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^Soixantième az^née.
25 Avril 1924
•
N» 17
L'ECHO DE8i VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Vallées Vaudoises....................
Italie (eri dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique................
Par an Pour 6 mois
L. 8,» 10,• 20,—
» 19,—
1 doll.
5,
6
n,
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Va doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
on. Le Numéro: 20 centimes w
8
3
Qae toates les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aim^Ics....j dignes de lonange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
FÊTES DE CHANT.
Detux « Fêtes de Chant » auront lieu,
D. V., dam le ¡temple de La Tour :
' a) Jeudi l.er mai, à 10 h. 30 du matin,
pmr les Ecoles du Dimanche du Val Félis ;
b) Dimanche 4 mai, à Z h. de l’aprèsmidi, pour les Chkyrales.
' jj^ous invitom chaleureusement le public
à y a^ssister.
Pour la Commission du Chant Sacré :
Eugène Revel, président.
^ *
-À, La Fête des Chorales pour le Val Pép,. rouse ne pouvant pas avoir lieu le 27 avril,
^ es(t renvoyée au 18 mai, â 3 h., dans le
' temple de Saint-Germain.
Nous prkms tous les amis du chant d’en
prendre bonne note et de bien vouloir ne
point y manquer.
Pour la Commission du Chant Sacré :
L. Marauda.
li.
K?
CONTRASTES.
Lire : Pliilippiens II, 6-11 et
2 iCor. IX, 15.
^ A l’époque de Pâques notre, ppnsée, se
porte tout naturellement sur Jésus-Christ,
le'Hdh, qi® Dieu â tfaiCà la terre.
Nous désirons examiner quelques contrastes de la vie du Sauveur, qui feront
. mieux rœsortir la valeur inestimable du
« don ineffable » dont parle l’Apôtre.
l.er Contraste - Jésus a été le plus méprisé des hommes et il va devenir le plus
\ exalté. Il a été le plus méprisé : les hommes ont été on ne peut plus odieux envers'
*^Lui. Il suffit de penser à ce qu’a été la
dernière semaine de Sa vie : il a été traité
j.
à
m..
¡¡^
, avec plus de dureté et de brutalité que le
■''dernier des malfaiteurs ; on lui a craché
au visage : on s’esit moqué de sa royauté
spirituelle ; son front immaculé a été
■ meurtri par les épipes ; l’humanité insensée l’a cloué sur le bois de la croix. La prophétie d’I^ïe (Lin, 3) ne s’est que trop
réalisée ; il a été le plus méprisé des hoonmes. Et cependant il va devenir le plus
exalté. A mesure que Rs siècles s’écoulent
l’ejqiérience que les disciples ont faite
après la Résurrection, l’expérience de la
puissance spirituelle de Celui qui n’avait
été vaincu qu’aux yeux du monde, mais
qui était vaipqueuf aux yeux de Dieu,
, cette eixpérience il y a des milliards d’hommes qui l’ont fq,ite et qui la font. Il en
est d’eux comme de ce soldat de Napoléon
qui, ayant été blessé, disait à son chirurgien : « Allez au fond et vous trouverez,
à côté de la balle, le nom de Napoléon ».
Il y a des millions de chrétiens au fond du
cœur desiquels se trouve un nom qui les
enflammé; il y en a en Chine, au Japon,
8.U Zambèze, en Amérique ; il y en a dans
notre vieille Europe toute noircie par la
«mnée des champs de bataille ; il y en a
•Partout sur notre planète. Ce que Jésus a
Se réalise : Il attire tous les hommes
lui, les uns pour les rejeter, les autres
pour les recevoir. A mesure que les siècles
.^s’êcojulenit, la figure morale du Christ s’élève et plus on connaît les abîmes du péet plus Sla sainteté éclate. Il en est *de
,â
comme de n«^ géants alpins : à mesure
le touriste monte, ils lui apparaissent
-'>• Plus imposants.
K ,
2 me .Contraste - Jésus a été hom.me et
il a été Dieu. Jamais homme ne fut plus
homme : Il a été sensible aux joies et aux
douleurs huinaines ; il a souffert dans son
corps et dans son âme, il a pleuré... Il y
a des larmes qui, comme celles de l’apôtre
Paul pleurant sur les Philippiens, sont des
larmes qui honorent l’homme : qe sont des
larmes héroïques. Telles ont été les larmes
de Jésus lorsqu’il a sangloté sur sa patrie
le jour des-Rameaux. Le Christ a pleuré
auæi sur le tombeau de Lazare ; il a aimé
Jean et sa mère ; spn âme a tressailli de
joie en plus d’une circonstance. Oh il est
bien homme ! Et plus nous avançons dans
la vie et plus nous nous apercevons qüe
Jfôus ^ait partie de notre humanité, qu’il
ÿest mêlé à elle et qu’eUie rampe à ses
pieds à travers les siècles, cherchant en
lui Celui qui l’a le mieux comprise. Il est
bien « le Fils de l’homme ». (Il s’est donné
au moins une cinquantaine de fois ce nom).
Oh ! comme il e# homme ! c’est l’homme
par excellence. Pilate a dit juste, sans le
savoir, lorsqu’il a dit : « Voici l’homme ! ».
Et, de tout temps, les hommes le prennent
pour un homme de leur race : les Allemands le prenjnent pour un allemand, les
Suisses pour un suisse, les Italiens pour
un italien, les Orientaux pour un oriental.
Et malgré tout cela, Jésus a été Dieu.
Il n’a pas désapprouvé Thomas disant :
« Moni Seigneur et mon Dieu î » (Jean XX,
28). Il a dit lui-imême : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne vient
au Père que par moi » (Jean XIV, 6). « Allez et instruise,z toutes les nations, les
baptisant au nom du Père, du Fils et du
Saint-Esprit» (Matth. XXVIII, 19). Paroles qui seraient d un fou, si elles n’étaient
d un Dieu. Jésus-Christ n’est pas seulement le Fils de l’homme ; il est le Fils de
Dieu. Voilà ce qui constitue sa valeur exceptionneUe : ils est plus qu’un modèle, il'
est le Sauveur. S’il n’était qu’un modèle,
nous serions perdus comme ce paralytique
devant lequel passe ,un, jeune homme plein
de forces qui lui dit : Marche comme moi !
