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'taiie** ®*’®*’"®inent par an
Sbaflfje;. ; • ■ F‘- 3
Pont nr ^ ,V <^'>onfieme»l
Vïenijg 1 ' Accorti da
■ ■ . Fr. S
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Année XXXY. N. 21
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15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
ECHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
y Paraissant chaque Jeudi.
t|^^‘'»iiléiin>ius. Aut. I,a. Siilviintla vèritftaveo la (j)mrité. Ei'ti. IV, E>- Qu® tou règne vienne. Malt. VI 10.
iichos
Sommaipe :
la semaine — Conférence Ilniver®ile (lea Hiasions — Poésie — CorresFOiidanoe — Clironique — Nouvelles et
ftits divers — Revue Politique — Alienees,
Echos de la semaine
paroles ne sont pas des
fier
Irlf* “ '
■ allons » ~ disait le vieux gucr
jjja'' ^l'dtke. Nous pourrion.s dire, de
d’ i,„ ’ pa^Folcs et les discours
de:
Un
premier Ministre ne sont ni
ad de sagesse et de bonne
Bo l’^^^tration, ni des réformes écoq^^**''-'lues et sociales. Cependant,
ce Ministre est un homme
se recommande par un passé
plus honorables, de hautes cairitégrité du caractère et
Son ^ longue vio consacrée à
"lUe paroles ont une valeur
la, ne saurions . reconnaître à
ÎUe discours-programmes
rt- ^ en entend à la Chambre ou
ç, ies assemblées politiques.
déclaration que
^aracco a faite à la Chambre
Sénat, eu prenant possession
de la haute charge à laquelle 1’ a
appelé la confiance de Sa Majesté.
Voici quelques fragments de ce discours :
« L’immense majorité des Italiens
et le Parlement ont une foi solide,
inébranlable dans les libres institutions. C ’ est cette foi qui nous a
poussés à offrir nos services au roi
et à la patrie dans les circonstances
présentes..
« Nous croyons fermement que le
mécontentement de la population e.st
dû . à un malaise économique. Notre
premier devoir sera, par conséquent,
de déposer à la tribune du Parlement, dans le plus bref délai possible,
des projets tendant à diminuer, au
moins en partie, les souffrances, sauf,
après études plus amples, présenter
un projet de réformes legislatives
plus importantes. Le gouvernement
ne fait pas et ne fera jamais de promesses vagues, indéterminées. Le
temps est venu de démontrer, par
des faits, que nous comprenons la
nécessité qu’ il y a d’éviter les dangers d’une situation qui peut, a de
certains moments, devenir menaçante...
« Nous demandons à tous les partis
un respect égal et réciproque ; nous
demandons qu’on revienne à la mo
hi
3
<t)
■M
«
a
Qn
So
2
— 210
dération dans la forme et les paroles,
qui a été de tout temps la gloire de
la tribune italienne. La chambre,
g'râce à une juste mesure dans la
discussion, reprendra promptement
ses hautes fonctions législatives pour
lesquelles le triivail ne manquera pas.
« Nous mettrons tous nos soins
à maintenir intact le crédit public,
à consolider l’équilibre du budget,
il développer les forces économiques
du pays, à sauvegarder les intérêts
intérieurs et à prévenir tout désordre
par une administration diligente et
énergique. Appuyés sur votre confiance, fermes dans notre résolution
do ne pas nous écarter des bonnes
et saines règles constitutionnelles et
parlementaires, nous assumons la responsabilsté entière et absolue do
notre tâche ».
C’ est là le langag'e d’un homme
sérieux et modeste à la fois, qui
sent la grandeur de sa tâche, qui ne
s’en dissimule pas les difficultés, mais
qui est résoulu à l’accomplir sans
faiblesses, quelque sacrifice qu’ il lui
en coûte. A l’âge auquel M. Saracco
est parvenu (il a 79 ans), c’est aussi
faire preuve d’un courage et d’une
énei'gie de caractère qu’ on ne rencontre pas souvent.
Puisque nous sommes sur un sujet
politique, nous nous permettons de
signaler à'nos lecteurs la fondation,
à Turin, d’une Un/on L/bérule ayant
pour but de réunir les forces de tous
les libéraux, à la fois pour la défense des institutions, menacées de
deux côtés opposés, par les noirs et
par les ronges, et pour le progrès de
la vraie liberté. Les bases de cette
nouvelle Association ont été posées
dans une réunion très nombreuse
tenue dimanche soir au théâtre Balbo.
