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12 Décembre 1901
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N. Tourn, prof., Torre Pellioe et.
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L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous ineseraz témoins. Aut. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15, Que ton règne vienne. Matt, VI, 10.
Sommaire t
Vases à honneur — Correspondance — Mode
cruelle — Chronique — Nouvelles et. faits
divers —■ Revue Politique — Annonces.
VASES A HONNEUR
Dans une grande maison, il n’y a
pas seulement des vases d'or et d’argent, mais au.ssi de bois et de terre;
les uns à honneur, les autres à déshonneur. Si donc quelqu’un se purifie de ces choses, il sera un vase à
honneur sanctifié, propre au service
du maître, et préparé pour toute
bonne œuvre (2 Tim. 2, 20, 21).
Dans nos maisons de montagnes,
il n’y a que peu ou point de vases
d’or et d’argent. Nous pouvons cependant comprendre la comparaison
que fait l’apôtre Paul.
Au sein du peuple de Dieu, dans
l’Eglise qui est la maison de Dieu,
il semble que tous les vases devraient être à honneur. Mais à cause
de la perversité du cœur de l’homme
qui ne répond pas à la bonne volonté de Dieu, il y en a aussi qui
sont à déshonneur, comme lés Juifs
et leurs rois qui se sont abandonnés
à toutes les abominations de l’idolâtrie, comme ces gens qui tiennent
la doctrine de Balaam, comme ces
moqueurs, dont Pierre et Jude disent
qu’ils marchent selon leurs convoitises, comme Hyménée et Philète
dont les discours profanes et vains
rongent comme la gangrène. Les
vases à déshonneur, impurs et s’emplo3mnt à la corruption, n’existent
que trop, mais, grâces soient rendues à Dieu, il y en a aussi qui sont
à honneur.
Il y a des vases d’élection, comme
les prophètes et les fidèles de l’ancienne alliance, comme les apôtres
et les saints qui ont été et qui sont
aujourd’hui en Jésus-Christ, qui honorent le Seigneur et son Evangile.
Ils sont tous tirés de la même masse
de terre, ils sont tous nés de la chair,
mais à un moment donné,- ils sortent
du milieu corrompu où ils se trouvent, ils entrent dans la communion
de Dieu, ils marchent dans la lumière et se purifient de toute souillure de corps et d’esprit. Heureux
celui qui est de leur nombre, il est
un vase à honneur, sanctifié, mis à
part pour le service de Dieu, utile
au maître qui nous fait l’honneur de
nous employer à son service, et préparé pour toute bonne oeuvre, que
2
— 394 —
Dieu met devant nous afin que nous
y marchions. J. D. H.
COSBESPÎÎIDIICI
îlorence, 2 Déc. 1901.
Cher Monsieur,
Des membres du Conseil présents
à Florence, les professeurs et les
étudiiints de notre Ecole de Théologie ont été surpris de voir VEcho,
— à propos d’un entrefilet d’un
journal français qui ignore évidemment l’enseignement passé et présent donné à la Faculté de Florence, — de voir dis-je VEcho reproduire le dit entrefilet ^en y ajoutant, de son propre chef, le titre
suivant : L’Ecole de Théologie} devient
libérale! Ce titre n’est probablement
qu’une boutade ou une exclamation
ironique ; mais comme je sais, par
des faits, qu’il pourrait induire
en erreur certains lecteurs sur le
compte de notre Ecole, je vous serais ■ reconnaissant si vous vouliez
bien expliquer ce que vous avez
entendu dire. Plus d’un, en effet,
pourrait s’imaginer que vous avez
voulu lancer une accusation de rationalisme contre l’Ecole et tout
particulièrement contre votre bien
innocent et très dévoué
H. BOSIO, prof.
Vraiment nous n’aurions pas cru
que l’entrefilet du Protestant que nous
avons reproduit, pût avoir d’autre
effet que d’amuser nos lecteurs, y
compris M. le professeur Bosio et
ses collègues, comme il nous avait
amusés nous-mêmes. Il fallait en
effet que ledit' journal eût une singulière idée du conservatorisme de
notre école de théologie, pour considérer comme un'grand «progrès»
à son point de vue la « déclaration »
de M. Bosio, comme quoi nous ne
savons pas par qui ont été écrits
plusieurs des livres de la Bible. Le
titre que nous y avons ajouté correspondait, dans notre pensée, à l’innocente satisfaction du Protestant.