Jésus est trop mçrveiUeux pour agir de la
sorte. Voilà pourquoi il est bien le Sauveur capable de nous arracher au péché
et à la mort.
3.me Contraste - Jésus est né pour mourir. Sa vie a été admirable, merveilleuse
et, remarquez-le bien, elle s’est dév^eloppée
dans un cadre ordinaire : c’est un simple
charpentier, puis un homme qui fait des
discours admirables, puis un guérisseur.
Et tout cek se fait sans la moindre prétention, sans la recherche de l’effet.
Et cependant, malgré tout ce qu’il y a
de grand ej; de beau dans cette existence
de sacrifice et d’amour pour le prochain,
ce n’est pas essentiellement pour vivre,
mais plutôt pour mourir, que Jésus est né.
En effet. Il attache plus d’importance et
de valeur à sa mort qu’à sa vie : « Si le
grain de froment ne meurt, dit-il, après
qu’on l’a jeté en terre, il demeure seful,
màis s’il meurt il porte beaucoup de
fruits... C’est pour cela que je, suis venu
à dette heure » (Jean XII, 24 et 27). Il est
là pour donner sa 'vie ; il est n,é pour mourir. Un Dieu ne peut pas mourir ; mais
u» Dieu devenu homme s’offre pour devenir l’Agneau qui ôte le péché du monxie.
Dans son agouie tout est voulu : Je donno
ma vie..., personne ne me l’ôte, mais je
la donne de moi-même» (Jean X, 17-18).
« Le bon Berger donne sa vie., pour ses
brebis» (JeanX, 11). Voilà pourquoi Dieu,
après mous l’avoir donné vivant, nous l’a
donné mort-î mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
JésuS-Christt, le « don ineffable » de Dieu,
est là par son >^prit. Il dit à chacun de
nous, comme il disait à Zachée : « ...il faut
que je loge aujourd’hui dans ta maison».
Ouvrons la porte de notre cœur, rece^
vous l’hôte divin, et répétons avec reconnaissance les paroles de Saint-Paul : « Grâces soient rendues à Dieu pour son don
in^able ! ». D, P.
Unniitieii é [ttiÉi
 l’heure du paraîtront ces lignes, Îa
cérémonie, toujours solennelle, de la. récep^ion des catéchumènes aura eu lieu
dans la plupart de nos paroisses. Les réflemms que rums suggère cette solennité
seriient donc rétrospectives si elles ne
vorèemaient que la confirmation propremeM dite ; mais notre but est plutôt d’attii'ér l’attention des pères et mères et des
jeîmes gens sur les « lendemains » du jour
.inoubliable où nos enfants ont été enrôlés dans la grande armée des membres
de l’église.
Malgré la coupable indifférence de quantité de parents, totalement réfractaires à
toute influence religieuse, on ne trouvefait probablement pas un seul père, chez
nous aux Vallées, qui ne tienne à ce que
son fils ou sa fille ne soit admis dans l’Eglise : on 'ne^ veut pas de _ réprouvés en famille, et lorsque les enfants sont arrivés
à l’âge où l’on « prend la communion »,
y, faut leur faire prendre la communion.
Indifférents tant que vous voudrez, mais
l’on n’ignore ;pas la bienséance, on n’est
pas des bêtes, quoi ! .Et pour qu’on leur
« donne » la communion, ils les enverromt
plÿis ou moins régulièrement au catéchisme, sans se préoccuper outre mesure de,
leur préparation et moins encore des dispositions dans lesquelles üs se trouvent au
moment de prononcer le serment de fidélité à Dieu et à la doctrine chrétienne.
Les mères indifférentes ont cependant au
moins une préoccupation : elles se font un.,
devoir de procurer un costume neuf au
jeune garçon, une belle robe à la jeune
fillo, ainsi que les convenances l’exigent.
U faut être bien •mis, pour l’occasion, et
ne pas s’exposer à faire mauvaise figure
à côté des autres; auesi, même les plus
pauvres sont-ûs disposés à faire des sacrifices. Hâtons-nous d’ajouter que cela a
du bon..., si les ^règles de la modestie
chrétienne» étaient toujours observées et
si l’on n’avait pour but que d’honprer
Dieu par une mise convenable, ce qui n’est
malheureusemmt pas toujours le cas.
Le grand jour est arrivé. Après le discours empoignant du'pasteur, qui devrait
‘remuer toutes ces conscience^ et qui touche en réalité la plupart des catéchumè' nés, ceux-ci sont invités à prendre le plus
solennel des engagements. Et tous vont
prononcer ce oui qui va les lier, disons
mieux, qui devrait les lier pour la vie.
Le grand pas est franchi. La cérémonie
terminée, pas jeunes néophites rentrent
chez eux avec le sentiment très précis que
le jour de la réception marquera une, date
mémorable dans leur existence. Pour les
uns, c’est une vie de consécration qui .va '
s’ouvrir ; pour d’autres, hélas ! « l’entrée
dans l’église, signifie la liberté d’en sortir». Et voilà des tentations et des pièges
sans nombre qui les guettent : pour Içs
jeunes filles, le bal, les toilettes immodestes
qu’une catéchumène n’mirait pas osé endosser, la fréquentation assvdsue de compagnes plus âgées, mais légères, les lectures
immorales qu’une curiosité nwrbide leur
fait rechercher ; pour les garçons - ce sont
des hommes, désormais !' - l’auberge, le jeu,
la compagnie de leurs amis qui vont les endoctriner (vous savez comment), les déniaiser, les initier à la « vie de jeune homme »
telle qu’ils l’entendent, les conversations
malsaines, les propos malséants.
Oui, les voilà, pour un certain nombre,
les lendemains du jour inoubliable. Et les
pasteurs le savent et vous pouvez penser
s’ils en souffrenft! et s’ils ne donneraient
pas tout au monde pour retenir toute cette
jeunesse dans la bonne voie. Mais le moyen
de neutraliser, à eux tous seuls, les influem
ces d(él0tères que nous venons de mentionner ? - Et les pères et les mères ? - Oui,
vous avez raison, il y mirait les parents;
mais encore faudrait-il qu’üs eussent de
bons principes, qu’üs fussent conscients de
■ leur resposabilüé. Que peut-on attendre de
ceux qui considèrent leur tâche d’éducateurs achevée du jour où leurs enfants ont
enfin « pris la communion » ? Je dirai plus:
que peut-on attendre de ceux qui vivent
eux-mêmes dans la plus complète indifférence, ou, qui pis esst, dans l’impiété ou l’inconduite ?