M. le prof Maitirolo, qui l’a présidée, a dit que l’Association aurait
une base très large. « Elle ne doit
repousser aucune idée nouvelle ; elle
doit, au contraire, les accueillir toutes
pour les discuter et les peser, afin
de les débarrasser des scories utopistes qu'elles peuvent avoir et de
faire servir au bien ce qu’ elles
d’utile et de pratique. En substanE^
dans la nouvelle Association peuveff
trouver place tous ceux ciui ont «
en nos ins.fitutions et sont convainjî'^
que tout progrès graduel est possiW®
clans l’orlfite de ces institutions elP®'
memes».
Voilà, ce nous semble, un progi'&fl''
me vraiment libéral, et en rüênt®
tempij conservateur, de la ■
manière, car ce n’est pas en les h®’
mobilisant que l’on conserve les '
titutions, mais en les développant ®
perfectionnant, comme un organish^®'
vivant qui se renouvelle sans cess®*
I.c sénateur Faldclla, expressém®®!
invité par le comité promoteur, ®
prononcé un remarquable discoU^
« riche de hantes pensées patriote
ques», dit la Stampu. 8oo pei'sonnes 0^
donné, séance tenante, leur adhésioO
à la nouvelle Association.
Il nous semble que dans les oit'
constances où nous sommes actuel'
lement, la fondation de cette societ,
mérite toute l’attention de ceux Q,®! ^
aiment notre patrie autrement qu’®”
paroles. I.es Vaudois ne seront
dos derniers à se réjouir de cett® ,
œuvre patrioticpie et — ceux qui ‘
peuvent — à y apporter leur coU'
cours.
■ N. T.
Conférence Universelle des Missions
Nous il’avons pas pu parler pi”®'
tôt, faute (le place, do la grande
férenco des jfissioiis évangéliques <1,,
s’est réunie a New-York du 21
au l.er mai. Deux autres conféreH®®|
du .même genre avaient eu lieu Londres en 1878 et en 1888, .
celle do New-York los a de i
coup dépassées eu iniportauco. L®,
détails (|iii suivent sont empruntés ' ; ,
Hulldin lie la Mifution ilninande, H*
les a extraits des longs comptos-ren
publiés jour par jour par la 7Vf
de N^eie- York.
dus
3
‘Jll
Ün grand nombre do comités, chargés
hacun do l’organisation d’un dépar^*ïient, ont travaillé pendant quatre
à,' préparer cetto grande matiïïesWioig destinée à clore dignement le
P^’etnier siècle des missions modernes,
cinquiuito sociétés de missions
répondu à l’appel en envoyant
délégués, parmi lesquels 750
.^'ssionnaire.s. La Conférence a duré
jours consécutifs, avec des séances
® matin, raprès-midi et le soir. Pour
tous les sujets inscrits au proërainine pussent être traités, i! y avait
^^ristammeut cinq on six séarnaîs paï'allèles, et mémo plus. Los délégués
Sans doute du so trouvm' plus
y Une Ibis cmbnmissés, obligés qu’ils
étaient de choisir entre six snjers qui
intéressaient également. Les di*^unclies 22 et 29 av)'il,' un grand
Uombre do délégués- ont été appelés
“ taire dc.s prédications missionnaires
"ans les diverses églises de la ville
des environs ; dOO pi'échèrent le
P^’cinier dimanche, 700 le second. Un
®unnté spécial était chargé de la réP.*''rtition des prédicateurs.
