Lui. Les
uns l’attaquent en disant qu’il n’a pas
existé, qu’il est un mythe ; d’autres, en
affirmant qu’il n’a été quffin homme,
qu’un sage, qu’un prophète, qu’un visionnaire, qu’un fol orgueilleux épris de soimême, qui se serait laissé diviniser par
de misérables pécheurs. On l’attaque en
blasphémant son nom, en méprisant pratiquement son enseignement. Ses ennemis
ne sont pas toujours ceux qui se déclarent
tels. Combien de faux amis qui présen
tent au monde non pas son image, mais
sa caricature !
Mais le soleil a-t-il besoin d’apologie ?
La vie et la mort de Jésus dépendent-elles
de la défense des hommes ? Hélas ! Il aurait de pauvres avocats i Non ! Le soleil
est le soleil, même si les aveugles ne le
voient pas. Jésus est Jésus, même si les
hommes ne le suivent pas. Mais ses disciples peuvent pourtant écarter de nombreux voiles (ignorance, superstition, etc.),
qui cachent son image.
Parler, pour le faire connaître. « Malheur à moi si je n’évangélise ». « André
trouva Simon, son frère, et lui dit : nous
avons trouvé le Messie, et il l’amena à
Jésus... Philippe rencontra Nathanaël, et
lui dit : nous avons trouvé celui de qui
Moïse a écrit dans La Loi... ; Jésus de
Nazareth ! ».
Parler pour Jésus, dans la famiUe et
dans la société, partout et toujours, avec
l’accent de la conviction et de l’enthousiasme, « ...afin d’en sauver au moins quelques-uns ». Alb. Ricca.
£’cns(ip»ent r«Ugkttx
3tt CoIRgt Vandois.
Tout le monde sait que l’enseignement
religieux a été introduit dans les écoles
moyennes, tout comme dans les écoles
élémentaires. Le Gouvernement National
croit que l’instruction doit aller de pair
avec l’éducation et que celle-ci doit s’inspirer du sentiment religieux. Rien à dire,
c’est là aussi notre opinion.
Cet enseignement, cela va de soi, doit
être donné, en Italie, suivant la tpadition
catholique. Le Gouvernement, par conséquent, en a tracé les programmes et donné
les instructions nécessaires, par rapport
aux manuels et au corps enseignant.
Le Collège Vaudois, à vrai dire, n’a pas
attendu l’ordre du Gouvernement, pour
son enseignement religieux ; il l’a toujours
eu, depuis des siècles, sous forme d’Histoire Biblique. C’est la forme qui répond
le mieux à la conscience religieuse vaur
doise ; c’est la forme que l’Autorité Scolastique Supérieure a toujours respectée pair
le passé, soit avant, soit après le pareggiamento.
Aussi M. le Modérateur de la Table Vaudoise, à la promulgation de la nouvelle
loi, fit-il aussitôt instance auprès de M. le
Ministre de l’Education Nationale, afin que
notre enseignement religieux traditionnel
fût autorisé sans autre, en égard à la liberté de conscience que la loi nous assure.
M. le Ministre fit ses considérations,
mais sa conclusion fut que « ce n’était pas
le cas de faire des innovations par rapport au cours d’enseignement religieux
que l’on donne au Collège, sous le titre
d’Histoire Biblique, sauf bien entendu le
principe que les parents, ou qui pour eux,
peuvent en demander l’exemption pam
leurs enfants».
C'était bien là tout ce que l’on demandait. Les élèves vaudois, qui sont en très
grande miagorité, continuent à avoir leur
cours de religion comme par le passé ; les
autres élèves, catholiques ou juifs, sur
leur demande en sont exemptés.
On prétendit un moment, il est (vraî,
que le Collège eût à pourvoir aussi à l’enseignement religieux catholique... ; mais
on finit par reconnaître que la Table Vaudoise, qui maintient le Collège, ne pouvait
avoir charge d’,un enseignement religieux
contraire à sa conscience ; aussi en fut-elle
formellement dispensée.
Il est bon que le public le sache. L’insJl" traction religieuse au Collège Vaudois est
* toujours la même, YHistoire Biblique ; les
élèves qui le désirent peuvent en être
exemptés, libres qu’üs sont de pourvoir
eux-mêmes à l’enseignement religieux de
leur convenance. D. J.
'*1^**,
BT TOI. J
«Qwe feriez-vous, si vous saviez que h,
fin du monde arrivera dans une heure ? ».
C’est la demande, pas baûale du' tout,
vous l’avouerez, qu’un éditeur aurait
adressée à un certain nombre d’écrivains,
dans le but de remplir son Almanach. Un
des personnages interpellés a fait connaître au public sa réponse, très significar
tive, que voici ; « J’irais à la fenêtre pour
attendre avec impatience, curiewc de voir
comment cela se ferait ».
Et notre écrivain accompagne cette affirmation d’un long raisonnement (lont
nous vous faisons grâce et qui peut se
résumer brièvement ainsi ; la mort est
douloureuse, pauce qu’elle nous frappe individuellement ; la fin du monde serait
une belle chose, parce que tous mourraient
en même temps ; avec la mort, c’est une
sensation implacable de fragilité qui nous
obsède par sa hantise, alors qu’avec la
fin du monde nous aurions l’annihilation
de toutes choses ; donc, vive la fin ,du
monde, car nous n’aurons plus rien à regretter, puisque rien n’existera plus !
« « «
Vive la fin du monde:! ; ce cri est bien
fait pour nous surprendre, dans un siècle où la Science, les Arts, la Philosophie,
sembleraient avoir tous les honneurs ; et
pourtant il n’est qu’une logique conséquence, manifestation éloquente d’un était
d’âme des plus troublants.
La vie n’étant considérée que comme
la somme des jouissances matérielles et
intellectuelles que le monde nous offre,
tout ce qui peut les amoindrir devient
une source de terreur : et la mort reste
bien le roi des épouvantements, car elle
guette l’homme heureux, le frappe, l’emporte, en lui laissant toutefois la sensation bien nette que tout n’est pas fini ;
l’homme qui a passé sa vie dans le seul
souci de son bien-être matériel, a toujours senti qu’il y avait encore quelque
chose qui lui échappait, et que la mort
allait lui révéler : Oh ! l’agonie de ces hommes qui sentent que ce n’est pas le néant
qui les attend!