A la mauvaise influence de certains parents, s’ajoute parfois aussi celle de tel, ou
tel autre voisin, de tel ou tel autre ami delà famille qui np, se fait point faute de
plaisanter le jeune néophite sur l’acte qu’ü
ment d’acaomplir - on à vu cela ; qui, pour
faire de l’esprit à sa manière, ne se privera
pas du plaisir de jeter le ridicule sur les
choses les plus sacrées, sans se douter le
moins du monde du trouble qu’il jette dans
le cœur du jeune garçon ou de le. jeune
0e Q1Ù l’écoute.
Dieu nous garde de généraliser. Ce sont
là des exceptions, dira-t-on. Je le souhaite
de tout mon cœur, en ajoutant, cependant,
que ces exceptions existent et qu’elles sont
tbut ce qu’il y a de plus déplorable. Chacun de nos lecteurs sait que dans toutes
nos paroisses on trouve des jeunes gens qui
abandonnemt l’église - y a-t-il une plus
grande contradiction.? - à partir du jour,
où ils se sont engagés solennellement à être
membres et membres fidèles; chacun conngît pareillement les raisons de cette désertion voulue. Est-ce tout ? Peut-on affirmer, en conscience, que les membres de
l’église ont fait tout ce qui dépend- dfeux
pour retenir ceux qui s’éloignent ou ramener ceux qui dégarent ? qu’ils leur ont toujours donné de bons exemples ? qu’üs les
ont entourés de leur sympathie ? Nous ne
l’avons pas fait ou du moins pas dans la
mesure où ü aurait fallu le faire et notre
responsabüité, à cet égard, demeure
■ engagée.
J’ajoute en terminant que, parmi les
membres de l’église qui pourraient exercer l’influence la plus efficace auprès des
2
^ “''■^'V^'^'3
jeunes recrues, les jeunes gens et les jeunes filles des Unions Chrétiennes sont tout
pdrtioulièrement qualifiés 'et bien placés
pour approcher et attirer â eux les déserteurs. Je crois qu’ils s’y sont.employés par
le passé, et ü est à souhaiter que cette tâche si difficüe mais si belle leur tienne toujours plus au cœuri pour le plus grand
bien de toute notre jeunesse. j. c.
DK PROCÈS CÉLÈBRE
dans les annales de ma paroisse.
« Le culte est peu fréquenté, les réunions de prière n’ont lieu que bien rarement. H nTy a point d’école du dimanche.
D n’y a que 6 ou 7 abonnés à la bibliothèque paroissiale. Cette église montre une
grande indifférence pour les choses religieuses et beaucoup de préoccupations pour
les intérêts matériels. On signale en particulier come une des plaies les contesta^
tionH et les procès entre les particuliers
des divers hameaux au sujet du droit de
l’alpage.
Voilà le rapport sur la paroisse de Prali
qui porte la date du 18 août 1864 et qui
est dû à la plume de 'M. D. B. Muston,
secrétaire de la Table, qu’elle avait envoyé
dn éclaireur pour se rendre compte de
l’état spirituel de cette église de montagne.
M. Muston, qui avait prêché sur les premiers versets du chapitre V d’Esaïe, s’était demandé avec le prophète : « Pourquoi, quand je m’attendais à ce que ma vigne produirait des raisins, n-t-elle produit
du verjus ? ». L’article qui va suivre est
la réponse à cette demande.
Les dernières lignes du procès-verf>al
que nous venons de citer, nous donnent
l’explication de l’état pitoyable de l’église
de Prali, il y a tantôt 60 ans.
La discorde que l’antiquité représentait
coiffée de serpents tenant une torche ardente d’une main, une couleuvre et un
poignard de l’autre, ayant le teint livide,
les yeux hagards, la bouche écumante et
les mains ensanglantées, s’était glissée
dana la vigne du Seigneur.
Ce qui constitue la richesse des habitants
de la haute montagne ce sont les pâturages
pour le gros et pour le menu bétail. Les alpages ne sont pas seulement la source d’un
revenu solide, nécessmre pour équilibrer
le budget familial, mais une source d’inspiration poétique.' A l’époque dont nous
parlons, les propriétaires de l’alpe d’Shivie
s’étaient mis en tête que les limites de leur
propriété n’étaient pas au Chapeau
d’Envie, mais ils prétendaient d’avoir le
droit d’aller abreuver leurs troupeaux au
lac de la Draio, un des 13 lacs biens connus
des alpinistes des deux sexes. Les propriétaires de l’alpe des Miandettes et des Selles, u’entendaient pas de cette oreille et
commenoèrent â regarder de mauvais œil
leurs voisins trop envahissants. La première à souffrir de cet état de choses, comme c’est toujours le cas, ce fut l’église.
M. Muston avait eu 30 personnes au
culte principal, et cela à l’occasion de la
visite d’un membre de la Table. Voilà qui
rfétait .pasi gai. Le même phénomène
produit lorsqu’il y a un service de SainteCène. La table du Seigneur est abandonnée. Les belles tranches de pain alignées
Sur un plat d’étain, couvertes d’une serviette blanche comme la neige, restent intactes, les coupes ne circulent pas. Le Pasteur, du haut de la chaire, avec une voix
douce et vibrante, lit dàns notre belle liturgie ; « Approchez-vous, mes frères » ;
« mais les « frères » n’attendent que ces
paroles pour filer par la tangente. Oh les
mécréants ! ».
La chose ne pouvait pas continuer, il
fallait aviser aux remèdes. La Table prend
la chose main. Une descente de la Table
est décidée. Je dis une descente, à bon
escient, parce que c’est l’expression consacrée par la langue. La Table, qui plane ordinairement sur les hauteurs, fait une descente, même lorsqu’elle* monte jusqu’à
1500 mètres sur le niveau de la mer. Les
membres ecclésiastiques, les trois vénérables, comme on les appelait anciennement,
étaient au complet : P. Lantâret, modérateur, E. Malan, modérateiu-adjoint, ^ et
B. Muston,, secrétaire.
La chose Va s’arranger car le chef de
l’administration est un homme à poigne.