La journée du samedi 21 fut con®^crée à doux séances d’ouverture ;
1’après-midi, où les comités d’ov^unisntiou souhaitérent la bienvenno
délègues par F organe du prési■r®ut de la Conférence, le général
j^nison, ex-pré.sidcnt des Etats-Unis ;
.autre le .soir où ce fat le president
^uc-lCiuigy en personne qui leur souuita la bienvenue au nom de la
®-tion, et le gouverneur Kooseveh
Uoin de l’Etat de New-York. Les
P?'’’oles prononcées par ces hauts ma^^trats font preuve non seulement
üne réelle sympathie, mais encore
hn véritable enthomsiasine pour la
missionnaire. Il est bienfaisant,
exemple, d’entendre un homme
. l’ex-présidout Ilarriaon s’écrier;
^Le dont on a le plus besoin actuolle, lit dans les champs de la mission,
1 d’un réveil dans les Eglise.s de
P patrie,... Les progrès étonnant.s,
p^^tivité fiévreuse de V luimauitc n
^®ure présente n’ont de valeur que
pour autant qu’ ils concourent à la
régénération de l’liumaiiité ! »
O ^
Im lundi 2d avril fut consacré à
la revue des duimps do missions : il
y ont 1’ après-midi nt'nf seau cos parallèles. L’auvros délégués qui iinraicnt
voulu tout entendre ! Le soir, tout lo
monde aui'ait dfi étr'e réuni dans un
moine local ponvani; contenir au moins
8000 personnes pour eiitendro traiter
le grand sujet : Un Uhic. d'avÜoilà
mmioHiHÛvv-. Ceux qui ne trouvèrent
pas place dans le lo(;al en remplirent
un second, puis un ti’oisièmo et un
quatrième! l-’ortos ouvertes partout,
facilités étonnantes, pagunisnie on dissolution, telle est l’impression qui se
dégage de tout ce qui fut dit ce jour-là.
Et que lo.s cliiltVes qui suivent snnt
éloquents ! 11 y a un siècle, on comptait d sociétés de missions à l’œuvre;
il V on a iuijourd’ hui plus de 400 si
1’ on compte les sociétés auxiliaires,
dont 249 directement engagées dans
le cliamp de la, mission ; on donnait
250 000 fra.iu'.s pour les missions, auJoui'd’ liui on donne 85 mtllion.s. On
comptait alors 50 missionnaires ; il y
en a aujourd’hui idu.s do 13 000,
femmes compriso.s. An coniiuenceinent
du aièclo, il n’y avait pas un journal
missloimaii'o, il y eu a, 100 anjonrd’hui. Pendant les dix- liait premiers
siècles de l’ère chi'étienne, la Bible
a. été trii.dnite en 5(> langues ; le
dix-uenvièine a donné à lui seul le
jour à près do 350 traductions!
Banni les contrées évangélisées ,
c’ o.st la Chine qui paraît avoir le
plus attiré l’attetitujn de la (Jonféronco
par la rapidité avec laquelbi elle s’ouvre
à l’iniluonce de l’Evangile et par la
tâche gigantesque (]ui y est dévolue
à la mission. En 1842, on y comptait
10 convertis ; il y en a anjourd’ lini
plus de 100 000, ce qui no rcpré.iento
pourtant qu’ uu converti sur 4000
âmes de population. (En Inde, on on
compte 1 sur 300; da.us l’Afrique
occidentale,'! sur 500; dans rAfrique
australe, lo_7 %.) ü y a a,uji).urd'Iml
on Chine 135 contres missionnaires
avec 1200 annexes, mais ou peut
4
212 —
encore voyager trente jours sans ren
contrer le moindre vestige d’activité
missionnaire.
Nous ne nous arrêterons pas aux
divers sujets qui ont été traités à
partir du mardi 24 avril. Mentionnons
seulement parmi les plus importants:
1’ administration missionnaire, en particulier les rapports entre les comités
et les missionnaires ; les moyens de
développer r esprit missionnaire parmi
la jeunesse ; 1’ attitude à prendre visà-vis des religions et des coutumes
païennes ; 1’ organisation des Eglises
indigènes, et en particulier comment
les amener à pourvoir, à leurs propres
besoins; la question du pastorat indigène ; r éducation de la jeunesse
(on a beaucoup insisté sur le côté
pratique) ; la traduction et la diffu
sion de la Bible et d'une saine littérature ; les missions médicales ; le
travail des femmes dans la mission ;
la question toujours brûlante des frottements entre missionnaires de diverses
dénominations, etc.
Entre temps, on trouva encore moyen
de faire fête à divers groupes de
délégués ; la manifestation la plus
toucliante fut la réception offerte par
l’Eglise cliiiioise de New-York à 150
missionnaires et à 300 amis.
