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Quarante-quatrième année.
2 Avril 1909.
N. 14.
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l ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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et pour l’Administration à M. J CoissoN, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées, (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
L’attitude des Juifs à l’égard de Chiist et du
Christianisme — Ephémérides vaudoises
— Les Vaudols en 1560-1561 — Aux Unions
chrétiennes de J. G. et dé J. F. — Chronique — Nouvelles et faits divers — Livres
et journaux — Nouvelles politiques —
Dernière heure — Souscriptions.
L’ATTITUDE DES JUIFS
à rêflari de Ctirist et du Christianisme
L’attitude des Juifs à l’égard de
Christ et du Christianisme est plus
favorable de nos jours qu’elle n’a jamais été depuis le temps des Apôtres.
Les Juifs réformés et orthodoxes parlent favovablement de Jésus, le juif.
Un juge qui s’occupe aussi de politique a dit publiquement qu’il n’a
aucune difficulté à soutenir en politique, les mêmes principes de ceux
qui croient en Jésus, ce qui lui a valu
les applaudissements de l’assemblée à
NeAV-York. Quelques-uns disaient en se
retirant de l’assemblée qu’ils croyaient
que les Juifs, au moins une partie
d’entr’eux, ne sont pas loin du royaume
des deux.
Mais il faut obserVer que ces Juifs
regardent Jésus comme un simple
homme, quoique plus pieux et plus
éclairé que ne le fut nul homme avant
lui, et qui sera toujours supérieur aux
autres hommes en justice et en sainteté. Les missions peuvent être, entre
les mains de Dieu, l’instrument de la
conversion de quelques individus, mais
le peuple en général ne se convertira
à Lui, et ne l’adorera comme Sauveur,
que lorsque Jésus reviendra dans sa
gloire. Toujours est-il réjouissant de
voir que la haine et les blasphèmes
contre notre Sauveur, vont peu à peu
disparaissant, parmi les Juifs réformés.
Quant au Christianisme, ils croient
qu’il n’est pas de Jésus, mais de S,
Paul. Les docteurs Juifs connaissent
assez bien le N. Testament Grec, et
s’appuient sur quelques fautes de copistes, et quelques apparentes contradictions, pour en diminuer l’autorité
religieuse, tout en admettant la suprême valeur de ses préceptes moraux.
Le christianisme de l’Eglise Romaine
leur est antipathique, et si les protestants leur donnaient l’exemple du
vrai christianisme, leurs missions au
milieu des Juifs exerceraient sur eux
une très grande influence. Le grand
obstacle au succès de nos missions
est toujours et partout l’inconséquence
manifeste entre les principes proclamés et la vie quotidienne de ceux
qui devraient mieux les pratiquer.
D. T.
(1) Un des nombreux articles que le regretté
G. D. Turiuo nous adressait semaine après
semaine et nous n’avons pu, faute d’espace,
publier jnsqu’ici.
Red.
EPHEMERIDES VAUDOISES
3 Avril.
Claude de Savoie, comte de Tende.
Nous commémorons aujourd’hui, à
la date du jour où il vint (au milieu
de ses déboires) goûter un peu de repos chez sa fille (la comtesse de Cardé)
celui des princes de Savoie qui fit la
plus belle figure dans notre histoire
vaudoise.
Claude naquit le 17 Mars 1507 de
René de Savoie (fils naturel du duc
Philippe II, que son frère le duc Philibert II, légitima le 19 Nov. 1497 et
Anne Lascaris. En 1525 il prit part,
sous François I, à la bataille de Pavie,
où il perdit sou père et lui succéda
dans le titre de comte de Tende. Il
épousa le 10 Mai 1534 Marie de Charbannes, fille du célèbre maréchal De
La Palice, dont il eut deux enfants:
Renée, devenue marquise d’Urfé, et
Honorât qui fut plus tard comte de
Sommariva.
Il avait été nommé par François I,
dès 1530, gouverneur de Provence, et
comme tel il rendit d’abord plus d’un
service aux persécuteurs des Vaudois.