Celui-ci sera sans doute amusé à
son tour de la petite alerte dont
son entrefilet a été l’occasion. “
Quant à la supposition que VEcho
d’aujourd’hui ait pu avoir seulement
l’idée de lancer une accusation de
rationalisme contre son ancien et
toujours regretté directeur, que 'M.
Bosio nous permette de le dire, c’est
un vrai comble. Béd.
Buenos Aires, le 30 octobre 1901.
J’ai eu le 'plaisir, l’autre jour, de
visiter chez elles trois familles Pasquet de Prarustin, domiciliées dans
la petite ville de Campana. Elles n’avaient pas connaissance de nqs conférences, non plus que d’une foule
d’autres choses; et il paraît que M.
H. Tron avait lui aussi ignoré leur
existence lors de sa visite, si soignée, à nos Vaudois; car, quoiqu’elles se trouvent sur la route de Buenos Aires au Rosario de Santa Fé,
il n’a pas été les voir. ¡Elles y sont
bien; presque dans l’aisance, deux
d’entre elles surtout ; et, grâce à deux
ou trois familles anglaises vraiment
chrétiennes, elles ont l’avantage d’une
école du Dimanche, en anglais et en
espagnol pour leurs enfants, d’une
étude biblique, et, depuis quelque
temps, d’un service tous les dimanches soirs, souvent présidé par quelqu’un y allant de Buenos Aires, quoique la distance soit d’au moins 8o
kilomètres.
Je les ai engagés à profiter de
tous ces précieux avantages, et à
s’abonner à nos journaux vaudois.
Ces familles m’ont fait la meilleure
impression, et ma présence semble
leur avoir fait grand plaisir. .
Quoique je vienne de recevoir des
lettres du Rosario Tala et de San
Gustavo, on ne m’y a pas dit un mot
de l’état des campagnes. J’ai cependant lieu de croire (d’après ce qu’en
disent les journaux), que les choses
3
— S95 —
vont assez mal dans plus d’une province, mais surtout dans celle d’Entre-Rios, où se trouvent les deux
colonies que je viens de nommer.
Les récoltes ont été en grande partie
détruites l’an dernier, par des pluies
continuelles ; elles le seraient plus
encore, cette année-ci, par la sécheresse ; et lés mêmes journaux
nous disent que dans bien des endroits, les colons se disposent à
abandonner en masse, pour le sud
de l’Argentine. Les nôtres se tirent
d’embarras mieux que personne, et
après ce temps d’épreuves relatives,
j’espère que Dieu bénira de nouveau
le travail de leurs mains.
Sur ce, je m’arrête, heureux de
laisser la place aux titulaires, tout
en faisant la demande de correspondant surnumércdre, si vous voulez
bien me l’accorder encore, après tout
ce qui précède !...
Tout à vous
B. A. PONS.
Nous avons gardé pour nous la
première partie de la lettre de M. B.
