1
Soìxante-huitìème année - Anno X"
22 Juillet 1932
N» 29
LE
Sped^ Bîbliol^^ Valdese
^ ê T0RRE PELLli^?
jfm tr'
SE« VALLEES
PABAISSÂNT CHAQUE VENBBEDI
=0
PRIX D'ABONNPMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,. 24,. 22,
Poor 6 moil
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administraticn AtVEcho (ViaArnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Tbon, directeur Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•Mv Le nnméro: SO centimes
S
GP
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimableB.„v dignes de louanges, occupent vos prisées (PhiL IV, 8).
COLLEGIO VALDESE
PieeRllllll DEI EOIEODSIA BOSSE DI SIODIO.
fi".
» « I. Borse Burgess-Kinnaird,
f 'Bibbia: Mosè, il liber|a,tore d’Israele (in
ling;ua frialnicese).
’ Italiano : Alessandro Manzoini, le liriche e
- le tragedie. Lettane! od analisi.
; Latino: Cicerone, De Anaicitia, cap. I-XX.
- Uso del congiuntji'vo.
^ Qrefio : Senofointe, Anahaisi, lib. II, cap. I-III.
' Analisi dei; verbi.
Matematim : Equazioni di 1° grado ad una
■incognita, numeir,iche e letterali. Problemi relativi.
. NB. Borse per alunni del Collegio Valdese che intendono dedicaraì ,all’opera del
ministerio evangelico; i quali da un anno
I almeno appartengaino all’Istitato e tre
anni di stadio vi devano aSneora trascorrere.
II. Borsa Gillet-Brez. ~
Bibbia: Il profeta Eliseo (in lingua francese) .
Geografìa : Le œlonie italiane.
[, Storia : Eoma sotto i re.
Latino: Cornelio Nepote, Vite di Epajni! nonda e dii Pdopida. Uso dei dativo.
,^Matematim : Problemi di disegno metrico
elementare, entro i limiti dd corso di
3“ ginnasiaie.
NB. Boirsa per alunni valdesi, senza distinzione di sfâœo, ammeissì alla 4^ ginnar
i siale, api^rtenenti, a fasniiglia domiciliata
da almeno cinque anni in Torre PeUlice.
Torre PeUice, 9 luglio 1932.
Il Moderatore :
V. Alberto Costabel,
POUR L> >IE IIITtRIEUIIE
M flODs vUa le meurs?
Psaume CXXI, 1.
“ : Ces (Paroles dtt cantique juif indiquent
le grand cr|i de l’humiahilté à travers tous
fesdècles. C’est le cri des peuples, comme
œh» des âmes. A ce cri déchirant, Diteu
lui-même se charge de répondre.
I. Dans Tancienne ailiance, c’est d’une
ffiftpilère éclatante que noius le constatons.
Noé, homme juste, au milieu d’un peuple
^ Plongé dans l’iniquité, crie a|u secours, et
Dieu lui répond en le choisibsant pour sauver l’humanité. Cet instrument docile se
met an travail et construit ranche, dans
laquelle sont réunis tous les êtres vivants,
qui continueront l’oeuvre de Dieu.
Plus tard, tout le peuple du se trouve
’ Prisonnier des Egyptiens, rédluit à un dur
«»lavage ; ce peuple exaspéré crie au seI cours, et le secours vient dans la personne
,d’un jeune homme devé à la cour royale,
plug tard berger, dans l’appel de Dieu à
TSfoïse qui doit être le libérateur.
Les quatre grands prophètes : Esaie, Jétémie, Ezéehid et Danid apparaissent
des messagers diu Seigneur pour
^vaer Israël, en l’appelant â la repen**lPoe. Les iietits prophètes ont la même
U. D’où nous vieoidra le secours ? Tel fut
cri; au moment où Qirist apparut com^ le grand messager de la paix, le vrai
^^fiweur. A sa venue on soupirait, les âmes
®'ttondiaaent. Ici c’est le grand vibîUard Silà c'œt la pirophétesse Alnne, aiUeurs
c’est une femme vierge qui’ a reçu un message et une mission. Dans le grandi monde
des passions règne le désoridre, l’immoralité, l’incrédulité la plus grossière . la religion est méprisée; c’est dans ce cahos
que les' anges, les bergers, les savants du
temps saluent l’œuvre de Chiifet avec des
cris die joie ;, c’est la paix, la délivrance ;
c’est Satan qui bat en retraite.
Jésus, en effet, pardonne les pédiés, guérit 1® malades ; il est le chemin, la vérité,
la vie ; qui croit en lui vivra éternellement
D’où viendra le secours,,? Dites-le vous,
centéndter de Ga,i)ernaüm; Ziachée, Lévi,
Pierre et Jean, vous tous ses disciples, vous tous appelés à son service. C’est
toute une armée qui s’organise, comme un
monde nouveau, et miarchera à la victoire.
La déliivrance du péché, de Satan, du mal’,
voilà le secours apporté par Christ.
III. Mais que voyonsmouis ? Après un
temps de succès, de conquêtes, le christiànisma se paganise, la religion devient une
affaire d’argent ou d’influence. Tout est-il
donc perdlu? Non.
Dans une cellule de monastère une âme
lutte et parvient à être éclairée. Le saint
est l’œuvre de la grâce, l’homme ne vivra
et ne sera justifié que par la foi. Aussitôt
le faible devient un lion et proclame, le
salut de la grâce^ donnant nafeance au
protestantisme, qui, alors, sauva le diristianisme. Dieu par Luther répondlxt aux
âmes angoissées.
IV. Aujourd’hui, après 14 ans depuis la
désastreuse guerre, on se dirait à la veüie
d’une catastrophe mondiale. Les sociétés,
les conférianioes se multiplient et se succèdent pour arriiver à une entente ; mais
l’égoïsme, l’orgueil, le dieu or paraissent
prédominer. Sorions-nous airr,ivés à la fin ?
Les Sans-Dieu, les bolchévîstes, les incrédules vonblis avoir le dernier mot ? Non,
certes non ; notre Dieu n’a pas encore prononcé le grand mot, maiis attendons avec
patience et fdt Le monde sera délivré des
chaîni^ de Sataln. Cômme peuple, regardons à Dieu, comme âme souffrante à
cause du péché ou de la raalaidie, ayons la
force d’attendre. Notre espoir n’est pas
dans les hommes qui djirigent, mais en
Dieu d’où nous viiendra 1© secours, en Dieu,
le Tout-puissant, le Dieu d’amour et de la
délivrance. C. A. T.
oooooooooooooooooo
LIEUX COMMUNS
n niRi U HE?!
Voilà bien une phrase !
Et une phrase qui vaut tout un discours, tellement elle peut être riche de
nuance ; cinq mots seulement, maiïs qui
pourraient résumer toute ime littérature
et toute une vie!
Vemt-ü vrmment la peine ?... Une phrase
que nous avons probablement tous prononcée, et que, généralement, on n’aime pas
finir, *oa|r ce que jl’on exprime avec ces
quelques mots nous semble acquérir beaucoup plus d’imiportance par œ qui est
sous-entendu; tandis que, bien souvent,
ce qui est sous-entendu pourrait dévoiler
toute notre faiblesse !
Maüs il y a un cas surtoiut dans lequel,
à tort et à travers, jeunes et vieux, ch^
nous, tous proclament, d’un ton qui, cette
fois, fait vraiîment la chanson :
fiis, vaut-il vraiment la peino ? !... de
se tracasser pour faire étudier les enfantsj? A quoi servent tant de livres, tant
d’années perdues, quand on a diqux bons
bras, ou une belle écriture, qui peuvent
tout de suite trouver un bon emploi ?