Un moment particulièrement impressif fut celui où, en présence d’un
auditoire de 8000 personnes composé
en majeure partie de femmes, 400
femmes missionnaires furent conduites
par groupes sur l’estrade et présentées
au public. G’ était dans la journée du
26 avril, consacrée spécialement à
r activité dos femmes dans la mission.
La soirée du lendemain fut consacrée
spécialement aux laïques ; pour une
fois, pasteurs et missionnaires gardèrent le silence. Le président était
un ancien ambassadeur en Chine ; les
orateurs, des officiers, des magistrats,
des hommes d’affaires. Il se dit bien
des choses capables de faire tressaillir
de joie le cœur d’un missionnaire.
On démontra on particulier que les
portes ctaiont ouvertes, que des mil
liers de jeunes gens étaient prêts *
partir, que le personnel missionnâïï®
pourrait être doublé en cinq aiiS'*"
Conclusion : donnons ! Quand des
mes d’affaires parlent ainsi, la rois^n^''
est en bonne voie.
On avait formé à l’occasion de
Conférence une bibliothèque uniû'^®
eu sou genre, où toutes les missioD*
avaient été invitées à envoyer
littérature, et un musée missioiinii*’'®
auqiuîl avait ooiitribué toutes les u'**’*'
sioiis qui l’avaient pu.
Doux résultats immédiats de
Conférence furent la fondation d’
comité de socmirs pour les affalé,
de l’Inde et celle d’une société ain®'
ricaine qui travaillera, de concert aï®**
celle qui existe déjà en Angletcrï®’
à protéger les races indigènes oouh’®
protéger
le trafic de 1’ alcool.
Comme résultat plus lointain, nO^S
pouvons espérer un élan nouveau da»*
le travail de l’évangélisation du mona®
at peut-être un peu plus d’entend®
que par le passé entre les différent®®
dénominations à 1’ œuvre. Le vœu
a été émis à plusieurs reprises et ®
même fait le sujet du discours d
clôture du président Harrison.
Encore quelques chiffres :
On a calculé que les Eglises
testantes récemment sorties dupaga»*®^
me comprennent aujourd’hui 1,317)®,
communiants et 4,414,000 ressorti®' '
sauts, et qu’ elles sont dirigées Pfï j
77,338 pasteurs indigènes et l5,4® <
missionnaires européens ou américain®'
Le budget de ces Eglises en contr®
païenne s’élève en tout à 95 ^ ®
96,000,000 de francs ; les Societ®^
principales ou auxiliaires qui leur
nissent leur personnel actif et P®*d"^ •
voient à leur entretien matériel
au nombre de 537, dont 100 fond®®
au cours des six dernières ann«®®' .
On évalue à 100,000- le nombre d®^
conversions individuelles obtenues ® .
cours de l’année 1899.
5
- 2i8 —
W @ é ^ I €'
Parfois notre ciel est trup sniiibre.
Anemie lumière n’y luit;
Et notre âme anxieuse, sombre
Gomme un navire dans la nuit.
Ee cœur tout brisé par 1’ orage,
Eeseiiiparc par l’ouragan,
lietüurne au p.assé, sans courage,
Ne .songe tpi' aux roses d’autan.
Mais, vois! là-haut il étincelle
Tout rayonnant le beau ciel lilcu.
Dans sa profondeur éternelle
Toujours aimant, toujours fidèle
Ï1 nous protège notre Dieu !
PAOLO LONGO.
Cher lecteur,
I-ors(^iie les nouvelles qu’ il nous
vous envoyer sont bonnes ou
ï*Assablement bonnes, nous devons
hâter; les mauvaises nouvelles
^’‘rivent toujours trop tôt et je me
laissé dire que quelques personnes
sont plus friandes parfois. Si cela
vrai ces personnes ont tort.
L'Eglise de Milan, pendant cette
®^rnière année ecclésiastique n’ a pas
jouir du ministère de ses deux
Pasteurs, car M.r Costabel a été dès
Janvier dernier appelé à remplacer
^^•ns le Biellese le collègue Maurin
députation et ensuite, hélas ! mal^de en Ecosse.
Les cultes ont toujours été bien
‘’■^quentés surtout le Dimanche matin
le Vendredi soir, dans notre chère
chapelle extra imiros, où je prêche à
public de banlieue très mêlé et
s}rmpathique et où nous avons
®-ussi une florissante école du Di
’hanebo.
