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Vallées Vaudoises .
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<ww Le NoMéro: 95 eenttniea w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...«;, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
DANS LE SECRET.
h
Ì
Lire : Mattli. VI, 4 et 6.
A deux reprises, dans le Sermon sur la
Montagne, Jésus emploie cette expression ;
Bn Secret.
Pourquoi ces mots répétés, à si court intervalle, comme un refrain sur lequel le
Seigneur, appuie, ont-ils arrêté mon attention ? Sans doute parce qu’ils sont en
opposition directe avec nos manières de
faire habitueiûes. 'Nous agissons avec le dé,rSir, avec la hantise du regard fixé sur
nous : le besoin de nous mettre en scène
et d’évoluer poür la galerie.
En Secret ! Voilà une règle de conduite
toute contraire que nous dicte J&us. Se
“ dérober aux yeux de la foule, aux petites
glorioles de la publicité, aux subtiles astuces de la réclame ; dresser, autour de soi,
uii mur de silence ; se ménager une retraite isoiatrice; en un mot reprendre, à
son compte, la belle devise de Vlmitation :
« Ama nesciri », « Aime à être ignoré » ;
c’est un idéal qui n’est pas banal par le
temps qui court, et qui renferme des charmes exquis, inconnus ou méprisés du
vulgaire...
Dans ciueUe circonstance le Christ re"corSfnande-t"il cette discipline du secret ?
Dans deux cas bien spécifiés : celui de
l'aumône et celui de la prière.
« rj:
U
Que ton aumône se fasse dans le secret.
Voici, ceilainement, le tête-à-tête le plus
Touchant qu’on puisse imaginer : un, être
humain est là, devant toi, ton semblable.i
Triste épave de la vie, victime innocente
du malheur, ou coupable du vice, qu’importe ! Il a besoin de toi., ce frère infortuné. Il attend de toi le geste de pitié qui
3,’avilirait davantage encore s’il était fait
sans pudeur, en public ; qui t’avilirait toimême, si tu le faisais avec ostentation devant d’autres. Oh ! la mystérieuse rencontre de celui qui, pour un moment, est déoué du nécessaire et de celui qui, pour un
moment aussi', est comblé du superflu i
Une main implorante se tend ; un cœur
compatissant va s’ouvrir. Et vous voudriez
qu’il y eût là des témoins, des curieux,
des applaudisseurs, pour cette scène dont
Je ciel seul doit enregistrer la navrante et
sublime beauté ? Quelle aberration du sens
moral et religieux ! quelle profanation d’un
sentiment et d’un acte dont la valeur et
la grandeur n’ont de prix que dans le
secret !
Ce groupe de deux hommes, dont l’un
souffre et l’autre a pitié, c’est l’image sacrée, l’image la plus haute qu’on puisse se
faire de l’humanité. Ne le dressez pas sur
Je piédestal d’une place publique; ne le
pnrstituez pas à tous les regards. Il lui
faut l’atmosphère discrète du silence et de
l’intimité : le iPère seul, qui voit dam le
secret, a le droit de le contempler.
4e « t|<
Que ta prière, dit Jésus, se fasse dam le
secret. Il n’entend pas enseigner par là
que toute prière doive être faite dans la
solitude. Aucune religion, plus que celle de
l’Evangile, n’appuie sur la communion des
“î âmes dans l’invocation et la recherche de
• Celui que la sublime oraison appette : Notre Père. Mais nul ne se connaît s’il ne
4
i
%«
s’éloigne, s’il ne s’isole, par instant, de ses
semblables, et ne ferme jalousement la
porte de son âme pour se réfugier dans
la chambre close, dans la crypte la plus
profonde de son être.
Là, düm le seaet des verrous tirés,' plus
de pose, plus d’attitude, plus de masques.
Je me vois tel que je suis ; je m’entends
penser ; mon cœur entier est à nu ; j’en
sonde les derniers replis.
Mais, dam le secret, oh ! prodige ! quelqu’un ma suivi, invisible ; quelqu’un est
avec moi dans ce réduit impénétrable aux
bruits de l’extérieur et peut-êtrg même
aux clartés du jour. Car c’est souvent à
l’heure obscure où passe l’ombre du mal,
du doute et de l’épreuve, dans la nuit de
détresse qui descend, qu’on ouvre, pour
trouver un abri, la porte secrète de son
for intérieur.
Et voici que la chambre où, seul, je parle
et je prie, semble répondre par des échos
qui ne répètent pas exactement mes paroles : c’est la voix de quelqu’un d’autre que
ie perçois. Et voici qu’une lumière mystérieuse, qui n’est pouitant plus celle du soleil, m’environne : c’est le regard du Père
qui éclaire ma solitude ; c’est la voix du
Père qui parle dans ce silence. Je ne suis
pas seul, comme disait Jésus : dam le secret, j’ai trouvé iDieu.
Qui donc, de temps à autre, parmi vous,
leçteuis, n’a pas besoin de cette bienfaisante cure de silence et de solitude, au
.milieu des agitations et des clameurs de
la vie quotidienne ? Képétezi-vous plus souvent ce petit mot d’ordre de Jésus : dam
lè secret. Vous y trouverez des inspirations’ ingénieuses pour faire le bien sans
bruit, et des sources de réconfort, pour
croire avec plus de courage.
D’ailleurs, il y a un vers de notre vieux
d'Aubigné qui peut tout naturellement et
magnifiquement servir de conclusion à
cette méditation : Retire-toi en toi ; parais
moim et sois plus ! G. Blot.
i (De Evangile et Liberté).