Carpe diem, dîsaoient les anciens ; gagne
le plus vite que ta peux, traduisent les
modernes.
« A quoi bon alleir chercher les saJtisfactions que peut donner un livre quand, à
douze ans, on peut déjà être utile à sa
famille|! ; et puis— ».
<■ « Et puis, et puis »..., qui pourra ja■fiiaîs .dire toute la force magique de cet
« et puis », qui vaut au^i à lui seul tout
un poème, et veut nous faire accroire qu’il
annonce une idêcfeibn mûrie, fondée sur
des motifs impénétrables ?
Et piMs, ...ces deux mots voudraient
peut-être nous laisser deviner que l’on ne
Voit pas la nécesmté de connaître tant de
«^éorie» quand ce qui pTiùne sur toute
ciiose c’est l’expérience
J Mais alors, pourquoi ne pas se deman^r, atussi) comment il se fait que tant
^hommes croupissent toute leur vie duÎ^t? Pourquoi Jean (ou Pliterre, du CaBÜÎDte)? ontHîls commencé par être de mé, dîocrœ agtriculteUrs, pour devenir bientôt de médiocres jardiniers et bientôt encore de médiocres valets, etc. ? Pourquoi,
' quoiqu’ils fassent, sont-ite tOujouis médiocres ? Pourquoi, chez nous, tant de métieq-s ontoils disparu? Pourquoi, autour de
nous, entendon&Jnous si' souvent répéter
que certains travaux sont trop grossiers ;
que faire chez nous l’artisan « ic’est bête »,
tandis qu’être ouvrjfer dans la ville « c’est
chic »?
« De la .bpagiue », dirartion ; ou encore :
«c’est la mode»;; et l’on croit tout dire.
Les jeunes reprennent, de plus belle, leur
refrain et... obtiennent ce qu'ils veulent!
Pourquoi? Parce (qu'’fls n’ont que trop
bien appris la leçon qu’on ne leur a pas
enseignée avec des paroles, mais qu’on a
mise en pratique
Vaut-il vraiment la peine ?..., disiait-on,
quand il s’agissait de les faire étudier...
au Collège ou d© leur faire suivre quelques cours de travaux manuels, ou des leçons d’agriculture! «Et puis... tout de
même, à quoi bon se donner de la jieine
pour leur faiîne apprendre des choses qui,
peut-être (ou siains peut-être), ne leur serviront à rien: inutile d’être un savant,
quand on devra atteler la charrue ou fendre du bois !i ».
îMaintenaint l’enfant est devenu un homme ou presque : Æ est modeste charron au
vülage.: le travail ne manque pas, mais
évidemment il n’y a pas grand mouvement, l’hiver, surtout quand la neige
tombe et que les chemÜns sont limpraticables ! B|ref : le travail ne lui' déplaît pas,
mais, toujours la» même routine, ceja oui,
« ça dégoûte!». On pourrait bien travailler pour son compte, se perfectioimeir,
mais, malintenant qpe les fendements manquent, qu’on sait à peine, tant bien que
mal, lire... l’Echo — quand vr,aiment l’ennui vous tue — comment faire ?
Désormais, il ne vaut plus la peine !
• * *
« Vemt-ü vrdmmt la peàm... de prépar
rer sérieusement ton sac de montagne, oh !
excxnsionniste ? »,
«Et toi, pourquoi exalmÈner avec tant
d’attention le moteur de ta machine ? ».
« Et vous, pourquoi hésit^vous à monter dans la balrque ? »,
Questions saugrenues:!, me répondrezvous. Qui partira pour une excursioin sans
avoir son « viatique », ou qui se risquera
sur une mieir agitée, sans être sûr de la
nacelle, des voiles, de ses forces ? Ah ! certes, il vaut la peine de s’occuper des moindres détais, ne fût-ce que d’un morceau
de toile ou d’un fil!
Mais, pour la vite, aJois, ...vaiutÜ vraiment la peine de... penid're son temps, par
exemple pour étudier, pour s’instruiire,
pour se perfectionner, pour tant d’autres
choses parfaitement... inutiles ? !
» « *
Et puis, ...il y a des personnes qui
s’étonnent que le niveau intellectuel, social, baisse chez nous; qlue tant de platees
solient occupées par des... cousins, quand il
serait si naitarel qu’elles le fussent par
des... frères ! g. c.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
La sagesse de rhumaiiité
EchantilloD an vent ; qni prend, prend !
Et si l’on racontait une histoire aux lecteurs de l’Echo ?
Je les imagine avec leurs peines, leurs
inquiétudœ, letirs dooielurS et leurs ennuis, et S’A étflSt (possîblé de les dÊstrajre
et les égalyer un ibstanit, ce seraSt après
tout une bonne action, (H faut pourtant
leur avouer que ceux qui écrivent pour le
jouraaj ont aussi leurs peines et leurs soucis, et que mêmie ceux qui jouent la comédie pour faire rire les autres ont parfois le cœur bi«i gros).
L’histoire qui va suivre n’est pas de
mon invention;, je l’aiî enten,due par un
professeur françalis, donnant une conférence sur l’Auvergne, à ¡Eîdimbourg, au
mois de janvier,
Tratosportons-nous donc en Auvergne et
efforçons-nous de goûter un peu de littérature simple, enfantine.
Un jeune homme va trouver sa fiancée
et la mère de ceflieHci, après avoir salué le
visiteur, densoend à la cave pour tirer du
vfn ; il faut faire une petite fête de famille et s’égayer /ensemble. Miáis tandis
que la bonne femme tire du vin, elle commence à i^nser à ce que seront et à ce
que feront ses pertâts-enfants.
C’était im peu tôt, vu que le mariage
n’était pas encore fixé, mais on ne contrôle pas toujours ses pensées et celles-ci
coulaient comme eau de source, et le 'vin,
la bouteille rempjjie, coulait aussi et se répanda/it dans la cave un peu partout.
La fille, ne voyant pas revenir sa mère etj
saisie de crainte, se précipite à la cave, eti
à la vue du vin qui se perd, crie :
— Que fais-tu là ?
— Je pense...
— C’est vratï, dit la fifle : tu as raison,
je n’y avais jamais pènsé...
Et le robinet continue d’être ouvert et
le vin de couler...
Le père; alofs, furieux de ce que l'on
devait attendre si longtemps pour boire un
coup, ne voyant remonter de la cave ni sa
femme ni sa fifle, descend lui aussi, laissant le fiancé seul à la cuisine.
Il y a déjà partout une odeur die vin,
et à peine entre-t-fl dans la cave qu’il est
le témoin d'un vrai désastre : son tonneau
doit être presepe vide, quelle horreur !
— Que faites-vous là, malheureuses que
vous êtes?
2
— Nous pensions...
— C’est vrai, dit le mari ; et lui
aussi se kiisse prendre par la préoccu- .
pation de ce que seraient un jour ses petits-enfants, et le vin coule, coule.
Le fiancé, nie comprenant rien à cette
histoire, flainant un mauvafe tour, descend
à la cave et idemande à sa fiancée et à ses
parents ce qu’lils font dans cette attitude.
Même réponse : Nous pensions...
• Le pauvre homme, fqrt déçu d’une pareille réception, dit ein so'n cœur : il faut
qu’aujourd’hui même je rencontre trois
sots semblables à ceux que voici pour que
j’épouse cette fille ; et il s’en va.
Il n’a faiit que passer les premiières maisons, que sur le seuil d’une vieille clmumière H voit un homme qui est en train
de remplir id’eau un gros chaudron avec
une écumo,ire !