Or, l’idée de la fin du monde paraît bien
souvent comme une solution heureuse, à
l’être perdu dans un rationalisme impie.
Il pense, sans autne, à un aneautissement
universel ;: la terre, les cieux, et toïis ceux
qui les habitent passeront, 'devront passer : c’est la sagesse humaine ; il s’agira
d’un cataclysme universel, très intérestsant, au point de vue scientifique, vous
dit-on, le sourire sur les lèvres. On pourra,
par conséquent, s’en aller sans regret, cajr
qu’est-ce qui rend la mort si douloui
reuse pour l’homme non-chrétien, si ce
n’est la pensée que d’autres vont jouir,
tandis qu’il pourrira ? Donc, vive la fin du
monde, qui apportera le néant : en pré
sence du chaos il ne saurait régner dans
les âmes qu’un esprit « d’indifférence
joyeuse, de sérénité... ».
Oui, nous reconnaissons là le langage du
monde : la fin apparaît comme le règne
de la joie, parce que l’on espère qu’on
ne devra plus penser à l’avenir ; car, pour
« bête » ou super-intellectuel que l’on soit,
certaines idées finissent toujours piar s’imposer à l’attention.
# # «
Tout finira : oui, c’est vriai, m,ais de combien n’est-effe pas supérieure la conception 'Chrétienne de cette Fin qui n’est
qu’un commencement, un renouveau de
vie ! De nctmeaux deux, une nouvelle terre,
n’est-ce pas là ce qu’exige notre conscience
morale ? où pourrions-nous trouver un
apaisement parfait, si ce n’est dians la
Nouvelle Jérusalem ? Que l’on n’accuse
pas les chrétiens d’être utopistes s’ils
voient le Royaume de Dieu s’établir sur
la terre. La fin du monde n’est pas l’espénance d’un esprit curieux et sceptique,
c’est pour le chrétien la certitude d’une
réalité : douleur, péché, mort, tout finira,
non dans le chaos, naais dans l’harmonie
d’une existence dont nous ne pouvons
qu’entrevoir, les joies ineffables. ^
w « «
«Et (toi, que ferais-tu, si l’on venait
t’annoncer que la fin du monde arrivera
dans une heure ? ».
Cette question n’est pas banale, disionsnous ; elle a même une saveur âpre, elle
mord comme un fouet, elle dérange le cours
de nos pensées ; et le chrétien ne se la
pose pas volontiers.
« Vous ne savez ni le jour, ni l’heure » •
ces paroles sont claires, mais elles nous
troublent trop, car elles impliquent, de
notre piart, un examen de conscience continuel et un contrôle de la part du Maître, qui peut se présenter alors que nous
ne l’attendons plus (ou pas encore).
« Et toi, que ferais-tu ?...
« Iras-t;u curieusement à la fenêtre, insouciant, voir les étoües s’abîmer dans
la mer, ou ne seras-tu pas plutôt du nombre des fidèles serviteurs qui, à genoux,
lèveront les yeux vers la montagne de
l’Eternel :
« Voici, j’ai veillé et prié, Seigneur!
Mialgié mon péché, malgré ma faiblesse,
je T’ai attendu ; Tu viens, oh ! Souverain
Crucifié, dont le sang précieux a lavé mes
soufflures; parle. Seigneur, ton serviteur
écoute ». g. c.
Le lemps perdu.
Le temps est le plus précieux des biens.
Je le mets bien au-dessus de l’or et de
l’argent. L’illustre reine d’Angleterre, Elisabeth, s’écriait, quelques minutes avant
sa mort : « lOh î que ne puis-je conseryer
mon royaume pendant une heure ! ». Mais
toute la grandeur de son règne et tout
l’éclat de sa, position ne pouvaient acheter pour elle cette heure tant désirée, dont
elle avait un si impérieux besoin.
Pourtant Elisabeth n’avait pas vécu sans
rien faire ; il est peu de personnes, au
contraire, qui aient mieux réglé l’emploi
de leur temps. Elle avait un goût prononcé pour l’étude, se levait tous les matins de très bonne heure, et consacrait à
la lecture et aux travaux de l’esprit tous
2
les moments qu’elle pouvait prendre sur
ses occupations. Elle comprenait très bien
le grec et le latin, s’exprimait aisément
en plusieurs langues et l’un, des hommes
les plus éminents de son siècle a dit à
.son sujet qu’eUe égalait les plus grahds
savants de l’époque par l’étendue de ses
connaissances. Dès lors j’ai tout lieu de
croire que si cette princesse demandait
à prolonger son Existence d’une heure,
c'était afin de se préparer pour l’éternité.
Tout en remplissant noblement ses devoirs de reine et en ornant son esprit
des trésors de ses lectures, eUe avait probablement trop négligé les intérêts de
son âme ; et quand elle sentit la vie lui
échapper, elle aurait voulu disposer de
quelques moments de plus pour se repentir de ses péchés et obtenir de Dieu un
miséricordieux pardon. Le meilleur moyen
de bien employer son temps et de le multiplier en quelque sorte c’est de songer d’abord à son âme, et de la mettre en sûreté auprès de Jésus ; puis il
nous est permis de disposer du reste et de
nous appliquer à d’autres préoccupations,
Richard Newton.
Pari les Vavis du Nord Arienlie.
Je profite d’un doux après-midi de l’hiver sud-aiméricain pour me rendre chez
« Barba Giaque », un des premiers colons
vaudois de la localité. Il veut me raiconter
un peu de l’histoire de Colonia El Sombrerito. Je le trouve dans la cuisine de son
vieux « rancho », assis sur un petit tabouret, près du feu, en train -de siroter du
maté (1) : la boisson nationale. L’occasion
ne pourrait être plus favorable pour profiter de sa loquèle. La convereation se déroule en 'patois, avec des pauses assez longues, pour que je puisse faire honneur
aux oranges qu’il me présente dans une
carapace de tortue, et, de temps en temps,
prendre quelques notes.