A. Pons, qui s’adressait au rédacteur plutôt qu’aux lecteurs de VEcho.
Nous remercions notre ami et correspondant (non pas sKriHiiwémire mais
bien attitré) des conseils qu’il nous
donne et nous l’assurons encore,
comme nous l’avons fait en répondant à sa lettre précédente, que les
nouvelles d’Amérique sont toujours
reçues avec le plus vif intérêt par
tous nos lecteurs des Vallées. M. Pons
nous conseille de nommer à’office les
pasteurs des divers groupes à la
charge de correspondant de VEcho;
« car je soutiens, dit-il, que dans nos
présentes circonstances ce devoir fait
partie de leur ministère auprès de
nos colons.». Accepté. Il est entendu
que les pasteurs de Cosmopolita (qui
n’a pas attendu l’acte officiel pour
nous écrire), Qmbues, Belgrano,
Alexandra, sont ” correspondants of-,
ficiels de VEcho. Quant à notre cher
M. Ugon, il n’aurait jamais cessé de
l’être, si des occupations toujours
plus nombreuses ne l’en, avaient absolument empêché. Mais, comme M.
Pons peut le voir, il continue à être
dignement remplacé par M. Jourdan.,
Chers correspondants, envoyeznous souvent des nouvelles.
Réd.
....Décembre 1901.
Monsieur le Directeur de i’Echo,
Permettez-moi de vous dire quelque chose ds l’œuvre évangélique
de Riesi, si bien connue de vos lecteurs.
Avant tout je veux parler des
écoles. — Ces écoles font des progrès jour après jour. Elles comptent
déjà le même nombre d’élèves inscrits que l’année passée ; mais notre
Directeur a cru bien d’en renvoyer
à peu près 200 pour des raisons qui
me sont inconnues.
Ce qu’il importe de savoir, c’est
que ces écoles font une sérieuse concurrence aux écoles municipales : le
nombre le prouve. La bonté de l’enseignement a été reconnue par l’inspecteur scolaire, qui a fait . publiquement des éloges à nos maîtres.
Les locaux sont convenables et répondent aux exigences de l’hygiène,
et nous avons l’Institut moderne.
Aussi nos écoles ont l’e.stime des
personnes intelligentes. Le docteur
Mirisela, qui nous envoie son enfant
me dit un jour en me serrant la
main : « Chez vous on fait son devoir », et le pharmacien Giuliana qui
nous envoie son fils et son neveu a
exprimé les mêmes sentiments.
Maintenant parlons de l’église. La
paix et l’amour fraternel régnent entre les membres. Notre pasteur bienaimé, le colonel Ronzóne, travaille
sans relâche pour accroître le troupeau de Dieu en ce pays. Il est
vraiment l’homme fdes sacifices; sa
vie et ses travaux le montrent bien.
Dans les environs de Riesi, l’Evangile commence à faire du bien
au moyen de La Riesi Evangelica,
, notre petit journal. A Sommatino,
4
— 396 —
Ravanusa, Butera, ' Mazzarino, Niscemi, Terranova, Piazza-Armerina,
nous avons des amis.
Que notre bon Père céleste nous
guide.
Recevez, M. le Directeur, etc.
SALV. FERRO MATERA.
A propos de la Eksi Evangelica,
M. Ronzone nous écrit que ce journal va commencer sa troisième année de vie.... «Dans les Vallées il
n’a que 3 abonnés. Je comprends
qu’il ne doit guère intéresser les
frères Vau dois, mais ici il a fait
quelque bien et ne ' fût-ce que pour
cela, ils devraient l’aider».
MODE CRUELLE
Nous recommandons à la méditation de nos lectrices l’article suivant
paru dans le Journal de Genève du
18 novembre.
« L’hiver est venu et de tous les _
côtés on voit sur les chapeaux des
damés des cadavres d’oiseaux empaillés qui ont remplacé les fleurs,
jugées trop claires et gaies pour la
saison froide. Il y a pourtant bien
des années que l’on demande aux
femmes de renoncer à cette mode
qui nécessite le massacre annuel de
millions et de millions d’oiseaux des
plus belles espèces. Mode funeste qui
est en train d’exterminer sûrement
et rapidement, ces êtres utiles et
charmants. On leur a dit que beaucoup de ces oiseaux sont tués sur
leurs nids, les couleurs du plumage
étant plus belles à ce moment-là de
l’année. On leur a demandé d’avoir
pitié des couvées qui périssent de
faim, de ces petites vies joyeuses
dont la disparition appauvrit la teri'e,
et..... c'est en vain! La mode ne fait
qu’augmenter. Elle n’a jamais étalé
comme cette année ses monceaux de
corps chatoyants, de formes merveilleuses qui imitent la vie avec un
cynisme cruel.
