1
C&qaante-qaatrième année.
20 Décembre i018
w
H
C/D
O
a*
<
a
u
>
c
‘Z
<
Pi
P
o
o
«
w
H
' O,
§
o
u
L
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT: i ï.
Par an Ponr 6 moli
Vallées Vaudoises .................Fr.' 4,— 2,—
Italie ............................. » 4,50 2.25
Etranger ........................... » 7,— 3,50
Plusieurs abonnements à la même adresse » 6,—
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte Hollande, Suède, Suisse par abonnemt nt Postât
selon Accord de Vienne, par an: Fr. . 4,50,
On s’abonne; à Torre Pellice au bureau d'administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d'avance,
Pour tontes les annonces, s'adresser à l'Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron. past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïSSON,prof., Torre Pelhce.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
I^es changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent yos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Avis - Viens - A la veille
de la conciliation ? - Un mutilé Théologie de guerre - Chronique vaudoise - Nouvelles politiques.
AV I S.
Nous portons à la connaissance des
intéressés que la nouvelle édition de
l'Acheminement à la Lecture est
prêle, et qu’on peut dès maintenant
adresser les commandes à la Typographie Alpine.
•VXDglINrS *
Apoc. XXII, 20.
Nous avons vu dans un précédent appel la déclaration solennelle de Jésus
faite par son ange ; « .le viens bientôt ».
Ceux qui attendent ce retour ne sont pas
d’accord sur le moment^ puisque personne n’a le droit de le fixer, le rôle de
tout croyant à cet égard se limitant à
veiller et à attendre patiemment. En
présence de cette déclaration solennelle,
il y a une invitation,non moins explicite,
car chacun est appelé à répondre: Viens.
Cette invitation est collective et individuelle en même temps. L’Eglise est
comprise dans la collectivité, car c’est
bien elle qui est l’épouse. Que fait-elle
pour hâter le prochain retour de son
chef? L’Eglise est pour le moment partagée non pas en deux camps opposés,
mais en deux familles: l’Eglise triomphante et l’Eglise militante; Eglise invisible et visible.
Quant à la première, elle remplit sa
mission à la perfection. « Que ta volonté
—• enseignait Jésus à ses disciples ■—■
soit faite sur la terre comme au ciel », ce
qui signifie que dans les tabernacles éternels, ceux qui y ont été admis, lavés dans
le sang de l’Agneau, après avoir été fidèles, le sont là-haut avec les armées
des anges et des girchanges. Par son
obéissance, par ses louanges, par ses
vœux l’Eglise triomphante travaille au
prochain retour glorieux de son chef.
Une réponse est certainement donnée à
ceux qui demandent: Jusques à quand?
Quelle est l’attitude de l’Eglise militante? L’expression militante devrait
signifier que l’armée est en marche,
qu’elle se bat, qu’elle marche à la victoire, qu’elle est, en un mot, conquérante.
Hélas ! Il n’en est pas ainsi 1 Oui, il y a
aussi là les arditi, qui marchent à l’assaut, qui ne calculent pas les difficultés
et les obstacles de la route; il y a. Dieu
merci, les fidèles qui ont la‘conscience
de leur devoir et qui s’efforcent, de le
remplir; mais la grande masse est tombée dans la tiédeur, dans cet état d’indifférence qui paraît désespérant, qui
vous désampare. Il y a là toute l’apparence de la vie, les cadres sont bien organisés, les rouages fonctionnent à merveille, et à l’œil d’un étranger, tout est
bien; oui, à l’œil d’un étranger, mais nom
, pas pour celui qui est dans la mêlée, qm^
vit avec la masse, qui voit, qui écoute,
et qui doit constater. Que peut une telle
Eglise pour le prochain retour du Christ?
Elle le retarde, c’est sa mission, et aussi
nous comprenons l’indignation de l’ânge
à l’égard de l’Eglise de Laodicée: «Parce
que tu es tiède et que tu n’es ni bouillant
ni froid, je te vomirai de ma bouche ».