J’s^pprends donc que « Colonia El Sombrerito » s’appelait anciennement « Las
Garzas Norte », c’est-à-dire la fraction
nord de la commune de « Las Garzas », qui
est à 35 km. au sud d’ici ; et de la municipalité de laquelle « El Sombrerito » dépend encore aujourd’hui. Dans ces temps
le ruisseau qui traverse la colonie portait
le nom de « Cañada Brava » (ruisseau inabordable) ; cet appellatif d’assez miauvais
augure lui avait été donné parce qu’il est
infranchissable à cause de la boue qu’il
y a sur ses bords, pour une épaisseur de
plus d’un mètre et demi. De nombreuses têtes de bétail, alléchées par l’eau
courante et par l’herbe tendre, avaient
été condamnées à mourir sur ses flancs :
ce ruisseau était donc aussi redoutable que
son nom.
En 1879 des « Indios », dans une incursion des plus hardiés, avaient volé du bétail à Reconquista, chef-lieu du département, et dans la colonie suisse de Ramang,
situé à 130 km. au sud. Une expédition
de 40 personnes, .aux ordres du colon Gaspar Kaufman, poursuivit et atteignit les
voleurs, bien 'au nord, dans le Chaco. Au
retour il traversa la Cañada Brava, et
dans le but d’éviter une attaque nocturne
toujours possible, iü bivouaqua là où le
ruisseau était plus large. Pendant la nuit
s’éleva une tempête très forte et, dans la
crainte que les « Indios », toujours en embuscade dans les jungles, pussent profiter
de la fureur des éléments pour reprendre
leur butin et délivrer la racaille prisonnière, il se mit à parcourir le camp. Le
vent lui ayant emporté son chapeau, il dit
de ne pas être sur les bords d’une « Canada Brava », mais de la « Cañada del
Sombrero » (ruisseau du chapeau). Depuis lors le torrent et la Colonie s’appellent Sombrerito. Actuellement il est aisé
de traverser ce cours d’eau sur le pont de
la route provinciale Reconquista-Ocampo.
* H> *
A propos des routes, nous dirons qu’ici
elles sont larges (20 mètres) et spacieuses : de temps en temps, quelques courbes
à angle droit, à des distances fixes de 500
ou de quelques milliers de mètres, ce qui
les rend monotones. EUes offrent un contraste frappant si l’on pense aux nôtres, et
sont toujours séparées des propriétés avoisinantes par des grillages en fil de fer
épineux. Pendant les journées de grande
chaleur, le mirage trompe vos yeux en vous
faisant voir des flaques d’eau ou des
prés ombragés à quelques lieues devant
vous, qui excitent en vain le voyageur
ignare ià hâter sa course pour les
rejoindre.
Ces routes, si commodes dans la bonne
saison, deviennent presque impraticables
pendant les pluies, à cause de la terre
trop grasse, du manque d’un fond caillouteux et à cause de l’eau qui se reverse de
tous les champs. C’est alors que les autos
{tant convoitées...), deviennent le pire des
moyens de communication;! Les roues patinent dans la boue, malgré les chaînes.
IjSl manœuvre du volant est inutile et presque impossible, la voiture s’avance de
guingois, avec le 'danger de s’envaser irréparablement dans les fossés latéraux, et
parfois le voyageur peut à son aise toucher des doigts l’eau qui effleure les portières de sa machine.
(1) Sorte de thé fait avec les feuUles d’une
espèce de tioux, nommé thé du Paraguay.
En laissant mon calepin, je m’aperçois
que l’attitude du bon vieillard est plus
rude : ses rides paraissent plus profondes
et l’on dirait que son esprit le transporte
d’emblée aux temps de jadis.
...Après un long soupir il me dit que,
pendant les premiers lustres de la colonisation, lorsqu’il n’y avait que des sentiers
longeant les courants d’eau et la lisière
des forêts, la vie des européens était mise
en danger par les « Indios ». Souvent ils
étaient aux aguets dans la jungle, déguisés sous une peau de cheval, en imitant
à la ¡perfection les mouvements de tête,
des oreilles et le cri de cet animal. De
nuit ils rôdaient autour des maisons et
volaient des bestiaux au moyen de « boleadoras » (lasso à boules) ; quelquefois
même, après avoir bâillonné et ficelé le
propriétaire, ils emportaient tout ce qui
pouvait leur servir. Tristes temps, heureusement bien passés !
Peut-être est-ce par simple esprit d’imitation que tous les hommes, encore aujourd’hui, portent à la ceinture un gros couteau et le revolver chargé !
S’ils portaient ces armes aux champs et
aux bois seulement pour tuer les animaux
qui les infestent... mais à l’église!...
(A suivre).
Le chêne et le champ de blé.
C’est de l’histoire ancienne que de parler de l’orgueil du chêne, de la faiblesse
du frêle roseau, aussi n’allons-nous pas
ressasser les antiques parchemins qui nous
ont conservé la douloureuse leçon de l’orgueil puni.
Longtemps'avant qu’un violant aquilon
le déracinât, le chêne élevait, superbement, son front, au beau milieu d’un
champ de blé. Chaque jour, jà chaque
heure, l’on pouvait entendre sa chanson,
véritable antienne, qu’il ne se lassait
d’entonner, dès que le moindre zéphyr
agitait son feuillage touffu ; mais c’était
surtout lorsque le vent le secouait violemment que notre chêne, voyant les tiges
du blé ployer sous le faix des épis, chantait, à pleine voix, l’hymne de sa toutepuissance.
« Qui pourrait égaler .— disait-il —
sa vie à ma vie, ses forces à ma vigueur;
sa médiocrité à mon utilité ?
« Des siècles durant je vis ; les générar
tions humaines se succèdent, alors que je
reste immortel. Si la foudre ne tombait
pas du ciel, si la main de l’homme plus
puissante que la foudre n’attaquait mon
tronc noueux, semblable au fer, qui pourrait dire,: j’ai vu, par terre, un chêne?
« Des siècles durant je vis : ma force
augmente avec les années qui passent ;
je ne crains ni le vent, ni la pluie, ni
l’ouragan, ni la sécheresse : mes racines
plongent dans les profondeurs de la terre.
et n’y eût-il qu’une goutte d’eau, c’est
moi qui l’absorberais.
« Des siècles durant je vis : les oiseaux
font leur nid dans mes branches ; je répare le blé, qui sans moi souffrirait de l’ardeur impitoyable des rayons du soleil...».