C’est mon premier sot, murmure-t-il.
Il '»irt du village, et dans un champ que
l’on va labourer, que voit-il ? On atteiUe
les vaches en les attachant par la queue !
Ça va vite, pense-t-il, c’est déjà mon
second a>t.
Il continue, et presque il manche les
yeux fermés pioiuT ne rien voir, mais il
entend uh- hruît au-dessus de sa tête, le
bruit id’une scie. Il regarde en haut et,
comme on taille les arbres le long du chemin, ,il voit un homme qui coupe une branche en se tenant assis sur la partie qui
va tomber j!
Numéro trois, üi faut épouser la fille !
Louis de Garniee.
Mammon délrôné.
Le trône de Mammón est fait de terre
dorée et de temps à autre on le voit renversé, réduit en poussière, objet de mépris et de dégoût.
Les princes die la finance s’y sont un
moment installés, les hommes d’affaire y
ont prétendu, les gens riches y ont senti
l’ivresse du pouvoir.
Et puis ? J’ouvre les journaux et j’y
trouve la iréponse la plus désolante ; Kreuger, le grand financier suédois, s’est suicidé dans u'n hôtel, à Paris, laissant ses
affaires dans un épouvantable désordre -et
entraînatat dans sa ruine une quantité
de gens qqi le croyaient capable et honnête. Eastman, le créateur de la Kodack,
connue dans tout le monde pour ses machines photographiques, arrivé à un âge
avancé, reconnaît que son œuvre est terminée et se brûle la: cervelle. Une jeune
demoiselle aimérioaine, riche et belle et qui
allait bientôt entrer en possession d’une
immense fortune, laisse Naples pour rentrer aux Etajt-Unis, et tandis que le bateau est encore dans la Méditerranée, elle
reçoit une fausse dépêche par T. S. F., luiannonçant que son fiancé vient de mourir, Elle, oublie sa jeunesse, sa beauté, sa
richesse, tout, et quand 1© bateau touche
Gibraltar le poison l’a raidie dahs le somme de la mort.
Je pense que ces quelques exemples,
auxquels le lecteur iieut certainement en
ajouter bien d’auttes, suffisent à nous démontrer le néant d’une vie qui ne soit pas
fondée sur le Rocher des siècles.
Malgré les plus laimères expériences faites par nos compagnons die voyage, nous
.ne savons pas nousi délivirer de l’amorce de
l’airgent et nous continuons à adorer le
veau' d’or ; mais le jour viendra que son
trône s’ébranlera et croulera.
Et encore, que nous dit tout ce malaise
international ? N’estnoe pas une preuve,
aussi que Mammón ne peut donner le bonheur à l’humanité ? Il fait rayonner devant les yeux uin mirage qui perd les
hommes, les égare toujouris plus, les
armes les uns contre les autres, juste
au moment où la colaboration serait
indispensable.
Pour ceux qui voient il est détrôné, il
a perdu ses appâts, il est l’objet du plus
grand mépris et du plus profond dégoût.
HékS ! ceux qui voient ne sont pas encore en grand nombre, et le malaise continue et l’on se contente de vains discours
et de plus vaines .promesses qui n’aboutis
Sent qu’à tromper l’espérsince et à augmenter la méfianoe, mettant en danger la
paix.
Quoique le pouvoir de Ma'mmon dure encore, ü commence à baisser ; c’est un pouvoir tyrainnique et par ce fait même il est
voué à la destructibn.
Son heure n’est peut-être pas énoore
venue, le cri général de la révolte n’a pas
encore retenti, ,¡1 trouve encore des adorateurs et des serviteurs et des esclaves,
mais il a été toujours une teñe malédiction pour les hommes que nous avons la
plus profonde conviction que son jour approche, le jour du jugement le plus sévèie, des vengealnices les plus féroces.
On finira par comprendre qu’il vaut
mieux adorer Dieu que Miammon et le
tr.ône. du plus grand ennemi des âmes
sera renversé : ce sera une des plus grandes victoires de l’humanité.
, Nous eu avons l’assurance dans les paroles de Jésus : « Je voyaSs Satan lômber
du ciel comme un éclair ». Sans lui, tlQtre ciel s'édaircira, notre vie individueille
retrouvera sa tranq:uiüité et la vié sociale
et inter,nationiaile sa paix.
n aura fini de crier vengeance et de
changer le jour en nuit.
(¡.Mais je me vengerai sur son humanité,
Su-r Vliamme qu'il créa, sur Adam et sur Eve,
Sur l’âme qui smirit, sur le jour qui se lève...
Malheur !
Je déflffiirerai la face universelle... ^
Je suis le bourreau sombre, et j'exécute Dieii,
Dieu mourra...
Je suis, le mal; je suis la nuit, je suis l'effroi,
il s’enfonçait dans l’omJire et la brume, effaré...
Il tombait foudroyé, morne, silencieux.
Triste, la bouche ouverte et les pieds vers les
deux...
Tombât.'
Les soleils s’éteindront autour de toi, maudit !
(Victor Hugo, pa.ssim).
L. M.
Notre XV août
Pour définir toujours mieux l’Après-midi Ÿaudois,
Est-il permis à un vieux Barbe vaudois, exilé sur les bords de l’Escaut, de
prerffire la parole à propos de notre XV
août ? Ouil h’est-cie pas ? Ce n’est pas la
distance kilométrique qui compte, c’est
l’amour pour notre griande fête religieuse
et populaire vaudoise.
Alors, voEà. J’aiimerals faire quelques
agréables 'constatations, et dire ensuite un
petit mot, dans le but de définir toujours
mieux l’après-midi vaudois.
Je constate donc une très opportune
amélioration dans les prépiaratifs d’ensemble de notre fête vaudoise qui nous fait
penser chaque ahinée au départ de Frangins (16 août 1689)„ Jusqu’à tout dernièrement, la Coimmilsskm de District ne s’occupait que dte l’organilsation de l’Assemblée
du matin. L’après-midi était laisé au hasard de l’initiative personnelle, autrenîent
dit... à qui voulait le prendre. Et nous
savons qui le prenait : les marchands de
vin ! Ils ont maintenant dibparu. Des essais de « faire quelque chose de bien »
pendant l’après-midi, essais d’abord bien
. timides, ont commencé, ,il y a tout juste
dix ans, à Bobi, et se, sont affirmés tou^
jours mieux.et toujours plus. L’Assemblée
de l’après-midi est devenue peu à la fois
nombreuse, recueillie et, ein même temps,
toujours plus riche, toujouirs plus intéressante et bienf aisante. Cette année, c’est la
Conunissioln de District elle-mêmie qui semble vouloir ©n préparer le programme.
Tant mieux.
Une deuxième constatation agréable
c’est la circulaire officiele de la Commission du Chant Sacré aux Chorales Vaudoises : « Nous sommes bien aises d’accepter l’invitation qui nous a été adressée
de prendre une part active à la. fête du
XV août. Toutes les Sociétés (Thoralés des
Vallées sbnt priées de prendre une part
directe et active à la fête du XV août,
en corps, guidées par leurs directeurs et
occupant un rôle bien dfetinct dans le
chant ». Suit l’indication des cantiques à
exercer. Et lal circulaire continue : « Les
Sociétés Chorales participeront activement
à « l’Aprês'-midi vaudois » pour ce qui
concerne le chant, avec ce programme bien
défini ; 1” Les cinq chants patriotiques
vaudois. 2” « Le Vieux chalet » : Là-haut
sî«r la montagne. 3" Chants au choix de
chaque Chorale ».