Que faisons-nous comme collectivité
à l’égard des œuares qui,doivent hâter
le moment du prochain retour? Nous
serions injustes si nous ne savions pas
constater tout ce qui s’est fait et tout
ce qui se fait encore aujourd’hui en fait
d’œuvres. Encore ici quand nous contemplons tout ce qui s’est fait au nom
de Christ, depuis les somptueuses cathédrales jusqu’aux plus humbles chapèlles, depuis les hôpitaux, véritables
monuments de sacrifices, jusqu’à l’hôpital de camp, depuis les immenses collèges jusqu’à la simple école, il y a de
quoi se réjouir. Cependant, malgré tout,
sont-ce là les œuvres qui hâtent le retour? Est-ce le verre d’eau donné au
nom du Maître? Est-ce la visite faite au
prisonnier? Est-ce la faim qui a été assouvie? Ces jours-ci qui sont témoins des
plus beaux élans, le sont aussi de tout
ce qu’il y a de plus hideux en fait d’égoïsme, dé rapacité, d’orgueil. Hélas ! l’homme pense beaucoup plus à lui qu’à son
Dieu; il s’attache plus à la terre qu’au
ciel.
Que faisons-nous pour hâter le retour
en fait de prières? — Pour être vivant,
avoir du zèle et agir, il faut savoir prier.
C’est ce que nous a enseigné le Maître,
c’est ce que ses disciples se sont efforcés
de faire, c’est ce que les enfants de Dieu
ont expérimenté à travers tous les âges.
Prions-nous pour le retour de Christ?
Y pensons-nous? Il se peut que nous
pensions à nôtre âme, à ce qui nous touche de près, à nos bien-aimés, à nos intérêts, mais pensons-nous à Christ, à son
avènement, en demandant à Dieu de
nous préparer pour le recevoir?
Nos prières sont fades, froides, intéressées, et c’est ainsi que l’arme la plus
puissante n’a pour nous aucune valeur;
car ce n’est plus l’arme d’un Abraham,
ou d’un Jacob, ou d’un David, ou d’une.
Cananéenne, ou de l’Eglise dans le désert. — Or sans la prière, nous n’avons,
rien à attendre, nous sommes désarmés.;.
Pour hâter le retour savons-nous rendre notre témoignage, non pas étudié,
bruyant, théâtral, mais éloquent dans
son silence et dans son humilité, dans
l’isolement comme au milieu des foules?
Ce qui gagne les cœurs, ce qui fait apprécier l’Evangile, ce qui hâte le retour
de Christ, c’est ce témoignage de tous
les jours, de toutes les heures, c’est cet
amour qui attire et qui est béni.
Et enfin, où sont nos victoires? Au
loin, parmi les payens, les forteresses sont
attaquées, mais que sont ces quelques
millions en présence des milliards étrangers à l’Evangile? Et au près? Oui, autour de nous, dans notre patrie, dans
nos grandes villes, dans nos hameaux,
où sont nos victoires?
N’avons-nous pas à constater plutôt
des défaites humiliantes? L’Evangile ne
paraît-il pas avoir perdu sa saveur? —
Dans de telles conditions, pouvons-nous
dire: Viens?
Nous avons parlé de la collectivité, ce
qui signifie que si elle est ainsi, c’est que
l’individu n’est pas ce qu’il devrait être,
aussi en présence de la grande nouvelle:
Je viens bientôt, humilions-nous, examinons-nous, repentons-nous, réveillonsnous, tandis qu’il en est temps encore.
Hâtons la victoire, tout comme nous désirons hâter la paix par notre ténacité et
par notre résistance.
Oui, je viens bientôt; puissions-nous
tous répondre: Viens, viens ô Jésus,.nous
te le disons comme Eglise, comme famille,
copilne individu. Viens, viens bientôt,
et que par toute notre vie de consécration nous puissions hâter ce moment de
gloire et de délivrance finale.
G. A. Tron.
k la veille de la
Nous pourrions intituler ces quelques ,
lignes: A la veille d’un nouveau concordat.
Les journaux : It Paese, Il Giornale d'Ita/iaét 11 resta del Carlino, qui se publient
à Turin, Rome et Bologne, ont abordé
cette grave et délicate question qui concerne les relations entre le Vatican et
l’Italie. Désormais, il n’y a plus rien à
espérer du côté des empires centraux
qui sont non seulement battus et défaits,
mais exposés à des guerres civiles qui
s’annoncent menaçantes et sur le modèle du holchévisme qui s’est rendu célèbre en Russie. L’espérance du pouvoir
temporel étant donc ensevelie, vu qué
les Alliés sont à mille lieues de concéder
une idée à cette utopie longtenips caressée, il s’agit de virer de bord ou plutôt
de regarder la question en face et d’en
finir le plus honorablement possible.