On disait de lui qu’il avait « les manches
longues ». C’est la Umga manus des latins.
Les deux parties adverses sont convoquées et elles exposent leurs raisons. Pas'
moyen de les meittre d’accord. Alors on décide de se rendre sur les lieux. Voilà la Table en marche accompagnée d’un certain
nombre d’intéressés. La course est délicieuse, la saison favorable. La comitive
monte jusqu’aux 13 lacs, ensuite tourne
à gauche et par la Goto la Ruïno et la cime
de l’Alpet elle arrive au Chapeau d’Envie.
Ensuite elle descend jusqu’au lac de ce
nom, le plus beau des Vallées d’après le
prolf. Jean JaUa. Que le docte professeur
me permette de justifier sa préférence. Le
lac d’Envie, est le plus beau des VaUées
parce qu’il est « soulèbre ». Thésuarisons
cet adjectif du patois de Prali, si efficace
dans sa rude franchise.
Nous appelons « soulèbre » un endroit
reculé, par exemple un petit lac perdu,
entouré de hautes montagnes, peu fréquenté par les touristes ayant une plume de coq au chapeau.
Si je devais trouver ce verset dans la Genèse qui nous parle de l’émotion de Jacob,
à son arrivée à Béthel, entre chien et loup,
« que ce lieu est auguste », je dirais que
ce lieu est soulèbre. Cette parole rendrait
parfaitement la pensée de Jacob qui, rempli de crainte et de remords pour avoir
trompé son père et volé son frère, doit
passer la nuit à la beRe étoile.
Laissons ce beau lac et descendons avec
nos excursionnistes d’occasion par le Nid de
l’Ours jusqu’au Guigou.
Quoique le procès-verbal ne le dise pas,
la Table a bien vu qui avait raison et qui
avait tort, mais| chacun ¿’en tint à .son
point de vue et personne ne voulut en démordre. Alors on propose un compromis.
Le voici : « Vous, propriétaires de l’alpe
d’Envie, vous payez un impôt supérieur à
celui qui grève sur l’alpe des Miatidettes,
ce qui tendrait à prouver que votre alpage
est plus étendu. Eh bien, pro bono pacis,
nous proposons que les Miandettes paient
300 lires d’arriérés et 30 lires par an à
ceux û’Envie ».
Ce conipromis nous étonne, surtout
quand nous pensons qu’il était dû à des
hommes avisés comme ceux qui étaient à
la tête de l’administration. — Comment !
mon voisin s’est laissé pincer par l’agemt des impôts et paie une contribution
directe trop forte, et c’est moi qui devrait
le dédommager ? — ARons donc !
Le compromis, comme on devait s’y attendre, n’eut pas plus de succès que les
discussions précédentes. La Table avait
fait tout ce qui dépendait d’eUe pour la
pacification. La question va être portée
devant le tribunal de Kgnerol, comme
nous le verrons dans un second et dqmier
article. F. Rostau.
Les affaires se gâtent
Nos Piémontais diraient : « A iè d’mousche ont i fidéi ». — Où ça ? — Mais, dans
les rapports d’une si touchante cordialité,
jusqui’ici, entre le Vatican et les fascistes.
C’étaient des protestations de fidélité réciproque, des caresses, des m’amours préludant à la réconciliation complète et définitive de l’Iîgiise et de l’Etat, ainsi qu’on
la souhaitait vivement des deux cotés.
Veuillez remarquer , cependant qu’ici le
mot réconciliation ne doit pas être pris
dans son acception ordinaire : dans l’espèce
il signifie asservissement de l’une des parties contractantes, la moins rusée. Malgré
notre naïveté, nous n’avons jamais cru
que lorsque le gouvernement fasciste s’érige en protecteur de la religion de l’Etat
et qu’il s’applique par tous les moyens à
redonner du prestige à la Papauté, il
ne cache pas d’arrière-pensée. L’Eglise est
une puissance avec laqueRe il faut toujours compter lorsqu’on gouverne Un peuple. , C’est l’histoire qui nous l’appren<^.
Nous ne croyons pas davantage à la sympathie sincère des catholiques militants
pour le gouvernement et les méthodes fascistes. On a joué et Fon coiitinue à jouer
au plus fin, et il n’est pas bien malaisé de
prévoir quel sera le plus fin.
Tout dernièrement les fascistes ont été
on ne peut plus maladroits. Vous avez pu
lire dans les quotidiens que, pendant et
après les dernières élections, ils se sont livrés par-ci par-là, et tout particuhêrement
dans la province de Milan, à des actes de
vandalisme, au préjudice de cercles, journaux et autres œuvres catholiques, en
guise de protestation contre l’attitude hostile du clergé et du parti populaire, envers le fascisme. De là, de très légitimes
et énergiques protestations de la part de
la « Jeunesse catholique » italienne et de
la « Junte Centrale de ïAétion Catholique ».
Mais voici qui est bien plus grave : Je Souverain Pontife en personne, par l’organe
du cardinal Gasparri, secrétaire d’Etat du
Saint-Siège, s’empresse de faire parvenir au comm. Colombo, président de la
Junte Centrale, la somme de 500 miRe lires, « à distribuer proportionnellement aux
dommages soufferts, aux Cercles et Institutions se rattachant à l’Action Catholique
qui ont été victimes des dévastations sauvages (inciviH) et souvent même impies,
des dernières semaines ».
Rien que ça ; mais voilà qui va faire
réfléchir les' imprudents. On ne pouvait
pas protester d’une façon plus efficace,
plus significative ni plus digne. Aussi, la
presse fasciste, qui en est beaucoup plus
préoccupée quelle ne le laisse voir, s’applique-t-elle à effacer la mauvaise impression
que ces actes de vandalisme ont produite panni les catholiques, et elle en
désavoue les auteurs auxquels le «Duce»
«U eki per esso» p’aura pas manqué d’appRquer la punition quils ont méritée., On
va donc se raccommoder, mais cette dernière brouille n,’en demeure pas moins
symptômatique et il valait la peine de la
relever. j. c.
SoDscription poor la “[a» Italiana delti ! Diaconesse,..
Septième Liste.