Un jour pluvieux d’automne, un grain
de blé qui venait à peine de germer, et
qui avait dû lutter contre les racines envahissantes du chêne, pour trouver un
brin d’humus, entendit ces paroles ; il
était tout jeune encore et crut que c’était
la vérité ; aussi était-^ce avec un grand
respect qu’il regardait en haut. Et c’est
avec une grande humilité que notre gmin
de blé, souffrant du froid, car le chêne
le privait de la chaleur bienfaisante du
soleil pendant une partie de la journée,
demanda une fois à son voisin de s’éloigner un peu, ou d’écarter ses branches.
Le chêne se fâcha tout rouge ; ne pouvant
pas faire ce qui lui était demandé, il cria
à l’insolence, et considéra; depuis, le blé
comme son ennemi personnel.
L’ar'bre continua à chanter, et le blé
ouvrit les yeux : il vit que les chênes vivent de longues lannées, mais que de petits insectes ]>ercent leur écorce et arrivent à sucer la sève de leur cœur ; il vit
encore que les racines du chêne étaient
la cause que de nombreux grains de blé
devaient périi^ et il comprit que l’ouragan pourrait bien, un jour ou l’autre,
l’abattre sans égards. Aussi, quand l’homme arriva, avec ses faux, pour moissonner, et que le chêne reprit, de plus belle,
sa chanson : «Je vis des siècles durant»,
l’épi de blé, même les humbles quelquefois osent parler, cria au chêne (c’est de
l’histoire ancienne) : « Tes glands nourriront les pourceaux ; mon grain noiurrira les hommes ». al.
OOOC OO-O-G-OO O OOOOOOO
lis
I.
Une circulaire a été envoyée à toutes
les Présidentes des Unions de nos Vallées,
dans laquelle l’Union de Turin demandait
qu’on lui envoyât les noms de toutes les
jeunes fiUes vaudoises résidant à Turin ou
destinées à y travailler cet hiver.
Nous vous prions de considérer notre
appel avec la plus grande attention/: dans
des moments si difficiles de crise morale
et matérielle, nos jeunes filles ont besoin
de ne pas se sentir seules, isolées, mais
appuyées, soutenues et défendues — qui
— défendues, car dans la lutte quotidienne de la vie, souvent les plus faibles
tombent, celles qui toutefois seraient devenues plus fortes et auraient passé l’abîme si on leur avait donné un moment
d’attention. Vous savez qu’une âme jeune
a besoin de beaucoup d’affection, d’expansion ; elle est très facilement influencée,
plasmée, dirigée vers le bien ou vers le
mal : il suffit d’une parole, d’un geste,
d’un sourire cynique, de l’exemple d’une
seule, pour en gâter un grand nombre.
Nos jeunes filles qui ont vécu et grandi
à la montagne, dans l’air sain, pur, honnête, ne sont pas habituées aux malices,
aux subtilités, au faux luxe de la, ville ;
elles peuvent, très facilement, être influencées ; les conditions de vie, difficiles
maintenant même dans les villages, les
poussent vers la ville, qui les absorbe, le
plus souvent, comme domestiques. Elles
peuvent s’engager auprès d’honnêtes familles et y recevoir une bonne influence,
des conseils et de précieuses leçons, ou bien
devenir une proie facile des tendances
modernes. Maintenant même les plus jeunes descendent ...timides, mais déjà curieuses de tout, de nouveautés..., la vie
les attire..., la maison est loin..., maman
aussi... ; que l’influence de la mère puisse
durer longtemps et être plus forte que
toutes ! !
C’est alors, maman, que tu dois diriger
ta fille à l’Union ! alors que l’air vicieux
de la viUe n’a pas terni la fleur de la montagne, l’Union suivra ta fillette, l’aidera,
la soutiendra, la dirigera vers le bien, la
gardera dans la Ixinne voie qui la ramènera à son foyer.
L’Union de Turin réunit les jeunes filles, tous les dimanches. Via Pio Quinto, 15,
de 15 heures à 18 heures, depuis le mois
de novembre au mois de juin ; et chaxiue
dimianehe le programme est intéressant et
varié ; études religieuses, études pratiques de cuisine, d’hygiène, d’économie domestique, chant, lectures, s’alternent aux
dimanches « récréatifs », dans lesquels
aussi les jeunes fiUes peuvent prendre
part, comme actrices, ce qui les amuse
toujours beaucoup.
Si elles peuvent avoir une soirée libre,
pendant la semaine, l’Union les aiocueillera le malrdi soir, de 21 heures à 22 heures, dans ses locaux de Via S. Seconda, 70,
où elles pourront assister à des conférences et des études intéressantes.
O mères, vos filles ne seront pas seules,
mais elles retrouveront à Turin teauaoup
de sœurs, autour d’une seule mère qui a
un cœur très grand et très bon (l’Union),
et qui les accueillera dans son foyer chaud
et affectueux. Chaque deux mois nous publierons les noms de toutes les jeunes
filles qui auront fréquenté les dimanches
unionistes.
Nous demandons à tous les lecteurs de
cet article de nous aider dans notre œuvre de propagande unioniste. Les noms,
les adresses, et toutes les éventuelles
communiaations doivent être Envoyées à
M.lle Lidia Gay - Via S. Seconde, 70 - Torino.
r. b. h.
Nous sommes très heureux de publier
cet appel, car au-dessus de toute divergence d’organisation matérielle, et d’opinions ^personnelles sur VUnionîsme, nous
ne saurions ne pas approuver cette œuvre de VU. C. D. G. de Turin; nous sowimes convaincus qu’il ne s’agit pas seulement de « propagande unioniste », mais
d’une activité sympathiquement vaudoise,
dans cette entr’aide qui s’étend à notre
jeunesse féminine : aiissi, si 'nous souhaitons que toutes les Unionistes répondent
à l’appel, nous sommes certains que c’est
auprès des non-unionistes que VU. C. D. G.
de Turin va agir aussi, car la grande masse
des jeunes filles dmt le nom n’est pas
dans les registres unionistes, est celle qui
est le plus en danger, abandonnée à soi.
Semaine de Prière.
