1
Sçixantième année.
8 Août 1924
N“ 31
L'ÉGHO DES V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDIfcLi
PRIX D'ABONNEMENTS
Vallées Vaudoises......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger . . . • • • • • •
Plusieurs abonnements a la meme adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
% doll.
à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Par an
L,
Poor 6 mois
81020,19,1 doll.
56,11
On s'abonne
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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COMUNICATO UFFICIALE.
L’admmnza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di Mercoledì 13 Agosto,
alle ore 9, nella Casa Valdese in Torre Pellice, con il seguente Ordine del giorno :
1° Esame di fede di un candidato al S. Ministero.
2“ Nomina delle Commissioni esaminatrici.
3“ Comunicazioni e proposte eventuali.
1 Membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina deUe 'Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’aperUera della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 17 Luglio 1924.
Per la Tavola :
B. Léger, moderatore.
Î PÈTE5 bU 15 AOÛT.
La fête du 15 août, pour les paroisses de
ia haute vallée de Saint-Martin, aura lieu
dimanche prochain 10 courant à la BALpiTI.E où, tout comme à la ^Vachère, les
promoteurs de la grande film vaudoise —
qui sera représentée dans le monde entier — prendront des vues cinématographiques.:
La réunion poor les Vallées du Pélis et
idu Cluson aura lieu, D. v., à la VACHERE
et commencera à 10 heures précises.
MM. les Anciens, Instituteurs, Membres
d’Unions Chrétiennes et de Chorales, sont
priés de se grouper autour des Pasteurs
pour le chant et pour s’entendre, éventuellement, sur le « service d’ordre ».
L. Marauda.
On nous prie de compléter la communication die M. Marauda cindessus, en rappelant qiu’à la Vachère aura lieu une grande
réunion de toutes les Chorales Vaudoises,
sous la direction de M. E. Revel — pour
chanter, bien entendu, mais surtout pour
y être cinématographiées — et en priant les
chanteuses d’endosser Iq costume vaudois...
au moins la coiffe, à la Vachère comme à
la BalsiUe;
1
La gérance d’un journal ri’était guère
DUSCfu’Iüi qu’une simple formalité. La nouvelle loi su,r la presse exige que le gérant
soit l’uu ¿gg principaux collaborateurs ou
I® I^ecleur. Voilà pourquoi, à partir de
ce numéro, YEclw des VaUées portera la
signatujts de son Directeur, pour se conformer à la loi.
pi).
Pooilaiitoiliaoil...
I^ssayez un peu de dire à certaines gens
de notre connaissance ne mettant jamais
OM presque jamais les pieds au temple, ne
^tribuant pas pour les œuvres de l’EQlise ni pour nos institutions de bienfai^iwe, vivant, non pas à côté, mais comIfiètemcnt en dehors, comme s’üs étaient
Orangers à notre culte et à notre foi ; es^yez, dis-je, de leur dire qu’ils ne sont
Vaudois et vous verrez ce qu’üs vous
répondent! — Pas Vaudois! eux, descefir
^nts authentiques de Vaudois, portant
plus anciens, les plus beaux noms Vau. eux qui se feraient hacher aujouri encore, plutôt que de renier la foi
ïeîtrs pères — je dis de leurs pères ;
Qui se révoltent à la seule idée qu’on
puisse toucher à notre liberté de conscience qu’ils sauraient défendre envers et
cemtre tous ? « Allons donc, nous sommes
Vcmdois et des bons, prouve en soit que
nous allons chaque année à la fête du 15
août, « a la festa » par excellence, comme
on la désigne encore dans certaines de nos
paroisses ».
Mais il ne faudrait pas les chicaner :
üs n’ont probablement jamais entendu
parler des marques distinctives des anciens Vaudois dont üs se réclament avec
tant de fierté, ni du beau témoigmige que
leur rendaient — jadis — leurs ennemis :
« On peut les reconnaître à leurs mœurs
et à leurs discours: rangés, modestes, ils
évitent le luxe dans leurs habillements...
ils évitent de s’exposer à mentir et à tromper... üs se contentent du nécessaire. Ils
sont chastes, sobres, ne fréquentent ni les
auberges ni les bals... la médisance leur
répugne». Ce portrait de l’inquisiteur De
Passau est coynplété par le témoignage
non moins précieux d’un autre adversaire,
Claude de Seyssel, archevêque de Turin,
qui dit que « pour leur vie et leurs
mœurs, üs ont été sans reproches pamii
les hommes, s’adonnant de tout leuV pouvoir à l’observation des commandements
de Dieu». Voüà qui nous dit ce qu’ü faut
entendre par Vaudois.
Fermons la parenthèse et préparonsnous à gravir les pentes de la Vachère où
aura lieu cette année, pour toutes les paroisses des Valleés, la plus belles des fêtes de l’Eglise et du Peuple Vaudois. Nos
amis de tout àl’heure — ceux qui ne vont
pas à l’Eglise, mais qui veulent être Vaudois quand-même — nous y ont précédés.
Ils se préparent à écouter respectueusement les eoçhortations solennelles de nos
Pasteurs (une fois n’est pas coutume) ; ils
vont s’exalter ernx évocations de tel glorieux épisode de notre Mstoire ; leurs paUr
pières se mouülent, mais ils ne se demandent pas s’il y a encore quelques points de
ressemblance entre ces pères, qui se sont
fait écharper, pour obéir à Dieu et à leurs
consciences, et bon nombre, trop, de leurs
descendants.
Ensuite, vous verrez arriver à la Vachère ceux qui prennent prétexte de la
grande réunion pour une partie de campagne exceptionnellement intéressante ;
qui vont là-hmt pour rencontrer les amis
ou les amies, chargés de victuaüles et de
'boissons, bruyants, exubérants, qui se
tiendront habituellement un pdu loin de
l’estrade des orateurs et dont plusieurs finissent la journée... comme chacun sait.