SANTÉ MORALE ET PHYSIQUE.
Ce n’est pas la première fois que nous
signalons dans cette feuille des lois et des
mesures de police destinées à sauvegarder
la moralité et l’hygiène publiques ; lois
qui font honneur au Gouvernement qui a
eu le courage d’en prendre l’initiative et
qui ont l’approbation inconditionnée et enthousiaste de tous les gens de bien, sans
distinction de crédo ou de parti. Et, à ce
propos, permettez-nous d’ouvrir une parenthèse pour déplorer, avec notre ingénuité coutumière, que les quotidiens de
toute nuance farcissent leurs colonnes de
chroniques scandaleuses, pimentées et épicées, de meurtres Sanglants, de crimes sensationnels, de vols à main armée, de scandales de famille, d’attentats à la pudeur,
d’actes de brigandages en plein midi ;
sans compter les colonnes consacrées quotidiennement aux procès criminels où, huit
fois sur dix, les coupables sont condamnés
à des peines dérisoires, lorsqu’ils ne sont
pas scandaleusement acquittés. Il n’y a
plus lieu de s’étonner, après ça, si la même presse néglige la chronique que nous
pourrions appeler des honnêtes gens ; si
elle passe rapidement sur les actions louables, sur les beaux exemples de dignité
morale, de simplicité et honnêteté de
mœurs, sur les efforts tentés par le Gouvernement pour élever le peuple. Tout autant de sujets par lesquels le journalisme,
dont la mission devrait être essentiellement éducative, pourrait excercer une influence salutaire sur les masses, tandis
qu’il les relègue au second plan, sous le
prétexte spécieux qu'il faut servir au lecteur la boisson frelatée et malsaine qu’il
affectionne.
Mais, revenons à, nos moutons. Notre
but est d’attirer,, aujourd’hui, l’attention
des lecteurs sur la loi — en 25 articles —
que le Parlement a votée en décembre
dernier en vue de « la santé morale et
physique du peuple, afin de le rendre digne de son avertir». Nous ne Tavons pas
fait plus tôt pour attendre de voir les
premiers résultats de ces mesures providentielles, dont voici celles qui nous tou
chent de plus près. H y a d’abord, pour
les enfaiits., la « défense d’assister à des
spectacles cinématographiques » qui pourraient troubler leur innocence. On, sait en
effet quelle détesta,ble école d’immoralité
a été le cinéma, surtout dans les grandes
vüles, et la police ne contrôlera jamais
trop rigoureusement les films n’ayant
d’autre but que celui d’éveiller ou d’exciter les curiosités malsaines des petits
...et des grands.
Il sera également défendu aux enfants
au-dessous de 16 ans, de prendre part à
des exercices d’acrobatie dans les cirques,
théâtres ou autres lieux publics ; exercices dangereux, comme chacun sait, et par
lesquels op. a exploité j,usqu’ici la grâce de
l’enfance et défloré son innocence pour
l’amusement des foules.
Autres mesures : Défense de vendre du
■i *
tabac aux enfants et aux adolescents, sous
peine d’une amende de 200 lires ; défense
d’administrer du vin dans les écoles et les
collèges ; mesures rigoureuses contre les
bals publics ou académies de dame, des
foyers de corruption où « la fleur de nos
adolescents et de nos adolescentes se flétrit ». Nous passons sur les articles concernant la protection de la maternité, vu
qu’ils sont d’un moindre intérêt pour la
presque totalité de nos lecteurs. ''
Il fallait attendre, pour voir les effets,
disions-nous ; car si l’Italie est, parmi tous
les pays du monde, ùn de ceux qui ont
les meilleures lois, elle est aussi un de ceux
où on les transgresse plus volontiers. Nous
ne l’avons pas emprunté le trop fameux
dicton : « Fatta la legge, trovato ïïirtr
ganno », un mot du cru que nous appliquons, hélas ! dans tous les domaines. Nous
avons, comme peuple, l'instinct de la transgression. Voilà pourquoi l’on se méfiait un
peu ; il en sera de ces nouveUœ lois ce qu’il
en a été de tant d’autres : on ne va pas
les enlfreindre ouvertement, mais on s’appliquera à les tourner, pensions-nous. Eh
bien, nous nous trompions. Il nous revient
que dans les grandes villes les films à , sensation ou immoraux sont projetés de plus
en plus rarement. Il nous arrive beaucoup
moins fréquemment de croiser dans nos
l ues des gamins de 10 ou 12 ans la ciga,rette aux lèvres. Il se passera des années
'avant qu’on puisse apercevoir les résultats de la prohibition du vin dans les écoles et collège,s, ainsi que de la propagande
anti-alcoolique qu'on a commencé à faire
dans toutes nos écoles, propagande qui doit
être vivement encouragée et dont les heureux effets se feront sentir dans la génération qui arrive.
Mais la loi qui semble avoir eu une application plus immé(iiate est celle qui concerne les bals publics et académies de
danse. Ici le Gouvernement n’y a p^ été
de main morte : c’est par milliers qu'on
a dissous ou fermé ces sentinfâ du vice
et de la perdition, du nord au sud de l’Italie et même chez nous ; et pour peu que
nos syndics, ou autres magistrats municipaux, s'emploient à seconder les très louables efforts du Gouvernement, on va bientôt respirer un air moins vicié. A propos,
nous sommes curieux de voir si la défense
des bals publies va s’étendre à nos trop
fameux bals champêtres contre lesquels
nous tonnons en vain depuis toujours. La
logique dirait que oui, mais allez vous fier
à la logique !