Noms recevons: ’
La Semaine de prière (8-14 novembre),
promue par l’Alliance Universelle des
Unions Chrétiennes, et observée par tour
tes les Eglises protestantes, marque depuis bien des années, aussi chez nous, le
commencement de la campagne religieuse
d’hiver et surtout la reprise de l’activité
de la jeunesse chrétienne. Cette année,
tout particulièrement, elle s’inspire d'un
sentiment d’humiliation et de consécration.
Qu’elle puisse être, pour notre jeunesse,
une source de bénédiction.
Le sujet général est : Un appel à la
prière pour un monde en détresse. Le
monde gémit dans la douleur et dans le
mal. Nous sommes solidaires avec lui, par
notre nature humaine, par nos penchants,
par notre faiblesse. Confessons donc à
Dieu nos fautes individuelles et sociales,
flumilions-nous. Implorons de Lui le pardon et la délivrance. Mettons-nous dans
ses mains comme des instruments pour le
salut de nos frères.
Le sujet général a été ainsi distribué :
Dimanche 8 novembre : Le besoin de foi
en Dieu (Es. XLII, 10, 16 ; Matth. V, 8).
Lundi 9 novembre,: Le besoin dhme naiavelle compréliension des buts de la vie
(Ps. VIII, 3-6 : Matth. V, 3-6 ; Rom. XII,
1, 2). Mardi 10 novembre i,: Le besoin d’une
disciiMne de la vie (Ps. CXIX, 34 ; Luc
XIV, 27). Mercredi 11 novembre: Le be- ^
soin d’un sentiment chrétien dans les rapports économiques (Matth. XXV, 34-40 :
1 Jean III, 17). Jeudi 12 novembre : Le
besoin de la 'paix (Jean XIV, 27 ; Eph. II, ;
14-22). Vendredi 13 novembre : Le besoin
de l’unité de l’Eglise (Eph. IV, 4-6 ; 1 Cor.
XII, 12-27;; Jean XVII, 21). Samedi 14 no- '
vembre : Le besoin de l’espérance (Ph. ;
XXXI, 24; Rom, VIII, 24, 25, 28). j
3
A l’ocdaBion de la.’ Semaine de prière,
je capitaine Bach, bien connu comme fon; dateur et animateur du mouvement des
' Chevaliers de la Paix, tiendra une série
î|de conférences sur la raisdon de la jeuflnesse chrétienne, auxquelles tout le monde,
'et particulièrement la jeunesse, est chau^-dement invité. Ces conférences auront lieu
I à 8 heures et demie, dans les jours et enî droits suivants : Dimanche 8 novembre, à
La Tour (Sainte-Marguerite) ; lundi 9, au
Vülar (temple) ; mardi 10, à Saint-Jean
•(Salle Albarin) ; mercredi 11, à Pignerol
(temple) ; jeudi 12, à Turin.
Un hëqne protestant en Yonposlavie.
L'Eglise évangélique allemande de Yougoslavie qui a reçu une constitution il y a
quelques mois, par décret royal, a nom.-mé, depuis, comme évêque, le doct. Popp,
là Zaghreb. Il fut consacré et introduit
dans son office le mardi 22 septembre,
par ]’évêque luthérien doct. Rendtorff, de
;Mecklembourg. De nombreux représentants d’autres Eglises de l’étranger tinrent à manifester à cette occasion leur
intérêt pour cette première Eglise légalement constituée en Yougoslavie et aussi à
montrer au gouvernement et au pays, orthodoxe et catholique dans sa majorité,
que le protestantisme yougoslave a de bons
et fidèles amis à l’étranger. Le jeune évêque aura la tâche très difficile de diriger une Eglise qui n’a guère de tradition et qui doit encore lutter pour son
existence. Il est vrai que la Suisse réformée a secouru depuis longtemps ces paroisses isolées dans les montagnes yougoslaves. Le pays souffre d’une façon grandissante de la crise agricole et financière
qui sévit dans l’est de l’Europe comme
ailleurs. Ün grand nombre de pasteurs,
comme du reste en Transylvanie, reçoivent
leur traitement en nature. Ils ont leurs
caves et greniers remplis d’un bon vin
et de froment. Mais ils ne peuvent rien
v'endre, et acheter une paire de souliers
ou envoyer un enfant en ville pour son
éducation est une vraie catastrophe. Le
Gustav-Adolf Verein en Allemagne, la Société suisse pour les Evangéliques en Autriche, et le Bureau européen central (chèque postal VIII 9733 Zurich, dont le siège
est à Genève), ont par conséquent entrepris une œuvre spéciale de secours pour
ces pauvres pasteurs, surtout pour les
vieux qui sont dans la misère.
L’Eglise nouvelle de Yougoslavie comprend des Allemands, des Vendenois, des
Slovaques, qui du reste ont formé une
Eglise à eux, et des Hongrois qui, dans
leur majorité, font partie de l’Eglise réformée. Ce qu’il y a de curieux, c’est que
cette Eglise luthérienne hébe^e paisiblement aussi des réformés qui prennent
même à leur façon la Sainte-Cène avec
leurs frères luthériens sans trop se faire
de soucis de la dispute de Marbourg en
3529. Ils prennent eux-mêmes, du même
plateau, le pain réformé perndant que les
luthériens reçoivent l’hostie en s’agenouillant. Dans le Synode qui fut tenu en même temps ont entendait parler l’allemand,
le serbe, le hongrois, le livonien et même
le slovaque. A. Keller.
{Semaine Religieuse).
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ENRICHETTA DIDERO, propr.
Tout bon Vaudois voudra posséder
la biographie de son Temple, ainsi que
celles des autres Temples vaudois.
Vient de paraître:
par JEAN JALLA
richement illustré, à la Bottega della
Carta. L. 4,50.
CHRONIQUE VAUDOISE
a I I ^
POUR LE COLLÈGE VAUDOIS
à l'occasion de son centenaire.
M.me Cléanthe et M. Emmanuel Rivoiro,
L. 500.
BOBI. Lundi, 19 courant, ont eu lieu
les obsèques de notre frère Moitdon David
feu Paul, de la Ville de Bobi, décédé subitement à l’âge de 75 a,ns. Que Jésus,
qui regarde toute notre destinée, console
les parents affligés, en leur rappelant qu’à
cette étape aussi. Il en est.