C’est ainsi que le 8 Novembre 1532
il émana un rescrit en faveur de l’odieux inquisiteur Jean De Roma, et
le 12 Juin 1535 il ordonna qu’on favorisât la mission de Pantaléon Bersour, chargé de rédiger une liste des
Vaudois des Vallées sur les dépositions
des Vaudois condamnés en Piwence,
Mais son attitude à l’égard des Vaudois se modifia dès le jour où, resté
v^euf de sa première femme, il épousa
le 19 Août 1539 une protestante, Françoise de Foix et lui permit de garder
sa religion et d’y élever les deux enfants qu’elle lui donna: Anne (plus
tard comtesse de Cardé) et René baron de Cipières,
En effet, dès 1540, la persécution
de la cour d’Aix contre les Vaudois
de Cabrières et Mérindol ayant commencé, Claude, malgré les ordres du
roi, s’arrange de façon à ne pas prendre part à l’inique enti-eprise. En Juin,
obligé de se mettre ù la tête des troupes, il se laisse arrêter dans sa marche à Cadenet par 800 Vaudois et
rentre à Aix. Le 14 Décembre, chargé
d’exécuter l’infâme sentence de la
cour d'Aix, il refuse, sous prétexte
qu’il n’a pas de troupes suffisantes.
Plutôt que de rien entreprendre contre les Vaudois, il se laisse suspendre
de ses fonctions de gouverneur; et
quand on les lui rend après que D’Oppède a fait les massacres de Cabrières,
il en profite pour obtenir que ce meurtrier soit jugé par la cour de Paris.
Il fait mieux encore; il laisse une
entière liberté à son comté de Tende,
en sorte que la réforme y fait (à Sospello surtout) de si grands progrès
que le clergé arrache à Em. Philibert
le 10 Sept. 1560 un édit qui ne réussit
pourtiint pas à l’arrêter (v. Riv. Crist.
1881; 257, 272).
Et en Provence, sous son gouvernement les Vaudois échappés aux
massacres, rentrent chez eux, rebâtissent leurs villages détruits et prospèrent si bien que, le 15 Février L560,
les 6Ô églises de Provence dans l’assemblée de Mérindol décident de résister¿ avec les armes au mouvement
catholique qui se prononce; et Claude,
gouverneur, fait un traité avec Paul
de M^uvans, nommé chef des protestants. En 1561 Charles IX envoie en
Provence le comte de Crussol, et
Claude le gagne tellement à la cause
des Vaudois que, aidés par ceux-ci,
Crim^l et Claude mettent en déroute
les catholiques à Aix et Barjols, en
Février et Mars 1562. Et tandis que
Claude prenait ainsi en mains la cause
des Vaudois de Provence, son cousin,
le duc de Savoie, Emmanuel Philibert,
l’admettait formellement, par l’édit du
22 Janvier 1562, à succéder au trône
de Savoie, lui et ses descendants en
cas de vacance. Mais une grande
épreuve l’attendait cette même année :
son fils Honorât qui l’accompagnait
se laissa soudoyer par les Guise et se
tourna du côté des catholiques, qui le
prirent pour leur chef. Claude alors,
dès le mois de Juin, recruta 4000 hommes parmi les Vaudois de Provence,
les mit sous les ordres de son fils
René et de son gendre, le comte de
Cardé, et les fortifia à Sisteron où ils
purent lutter vaillamment et accomplir la fuite héroïque de Septembre.
Lui-même, navré de devoir se battre
contre son fils, s’en vint à la cour de
Turin. En Avril 1563 il était en visite à Cardé chez sa fille Anne, dont
l’époux se battait en Provence pour
les Vaudois. Le 26 de ce mois il écrivait au Doge de Gênes réclamant la
libération d’un de ses serviteurs, arrêté comme hérétique et disant: «Les
protestants ne doivent être molestés
pour les affaires de leur conscience,
desquelles Dieu seul en est le juge
et non aultre > (Panisse : Comtes de
Tende, 102). Le 27 Juillet il faisait
son testament, ayant pour témoin Niccolò de Villanova Solaro (le mari de
ja comtesse Anne de Moretta). La paix
ayant été faite en France, il y rentra
et le 8 Août, son fils rebelle se réconciliait avec lui, à Aix. Trois ans
après Claude mourait, à Cadarache,
le 23 Avril 1566.