Mesdames, si vous vous rendiez
compte à quel point le spectacle de
CCS ailes raidies, de ces yeux de
verre est triste pour ceux qui savent
ce que cela représente de souffrances inutiles, vous ne choisiriez pas
cette garniture-là. Est-ce parce qu’elle
vient de Paris que vous l’acceptez?
La mode est-elle donc un Moloch
sur l’autel duquel on doit immoler
le cœur et la réflexion ? Est-elle à
l’heure qu’il est la seule, la vraie
puissance ?
Il est triste de penser que, dans
quelques années, il sera trop tard.
On aura parlé en vain. La lutte sera
devenue inutile. Ce ne seront pas les
chasseurs qui auront exterminé l’hirondelle de mer, l’oiseau de paradis,
l’oiseau-mouche, le héron blanc et
tant d’autres, aussi bien en Europe
que dans les autres parties du monde.
Ce seront les femmes, les femmes
qui prétendent aimer la nature et la
poésie, les fleurs et les oiseaux, qui
se détournent avec dégoût, de tout
spectacle sanglant, qui ne voudraient
pour rien donner la mort à un animal. L’ouvrage meurtrier aura été
fait par d’autres, mais ce sont elles
qui en seront responsables.
Pensez-y, mesdames. La chose ne
vaut-elle pas la peine que vous y
refléchissiez, ne fût-ce qu’un instant,
au milieu des innombrables occupations dont votre journée est remplie.
Vous avez pouvoir de vie ou de
mort sur des millions d’êtres vivants
qui nous entourent, qui jouissent ou
qui souffrent à leur manière, qui, bien
souvent, n’est pas differente de la
nôtre. Ne pouvez-vous ressentir pour
eux ni pitié, ni sympathie ? Il y a
tant d’autres choses à faire, direzvous: on ne peut penser aussi aux
bêtes !
— Ne disposez-vous donc que de
tant de centimètres cubes de pitié ?
Arrive-t-il forcément un moment où
la provision est épuisée? Ne pouvez-vous avoir le cœur assez large
pour y comprendre non seulement
le genre humain, mais aussi l’oiseau
5
397
qui veille avec amour sur son nid
et qui jette son cri d’allegresse aux
vagues écuraantes ou aux arbres
protecteurs!
d fi O pj IQ tJ ti
Orphelinat. La Commisson des
Institutions hospitalières vient d’adresser « à MM. les Pasteurs et aux
Membres des Eglises Vaudaises » une
circulaire qui réclame la plus sérieuse attention de toutes les personnes qui s’intéressent à notre Orphelinat. « On est dans une complète
illusion, dit-elle, lorsque l’on se figure
que les ressources de notre Orphelinat sont suffisantes pour lui assurer une marche régulière sans que
ses administrateurs aient besoin de
faire appel au public. Il n’en est
rien.... ». Les paroisses ne contribuent
que pour une somme tout à fait
minime aux besoins de cet établissement ; quelques-unes même, et
parmi les plus importantes semblent
avoir oublié qu’il existe, « à moins
que ce ne soit pour lui envoyer des
orphelines ». Elles n’ont donné, au
total, pendant l’année écoulée, que
L. 296,25, y compris 160 fr. donnés
par la « Société des demoiselles » de
Turin. Les dons venant de l’étranger
ont aussi constamment diminué ces
neuf ou dix dernières années, si bien
que de L. 6048,60 en 1892-93, ils
sont sont descendus à L. 469,75
pendant le dernier exercice (19001901).