L’Italie, en 1870, a généreusement ël;
noblement accordé la loi des garanties,
loi qui a fait .ses preuves et qui a traversé
des années de troubles. Cette loi ne
pourra jamais être prise sous lé protectorat des Alliés et en faire une chose internationale, car l’Italie, consciente de
sa dignité, ne le permettrait pas et, du
reste, les Alliés s’y refuseraient énergiquement; par conséquent, pourquoi avec
certains remaniements ou retouches n’arriverait-on pas à une entente, à un concordat? Le parti catholique s’est affirmé au Parlement italien et dans les nouvelles élections prochaines s’affirmera encore davantage avec des candidats bien
décidés à vaincre ; ce parti est fort de sa
responsabilité et de son droit qu’il veut
faire triompher, le Vatican ne pourrait
plus rien avec son non expedit; donc, le
moment de l’entente a sonné, la question
a mûri pendant ces 48 dernières années,
et le parti libéral ayant obtenu ce qU il
pouvait désirer à l’égard de l’unité de la
patrie, votera sur ce point avec le parti
catholique.
Reste la question de la séparation de
l’Eglise et de l’Etat; sera-t-elle possible?
Nous croyons qu’en Russie, en Bohême
et dans d’autres républiques le vent souffle avec impétuosité dans cette direction.
La France possède déjà cette loi qui a
fait ses bonnes preuves; les Etats-Unis
fleurissent sous ce régime; l’Italie ne
pourrait elle pas en faire autant? La
grande pensée de Cavour s’effectuera tôt
ou tard, nous en avons l’assurance, mais
a\œc le nouveau concordat auquel il faut
s'attendre soit avec cç pontife soit avec
son successeur, nous ne croyons pas que
l’Italie puisse encore en arriver là. L’Ita• lie aime l’art, les pompes, les cérémonies
qui frappent les sens, l’Italie a dans son
Eglise ce qui la satisfait et ce qui lui permet de vivre tranquille, parfois dans la
plus complète indifférence au point de
vue religieux, et par conséquent ne forcera pas la corde sur ce point.
Qu’en résultera-t-il? Au pôint de vue
politique, ce sera une écharde de moins,
ce sera unè grande satisfaction, une tranquillité rêvées depuis longtemps, l’Italie
n’aura plus à perdre son temps pour se^*
garer de certaines surprises, ce sera une
vraie délivrance. D’autre part, l’Eglise
pourra se donner complètement à son
œuvre, le pape pourra sortir librement
et visiter son troupeau d’Italie et de
l’étrangèr, et tout le monde aura à y
gagner. '
Quelle sera l’attitude des évangéliques
ou protestants? Avec la liberté garantie
à tous les cultes qui ne pourra que s’améliorer, eux aussi feront leur œuvre, dirigés par l’Esprit d’En-Haut et éclairés
par la Parole de Dieu ; ils conduiront des
âmes à Christ et travailleront au renouvellement de la nouvelle humanité qui
doit se former. — Est-ce un rêve?
C’est un des signes des Jemps.
Spectaior.
UN MUTILÉ.
Rien de grave, poin| de larmes à verser, car il s’agit simplement du dernier
N°de VEcho, mutilé par la Censure. L’article incriminé était du docteur Grilli,
et il s'’agissait d’un discours prononcé en
public; nous nous sommes permis de retrancher un bon tiers du discours, en
laissant ce qui nous paraissait innocent,
mais la Censure n’a pas cru bon de laisser paraître ce qui se référait aux relations entres let Vatican et la cour d’Autriche, relations bien connues par lë
monde entier. Il paraît qu’en Italie et,
d’une manière particulière, à Pignerol,
on ne permet pas qu’on touche à certaines questions, se référant au Vatican
sans la permission de qui voudrait la
soumettre au siège de St-Pierre. N’en
déplaise à toutes les Censures du monde,
la liberté triomphera malgré tout, et
nous ne courberons pas la tête ni devant
Rome ni devant ses interprètes, quand
il s’agit de vérités qui sautent aux yeux
des aveugles et du principe de la liberté
de conscience et de la presse.
