1
Qnqaante-nenvième année.
i8 Mai 191^1
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N« 20
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l/EGHO DË8 VALLEES
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Valdes
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PARAISSANT CHAdllE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Vallées Vaudoiscs . . . •
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger . . . • \ • •
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Etats-Unis d’Amérique..................
, 1
Jt B Di
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de l’année.
•wv Le Numéro 90 centimes •wv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
PENTECÔTE.
(Lire : Actes, II).
Le plus grand des miracles qui marquèrent le jour de la Pentecôte ne fut ni le
son bruyant venu du ciel, ni l’apparition
des flammes de feu, ni le don des langues
aux apôtres. C’étaient là des signes extérieurs, physiques et intellectuels, secondaires et passagers, destinés à mettre en relief la grande manifestation divine, le
grand et permanent miracle du don du
Saint-Esprit. Qu’importe l’appareil dont se
trouve entouré à son arrivée Celui dont la
présence sera la force et la joie de ceux
qui l’attendent ? Il sert tout au plus à annoncer son approche, à préparer sa réception. Mais dès qu’ü est là, l’hôte désiré,
tout ce qui l’a précédé ou accompagné a
fini son rôle ; l’attention des esprits et des
cœurs se concentre sur lui, et sur lui seul.
Le don du Saint-Esprit aux apôtres et,
en même temps qu’à eux, à l’Eglise, assemblée avec eux, voüà l’évènement béni
dont la fête de la Pentecôte rappelé la mémoire. Après la mort et la résurrection du
Christ, aucun autre ne l’égale en grandeur,
soit quant à sa nature, soit quant à ses
effets.
îS * *
' Avant de qtdtter ses disciples et pour
les préparer à son absence, Jésus leur
avait, à plusieurs reprises, promis « un autre Consolateur », — « Je prierai le Père,
avait-1 dit, et U vous donnera un autre
Consolateur pour demeurer avec vous à
toujours. Si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous, mais si je
m’en vais, je vous l’enverrai». Qui serat-il? «L’Esprit de vérité». Que fera-t-dl?
« Il rendra témoignage de Jésus en eux »
et par eux au monde. Il leur « enseignera
toutes choses ; il leur remettra en mémoire
toutes les choses-qu’il leur a dites ». Il produira en eux la parfaite et joyeuse certitude touchant sa personne et son enseignement et les rendra capables de la communiquer par leur parole. — Telles
étaient les promesses du Sauveur aux
siens. ElUes nous semblent bien claires aujourd’hui : toutefois, elles étaient pour eux
obscures et incompréhensibles. A peine
laissèrent-elles dans leurs cœurs une vague attente, un faible rayon d’espoir.
Cependant, un jour vient où leur accomphssement en découvre le sens et leur
en fait éprouver les effets ; c’est le jour
de la Pentecôte. Les apôtres et les disciples de Jérusalem,^ au nombre de cent
vingt environ, étaient assemblés de bonne
heure. Tout à coup, un bruit étrange retentit, des langues de feu brillent et se posent sur eux ; une émotion profonde les
saisit. Ils sont « remplis du Saint-Esprit ».
De leur bouche s’échappent involontairement des discours en langues inconnues
d’eux-mêmes, mais que les gens de divers
pays sont stupéfaits de comprendre. Et .ce
ne sont pas seulement les apôtres en qui
s’accomplit le prodige ; tovis les disciples
assemblés, participent à ce pouvoir extraordinaire ; mais c’est dans les apôtres qu’il
se montre avec plus d’éclat. — Quel changement dans ces hommes qui, malgré la
résurrection et l’ascension de'leur Maître,
se taisaient encore, ne s’assemblaient que
entre eux et les leurs, sans oser attester
publiquement les chosfâ qu’ils avaient
vues ! Sur le bruit répandu de l’évènement
qui vient d’avoir lieu, la foule s’assemble ;
les uns tout étonnés s’écrient : « Que veut .
dire ceci ? ». Les autres se moquant disent : « Ils sont pleins de vin doux ! ».
Alors les apôtres se présentent hardiment
au peuple. L’un d’eux, Pierre, proclame
avec im saint enthousiasme les souffrances
et la gloire de Christ. Sa parole est puissante ; les cœurs sont touchés de componction ; trois mflle personnes en ce seul jour
croient et sont baptisées.
Ce fut le vrai commencement de l’Eglise. Depuis lors, ccmsolés et forts, forts
d’rme force divine, les apôtres et ceux qui
croient par leur moyen confessent le nom
de Jésus-Christ avec une intrépidité qu’aucun obstacle n’arrête, avec une joie qu’aucune souffrance ne trouble, avec un succès
qui promet au Crucifié la conquête du
monde.
^ H» ^
La Pentecôte, l’effusion du Saint-Esprit
dans les hommes, se perpétue à travers les
âges. Le miracle, moins son appareil extérieur, se répète dans chaque cœur qui se
convertit. La mesure du don de Dieu varie
selon que les âmes s’ouvrent plus ou moins
pour le recevoir ; sa nature demeure la
même. Célébrons la mémoire du jour où
tant d’âmes se sont ouvertes si grandes
pour en être remplies, mais n’oublions pas
qu’ü n’est de vraie et réefle Pentecôte pour
nous qu’autant que nous recevons noiusmêmes le Saint-Esprit. — Oh ! que nous
en soyons remplis ! Que la paix, la joie, le
courage à toute épreuve, le zèle ardent
pour la gloire de Christ et le salut des
âmes attestent sa présence en nous !
Sans cet Esprit que Dieu toujours accorde à qui le demande, toute notre science
religieuse, toutes nos organisations ecclésiastiques, nos œuvres en apparence les
meilleures ne sont que vanité. Rien ne vit
que ce qu’il anime. Puisse-t-il, au jour anniversaire de la Pentecôte comme en ce
jour-là, souffler sur l’Eglise et faire revivre tant de chrétiens de nom et de forme
sur lesquels il n’a pas encore passé, tant
de chrétiens alanguis dans le cœur desquels sa flamme vacillante semble sur le
point de s’éteindre ! Barth. Soulier.