Listes précédentes 1 50.196,50
Mesdames et Messieurs:
Fréd. Wälder, Piasco » 30,—
Sœur Caritas, Locamo, Suisse » 30,—
Grippeling, Küsnaeht, Id. » 30,—
M. Pozzi-Franconi, Poschiavo,
» 50,—
Armand Semademi, Id., Id. » 10G. Bronzini v. Grippa, Milan » 20,—
B. ArcangeR, Id. » 10,—
Ezzelino Cavinato, Id. » 20Manfr. et Lottie Long-Boër, Id .» 1.000,—
H. H., Turin » 10,—
Victor et Annie Bosco, Id. » 50,—
Elise Meynier, Id. » 20,—
E. C., Id. » 10,—
Marie FenouR, Id. » 10,Emetta Origüa, Id. » 25,G. Primo, Id. » 25,G. Castellani, Id. » 5,iV. M., Id. » 5,—
Suzanne Bounous, Id. » 5Ing. B. Goss-Turin et Mme, Id .» aoo,—
Henri et Mathilde Ribet-Turin y
Id. (en souvenir de leur cher
frère Gustave Turin) » 1.000,—
G. Rosabrusin, Coazze (l.er
versemenit) » 25,E. et B. Mattone, Id. » 10,D. Decker-Comba, Torre PeRice » 100,—
P. Balmas-Turin, San Germano
Chisone » 50,—
Louis Vinçon et M.me, Id. ¿0,Anita Cianferotti, Sienne » 10,Mme Nicati, Florence » 20,M.Re Nicati, Id. » 10,Jacques Longo, pasteur émé-
rite, et Selma Longo, Id. » 25,—
C. Tobler-Comadini, Id. » 200,—
Henriette Carboni, Sanremo (en
souvenir de Ezio Carboni) » 25,Henri Consani, Forano Sabina » 15,Elise Pavan-Bartoli, Id. » 2,Adolphe Mûris, MRan » 40,Ida Cignoni-Ribet, Tunis » 100,—
Total : L« .53.513,50
r
0PEM 6ALNE&BIA 6. P. HeiLLK;
E’ aperta l’iscrizione per la cura mariiMi'
a Borgio-Verezzi. Le domande devono sere ih,viale entro il gidmo 25 Maggio
Pastore della Parrocchia cui appartiene ìfe
richiedente, '
In questa domanda, perchè venga presar^
in esame, i richiedenti devono indicare.
1° Nome, cognome, paternità.
2" Il preciso indirizzo (borgata, contra
e numero).
3“ La data di nascita (giorno,
anno).
4" Professione o condizioni dei genitor
0 chi per essi.
5° Se ed in quah anni vennero già
messi aRa cura marina, avvertendo che co
loro i quah hanno compiuto consecutiva
mente un triennio di cura, non potranr
essere aco&ttati.
6“ La data precisa aRa quaie saranno
liberi da obblighi scolastici. QueRi che ri-|
tengono di essere esenti da esami dovranno'l
notificarlo nella domanda stessa, onde sj:'|
possa formare e far partire al più presta'^
una squadra.
Attiriamo l’attenzione degli interessati’
sui punti seguenti :
a) , perdurando ancora le ragioni di vita-i
enormemente cara, verranno rigorosamente^
esclusi tutti coloro per i quaR, a giudìzio.^i
del Sanitario deR’Opera, la cura 'maritìàjj
non sarà giudicata assolutamente intM0
spensabile.
b) gli ammessi dovranno portar seco
corredino con biancheria di ricambiti^"
scarpe in buono stato, pettine, forceli^j
ecc., e 'Sopratutto un costume da bagno,
senjza il quale non saranno accettati.
ÌNB. I richiedenti verranno ulterior^^
mente avvisati del luogo, della data della
visita medica, deRe speciali norme pei
l’accettazione e della data precisa della
partenza.
Torino, 23 Aprile 1924.
Il iPrestoente : DAVIDE ^ßOSIO.
POUR LES FRÈRES DE VIOLÜNS
Un anonyme (M. X. R.) nous fait pa
venir un don de L. 15 pour le teniple de
VioRins (Freissinièreÿ) « en souvenir dù^
bienheureux Félix Neff ». Nous ferons,
son temps, parvenir ce don à destination. J
avec ceux que nous pourrions éventueRe^'«
ment recevoir pour le même objet.
CHRONIQUE VAUDOISE.
..sainS
ANGROGNE. Le jour du Vendredi ;
devant une bonne assemblée, nous avou
eu la confirmation de 25 catéchumènes.
Pâques le temple était littéralement bonô
comme ,il l’est, toujours... dans cette
constance ! Un grand nombre de conanu*
niants s’est approché de la table sainte.
Chorale a pris une part active à ces imi
santeè cérémonies, par l’exécution de dfiï
beaux chœurs d’occasion.
LA TOUR. La confirmation des catécb^,mène3 eut heu, peur notre paroisse et df
près une vieiRe tradition, le Vendredi sai^’J
Bonne assemblée, attentive et recueiBfe '
entourant les 56 nouv^es recrues • *
viennent s’ajouter à l’église. Dans son <
cours, le pasteur officiant, M. B. Revel; ^
avait été particulièrement chargé de l|
tmction des catéchumènes, adressa les,
chaleureuses, les plus pressantes es
tions à nos jeunes frères que nous
enitourer de toute, notre affection.
Le culte de Pâques, prfeidé par M.
Tron, réunit dans le temple neuf uo^'^à
semblée des grandes occasions : c’est
que bon nombre de personnes durent
ter débofut dans les couloirs, faute de pi
— QueRes mélancoliques réfléxions
pourrait faire là-4essus ! — Au service
communion qui suivit le çulte, nous
remarqué une affluence de part»
telle qu’on ne la voyait plus à L»’
depuis peut-être un quart de siècle«
cérémonies, soit du Vendredi saint, soit ’
Pâques, onjt été rehaussées par l’exoeH
exhoíÍÍ^-1
/
3
' '< ' '?it» ‘ - V '■ ' 'Î' , " l"'" . ■
exécution de quelques beaux chœurs de
»circonstance pour lesquels nous tenons à
"^'remercier la Chorale et sa dévouée Directrice.
r' LUSERNE saintJEAiN. Nos; 4S caté•chumènies promus ont été reçus au culte
•du Vendredi saint, à la présence d’ime im, jibsante assemblée.. La cérémonie, solennelle
toujours, fut rendue p^ticulièrefment tou.chante par l’exécution d’un chœur (réduction de Handel) dont le choix n’aurait pas
|)U êtrq plus heureux.