Rédaction.
THÉOLOGîE DE GUERRE.
Le conseiller d’Etat et président du
Consistoire de Strasbourg Fédéric Curtius, vient dans un petit écrit de protester contre l’identification de l’Etat
et du Royaume de Dieu.
Nous en relevons les phrases les plus
significatives.
« Depuis le commencement de la
guerre on prône la théologie de guerre...
On prêche un christianisme allemand,
c’est-à-dire une utilisation du sentiment
religieux dans ce sens qu'il s’introduise
dans les crevasses du bâtiment de l’Etat
et qu’il y produise une certaine chaleur
que les notions du commandement et de
l’obéissance ne produisent point. Ainsi
ceux qui commandent dans cet Etat
théocratique jouissent du sentiment
de la dignité sacerdotale et ceux qui
obéissent ont la persuasion que par leur
obéissance ils servent Dieu...
Puisqute toute foi pousse à l’activité
missionnaire, on proclame la doctrine du
salut des peuples par le germanisme... et
on désigne la guerre comme « un fait de
salut », '
Après les immenses succès de 1870 ce
culte d’Etat est devenu non seulement
la religion des militaires et des fonction
* X '
2
■w
.,.r
naires, mais de la plus grande partie des ^
* întèllectuels, notamment des historiens*
et des hommes'potitiqués... Dans la lutte
de l’Allemagne contre le monde anglosaxon, un professeur allemand A parlé
du peuple allerifahd cômme dtî peùple'^
élu de Dieu ». '
F. Curtius, élève la voix contre une
pareille mentalité. « De semblables paroles témoignent presque d’un esprit
payen. Elles rabaissent Dieu pour en *
faire un dieu allemand qui a fondé toute ‘
l’histoire du monde sur l’ascension d’un
seul peuple. Ceux qui les prononcent se
donnent l’air d’avoir pénétré dans les
plans les plus mystérieux de la Providence. Si leurs compatriotes vainquent,
c’est'« Dieu qui a béni leur épée ». Le langage militaire a mis Dieu en rapport
avec le métier des armes, les'bombes et
les obus !...
Toutes les images pures de Dieu, que
le Nouveau Testament a apportées aux
hommes, semblent avoir disparu du cerveau des théologiens de guerre. Le Dieu
de l’amour universel disparaît et çst
transformé en un Dieu impitoyable et
vengeur qui punit sur des peuples entiers les péchés d’une petite fraction de
l’humanité. Dans leur germanisation de
Dieu les théologiens de guerre allemands
réduisent l’Infini et l’Universel à un
point minuscule sur la planète de la
terre, au point minuscule qui sur le globe
représente l’Empire Allemand. Et c’est
autour de ce petit point que toutes les
pensées divines devraient tourner ? !
Si im puissant esprit religieux est encore en vie, les chrétiens devraient se révolter contre une théologie de guerre qui
élève en terre chaude un semblable chauvinisme -nationaliste ».
Une protestation pareillement énergique et venant d’une personne si haut
placée, mérite notre attention particulière. Elle trouvera, nous en sommes convaincus, un bon accueil chez les chrétiens
allemands. D’autre part elle éveillera
nous ne pouvons en douter, un écho sympathique en dehors des frontières allemandes et corrigera les jugements par
trop hâtifs et intempérants de maints
journaux italiens.
{Retardée). ,G. G.
MANEILLE. Une bien triste nouvelle ,
noüssarrive de ce beau pays: la mort“’
inatteiidue,' à râgé'de 34 ans, du syndic
de la cbmntune, Henri Martinat,' frère
du capltaîfie Martihàt. Sa mort sepait *
due à un accidfent. *— Nous exprimons à
la famille toute notre sympathie chrétienne. ' . V »
SAINT JEAN., Le soussigné Jacques
Henri Coïsson rend qn ^n témoignage |
à Marguerite Rivoiré,- personne de setvice au Refuge Roi Charles Albert, Marguerite Rivoire étant une personne af-«
fable avec tous les malades et faisant
son devoir consciencieusement et avec
fidélité. * Henri Coïsson.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CORREGGIO, il 7 Dicembre 1918.