(Tiré des Œuvres Choisies de Léon Pilatte).
Le record de l’abrutissement.
Ce n’est pas d’hier qu’on entend parler
de notre monde comme d’un immense asile
d’aliénés ou comme d’une vaste baraque
de saltimbanques, dont les jeux et les tours
d’adresse et de force sont plus ou moins
amusants. Nous ne partageons naturellement pas cette opinion, un peu trop frondeuse, qui méconnaît ou bafoue ce qu’il y
a de beau, de grand et de noble dans notre humanité. Mais nous reconnaissons que
la satire est parfois utile et efficace, lorsqu’ elle ne s’aUie pas au cynisme irrévérencieux.
Il y a toujours eu sur cette terre des
êtres humains, nos frères, qui ont éprouvé
un étrange plaisir à s’abrutir pour amuser
leurs semblables ou pour se distraire euxmêmes. Nous connaissons tous des hommes
forts et agiles qui dépensent souvent mal
à propos leurs énergies pour attirer l’at
•tention des curieux et émerveiller les simples. Que de malaises et de malheurs pour
d’inutiles vaillantises, et que de forces per
* dues dans des actions ridicules ou funesites! Fbrter une charge trop lourde pour
ne pas en devoir porter deux, c’est le travail des paresseux, nous dit la sagesse du
peuple ; soulever un poids de cent kilos
(piand on n’en peut maîtriser que quatrevingts, brûler le pavé et risquer de se casser le cou ou de le casser aux autres quand
on peut arriver à temps par une marche
ou une course raisonnable, c’est de la folie
audacieuse, qui finit toujours par coûter
cher. Toute exagération est coupable, mê
* me lorsqu’elle vise à un but qui est bon
en soi.
Que dire alors des amusements malsains,
des formes morbides du vice et de la passion, des extravagances de la mode et du
plaisir? C’est dans ce champ, puissamment
fécondé par l’esprit du mal, que nous
pourrions glaner l’ivraie la plus mauvaise.
C’est, ici que nous apparaît dans toute sa
laideur la folie humaine qui aboutit souvent à l’abrutissement physique et moral,
à :la ruine totale d’ime vie. L’ivrogne, par
exemple, trouve un plaisir étrange à in..gurgiter le vin trompeur ou la liqueur fre,|atée qui le minent lentement et le condui■|sent à. Tabrutissement abject et, parfois,
à la mort violente et tragique. Et l’ivrogne ose néanmoins se vanter de ses folies,
lorsqu’il réussit à dépasser ses compagnons d’orgie.
Il était réservé à notre siècle de porter
à son comble une des idioties dont l’humanité a toujours été plus ou moins affectée.
C’est la folie de la danse, qui a pris des
proportions extravagantes et des formes
effrontées. On a toujours dansé sur notre
terre de douleur et d’épreuve, mais à notre époque de civilisation avancée, on
danse jusqu’à en mourir, c’est le mot. Depuis quelque temps,' les journaux nous
apportent l’écho quotidien de ces merveilleux exploits des danseurs des deux émisphères. Le record de cet étrange exercice
de la bête humaine passe de main en main,
j’allais dire de pied en pied, de New-York
et Boston à Paris, de Vienne à Milan, Berlin et Londres. Les badauds se tuent à regarder et les piétineurs finissent à l’asile
des aliénés ou dans la tombe. Les danseurs
s’assomment et s’affaissent comme des sacs
vides, et tel père, vieux danseur, meurt de
joie, parce que son fils l’a dépassé et a décroché le record de ...l’abrutissement. Demain qu’imaginera-t-on pour établir de
nouveaux records du genre ? Je vous Im
laisse imaginer à votre aise, mais n’y usez
pas votre intelligence, de crainte d’établir
un record d’esprit.
En présence de telles folies, il y a lieu
de se demander si nous ne nous approchons pas à grands pas de la fin d’une civilisation qui semble avoir fait son temps.
Nôtre monde ne peut se sauver qu’à travers une crise profonde, par une nouvelle
manifestation de la présence du Christ.
Tout ce que nous avons vu et que nous
voyons d’étrange sur notre globe doit nous
faire réfléchir et nous y préparer. Il n’y a
pas de temps à perdre, pas d’énergies à
gaspiller, car malheur à ces serviteurs que
le Maître ne trouvera pas veillant !
F. Peyronel.
La question internationale
et les Etudiants.
La Fédération Universelle des Etudiants
Chrétiens qui organise des conférences sur
les questions internationales a vraiment
porté la main sur rme plaie béante qui est
toujours ouverte et de laquelle, après dixneuf siècles de christianisme, le sang coule
encore à flots.
* Deux de ces conférences ont déjà eu lieu
dans le but d’amener les étudiants des différents pays à une compréhension et à
une sympathie réciproques, et à pouvoir
étudier en groupe amical l’application des
principes posés par Jésus-Christ, tels
qu’fis devraient être pratiqués dans les
relations internationales.
La pure et noble intention qui a inspiré les organisateurs est toujours mieux
comprise et mieux appréciée par les associations des différents pays. L’été dernier, à Liselund en Danemark, toutes les
asspeiations d’étudiants chrétiens d’Europe , envoyèrent leurs diêlégués. La Fédération Italienne était :^eprésentée par
deux de ses membres, qui remportèrent
l’impression que ces rencontres ne sont
pas stériles puisqu’elles révèlept )a réalité de la fraternité chrétienn^^'..^,,...
Les recommandations formulées à Liselund serviront de base pour'la formation du programme de la conférence prochaine qui aura lieu les premiers jours
de septembre en Allemagne ou en Suisse.