Lorsque j’eus 1’ avantage et T bonde bénir le mariage de mon
*^ollègue M.r A. Costabel le temple
la moitié de la place de_ S. Gio'^S-nni in Conca étaient remplis d’in
vités, de membres de 1’ église et de
curieux catholiques. Ces derniers furent touches et émus par le séineux
solennel et la saisissante sobriété de
notre culte. J’avais, lorsque je parlais
à pliLsieurs d’entr’ eux après cette
cérémonie, la grande envie de leur
dire : « Mariez-vous, mes chers amis,
et mariez-vous chez nous».
L’ Eglise, malgré un grand nombre
de départs et la perte de 11 membres que le Seigneur a rappelés à
Itui, compte 344 communiants, qui
presque tous ont contribué aux besoins de la Congrégation. La vie
religieuse est intense, pure et bienfaisante presque dans toutes les familles
et des exemples de foi admirable
nous ont consolés dans no.s épreuves
et dans nos désillusions.
Une autre bonne nouvelle. L’Eglise
a versé 3000 f.rs à la caisse centrale,
600 francs pour . le calorifère qui
appartient à V immeuble, et 400 f.rs
donnés par une famille qui n’ e.st
certes pas riche. Ce sont donc 4000
frs. que l’Eglise de ùlilan a eu le
bonheur de donner au Comité cette
année. Les 600 f.rs ont été fournis
par la Bienfaisante Société des Dames
ile V Eglise Vandoise. Peirsez a nous,
chers lecteurs des A^allées et accompagnez-nous, sans vous lasser, de
vos prières et de votre bonne amitié.
P. Longo.
dflî(OjNlQtfïi
La Tour. Nous apprenons que le
Comité des Mis,sions Evangéliques de
Paris vient de conférer, à 1’ unanimité,
le titre de Membre Honoraire et Correspondant de la Société à M. le Pasteur Joiin-Pierre Pons, « en témoignage de vive reconnaissance pour
r intérêt que le Modérateur de l’Eglise
A^audoise a toujours démontre à l'Evangélisation on terre païenne et pour
les sacrifices consentis par lui en sa
faveur».
6
— 214:
Les membi'Cé honoraires de ia Société
ont Yoix consultative dans les séances
plénières du Ooinité. Ils peuvent y
prendre part directement ou par écrit.
La procliaiiio réunion générale est
convoquée à Paris les 10 et 11 juillet.
Collège. Trois élèves de la troisième année du Lycée, MM. Guido
Malan, Jean Meille et Albert Grill,
ont obtenu leur licence lycéale sans
examen, grâce aux bonnes moyennes
obtenues pendant F année. Des trois
autres, nn, M. AVillie Long n’a qu’un
examen à faire et les deux autres en
ont deux. Ces résultats — quels que
soient ceux des examens proprement dits — prouvent que les élèves
de cette classe ont bien travaillé.
Imur conduite aussi a été pleinement
satisfaisante.
Le sujet de composition, envoyé
par le Ministère, est le suivant : Dal
Farini al Giunti. — E/Jkacia ddk
Lettere nel rianomnwito morale e 'politici) del popolo italiimo.
Dans les autres classes, un seul
élève, Dante Cocorda, de quatrième
année, a été promu sans examen.
Ecole supérieure. Sont promues
sans examen M.lles Amandine Viglielm, de cinquième année, Marie
Bonnet, de troisième, et Alice Richard, de seconde.
Florence. l.a Session des examens de notre Ecole de Théologie
a été ouverte le ig Juin sous la présidence de M. le Modérateur. Neuf
étudiants (cinq Vaudois, deux Siciliens, un Vénitien et un Calabrais)
s’y sont présentés. Tous ont obtenu
la promotion ; quelques-uns avec des
succès très satisfaisants. Deux d’entr’ eux, MM. Coïsson, de la Tour, et
Garretti, de Girgenti, ont terminé
leur triennium. Le premier a fait
aussi quelques examens généraux.
A la fin de la semaine, M. le candidat Théophile Howard Gay a terminé ses examens généraux en sou- ■
tenant brillanmcnt une thèse .sur le
livre des Proverbes, avec traduction
et commentaire des dix preitii®!^
chapitres. 11 a ensuite prêché so®
scrmotr d’examen et fait un cats'
chisme aux enfants, obtenant, corri®^
résultat finaî, son diplôme de liceitci®
en théologie.