Qn prétend que l’Italie est en voie de
prospérité au point de vue économique, et
comme ceux qui l’affirment en savent probablement plus que nous, nous voulons les
croire. Nous constatons aussi, par maints
indices, que notre pays jouit de plus de
respect, de plus de prestige, à l’étranger.
Mais nous ne serons réellement un grand
peuple que le jour où Nation et Goùveme
ment vont concentrer tous leurs efforts
pour le relèvement intellectuel et surtout
mcrral du peuple. Chaque fois qu’un. Gouvernement agit en vue de ce noble but,
il a droit au libre suffrage de tous les
honnêtes citoyens. j. c.
L
Charles Delcroix, le grand mutilé, qui
préside à l’Association de ses compagnons
d’infortune, a certainement droit au respect, à l’estime et, sous bien des égards,
à l’admiration de ses concitoyens. Homme
de talent, à la parole facile et éloquente,
ses discours lui procurent toujours des applaudissements de la part de ses nombreux
auditeurs. Il vient d’en prononcer un,
tout dernièrement, à Turin, qui n’a pas
fait exception à la r^le ; et si au lieu d’en
lire un résumé nous avions été présents,
nous n’aurions pas manqué, en plus d’une
occasion, de souligner par nos applaudissements ses généreux et nobles sentiments.
Mais de là à approuver en bloc tout ce
qui sort de sa bouche, par le fait seul
qu’étant un mutilé de la grande guerre
il doit être considéré comme revêtu d’une
autorité qui pose sur son front le laurier
du sage et l’auréole du prophète, et qui
exclut toute contestation ou toute réplique, il y a loin !
Nous r emarquerons, à ce propos, que si
ç’a été juste d’entourer d’égards et de
soins ceux qui ont vereé leur sang pour
la patrie, et qui furent d’abord par trop
négligés et oubliés, il ne faudrait pas aller
à un autre extrême et transformer en un
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titre de sagesse, de capacité, d’aptitude
aux plus divers emplois, la bravoure de
nos glorieux combattants, bien plus de
leur assigner une position tellement privilégiée que tout ce qu’ils font et disent est
bien liait et bien dit, non seulement, mais
qu’ils deviennent « tabou », c’est à dire
que c’est un sacr ilège, une offense de lèse
patrie que de toucher à leurs vues et à
leurs actions, avec un esprit d’indépendance et de dissentiment.
Nous sentons, n’en déplaise aux extrémistes de tout calibre, d’aimer notre patrie de la bonne manière lorsque, sans engouement et sans esprit de parti, nous
contestons le bien fondé de certaines assertions, même lorsqu’elles se trouvent sur
les lèvres d’un homme de la valeur de
Charles Delcroix.
Ainsi, dans son discours de Turin, il
vient d’affirmer qu’il ne faut plus tolérer
« les mystifications de l’esprit chrétien »,
dans des théories — entre .autres — qui
« promettent une histoire sans conflits ».
Nous abondons, avec lui, dans le désir
qu’il serait temps d’arrêter toutes les
mystifications de l’esprit chrétien' qui foisonnent autour de nous. Si la censure nous
le permettait, nous en aurions une longue
liste à énumérer. Mais nous ne pouvons
considérer comme telle la très explicite
sanction chrétienne contre tout conflit
aboutissant à l’effusion du sang.
Charles Delcroix se sert, lui aussi, d’un
mot très à la mode pour flétrir les efforts
des pacifistes, en les appelant des « idéologies». Mais, à ce compte, le Fondateur
du christianisme est le premier idéologue,
car dans la charte de Son Royaume, il a
• inscrit cette déclaration ; « Heureux les
p^ifiques, car üs seront appelés enfants
de Dieu ».
Qu’il y ait des gens qui trouvent plus
flatteur d’être appelés : « fils de Mars »
et qui, par conséquent prônent la guerre,
cela se voit ; mais, de grâce, qu’ils ne prétendent pas se faire les paladins du véritable e'sprit chrétien, pur de toute
mystification !
Non, ce n’est pas fausser ou dénaturer
l’enseignement du Christ que de travailler
à ce que l’histoire ne soit plus, à l’avenir,
la sanglante chronique du meurtre de millions d’hommes par d’autres hommes. Les
uns et les autres sont prêts, hélas ! à arborer sur leurs étendards le signe du supplice d§ leur Maître, qui est mort pour
♦
que les hommes aient la vie, et qui a nettement Refusé d’être défendu et soustrait
à la croix par le maniement de l’épée !
On ne saurait, donc, accuser les amis et
apologistes de la paix de fausser, de dénaturer, de tirailler même l’enseignement
de Jésus-Christ, jusqu’à en mystifier les
conceptions et les applications, si en son
nom aussi ils se proclament fauteurs de
la paix et ennemis de la guerre.
Le véritable esprit chrétien est celui
qui s’inspire de ce qu’a fait et dit Jésus,
l’initiateur d’une ère nouvelle, à savoir
l’ère de la fraternité universelle, qui n’abolit pas les groupements en nationalités diverses, mais qui, par dessus les frontières
et les particularités ethniques, resserre les
liens d’une grande famille humaine laquelle reconnaît Dieu comme un commun
Père et dont les membres se sentent liés
entre eux comme des frères.
L’esprit chrétien est, par conséquent,
un esprit filial envers Dieu et d’amour
fraternel enverS nos semblables. 11 n’y a
ici aucune mystification.