Aussi tous les membres de nos
Eglises doivent bien se dire, ‘ avec
la Commission, « que les choses ne
doivent pas en rester là et que nous
devons faire quelque effort pour qu’un
établissement aussi utile et nécessaire que l’Orphelinat soit mis à
même de faire face à ses dépenses ».
Dans ce but,* la Commission a
décidé, dans sa séance du 9 octobre,
d’avoir une vente à 1’ Orphelinat
même les 25 et 26 août prochain,
afin de pourvoir aux besoins les
plus urgents et combler le déficit
de l’exercice précédent. Elle voudrait en outre, et combien avec raison I que l’on avisât aux moyens
d’augmenter les contributions régulières de nos Eglises en faveur de
rétablissement.
Il n’y a que trois semaines qu’on
nous communiquait l’annonce d’un
bazar au profit de l’Asile des Vieillards de Saint-Jean. Est-il possible
d’avoir deux ventes de cette importance à peu près en même temps,
sans que l’une fasse tort à l’autre ?
Nous ne le pensons pas. Il serait
désirable, à notre avis, que les
administrations des deux établisseh
ments se missent d’accord pour
que l’une des deux ventes fût renvoyée à une autre époque, ou bien,
chose peut-être plus difficile, qu’elles
fussent fondues en une seule sur
laquelle se concentreraient tous les
efforts et dont le produit serait équitablement (ce qui ne veut pas dire
également) partagé entre les deux
institutions.
Quoi qu’il en soit, il suffit de lire
la circulaire de la Commission pour
être convaincu de l’urgence de pourvoir, par de sérieux efforts, aux besoins de l’Orphelinat.
Maison des Diaconesses. Casa
Itaüana dette Diaconesse in Torino, tel
est le nom officiel de la nouvelle
institution dont nous avons parlé à
plusieurs reprises. Nos lecteurs se
souviennent que l’idée d’une Maison
des Diaconesses en Italie a été soutenue et présentée au public par
l’Union des Amies de la Jeune Fille
et surtout par sa présidente M.me
Berthe Turin de Rome. Cette Union
a aussi préparé le terrain dans plusieurs villes telles que Naples, Rome,
Milan et Gênes. E’initiative pratique
a été prise à Turin, au commencement de l’automne, par M. Giampiccoli, avec le précieux appui de
M.me Fanny Peyrot et d’accord avec
M.me Turin et les autres « Amies »
6
qui s’était intéressées au projet d’une
manière spéciale.
L’initiative fut de suite accueillie
avec faveur et le Conseil de l’œuvre
peut être constitué et nommer le
Comité exécutif. Dans une circulaire
qu'il vient d’adresser aux amis de
la nouvelle institution, le Conseil
annonce qu’elle va s’ouvrir dès qu’il
y aura même une seule jeune fille
ayant les conditions requises par le
reglement pour être admise.
Quoiqu' établie à Turin et logée
pour le moment dans l’hôpital vaudois, la Maison n’est ni une œuvre
locale ni sous la dépendance d’aucune administration ecclésiastique.
Les membres du Conseil ne doivent
pas résider tous à Turin ; il y en
aura dans toutes les villes et bourgades où se trouvera un groupe de
personnes qui s’intéressent à l’œuvre. De même, pourront être admises dans la Maison, des jeunes
filles de toute dénomination évangélique, italienne ou même étrangère.
Le noviciat dure au moins deux
ans. Les novices ne~payent- pas de
pension, mais les frais d’habillements
et de voyages sont à leur charge.
Elles doivent prendre part à tous
les travaux de l’hôpital et, la seconde année, prêter service comme
infirmières dans les familles où elles
pourraient être envoyées.
M. Giampiccoli nous écrit à ce
propos: «Nous avons déjà quelques
demandes de jeunes filles, qui désirent commencer cette année leur
noviciat. Et comme nous ne voulons
commencer qu’avec trois ou quatre
au plus, s’il y a des jeunes- filles
aux Vallées qui comptent .se faire
inscrire, qu’elles se dépêchent de
nous faire parvenir leur demande ».