Egregio Signor Tron,
Speravo sempre di poter rientrare
quanto prima nelle mie care Valli. Per
questo ho rimandato fino ad oggi il momento di scriverle. Ma siccome la quarantena si prolunga alquanto, non voglio tardare più oltre a farle sapere mie
notizie e a porgerle i miei saluti più cordiali.
Sono lieto di poterle dire che godo ottima salute e che ho l’animo pieno di
giubilo per l’esito felice dell’immane tra-,
gedia che ha funestato il mondo per si,
lungo tempo. Voglia Iddio che una nuova
era di pace vera e duratura si apra per
la nostra umanità dolorante. Spero di
essere a casa per Natale. Rimarrò qui a
Correggio fino verso il 20 corr. Dopo andremo tutti in licenza. Spero di averne
una trentina di giorni anch’io.
Porga i miei saluti alla sua gentile Signora.
Saluti ed auguri.
Dev.mo Levi Tron.
LA TOUR. Jeudi dernier M. l’aumônier G. Del Pesco a eu un culte pour les
prisonniers protestants ennemis dans
notre temple, s’élevant à une quarantaine et presque tous ont participé à la
Sainte-Cène. Ce culte a été profondément touchant.
— Jeudi aussi ont eu lieu les obsèques
de Paul Chauvie, décédé aux Coppiers,
à l’âge de 66 ans. Depuis longtemps notre frère était peu bien. — Nous exprimons à sa famille toute notre sympathie.
—■ Samedi dernier nous accompagnâmes au champ du repos la dépouille mortelle de notre sœur Lidia Jalla, ,de l’Envers, la fidèle compagne du colportçurévangéliste Charles-Albert “ Arnoület,
maintenant encore squfs les ' drapeaux.
Elle est partie aVec la foi, ^our la patrie
céleste; que Dieu soit avec les parents
aâhgés.
PERRÎER. Vendredi 6 courant, mourait au Perrier, après une longue maladie .chrétiennement supportée, M.me
Siàrie Grill veuve Pegrot. Plusieurs centaines de personnes venues de la vallée,
de la Pérouse et de Pignerol, l’accompagnèrent au champ du repos, après le culte
mortuaire dans le temple. Elle laisse un
souvenir béni au milieu de nous ayant
toujours été une mère exemplaire et une
chrétienne pieuse et fidèle. —A ses deux
fils, capitaine Peyrot et Henry, toute
notre profonde sympathie.
— Trois autres deuils bien douloureux ont frappé notre paroisse ; Ida Pons,
à l’âge de 18 ans, un an à peine après son
frère mort au front, et Poët Alfred, prisonnier de guerre, fils du syndic de Traverse, à peine de retour dans sa patrie,
ont plongé dhns le deuil le plus cruel deüx
familles.
Et enfin Henry Martinat, syndic de
Maneille, victime d’un accident tragique
pendant qu’il se rendait au travail, laisse
après lui dans la plus profonde douleur
ses parents, sa femme et son petit enfant et ses frères et sœurs.
Nous présentons à ces trois familles
l’expression de notre profonde douleùr,
demandant à Dieu qu’il les console et
les soutienne. -,
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
27.me Liste de Souscription.
lifts...
ROME. Notre Eglise de Rome a fait
des pertes très sensibles par le départ de
M.me Betts Melegari, emportée par l’épidéiriie en cours qui fait, hélas ! tant de
victimes, et par celui du comm. E. Piovanelli, bien connu aux Vallées, qui se
trouvait avec plaisir à notre Synode et
qui occupait une place en vue comme directeur,de la'presse de la Chambre des
députés. CeS deux décès ont fourni au
pasteur Simeoni une occasion solennelle
pour s’adresser à un cercle d’auditeurs
non évangéliques et occupant une place
en vue dans la société. — Nous exprimons aux familles frap.pées par ces deuils
toute notre sympathie. ,
^ De Rome nous vient en core la nouvelle de la mort àe M .me Ludàvico Pa^
schetto. Que Dieu goûtiennè'ce frèi^e bien
éprouvé.
Sig.ne Maria, Paolina e Susanna Geymonat, New, York (Id.)