Le Comité organisateur propose que les
différentes Fédérations Nationales d’Eltudiants se préparent à la conférence en
étudiant sérieusement et en discutant
leur conception de Dieu et son œuvre
dans l’histoire, vu que plusieurs différences de points de vue, à Liselund, provenaient tout juste des différentes Conceptions de Dieu.
La prochaine conférence devra donner
une placé aussi à l’exposition des conditions économiques, afin de voir plus clairement quelle doit être l’attitude des
chrétiens dans ce domaine.
Si vraiment la chrétienté est une famfile, la confiance et l’amour mutuel entre les nations constituent la seule solution des problèmes internationaux. Et
cela tout en affirmant bien haut la valeur de l’amour fidèle à la patrie; puisque le développement des ■ caractéristiques les plus nobles de chaque nation
peut apporter la contribution la meilleure à la vie de toutes. Mais l’arpour de
la patrie doit être en même temps l’amour à un idéal qui subordonne tout au
respect des droits de toutes les nations.
Le programme parie donc de l’étude
de 3a foi en Dieu et de ses conséquences
dans les rapports sociaux et internationaux ; de l’attitude rédamée du disciple
de Christ dans les questions politiques et
économiques; et pose finalement quelques
questions pratiques qui devront porter à
des condusions positives sur le nationalisme, le loyalisme envers Dieu, sur l’attitude du chrétien en présence des barrières économiques qui séparent les nations et les classes, et sur la manière
d’abattre les préjugés contre les étudiants d’autres races, etc.
. ; ' y
‘A
2
Personne ne peut Hiettre eu doute
l’iuiportance de ces questions ; rn^s pour
qui s’est trouvé, comme rqoi l’aui^ée dernière, en Chine, à un Congrès Mondial,
et mis en contact avec les représentants
de toutes les races et de tous les pays,
les unissant dans un seul désir de fraternité vraie, de vrai christianisme ; pçÿir
qui a entendu des paroles ardentes .soulever des milliers de poitrines, des interrqgations palpitantes agiter des miUiers
de cœurs, |e ^Ufî^i' í® ^position du chrétien en face des questions internationales
apparaît non seulement urgent, mais indispensable à résoudre pour que la vie
chrétienne ne soit pas une vaine parole,
une expression vide de sens. Et au fond
du cœur l’on sent que seqle une confiance
renouvelée díma la puissance du ¡Christ
pourra nops montrer la voie, si nous la
cherchons humblement et ardemment.
Cesare Gay.
E 4pseiàf jP»
du « Bio de la Plata ».
Nous recevons régulièrement le Memajero Valdense quii, à en juger par les titres des articles, doit être fort intéressant.
Mais, nous avons beau chausser nos lunettes et tendre toutes nos facultés pour essayer de cornprendre la nouvelle langue de
nos chers coloœ, nous ne saisissons jamais
qu’en partie et nous craignons toujours
de prendre tare pour barpe. Et dire qu’il
y aurait, pas bien loin d’ici, quelqu’un qui
pourrait — j’allais dire qui, devrait —
venir à notre secours et donner, une fois
par mois, à nos lecteurs, un petit aperçu
de la yie et de l’activité de ces colonies
lointaines qui nous touchent de si près !
A bon entendeur...
En attendapt le secours que nous invoquons, essayons de glaner, dans les derniers numéros du Mensajero, quelques
nouvelles propres à intéresser :
1” février 1923, le II .me Congrès
des Uni(p^* Chrétiennes de l’Ilruguay se
réunissait dans la chapelle de Eiachuelo,
sous la présidence du pasteur M. Ernest
Trop. Il y avait là 36 délégué des dififérentes Upions, avec voix délibérative, plus
un bon nombre de personnes avec voix
consultative. Parmi les sujets de discussion,
nous remarquons un travail sur «l’attitude des Unions vis-à-vis du bal» {baile,
est-ce bien ça ?) que l’assepiblée condamne
comme contraire au but que les Unions
Chrétiennes poursuivent ; un deuxième
rapport du pasteur Ernest Tron : « de
quelle façon les Unions peuvent aider l’E‘ glise et coopérer avec le pasteur». Parmi
les i'ecommandations du Congrès, nous
soulignons celle qui a trait à l’organisation
d’un concours annuel de chant.
2“ Dans le courant de l’année dernière,
le Lycée « habilitado » de Colonia Valdense
a été fréquenté par 61 élèves, dont 51 ont
suivi les cours jusqu’à Ip fin et parmi lesquels le 37 0|0 seulement n’ont pas été
promus à la classe supérieure respective.
A côté des professeprs réguliers de l’institution, nous remarqùons le vépéré M. J.
D. Armand-Hugbn, qui s’est encore adossé
« honorariamente » 6 heures de leçons par
semaine.
3° ha Conférence annuelle du Vane District {Eégion Rio-Platense), s’est réunie à
la chapelle de Canada de Nito, les 11, 12,
13 et 14 mars. Prédicateur d’office : M.
Henri Beux ; présidence : MM. Henri Pascal, président ; Emile Rolçi/nd, vice-président; Henri Beux, secrétaire. Parmi les
« actes » de la Conférence nous soidignons:
l’inauguration d’une pierre sépulcrale à la
mémoire du pasteur Paul Davyt, dans le
cimetière de Dobres ; l’impression de milie
exemplaires du pquveau catéchisme; la confirmation de la charge confiée l’année ^ernière à M- iAvy Tron jie faire le recensement (les Vau^s de nos colpnies de rUruguay et de l’Argentipe, en fixant comme
dernier terme pour reUrer les bulletins le
5TORM DEI VALDESI
dalle origini ai nostri giorni, narrata da ERNESTO COMBA.
Grosso e bellissimo volume di circa 300 pagine, con una quarantina di
illustraziopi su carta patinata fuori testo ed una carta geografica delle Valli
Valdesi eseguita espressamente. Edirtone elegante della Tipografia Alpina.
■ ■ —-.'r—: —: PreasasQ t
IO
A chi l’ordina mediante cartolina-vaglia direttamente alla Libreria “La Luce»
— Torre Pellice, prima del Giipg;no (data improrogabile), si cede
al prezzo di \
Rjt S.SO, franco di porto.