Une première liste de souscriptions,
publiée avec la circulaire, a déjà
atteint le joli chiffre de L. 4705.
Bourse Peyrot. Le Témoin de dixneuf ans passés avait sans doute annoncé à ses électeurs la fondation,
par legs de feu M. Daniel Peyrot,
d’une bourse annuelle de 500 francs
au profit d’un étudiant vaudois de
la Tour fréquentant certaines facultés
universitaires. Voici bien des années
qu’on n’ entendait plus parler de
cette bourse et l’on ne savait ce
qu’elle était devenue ; on savait seulement qu’il était arrivé parfois qu’un
étudiant l’avait demandée et n’avait
pu l’obtenir, sans que l’on sût bien
pourquoi. Le fait est qu’elle n’a, paraît-il, jamais été mise au concours.
La question a été soulevée dernièrement par notre confrère VAmisatore Alpino et portée au Conseil communal de la Tour. Le syndic a pu
se procurer une copie du testament
d’où il résulte que les conditions
étaient bien clairement spécifiées....
seulement, elles n’ont pas été observées par les exécuteurs testamentaires
et la bourse ou n’a pas été assignée,
ou ne l’a pas été selons les conditions établies par le testament. Nous
n’avons pas parlé de cette question
jusqu’ici, uniquement parce que nous
n’avions pas de nouvelles lumières
à y apporter, mais comme le silence
en pareille matière pourrait être mal
interprété, nous unissons notre voix
à celle de notre confrère pour demander que la lumière soit faite entièrement sur toute la question et
que les droits conférés à la population par ledit testament soient pleinement réintégrés.
L’Ami (le la Jeunesse.
Sommaire du îio du 7 Péoembre 1901.
Antoine Drouot (suite), M.me W. Monod —
David et Goliath, poésie (suite), J. Bmhoure
■— Utilité de quelques végétaux —. La cascade, Taine — Noël, cantique, E. Creissel et
A. Gaydou — Aux chercheurs — Ce qu’ou
trouva au fond d’une poche (suite), M.me D.
du Dézen — De Jaffa.à Artasse, V. et B, O.
— Bonne conclusion, O. Funcke — A. Mogador (suite).
7
Nouvelles et Mts divers
Le I)ilan du Vatican.—Une commission do cardinaux, sous la présidence du cardinal Mooenni, a présenté
au pape le bilan préventif pour l’année 1902, Au passif figurent 7,100,000
lires, à l’actif 9,800,000 lires, sans compter les millions du ■ denier do Saint
Pierre, qui couvrent cent fois le petit
déficit. Telle est la pauvreté du « Vicaire de Jésus-Christ ».
— L’Eglise réformée * française de
Copenhague se prépare à célébrer, le
21 janvier prochain, le centième anniversaire de la naissance en cette
ville d’Adolphe Monod.
Revue Politique
Ce sont encore les scandales de Naples qui
occupent les colonnes des journaux. Aux irrégularités adrûinistrative.s s’en sont ajoutées
d'antres que l’on o découvertes dans le domaine judiciaire, où quatre conseillers de la
Cour d’Appel sont accusés d’avoir trafiqué
avec la justice, et dans le domaine militaire,
où l’on parle de centaines de cas d’exemption,
moyennant finance, de jeunes gens qui étaient
dans les conditions voulues pour faire leur
service, et qui étaient déclarés réformés par
les commissiures de coii.scriptioii, pour un prix
qui variait de deux à cinq mille francs.
— Le Reichstag allemand discute la loi
sur les nouveaux tarifs douaniers, qui, comme
on sait, a un caractère protectioniste très
prononcé. Cependant le chancelier de Bülow
s’est déclaré favorable aux traités de commerce; seuleirient, on voit que l'Allemagne
veut se présenter bien armée aux prochaines
négociations qui vont s’ouvrir pour la conclusion de ces traités.