Le stesse (Orfanotrofio)
Sig. e sig.ra ing. B. Goss
(Ospedali)
Gli stessi (Rifugio)
Gli stessi (Orfanotrofio)
Sig. capitano Stef.Peyrot, Per
Da Villar Pellice:
Sig. Albo Pietro, anziano
(Rifugio)
Lo stesso (Orfanotrofio)
Sig. M.-S. G., vice-brigadiere,
ricordo della sua promozione (Id.)
Lo stesso, id. (Rifugio)
Lo stesso, id. (Ospedali)
Sig.ra vedova Ester Geymonat (Rifugio)
La stessa (Orfanotrofio)
La stessa (Orfanotrofio)
Sig.ra N. N. (Ospedali)
TURIN. La Table a eu, jeudi dernier,
une séance dans notre ancienne capitale,
pour traiter des questions urgentes. MM,
Rostan et Pons n’ont pas pu se trouver
au milieu de nous à cause de la grande
distance.
— .Nous, recevons de Turin la bonne
nouvelle des fiançailles du chev. capitaine L. Rivoira avec M.lle Cléanthe Pellegrini, fille du banquier chev. D. Pellegrini. Nos félicitations cordiales. <
PRAMOL. La santé, chez nous, seittble s’améliorer depuis quelque temps,’ée
dont nous remercions le Seigneur qui
après des jours ténébreux, a fait resplendir encore sa face sur nous.
Cependant, après ce que nous écrivions
dans le dernier numéro du journal, nous
avons encore eu un ensevelissement dans
des circonstances bien tristes.
Après avoir perdu, un après l’autre,
ses deux garçons qui étaient au service
de la patrie, notre sœur Marguerite Guigou née Travers, s’est endormie elle aussi
dans le Seigneur à l’âge de 60 ans.
A son mari qui reste seul à la maison
avec une fillette, catéchumène, à ses autres enfants éloignés et à tous les parents
nous exprimons encore notre profonde
sympathie.
— Les deux Unions, de Mères et de
Jeunes Filles, ont pu finalement recommencer, dimanche 8 courant, leurs séances régulières. Puissent-elles accomplir
leur humble mais noble tâche avec joie
et avec fruit.
— Une carte postale, parvenue de
Trieste à la famille, nous annonce que
notre jeune frère Bounous Héli {Adolphe)
dés CC. RR., est malade à l’hôpital
N° 199. — Nous formons les vœux les
plus ardents pour sa prochaine et complète guérison.
La stessa (Orfanotrofio)
Sig. Albo G. D., anziano
(Ospedali)
Sig. Planchón Paolo (Rifugio)
Sig. Michelin Giov., Saret
(Orfanotrofio) »
Sig.ra Charbonnier Maria,
Piantò (Ospedali) »
Sig. Bertinat Pietro, Teynaud
(Orfanotrofio) »
Sig.ra Long-Peyrot E. (Id.) »
Sig. Davit Giuseppe, Teynaud
(Id.) »
Sig. Fpstel G. Pietro (idi)
Sig. Grand Stefano (Id.)
Sig.na Dalmas M. L. (Id.)
Sig. Bertin Daniele (Id.)
Sig. Nicolet Michele (Id.)
Sig. Hugon Carlo (Id.)
Sig.ra Chanforan, Palet (Id.)
Sig. Albo Giov. Daniele (Id.)
Sig.ra ved. Baridon, Chiaus
(Id.) »
Sig. N. N., Buffa (Id.) »
Sig.ra ved. Bertin-Maghit
(Id.) »
Sig.ra N. N. (Id.) »
500,—
» 90,—
» 90,—
1 » 25,» 50,—
25,» 200,—
► » 10,» 10,» ' 20,» 20,» 15,—
» 5,» 5,)» 5,» 3,» 5,» 5,» 5.» 5,
2,
2,
2,—
2,
1—
1
2,
L
L.
Listes précédentes
1.118,50
20.456,55
La population allemande a garçlé une
attiludè très calme devant l’occupation
étrangère.
— En Angleterre ont eu beu les élections générales. Les ministres en charge
et tous les candidats ont mené vigoureusement la campagne électorale : Le triomphe du gouvernement libéral semble assuré, mais le scrutin n’aura beu que dans
deux ou trois semaines pour que tous
les soldats qui sont sur les fronts les plus
éfôignés aient le temps d’envoyer leurs
bulletins.