Tous les auteurs catholiques lui reprochent ce qui fait pour nous son
Les Vaudois en 1560-1561
Dans son Histoire de l’Estat de
France sous le règne de François II
par Regnier, sieur de La Planche (publiée par Ed. Mennechet), on trouve
des renseignemens intéressans pour
les Vaudois du Piémont (1). -—
On sait que ceux de Guise n’avaient
pas cessé de provoquer les rois de
France et le duc de Savoie à la
« Guerre sainte » contre ceux qui ne
reconnaissaient pas l’autorité du Pape.
En passant par Lyon, le duc de Savoie avait fait aux comtes de cette
ville la promesse de ne pas s’employer
de main morte à exterminer en ses
pays ceux qu’on appelle les Vaudois.
Mais il y trouva tant d’empêchemens
que la première année — en 1560 —■
il ne leur demanda rien.
Sous l’influence de sa femme, Marguerite de France princesse débonnaire, il aimait mieux les retenir eü
sa sujétion par douceur et humanité
qu’autrement. Mais quelques courtisans, désirant s’enrichir des biens d’autrui ne cessèrent de l’irriter contre
ses pauvres sujets. Le pape et les
cardinaux (notamment celui de Lorraine) rompirent cet accord. Le légat
auprès de son Altesse, et d’autres qui
favorisaient l’église romaine s’employèrent par tous les moyens de lui
persuader qu’il devait exterminer tous
ces vaudois, et ne devait nullement
endurer ce peuple si contraire au S.
Père, si par effet il se voulait montrer bon et obéissant fils ».
« Tels soufflets et boute feux furent
cause que la persécution fut émue et
dura assez longuement à l’encontre
des Vaudois du Piedmont qui de tout
temps avaient rejeté le joug du pape,
lesquels prévoyant les maux et calamités qui menaçaient toutes les
églises du Piémont, d’un commun accord envoyèrent de bonne heure quelque remontrance par écrit, afin d’être
présentées à son Altesse et à la Duchesse. Cette remontrance contenait
(1) Je conserre le style ancien.
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titre de gloire, son attitude de chef
des Vaudois de Provence, et l’attribuent, sans doute avec raison, à -la
grande influence que sa noble épouse
franchement évangélique exerça sur
lui.
« La France 'proteüanie » des frères
Haag (vol. IX, ai-t. Savoie) l’inclut
parmi les protestants distingués ; et
nous sommes fiers de compter aussi
parmi les héros de notre histoire Vaudoise deux princes de la maison de
Savoie, Claude et son fils René.
Teofilo Gay,
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on trois points: Le L' que de tout
temps eux et leurs ancêtres avaient
suivi cette doctrine et vécu en icelle.
Le 2*1 qu’ils la tenaient conforme aux
Ecritures Saintes comme ils s’oflfraient
à la maintenir par icelles, à la condition que s’ils étaient convaincus
d'être en erreur, ils seraient aussitôt
prompts à se désister de leurs erreurs.
Le 3"““ qu’ils reconnaissaient son Altesse pour leur Souverain Seigneur
après Dieu auquel ils voulaient rendre toute sincère obéissance, jusqu’à
la conscience toutefois, qui ne reconnaissait que Dieu pour souverain législateur. Je ne sais si cette remontrance parvint jusqu’à son Altesse,
mais les persécutions furent bien grandes aux Vallées de S. Martin, d’Angrogne, de Luzerne, de la Pérouse et
autres où furent pris et très cruellement brûlés quelques-uns, et nommément le ministre de Saint-Germain,
brûlé à petit feu, lequel étant comme
amorti on contraignit deux pauvres
femmes d’y porter des fagots, et dire :
Tiens ceci, méchant hérétique, puisque tu nous as mal enseignées, auxquelles il répondit: Je ne vous ai pas
mal enseignées, mais vous avez mal
appris ».