, Per l’Estero: L, 13 franco,
m- -1 Af?lAn‘-Evangeli|ti e Maestri della Chiesa Valdese riceveraiino
a proposito di questa pubblicazione informazioni direftaméntè dai rispettivi Sopràìii
tendentì Distrettuali.
30 juin prochain ; la recommandation à la
Conimission de District pour qu’elle engage la Table à envoyer, sans délai, l’évangéliste M. Arnoulet, auquel sera confiée la
direction de l’église de Belgrano ; l’invitation aux églises d’accorder à leurs conducteurs un mois de congé par an et de pourvoir, dans l’entre-temps, à leur remplacement ; la recommandation pressante aux
églises pour que le Dimanche soit sanctifié
avec plus de fidélité ; la nomination des
professeurs Teodoro Longo et Naïf Tourn
comme délégués de la Conférence au prochain Synode ; la nomination de la nouvelle Commission de District en la personne de MM. ; Henri Pascal, président ;
Jean Et. Dalmas, vice-président ; Henri
Beux, secrétaire.
4° Le pasteur Lévy Tron et sa jeune
épouse ont reçu le plus chaleureux accueil
— à leur retour du voyage de noce, je sup- \
pose — soit à Iris, soit à Jacinto Araûz.
5" Sous la présidence du Président de la
Commission de District, deux nouvelles
chapelles furent inaugurées au commencement de l’année, une à Vüla Iris, l’autre à
Villa Alba, par des cultes solennels et devant de nombreuses assistances...
Nous nous arrêtons, faute d’espace, en*
demandant humblement pardon à nos
chers amis de la Région Rio-Platense de ne
pas parler plus souvent d’eux. Mais, j’y
pense, il doit y avoir, il y a sans aucun
doute, plus d’un pasteur et même des laïques parmi eux, qui n’ont pas oublié leur
français, qui ont même une plume bien
taillée. Que ne nous font-ils goûter, de
temps à autre, une bonne chronique venant directement de là-bas ? Vous n’imaginez pas le plaisir que vous nous feriez
et combien les liens du sang et de la foi
qui nous unissent en seraient toujours
plus resserrés ! Il ne suffit pas de s’aimer :
il faudrait aussi se le dire ...un peu plus
souvent. j. -c.
giiwWlLLIÂM fBEíg^OI} llKíflLL
Ceux qui sont un peu au courant du
journalisme religieux anglais sav.ent ,que,
à côté du Christian, Christian World, The
Churchman, The rock, The CitthelK Times,
The Presbyterian, la place d’honneur revient au Britisch Weekly, étant considéré comme le mieux informé et le leader
du parti non-conformiste, fondé et dirigé
jusqu’au 4 mai ^ar Sir WiMiam Robertson
Nicoll, né à Cobrach, dans l’Aherdeen^ire,
en 1851.
Fils de pasteur, il fut élevé dans le presbytère de Lumsden d’abord et ensuite envoyé aux études à Aberdeen ; on décida de
le consacrer aü ministère, ayant manifesté
un grand désir de s’occuper des choses de
Dieu et suivant les cultes avec ardeur.
Déjà comme étudiant, il écrivit plusieurs
articles pour le Aberdeen Journal ,et le
People’s Friend.
iEln 1874, il fut appelé à diriger l’église
libre de Dufftown, et en 1877 nous le trouvons à la tête de cele de Kelso, où il demeure huit ans. En 1§86 il démissionna
pour se consacrer au journalisme et
fonda k Britisch Weekky qui devint, sous
VARIÉTÉS
sa direction, une véritable puissance, se
déclarant le champion des Eglises Libres,
toujours franchement évangélique, ne craignant pas de blesser, en dévoilant toute la
vérité. A côté de la direction du journal, il
se voua à la carrière littéraire en écrivant
le Day Book of Claudius Clear, The return
to the Cross, The Round of the clock, The
Mystery of Edunn Drood.
II était considéré aussi comme une puissance au point de vue politique et les hommes les plus éminents étaient au nombre
de ses amis.
Sa mort inattendue a été un véritable deuil, témoignant du regret de la
perte d’un homme si éminent. Il connaissait très bien les Vaudois, mais nous ne
pouvons pas dire qu’ü ait pris à cœur la
cause de notre œuvre en Italie. Quoi qu’il
en soit, il a été un chrétien vivant, un
grand travailleur, un journaliste modèle.
C. A. Tron.
Sermon au^ bancs vides de l’Eglise*
Il y a longtemps que je dœire vous faire
un sermon, mes chers bancs vides. Vous
êtes mes auditeurs les plus fidèles et les
plus réguliers. Pour dire vrai, je n’ai pu
trouver un texte qui s’applique spécialement à vous. J’ai songé à Apocalypse III,
15 : « Je connais tes œuvres, tu n’es ni
froid, ni bouillant... ». Mais ce texte ne me
satisfait pas entièrement, aussi suis-je décidé à ' me passer de texte eh vous .dirai
tout simplement que mon sermon aura
deux parties. i
Dans la première partie, je vous louerai,
mais ne pourrai m’abstenir, dans la seconde, de vous adresser une réprimande
que vous méritez, je crois.
Je veux d’abord vous louer d'être toujours là pour le culte. Qu’ü fasse froid ou
chaud, vous êtes là. Vous ne dépendez pas
du baromètre comme certains chrétiens,
qui ne vont au temple que lorsqu’ils sont
de bonne humeur. Vous ne faites pas tous
les dimanches une course à la campagne,
vous ne recevez pas chaque dinuinche des
amis; vous n’êtes pas à l’usine, à l’atelier,
au bjireau op. dans votre lit qpand les cloches vous appellent.