■— M. Gustave Ador vient d être élu
président de la Confédération suisse.
L’éminent président de la Croix-Rouge
avait été élu conseiller fédéral lorsque
se produisit le scandale Hoffmann en
juin 1917 et on lui avait assigné le département politique dont la gestion était
la plus délicate.
— Les séances du Sénat ont été très
intéressantes. Plusieurs discours remarquables ont été prononcés sur les conditions de la paix, la question des droits
que l’Italie doit faire valoir à la prochaine
Conférence, sur les problèmes à résoudre après la guerre. Le discours du général Giardino, ex-ministre de la guerre et
défenseur du Monte Grappa, sur l’héroïsme de nos soldats, a eu le plus vif
succès: le Sénat en a voté par acclamation l’affichage dans toutes les communes
d’Italie. Le Sénat a pris ses vacances
après avoir voté les douzièmes provisoires. E. L.
PETITE POSTE.
M. Grill, pasteur: cela va sans
2,
Pramol
dire.
Genève - M. Benech: nous publierons, merci.
Colonia Vaidense - M. L. Jourdan: nos
voyageurs vont partir; reçu lettre:
merci.
2,
1,50
1
1
1
L
1
L1
PENSÉES.
Est patriote quiconque honore son
pays par son caractère, par son mérite,
et, quand sonne l’heure du danger, par
son courage. Vessiot.
Il faut s’incliner devant le talent, mais
il faut s’agenouiller devant la bonté.
..-J. Clatierb.
Notre âmé est comme'suspendue entre deux forces opposées, dont chacune
aspire à la diminuer: l’égoïsme et la charité; il faut qu’elle se donne ou à l’un
ou à l’autre; entre ces deux parties, elle
n’a pas où s’arrêter. E. Bersier.
Ah. payés et non quittancés.
igig: Mrs L. W. Brown, Florence - E.
Tron, Pignerol - Alice Pons, Paris - Mme
Gay Bertini, Genève. {à suivre).
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Total L. 21.575,05
l\ouvi*lles polhiqiips.
M. Wilson a débarqué à Brest et s'est
rendu directement à Paris. Il a reçu partout l’accueil le plus chaleureux et le
plus enthousiaste. Il va se rendre dans
les régions dévastées de la France pour
se rendre compte de la barbarie allemande, ensuite il viendra en Italie et il
visitera l’Angleterre. Les conférences préliminaires pour le traité de paix ne commenceront pas avant les premiers jours
de janvier. Ces dernières semaines de
l’année seront consacrées aux échanges
de visites et aux manifestations de joie.
Notre roi est parti pour Paris avec le
prince héréditaire : après avoir rendu visite au Président de la République française et avoir eu une entrevue avec M.
Wilson, il visitera aussi la partie du front
français où se trouvent les contingents
de troupes italiennes.
— Le traité d’armistice avec l’Allemagne a été prolongé d’un mois, c’est à
dire jusqu’au 17 janvier 1919. Aux conditions précédentes les Alliés ont ajouté
qu’ils se réservent le droit, s’ils le jugent bon, d’occuper la zone neutre sur
la rivé droite du Rhin, au nord de la tête
de pont de Cologne et jusqu’à la frontière hollandaise. Les armées alliées ont
gagné lés villes de M^gence, Cologne,
Cobléntz èt Trêves et les autres villes indiquées dans les clauses de l’armistice.
Le capitaine Etienne Peyrot et son
frère Henry remercient tous ceux qui, en
intervenant à l'accompagnement funèbre
ont voulu leur exprimer leur sympathie à
l’occasion de la mort de leur mère
MARIE GRILL veuïe PEYROT.
Charles-Albert Arnoület, Marie
Jalla née Simond, et les nombreux parents, dans la douloureuse circonstance du
départ de leur bien-aimée
Lidia Arnoület née Jalla
remercient toutes les personnes qui leur
ont témoigné leur sympathie et ont accompagné la chère dépouille au champ du
repos.
La /amibe MICHELIN-SALOMON remercie toutes les personnes qui ont pris part
à son deuil en accompagnant à sa dernière
demeure leur bien-aimé
ëewm wtmnm
enlevé si subitement à lèur affection.
Luserne St-Jean, g Décembre igiS.
Y
• -„,,r ,if-,