Enfin, ü y ale puissant noyau des « bems
Vaudois», dont nous voulons être tous,
chers lecteurs, qui vont là-ivaut comme
l’on va à un pèlerinage sacré, qui se disposent à célébrer « la fête » comme on
célèbre un rite. Ils vont se rencontrer sur
ces hauteurs mémorables avec les Vaudois non pratiquants, avec les Vaudois
jouisseurs; se rencontrer et fraterniser
tom ensemble, parce que la voix du sang
nom parle tout particulièrement en ce
jour; se rencontrer par müliers dans le
but de communier dans le souvenir qui ne
sfeffacera jamais; se rencontrer pour renouveler le pacte d'union, le pacte de famille, de la grande famüle vaudoise commente de ce qu’elle vaut, de ce qu’elle re
présente, de ce qu’elle est et de ce qu’elle
pourrait être, si nous ne formions tous ensemble qu’^un corps et qu’une âme. De ce
boulevard qui a vu tour à tour le triomphe
et la détresse de nos ancêtres, les 20 müle
Vaudois des Vallées qui vont s’y trouver
daris huit jours, en personne ou par la
pensée, feront monter à Dieu l’hymne de
la reconnaissance, des accents de repentir,
des promesses de fidélité, en associant à
notre joie et à notre souvenir les vingt
autres müle frères des deux Amériques,
de France, de Suisse et d’aülefurs qui', à la
même hemre et avec une égale ferveur, célèbrent la fête traditionnelle en songeant
à nous et le regard tourné vers leurs chères Vallées.
Daprès la communication officielle que
nous répétons en tête du journal, la « fête »
de cette année aura un attrait tout particulier ; je dis mieux: elle en aura plus
d’un, car nous n’allons pas oublier les « lectures vaudoises» que nous promet M. J.
H. Meüle — un régal poétique, vous allez
voir — dont voici le programme alléchant:
Alexis Muston : Morceaux choisis de la
« Valdésie ».
Ada Maille : Monti Valded.
^ Emüe Tron : Rendez-vous.
Guy des Marquets : Ballade d’Arnaud.
Parvus : E Costume Valdese. j. c.
U révélation k la soutance.
Cornbien de nos lecteurs qui se souviennent du chrétien d’élite, de l’écrivain distingué que fut le toujours regretté M. Ernest Rostan, décédé ü y a quelques années
à La Tour, où ü passa, dans la souffrance,
les derniers jours de sa vie.
Le pasteur Ernest Rostan, atteint jeune
encore d’une maladie incurable, a connu la
souffrance, ü l’a acceptée et supportée en
chrétien ; ü était donc qualifié, grâce aussi
à sa vaste culture et à ses talents exceptionnels, pour en parler en parfaite connaissance de cause. U a voulu démontrer
que la souffrance, physique ou morale, est
ou peut devenir une source de bénédiction
pour celui qui croit ; ce qui a valu à la littérature évangélique de langue française
le remarquable ouvrage (1) La valeur de '
la soufîraime, ouvrage dont nous avons
fait ici même la recension, en son temps,
mais que plusieurs auront sans doute
oublié.
Nous n’hésitons pas à recommander ce
livre, réellement vécu, une deuxième fois,
car ü en vaut la peine. Si vous en doutez,
le fragment que nous insérons d-dessous,
pris cm hasard dans le prédeux volume,
vous en convaincra.
...«Au jour du malheur, réfléchis...»;
Pleure, mais réfléchis.: Rentre dans ta demeure ; sépare-toi, en esprit du moins, du
monde entier, et fais le compte de tes
voies. Ne te perds pas en lamentations,
en regrets inutües ou en vaines pensées.
Avant de méditer sur les origines du mal,
avant de peser à la balance faussée de ton
jugement les fautes des autres, avant de
mesurer les degrés de la perversité humaine, cherche si le malheur n’est point
le fruit de tes propres pensées.
(1) Se vend à la Typogi’aphie Alpine à un
prix de laveur, ainsi que l’autre excellent ou.vrage du môme auteur: Les paradoxes de Jésus.
Place-toi d’abord dans ce cercle et n’en
sors point jusqu’à ce que tu en aies achevé
intérieurement le tour, que ta en aies
compté les rayons, battu toute la surface.
Tu n’arriveras pas au terme de cette exploration sans avoir fait quelque découverte précieuse qui orientera tes pensées
et te.livrera le secret de ton malheur, en
te révélant les liens qui unissent tes douleurs à tes péchés.
— Il ne faut pas une subtile pénétration d’esprit pour déicouvrir dans le malheur d’autrui la loi du châtiment. Presque
toup les hommes sont en état de trouver,
parmi les douleurs qui affligent leur prochain, les conséquences funestes du péché.
Les sentences du juge qui punit, sont toujours claires quand il est question des autres ; elles ne le sont plus autant quand
il s’agit de nous-mêmes, surtout lorsque
la prospérité nous enivre. Nous sommes
souvent incapables de discerner nos fautes.: II nous faut l’aiguillon de la douleur
pour réveiller notre conscience assoupie.