,, j'M' ^Le culte de Pâques Tut rehaussé aussi
par un magnifique chœur de circonstance
ï. que les personnes qui purent trouver place
•dans le temple ont profondément goûté.
Les nouveaux membres occupaient encore
les premières places et apportaient, avec
la fraîcheur dè leur jeunesse ejt de leurs
nombreux postumes vaudois, le printemps
-dans l’église.
Durera-b-il ?
Les Unions locales de Jeunes Filles et de
Jeunes Gens se sont empressées de présenter, elles auæi, leurs souhaits aux nouvelles
jecrues —■ séparément d’abord — par la
bouche de leurs dirigeants (M.lle Pauline
Í
IÍ
r*
l Peyrot pour l’Union Chrétienne de Jermes
Filles, et M. James Gay, pour l’A,, C. D.
-G.). Puis elles leur ont ofifert ensemble,
•dans la saUe Albarin, une fête soigneusejnent organisée, comprenant ; récitations,
•chants, allocutions, avec le complément
traditionnel et des compliments de la part
•des invités, que nous nous plaisons à rapliâér ici. E. T.
ÎFÎGNEROL. La visite ordinaire d’église
a eu lieu samedi et dimanche, 12-13 courant, présidée par 'M.. le pasteur A. Fuhrmann, secrétaire de la Commission de District. Le sujet : « la jeunesse », toujours
actuel, nous a semblé tel plus que jamais,
•soit à cause des encouragements qu’il nous
a permis de relever,, soit pour les conseils
d'ordre pratique qu’il nous a suggérés et
que nous demandons à Dieu de bénir abondamment pour l’édification de notre paroisse. iëàfâsîÎ 'ësW-bfe sîncèifement que
nous renouvelons à M. Fuhrmann nos meilleurs remerciements.
Le culte du dimanche, qui a été aussi
de préparation à la semaine sainte, a été
particulièrement béni. Une assemblée également imposante entourait, le vendi'edi
saint, nos 26 catéchumènes — spécialement nombréux cette année — reçus dans
l’église.
POMONA (Etats-Unis). Une lettre privée, datée de cette petite ville de la lointaine Californie, où sont établis quelques
iVaudois, nous apporte la triste nouvelle
de la mort soudaine d’Henri Caisson, âgé
d’environ ans, originaire d’Angrogne
qu’il avait quittée tout jeune. Le Pasteur
presbytérien de l’endroit, qui présida à
•ses lyfunérailles, rendit le meilleur témoignage à notre compatriote ainsi qu’à
l’Eglise Vaudoise â laquelle il se rattachait.
Notre vive sympathie va à ses parents
éparpillés dans le vaste monde et en particulier à sa mère établie en France, qui avait
déjà été duremeint éprouvée par la perte
d’un autre fils, tombé au champ d’honneur dans là dernière guerre.
CHRONIQUE POLITIQUE.
li
Cette année encore le 21 avril, jour anniversaire de la fondation de Rome, a été
célébré comme la fête nationale du travail à la place du l.er mai. A Rome la cérémonie a eu un éclat particulier. A cette
occasion la Ville Eternelle a conféré à M.
ussolini le droit de bourgeoisie honoraire,
le nouveau citoyem a remercié dans un
■Moquent discours les autorités réunies au
Capitole.
—- Un remaniement ministériel est annoncé comme probid>le avant l’ouverture
de la Chambre. M. Federzoni, actuellement
ministre des Colonies, serait nommé pré
»■ sident de la Chambre, et le ministère des
_____________•_* "I , .
, Colonies serait supprimé et rattaché à ce.lui des Affaires étrangères.
?f — Le Pape a versé un demi-million aux
¡»s,
cercles catholiques qui ont subi des dommages dansi la période de la lutte électorale. Cet acte a provoqué des commentaires variés <fens les milieux politiques, mais
une note officielle de YOsservatore Eomano
dit que le don n’a aucune signification politique, étant destiné aux associations de
XAzione CattcHica qui est en dehors de tous
les partis.
SUISSE. Un incident qui s'est produit à
Ponte-Tresa, dans le Tessin, a causé un
peu d’émotion en Suisse et en Italie; mais
grâce au bon vouloir des autorités' supérieures, la .bonne amitié réciproque n’a
pâs été troublée. Quelques soldats suisses
ont crié des injures contre l’Italie et le
fascisme. Par représailles, les fascistes de
Varese ont arrêté et menacé le maire de
Ponte-Tresa qui était venu- en Italie pour
affaires particulières. On a d’abord nié ou
exagéré ces incidents, mais ensuite les deux
Gouvernements ont donné dès instructions
pour une enquête complète et des mesures
seront prises pour éviter le retour de pareils faits.
ALLEMAGNE. Le Gouvernement alléroand a donné slon adhésion aux conclusions du raport dès experts. La Commission des réparations a transmis officiellement ces rapports aux Gouvernements! intéressés, en leur re,commandant les conclusions qui Sont de leur compétence», afin que
le plan proposé produise le plus tôt posisiible ses pleins effets. La même Commisr
sion a tenu plusieurs séances pour préparer l’exécution des projets, la nomination des membres des différents Comités
et, toutes les mesures nécessaires. Toutes
les difficultés ne sont pas encore résolues,
mais l’opinion générale est que la question
est en bonne voie de solution.
GRANDE-BRETAGNE. La conférence
anglo-ruSsie s’est ouverte à Londres pour
régler les questions pendantes. Mais quoique le Gouvernement anglais ait reconnu
de jure, sans conditions, la République dos
Soviets, les (¿lancesi d’un accord ne paraissent paâ bien grandes. Les délégués bolchevistes voudraient entraîner le Gouvernemenit britannique à s’occuper de questions de politique générale, au lieu de sfoccuper des questioi^ d’ordre pratique qui
doivent faire le sujet de la conférence.
ETATS-UNIS D’AMERIQUE. Le Sénat
a voté le nouveau projet de loi sur l’immigration, qui réduit encore la proportion
des étrangers admis aux Etats-Unis à 1 0|0
du nombre des ressortisisants de même nationalité qui y résident déjà. Le Japon, le
pays le plus frappé par ces restrictions
qui interdiraient pratiquement l’émigration japonaise en Amérique, a fait des
démarches à Washington pour obtenir un
amendement à la loi, L.