Je veux vous louer ensuite de votre
tranquillité, de votre sagesse pendant le
culte. Pas de bavardage, ni avant ni après
la prédication. Vous ne vous tournez pas
s’il y a des gens qui arrivent en retard ;
f vous ne venez pas au culte pour montrer
vos habits ni pour considérer ceux des autres. Ce que vous désirez, ce n’est pas
d’entendre des articles de journaux ou des
rapports littéraires, mais l’Evangile ; vous
ne voulez pas d’ une nourriture plus ou
moins frelatée, mais qu’on vous distribue
un aliment solide. J’ai donc beaucoup à
louer et à approuver en vous, mes chers
bancs vides.
Mais j’ai aussi à me plaindre de vous et
amèrement ; tout d’abord parce que vous
ne retirez aucun fruit, aucune bénédiction
de mes sermons; vous ne les entendez ni
ne les comprenez. Vous restez toujours les
m^nfis, seinblablè^ à un si grand noi
d’a^ç^eurs qui .entendent la prédicat^
sans Ha comprendre, qui restent tou joui
les mêmes et ne trouvent pas en Dieu
véritable vie. C’est douloureux. Vous
priez pas pour votre pasteur, aussi n'
a-t-il pas entre vous et lui une commun
vivante et pour vous son travail reste in
tile. Vous ne faites aucun sacrifice, vq
êtes durs, et je pense à tant de paroissiei
.qui restent durs aussi et ne consentent
aucun sacrifice, du moins à aucun sacrifii
.tant soit peu important pour Celui
s’est sacrifié tout entier ; ils ne font rie
pour l’avancement de Son Règne !
Mes chers bancs vides, vous êtes a
un danger et une tentation pour le p
teur. Vous paralysez son zèle. Quand bie
même il a denmndé la force d’En-Haut e
a beaucoup travaillé pour un sermon, s’il
vous voit toujours raides et blêmes, so
zèle se refroidit. Vous pourriez, pour voi
justifier, invoquer la réponse du réforma
teur vmrtembergeois Brentz. Comme
lui demandait, un jour, pourquoi il faisaj'
des sermons si bien préparés seulementpour quelques vieilles femmes de l’hôpit
ü répondit : « Que la fontaine donnait ton
jours son eau bonne et claire, quel que soi
le nombre de ceux qui viennent y puiser ,^
Mais tous les pasteurs ne sont pas comrni
ce Brentz. Tel prédicateur se dira à votre
vue : « Pourquoi me donnerai-je tant de
peine pour de tels auditeurs ? ». Oui, mes
chers bancs vides, vous êtes une tentati(«i
pour le pasteur, et c’est pour cela que je
ne puis vQus .aimer.
Mais vous êtes aussi un danger pourf^s
fidèles qui assistent au culte. Vous les dé-;
couragez et «refroidissez leur zèle. Les uns!
commencent à avoir honte de prendre,
seuls le chemin du temple, d’autres se fi-;
gurent que le sermon ne vaut pas grand’chose, n’ est pas intéressant ou est trop
sévère... Bref, ils en arrivent à se deman-der si l’œuvre de Dieu ne sera pas bientôtmorte ! Oh ! mes chers bancs vides, vous
ne sauriez croire queüe eau ahondantr’
vous fournissez pour les moulins de l’in-'''
crédulité. Vous criez à haute voix, devant
tout le monde, que la religion n’ est pas_
nécessaire. Le monde sait combien vous
êtes nombreux, l’incrédulité, le sait aussi,;
Satan aussi le sait, et ils en triomphent : i
rEgüse du Christ, disent-ils, est morte et <
Sa cause est perdue! Comment donc pour-;
rais-je vous aimer, ô mes chers bancs vi-.^
des ? Ma prière ardente, le plus grand désir de mon.^cœur, c’est que vous disparais- '
siez, c’est-à-dire que vous soyez désormais ;
occupés par des âmes en grand nombre,si
ayant faim et soif de salut.
Mais... si ma prière ne devait pas être
exaucée, je conserverais quand même Je
ferme espoir d’entrer un jour dans Je
royaume de mon Dieu et dans l’assemblée
de ses rachetés, où mon bonheur sera sans
mélange parce qu’il n’y aura plus, là-haut,.
de bancs vides.
(Sonntagsblatt de Strasbourg).
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. La promenade traditionnelle de l’Ascension a eu lieu au Martel, ’
avec le concours d’un bon nombre de personnes, surtout de membres des Unions
Chrétiennes de la Vallée. Le culte a commencé à 10 h. 1|2 par une bonne méditation de M. le pasteur E. Revel, à laquelle
MM. les professeurs Falchi et A. Jalla ont
ajouté quelques paroles d’exhortation.
A midi, les Unionistes se dispersèrent
soüs les bois pour la’ dînette sur l’herbe :
et l’après-midi se passa gaiement, comme
toujours, avec des chants et des jeux.
BOBI. Le doct. G*y nous prie de faire
savoir aux intéressés qu’M ne peut, pour
des raisons professionnelles, accepter de
faire partie du Comité pour l’établissement d’un pifâte de «pronto soccorso» à
Bobi ; que, d’ailleurs, depuis nombre d’an?
I
nées il a créé lui-même, dans les quartiers
/
3
m
écartés, bon nombre de « petits centres
de prompt secours », qui ont déjà rendu
de précieux services.
LA TOUR. Promenade scolaire. Notre
Ecole Normale a fait, mardi dernier, quelque chose de plus et de .mieux qu’une simple promenade scolaire : ce fut un vrai
petit « voyage d’instruction », dont les élèves et les professeurs qui les accompagnèrent garderont un souvenir reconnaissant
et ineffaçable.