Deux gentilshommes frères, Charles
Truchet et Boniface leur furent cruels
ennemis, et plus encore les moines
de l’abbaye de Pignerol lesquels, bien
que ces pauvres gens se fussent retirés aux cavernes et rochers avec incroyables peines, et protestassent ne
vouloir prendre les armes, et s’offrissent avec leurs pasteurs d’être mieux
enseignés, si faire se pouvait, par la
Parole de Dieu, ne cessèrent que son
Altesse ne leur fit guen-e ouverte, et
lés contraignit finalement à se défendre, et leurs pauvres familles en la liberté de conscience en laquelle eux et
leurs ancêtres avaient toujours vécu,
offrant au surplus toute sujection et
obéissance à leur prince, et même de
n’empêcher qu’il ne fit dire messe où
il lui plairait, pourvu qu’ils ne fussent
pas contraints d’y assister, et qu’ils
pussent servir Dieü selon leur religion,
demandant pardon du port d’armes
advenu par extrême nécessité. Après
avoir essayé la seule force, le sieur
de la Trinité chef de l’armée, y ajouta
la finesse. Il fut parlé d’envoyer à son
Altesse demander pardon du port d’armes, et liberté de servir Dieu, selon
leur ancienne religion. Les délégués
furent très rudement traités pendant
six semaines, et finalement contraints
à coups de bâtons de demander pardon au légat du pape, et ne rapportèi’ent d’autres commandemens que
d’aller à la messe. Il n’y a trahison
ni cruauté de laquelle on n’usât en
la Vallée d’Angrogne. Cette nécessité,
après que les peuples eurent souffert
toutes les pilleries, forcemens, brûlemens, fut cause que le reste bien petit,
reprenant courage et recommençant
l’exercice de religion entreposé, jusqu’à donner congé à leurs ministres
avec grands pleurs et larmes, se mit
en défense d’une si résolue façon que
j’ose dire que telles exécutions ont
été ouvertement extraordinaires...
La fin de tout ce trouble fut que son
Altesse bien informée de tout, et connaissant par expérience qu’il avait été
par mauvais conseil animé contre ses
plus loyaux sujets, leur accorda toute
sûreté avec exercice de leur religion,
moyennant qu’ils lui rendissent toute
obéissance.
Ce qu’étant accordé le 5 de Juin de
1561, après une guerre de quinze mois
leur a été fidèlement observé jusqu’à
présent fp. 172-175).
Les Vaudois avaient été secourus
par ceux de Pragela. L’ayant appris,
le duc de Savoie s’en plaignit au Koi
de France, François II, affirmant que
ses sujets n’eussent pas eu le courage
de faire tête à ses gens, s’ils n’eussent été secourus par ceux de Pragela (1), de Mauvans, et par les Provençaux réfugiés dans cette vallée du
Dauphiné où ils faisaient prêcher et
administraient les sacremens à;, la
mode de Genève. Le roi de France
devait leur faire changer de façon de
vivre, sinon les châtier, leur ôtant les
chefs et prédicans. Une commission
avec dix ou douze enseignes d’infanterie fut expédiée le 17 Novembre
1560 pour renforcer le duc de Savoie)
et occuper le passage de Pragela pour
empêcher que nul secours ne fut
donné aux Vaudois. On avait résolu
d’exterminer entièrement les Vaudois,
avant d’entreprendre une grande campagne contre Genève.
L’historien Regnier de la Planche
accuse les Guise d’avoir intrigué dans
cette croisade, et d’avoir permis le
secours de la France au duc de Savoie pour lui faire rendre Genève,
Lausanne, et tout ce qui lui avait été
enlevé par les Réformés.
Paul Besson
Estados Unidos 1273, Buenos Aires,
Aux Unions Ctirétiennes de J. G. et de J, F.
du Groupe Piémont.
Turin, 2 Avril 1909
15, via Pio V.
Le quatrième « Con vegno Unionista »
aura lieu D. V. à Rocciarnan-éoud (2)
le 20 Mai prochain, jour de l’Ascension. Toutes les Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens et de Jeunes Filles
du Groupe Piémont, les Sociétés « la
Balziglia» et «Pra del Torna», et les
parents et amis des Unionistes y sont
cordialement invités.
Un programme détaillé de la fête
sera envoyé à toutes les Unions qui
auront donné leur adhésion au soussigné avant le 30 Avril cour., et recevront en souvenir une jolie vue
stéréoscopique du charmant endroit
de réunion. Les Unions qui seront représentées au quatrième « Convegno »,
recevront chacune une vue double
stéréoscopique animée du «Cohvegno»
des «Barioles». Les deux Unions respectivement de J. G. et de J. F. qui
seront les plus nombreuses, comparativement à leurs Membres Effectifs,
recevront chacune la série complète
des photographies prises à Pra Giassaut, à Pian Pra et aux Barioles.