Nouvelles et faits divers.
Les dépenses de guerre proprement dites, où ne sont donc pas comprises les
destructions de vies humaines, ni les dévastations des propriétés (maisons, usines,
campagnes) ae montent à 1.190 milliards,
dont 800 milliards pour les alliés et 380
milliards pour l’Allemagne, l’Autriche, la
Bulgarie, la Turquie, etc.
« *
La Suisse et les stupéfiants. Les seuls
pays faisant partie de la Société des Nations et n’ayant pas signé l’accord de La
'Haye de 1912, réglementant la fabrication
et l’exportation des stupéfiants sont : l’Argentine, la Colombie, la Costa-Rica, TEsthonie, là Lituanie, la Lettonie, le Paraguay, la Perse et la Suisse. Certains pays
ne faisant pas partie de la Société des Nations ont signé l’accord, ainsi TAllemagne.
La Suisse est le seul pays du monde où
la fabrication et l’exportation des stupéfiants soient entièrement libres. La vente
de ces poisons est étroitement surveillée,
il est vrai, dans la plupart des Cantons
Suisses, pour éviter que fe peuple ne s’infecte, mais la fabrication et l’exportation
sont permises, c’est-à-dire l’empoisonnement des autres, parce que cela rapporte
de l’argent. Pourchassés ailleurs, depuis
1912, des fabriques se sont montées en
Suisse. On parle d’une nouvelle usine infernale qui va s’établir à Bâle pour ne
pas laisser tout le bénéfice à la première.
En 1912, la signature de l’accord n’eût eu
que d’heureuses conséquences ; aujourd’hui
elle arrêtera le travail de 4.000 ouvriers,
A trois interpellants, à Berne, malgré les
promesses faites, on a répondu que la ra'tiflcation de la convention de La Haye ne
pourra être votée avant le printemps prochain. Les intéressés ont donc obtenu un
liouveau répit, et trouveront bien moyen,
Ife moment venu, de retarder l’échéance fatale. Pour eux, le temps c’est de l’argent.
{Semeur ’Vcrndois).
' " ' » * »
Un boxeur devenu pasteur. Un des prédicateurs les plus connus du Canada, M.
John Currie, est mort dernièrement, à
Tâge de 81 ans. Son histoire n’est point
banale.
Né à Glasgow, il avait perdu sa mère à
six ans. A sept ans, il devint apprenti chapelier; à vingt-cinq ans, il émigra aux
Etats-Unis. S’étant adonné avec passion à
tous' les sports, il fut engagé comme entraîneur des coureurs et des boxeurs. Ses
âmis lui fournirent en même temps les
moyens d’ouvrir un débit de boissons, mais
àa mauvaise conduite l’amena à être mis
trois fois â la porte de son établissement,
Currie se réfugia alors à Montréal.
Ayant pris part à un match de boxe, il y
fut assez erueUement maltraité. Un ami,
qui espérait lui faire signer un engagement d’abstinence, l’amena alors à l’Union
Chrétienne. M. Budge, secrétaire de l’Association, eut avec lui une conversation intime, accompagnée de prière, à la suite de
laquelle Currie entra dans une voie toute
nouvelle. Il n’avait reçu presque aucune
instruction, et savait à peine lire. Une dame pieuse s’offrit pour parfaire son éducation. Tout en continuant à exercer un
métier, le jeune homme se mit lui-même
à évangéliser ses anciens compagnons de
jeu. Ses amis chrétiens finirent par lui offrir un traitement qui lui permit de se
vouer entièrement à l’œuvre de Dieu. Il
fut appelé plus tard au pastorat, et obtint,
dans son ministère, de remarquables succès, qui avaient fini par lui assurer une
notoriété du meilleur aloi.
{Semaine religieuse).
Asie - La manne. Il résulte d’un rapport
officiel rédigé par M. Osçar-S. Heizer, consul américain à Jérusalem, qu’on trouve de
nouveau de la manne dans la Haute-Mésopotamie et dans le Kourdistan, ainsi que le
long de la frontière persane. Elle tombe'
sous forrrfô de rosée dans les mois de septembre, d’octobre et de novembre et reste
comme un dépôt sur le feuillage des chênes. Elle s’endurcit aussitôt et devient granuleuse. De bon .matin, avant la chaleur dû
jour, on la recueille, en secouant les arbres, sur des grandes toiles étendues par
terre. On la conserve ensuite en tas, et,
en hiver, on la consomme sur place ou on
l’envoie au marché de Bagdad.
{Semaine religieuse).
BIBIJOGEAPHIES.
Cristina Roy : Il Paese del Sole (Traduzione del rev. Seraflno Beruatto),,
C’est un simple récit de foi et d’anlôur :
un petit garçon trouve dans une grotte
de la montagne un Nouveau Testament ;
il le lit et croit en toute simplicité; il
donne son cœur à Jésus et s’empresse de
faire part à d’autres du trésor qu il a
trouvé.
M. Rastellini, qui «n est l’éditeur, convaincu que ce récit pourrait faire du bien
aux petits et aux grands, voudrait le répandre largement parmi nous. Le prix de
Texemplaire, pris chez lui à Torre Péllice,
est de L. 3 ; pour l’Italie de L. 3,60 (franc
de port). Escompte du 15 0|0 de 10 à 20
exemplaires ; du 25 0|0 de 25 à 50 exemplaires ; et du 30 0|0 au-delà de 50 exempl.
* » •
PENSIONI DI GUERRA.,
Il dott. Umberto Caiani, segretario di
Delegazione del Tesoro, ha pubblicato un
volumetto indisipensabile a tutti i Pensionati di Guerra e a colorir che di pensioni
si occupano. {La Riforma tecnico-giuridica
delle Pensimi di Guerra. Tabelle e norme
per Vapplicazione del R. Decreto 12 Luglio
1923, N. 1491. - Editore Quintieri, Milano,
L. 5,50).
L’essere il Gajani ddegato del Tesoro e
quindi tecnico della materia, dà pi^io affidamento dell’esattezza di quanto è espor
sto ndl libro, per là parte teorica e per là
parte pratica : così tutti gli uffici che si
occupano di pensioni di guerra e che generalmente sono disorientati sulla portata
dell’ultimo Decreto, N. 1491, possono avere
nel libro del Cajani una guida sicura e
rapida.