Partis de La Tour par le train de 7 h.
du matin, noUs nous rendons à Briquéras
et de là à Barge où trois automobiles, envoyés par les soins de la grande Papeterie
de la Maison Burgo, sont là à nous attendre et nous transportent rapidement à
Calcinere, près de Paesana, où, sous le
guide du directeur l’ingénieur Giustiniani,
nous visitons la merveilleuse usine électrique de la «Società idro-elettrica Monviso»,
une des plus modernes, des plus perfectionnées et des plus puissantes usines du
genre.. De Calcinere, nous poussons, toujours en automobile, jusqu’à Crissolo, où
l’on peut voir la prise du canal de 10 km.
dériyé du Rô, qui fournit l’énergie à .1^
«Centçale » de,Calcinere. A Crissolo, arrêt d’une petite heure pour le déjeuner,
et puis nouvellement en route pour *Ver■zuolo, par Paeso-na, ReveUo et SaJuçes. ,A
la villa Burgo, la nombreuse comitive est
reçue avec ,-toutes les marques de la plus
cordiale, de k plus exquise hospitalité, par
M. et M.iUe Burgo. Accompagnés de l’Ingénieur en personne et de plusieurs de ses
employés, nous visitons ensuite, par groupes de 10 personnes — comme à Calcinere
•— l’immense, la prodigieuse « Cartiera »,
ayant plus de mille ouvriers, la première
d’Italie et, à ce qu’il paraît, une des premières du monde, pour les perfectionnements introduits soit dans l’outillage soit
dans la fabrication du papier. Ne pas oublier que Verzuolô jette sur-le marché plus
de mille quintaux de papier par jour ; ne
pas oublier non plus que .la machinerie,
-soRà Verzuolo, soit à .Calcinere est de faibrication presque exclusivement italienne.
On repart de Verzublo.en .chemin de fer
à 5 heures et, par Airasca et Pignerol,
nous sommes rendus à La Tour à 8 h. 1|4
du soir, la tête remplie de toutes les choses merveilleuses que nous avons admirées
et le cœur débordant de reconnaissance
pour l’ingénieur Burgo,,à qui nous devons
—: de toute façon — çet|;e journée inoubliable, sans oublier M. Alimonda qui nous
accompagna depuis notre départ jusqu’au
retour.
NAPLES. Le docteur Ettore Pons, fils
du toujours regretté directeur de WCItaMa
Evangelica», le feu pasteur B. Pons, est
jBjÈs par ' hj.liEspp.
(Suite, voir N. -18).
Son Exc. VITTORIO EMANUpL,E ORLANDO, président du-Conseil des Ministres, envoyait, le 17 (Février 1018, aux
Vaudois de Torre PeUiee, .réttnjs pour fêter l’Emancipation, le télégramnje..suivant:
« Mando un saluto vibrante di simipatia e
di ammirazione alle popolazioni Valdesi del
Piemonte che, nella loro .;^pe^ M<^^rosa
ma sempre fulgida storia di fermezza indomita, hanno dato costanti 'prove di perseguire le più.jalte idealità: fondendo in
un palpito soto il geloso amore , per la libertà e l’ardente devozione verso la patria. Piando al modo veramente nobile e
degno col quale esse commemorano la bro
iliberazbne, ,traendo dalle gloriose prove
del passato la virtù e la fede per superare
il gigantesco cimento dell’ora presente... »
(La 2^, s; n.^8).
Le S9us,piéfet..^^ev. -YPpiflNA, , qui assistait à la con^émoçation,. saluait en..son
nom,et au norn ^.du jP®éfet de-Turin les
«iforti popol^z^i Vjaldesi .che ,per ifanti
secoli .bttarorio .jtgQagemen.te per raggiungere il .loro ide^e.di ..libejfa. di, coscienza »
(m)
La même vannée, dans une séance patriotique du Synode (Septembre 1018),
soudainement décédé à Portici, victime
d’une attaque fulminante d’« angina pectoris ». M. Pons, qui avait servi fidèlement
sa patrie en qualité de capitaine de ligne,
était actuellement chimiste d’un établissement industriel de Portici. Son départ
plonge dans le deuil sa veuve M.me Bianca
Paolini, ses cinq jeunes orphelins, des frères et des sœurs, et tout particulièrement
sa vénérée mère M.,me Pons née Gay. En
leur exprimant à tous notre profonde sympathie, nous les recommandons à Celui
dont nou.s viennent les vraies consolations.
Les funérailles, présidées par le pasteur,
de Naples, M. Arias, ont réuni une foule
immense qui écouta avec recueillement les
paroles d’espérance chrétienne.
PRARUSTIN. La « Maggiolata ». ,Cela
voudrait dire chanson de mai, plutôt que
fête de mai. Et ce fut une fête monstre,
une « scampagnata » comme on n’en avait
jamais vu aux Vallées, que celle de dimanche dernier au « Pian d’ie Boule » de
Prarustin, à laquelle ont pris part peutêtre plus de 10,000 personnes, accourues
de Turin, Pignerol et de toutes les Vallées
aboutissant à Pignerol. -Une fête vaudoise l
■Non, quoique les Vaudois y fussent très
largement représentés ; mais une fête
champêtre, organisée par la « Colonia Pinerobse » de Turin, dans le but de faire
connaître à tous les amis de la montagne
un des coins les plus intéressants de nos
Vallées. -Et, vu la physionomie toute populaire de la fête — une façon de kermesse — il faut dire qfl’elle réussit en tout
point. Le caractère de notre feuille ne
nous permet pas d’entrer dans les-détails.
Ainsi nous ne dirons rien des concours de
costumes féminiîis, de faofares mupicipales, de sociétés de sport de tout genre
qu’on a généreusement arrosés de médailles et comblés de prix ; rien du discours
d’occasion du président de la fête le comm.
Armandis ; rien des loteries et tombolas ;
rien de la présence du duc de Pistoia, qui
fut chaleureusement acclamé...
Nous tenons simplement à mettre en relief le fait que le caractère, nécessairement
profane, de la fête a été relevé d’un ton par
le discours historico-patriotique du prof.