— Dimanche, 25 courant, au culte du
matin, nous avons célébré l’ouverture de
l’année scolaire : un nombreux public a
écouté avec recueillement les exhortations
du Pasteur, qui a illustré les paroles de
l’Ecriture : « Jésus les embrassa » (Marc
X, 16).
PARIS. — Le pasteur Gaston Perlet. —
L’Eglise Evangélique Luthérienne de
France vient d’être douloureusement
éprouvée par la mort prématurée d'un
pasteur distingné, M. Gaston Perlet, décédé à Tage de 54 ans. Disciple de Gaston
Frommel, tout en accomplissant les muL
tiples devoirs d’un pasteur, il ne cessa
d’augmenter la somme des connaissances
qu’il possédait pour mieux répondre à toutes les préoccupations de ses paroissiens.
Pendant la guerre il fit son devoir avec
fidélité, et dans tous les champs il a exercé
une inhuence bienfaisante, soit comme directeur du Témoignage, soit comme collar
borateur de Foi et Vie, soit comme président du Syndicat de la Presse Protestante.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Devant, pour des raisons de santé et dans
le but de prêter main forte à la Direction
de l’Institut, nous transférer à Saint-Germain jusqu’au mois d’avril pi-ochain, nous
saisissons l’occasion pour accuser réception des sommes suivantes, en remerciant
les donateurs :
M. me Gönnet, Pension du Fort, L. 25
- M.me Dreher, en souvenir du prof. Coïssan, 100 - M.me L. Monnet, La Tour, 300
- M.me Cath. Bosc, 10 - M. Schaick, 1.000
- M.me Pauline Balmas-Turin, 14,40
M.me Rodet, 30 - G. et Thérèse Downie,
30 - M.me Picatti et Lydie Voglinoi, 50 Famihe Soria, 50 - Prof. Long W., Rome,
25 - M.lle Eugénie Cabella, 20 - M. J. J.
Jourdian, instituteur, 20 - M. G. Vidossich,
300 - M.me Hélène Bounous-Balmas, en
souvenir de son père Frédéric Balmas, des
Colombats, 100. C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Dimanche soir, 25 courant, à 20 heures, a eu lieu un culte intime pour nôtre jeunesse, à la veille-de
reprendre le travail dans les différentes
Sociétés. M. le pasteur L. Rivoire présida
cette réunion, qui termina d’une façon
très austère. Les jeunes filles de l’U. C.
D. G. se retirèrent en bon ordre de leur
côté pour prendre une bonne tasse de thé,
tandis que les jeunes gens, dans un couloir
de service, attendaient que leurs sœurs
eussent terminé. Tout finit bien : la pluie
cessa, le thé disparut, les nombreux frères accompagnèrent leurs sœurs respectives : car n’est-ce pas l’union qui fait la
force ?... !
— Mercredi, 28 courant, M. le pasteur
L. Rivoire a. célébré le mariage civil et
religieux de M.lle Priotto et de M. Henri
Caffarel; aux deux unionistes nos meilleurs vœux d’une union heureuse et bénie.
oooooooo oo oooo oooooooo
PERSONALIA.
Nous avons eu le grand plaisir d’apprendre que M. Henry Rostain, fils de
M. le chev. ing. G. Rostain, a été choisi
entre tous les meilleurs élèves des Instituts Techniques de Turin, pour représenter les étudiants de Turin au Congrès de
la Dante, à Syracuse, et ensuite prendre
part à une croisière de dix jours, à Tripoli. Ce voyage lui a été offert à titre de
prix. S. E. Boselli lui a envoyé un télégramme de félicitation.
Nous nous réjquissons de tout cœur avec
le brave étudiant vaudois et ses heureux
parents.
IN MEMORIAM
Fleurs en souvenir du pn~of. Jean Coisson : Prof. Achille Malan, L. 20 pour
l’Orpheliniat.
A LOUER au mieux offrant, à Saint-Jean,
à partir du 11 Novembre, un pré de plus
de 4000 mètres carrés. — S’adresser à la
'^pographic Alpine.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
Deroghe al riposo festivo. — Come da
ordine della R. Prefettura in data 22 Ottobre c. a., ho disposto che i negozi di
questo Comune sono autorizzati ad esercitare la vendita nei giorni di Domenica,
dal 1“ Novembre 1931 al 30 Aprile 1932.
Si avverte che i proprietari debbono corrispondere al personale salariato, usufruito
in tale giorno, il premio di maggiorità ed
il riposo compensativo in altro giorno della
settimana.
Torre Pellice, li 23 Ottobre 1931-IX.
H« ❖ o
Convocazione degli Albergatori in Municipio. — Allo scopo di preordinare in
tempo utile l’azione di propaganda che
questo Comune intende svolgere per valorizzare le infinite sue bellezze naturali e
l’opera tenace della popolazione e per imprimere a Torre Pellice quel carattere di
stazione climatica, al quale è stata elevata,
con recente decreto di S. E. il Capo del
Governo, ho indetto una riunione per Sar
bato 31 corrente, alle ore 10, in questo
Municipio, alla quale sono invitati a partecipare tutti gli Albergatori del Comune.
Non dubito dell’intervento dei predetti
signori ; e p)er quelli che non potessero
presenziare alla riunione, sarà reso noto
quiBinto nella seduta sarà deliberato.
R Podestà:
Ten.-col. Ettore De Carous.
■o-O'O'O'O'g
CASA AYASSOT con annesso giardino,
angolo Via Arnaud e Via Pietro Geymet,
affittasi. — Rivolgersi al proprietario
Geom. Epaminonda. _______________________
Dnnnn^nnnnnnnnnnnnnnpn
pi
M.me Cléanthe et M. Emmanuel Rivoiro,
L. 200, pour l’Orphelinat.
H: ^ ^
Dons reçus Rendant le 3e trimesti-e 1931.
HOPITAUX.