Loin de là : tout ce qui est jalousie, rivalité, haine, violence, lutte et effusion
de sang, est la négation de l’esprit doux
et débonnaire du Maître ; c’est un retour
aux principes payens qu’il trouva dans le
monde, lorsque la raison par la force était
le pivot de la vie sociale.
Ce qui serait mystifier l’esprit du Christ,
ce serait de justifier la violence et la
guerre sous le manteau d’un christianisme
anémié, désossé, rapetissé, en un mot
d’un christianisme accommodé aux pas, sions hiunaines. Le drapeau du Christ ne
doit pas couvrir des marchandises de
contrebande.
Cíes affirmations ne sont pas ébranlées
par la douloureuse histoire de vingt sièdes de défaillances à l’esprit du Christ —
se répétant à de brefs intervalles — et
ce triste passé ne justifie aucunement une
prolongation d’un état de choses qui est
le plus édatant démenti à l’exemple et à ÿ
l’enseignement du Christ.
Entre les amis et fauteurs de la paix
et ceux de la guerre, il n’y a pas à balancer. Christ se range avec les premiers qui,
par conséquent, bien loin de mystifier l’esprit du christianisme, en sont les légitimes
représentants, sur ce point.
11 ne saurait y avoir deux christianismes, lors même qu’il y eut cent confessions chrétiennes qui diffèrent sur certains points de doctrine, de liturgie, d’organisation. L’esprit du Christ est un, qui
est et sera toujours l’esprit de charité infinie, allant jusqu’au sacrifice de soi-même
et qui, dans la loi de l’amour, a non seulement résumé tous les commandements
anciens, mais a livré à ses disciples le secret de la nouvelle vie prosi>ère, heureuse
et bénie ! Arthur Muston.
Ponr nos catécbuinènes.
Le jour des Rameaux ou le vendredi
saint, on reçoit publiquement les nouvelles
recrues dans l’église, après une instruction religieuse de deux ou trois ans. Apparemment tout est en règle, et on est
heureux de tendre la main à ces nouveaux
frères ou sœurs, qui prendront part à nos
cultes et rempliront les vides laissés par
ceux qui ont été appelés plus haut.
Le jour de l’admiiæion des catéchumènes
dans l’église devrait donc être un jour de
fête ; cependant on ne peut s’empêcher
d’avoir à ce sujet des craintes très justifiées. Tout a été fait, de la part du Pasteur, pour former des membres éclairés,
zélœ, sincères, mais il nous semble qu’il
a été laissé seul à la tâche. Qu’ont fait les
parents, pour ces enfants confiés à leurs
soins ? Les prières sont-elles montées au
ciel au nom de Jésus ? La parole de Dieu
a-t-elle été lue. et expliquée dans la famille ? L’exemple de la piété, de la vie
spirituelle, de l’action a-t-il été donné ?
Et l’église a-t-elle fait son devoir envers
les catéchumènes et le fera-t-elle quand
ils seront membres de la famille ?
Parents et église, à la veille de la réception des catéchumènes, faites un examen de conscience et tremblez, car il nous
semble que nous n’avons pas été à la hauteur de notre tâche ; et alors, quelle
responsabilité !
Mais du moins, efforçons-nous de réparer le passé ; entourons les nouveaux membres avec amour, donnons l’exemple de ce
qu’est le chrétien, en vivant pour Christ,
marchant avec lui et lui obéissant en tout.
Il n’œt jamais trop tard pour reconnaître
nos fautes et tâcher de les réparer par
une vie nouvelle.
Prions, et travaillons fidèlement avec ces
nouveaux membres, sur lesquels nous implorons le secours de l’Esprit de Dieu en
les confiant à sa sainte garde !
C. A. Tron.
UNIONS CHRÉTIENNES DU PlElONT.
Cacet d'Angrogne. Cette bonne et active
Union a été visitée, le 9 courant, par le
caissier du Comité, M. Henri Coïsson, qui
a pu voir combien elle est bien fréquentée, et constater ses bonnes activités.
—■ SaivrJean (Retardée). Le 23 février,
notre Union a eu la visite de M. Henri
Coïsson, missionnaire, qui nous a donné
une très intéressante causerie sur l’Erythrée, son champ de travail. Les conditions,
les mœurs, la langue et la religion des différentes tribus, qui sont sous l’influence
de la Mission Suédoise, captive notre attention pendant une bonne demi-heure, et
nous voulons dire encore un merci de cœur
à notre visiteur. j. g.
De Florence, le Secrétaire du Groupe
a reçu une carte de cette Union avec les
salutations fraternelles des unionistes florentins, qu’il, transmet à toutes les A. C.
D. G. Piémontaises.
—’ Nous rappelons que pour le 11 avril,
date du prochain Convegno unioniste du
Piémont, toutes les Unions devront se
mettre en règle avec la caisse du Comité
de Groupe.
— Unionistes ! n’oubliez pas que le dimanche 21 mai est spécialement consacré
au mouvement unioniste, et que vous devez organiser pour ce jour une réunion
publique, au moins.
— Torre Pellice. Nos membres ont pu
golûter, tout dernièrement, une intéressante causerie du président R- Pellenc sur
Gmseppe Mazzinî, à l’occasion de l’anniversaire de sa mort. L’orateur parla sur
sa vie d’ardent patriote et s’arrêta tout
spécialement à décrire sa personnalité morale et chrétienne.
— Le dimanche unioniste a été célébré
le 21 courant par une excellente réunion,
à Sainte-Marguerite, au cours de laquelle
les Unions de la Paroiæe ont rapporté sur
leur activité développée pendant l’hiver.