Est-ce que tout cela n’est pas extrêmement réjouissant ? Nous aurons donc — à
partir de cette année et pour toutes: les
années qui suivront — cette « masse chorale » qui a toujours fait défaut et qui —
dans la réunion du matin — servira admirablement de point de concentration au
chant de l’immense Assemblée. Nous aurons d’autre part, pour « l’Après-midi
vaudois », un puissant et vfbrant renfort
aux vobntaîres qui s’étaient prodigués ces
dernières années. Nous aurons enfin la
chanson populaire exécutée par toute la
jeunesse vaudoise. Et nous aurons ■ encore
— de la part des Chorales et des Groupes imiprovkés de ichanteurs — une contribution individuelle (sous la, forme de
chants ou de chansons à leur choix) au
programme de l’après-midi. Comme tout
cçla va, nous faire ' du bien et notu
enrichir.
Car — et j’en viens à dire, comme chaque année, mon petit mot à propos de
« l’Après-midi vaudois » — fi nous faut soigneusement veüler à maintenir à chacune
des deux réunions (celle du matin et celle
de l’après-midi) son calractère propre.
La réunion du matin est ce qu’efie a
toujours été et ce que, nous l’espérons,
elle 'sera toujours : une réfunién essentiellement religieuse, qui vise à l’édification
dans le plein sens de ce terme : par le
culte, p,ar les souvenirs histcWiîques, par les
nouvelles de l’évangélisaition,- des missions,
de la famille vaudoise éparse dans le
monde, etc. Si — à la Satisfaction générale — on a .abrégé la d:urée des discours ;
si, par lavqnture, on en a même supprimé
quelques-uhis, ce n’est 'pas pour introduire
dains le programme de l'après-midi ce qui
n’a pas pu entrer dans celui du matin :!
La réunion de T,après-midi n’est pas une
(deuxième réunion religieuse ; ou, si cela
vous froisse, c’est encore une réunion religieuse ; majis non pluls à ba,se de discours.
C’est une Assemblée vaudoise, c’est une
Assemblée popwkdre vaudoise, c’est l’Assemblée annuelle de la faniitle vaudoise.
Nous y sommes ! L’eslprit qui domine
l’Assemblée de l’aiprès-midi est, éminemment, l’esprit de famille. Les vieux amis,
les camarades d’école, les copins, se sont
retrouvés aprœ, le culte du matin, ,ils se
sont réunis pour le repas sur l’herbe, ils
ont bavardé ; maintenant ils désirent passer en famille les belles et bonnes heures
de « TAp'rœ-midi vaudois ».
Mon avis personnel (m,ais je sufe tout
prêt à... roe rendre!), est donc qu’il ne
devrait pas y avoir de discours l’aprèsmidi, mais seulement de la poésie, du folklore, une petite représentation en plein
air, si possible, et surtout du chant, beaucoup de chant : chœurs patriotiques, chansons ipop.ulaires, participation individuelle
des Chorales et des groupes de chanteurs,
etc. Je rêve d’organiser, une fois ou l’autre, un petit ordhestre : deux violons, une
flûte, un violoncelle. Ce ne devrait pas
être impossible ! L’orchestre lalccompagnerait le chant à la réunion du matin et
nous jouerait de chics morceaux dans
i’aprèsTmidi. Cela aussi concourrait à la
formation ar!ti$tî(que de notre peuple ! Si
je .reçois des adhésions à mon idée (1),
nous pourrions faire un premier essaji
déjà cette année. N’est-ce pas que ce serait épatant ?
» « «
Puisque j’en suis aux propositions, je
voudrais dire, encore deux mots, dans le
but, bien entendu, de faire toujours
mieux. 3
SERVICE D’ORDRE. N’y aurait-Æl pas'^
moyen de l’organiser vraiment comme ipj
faut et pour toute la journée ? L’essai „
d’utiliser pour cela la bonne volonté de„=
quelques jeunes gens n’a pas réussi. Il fautó
demander ce service à des diacres et à,,
.das anciens respectables... et qui sachent-^,
se faire respecter. Ne pourrait-on pas
demander aux mêmes personnes — à dé-ÿ
signer d’avance — qui feraient à un
tain moment la oollecte ? Je paSse l’idé^;
à qui de droit. ;
BUFFET. Les marchands de vin ont été
mis en fuite ; majis ils reviendront à la
rescousse tant que le terrain ne sera pas j
occupé par autre chose. Pourquoi ne pas!;
organiser'sur pLice, chaque année, un
deste buffet ? Lôrs de la fête du XV août, ■
à Prassuit, ü y a quatre ou cinq ans, ce ^
service avait fonctionne à la satisfactibiQ. 0
générale, y compris ceñe des arganisateurs,
les jeunes dVAiïgrogne, qui, si je ne me’t
trompe, avaient récolté, à cette occasion,''^
une somme assez rondelette pour leurs '■
Unions Chrétiennes. En avait-on bu du j; j.
calfé et du thé ! Et combien de centaines
de bouteiil.le'S d’eau gazeuse ? Un chiffre ^,3
fantastique ! Evidemment, on :ne pourrait ■
orgahiiser la chose, à Prà Giassaut,
sur une très modeste échelle. On pourrait, _ '
i'î
tout de même, faire un peu plus de ce
qui existait lors du dernier XV août célébré dans cette localité. Que ne peut-on obtenir de la bonne volonté de notre jeu- ‘
nesse vaudoise !
COMPTOIR DE LIBRAIRIE. Le très*
modeste œsai, tenté l’an dernier à Piam-'
prà, a pourtant été couronné d’un succès
encourageant. L’Assemblée était moins
nombreuse que d’habitude. Le choix de li- t
vres, fort modeste. Il en a ]X)urtant été ,,^
vendu, si j’ai bonne' souvenalnce, pour 210'',
lires. '■’i
Il me semble qu’il vaudrait la peine de^i
tenter à nouveau le même effort cette 1
année. Toute affirmation d’esprit vaudois,.
toute malnifestation d’idéal vaudois, a tou-^
jouns été, et doit être encore, aocompa'^
gnée ds la p,ropagainde de vulgarisation de ^ '
nos principes par le livre. Il s’agît de s’y
prendre à temps et d'envoyer à Pramol
une petite caisse de livres vaudois aiw, cent |
pour cent. Nous en avons plusieurs, tout',!
récents et eXceUents'. Les frais de trans- '
port jsèront largement couverts puisque,®
dan,s la vente, E n’y aura pas à .déduire ;
d’escompte en falveu'r d’un libraire quel-y,
conque. Et — si l’on craint ces frafe de
transport —- qu’on choisisse une cinquantaine de volumes parmi les plus demandés
à l’heure actuelle et je me charge de trou*,
ver vingt jeunes gens qui seront tou|
heureux id’ajoiuter deux ou trois volumes:
au poid resp.ectable ,qu’fls auront déjà sur^ !
le dos... ils le feront uniquement pour con-^
courir à la toujours meiEleure « vaudoisi*
sation » de notre XV août.
(1) Rue Gérard, 19 - Anvers (Belgique).
FEUILLE-PRiOGRIAMME-SOUVENIR. a
ce sujet aussi, nous avons fait, ces der*
nières années, quelques modestes tentati«,'
ves. ÛNÎo:us avons d’abord fa,it imprimer
une toute petite feuille qui se distribuait
giratuitement. L’ainnée dernière, nous eA
sommes venus à une feuille plus grande,
contenant les paroles de quelques clia»;
sons populaires, pour que « le peuple » pU^
les chanter 'Sur place et les apprend
tout de suite et pour qu’E put, ensui'
les répéter sur les alpages et dans
étables, en été et en hiVer. La feuEle étajl
offerte par nos griac|ieuses jeunes filles qi^
acceptaient l’obole volontaire. Ces dor|
spo'ntanés furent si nombreux et si... aboi
dants que non seulement les frafe d’in*'
pression ((aissez élevés) furent entière#
ment cciuveirits, mais qu’ü resta à meS
amis plus d’une centaine de lires pour
frais de la feuülie-progr,amine-souven'ir
cette année.