M.mvs et M.rs :
J. J. Jourdan, La Tour, L. 10 - Paroisse de
Perrier-Maneille, 25 - MathUdo Gaja La Tour,
20 - Eglise de Rome, Via IV Novembre, 200' Clotilde Tron veuve Gay et ses enfants, en souvenii- de leurs chers trépassés, 2 Titres de rente
3.50 0/0 de L. 500 Lun - J. Costabel-,Gii-audin,
\ illar, 15 - Veuve Catlierine Daim,as, Id., 25 Pamilles Frache et Gaj diol, La Jour, en souvcnii- de Adèle Jahier veuve Frache, 100 - Consi.stoiic de La Tour, 500 - Eglise de Belgrano,
liép. Argcnliiic, 27,60 - Adèle Rollicr, La Tour,
20 - Ililda Biusehcttini-Roland, Gênes, 500 Madeleine Rivoire, La Haye, 40 - M.me et M.
Jean Trou, Massel, en souvenir de leur petit
Gcorg-cs (pour l’omarct), 50 - En souvenir du
piot. Jean Coïsson, les sœurs, beau-frère et
neveux, Angrogne, CO - M.me veuve prof. Jean
Coïsson et scs eiifanLs, Heurs en somenir du
prof. Jean Coïsson, 200 - Jean Bertalot, Crouset, Perl ier, 10 - J. Henri Peyrot, Id., Id., 10
- J. Daniel Bounous, Id., Id., 5 - Emmanuel
Peyrau, Serre, Maneille, 10 - Challes et Giulia
Eyuard, Constautine, Algérie, 35 - M.me Leidiieuser. Milan, 108 - M.lles Pacca, La Tour, 20
- M.lles Cabella, Turin, 20 - Caisse d'Epargne
de Turin. Sueeiirsale de la Pérouse, 400 - Bazzc.tta, fiar ITIòpitnl du Pomaret, 20 - PyrasBes,son, id., 5 - Héritier François, id., 5 - Robot t-Bley*nat Hilda, id., 10 - Oddone, id., 10 Tronc do ITIôpUal de La Tour, 45,85.
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT.
M.IIIes et M.rs:
Subside de la Coiiiiuune de Porosa Argeulina, J.. 100 - J. J. Jourdan, La Tour, 10 - Paloisse de iAii'ier-Mancille, 25 - C., Saint-Jean,
en somenif de M. E. Kynaid. 25 - Eglise de
Rio Marina, 75 - Eruestine Parise, Wa.shiugtoii, 200 - Eglise de Roibo, Via IV' Noiembre,
300 - Eglise de Brescia, 100 - J. Coslabel-Giraudin, Villar, 15 - N. Draussin, Valence,
Fiance, 20 - Consisloiie de La Tour, 500 Kgli.-e de Bclgiano, Rép. Argentine, 27,60 l’aiilinc Oudry, La Tour. 20 - Adèle Rollici’,
1(1.. 1.5 - Union des Jeunes Filles, Rio Marina,
50 - Mtideleine Rivoire, La Haye. 40 - En souvenir du prof. Jean Coïsson. les sœurs, Itcaiii'i èi e et neveux, Angrogne, 60 - Mni ie VVebei’.
id., Ici., .30 - Lina Moilz, Id., 20 - Citarles et
(dulia Eyuard, 'Constautine, Algérie, 30 - M.me
CliarlxmtiierHC'ifill, La Tour, 105 - B. Avoudet,
Euvcr.s-Poi les, 5 - Anonyme, Prarustin, 19 Bonansea C. B., Saiiit-.Jean, 20,60 - M.me .Stani foi d A.. Bordighera, 100 - Aimé C.o.ss, La
'Pour. 1.5 - Selmti Hiitgo, K'omc, 20 - M.'les Ro.-si
et eousiiic.', Stiiiit-Jean. 20 - Louise Constantin,
Id., 8 - M.me Baldocehi-Tnlamazzi, Na])les, 50 iM.tne Forehci io Ernesta, Turin, 5 - Veuve Marie Bonnous-Devant, (L'iiève. 160 - Veuve TltéodoJ e l.ong-Maicy. Rome, 25 - M.me et M. Pierre
Mídan, .síaint-Jcíiii, 20 - Einnia De Gaudolfo
votive Caviuioechi, Turin. 5 - Faniiy Salvagiot.
Nice. 50 - Collecte du 17 ftAi icr, à Cantíos, ])ar
Al. Alliet i Proclict. pasteur (lis. 250). ISO.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs :
Pierre et Hélène Chaiivie, Angrogne, en souvenir de M. E. Eynard, L. 50 - Jean Jalla, La
Tour, id., 20 - M.me et M. Linder-'Bert, Id.,
25 - J. J. Jourdan, Id., 10 - Paroisse de Perrier-Maneille, 25 - Mathilde Gay, La Tour, 10
- C., Saint-Jean, en souvenir de M. E. Eynai’d,
25 - Jean Griot, Milan, id., 50 - Eglise de FloroiKc, VGa Manzoni, 100 - Eglise de Rome, V'ia
IV' Novembre, 2,00 - In memoria di Enrico, 50
- Pauline Pons, San Terenzo a Mare, 30 - Eglise
de Breseia, 200 - Pauline Bonnet, Villar, 10 VTmve Alltertine Bnft’a-AUio, Id., 10 - Veuve
J. D. Allio, Id., en souvenir de son mari, 25 Union des Mères, Id.,, 25 - J. Costabel-Giraudin,
Id., 15 - Collecte du dimanche des mères, Id.,
55 - M.me Clara et M. David Gardiol, La Tour,
en souvenir de M. E. Eynard, 25 - Un ami,
Pignerol, id., 100 - Familles Frache et Gardiol,
La Tour, en souvenir de Adèle Jahier veuve
Frache, 100 - C. S., La Tour, 10 - M.me et M.
J. P. Massel, La Tour, en souvenir de AI. E.
Eynard, 25 - Consistoire de La 'Tour, 500 Veuve Pizzardi et AI. Pagliai, 20 - M.me PoëtPlanchon, N.-Jersey, 20 - Eglise de Belgrano,
Rép. Argentine, 27,60 - Alarie Ribet, N.-A'ork,
en .souvenir de AlathUde Biolley, 25 - Adèle
Rollier, La 'Pour, 10 - N. N., AlUan, 210 - Hilda
Bruschettini-Roland, Gênes, 500 - Union de.s
Jeunes Filles, Rio Marina, 50 - Madeleine Rivoire, La Haye, 40 - En souvenir du prof. Jean
Coïsson, les sœurs, baeu-frère et nei'eiix. Angrogne, 60 - Malie Weter, id., 30 - Charles et
Giulia Eynard, Constantine, Algérie, 35 - M.me
A. E. Drelicr, Mainate, en souvenir du prof.
Jean Coïsson, 200 - Bourse des Pauvres, Angragne, 50 - Contessa Losc-hi, RapaUo, 50 - M.me
Albai’in, en souvenir de M. E. Eynard, 20 Selnia Longo, Rome, 20 - Al.me Alourglia, Paris,
20 - M.me G. Arias, La Tour, 40 - Al.nie Musset.