Après une bonne méditation de R. Pellenc,
président de l’A. C. D. G. du Centre, qui
attira l’attention du public sur les jeunes,
en parlant de leur oeuvre dans nos Vallées et en face du monde, les six rappor- .
teurs montrèrent au public une somme
d’activités et de travaux assez remarquable. L’Union du Centre, qui a maintenant
73 ans d’existence, est florissante et travaille assidûment, comme peut le dire R.
Pellenc. A côté d’elle grandit la Section
Cadette (rapporteur V. Pons), qui a déjà
donné bien des fruits ; sans oublier la vaillante «Pra del Torno» (rapporteur A.
Deodato) qui exerce son activité plus
particulièrement dans le champ missionnaire. Enfin, nous plûmes entendre les rapports des trois Unions de quartier, femdées par TA. C. D. G. : Chabriols (E. Rostan). Envers (M. Dema), Taillaret (A.
Jouve).
La réunion fut clôturée par les allocutions de MM. le prof. A. Jalla et le pasteur J. Tron. La, collecte faite à l’issue de
la réunion a été versée au Comité du
Groupe du Piémont. r. b.
CHRONIQUE VAUDOISE
PODBlEliT'IllIllllllllllillEIIITl’.
Les dons affluent des différentes Paroisses des Vallées et des Colonies Vaudoises
en Italie et à l’étranger. La 5.me liste
porte un résultat de L. 15.201,25.
Nous sommes priés de publier les dons
suivants, parvenus des Colonies Vaudoises
à l’étranger.
De Marseille : Collecte faite à l’occasion
du 17 février, francs 300.
De Genève : Louis Soulier, francs 5 iDoct. Avondet, 5 - Doct. Emile Eenech,
2,55 - Humbert Cougn, 2 - Louis Gay, 1 Henri Rostan, 1 - Paul Paschetto, 1 - J. P.,
1 - Albert Gönnet, 1 - Emile Bouchard, 1
- Joseph Combe, 1 - Daniel Martinat, 1 François Reynaud, 1 - Jean Bourne, 1 Louis Gardiol, 1 - Alfred Gaudin, 1 - Ami
Gay, 1 - G. Gaudin, 0,50 - G. Gönnet, 0,50.
Total francs 28,55 (L. 135).
De Paris (Par Mlle C. Appia): M.mes
et MM. : Ernest Pons, francs 20 - JouvenaJ, 10 - Mouiglia, 2 - Dépillier, 2 - Ribet,
5 - Thibault-Bosc, 5 -Durlemann, 10 - Durlemann, pasteur, 10 - Gardiol, liO - Garola,
30 - Gaydou, 5 - Riboldazzi, 10 - Garetti,
5 - Peyrot, 2 - Mûris, 2 - Iserd, 5 - Vinay,
15 - Jourdan, 2 - Ruedi, 3 - Buffa,, 5 - Negrin, 20 - Ciolini, 5 - Roze, 5 - Mourglia, 5
- Morin, 5 - N. N., 5 - Rostan François, 5
- Adolphe Tron 5 - Valentino, 5 - Botinelli,
5 - Charbonnier, 5 - Zappa, 5 - Spelli, 50
- Revel, 10 - Salvageot, 5 - Huguette, 5 René Jourdan, 10 - Forneron, 10 - Pons, 15
- Bertin, 2 - Roman, 3 - Biraghi, 5 - Roman, 5 - Musset, 5 - Odin, 5 - Mûris, 5 Chauvie, 5 - Chauvie, 10 - Martinet, 20 RoUier, 20 - Sœur Finlandaise, 5 - Durand, 5 - Grill, 10 - Benech, 2 - DépillierMorel, 5 - Bouchard, 5 - Jahier, 5 - Famille Appia, 30 - Long, 10. — Toted fr. 500
(réduits, au change, en L. 460).
.. . ANGROGNE. La soirée récréative de
bienfaisance organisée par la Chorale d’Angrogne a eu, samedi dernier, un plein succès. Le public Aombreux accouru de près
et de loin, n’a pas ménagé ses applaudissements aux acteurs et aux chanteurs qui
ont développé un programme très attrayant de monologues, duos, comédies,
chœurs, etc. Nous ne pouvons ici entrer
dans des détails ; qu’il nous suffise de dire
que tous nos artistes improvisés se sont
fait honneur et que notre reconnaissance
leur est assurée.
Samedi prochain 27 courant, à 8 heures
du soir, aura lieu la répétition du même
programme: tous sont cordialement invités.
— Uinfkienza continue à faire des vie
times au milieu de nous : dans une seule
semaine, du 17 au 22 courant, nous avons
eu cinq ensevelissenients. C’est d'abor
Paul Benech feu Etienne, de Cacet (géné-’
râlement connu sous le nom de barba Paul I
d’Areire), qui nous a quittés à Y âge de |
75 ans, après peu de jours de maladie.
Son ensevelissement a été un témoignage
de Testime dont il jouissait et de l’affection de ses nombreux amis. Les sociétés locales, avec drapeau, étaient largement représentées, ainsi que le Conseil’communal
et le Consistoire, desquels le défunt fut
membre, et membre zélé* et actif, pendant/’
de longues années. Des paroles de sympa-,^
thie furent prononcées, après le service
présidé par le Pasteur, par M. Jean Malan,
des Jouves. Nous _ déposons encore la fleur
de la reconnaissance sur la tombe de ce
frère qui a été un homme de cœur et de i
foi, un type vraiment caractéristique d’ancien Vaudois attaché à son église.
Le 19 nous avons accompagné au champ
du repos deux autres de nos frèrœ : Jacques Ricca feu Jacques, des Coiïssons, âgé
de 75 ans, et Paul Benech feu Barthélemy,
de la Rocciaglia, âgé de 90 ans, rappelés
Tun après une courte maladie, l’autre
après de longues infirmités. C’était bien
saisissant que de voir, vendredi matin, l|gj
long cortège qui traversait nos hameaux, r
précédé des deux cercueils !
Le 21 courant a eu lieu l’ensevelissement
de Simondin Marguerite Françoise veuve
de Pierre Jourdan, décédée à Tâge de 73
ans et qui, quoique catholique, a manifesté
le désir d’être ensevelie dans notre cimetière, à côté de son mari. Enfin, le 22 nous
avons accompagné à la dernière demeuri
la dépouille mortelle d’un petit enfant de;î|
Odin Etienne, des Malans.
Nous renouvelons à toutes les familles
en deuil l’expression de notre vive sympathie chrétienne. D. P.
PRALI. Le prof. M. Emmanuel Grill, Ι
ancien élève du Collège de La Tour et ef*^ ^
devant professeur de minéralogie à TUni-^i
versité de Florence, vient de gagner le
concours de professeur titulaire de mmé- ■
ralogie à l’Université de Modène. Nous le
prions d’agréer nos très viveâ félicitations,
accompagnées de nos meilleurs vœux pour
une carrière toujours plus brillante eti
féconde. Ì
TURIN. Sur leur route du retour à Genève M. et M.me Frank Thomas se sont
arrêtés mercredi et jeudi à Turin. Séjour
bien bref, mais assez prolongé cependant'
pour laisser des traces bénies et le désir;
de les revoir. Quelle activité ! Dans l’aprèsmidi du mercredi, réunion pour les dames
qui s’intéressent à l’action chrétienne ; le
soir, grande réunion publique suivie d’une
réunion intime pour les jeunes. Le lendemain (grâce aussi à l’obligeance d’une de-l’
moiselle qui a le privilège de posséder une
automobile et de savoir la conduire), tour-;
née dans la ville, course à Superga, et, à*/
peine rentrés, visite à la magnifique ins-/';
tallation de la Y. M. G. A., qui ne manqua.«
pas d’intéresser M. Frank Thomas lequel,parmi ses nombreuses attributions, a aussi
celle d’être membre du Comité Universel
des U. C. de J. G. Dans l’après-midi, nouN*
velle réunion, et le soir, grande assemblée 3
dans le temple. *
A dix heures moins cinq du soir même,
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le puissant semeur de vérité, d’amour et
de paix, reprenait la route des Alpes avec
sa Dame, suivis de la reconnaissance des
, foules qui ont bénéficié d^ son message et
'ont reconnu en lui un « sà*viteur du Dieu
très-haut qui annonce la voie du salut ».
p. c.
VALDESE (N.C.). Le^14 février un long
cortège reprenait le chemin du cimetière
pour accompagner la dépouille mortelle du
cher et vénéré M. Hippolyte Scdvageot. Ce
vaudois de la vieille roche, né à Korà il
y a 82 ans,* vint à Valdese en 1893 et, comme il était le seul vàudois qui connût 1 anglais, il fut d’une grande utüité à ses compatriotes et anus. Il occupa pour plusieurs
années la charge d agent de la ga,re et
maître de poste.
Il aimait beaucoup parler de son pays
natal. Sa force de caractère, sa loyauté, sa
parfaite honnêteté et ses bons - conseils
étaient connus et appréciés de tous. Il
quitta cette terre pour la Patrie céleste
après une courte maladie supportée chrétiennement et entouré de ses enfants.
Notre pasteur, rév. J. A. Verreault, et
rôv. John Pons adressèrent la parole à plus
de 350 personnes réunies, dans le temple
pour les funérailles.
y M. Salvageot laisse un bon souvenir dans
' le ccEur de tous les Vaudois de Valdese et
de tous ceux qui l’ont connu, et certainement on n’oubliera pas si vite sa figure
de bon soldat du Christ.
Que ses fils Robert et Alexandre, de Val' dese, et son fils Jean et famille, de Rorà,
reçoivent l’expression de toute notre sympathie chrétienne.
—^ Le 17 février fut fêté, à Valdese,
comme d’habitude, par un souper au V. Y.
M. Club. Presque cent personnes étaient
réunies et écoutèrent avec recueillement
les paroles adressées par notre ■ pasteur,
rév. J. A. Verreault, qui, quoique n’étant
pas Vaudois, démontra de connaître l’histoire vaudoise mieux que plusieurs d’entre
■ rtOtts. Le chœur, dirigé par l’infatigable
M. A. Grill, chanta plusieurs cantiques,
entre autres : Oh mon pays, et : iLe retour
de Îexil. Pendant le souper les rév. P. Monnet, John Pons et M. J. P. Rostan adressèrent la parole pour nous dire combien
nous devons être reconnaissants envers
Dieu pour tous ses bienfaits.
Quand, après le souper, les amusements
et les vieux chants sont venus nous réjouir, il était facile de constater que l’esprit de plusieurs s’était envolé là-bas, dans
les douces Vallées, le pays natal demeuré
cher à tous.
En célébiant le 17 février nous avons
senti et mieux compris la beauté et la
grandeur des deux mots si chers à tous
les vrais chrétiens : Dieu et Patrie. X.
Une âme en peine.
EUes sont nombreuses les âmes agitées
et en peine, et se trouvent un peu partout. Quand la cause de cette angoisse doit
être recherchée dans les intérêts de ce
monde, il n’y a pas lieu de trop s’én émouvoir ; mais quand il s’agit d'intérêts spirituels, alors nous nous sentons profondément émus. La lutte religieuse est tout ce
qu’il y a de plus solennel et de plus angoissant ; pour la connaître il faut avoir
passé par là.
Nous avons dans notre chère patrie deux
cas fort intéressants; celui d’un grand artiste, le musicien Perosi, et celui du professeur \Buonaiuti. Le premier a pris position et nous n’avons rien à dire ; le second, par contre, ne se sent pas de garder
le silence qu’on veut lui imposer. Une entrevoie qui a eu lieu dernièrement avec un
joumailiste, reproduite dans la Stampa de
vendredi dernier, nous en donne des détails surprenants.
Ijc célèbre professeur que nous admirons déclare franchement qu’aujourd’hui
on ignore, dans certains milieux, les besoins spirituels, qui se révèlent im peu
partout. On ne sait pas profiter de ce mou
Wment qui avance à pas de géants et l’on
se contente de ce qui'frappe les masses,
en gardant les formes et en travaillant à
l’étranger au milieu des infidèles. Toutes
les nobles initiatives sont enlisées par une.
discipline de fer et une intransigeance doctrinaire, ce qui fait qu’il ne reste aux sentinelles d’avant-garde qu’à regarder plus
haut, à l’idéal de l’union de tous les chrétiens, et à l’amour de Christ. — Pourquoi
le célèbre professeur, qui se voit boicotté
même par le congrès philosophique, n a-t-ü
p^ le courage de se rattacher à la dénoriiination chrétienne qui se rapproche le
plus de l’église primitive et de son idéal ?
Pourquoi, dans tous les cas, ne pas se recueillir en vivant dans la communion des
saints qui se trouvent dans l’église invisible ? Ce qu’il y a de certain c’est que, si
aujourd’hui on soupire après l’union des
églises, ce n’est que sur le terrain de la
vérité contenue dans ce Livre qui conduit
à Dieu, à Christ, à la vie éternelle. L’église,
rigide dans sa discipline et sa doctrine, est
dans son droit ; à nous d’agir d’après nos
lumières et notre liberté. C. A. Tuon.
SODOME OU MAMRÉ?
Vous avez envie de quitter votre village, comme tant d’autnes, et de vous
établir dans une ville ? Eh bien, avant de
vous décider, rappelez-vous ou relisez l’histoire d’Abraham et de Lot, et faites vœ
réflexions.
Lot s’est laissé attirer par les villes où
il pens'ait que la vie serait plus facile,
plus variée, plus amusante. Il s’installa
avec femme et enfants à Sodome, et bien
qu’il vît que les gens qu’il y trouva
« étaient méchants et de grands' pécheurs
contre l’Eternel», il y resta, au lieu de
s’en aller le plus vite possible. Et vous
savez de quelle vilaine manière son aventure se termina.
Abraham, lui, resta à Mamré, à la campagne, dans la vie simple, normale et
saine, en contact avec la nature, les étoiles et Dieu, paisible et heureux, si bien
qu’il fut appelé « l’ami de Dieu » (Jacques
II, 23) et «le père des croyants» (Rom.
IV, 11).
De nos jours les choses se passent souvent de la même manière. La mode est de
dédaigner la campagne, le village, la terre,
pour aller en ville. Et une fois qu’on
y est, on y reste. Mais dans quelles
conditions !
Dieu me garde de calomnier nos villes
et de n’y voir que « méchantes gens » et
corruption. On y trouve beaucoup d’honnêtes gens, des familles régulières, de bons
chrétiens, des églises et des temples.
Mais la vie y est difficile et les dangers
de s’y perdre abondent. On y est souvent
mal logé, donc on passe beaucoup de temps
dans les cabarets et les lieux de plaisir.
On fait de mauvaises connaissances et un
ménage irrégulier. On n’est pas connu, pas
surveillé, pas aidé à bien vivre. On perd
le contact avec Dieu. Au point de vue
chrétien c’est une calamité.
Les camarades restés au village ne sont
certes pfis tous des anges, ni tous heureux.
On peut se gâter partout. Mais je connais bien des ménages d’ouvriers ou de
cultivateurs où l’on est heureux et bon.
On a travaillé, fait des économies. On a
peu à peu acheté de;^meubles, on tient
les chambres en bon état, on est content
d’y être, avec sa femme et ses enfants. On
n’a pas envie d’aller à l’auberge, de sortir le soir. On est bien chez soi. On s’intéresse à ce qui se passe dans le monde,
on lit quelques livres et le journal.
On a une église, on en entënd sonner
la cloche, qui vous appelle au service et
vous rappelle qu’il y a un Dieu, envers
lequel on a des devoirs et qui vous aide
à être un hopime honorable et droit. Et'
cela vous fait une bonne conscience.
Et on finit par être enterré dans le pai
f
sible éimetière, où on a porté ses père et
mère et où vous pleureront des enfants
reconnaissants et dignes de vous.
Corijclusion : Restez où vous êtes. Faitesvous au village une vjè normale et jouissez-en. Et surtout, veillez à ce que vos
cœurs soient sages selon Dieu, vos go'ûts
raisonnables, votre conduite bonne, votre
maison bien tenue. C’est ce que vous pouvez faire de mieux.
Oui, restez à Mamré. H. D.
(De L’Ami Chrétien).
NOUVELLES POLITIQUES.
Le Sénat, après avoir approuvé les projets de loi concernant l’institution deg Conseils provinciaux de l’Economie (qui devront remplacer les Chambres de Commerce et les Conseils agraires provinciaux)
et l’extension des attributions des Préfets,
a clos cette courte session de quinze jours
par la discussion sur l’œuvre nationale des
BdUlla et sur l’institution de l’Académie
d’Italie, qui ont été approuvées à
l’unanimité.
Le procès pour l’assassinat de Yhcm.
Matteotti a commencé mardi 16' courant,
aux Assises de Chieti, par l’interrogatoire
des cinq accusés. Dumini, le principal accusé, a assumé la pleine responsabilité du
crime en assurant d’avoir effectué le rapt
de l’hon. Matteotti de son initiative personnelle et exclusive, et en ajoutant que
duraiit le voyage en automobile le député
socialiste était mort soudainement à la
suite d’ime hémorragie intérieure et qu’il
avait dû l’ensevelir dans une localité isolée
pour éviter tout ennui. Les autres accusés,
de leur côté, ont affirmé de ne pas avoir
pris part au délit. Aprœ cette première
partie, a commencé l’interrogatoire des
nômbreux témoins qui a duré jusqu à samedi dernier. Le Procureur général a prononcé, le lundi suivant, son réquisitoire
pour démontrer la culpabilité des accusés.
L’Lon. Farinacci est, dans ce procès qui
attire l’attention de l’opinion publique du
pays et de l’étranger, le défenseur de Dumini. La veuve Matteotti, Partie Civile,
s’est retirée avant l’ouverture des débats,
■^n aura la sentence dans quelques jours.
Le parti des <i Contadini» étant passé
au fascisme, les organisations dépendantes
ont été, ces jours-ci, englobées dans les
corporations fascistes.
Un monument équestre à la mémoire
du roi Humbert I a été solennellement
inauguré, à Rome, en présence des Sou-,
verains, des Ministres et des hautes char-,
ges de l’Etat.
La Conférence de Genève, après maintes tentatives d’accommodement de la situation, troublée à cairse de l’admission
possible de l’Allemagne dans la Société des
Nations, a misérablement failli. L’intransigeance de l’Espagne et surtout du Brésil et l’irréductible volonté de TAllemagne
de ne pas subir des conditions différentes
de celles qu’elle avait déjà acceptées à Locamo sont les seules causes de cet insuccès. La Conférence se rouvrira au mois de
septembre ; il est à espérer alors que tout
aille pour le mieux et que les puissances
réussissent finalement à se mettre d’accord sur la question des sièges permanents
du Conseil.
— France. Le nouveau ministère présidé
par M. Briand a reçu, jeudi 18 courant,
le baptême du feu à la Chambre. La séance
a été très mouvementée et après un débat
plutôt dramatique au sujet de l’arrivée au
pouvoir de M. Malvy, le Cabinet Briand
a obtenu la confiance de la Chambre avec
197 voix de majorité. Après deux semaines d’interruption, la question financière
est de nouveau à l’ordre du jour. Le ministre des finances, M. Péret, a déjà préparé un nouveau projet, pour être æumis
à la discussion du Parlement, projet où il
s’agit de deux dispositions supplémentaires
telles que la création d’une taxe civique
et le remaniement de l’impôt sur 1© chiffre d’affaires, ce qui, ajouté aux impôts
du projet Doumer déjà approuvés par les
deux branches du Parlement, permettrait
presque de combler l’énorme déficit de près
de 5 milliards de francs, en évitant liO:flation monétaire. : '| t^ '*•:
— Chine. De nouveaux tibuMés ont
éclaté à Pékin, à la suite de Yultimatum
des puissances, que le Gouvernement chinois a accepté. Les étudiants de ipéWn ont
voulu faire une démonstration près des
bureaux du Premier Ministre pour protester contre cette réponse favorable et les
troupes ont ouvert le feu sur eux en causant la mort d’une centaine de personnes.
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làNGROGNA - Pastore: Davide Rjns.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERkNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
massello - Sig. G. Miegge, candidato teol.
•PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahler,, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Cmsson, evangelista.
Pastore : Arnaldo Comba,
ABBAZIA - Chiesa
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Vide •
Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELEO - Chiesa Evangelica,- Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESCIA - aiiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaecaro - Sig. Pietro Varvelli, evang. ivi.
CALTANISSETT^A - Chiesa : Via Maida, ’l5 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Cliiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
JXIVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig, Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
, Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - PastoreA. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonaria, evangelista,
IVREA - Chiesa : *Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ■
Arturo Muston, ivL
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore •
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Gridi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ù Via Bacchio, 4 • Pastore ■
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa ■
store : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1. •
NATOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Proehet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHmo - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A
Bidour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Berna, 15 - Pastore iG.
D. Buffa, Via Berna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
iMingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore i
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangedca,
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
ade ore 18 - Pastore : S. Coliicci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Pahua, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via'
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE- - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
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1. I I K della BIBBIA.
^ ' «I ‘*®**.*^r®^*.V ** Ern. Comba....................
4- ■ I dell'Antico Testamento, Ern. Comba
^ ■ I e l'Apocalisse, Ern. Comba
1 cinque volami insieme ....
„ , ,. . racconti per fanciulli.
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Il mio nido, E. PASANAIUrCEl.U ....
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