Dilli Ki u sural inua nmiiiiiii mma
Lista - Contribuzioni Marzo.
Riporto Febbraio, L. 18.712,70 ^ Roma'.
Adunanza Inglese, 482,50 - Holy Trinity
Ohurch, 780 - M^Ues Bistrom (per diffusione
Vangelo in Russia), - L. Vicino, 10 - A. Selli,
5 - A. Woodhouse, 100 - Dott. E. Pons, SO Miss Piggott, 10 - Sig.na Johnsien, tó - R.
Gasp arotto, 16 - V. M arronU, 5 - GoUettato
dalla sig,ra Gasparotto : N. N., 5 - Ferriozzi,
5 - B, Jachetto, 10 - A. Beretta, 10 - C. Gay,
10 - E. Di Pilo, 5 - L. Del Mor, 5 - A. Di
Pillo, 5 - E. Bieler, 10 - M. Gasparotto, 5 T. Gasparotto, 5 - Altre samme, 6 — Centurana: G. A. Fox, 8 - Sig. Mele, 5 — Vevey:
Chiesa Metodista Episcopale, 20 — Milano:
C. Colombo, 5 - Adunanza Italiana, 285 - Chiesa
Wesleyana, 100 - Cassetta Consolato Inglese,
5 — Trieste: Frauer, 5 - Chiesa Metodista
Episcopale, 76,25 — Ginevra c Chiesa Metodista Episcopale, 15 - E. Benech, 10 — Londra:
«Èva» (per S.- S. ai carcerati), 765 — Pisa:
A. De May, 10 - Adunanza Italiana, 35 — Cremóna : Chiesa Wesleyana, 20 — Bari : Chiesa
Metodista Episcopale, 20 — Zurigo ■ Chiesa
Metodista Episcopale, 40 •— Pistoia : Chiesa
Metodista Episcopale, 20 — Pallanza : C. Fayod, 10 —yerona: Chiesa Valdese, 60 — Ve~
nezia : Chiesa VaMese, 150 - Chiesa Metodista
Episcopale, 44,20 — Pordenone: Chiesa Battista, 100 — Nappli : Adunanza Inglese (3®
versamento), 100 - Chiesa Francese, 190 - Hev.
G. H. Scharp, 50 - Fr. Riccardo, 20 - Colportore Salerno, 10 - Coliettato dal eolportore Santoro, 18,30 — Savona : Chiesa Metodista Episcopale, 15 Iglesias : Colportore Piras, 4 —
Genova : Rossi-Marauda, lO — Torino : Anonimo, 20 — Firenze : Colportore Vecchi, 15 —
Verzino : Fr. Sacco, 2 — Gioia del Colle : Colportore Aglione, 5 — Livorno : Colportore
Ferro, 4 — Ariano di Puglia : Colportore FioreRì, 6,35 — Creva : Colportore Grassi, 2,50
— Sestri Ponente : Chiesa dei Fratelli, 40. —
Totale generale L. 22.680,80.
PLEURS à la mémoire de M.lle
Lydie Roman.
Hôpital dn Pomarct:
M.me Rachel Moreno L. 50.
Abonnements payés.
1924 : Pons Louis H,, Orange (1925, 26
et 27) - Grassis Pauline, Mandeville (22,75)
- Bahnas F., Genève - Rochon Daniel, "Vivian, Inverso Piuasca - Collet Alma, Combeville, H. (1923) - Bleynat Louise, Lausa,
Pomaret (|10) - Davit Lunati H., Turin
(15) - Rivoir Alexis, Stringat, Angrogne
- Capuzzo Y., Torino - Pons J. Pierre,
Touïssies de Saint-Sauveur (25) - Fomemn Louise, Mole, Prarostino (10) - Forneron Laurent, Rostans, Rocheplate (10)
- Gaudin Marie, Tacagn, Prarostino (10)
- Roman Paul, Cardouna Nuova, Id. - Simondet 'Alexandrine, Gelata, Id. - Pasquet
David, Mounier, S. Secondo (10) - Pasquet
Marguerite, Pianot, Id. (10) - Constantin
Ferdinand, Saret Coumba, S. Secondo (10)
- Balmas Henri, Ciaanpet, S. Germanp Ghisone - Pascal J. Pierre, Clos Inf^ Riclaretto (10)| - Eoâtagno-Gay M., S. Secondo
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mediante cartolina-vaglia a lH LIDritinlA LA LULc
Prezze Lire Per Posta Lire Estero Lire
3,- 1 1,— 2,75 3,60 1,20 1,20 3,25 5,60 2,20 2,20 4,10,- 10,- 13,10,- 10,- 13,10,- 12,- —
0,50 0,50 1- ■ 1,50 2,25 0,70 0,70 "1,20 1,80 2,75 1.40 1.40 2- 2,60 42,- 2,25 0,20 2,40 2,75 0,30 3,60 4,- 0,50
4,- 4,- 52.50 3,- 1.50 3.50 3,- 3,50 2,- 4- 4- 4,50 2.70 4.70
5- 5,50 6.—
TORRE PELLICE
- (PROVINCIA DI TORINO)
50
INDIRIZZI
Mie priecipall Cbieie ed Opere Valdesi io Italia
VALLI VALDESI.
lANGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Plumè.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Care), 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagnp, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig, Pietro VarveRi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista,: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa-: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - (Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
(XIURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica' - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore:
G. D. ¡Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giu^pe Messina, ivi.
Milano - chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Ctostabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NATOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
76, Benevento.
FACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore .- S
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, AsUo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : ArtfurO Vlnay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore •
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
■ ‘Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, Ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto 1, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
------ . A-IÌXAM.X1UC1C J.X
(angolo Via Brince Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e iVaucesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa:: Palazzò Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1). ,
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pel)ice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : ProJ* A. /alla.
SCUOLA latina - Pomaretto - Direttore :
.Prof. G. Maggiore (Torre PeRice).
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore p. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.rà V. Damt.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasguet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J, Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice: Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Peìlice - Direttrice: Suor Ida Bert.
ISTITU'TO FEMMINILE VALDESE - VaUeJ^
crosia - Direttore : .Pastore P. A. Billour. '.-tì
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni;»1
ASILO PEI VE(X!HI - S. Germano Chisone. ’IS'M
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