Ici., 4 - Al.me Salvagiot, Id., 2 - Al.me Marie
Grill, Neuchâlcl, 11,65 - Al.me veuve J. Coïsson
et scs enfants, fleurs en .souvenir du prof. Jean
Coïsson, 200 - Al.me Costabel-Ki amer, Rome, 80.
Un rendez-vous sacré.
Un pasteur m’a raconté l’histoire que
voici :
Il y avait dans sa paroisse «ne personne
qui ne manquait guère ‘d’accomplir ses devoirs religieux le dimainche. Le lendemain
d’une absenee remaxquéej eUe lui en dit
le pourquoi :
— J’étais toute prête à partir, les cloches sonnaient... quand tout à coup on
sonne à la porte : des visites, des amis
que je n’avais pas revus de longtemps...
Alors, je ne pouvais pas les laisser ainsi
seuls et je suis restée avec eux.
Le pasteur garda un moment le silence,
puis, prenant la parole : ♦
— Madame, permettez-moi de vous dire
ceci, de faire à votre endroit la supposition suivante': vous avez une affaire à
traiter avec un notaire. Il vous assigne à
son bureau pour tel jour, à telle heure,
afin de stipuler l’acte. Vous en prenez
note, car il ne s’agit pas d’oublier. Le dit
jour arrive, vous êtes sur le pas de votre
porte, prête à partir, quand tout à coup
vous apercevez, se dirigeant vers vous,
ces visites du dimanche. Qu’allez-vous
faire ?
Je vais vous dire ce que vous ferez ;
vous leur direz ; « Mes chers amis, que
je suis heureuse de vous voir, veuillez entrer... mais... j’ai un rendez-vous fixé avec
un notaire et je ne puis le manquer ; vous
m’excuserez donc pour un instant... ». Et
vous voilà partie.
{La Paroisse de Chailly).
RENONCEMENT.
La première réunion à laquelle Gandhi
ait assisté, en arrivant en Angleterre, est
celle qu’avait organisé à son honneur la
Société des Amis (Quakers), à Londres. Il
est venu en automobile de Folkestone, assis à côté du chauffeur. Tl est probable
qu’il n’eût accepté cette invitation à venir à une réunion au débarqué, de personne 'd’autre que des Quakers. Il se sent
spécialement attiré par eux, — et réciproquement. Au cours de l’allocution qu’il
a prononcée assis, en réponse aux paroles
de bienvenue d’un membre de la Société,
M. Laurence Housman, il a confessé qu’il
avait avec les Quakers une grande « affinité spirituelle », car, a-t-il dit ; « Vous
avez renoncé à la loi de la jungle, et vous
croyez aux doctrines de vérité et de nonviolence ».
H: «
L’Evêque anglican de Londres, qui est
en visite au Canada, a déclaré que, en considération des charges financières qui pèsent sur lui, il serait disposé, s’il y était
autorisé, à quitter le Palais Fulham, et à
s’installer dans une plus petite résidence.
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BOBBIO PELLICE - Pa.store : Enrico Tron, S.
LUSEHNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PBRRERO - Pastore ; Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE RE LLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahier.
PHADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
abbazia - «Chiesa di Cristo j. Culto aUe ore
16 - Pastore ; Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Vìa MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrcsia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastore : C. Benavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo MeUana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
CXIMO - Cliiesa : Via Rusconi,, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - 'Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerragU, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Cliiesa : Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore: Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Oorso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vlnay, Casa Ravero, Piazza d'Arml
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18. '
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - CUesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122. i.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni, in Conca r
Piazza Missorl, 3 - Pastore; Luigi Rosta
gno. Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Ma
riano Moreseiiini. — Chiesa di Via Pabbi i, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piaz
zale Libia, 5. 7*
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagli avia, 25 |
Cand. Teol. 'l'eodoro Balma, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore : 1
Alberto Proehet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Casitiglione.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio-, 'H
Eynard. •
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore:’ |
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLE'CROSIA - Pastore : Davide
i’ons. Istituto Femminile Valde.se.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Alberto FLiiirmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Ciiiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Gasa,
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastoi'e : Giovanni Bonnet, ivi., — Ciiiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bcelo, Via Maaianna Dii
nlgi, 57. ,
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Caj
ducei, 16 - Pastore : G. D. Manrin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Cliies, /
Evangèlica - Anziano-Evangelista Scaiinc_\
Giuseppe, ivi. -i
SANREMO - Ciiiesa : Via Roma - Pastore J
Ugo danni, ivi, ?
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica. '
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore r
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Ribct. t
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II I’
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore r ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : PiwtoreOreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora;
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5,
VENEZIA - Chllesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore • B. CeUl, Via Valerio»
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
A
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto CostabeL
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-oassiere - Via Quattro Novembre,:
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa«:
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagnor
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI
Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,■
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonia
Roetan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
IS'ITTUTO FEMMINILE VALDESE - Valle-,^
erosi a - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-b
Ree - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouldja
- Via Seirraigli,, 51, Firenze - Direttore :^’*
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre PelRce, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomar
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riem, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoila.
«
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urugaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de ColonU) Pastore Ernesto Tron. |
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beni — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rlvoir, Estación Tarariras.
OM'BUES DE LAVALLE-GOLONIA MIGUE>*,^
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in^
teologia Carlo Negpñn, Ombues de Laralle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeUsta
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pa'a
stare Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dej
Rio Negro) - Visitée périodiquement. »S
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)j
- Visitée périodiquement. ìH
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Longt Estadon Jacinto Arauz, F. C. ».
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estadon Wiidfir*
miith, F. C. C. A. ,
CXILONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - EvangeUsta E. H. Ganz, Brtf*
don Villa Ocampo, P. C. S, P,
Argentina.