Falehi et surtout par les beaux chœurs de
nos Chorales sous la direction de M. ,E. Revel. La marseillaise vaudoise Gloire au,
Dieu d’Israël, enlevée à deux reprises avec
.puissance par plus de deux cents voix, majestueusement fondues, a émeryeülé, ému
et remué toute cette Immense foule qui .se
recueille comme par enchantement et couvre ensuite nos chanteurs et nos chanteuses de frénétiques applaudissements.
RODORET. L’Union Chrétienne de Rodoret a voulu, cette année encore, couron
Son Exc. le sénateur FRANCESCO RUF|FINI, ex-ministre de l’I. P., commençait i
. son éloquent discours en se disant « lieto
V dell’occasione offertagli di parlare a un
juditorio unico,nel spo genere, a rappresen, tanti di quel popolo valdese che tanto sofferse nei secoli per la libertà, e di poter
,prospettare dinanzi a un simile pubblico
Te forze ideali che si combattöfto nel presente conflitto mondiale ». — En parlant
Mes guerres religieuses, grâce auxquelles
|la liberté de conscience est devenue un patrimoine commun, il dit : « A queste
.guerre, voi, o Valdesi, avete dato sì largo
^tributo di eroismi e di sacrifici » (La Luce,
1918, N. 36-37).
Les Vaudois ont trouvé, dans Son Exc.
LUIGI PACTA, ci-devant président du
¡(Conseil des Ministres, un ami dévoué et
ç constant. Chaque année, à l'occasion de la
|fête du 17 Février, il envoie un télégram?
J me ou une lettre de sympathie et de félicitations. Voici — pour, en citer une seule
— la dépêche de 1921 : « Nel giorno nel
¡quale il forte popolo Valdese si infiamma
y ai nobili ricordi della sua storia M libertà
ed aiia indipendenza della sua cc^ienza,
,io invio il mio caldo saJuto.iLe sue conquijSte sono tali, da non ammettere nè limiti
^nè ostacoli. Il contributo che questo popolo
|ha dato alla Patria è tale da incidere a lettere indelebili il suo patriottismo, da dimosStrare che la sua anima profondamente
ner son activité hivernale par deux belles
fêtes, dont le produit est destiné à nos différentes œuvres de bienfaisance. La première, avec un beau programme de récitatiohs, a eu lieu dimanche dernier dans
notre grand local de l’école du centre. Le
résultat dépassa toute attente. La seconde
s’organise pour le dimanche de Pentecôte.
Nous aimons à croire que personne ne
manquera, car U s’agit d’une vente en faveur des œuvres les plus en souffrance de
l’%lise. Les articles si- connus de la Mais(»i Richard-Ginori, qu’un généreux donateur nous a procurés, les objets multiples
et pratiques confectionnés par nos jeunes
fiUes, trouveront sans doute beaucoup
d’acheteurè.
Qu’ü me soit enfin permis de mentionner les quelques dons généreux que les
Pralins d’Amérique m’ont envoyé, tout
dernièrement pour la reconstruction de
notre ecde : Henri Grill feu François,
dollars 5 — Français Ferdinand Grill, 2
Jean Louis Rostan, 3. — A ces chers amis,
nos remerciements sincères. A. F.
NOUVELLES POLITIQUES.
^®r ;de.s raiwns indépendantes 4^ la
volpnte -du .chroniqueur ordinaire, nous
suspendons, pour cette .semaine .seuJenient,
la chronique politique proprement dite. Il
nous faut cependant mentionner, très rapidement, au moins deux évènements importants de la semaine.
1“ La visite du Roi et de la Reine d’Angleterre à nos Souverains, à la capitale du
royaume... et au Pape. Il n’est même pas
n&essaire de constater que l’accueil fait à
LL. MM. Britanniques a été tout ce qu’on
péut'^dire de cordial, de chaleureux, d’enthousiaste, aussi bien de la part de la Maisqn Royale et du Gouvernement, que de
ceÙe du peuple italien ; ni que cette visite
qui revêtait, tout naturellement, tm cara^ère politique, aura encore contribué à
dissiper des malentendus et à cimenter
l’union dé deux peuples ayant tout intérêt
à marcher la main dans la main. La visite
au Pape et au Vatican, comblant d’aise les
emboliques mild^d^®’ u’était ¡pas 44 goûldf bon nombre de protestante anglais qui
ont même ouvertement protesté contre la
violation d’un article ,de fa .çfinstjtu-tion ;
.mais, comme elle était au mëins aussi politique que l’autre, nous n’avons pas à la
juger.
2“ Un deuxième évènement politique,
bien autrement important et dont vous
serez plus amplement renseignés la semaine prochaine, est l’exposition financière que le ministre des finances De Stéfani a faite à Milan, dimanche dernier.
^Exposition claire, détaillée, documentée,
.sincère, d’où il ressort que nous semblons
¡être enfin sur la bonne voie de la reconstruction et de la restauration de notre crédit. Oh ! on ne roule pas encore sur l’or
en Italie, mais la situation s’est indubita¡blement améliorée ; et si le déficit de l’année financière qui va finir se rapprochera
italiana palpita e vive per le complete
ascensioni di questo nostro magnifico
paese» (La Luce, 1021, .N. 8).
Il nous est agréable de rappeler que, il
y a plus de trente ans. Son Exc. Facta,
alors simple avocat, était déjà un admirateur des Vaudois. Voici quelques fragments de sa conférence sur « Pignerol »,
dite le 17 Septembre 1891, à Pignerol même : « Un triste episodio amareggiava
quei tempi (16.me siècle), poiché si insanguinavano le nostre valli colla persecuzione dei Valdesi... Fiera è la resistenza
di questo fortissimo popolo, che, per la libertà del suo pensiero e delle sue convinzioni, resiste'-eroicamente ai più furibondi
attacchi e nelle balze di Pra del Torno,
della Vaccira, di Rorà, unisce aUe necessità
impellenti della difesa le idealità più alte
della sua fede ».