— En Angleterre, l'opinion s’est émue dos
tristes conditions faites aux femmes et enfanta boers dans les camps de concentration,
où la mortalité, des enfants surtout, est
énorme. Le gouvernement, dans une note communiquée aux agences d'information déclare
qu’il se préoccupe lui-même de la question,
quoi qu’il ne se considère nullement comme
responsable de la terrible mortalité. I! reconnaît qu’il est urgent de prendre des mesures,
et c’est re.ssentiel, pourvu qu'il le fasse. Quant
à déclarer qu’il n’a aucune faute dans ce
triste état de choses, il a peut-être raison de
le faire, car le coupable, dans cette, guerre
néfaste, comme dans la plupart des guerres,
ce n'est pas un système employé plutôt qu’un
autre pour arriver au but: le grand coupable c’est la guerre... c’est-à-dire ceux qui
prennent cette voie pour résoudre les différends entre les nations. Espérons au moins
qu’on apportera quelque aduncissemeiit au
sort de ces pauvres “ concentrés
Un journal anglais a annoncé que des négociations de paix avaient de nouveau été
ouvertes, mais nous n’usons gnère y croire, ni
surtout espérer qu’elles aboutissent.
I fS
Les Etudes élémentaires et progressives de la Parole de Dieu
par feu L. Burnier, revues et annotées: A. T. par M. Th. Naville; N.
T. par M. Alf. Porret, sortent de
presse. Les souscripteurs les recevront incessamment. La souscription, au prix de 15 fr. les 4 vol.
franco, est rouverte jusqu’au 31 Décembre pour les retardataires qui ont
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XIV pub
blicazione illustrata, utilissima a chi si reca a
visitare Parigi e le altre città della Francia (Ag
giungere cenlesirni 'àO per spese postali).
AGLI ABBONATI SEMESTRALI
è lasciata la soclta fra i seguenti doni ;
1. r>E53L. MI3 vior-jr01«I0 ISIVtAlVUErvIS in e delia
KlStilJVA ISIvlSJVA. in granile formato,
su cartone di lusso (A'jffìco'gere al presso d*abhonatneato oerteMùtii fíd per le spese di spedizioite) t
2. Iv.VI13’AMOmS, romanzo
illustrato di ÜIOKfilO HlillBEUT, volume di pagine
500 {af/i/lii}?iyere eenteeimi HO per ìe spese di posta) ;
3. nÌ3 TKtlS nuonn^si®, romanzo illustrato di ENUICO DEMESSE di pagine
600 {agflianitere eentesimi 30 per le spese di posta) ;
4. IX, H-trCIIvAT-'O, romanzo illustrato di ELY-MONTCLEBC, volume di pagine 600
{aggiungere crìdesimi SO per le. spese postali).
A Ritti
la Gazzetta del l’opalo spedisce gratuitamente ;
1. Il_ CAL-ENDARiO DEUL-E
FAMIGLIE PEL '902 con cucina
giorno per giorno ;
2. la gazzetta del popolo DELLA DOMENICA, rivista settimanale illustrata degli avvenimenti del
giorno e specialmente del nostro Piemonte. Alla
Gazzetta del Popolo della Domenica va unita la rivista
illustrata dell'E.sposizìoiie Internazionale d'Arte
Decorativa che si terrà in Torino nel 1902;
3. LA CRONACA AGRICOLA coi prezzi dei
principali Mercati italiani ed esteri; t
4. il Bollettino ufficiale delle ESTRAZIONI
FINANZIARIE colla tabella bimensile_ dai corsi
dei valori e titoli quotati alle Borse più importanti
d’ Europa.
L’abbonamento per le quattro pubblicazioni
riaiiìte, col Calendario, costa per un mese Lire
1,00 ; per tre mesi L. -i,SO; per sei mesi
L. £>,eo ; per uii unno L. x&,SSO.
La Tour — Imprimerie Besson.