Le Présiileiit ee tUnion Chrétienne de Turin
V. Morglia.
(1) Lors de la Révocation de l’Edit de Nantes, les fugitifs de celte vallée se réfugièrent
en Suisse, et passèrent par la Neuveville (C.n
Berne), comme le prouvent des listes de proscrits.
(2) « Rocciamanéoud » se trouve sur les premières hauteurs d’Angrogne, à une petite
heure et demie de la Tour, de St. Jean, de
St. Laurent et de St. Barthélemy. « Rocciaraanéoud est un plateau bordé au midi par de
hauts rochers qui le soutiennent et qui en
rendent l’accès par le bas assez malaisé. Cette
position constitue la clef du Vallon d’AngrcÇ.ia,
du côté de St. Jean. Aussi fut-elle souvent la
scène de luttes héroïques de nos ancêtres.
Outre les souvenirs historiques qu'ellu évoque
et qui l'ont fait choisir comme lieu de réunion du 15 Août en 1855, 1896 et 1906, Rocciamanéoud mérite d’être visité pour la belle
vue qu'il offre sur La Vallée et au loin sur la
I plaine (Guide des Vallées Vaudoises, p. 71).
CHRONIQUE
l.a Toui* Vendredi soir, M. le
pasteur A. Jahiei’, prié par la Société
Pra del Torno, tint une conférence
avec projections lumineuses. 'L’Aula
magna du collège était bondée. M.
Jahier fit faire à son auditoire un
agréable vojmge en Sicile, depuis Palerme, Monreale, Vittoria jusqu’à Catane et Messine. De nombreuses vues
coloriées de chacune de ces villes,
passèrent sur la toile, de Messine surtout, avant et après le désastre. Une
collecte a été faite par les membres
de la société, pour les missions. Parmi
les auditeurs on remarquait plusieurs
des Messinais réfugiés à la Tour, qui
semblaient reconnaître bien des vues
de leur pays.
— Vu l’article 2 de la loi 3 Juillet
1902, le soussigné rappelle aux possesseurs de livrets de la Caisse d’épargne postale, qu’ils doivent les présenter chaque année pour le contrôle
et l’inscription des intérêts.
Il rappelle, en outre, que l’Administration se décharge de toute responsabilité, en cas d’erreur ou de
fraude, qui pourraient survenir sur
les livrets non régulièrement présfentés.
Le receveur 'poslallà. D’Ambrogi.
8ain<-Jean. Demain soir, samedi
3 avril, à 8 h., dans la salle Albarin
aura lieu une soirée payante donnée
par la Société du %irintenvps. Le programme est des plus attrayants.
Avis au lecteur.
ISohi. Outre les fr. 126,30 que la
Paroisse de Bobi a collectés en faveur
des Evangéliques de la Sicile frappés
par le tremblement de terre, il a été
fait une collecte spéciale de fr. 37
destinée à secourir M“® Mad. J. J.
Tron née Gönnet originaire de Bobi,
qui a perdu dans le désastre de Reggio
sa fille et son gendre.
Florence. Dimanche soir, dans l’église de Via Manzoni, nous avons eu
la commémoration de notre cher Modérateur J.-P. Pons, qui nous a été
enlevé d’une manière si inattendue.
Après la lecture de la Bible faite
par M. Rochat et une prière dê M. J.
H. Melile, M. A. Melile, les larmes
aux yeux, rappelle la préparation au
St. Ministère do son cher ami, qu’il
nous montre depuis ses premières
années d’études jusqu’à sa consécration.
M. le professeur Bosio parle de M,
Pons comme évangéliste. Il l’accompagne à Guastalla, à Còme, à Rome,
à Venise, à Ti’évise, à Tramonti di
sopra, à Andreis et à la Tour, et en
nous faisant voir l’amour pour l’évangile, le tact et le sens pratique qu’il
a sp déployer dans sa longue carrière
et d’une manière spéciale dans sa
charge de Modérateur, il n’oublie pas
le collaborateur au style simple, mais
toujours efficace, du Cristiano evangelico, du Témoin, de la Rivista Cristiana et de notre Fxlio.