Plus loin: « ...Si aprono (en 1686) nuove
persecuzioni contro i Valdesi. Essi sono
battuti, vinti, dispersi, ed i superstiti cercano scampo nell’esilio. Ma sorge la voce
potente e il fascino di Enrico Arnaud, e
una maravigliosa audacia pr^ara la rientrata dei ^Valdesi in patria. La fidgMà visione dei, mónti natii riunisce ed attrae gli
emigrati, — essi si avanzano incontro a
mille pericoli, alle più orribili sventure.
Giungono, ppica lotta avviene, lotte disuguali nelle quali ü vatore e l’ingegno si
completano. — La Balzdglia narra gesta
encore des 4 milliards, celui du prochain
exercice ne sera plus que d’un milliard
environ. Les conditions du « Trésor » sont
bien meilleures aussi; et, s’il faut en croire
M. De Stéfani, le budget des chemins de
fer, qui menaçait de nous écraser, n’aura
plus de déficit... en 1925-26 ; on nous laisse
même entrevoir le jour heureux, peut-être
moins éloigné qu’on ne le pense, où les entrées du budget de l’Etat pourront faire
face à toutes les dépenses.
La Chambre, rouverte aujourd’hui mê-'
me avec plus de 300 députés, discutera
d’abord l’exercice provisoire qui va soulever maintes questions politiques et financières. -La réforme électorale suivra très
probablement.
SOMMAIRE DE REVUES.
«FOI ET VIE» (l.er mai 1923) - P.
Doimergue : Pour être consciencieux, être
conscient ; F. Gâche : Læ Collégien ; V. Zacharian, G. Dandian, etc.: Récits arméniens : J. Friedel : Le Vitalisme ; *** : En
Russie ; E. Doumergue : La honte noire,
la honte blanche et le péril noir — Cahier
B. - A. Krafft-Bonnard : L’Arménie à la
Conférence de Lausanne.
SC « «
« BILYCHNIS » (aprile 1923) - G. L^vi
délia Vida: Recenti studi su Maometto e
. stille Origini MelITslam ; P. jRe^nò : fl j^yoblema etico nell’idealismo attuate ; 9
JLuzzi : Risalendo aUe sorgenti : il regno
di Dio secondo l’insegnamento di Gesù nei
Sinottici - Note e Commenti; Note e Documenti ; Rassegne. — Cronache, ecc. : D.
Provenzal : La vita deUo spirito nella letteratura - Recensioni, ecc.
__________» _____________________________
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
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famose ;,Catinai fyova una terribile resistenza ove credeva sicura .la .vittoria.;
l’animo ardente, valorosissimo dei profughi, ha spesso ragione del numero e della
! forza nemica.
«Per fortuna di questi valorosi scoppia
ancora la guerra fra il Piemonte e la Francia, ed il 23 Maggio 1694 un editto di pacificazione restituisce ai Valdesi i loro asili
e le loro libertà guadagnate con una lotta
che rimane nella storia una gloriosa rientrata » (Conferenza, pubblicata daDa Tipografia Sociale di Pinerolo, pagg. 25-31).
L’hon. EDOARDO GIRETTI, qui assistait ,à la fête patriotique de Septembre
1)918, dans la sâlTe du Synode de Torre Pellice, rendit hommage « allò spirito altissimo con cui le popolazioni Valdesi hanno
sostenuto questa gruerra ineluttabile, non
tanto per rivendicazióni nazionali quanto
per la liRerta e giustizia dei popolj. I soldati Vanesi ! haimo'loro dovere » (ÎM 36-37).
L’hon. , giSARE MA^A DEVECCHI,
écrivant.topt^dèruièremént «agli amici di
Torre Penice », léiir dit que leur « fede
nei destini „.futuri'deve essere ferma più
di quella dei ^Valdesi che sfidarono il mondo
e vinsero per essa ». Il appelle le Val Pellice « la vaDe ìndomabilé» (Avvisatore Alpirto,1919, 22 Maggio). (A suivre).
^
4
INDIRIZZI
Mie pÉiipali [bine ed Opere laidesi la Italia
—I—■'
VALLI VALDESI.
Aagrogna - Pastoie: Eugenio ReTel.
Bobbio Pollice - Pastore : Enrico Tron, Staoerna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
Massello - Sig. D. Gaydou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Micol.
Pinerolo - Pastore: Luigi Matauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostìno - Pastore: Augusto Jahier.
Rlclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
B.Germano Chisone -Pastore : Enrico Tron, J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart, Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari* Chiesa:Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giar^ dini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, g - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino:
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi •
Pastore: G. Moggia, ivi.
Conrmayenr - Eue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Finme - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219,
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazari o.
La Maddalena - Chiesa Evangelica;
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastoie:
Benv, Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Me.ssina, ivi. /
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica •
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F, A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria.- Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracasa - Via Cavour - Culto ogni Mar
^ tedi alle ore 18
Snsa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ; Alberto Prochet e Gipv. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duòn
- Pastore; B. Celli. 2, Vicolo S. Andr
Vittoria - Chiesa EvangeUca - Sig. V, Tro
liffìcio di Presidenza della Tavola Valdei
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderator
Sig, Past. Ant. Rostan, Segretario-Casa
siere, 107, Via Tre Novembre, Komsili
Facoltà di Teologia: Roma (26) -ViaPietj
Cossa,42: Pro/. G. Lussi,G. Rostagno, E*
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice,
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellin
Preside: Prof. D. Jahier. ^
Scuola Normale Pareggiata: TortePellic
Direttore: Prof. A. falla. ,,
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore: Pr\
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttd
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice - Di
trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio; Torre Pellice - Direttrice: Sigi
N. Arnoulet.
Istituto Gouid ; 51, Via Serragli - Firenze (3
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosi
Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili : Luseina S. Giovan
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresion
Via Berthollet, 36 - Torino. — Diretioi
A. Comba - 22, Via Beaumont - Tori*
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Q
rema, Dovadola, Forano, Grotte, P“
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sai
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si Celebra in tutte ^
chiese alle ore 11 circa della Domeni "
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