Turin, La Société chorale prote^'
tante a donné son concert ou
annuel, avec un prograimme vaP®'
« où, dit la Stampa, une large plac® ;
était faite aux meilleurs modèles de
la tradition classique et du romanj
tisme moderne». J.-e concert a ete>
de tout point, des mieux réussis,
le reporter de la Stampa voudrait
ces sapgi se répétassent plus souvept« Ils constitueraient, dit-iî, le meÜ'
leur antidote contre F empoisonn®'
ment du bon goût part les pseudo'
artistes. de la musique. »
Nouvelles et faits divers
Cuba. L’infiiience américaine
traduit, dans l’aiiciemie colonie eap®'
gnole, par un extraordinaire progr®®
de l’instruction publique. Au lieu de®
10.000 élèves d'autre fuis, on en compi'®
aujourd’hui plus d’un million da®®
les écoles. Los citoyens des EtatS'tlH®
ont pourvu largement à tous les 1*®'
soins de ces écoles, et 1450 instifc>^'
teurs cubains vont visiter les Etat®'
Unis, pendant les vacances, grâce ^
la générosité américaine.
Ile vue Politique
M, Villa a été élu présidei)t de la Clianibt®
par 380 voix contre 79 bulletins blancs donné®
par r opposition ultra-radicale. Tl a donc ton*®
l’autorité morale voulue pour s’imposer
cas échéant eu appliquant le nouveau règ’l®'
ment qn’ on vient de voter à mm assez grau*®
majorité. Il n' est ))as pariidt ce nouvéa»
règlement qui aurait dû contenter un P®®
tout le monde. Moins draconien que celui
M. Pelloux, s'il ne contient pas tout
qn’il faudrait pour couper nettement les »fit**
4 rubstniction, il marque cependant nn sensib*®
progrès sur le vieux règlement de Bongl®'
7
— 2ÍS —
.finite les ressonrces de F obstruction on
®oius il lui enlève te ciii’elJe a de ridicule
« intonvenaiit ; il accorde dans les sitna(lÈlieutes, où les prérog-atives et la
J SOité de r assemblée seraient en danger,
? pouvoirs discrétiomiaireg au Présiiîent
aura les moyens légaux d'épargner à la
jera-t-ii.
les scènes scandalenses que nous
si sonvcnt déplorées. Mais le Président
d, on tonte circonstaiice, mi homme de
Un “ Siomme de force ?,, Toute la quesest là.
- La Chambre a voté l’exercice provisoire
® budget pour nn mois ; elle va di.scuter et
PProuver, très probablenient le projet de loi
Jr angiiienratiou de.s hunorairc.s des
?™ies3ours dc.s éoole.s et instituts teclmiques.
ouvelieuieiit luterpellé. sur l’action do ritaüc
,b Chine, îl. Vcuosta a déclaré que notre
“t est de “ garder sams 1’ exagérer ni la dé^*ter la place qui nous epinirtieut de droit
les puissances „ Magniliqno phrase
ïPi dit tout ce (pr ou veut lui faire dire !
pour chaque nation, les chiffre.s des
iPUate mort.s dans In.s combats contre les
”xers chinois; 27 Anglais, 4 Américains,
* î'ratiçais 12 Allernaiids, 6 Italiens, 2 .laPéDai.s, 1 Autrichien et lü Eusse,?, plus en
^ùoii 200 blessés. A ajouter l’assasinat, d’abord
Tenenti, mais qu’ un vient de confirmer of
» ^ JUJUlo 1|\(l UU VlCUIii Ut- \.\J11U1 LUv'l wi
J'i'elleinent, du niiiii,stre allemand à Pékin.
®, bruit court que les ministres des autres
Piiiss;
anees seraient en danger de mort aussi
AlHe presque toutes les légations auraient
incendiées. Des iionvelles de source ciii
ciu
''oise tendraient d’uu autre côté à prouver
We les évènements sont moins graves qif on
J.® lo,s aurait cru d’abord et que les léga,|®ns n’auraient subi aucnue violence. 11 y a
'fin d'en douter. On dit qu’une, forte colonne
® troupes internationales ast entrée à Pékin
Piès avoir repoussé les troupes impériales
.’es Boxers. L’amiral aiiglai.s Seymour au
bjet duquel on a eu des imiuiêtudos est
trivô en .sûreté à Tientsin n' ayant subi en
“ttte quo des pertes peu considérables i 4
‘®®rts et une ciiiqiiautaiue de blessô.9.