La réunion a été close par une
prière de M. le professeur Rostagno.
Que Dieu veuille répandre ses consolations sur la famille si durement
éprouvée! g. d. p.
Pourquoi douloureux ? Le correspondant d’Italie du journal la Vie
Nouvelle, qui signe Oudeis, consacre
la plus grande partie de son dernier
courrier aux récentes élections politiques. Parmi beaucoup d’autres observationS; qui ne nous concernent pas.
nous y trouvons ces phrases : « On a
vu le journal vaudois, l’Echo des Vallées pveMi'e une part active et ouverte, trop ouverte même, dans la
lutte. Mais il vaut mieux ne pas insister sur ce point ; il est douloureux,
mieux vaut chercher à l’oublier ».
Puisque ce correspondant, malgré
son pseudonyme grec, n’est pas Oudeis,' personne, mais bien Tis, quelqu’un, il devrait se rappeler que l’Echo
avait pris une part bien plus active
et ouverte à la lutte, dans les élections précédentes, de 1904, de 1901,
de 1897 et de 1896. Pourquoi trouvet-il étrange et « douloureux » qu’il
y ait aussi pris part à l’occasion de
celle-ci? Ne serait ce pas uniquement
parce qu’il l’a fait autrement que lui,
7’is, ne l’aurait voulu ?
Nouvelles et faits divers
— La situation du Comité des
Missions de Paris est actuellement
des plus sérieuses. Ses comptes devaient être bouclés le 31 mars; or le
22 il manquait encore 445.000 francs
pour clore sans déficit.
Les étudiants coréens sont
chaque année plus nombreux au Japon.
Tokio en compte actuellement sept
cents, qui vivent à part des Japonais
et parmi lesquels M. Kim, secrétaire
de l’Union coréenne, exerce un ministère. Il a en effet pu gagner déjà
près de cent d’entre eux à l’EvangiÎe.
— La vaste île de Bornéo offre
un vrai miracle de transformation opérée par l’Evangile. Il y a 50 ans, les
vallées retentissaient de chants des
sorciejs et de cris de guerre; dans
les combats incessants, les vainqueurs
dévoraient leurs victimes. Aujourd’hui
les villages sont paisibles, de vastes
plantations de riz couvrent le pays,
de nombreuses églises élèvent leur
flèche vers le ciel et de nombreux
enfants chantent des cantiques. A Silindung, chez les Bataks, où la mission a commencé en 1859, on ne rencontre plus que quelques familles
païennes parmi les 20.000 habitants
de la région.
Le froid de cet hiver a gelé les
chutes du Niagara, ce qui n’était
plus arrivé depuis un demi-siècle. Les
touristes y affluent pour contempler
ce merveilleux spectacle.
LIVRES ET JOURNAUX
La Vraie Vie. Paroles d’appel, par
Albert Nicole, pasteur de l’Eglise française réfoi mée de Berlin. Genève, Jeheber, 1909. Prix: 2 fr. 50.
M Frank Thomas, dans la préface qu’il écrit
en tête dei ce Recueil, dit, entre autres cho.ses:
« Ce sont des discours clairs, simples, à la
portée de chacun. D’aucuns pourront en faire
le reproche à 1 auteur. Nous l'en félicitons;
car, s'il e.st facile d'étonner son auditoire et
de lui paraître très fort et très profond, en
lui disant des choses incompréhensibles, mais
qui lui font d'autant plus admirer l’orateur
qu’il le.s comprend moins, il est plus difrteile
et surtout plus utile et plus digne du Maître
de s’efforcer d'être saisi par tous, au risque
de voir « les sages et les intelligents » hausser les épaules en vous entendant. M. A. Nicole a voulu que tous le comprennent, et il
y a réussi.’
«...Les sermons de M. A. Nicole sont un
pareil témoignage [rendu à la personne divine et humaine de J. C): VoiLà pourquoi
nous .sommes certains qu’ils feront du bien
étant lus, comme ils en ont fait lorsqu’ils furent prononcés »,
Agli Unionisti d’Italia.