Seulement... toute œtte brave jeunesse..«,
et moi-même, fûmes grondés ! Il paraît q#
nous latvions idéraln.gé la collecte ! Nous soiA'
mes iprêts: à avouer notre tort, à not^
entière confusion. Nous faisons an
honorable. « Nous reoonnialîsson's et conf«?
i',
$.1
à
3
^ 5ons » que, l’année dernière, la mailheu• i^se feuille a mal faliit de paraître dès le
> Uia,tî|n. Elle n’auriait dû sortir que l'après' tnidif! !...
jMaiis, après ce mea culpa en pleine rèi ^le, qu’on veuile bien nous aoraorder les
circonstances atténuantes ; qu’on veuille
àu moins admettre la sincérité de notre
.^èle et Ml pureté de nos intentions !...
‘ N’était-ce pas beau, dites-raoi, n’était-ce
^ pas émouvlant, ,'à Piamprà, l’année der^ nière, de constater comment — au moyen
; de la feuille distribuée — une modeste
; flhanson suisse — Le petit vülage — im\ portée huit jours aiuparavant dans nos
[ Vallées, et entonnée id’abo'rd par dix per1 sonnes (je dis dix Rorengs et Rorenghe)
j .de bonne volonté — était, en quelques mij ñutes, apprise et chantée allègrement par
» des centaines et des Centaines de bons
¡.Vaudois et Vaudoises, tout contents et
tout fiers dé leur nouvelle acquisition poétjique et musicale,? Je l’entends encore, le
doux refrain de la jolie chanson :
Doucement, petite troupe, doucement.
,> Doucement, c’est le village au hois dormant,
"'H
, .Dites-moi : Tout de même c’est quelque
qhcse, cela !
P , Et si, cette année, le Directeur de notre Commission du Chaïit Sacré arrivait à
faire chanter — à faire bien chanter —
eh mesure et avec les modulations voulues, Là-haut SUT kt montagne, s’il arrivait
A le faire bten chanter, non seulement à
^hos excellents « cho'ralistes », mais aux milliers de campagnards et de montagnards
Vaudois réunis à Pra Giassaut, et si l’air
familier :
. Car Jean, d’un cœur vaillant.
L’a reconstruit plus beau, qu'avant,
résonnait dorénavant sur les rochers et
parmi les rhododendrons de nos Alpes,
n’aurions-nous pals fait quelque chose de
.bon ?
‘■'1 Mais pour cela il faut préparer à
M’avance, et publier au moment voulu, la
feuiUe-programme-souvenir du XV août
1932, l’équivalent — encore plus populaire
"ijet plus économique — de la brochure p;uMiée chaque année pour le 17 février.
est pourquoi, je prends mon courage
à deux mains et je pousse ma hardiesse
au point d’oser m’adrciSiser au Président
de la Commission ide District (qui est, du
. reste, mon exceUient ami} pour lui dire :
; Veuillez considérer l’opportunité de cette
feuille. Elle sera accueiillie avec la plus
grande joile. Et si la bonne idée vous vient
par hasard d’un peu loin, n’y prenez pas
garde ! Toutes les routes du monde conduisent... dans nas' Vallées. Et, s’il plaît
à Dieu, je serai là moi aussi pour « dire
une poé.sie ». J’y serai... comme j’y suis
tous les -jours : avec tout mon cœur et
toute ma pensée. J. Henry Meille.
dafls !] maiion de Calvio.
,Dimainche après-midi, 3 juillet, a eu lieu
â Noyon (Picardie), l’inaîugîuTiation du Musée organlisé sous les soins de M. le pasteur PaPinier, saCrétaîre et bibliothécaire,
Par la Société de THistoire du Protestantisme Français dans la « maison de Calvin », à Noyon (Picardie). Environ 75 l^er^■
sonnes, venues de divers points de la région et aussi de Paris, avaient répondu à
l’iinvitation de M. le pasteur John Viénbt,
¡¿président.
L’on sait que les bomihardements avaient
»entièrement détruit 1a mafteon, où, d’après
-la; tradition, était né Jean Calvin, mais
:|gue, reconstruite sur l’emplacement et
¿d’après un modèle analogue à l’ancienne,
■■grâce à des dons impoirtants venus des
élises protestantes de /tous pays, elle
a,vait été inaugurée j|l y a deux ans.
La pensée de créer dans cette maison
kÇUn musée a été inspittée à la Société par
l’exiiStence, dans le miidi de la France, du
« Musée du Désert ». Celui-ci sera, au con^aire^ ^e Musée du Protestantisme du
Nord, au sein de ces régidns jadis si efftuyaiblement dévastées, maintenant rian^ et beUes, avec leurs cultures, leurs arfems et leurs maisons neuves. La oathé
drale de Noyon, toujours en réparation,
porte les terribles blessures de la grande
guerre.
Après l’aliloiaution de M. le pasteur Morel, ancien président de la Fédération protestante, et celle de M. le pasteur Gonthiez, au inoim de la Fédération protestante
du Nord, on a entendu de brefs messages a¡u nomi d’Eglises de l’étrainger, qui
avaient, par leurs dons, participé aux
frais de l’érection de la maison : le pasteur Mester, au nom des Eglises hongroises, le pasteur Robertson, au nom de l’Eglise d’Eicosse, enfin le soussigné, chargé
par le modérateur Costabel, de présenter
les vœux de l’Eglise Vaudoise du Piémont.
Avant M visite du musée, quelques mots
de M. le pasteur Pajnnier clôturèrent la
réunion. L. Apha.
A. C, D. G.
Inauguration ilu mooument de Chanforan.
Le « Convegno » à Chanforan s’annonce
bien. Le plus grand nombre de nos Unions
nous ont déjà (assuré leur présence ; les
quelques autres qui ne l’ont pas encore
fait vont se hâter de s’annoncer.
De notre côté, nous sommes heureux de
dire que la construction du monument se
poursuit régulièrement sous la direction
du prof. Paolo Paschetto, quii en a jeté
l’ébauche, et qui consiste dans ses parties
principales en un monolithe, détaché des
rochers de la Roccîaglia et posé sur des
pierres brute, qui forment la base sur
laquelle sera sçulpté le chandelier et’ la
Bible ; en plus, une inscription rappellera
l'évènement.
Nous rappetons que le « Convegno » est
fixé pour le dimanche: 28 août prochain
et qu’en ice jour auHa lieu rinauguration
du monument. Le culte aura lieu à 10
heures et sera présidé p,ar le pasteur d’Angrogne, M. pierre Chauvie. Le sermon sera
fait par le doct. Ugo Janni. Deux allocutions seront prononcées par MM. le prof.
Falchi et le palsteur Jules Tron.
A 14 heures, la réunion reprendra pour
la réception des délégués des Associations :
on y entendra MM. Jean JalM, qui nous
parlera d)u Synode de Chanforan ; A. Jalla,
du monument qu’on aura inauguré ; J. H.
Me;üle, qui dira quelques poésies vaudoises.
Nous aurons le plaisir d’avoir parmi
nous plusieurs chefs de file des Unions- de
France, de Suisse: et surtout d’Italie.