,,-A. la Chambre française on discute le projet
Augmentation de la Hotte. 11 s' agit de la
budget des 20 prcoiières années du siècle
IpOchiiiii. Il y a'lieu de croire que l’a.s.semblée
Approuver,a. Nouvelle déception pour les
“®®iétés de la paix!
On signale des bandes de Buers bien ov»Aiiisiées qui opèrent au N. lï. de Bloemfon,®ùi et menacent les communications de l’armée
® Sord. Aucun engngenicnt iuiportant u’ a
b Heu ces dernières sermiiiie.?; ce .sont pln(Ur guérillas à la façon espagnole, la
eteuse dn territoire pouce par ponce qui
ajourner encore la solution du conllit
J. C,
¥
P'
Pour les aifaiiiés (Te.s Indes.
Listes précédentes L. 574,66
Elèves de la I.re année du Collège
par M. le prof. Lungo 4,05
Total L. 578,71
La Cbunibre de Commerce de Turin a adressé nu appel aux industriels et commerçants
du district pour sollieiter leur concours à la
fondation, 'à Turin, d'une section de la Lega
Navale lialiima ” la quale si propone non soltanto di dare opera pier l’iiicremeiito della
marina nazionale da guerra-, indispensabile
per la difesa del paese, ma altresì e specialmente per lo sviluppo ed il progresso della
niariiia mercaiillle, cui sono cosi strettamente
collegati gli interessi commerciali cd iiidnstriaii cT Italia, nei riguardi dei traffici internazionali (!’importazione ed esport.azione, „
Contribution .à payer, li fr. par au.
Provincia di Torino - Circondario di Pìnerolo
Colìiiiiie dì Massello
i|¥¥IS0 BI CBieORSO
Poi blennio 1900-1901 ; 1901-1902
è vacante nel capoluogo di questo.
Gomime il posto di Maestra Elementare scuola femminile inferiore “ rurale „ collo stipendio di L. 560 pagabile
a bimestri maturati oltre il sussidio
della Tavola 'Valdese o l’alloggio. '
Le concorrenti dovranno presentare
al sotto-scrltto prima del 31 Luglio
prossimo venturo la relativa domanda
corredata dai documenti prescritti dalTart. 128 del regolamento 9 Ottobre
1895.
Mmsdlo, adii). 22 Maggio 1900.
X. 980..NPLI-A OSTA II Sindaco
M llegio Ispettore PASCAL
POCHERO
l’inerolo, 13 Giugno 1900.
COMUNE DÏ PRALY
1¥¥1S0 PI COSC0BSO
E aperto il concorso al posto di
mae.stra dolla scuola elementare femini-
8
— 216 —
nile del capoluogo “ 3=^ rurale„, cui va
annesso lo stipendio di L. 5G0 pagabile a rate bimestrali posticipate, oltre
r alloggio.
Le domande delle aspiranti dovranno
presentarsi al sottoscritto prima del
31 Luglio p. V. ed essere corredato
dai documenti prescritti dall’art. 128
del regolamento 0 ottobre 1895.
Vrahj, il 2!) Maggio ISOO.
N. 383. NULLA OSTA II Sindaco
Il IL Ispettore ROSTAN
POCHERO
Pinerolo, 14 Giugno 1900.
Faire le bien, ce n’est pas simplement accomplir telle ou telle action;
faire le bien, c’est vouloir être bon.
ERNEST NAVILLE.
Abonnements payés.
M. Robert, Pisnijia 1901, (1900 payé depuis
septembre}. M.me E. Malaii, Tnriii.
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utilità a tutti quelli che vorranno fare un viag»
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Inoltre la GuzzrHn del Popolo si è assicurata P'i
1900 la pubblicandone di roinaiiiiii originali di Ant”
Giulio Barrili, dì Edoardo Èalandra, di Vittori
Ber.sozìo, di De Gastync 0 di altri acclama^
scrittori.
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Populo verrà pel 1ÍKK) ancora ampliato, e,
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zionvita, detto giornale sarà in grado di escii'è
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