Il Comitato Nazionale delle Associazioni Cristiane della Gioventù ha ripreso la pubblicazione del Bollellino, in cui troveranno posto
i comunicati ufflciali dell’opera,le notizie delle
Associazioni, articoli intorno alle questioni
unioniste più importanti, informazioni sul movimento unionista aH’eslero, ecc. — Sarà un
mezzo di legame tra le varie Associazioni
sparse per l’Italia, specialmente se queste
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Con, Q, P. PONS
"lODÉRñTEÜR DL LÏ;G .I3F. VFUDOISE
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■manderannoloro notizie al Comitato Nazionale, ;
il quale ne curerà la pubblicazione. — Il fio/Zcì^/mo »,di jcuì è uscito il 1° numero e di
Cui si sta preparando il 2'’ ~ veira iiiYÌato-,
gratis a qiìanti - intei es'.uulo'i dell’opera.- '
ne faranno domanda. — I.i'iaic notizie'e rK-;'
(Chieste ai Presidente del Comitato, lC’'t
i Procliet - 6, Via del Caravita - Roma.,*'
Ami de la Jeunesse. ,, >/
Sommaire du numero de mars. Amour maternel et amour lilial - L’édlica- ^
tion des sens - Une réparation -^Jil6ditation_^
- Taipon, chien - Etes-tous maladeî Guérussez-vous en musique - Une bicjdette marine
- Ma grand-tante - Causeries illustrées sur
l'art et les artistes - .Montage d’mr'cadre à
photographie - L’automobilisme en agriculture - Le chat maltais - Le prix d’une faute
- Pour maman - Souvenirs de l’annexion de
l’Alsace - Ernest Hébert - Une' bonne leçon
- Les fées bienfaisantes des champs.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Marzo.
Modernità del CrlstfRuesimo antico, G. Grilli.
- Il prof. H.ieckel colto in flagrante, G. Danchetli. - La profondità del male, U. Janni. Gli occhi aperti'sull’universo stallato, M. Falchi
- Cronaca del movimento religioso, U. Janni
- Quel che si dice e quel che si scrive, E.
Giampiccoli.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 6.
Fratluregeologiche nella regione calabrosfcitfa; conferenza tenuta in Roma, dali’thg.
R. Coitcse, alla società degli Ingegneri e degli
Architetti Italiani (con 4 disegni). — I processi salaniei; conferenza tenuta dal Prof. L.
von Seuffert, al Circolo Universitario di Giurisprudenza in Monaco di Baviera. — Conferenze e conferenzieri'. G.Grasso, E. Boiiardi,
E. Tanzi, P. Eoa, G- Mariadì,
di Mode lioepli
La Stagione.
Esce in 14 lingue (ISO mila copie). Splendidamente illustrata, reca le novità e le mode
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¡Nouvelles politiques
Il est dans l'usage que chaque nouvelle législature soit inaugurée patun discours dit de la Couronne, prononcé par le Roi, mais rédigé dans
ses grandes lignes, par le Conseil des
ministres. Vous savez déjà que la 2.3“
législature fut ouverte au Sénat, le
24 c., en présence de la majorité des
sémiteurs, de plus de 400 députés et
du corps diplomatique, avec toute la
solennité et tout l’apparat voulus par
la circonstance. Le discours du Trône
est toujours bref; et tout en renfermant le programme tracé à la nouvelle législature, il doit nécessairement être plutôt vague et indéterminé,
car les affirmations trop catégoriques
sont parfois compromettantes. L’espace nous manque pour vous anal5'ser
celui du 24 c. ; nous allons cependant
y souligner, à votre intention, les trois
ou quatre points qui nous ont particulièrement frappé. Le Parlement est
appelé à s’occuper 1° du reboisement
de nos montagnes et de nos collines ;
de ,1a canalisation des cours d’eau qui
inondent périodiquement telles régions
de notre patrie; 2° des réformes urgentes à l’égard des fonctions judiciaires et de la procédure civile et
pénale, dans le but, j’imagine, de laisse!' un peu moins traîner en longueur
la plupart des procès; 3° de l’armée
qui demande à être fortifiée, toujours
mieux adaptée aux conditions sociales
actuelles, et toujours mieux préparée
à la défense de la Patrie. (Des applaudissements presque unanimes saluent la lecture de ce deTnier passage).
4° L’Italie, fidèle à ses alliances par
le passé, a puissamment contribué à
assurer la faix entre les nations; elle
va à l’avenir, faire preuve du même
esprit conciliant.
Au cours de la séance de jeudi, le
bureau de présidence de la Chambre
a pu être élu sans ballottages. L’exprésident M. Marcora est confirmé
dans ses hautes fonctions par 308 v.
sur 436 votants; MM. FiuoccbiaroAprile, Cappelli (ministériels), Giiicciardini (oppos. corist.) et Andrea Costa
- le doyen des socialistes - sont élus
F. Prés. Sont pareillement élus au
premier tour de scrutin MM. Ciraati,
De Novellis, Di Rovasenda, Lucifero,
Piivia, Scalini, Camerini, Da Como et
Morando, secrétaires ; MM. Podestà et
Visocchi, questeurs. Vous nous ferez
grâce, n’est-ce pas, des commissions
de tout genre nommées dans les séances successives.
La Chambre actuelle, rajeunie par
l’entrée de 140 à 150 députés nouveaux, semble animée de la meilleure
volonté de travailler, et ce n’est pzis
la Jresogne qui va lui manquer. La
question de l’armée est, parmi toutes,
celle qui semble plus particulièrement
s’imposer. Preuve en soit qu’elle a
déjà été l’objet d’une interpellation à
la séance de lundi. M. Brunialti de-j,
mande à grands cris que nos frontières, l’orientale surtout, soient plus'
efficacement defendues; il déplore en,
outre qu’après le discours Fortis au
sujet d’une armée et d’une flotte plus
fortes, le Giouvernement n’ait rien fait
pour « répondre à cette suprême aspiration du peuple italien ». Les ministres de la G uerre, de la Marine et
des Aff. Etrangères rassurent M. Brunialti en disant que les projets de
lois relatifs à l’armée et à la Marine
sont prêts et vont être soumis,... ainsi
qu’un appel de fonds extraordinaires,
à l’examen du Parlement.
— On dit que les questions balcaniques sont en pleine voie de solution;
mais c’est à peine si nous o.sons croire
que de nouvelles complications ne
vont pas surgir encore avant que tout
ne soit définitivem'ent réglé. Les grandes puissances se sont donc plus ou
moins engagée à reconnaître l’annexion à l’Autriche de la Bosnie et
de l’Herzegovine; et cela non pas dé
leur plein gré, la Russie et l’Angleterre surtout, mais pour en finir une
bonne fois et éviter des complications
internationales. Il est à remarquer
que l’attitude décidée de l’Allemagne
n’a pas peu contribué à faire triompher les vues de son alliée l’Autriche; bien plus, la reconnaissance
officielle de l’annexion va être un triomphe de la diplomatie allemande.
Quant au conflit austro-serbe, on peut,
dès à présent, le considérer comme
réglé, la Serbie s’étant enfin décidée,
sur la prière des puissances: 1“ à renoncer à toute compensation pour
l’annexion de la Bosnie; 2” à réduire
aussitôt l’effectif de ses troupes en
congédiant les réservistes ; 3“ à déclarer de vouloir entretenir avec l’Autriche des rapports de bon voisinage.
BreÇ^'il a été prouvé une fois de plus
que le dernier mot appartient toujours
encore à la force, et c’est profondément regrettable. Nous sommes heureux de constater que la paix européenne ne sera pas troublée; mais il
a fallu pour cela fouler aux pieds le
droit des gens et opprimer les faibles.
Toujours à propos de la Serbie,
mentionnons en outre l’abdication du
prince Georges à ses droits de prince
héréditaire en faveur de son frère
Alexandre. Le conseil des ministres
prend acte de l’abdication qui a vivement surpris le peuple serbe et aurait été indirectement provoquée par
l’jVutriche, le prince Georges s’étant
moiitré un des plus enthousiastes parti sans’de la guerre avec la grande
raonai’chie.
— Le roi d’Espagne et Edouard VII
ont déjeuné ensemble aujourd’hui
(31 c.) à‘ Miramar. Demain, jeudi, le
roi d’Angleterre invitera le roi d’Espagne à l’Hôtel du Palais à Biarritz.
On attribue une portée politique au
colloque qui a lieu entre les deux
souverains. j. c.
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