Les cantiques qu’on chantera le matin
sont les numéros 2, 32, 241, 29 du recueil
italien, et dans raprès-midi les numércs
296, 297 du recueiû français et des chants
populaires dont les copies ont été envoyées
aux Unions. (Le chant sera dirigé par
M. E. Tron, junior, professeur à Vercelli.
nnnnnpn^annannannnnannn
CHRONIQUE VAUDOISE.
COLONIA EL SOMBRERITO. Le 30 mai
dernier, notre frère M. Lévy Tourn terminait son existence terrestre et répondait à l’appel du Père, à l’âge de 64 ans.
Originaire de l’Envers de La, Tour, ü
avait émigré en Argentine, il y a une
vingtaine d’années. Il réussit, piar un rude
travail et une économie constante, à se
gagner une belle propriété. Il comptait
pouvoir encore jouir diu fruit'de ses labeurs, quand il fut alppelé au repos.
Son départ laisse partitulièrement dans
le (deuil sa compagne Fanny Chauvie et
ses deux enfants.
De ces lignes nous tenons à exprimer
toute notre sympathie chrétienne aux parents en Amérique et à La Tour. G.
FLORENCE. Pendant M saison d’été,
nos deux oongrégaitions vaudoises vont célébrer ensemble (leur cuite: régulier, six
semaines dans l’église de Via Manzoni,
sous la directiion du doct. Meynier, et six
semaines dans l’église de Vib, dei Seirragli,
sous la direction du pasteur Sommajni.
Dimanche passé donc (le 3 juillet), les
deux congrégations réuinies remplissaient
notre temple, qui oififrit ainsi l’aspect des
grandes /occasMns.
De nombreux (Oommuniaints se sont ensuite. approchés de M,' Table du Seigneur
et, à l’issue du service, on était bien aise
de serrer la maîn aux vieiles^ connaissances et... aux nouvelles et d’échanger les
propres expériences. phg.
LA TOUR. 'A l’Hôpital, où elle était depuis quelques semaines, est décédée M.me
Pasquet Rachel veuve Marchina, à l’âge
de 67 ans. Personne bien connue à La
Tour, elle vivait cependant ces dernières
années, après la mort de son mari, une
vie assez retirée. Seule et souffrante, elle
était si reconnaissante de la sympathife des
voisins et des amis, mais désirait s’en
aller, vers Dieu. Le Seigneur a exaucé son
désir.
■—Nous, devons enre:gistrar un autre départ pour l’alUrdelà : M.me Benech Madeleine veuve Geymet, nous a quitté, à l’âge
de 77 ans. Notre sœur n’a pas eu une vie
facile, elle, a dû peiner beaucoup pour vivre, mais s’est toujours montrée vaillante,
même ces derniers terni» où ses forces
dirniiîuaient rapidement par suite de la
maladie. ,
Nous exprimons aux familles en deuil
notre vive sym'pathie chrétienne.
MARSEILLE. Jeudi 9 courant, a été
cêléhré, à la Maiîiie de MateiRe, le mariage de M. Jean Constantin avec M.Ue
Marie Tosc-Vigne. La bénédiction du mariage a été célébrée le lundi, 11, dans le
temple de la Rüe Grignan, piar M. le pasteur Kaltenhafch, qui a bien voulu attirer
i attention de Dieu, ainsi que Sa béné,diction, sur les nouveaux époux, originaires
des Vallees.
L Union Vaudofea, ^confiante en IJieu,
leur fait ses meilleurs vœux de prospérité.
MASSEL. La chaire a, été occupée, dernièrement, pia'r notre -TOnéré maître-chantre M. Jacques Miicol, et par les pasteurs
MM. Jean Tron, de Rodoret, et prof. Gipv.
Tron, des Etats-Unis. Nous remettrions encore ces chers frères pour leur message.
^ — A râgo de 52 ans est idêcédé, le 6 courant, Charles Pons, du Champ-M-Salse.’ Notre sympathie à la famille en deuil. R.
PRÂLI. Notre chaire a été occupée’; pendant ces trois derniers dimanches, successivement par MM. les pasteurs Fuhrmann, de RiSa, Jahier, du ViUar, et par
le (Candidat en tliéologie Charles Gay, de
Pignerol. Nous les remercions.
— Le dimanche. 10 courant, une cinquantaine de Vdlatencs, membres de l’Union Chrétienne, avec lelur Pasteur et six
membres du Consistoire, traversaient le
Roux, malgré le temps pluvieux, et venaient nous faire visite. Bien et merci.
— Samedi, 9 courant, Pascal Pierre
Henri de J. Pierre, de la paroisse de Rodoret-Fontaines, et Grill Hortense de feu
Jean (Ville), s’unissaient en mariage dans
notre temple. Nous imptorons encore la bénédiction de Dieu sur ce nouveau foyer,
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillcsrds.
Nous avons reçu les' dons suivants : M.me
Louise Gardilol-Vinçon et jE. Le,idheuser,
en souvenir de JuMette MeîUe-FuUbroocTc,
L. 150 - Fl'ëiUrs en souvenw de Henri Rostan, de Milaln, la famille et parents, 153
- M. le doct. et M.me Jiànnii, en souvenir
de Herman Genre, 50 - M. Galasai, Pise,
en souvenir de Ferrerò, 50 - Eglise De Amicis de Milan, en souvenir de son trésorier
M. Henri Rostan, 250.
Un merci cardial. C. A. Tron.
SAN GUSlI^VO. Le courrier d’Amérique nous apporte la bien triste nouvelle
que M. David Gaimier vient d’être rudement frappé dans son amour filial par- la
mort, aussi prématurée qu’inattendue, de
son fils Auguste, âgé de 17 ans. Pas nous
est nécessaire de dire où M. Garnier, qui
depuis de longues années œt un des conducteurs spirituels de cette chère et très
vivante communauté de S. Gustavo, trouvera les consolations dont jl a besoin ; mais
nous désinons envoyer nos condoléances
bien sincères à tous les membres de la famille, là-bas et au ViUar, et leur assurer
note intercédions auprès du Père de toute
grâces. G
VILLAR. Visites. Les dimanches 26 juin
et 10 juillet, la diaire a été occupée par
MM. le pastejur Alexandre Tr,an, mission
patre à rAsmara^ et le prof. Mario Falchi,
de La Tour, Nous remeoxjons ces frères
pour leurs messages qui ont fait du bien
à beaucoup d’âmes.
— Baptême. Dimanche 5 juin, dans le
temple, a été présenté au Seigneur, par
le rite du baptême, le cher petit' Jules
Pleno de feu Jules et Berton Madeleine.
Que Dieu bénisse ce tendre enfant qui n'a
pas eu le bonheur de connaître son papa
et qu’il accorde à M, maman veuve la force
et la sagesse qu’eMe Lui demande, pour
accomplir fidèlement la lourde tâche qu’elle
reste seule à porter.
— Mariage. Samedi, 25 juin, nous avons
imploré la bénédiction divine sur le mariage de M.Ue Catherine Janavel de feu
Jean, du Ciarmils, avec M. David Vernet
feu Auguste, du TeynaUd. Nos vœux de
vrai bonheur accompagnent les époux,
ainsi que: leurs chères famîUes.
— Promenade Unioniste. Dimanche, 10
courant, un bon groupe de la vaiUante
jeunesse de nos cinq Unions Chrétiennes,
accompagné par le Pasteur, six membres
du CoMÎstoire et par notre représentant
dans le Cômité de Grou'pe, M. Mathieu, a
visité la jieunesse et l’église de^Prali.