Le faux honnête homme qui s’ignore,
— entendez ici l’égoïste homicide, le spéqiilateiur trop habile, l’impur, etc., — vivait heureux dans le mal. Il disait en
lui-même : « Dieu ne voit pas, ou s’il sait
et S’il voit, il ne punit pas». Il pensait
que Dieu n’a que faire d’intervenir dans ce
monde en juge de nos actes, de nos paroles
ou de nos pensées et se repaît éternellement de sa gloire dans quelque empyrée
extérieur à cet univers. Satisfait de ces
raisonnements, ü avait trouvé la sécurité ;
il ne connaissait point le repentir ; et, s’il
avait souffert, autrefois, du remords, il
l’avait peu à peu étouffé. Il ne voyait plus
idans le mal que du savoir-faire, de la prudence, du courage, de l’art, du génie même ; ses pensées mauvaises étaient le fruit
d’une sagesse détachée des conventions du
monde, désabusée de fictions morales. Il
avait trouvé dans le succès de ses entreprises la justification de ses voies ; dans sa
prospérité il n’avait vu que la consécration officielle de son mérite. Il eptrait la
tête haute dans les demeures des hommes;
il était peut-être honoré, riche, heureux,
ignorant son péché lorsque le malheur
l’a surpris et terrassé. H n’a pas reconnu
cet étrange visiteur ; il a repoussé en
vain cet hôte qui s’est introduit de force
dans sa demeure. Il s’est plaint de l’injustice de Die,u„ de l’iniquité de l’ordre du
monde, de la méchanceté des hommes ; il
a maudit la vie. Puis, dans ûn éclair de
conscience, il a pressenti la nature de son
malheur ; il a d’abord entrevu qu’il en
était luii-même l’artisan et que ses douleurs étaient liées à ses œuvres. H a saisi
ce fil explicatif de sa destinée ; il le déroule ; son étonnement grandit d’heure en
heure, de minute en minute, et fait place
à la stupeur, à la honte. Il voit enfin dans
une aveuglante lumière ses péchés qu’ü
ne soupçonnait point; il rétablit le lien qui
unit ses fautes à ses malheurs ; il se souvient de ses remords ; il renàît au sentiment du bien et du mal ; il connaît son
abjection morale et il prononce le verdict
de culpabilité qui était manifeste pour
tous, excepté pour lui.
Ces révélations de la douleur peuvent
conduire l’homme à un sérieux et profond
repentir, à la conversion et à la renais-
2
sance morale : c’est le but du châtiment,
c est son aboutissement ordinaire quand
celui qui est soumis à sa disscipline se rappelle le Dieiu saint et miséricordieux- l’Evangile du pardon, le Sauveur des pécheurs qui se repentent.
A l’instant où s’accomplit cette renaissance de l’âme, l’homme ne fait qu’un
avec son Dieu. Venu à lui par le chemin
de la doxdeur et du repentir, il s’est jeté
à ses pieds comme un fils indigne; mais
Dieu, comme un père aimant, lui a ouvert
ses bras et lui a donné le baiser du pardon.
Oh ! ces scènes de réconciliation, ces effusions du cœur, cet abandon de l’âme, ces
élans d’amour et de reconnaissance, ces
tressaillements de joie, quelles traces lumineuses nie laissent-ils pas !...
..Jje combat de la vie par lequel nous
résumons tous les devoirs, toutes les activités et toutes les nécessités qui enveloppent la destinée de chaque être, comporte
une certaine somme de joie et une certaine somme de douleur : peut-être une
plus grande somme de douleur que de joie.
Cette somme de douleur abrège la série
des expériences à faire pour révéler à
l’homme la hauteur de la icime qu’il doit
atteindre, pour activer le développement
de sa vie spirituelle et le rapprocher incessamment de son but parfait. Elle accumiile en quelques actes décisifs des expériences considérables, eUe rassemble dans
une vue unique les données dispersées qu’il
aurait fallu péniblement acquérir une à
une. Sous la discipline de la douleur on
avance par bonds au lieu d’avancer à petits pas ; il est vrai qu’on tombe de même
et qu’on fait de graves chutes au lieu d’en
faire de légères. Mais ce n’est point là un
effet fatal de la douleur : elle n’est pas
le mal, eUe ne l’engendre pas par ses seules forces, encore qu’eUe soit engendrée
par lui ; c’est l’imaigination unie à la convoitise des sens, qui est maîtresse d’erreur
et de péché, qui ouvre la porte au mal :
la douleur introduit parfois l’assaillant
dans la place.
En précipitant l’expérience de la vie, la
douleur épuise donc rapidement les forces
morales ; elle en exige le perpétuel renouvellement, afin que l’homme ne succombe
pas dans la lutte contre le mal. EUe provoque et hâte l’assimilation des forces divines ; elle fait entrer dans la circulation
les énergies spirituelles que l’homme puise
dans son commerce avec Dieu. Enfin, par
sa durée et son intensité, elle fatigue,
épuise, anémie l’être moral et le ramène
au désir, à la nécessité d’une nouveUe crise
réparatrice de la vie.
Vous avanciez ferme et joyeux dans le
droit chemin, vous dirigeant sans erreur
vers le but; vos victoires sur le mal
étaient faciles et sûres, vous rapportiez
quelquefois du combat des blessures, mais
vous ne connaissiez plus la honte de la
défaite. Et voüà qu’insensiblement tout ce
bouiUonnement de vie s’apaise ; le flot intérieur coule plus paisiblement, toujours
plus paisiblement; bientôt il ne se fait
plus sentir, mais il coule toujours ; la douleur seule fera jaillir les eaux qui se perdent en dedans et rouvrira la bouche de la
source qui s’obstrue. Les détresses matérielles et les soucis rongeiurs dont elles
sont la cause, les chagrins domestiques et
l’amertume qu’ils distillent, la maladie et
les graves pensées qu’elle fait naître, les
deuils et les vides définitifs qu’il laissent
dans le cœur vont redonner à cette vie
qui s’étiole un essor nouveau. L’homme
regimbe d’abord contre cet aiguillon, mais
ensuite il cède à son influence, il rentre en
lui-même pour élargir les horizons de son
âme, qui se resserrent insidieusement, et
reprendre contact avec le principe de sa
vie morale.
Vous voilà dans la peine, et quelle peine!
Un irrésistible besoin de fuir les hommes
s’empare de vous. Vous vous réfugiez dans
les chambres les plus secrètes de votre demeure pour faire votre inventaire moral.
Vous ra^mblez autour de vous vos tré
sors ; vous rappelez vos souvenirs, vous
vous interrc^ez sur le sens des expériences
que vous avez faites ; vous examinez la nature des mobües de votre conduite et en
pesez la valeur; vous faites le compte de
vos erreurs et de vos fautes ; vous sondez tous les puits qui ouvrent dans le
cœur; vous scrutez les mystères de votre
âme, la pureté de ses aspirations, l’intensité de ses joies, la profondeur de ses douleurs, la cause secrète de ses égarements.
Vous raæemblez toute votre vie dans un
étroit espace, afin de l’embrasser d’un seul
regard et de vous réjouir ou de pleurer à
cette vue, sachant pourquoi vous vous réjouissez et pourquoi vous pleurez.
Car, pendant que vous accomplissez ce
minutieux examen de vous-mêmes, si vous
êtes réconfortés par la réalité de votre
union d’esprit avec Dieu, vous découvrez,
d’autre part, des ramifications du péché
que vous ne soupçonniez point, vous constatez combien est forte sa domination et
combien diffuses et enfoncées dans votre
cœur sont ses racines. Cette vue vous
blesse, elle vous fait souffrir, il ne saurait
en être autrement, car elle vous révèle
l’écart qui existe entre ce que vous devriez être et ce que vous êtes, eUe manifeste l’abîme que le péché creuse entre
Dieu et vous et qui se rouvre après chacun
de vos élans vers lui ; eUe vous en fait
contempler la profondeur, eUe vous remplit du désir de le franchir ; eUe vous
pousse Vers Dieu et vous prépare pour
quelque nouveUe crise morale marquée
par un repentir plus profond, une conversion plus complète ; eUe rend possibles et
néceæaires les mystères de la régénération spiritueUe qui doivent se renouveler
jusqu’à ce que nous soyons parvenus à
la perfection.
La douleur ne serait point un organe du
bien, si eUe ne nous menait qu’à la connaissaqce de notre misère naturelle. Connaître sa misère, c’est le malheur suprême, le bord de l’abîme infernal pour l’homme qui ne connaît point Celui qui l’en
peut guérir. Vouloir la guérison, la demander à Celui qui l’accorde toujours, l’obtenir, c’est le meilleur bien qui puisse échoir
à la créature humaine...
STORm LETTERflRl/l DELM BIPPm
- OPERA IN CINQUE VOLUMI
E’ uscito il 4" volume :
Teodoro LonGO .- I Libri Storici del Nuovo Testamento. 11 Canone ed il
Testo del Nuovo Testamento. — Voi. di pag. 148. — Prezzo : Lire 4.
Volumi pubblicati anteriormente :
1 libri dei profeti.
Le epistole del Nuovo Testamento. L'Apocalisse.
Usciranno nei prossimi mesi :
I libri poetici dell'antico Testamento. Gli apocrifi. 11
Ernesto Comba
Ernesto Comba
Ernesto Comba
Canone e il Testo dell'Antico Testamento.
Teodoro LONGO : 1 libri storici dell'Antico Testamento.
Ogni volume .• L. 4 — (Estero L. 5)
Affrettatevi a prenotarvi per i cinque volumi, inviando complessivamente
L. 13,50 (appena L. 2.70, per volume, franco!) — Per l’Estero : L>. *0 (non
più L. 18).
LIBRERIA “LA LUCE,,
(Prov. di Torino) TORRE PELLICE
NoDvelles de rEvangélisation.
Uune longue correspondance de M. G. ’
Bert, où abondent les digressions, nous extrayons ces nouvelles de l’Evangélisation
de la Vallée de Suse.
Je. parlerai d’abord de la vallée de Suse.
Elle est belle surtout au printemps. J’aime
en particulier le frais vallon de la Cenischia au pied du mont Cenis. En me promenant de ce côté, je pense aux Vaudois
qui vers Noël 1686, sortis des prisons de
Fossano et dirigés sur Suse, durent franchir le mont Cenis par le mauvais temps ;
86 y périrent d’inanition et de froid. Quel
contraste avec les temps actuels !
Je voyage dans ce vallon poétique du
côté de Venans, de San Giuseppe et de la
Trinité, sans crainte. Un dimandie j’ai pu
improviser un culte sur la route de San
Giuseppe. J’avais des gravures bibliques
en main qu’un ami ahruçais nj’avait envoyées de Los Angeles. Or voilà que deux
amis arrivèrent avec des mandolines. Nous
chantons des cantiques et parlons librement dans la rue en distribuant de petits
évangiles avec une pleine liberté et l’approbation du public. Nous avons de ces
côtés trois ou quatre familles évangéliques, mais je désirerais étendre notre influeqce jusqu’à Venans et à la Novalesa,
sites enchanteurs au milieu de ces hautes
montagnes.
Au Giaglione il y a aussi des âmes qui
cherchent la vérité. Une sœur mariée à
la Rama, village isolé, désire être visitée;
sa fillette fréquente notre école du dimanche. Parfois en passant près du fort du
Giaglione je distribue des opuscules et des
évangiles aux soldats de garder U faudrait
aussi intensifier l’œuvre de ce côté.
A Meana j’ai pris part à un enterrement avec mon cher collègue de l’Eglise
Baptiste, M. Bertrando. Je lui suis très
reconnaissant de ce qu’il vient le diman
che jouer de l’harmonium dans notre salle
de culte. Nous sommes en parfait accord.
J’ai pu aller jusq’aux Gravere, le long
de la vaUée principale, mais il y aurait
Chaumont et Exilles et la haute vallée à
visiter. A Monpantero, village de Nurbian,
il y a quelques familles évangéliques. Parmi les catholiques plusieurs possèdent la
Bible. A Bussoleno la famille WolfF donne
un bon témoignage à l’Evangile.
A Borgone j’ai eu le baptême du petit
enfant du maréchal Bounoujs. A Condove
le frère Battista Croce rend, au milieu de
ses douleurs physiques, un témoignage vivant de la puissance de Dieu, C’est celui
qui a contribué le plus pour l’évangélisation en fournissant à l’Evangéliste des
Nouveaux Testaments et des opuscides
pour la propagande.
Suivez-moi maintenant dans le charmant
vallon de Coazze. Je remercie Dieu d’avoir
pu visiter cette année l’Eglise de Coazze
où j’ai trouvé bien des encouragements et
des consolations.
Ceux qui disent que l’Evangélisation
n’est pas néce.ssaire pourraient constater
comment un petit nombre d’évangéliques
sert à maintenir dans une région haut
élqvé le drapeau des libertés religieuses et
politiques^ L’ancien Rosabrusin qui m’accompagne dans mes tournées d’évangélisation m’a souvent dit que Coazze, en
cinquante ans, a fait des progrès merveilleux. Il se souvient parfaitement des luttes religieuses des débuts de l’Evangélisation, tandis que maintenant il y a parfaite
égalité de culte. Le diacre Martoglio, qui
était un bon catholique, maintenant est
capable de remplacer le Pasteur et il compose lui-même des sermons.
Notre gracieux temple présente très
bien et il fait honneur au protestantisme.
Pourquoi n’en aurions-nous pas un à Suse,
avec une belle façade ? Mais il faut nous
contenter pour le moment d’une ancienne
saUe d’auberge. A Coazze il y a une société de jeunes filles chrétiennes qui se
fait honneur. Nous avons en outre une
petite bibliothèque qui aurait besoin d’être augmentée : avis à ceux qui seraient
disposés à nous aider par l’enVoi de bons
livres...
Frères des Vallées, pourquoi ne visiteriez-vous pas l’Eglise de Coazze qui est la
plus voisine des Vallées? G. Bkrt.
«■
[ai d’fta et r’ [oDyi les l. L D. G.
C’est dans un des recoins les plus pittoresques dè la Vallée du Mugello (Toscane),
dans une propriété de M.Ue E. Dapples, au
milieu/ de bois de sapins, entourés de campagnes luxuriantes, qu’a eu lieu, du 21
au 26 juillet, le Camp d’été ,des A. C. D. G.
avec la participation d’une centaine de
campeurs venus de tous les points de l’Italie et de l’Etranger. Nous avons noté, entre autres, les représentants unionistes
de Spezia, avec chemise verte, ceux de Rome, de Florence, de Sestri Ponente avec
drapeaux et «gagliardetti», ainsi que la
fanfare de Palombaro (Abruces). La vie
du Camp est celle d’une grande famille :
on couche sous la même tente, on se rend
des services réciproques, on est comme des
frères qui se connaissent depuis longtemps, on se rencontre au bord du torrent, aux eaux limpides, pour le bain ou
la toüette matinale, on se réunit sous la
grande tente pour les repas : on participe
à des jeux, à des chants, à des discussions
fraternelles, à des cultes. Loin des bruits
du monde, dans la solitude de la nature,
le ciel semble se rapprocher de la terre et
l’idéal s’incarne dans la réalité. ,0h ! qu'il
est beau de réaliser, que Ton est tous frères, à quelque dénomination que l’on appartienne, quelles que soient les divergences
secondaires qui existent ! Les jours passés
au Cami) nous ont révélé à nouveau les
trésors spirituels de l’âme de nos jeunes :
humorisme sain, joie débordante et pure,
gaîté franche et de bon aloi, désir intense
d’union et de fraternité, enthousiasme
pour le triomphe du Royaume de Dieu.
Le Congrès proprement dit, s’est ouvert le 24 après-midi par un culte très édifiant, et les travaux se sont terminés le 25
au soir. Le manque d’espace ne nous permet pas d’entrer dans des détails : nous
nous limiterons à dire que des messages nous
ont été adressés par les délégués étrangers,
des relations intéressantes ont été lues, des
discussions animées ont eu lieu sur les sujets les plus différents : activité parmi les
cadets, collaboration des associations avec
les Eglises, vie spirituelle des membres des
Unions, œuvre sociale des A. C. D. G., attitude en présence des problèmes universels, presse unioniste, etc., etc. T^e problème le plus important que le Congrès à été
appelé à résoudre est celui des relations
entre « Cercles d’Eglise » et « Fédération ». Voici, à cet égard, l’ordre du jour
voté par le Congrès : « L’XI“ Congresso
«delle A. C. D. G., preso atto che dopo il
« Congrego di Venezia sono state ammesse,
« in seno alla Federazione, associazioni di ^
« Chiesa sorte in località ove svolgono la > ^
«loro attività Unioni organizzate secondo.;’?
« la base di Parigi, ratifica tali ammissioni,
i
I
i
non ostante contrastino con norme staV'
«tutarie fissate da quel Congresso, iù j
«quanto esse vengono riconosciute come
« imposte da peculiari situazioni del Campo
« Unionista Italiano. Ritenuto pertanto che 'f i
«odierne condizioni - ancor più manife« ste nei loro elementi costitutivi - consi- ^
« gliano di seguire un tale sistema, abroga
«nello Statuto quella norma restrittiva. i
« Riafferma inoltre ; 1° che il fondajnen- g
«tale principio unionista deve trovare da
«parte del Comitato Nazionale, come da
« parte di tutti gli Unionisti, una cristiana
« fedeltà ed una persistente azione attua«trice sulla base di Parigi. 2“ Che i Circoli di Chiesa sono chiamati ad esplicare
:la loro necessaria attività, oltre che per
3
loro ftni particolari, anche neU’ambito
l«e pel* 1® idealità delle A. C. D. G. »;
[[^ Congrès s’est clos par les élections
4u nouveau Comité et par un très édifiant
¿ervi®® de Sainte-Cène. D. P,
CHRONIQUE VAUDOISE
\
Souscription \
pour les Écoles de Quartier. \
Jjistes précédentes ,L. 5.574,— \
H.me Caroline Villielm-Bertin » 30,— \
P. B., Bobbio PeUice » 5,—
Total. L. 5.609,
H: » H:
ANGROGNE. On nous communique de
cette paroisse xme nouvelle renversante
qjue noMS nous refusons à croire, vu son
énormité. On dit donc que, à moins de
?00 mètres de l’emplacement de la grande
fête vaudoise, il y aura le 15 août Un bal
public, je dis un bal public, organisé, à ce
qu’il paraît, par des jeunes gens de la paroisse, dont plusieurs Vaudois ! !
Je suppose qu’on ne se doute même pas
de l’effet désastreux que cela va produire
aux ¡Vallées et à l’Etranger... si le bal avait
réellement lieu. UEcho des Vallées qui
s’arroge parfois le droit de parler au nom
du peuple Vaudois, supplie, conjure donc le
Syndic, le Pasteur, le Conseil Communal, le
Consistoire, ainsi que tous les hommes de
sens rassis, jaloux du bon renom et de la
dignité de la Commune et de la Paroisse,
pour qu’ils s’emploient - il en est temps
encore - par le moyen de la persuasion ou
par tout autre moyen qu^ils jugeront efficace pour qu’un pareil scandale soit
évité. L’Echo des Vallées.
liA TOUR. L’installation du pasteur M.
Jlwfes Tron a eu lieu dimanche dernier devant une nombreuse assemblée. Le pasteur installant M. C. A. Tron, en présentant dans son discours la Paroisse au nouveau Pasteur, croit pouvoir lui garantir
la ¡collaboration de bon nombre de ses
membres. M. Jules Tron monte ensuite en
■chaire et prêche avec force et conviction
'SUT ce texte : « Me voici. Seigneur, pour
faire ta volonté».
L’ancien M. Romano ajoute quelques
mots de bienvenue à notre nouveau conducteur et de remerciement à MM. C. A..
Tron et Bj Revel qui ont desservi la Paroisse ces neuf derniers mois.
— Lundi dernier un nombreux cortège
-accompagnait au cimetière la dépouille de
M.lle Annette Travers, décédée après une
très courte maladie, à l’âge de 82 ans. Encore une bonne et douce figure qui disparaît, une de ces personnes - peu nombreuses, à la vérité - jouissant de l’estime et de
l’affection de tous ceux qui les connais•sent.] Le service funèbre fut présidé par le
nouveau pasteur M. J. Tron. Notre vive
sympathie va à la famille affligée, à ses
neveux les frères et sœurs Chauvie qu’eUe
aimait comme æs propres enfants.
— La conférence f(ue l’aveugle, le publiciste distingué Nino Salvaneschi a donnée
mercredi dernier à l’Aula Magna, a été des
plus intéressantes. M. Salvaneschi, présenté
Par M. Emile Eynard, nous a entretenus
•a'viee infiniment d’esprit et beaucoup de
verve du peintre flamand, le peihtre de la
, LE CATHOLICISME
jn^e par pelques honiM illustits.
{Suite, voir N. 29).
jésuite BELLARMINO nous fait connaître à quelle condition on peut être
membre de l’Eglise Romaine. Il écrit :
"«Affinché alcuno possa essere considerato
come membro della vera chiesa (lis : catkobxÿie), non si domanda da lui, a parer nostro, nessuna virtù speciale, ma solo la
conlfessione esteriore della fede o la partetipazione ai sacramenti » {Eccl. Müit., c. 2).
Don GIOVANNI VERITÀ’ (1807 11885)
prêtre patriote et grand ami de Garibaldi,
®nr le point de mourir, dicte et signe de sa
^ain la déclaration suivante : « Sono nato
intendo morire nel seno della religione
®astiana, il Maestro della quale predicò ;
‘>’^gnuin meum non est de hoc niundo, e
^ date a Cesare quel che è di Cesare —
on gia^ quella religione che i suoi miniai, coU ambizione, coffa crudeltà, coffa
S fsnaturata; i di cui mi^ rovinato il mondo, hanno
Sem torrenti di sangue, e furono
fatali alla nostra patria, affa quale,
^ voglia sia ser
"ata la estrema rovina».
gaîté, Peter Bruger, à l’aide de bonnes
projections lumineuses représentant les
meilleures œuvres du grand artiste.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Avec les nouvelles lois restrictives qui
tendent à museler la presse, il arrive ce
qui devait arriver : suivant que les Préfets
s’appliquent à faire plue ou moins de zèle,
suivant l’interprétation qu’ils donnent à
la loi, il est permis de dire ou de ne pas
dire, le journal est séquestré... ou ne l’est
pas. A repnarquer que les Préfets de Rome,
de Trieste, de Milan et d’ailleuirs usent et
abusent de leurs pouvoirs illimités et séquestrent à tour de bras les journaux qui
osent manifester des opinions ne cadrant
pas avec la vérité officielle. Or cela ne peut
pas, ne doit pas durer et le Gouvernement, à ce qu’on dit, ne tardera pas à mo\ difier la loi ou du moins à la rendre un peu
plus claire, afin que son interprétation en
soit moins arbitraire.
Il en est qui espéraient que M. Mussolini,
par une plus exacte vision de la réalité,
aurait tout bonnement retiré cette loi qui
fait le plus grand tort au fascisme. Mais
il n’y songe guère, pas plus qu’il ne veut
entendre parler de normalisation : d’après
ses derniers discours, le fascisme doit demeurer (ce qu’il a été jusqu’ici, il doit
s’inspirer à l’intransigeance de Farinacci
et ¡consorts, se tenir « prêt pour quelconque action», même pour «une seconde
ondée » si cela était nécessaire,. M. Mussolini affirme l’identité de Gouvernement et
de parti, de fascisme et de patrie ; il improuve et condamne l’ordre du jour des
combattants du Congrès d’Assisi qui promettaient leur appui au Gouvernement
fasciste à la condition qu’il s’inspirât à
l’esprit du « Risorgimento » dans la restauration de la loi qui doit être faite sans
recourir aux mesures exceptionnelles.
Malgré tout ce que nous venons de relever., nous n’avons pas encore perdu tout
espoir de voir peu à peu le fascisme - dès
que justice se,ra faite sur le crime Matteotti - s’orienter vers une plus juste, une
plus large interprétation des idées de liberté et des plus légitimes aspirations de
la très grande majorité des Italiens. On
pamxait nous objecter que le dernier décret qui devait « constitutùmaliser » la milice fasciste et qui en fait toujours plus
une institution de parti, entretenue aux
frais de l’Etat mais à la dépendance directe et absolue, sans autre contrôle, de
M. Mussolini, devrait dissiper toutes nos
illusions à cet égard. N’importe, nous demeurons du nombre de ceux qui espèrent,
malgré tout, que tôt ou tard le bon sens
finira par triompher.
— Le Conseil des Ministres vient de ratifier la convention de Londres du 15 juin
dernier, par laquelle la Grande-Bretagne
cède à l’Italie le territoire du Giubaland
qui sera désigné sous le nom de «Oltre
Giuba ».
i— A enregistrer ,un nouveau grand succès de sport, d’une haute portée économique ; au grand circuit international de
Lyon, pour automobiles, le premier arrivé
est un italien, M. Campari, sur une machine de la marque italienne Alfa-Eomeo.
Nous rappelons qu’au circuit international
de Monza, de l’année dernière, le premier
L’archevêque PASSAVALLI, qui inaugura le Concile Vatican de 1870, écrit :
« ...Basta leggere il Vangelo e in genere
i libri del Nuovo Testamento, ch’è il vero
codice delle norme giusta le quali devono
regolarsi i diritti e i doveri dei credenti in
Cristo, per convincersi die l’essenza, o, come meglio vuoisi, la parte prindpalissima
del corpo mistico di Cristo non istà propriamente nel papa,, nei vescovi e nei preti,
ma nella moltitudine dei fedeli. ...L’ideale
della Chiesa di Cristo sugl’inizì era assai
diverso da quello che col volgere dei secoli
raffazzonarono l’ignoranza, il bigottismo,
la servilità e la imbecille codardia degli
uni, l’orgogliosa ambizione e la sfrenata
cupidigia di dominio degli altri » {Separazione della Chiesa dallo Stato, pensieri di
un sincero credente).
Padre CARLO MARIA CUREI (1816
t 1891), docte jésuite napolitain, se plaint
amèrement de ce que la Parole de Dieu
n’est pas aimée par les catholiques d’Italie et par le clergé. Il le déduit du fait
de la réiception on ne peut plus glaciale
faite à sa version du Nouveau Testament.
Voici ses paroles : « ...Se avessi pubblicato
un commento dell’Alcorano, vi avrei per
fermo trovati più curiosi, che non trovai
arrivé fut également un italien sur ime
machine Fiat.
\— Le lO.me anniversaire de l’assassinat
de Jaurès a été solennellement célébré au
Trocadéro, le 31 juillet, devant une foule
immense et les délégués de l’Internationale ouvrière, dont notre Turati qui a prononcé un discours fort applaudi. Le jour
suivant, par 346 voix contre 110, la Chambre française décrète les honneurs du Panthéon au grand tribun qu’on venait d’exalter. Voilà enco,re un signe des temps.:
— On a lieu de croire que la révohition
ctu Brésil, ou plutôt de S. Paolo, serait virtuellement terminée par la victoire des
troupes fédérales et l’évacuation de San
Paolo de la part des insurgés. La vüle serait rentrée dans l'ordre, les banques auraient rouvert leurs guichets et les expéditions de café, momentanément suspendues, sont reprises.
I— Il vient d’excellentes nouvelles de la
Conférence de Londres : les Alliés sont arrivés à se mettre d’accord sur la nécessité
d’accorder à l’Allemagne lé gros emprunt
dont nous parlions dernièrement et qu’ils
devront naturellement garantir de quelque
façon; fis contestent également à la France
le droit d’occupation de la Ruhr et établissent que; si, à l’avenir, l’Allemagne venait
à se dérober à ses obligations, les sanctions
qui en résulteraient devraient être prises
à l’unanimité par la Commission des réparations. Nous donnerons prochainement
des détails plus clairs et plus précis au
suj^t de l’aiccord en question qui va être
soumis à l’examen de la délégation allemande arrivée à Londres le 5 couranL
Jon.
INSTITUTIONS HOSPITALIÈRES VAUOOISES
Eglise de Pignerol L. 165,—
Cassa di Rispaxmio, Terre PeUice » 1350,—
Eglise de Rorà » 100,—
Doct. H. Pons, Rome » 20,—
Eglise de Rome * 200,—
Eglise de SainlXlei-maiii » 150,—
Hôpitaux.
M. L. Jourdan, Colonia Vaidense L. 100,—
Eglise de Forano » 40,Eglise de Bobbio, collecte du Pasteur » 212,—
Eglise de Brescia » 50,—
iM. J. A. U., Torre Pellice » 200,—
M. Eobert Eevel, Gênes » 500,—
M. Henri Tron, Turin » 50,—
Eglise de Saint-Jean » 300,—
Eglise de MUan » 100,—
FamiEe Sibille, Torre Pellice, en
souvenir de M.me Esther Sibille » Id., en souvenir de M.me Léontine 50,—
Rostan-Eibet » 50,—
Eglise de ViUar, collecte du Pasteur » 208,—
Sœur Léonie Stalle, Torre PeHice » 10,Eglise d’Angrogne, coU. du Pasteur » 149,—
Eglise d’Abbazia » 50,—
Eglise de Fiume » 50,—
M.me C. VUlielin-Bertiu, Massel » 10,—
M. Tavocat Georges Fubini, Turin » 30,—
M.Ue Giulia Persico, Torre PeUice » 6,Fonds Amato dalla » 235,—
Colonia Vaidense » 500,—
A. W. A. S., New-Yoi'k » 200,—
Colonia Iris » 173,40
Eglise de Prali (Consistoire, 20 - (Mères de famille, 20 - Union Chré- tienne Jeunes Gens, 10 - Guido
Comba, 10) » 60,—
Eglise de Como 100,—
[M- Eli Bertalot, pasteur, Genève » 20,EgHse de Rodoret » 60,—
Eglise de Massel » 90,—
Eglise de Perrier-ManeiUe » 50,—
Eglise de Pramol » 50,—
studiosi del Nuovo Testamento... Mi sento
straziare l’anima dal cruccio ed ardere il
viso dalla vergogna innanzi all’indizio spaventoso della decadenza della Chiesa tra
noi, fornitaci, impostoci anzi dal fatto di
un Nuovo Testamento che vi apparisce
unico dopo un secolo, il quale nondimeno
vi è accolto con questa noncuranza, con questo fastidio, quasi che non dissi con questo
disprezzo ». Et il ajoute : « Il clero giudica non saper che farsi dei quattro Evangeli e dell’Epistolario di Paolo apostolo».
Padre PAOLO MUSSINI éerit, dans le
Giornale d’Italia du 18 Janvier 1906 :
¡«Perchè molte chiese (cattoliche) sono invase ogni giorno più da statue, croste,
oleografie, sì da pigliare aspetto di baracconi da fiera? ...Perchè tutta la pietà di
gran numero di cristiani si va atrofizzando
in tali pratidie... E’ come una lebbra, che
a poco a poco rode le carni, questa fungaia
di strane bigotterie, le quali nella loro
gretta materialità si avvicinano affa più
bassa specie di idolatria, il feticismo...
« A certi miracoli nissuno fra i sacerdoti
giovani più crede, come ad esempio alla
traslazione della Santa Casa di Loreto, e
tuttavia con pompa straordinaria se ne
celebrano gli anniversari, troppo richia
Total L, 5678,40
Gustavo Turin, in memoriam L. 5000,—
Orphelinat :
M.Ues Suzanne et Pauline Robert,
Luserue Saint-Jean L. 10,—
M. Louis Jourdan, Colonia Vaidense > 100,—
Eglise de Brescia » 50,—
Eglise de Bobbio, coUecte du Pasteur » 180,60
M. J. A. U., Torre PeUice » 200,—
M. Henri Tron, Turin » 50,—
Eglise de Saint-Jean » 200,—
Eglise de Milan » 200,—
Eglise de ViUar Pellice, coUecte
du Pasteur » 207,—
EgUse d’Angrogne, coU. du Pasteur » 203,—
Famille SibiUe, Torre PeUice, en
souvenir de M.me Esther Sibille 50,—
M.me CaroUue Villielm-Bertin,
Massel » 10Une part de coUecte des Mères de
iamUle, Torre PeUice » 25,—
M.me PeUegrini-Nœrbel, Turin » 25,N. N., Pomaiet > 50,—
Bartok) Fostel, Tarariras » 14,—
Bertalot Louis, Pomaret 10,Diana Nicola, Bari » 7M.Ue Marie Léger, VUlesèche » 5,—
Union des Mères, Id. » 15,Miss Dodds, Edinburgh » 25,—
Fonds Amato Jaffa » 235,—
Colonia Vaidense » 500,—
M. Bertalot Eli, pasteur, Genève » 15,Eglise de ■ Frali (Consistoire, 10 -
Mères de famiUe, 10 - Union Jeu-
nes 'Gens, 10) » 30,—
Eglise de Massel » 100,—
Eglise de Perrier-.ManeUle » 50,—
Eglise de Fiume » 50,—
Eglise d’Abbazia » 50,—
Eglise de Pramol » 20,—
Eglise de Pignerol » 130,—
Eglise de Rorà » 25,—
Total L. 2841,60
Pour capitalisation :
Legs Eliseo Davit, Luserne SaintJean, 'Cons. 5 0|0 L. 2600,—
Souvenir de M.Ue L. Roman, Cons.
5 0|0 » 200,—
Les familles des frères et sœurs CHAUVIE et RIVOIRE-CHAiüVIE, profondément reconnaissantes, remercient cordialement les nombreux amis qui ont manifesté leur affection et leur synvpathie à
l’occasion de la courte maladie et de la
mort de la bonne, affectueuse et bien-aimée
Anne MargiiBiite Tiavei^
leur tante, grand’tante et arrière grand’tante, entrée dans son repos le 2 août courant, à l’âge de 82 ans et demi.
Torre Pellice, le 4 août 1924.
Jean Coïsson, directeur-reeponeable
Torrtt Pallie* • Imprimaria Alpina
mando affa mente ciò che di antichi sacerdoti pagani si racconta : che fra loro
ridessero di quello che con assai serietà
celebravano al pubblico».
Monseigneur BONOMELLI (183111914)
évêque éclairé de Crémone, écrit, en 1905,
une lettre pastorale « sugli abusi del culto
religioso», dans laquelle il déplore l’importance excessive que l’on donne au culte
de la Vierge Marie et à celui des Saints,
au détriment du culte dû à Dieu. « E’ cosa
che offende il senso cristiano e la ragione
naturale veder la Vergine e forse anche
qualche altro santo quasi pareggiato a
Gesù Cristo ed invocato come se fosse la
fonte stessa della grazia. Si portano per le
vie l’immagine della Madre di Dio,
le reliquie o l’immagine d’un santo, ed il
popolo si scopre il capo e s’inginocchia. Si
porta Cristo in Sacramento, e sarà molto
se si leva il cappello o si fa qualche segno
di omaggio. Gli altari della Vergine e di
alcuni santi l'isplendono d’oro e d’argento,
dinanzi alle loro immagini ardono in gran
numero lampade... e l’altare in cui dimora
Gesù Cristo è là negletto ! ».
{A suivre).
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