Le plus (fort contingeant du groupe,
composé de 41 braves alpinistes, a fait la
promenade... en escaladant les cimes. Promenade dont le mauvais' temps a retardé
d’une bonne demi-journée l’heure du dér
part, mais qui s’est ainsi transformée en
une magnifique :« maJrche nocturne » avec
un culte suggestif et le « pernottamento »
à 2700 mètres, dans le Refuge du Roux.
Unique regret dfe ces belles, inoubliables
journées: l’absence — pour cause de santé
— de notre cher président de l’UniOn du
Centre, M. Héli Long, pour la complète
guérison duquel nous formons nos meilleurs vœux.
Nous exprimons encore à nos chers frères. Unioniste: Pralins et à leur généreux
jeune pasteur, M. L. Coïsson, notre reconnaissance ipour l’aCcueil, on ne pourrait
plus cordial, qu’ils ont bien voulu nous
donner. r. j.
VISITE OE CORELIGIONNAIRES.
Durant les derniers jours d’août et la
première huitaine de septembre, nous au-=
rons parmi nous des frèr(es suisses et français, que dirigeront les pasteurs MM. Métraux, Gardîol et Monod.
Un programme de visite aux endroits
historiques des Vallées a été préparé pour
eux.
RECTIFICATION.
Sur dem,ande, nous faisons la rect'ifica:tion suivante :
Le travail « La iwlémique à l’heure actuelle », présenté à la Conférence, du IIP
District, a été prépalré par M. Emüe Corsani, patetCiUr, et non pas par M. Henrî
Corsani/ auquel, pair erreur, ü aviait été
attribué.
DANS LA FAMILLE.
M, et M.me Jean Miegge, pasteur, noiis
annoncent la naissance de leur Mario. Aux
heureux (parents, nos félicitations ; que
Dieu bénisse leur cher enfant.
PERSONALIA.
M. Vittorio Pons a obtenu, à Gênes, son
doctorat en jurisprudence «con voti assoluti e consiglio di pubblicazione della tesi ».
Nos compliments au nouveau docteur.
^ ^
Nous apprenons avec plaisir que
M. Gtddo Ribet, exélève de notre Collège,
vient d’obtenllr, à roniveirsité de Turin,
avec un plein succès, le titre de docteur
en chimie, A nos félicitations nous unissons nos vœux pour une brillante carrière.
Ales-saiìdro e Elisa Gardiol riv^mziano sentitamente i parenti, vicini ed
amici clic furono loro larghi di aiuto e conforto nella ■ dolorosa circostanza della perdita del aero angioletto
VILMA
povero fkyrellmo spentosi prima di sbocciare^
S. Secondo di Pinerolo (Rivoira), 8 Luglio 1932.
4
Institatìons Hospitalières Vandoises.
Dons reçus pendant le mois de juin et jusqu’au
10 juillet 1932.
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT.
M.mes et M.rs: Eglise Vaudoise de Suse,
L. 25 - Joseph Long, Saint-Jean, en souvenir
de M. François Gay, 20 - E. Schalck, en souvenir de sa chère épouse M.me Elisa Schalck,
3573,20 - Chiesa Evangelica Italiana, Pisa, en
souvenir de M. Alessio Ferrini, 50 - M. C.,
Salnt-Jean, 25 - Madeleine Chauvie, Angrogne,
10 r B. C., Id., eri souvenir de sa chère mère,
10 - ûlotüde Gaydou et mère, Id., 10 - Maréchal Bonjour et Madame, Id., 10 - Union des
■Mères et Jeunes FUles, Id., 30 - Pierre Chauvie, pasteur, Id., 25 - Pierre Rivoire, Rivoires,
!<!•, 5 - Eglise Vaudoise, Id., 50 - Id. de Prali,
20 - En souvenir du grand’off, James Aguet,
la faniUle, Rome, 2000 -.Altavilla et Francesco
ImmovUli, Reggio Emilia, 25 - Doct. Winzeler,
Lugano, 100 frs. = L. 385,20 - Consistoire de
Saint-Jean, 200 - C. Herron, Etats-Unis, 200 Louise Coïsson veuve Monnet, Armaria, La
Tour, en souvenir de son mari, 200 - Catherine
Travers-Muris, La Tour, 10 - En souvenir de
C. et P. H. Tron, 'Pignerol, 75 - M.me Burton,
La Tour, 12,50 - M.me G. Coïsson-Plenc, Rome,
25 - Angelo Boraso, Gênes, 25 - Eglise Vaudoise de Corato, 10 - Id. de Rodoret, 25 - Id. de
VUlesòche, 40 - Balma prof. Joeué, Pignerol,
10 - Cardon Elisabeth, Id., 10 - Coïsson Alice,
Id., 5 - Gardiol-Avondet Lydie, Id., 50 - Gay
qhev. Edelbert, Id., 25 - Long-Rivoire Fanny,
Id., 20 - Rodet-Gaudin Anna, Id., 25 - Union
des Mères de Saint-Second, Id., 20 - FamiUe
Bouchard, Bernards, Saint-Germain, 50 - FamUl&s Monnet, Ricca, Bonnet et Caïrus, en souvenir de hUle Marie Armand-Bosc, 25 - Consistoire Vaudois, La Tour, 500 - Monnet Henri,
Serre, Vülar, 10 - Nicdlet Michel, Id., Id., 5.
4c « «
ORPHELINAT.
• M.mes et M.rs : Ecole du dimanche vaudoise
de San Donato, Turin, en souvenir de M.me
Esther Peyrot-Balmas, L. 50 - M. C., SaintJean,'25 - Madeleine Chauvie, Angrogne, 10 Pierre Rivoire, Rivoires, Id., 10 - Union des
Mères, Id., 21,40 - Clotilde Gaydou et sa mère,
Id., 10 - Union de Jeunes Pilles, Id., 30 - Maréchal Bonjour et Madame, Id., 10 - Ecole du
dimanche de Cacet, Id., 10 - Pierre Chauvie,
pasteur, Id., 25 - Eglise, Id., 43,60 - Id. de
Prali, 50 - Garrou Etienne, Ville, Id., 100 GrUl Edmond, Pommiers, Id., 20 - Altavüla et
Erancesco Immovilli, Reggio Emilia, 25 - Eglise
Vaudoise de Vittoria, 25 - Id. de Grotte, 12 Id. de Massel, 17 - Id. de Naples, 60,50 - Id.
de Bielle, 25 - Consistoire de Saint-Jean, 200 Union des Mères, La Tour, 50 - Eglise Vaudoise de Messine, 50 - Id. de Rlesi, 25 - Id.
de Suse, 25 - Id. de Reggio Calabria, 50 - N. N.,
Viïïar, 25 - N. N., ViUa Glanda, Saint-Jean, 50
- Angelo Farina, La Tour, 50 - Eugenia Cabellâ, 'Turin, 20 - G. Arias, La Tour, 15 - C. et
P. H. Tron, Pignerol, in memoriam, 10 - Paroisse de Villesèche, 40 - BaJma prof. Josué,
Pignerol, 10 - PamiRe Bertalot, Abbadia, Id.,
30 - Coïsson Alice, M., 5 - E. M. B., Id., 20 Gay chev. Edelbert, Id., 25 - Codino chev. Oscar,
Id., 20 - Long Marie et Emma, Id., 10 - LongRiVoire, Fanny, Id., 20 - Av. Etienne Peyrot,
Id., 50 - Ecole du dimanche, Id., 50 - Id. de
Saint-Second, Id., 25 - Union des Mères, Id.,
Id., 1Ò - Collecte du Dimanche des Mères, Rodoret, 38 - Paroisse, Id., 30 - Laurent Coïsson,
Envers-Pinache, 10 - Ecole du dimanche de
Turin, Via Pio Quinto, 50 --Egjlise de Via Manzoni, Florence, 100 - Consistoire de Prarustin,
100 - Familles Monnet, Ricca, Bonnet et Caïrus, en souvenir de Mlle Marie ArmandBosc, 25 - Consistotre de La Tour, résultat
de collectes, 233,65 - Chiesa Valdese di Via
Fabbri, Milano, 100 - A. C. D. G. di S. Secondo,
100 - Brosia Alexandre, 6 - En souvenir de
Rino Gay, sa tante Léa Gay, Bobi, 10 - Consistoire Vaudois, La Tour, 500.
CERCO, lungo affitto, villetta preferibilmente vuota, posizione signorile, periferia Torre. — Scrivere: Giannuzzi-SaVELLi - Torre Penice.
Vendesi VILLA collina Torre Pellice,
posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gaz,
luce, giardino frutteto vigneto annessi.
— Rivolgersi Geom. PAOLO ROSTAGNO Via Wigram, 6 - Torre Pellice.
All'occasione affittasi, anche a corpi
separati.
TU
Accetta qualsiasi genere di assicurazione; Incendio - Furti - Lucro cessante Automobili - Infortuni - Servitù - Responsabilità Civile terzi e operai.
VITA (Preventivi gratis).
Scrivere: Meille Carlo - Incaricato
di Affari per Pinerolo e Valli Valdesi Via Arnaud, 13 - Torre Pellice.
POMPE-FILTRI
par Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Madicinall, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
par Vini Spumanti, par Acqua Qaasosa
a Saltz - Catalogo gratis.
BELLAVITA
MILANO
Piazzai* Parini, S
L’AYYOcato STEFANO PEYROT
CQtl studio
in Torino - Via Uanaonl 2, Angolo Plaixa Statuto
(Telar. 45878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Talef. SS)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Tenerdi, ore antimeridiane
In Petoea Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
Mocvre-Aisiropi
PàSta Fosforea LSTEINER
IHFIEfin FACILE
DISTRUaeNE SICDRA.
PliNM liflin
112 lllCOIH
IH fllMM
Si 3
• Dragharii
Q. Hanry suee. di E. Stalner - Vamon (Francia)
Deposito par riialia: Via C. Qel0eni,3t • Milano
PabbllcHl BCirrOLONI - Mfltns
Jnla* Tran, dlraetanr-Teaiwnsabla
T*rr* Psllic* - Imprimsri* Alpina
Me BERI
ANGROGNA (Le Vernet)
Splendida posizione
a 900 metri s. m>
Trattamento ottimo
Prezzi modici
:: Termosifone ::
English Spoken ::
: Man Spricht Dentsch
%
* itti ,
Geometm paolo ROSTAGNO
Via Wigram, 6 - Casa Chaavie, Primo Piano
TORRE PELLICE
Ò ¥
TUTTI 1 LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
e |p
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
DAL 22 MAGGIO
Torre Pellice p. (I) 6,20 8,03 12,10 16,50 (1) 19,55
Luserna S. G. » 6,25 8,08 12,15 16,55 20,Bricherasio » 6,35 8,18 12,25 17,05 i 20,10
Pinerolo » 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33
Airasca > 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 19,11 20,56
Torino a. 6,31 7,30 8,10 8,40 9,48 14,07 18,47 19,47 21,42
Torino p. (3) 0,26 5,- 6,33 7,55 0) 11,10 13,15 17,25 18,43 20,07
Airasca » 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51
Pinerolo » 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53 21,18
Bricherasio » 6,29 8,06 14,43 18,45 20,14
Luserna S. G. » 6,48 8,31 15,01 19,01 20,30
Torre Pellice a. 6,52 8,35 15,05 19,05 20,34
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
21,01
21,06
21,16
21,38
22,01
22,48
21,22
22^02
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p. 7,05 d). 15,15 20,45 BobbioPellice/t. 5,40 (1) 11,25 (2) 19,- (3) 19,55
S. Margherita » 7,15 15,25 20,55 Via Fourca » 5,45 11,30 19,05 20,—
Chabriols » 7,22 15,32 21,02 Villar Pellice » 5,51 11,36 19,11 20,06
Villar Pellice » 7,29 15,39 21,09 Chabriols » 5,58 11,43 19,18 20,13
Via Fourca » 7,34 15,44 21,14 S. Margherita » 6,05 11,50 19,25 20,20
BobbioPelliceo. 7,40 15,50 21,20 Torre Pellice a. 6,15 12,- 19,35 20,30
(1) Festivo e Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
(I) Luglio-Agosto — (2) Sabato ^ (3) Festivo (Maggio-Gìugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-Agosto).
(0 (2) (3)
Perosa Argentina P- 6,01 7,40 8,55 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 20,39
S. Sebastiano » 6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — —
Pinasca » 6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46
Dubbione > 6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
Villar Perosa » 6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
S. Germano » 6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
Malanaggio (fac.) » 6,27 8,06 ■'9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
Porte » 6,30 8,10 9,28 10,22 12,26 14,20 17,- 18,25 21,06
S. Martino » 6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
Riaglietto-FiugeraVùc)» 6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12
Abbadia » 6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
Pinerolo a. 6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(I) Sabato - (2) 1 Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
i
LIBRERm EDITRICE CL/IODI/INfl
TORRE FELLICE (torino)
RECENTISSIME PDBBLICAZIONI
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA - Ernesto Comba L.
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR... - Giovanni Postagno Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno - L. 7 - Elegante rilegatura in tela e oro...............*
PANE QUOTIDIANO PER L’ANIMA - D. Bosio - Un brano,
un passo biblico, una strofa di canto, una preghiera breve
per ogni giorno - L. 5 - Rilegato in tela e oro . »
DISCORSI RELIGIOSI - Ernesto Giampiccoli - con notizie
biografiche scritte da Giovanni Postagno . . »
LA RELIGIONE CRISTIANA - Ernesto Comba e Ugo Janni
- Compendio delle verità fondamentali del Cristianesimo »
STORIA DEI VALDESI - Ernesto Comba . .
^ Si spedisce il Catalogo generale a richiesta
Aggiungere il 10 % per le spese postali
Indirizzare ordinazioni alia
LIBRERIA editrice ; CLAUDIANA - Torre Pellice (Torino).
8
8,
P
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(1) (2) (3) (4)
Pinerolo P- 6,19 7,52 8,50 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 20,10 21,35
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 — 10,52 12,27 14,32 16,48 i8,38 20,18 21,42
Abbadia » 6,30 8,02 — 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21 21,45
Riaglletto-Fiugerai/ac)» 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48
S. Martino > 6,41 8,08 — 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52
Porte » 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55
Malanaggio (fac.) » — 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33 21,58
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43 22,11
Dubbione » 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,19
Pinasca » 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22
S. Sebastiano > — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58 22,29
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34
Perosa Argentina P- 7,40 13,25 19,35 Perrero P- 5,20 7,- 11,10 17,10
Pom aretto •» 7,48 13,33 19,43 Trossieri-Faetto ■» 5,23 7,03 11,13 17,13
Chiotti-Riclaretto » 8,03 13,48 19,58 Chiotti-Riclaretto » 5,27 7,07 11,17 17,17
T rossieri-Faetto » 8,07 13,52 20,02 Pomaretto » 5,42 7,22 11,32 17,32 1
Perrero a. 8,10 13,55 20,05 Perosa Argentina a. 5,50 7,30 11,40 17,40 1
4: