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Cinqaante-cinqaíéme année
25 Avril 1919
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ..... Fr **r'^"*
................ . ; 7- J
Etranger . ............ , . » 7
Plusieurs abonnements à la même adresse » 6 —
Brésil, Danemark,
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selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50
®" bureau d’administration et à
P^eu^ Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pour tontes les annonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpine.
concessionnaire. »
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Worre Pellice
et pour l'Administration à M. J. ColSSON.prof., TorrePellice.
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commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
jQae tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables;.... dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI. IV, 8).
SOMMAIRE : Jean Rochat — Nos vaillants
soldats — Des Allemands convoqués à
Paris pour les préliminaires de la paix
— Des grèves —■ Chronique vaudoise —
Nouvelles politiques.
Un autre deuil dans notre corps pastoral. M. le prof. Comba nous écrit que
M. Jean Rochat, pasteur en retraite, vient
de succomber en suite d’une pneumonie
avec forme de grippe.
Nous regrettons ce départ si soudain,
vu que Jean Rochat, malgré sa retraite,
était toujours disposé q rendre service à
ses collègues et à son Eglise; nous exprimons ce regret et nos sympathies 'à son
chers fils, docteur en médecine, et à tous
les membres de sa famille.
Jean Rochdt, quoique né en Italie,
habita assez longtemps dans le Canton
de Vaud. Ses parents étant de retour à
Florence, c’est dans cette ville qu’il grandit, qu’il fit ses études classiques et qu’il
se décida pour le ministère évangélique.
Nous eûmes l’avantage de faire sa connaissance lorsqu’il était étudiant en théologie, et nous gardons le'meilleur des som
venirs des relations fraternelles et amicales qui s’établirent entre nous. Il se
faisait un plaisir d’inviter assez souvent
chez lui ses condisciples, et ces soirées
ont laissé un doux souvenir chez ceux
qui purent en profiter. Comme en fait
d’invitations on n’était pas gâtés, elles
étaient d’autant plus appréciées. Ce qui
caractérisait notre’condisciple, c’était le
désir de connaître, d’interroger, de soutenir une discussion, mais surtout des
besoins religieux. Il n’a jamais été un
orateur brillant, mais, par contre, il a été
un pasteur bien convaincu et plein de
foi, se donnant complètement à son ministère.
Son champ d’activité a été presque
exclusivement la Toscane. Il se rattacha
d’abord et pendant plusieurs années à
l’œuvre du docteur Comandi où il exerça
une influenèe bénie, après quoi il se consacra au ministère pastoral, en desservant
les Eglises de Lucques, de Florence Via
Manzoni et de Rio Marina. Là où notre
frère excellait c’était dans la cure d’âmes, et les pauvres de Florence ont
trouvé en lui un véritable ami qui a su
les comprendre.
Mais si Jean Rochat a été béni comme
pasteur en faisant ce qui dépendait de
lui pour être fidèle à son ministère, il
laissera en Italie des traces qui ne s’effaceront pas, en qualité d’apôtre de l’abstinence, de l’anti-alcoolisme. Ce qu’il a
fait, ce qu’il a dit, ce qu’il a écrit est incroyable. Il a organisé des congrès, il a
lié connaissance avec les différentes as- .
sociations étrangères de ce genre, et aussi
il a été hautement apprécié par nos autorités gouvernementales. Il devait assister tout dernièrement à un Congrès
anti-alcoolique qui devait se tenir à Paris, mais nous ignorons s’il a pu effectuer
son projet. Il n’a pas réussi à convertir
à ses idées ses collègues qui, sur ce point,
ne voyaient pas les choses comme lui,
mais tous savaient apprécier son apostolat.
Jean Rochat s’est aussi occupé à combattre la plaie du blasphème qui est plus
sensible en Toscane que partout ailleurs
en Italie, et encore ici il a fait du bien.
Et maintenant son œuvre est achevée,
il a fini sa course, Dieu l’a appelé à monter plus haut.
Dieu veuille nous susciter un bon nombre .de pasteurs, fidèles et zélés comme
l’a été Jean Rochat.
Jean Rochat était né le 6 janvier 1849 ;
a été consacré en 1878, a pris sa retraite
en 1914 et est décédé à Florence le 17
du mois. Ses obsèques ont eu lieu le jour
du Vendredi-Saint, présidées par M. le
prof. Comba. G. A. Tron.
NOS VAILUNTS SOLDAIS.
Dans la dernière liste des récompenses
militaires, nous lisons avec plaisir le nom
de quelques Vaudois.
La médaille d’argent à la valeur militaire a été assignée:
A Grill Benjamin de Praly, avec cette
motivation : « Grill Beniamino, da Praly,
caporale fanteria ; Mirabile esempio di
ardire e di militari virtù, durante l’attacco nemico con sprezzo del pericolo e
calma impareggiabili, incitava i dipendenti alla resistenza, guidandoli poi con
slancio al contrattacco sotto il fuoco violento di artiglieria e fucileria nemica, finché cadde ferito a morte. — Col della
Berretta, 26 novembre 1917 ».
A Lantelme Michel, de Pramol : « Lantelme Michele, da Pramollo, caporale fanteria: Giunto con mirabile slancio fra i
primi sulla linea del fuoco, a capo di pochi
uomini opponeva tenace resistenza all’incalzare del nemico, costringendolo a
ripiegare. Cadeva gloriosamente sul
campo colpito a morte. — Valderva,
10 dicembre 1917».
A Long Barthélemy, de Pramol: « Long ’
Bartolomeo, da Pramollo, soldato fanteria : Da una posizione scoperta rispondeva col fuoco d’intimazione di resa del
nemico e concorreva a ricacciarlo, finché,
colpito in pieno petto, lasciava gloriosamente la vita sul campo. Valverva,
18 dicembre 1917. ».
La médaille de bronze a été accordée:
A Breuza Pierre, de Salse : '« Breuza
Pietro, da Salza, soldato alpini :Durante
un attacco avversario, col nutrito lancio
di bombe a mano, metteva lo scompiglio
tra le file nemiche e incitando i compagni,
si slanciava tra i primi alla riconquista
di una trincea. — Monte Monfenera, 19
novembre 1917 ».
A Ricca Alberi, de Torre Pellice : « Ricca
Alberto, da Torre Pellice, capitano cavalleria : A disposizione di un comando
di Divisione, e incaricato di dirigere l’operazione del brillamento sicuro e tempestivo di un gruppo di ponti sull’Isoflzo,
dopo il ripiegamento delle nostre truppe
premute dall’avversario, sotto l’intenso
fuoco di fucileria nemica effettuava con
felice scelta del momento, il compito affidatogli, contenendo col dipendente personale reparti avversari che già si affacciavano ai ponti. — Gorizia-Grafenberg,
28 ottobre 1917 ».
Honneur à nos soldats.
Its Allends tonviiiiuls I Paris
pour les prPlíÉaires de la pali.
C’est entendu, pour le 25 du mois, les
Allemands sont attendus à Versailles, où
ils prendront connaissance des conditions
posées par les alliés pour obtenir la paix.
Après l’armistice, tout ce temps nous
a paru bien long, et il a semblé que ces
hommes venus de tous les points cardinaux se sont hâtés un peu trop lentement dans la besogne entreprise. On a
commencé avec enthousiasme, on s’est
ralenti, on a hésité, on a tergiversé, on
a douté, et même les plus incrédules, pessimistes patentés, ont eu l’audace de déclarer qu’on n’aboutirait à rien. La patience a été mise à une rude épreuve, il
est vrai, mais, enfin, elle est couronnée
par le plus brillant de tous les succès.
Est-ce qu’on a jamais réfléchi à tout le
travail qui était devant ces hommes de
bonne volonté, qui siégeaient pour le
bien de l’humanité? S’est-on rendu
compte de cet assaut venant de tous
côtés pour obtenir le meilleur morceau
de la curée? Ignore-t-on que les convoitises les plus insensées se sont manifestées dans toute leur laideur? L’intrigue, la jalousie, la méfiance, la soif de
triompher coûte que coûte, la malveillance, la cruauté, la vengeance, tout a
été mis en ligne pour enrayer ou pour
augmenter le travail de ces héros travaillant pour la paix, le rapprochement des
peuples. Mais maintenant après six mois
de travail, de luttes, de veilles, de fièvre,
#n, voit quel est le résultat obtenu, et
on se dit: Est-ce bien possible qu’on ^t
pu obtenir autant que cela? Eh ! oui,
tandis que les impatients et les désœuvrés attendaient ou critiquaient, eux travaillaient, pesaient le pour et le contre
d’une question, et arrivaient à une conclusion. Les questions concernant l’Allemagne, les frontières de la France et
de l’Italie, les réparations dues à la Belgique, les milliards à débourser, les questions sociale,?, la nouvelle carte géographique, tout cela a été abordé, examiné
et tout a été mené à bonne fin.
L’humanité ne pourra jamais être assez reconnaissante envers ces hommes
qui se sont consacrés à cette lourde tâche et à cette responsabilité qui a quelque chose d’écrasant. Ce ne sera que
plus tard, quand tout aura repris son
cours naturel, que l’on saura apprécier
l’effort gigantesque qui a été tenté avec
succès par ces hommes que nous proclamons les héros de l’humanité.
Les noms de Wilson, de Lloyd George,
de Clemenceau et d’Orlando seront inscrits dans le livre d’or de l’humanité, occupant une place supérieure à celle des
plus grands généraux, des plus grands
politiciens, des plus grands penseurs, des
plus grands idéalistes. Ces hommes, avec
leurs aides, ont dû résoudre le plus tertible de tous les problèmes que jamais
l’humanité ait eus devant elle, et ce problème a obtenu une solution satisfaisante et qui donnera de plus en plus des
fruits visibles.
Nous ne voulons ni glorifier ni abaisser personne, mais nous ne pouvons nous
empêcher de donner la place d’honneur
à Wilson, l’homme providentiel, qui a
exposé sa popularité, peut-être même sa
charge présidentielle, pour travailler au ,
triomphe de la justice et de la liberté.
Quelle patience, quelle persévérance n’at-il pas dû déployer pendant ces six derniers mois 1 Et à côté de lui nous plaçons
Lloyd George, l’homme qui a sauvé l’Angleterre, et peut-être même l’Europe,
avec son coup d’œil juste et ses décisions
promptes et foudroyantes.
Si nous mentionnons ces deux hommes
d’une manière spéciale, c’estîparce que
nous avons la certitude que tout leur
travail a été fait sous le regard de Dieu
par la foj et la prière. Ceci échappera à
la perspicacité des masses qui ne connaissent pas la valeur de ces armes spirituelles et qui vivent dans la plus profonde indifférence, mais les enfants de
Dieu remercient leur Père céleste qui a
choisi ses instruments et qui par eux a
surmonté le mal par le bien.
il< Encore en ceci, comme en toute chose,
gloire soit à Dieu qui règne et qui dirige
tout|pour le bien de ses enfants.
C. A. Tron.
L.ES GRÈVES.
L’Italie a aussi eu ses grèves, et pendant deux jours la ville de Milan a été
paralysée dans son activité. Le parti socialiste officiel qui s’est montré le meilleur allié des Allemands et des Autrichiens, et qui maintenant voudrait frayer
la voie au bolchevisme de Lenin, saisit
B?
toutes les occasions pour s’affirmer. L’essai de Milan, de Turin, de. Bologne,' de
Rome et dè Naples a été un simple sondage pour l’avenir. Or, qui a des yeux
pour voir, a dû se persuader que le moment de passer au bolchevisme n’est pas
encore arrivé. A Rome le peuple a donné
une leçon à ces Messieurs, bien dure; ça
été un vrai désastre; à Milan, le plus
grand centre ouvrier, ce parti extrême
et intransigeant a dû voir que les gens
de bon sens, qui viennent de sortir d’une
guerre longue et pénible, qui sentent la
solennité du moment, sont loin de les
favoriser, et se sont organisés à leur tour
pour dire bien haut qu’on en avait assez
de ces impositions insensées qui fourvoient l’opinion publique et qui préparent la misère à longue échéance.
Que veulent ces bolchevistes Italiens?
détruire le capital, pour s’en emparer,
arrêter toute industrie, jeter, avec la
terreur, le désarroi partout pour dominer
et régner à leur tour. Cela peut se faire
en Russie, mais non pas en Italie, malgré
tous nos côtés faibles. Les Italiens qui
émigrent, qui peinent pour avoir un petit
capital employé à l’achat d’une ferme
ou d’un ‘lopin de terre, n’entendent
pas se laisser voler brutalement par des
■embusqués qui, lors de la guerre ont fui
le feu en se faisant employer, en gagnant
des salaires fabuleux» dépensés souvent
en débauches, dans le luxe, dans les gourmandises, et qui voudraient prolonger
encore longtemps cet état de choses. Non,
le soldat qui a fait son devoir, le campagnard qui aime ses champs, l’honnête
ouvrier qui gagne son pain honnêtement
ne se laisseront pas entraîner et sauront
résister, s’il le faut, à l’outrecuidance de
ces Lenin et Trotsky, qui ne savent que
se vautrer dans le sang,
La grève est une arme dans les mains
du parti .ouvrier pour qu’il s’en serve
dans une cause inique, ingrate, pour désarmer l’ennemi quel que soit le nom
qu’il porte, ; respectons-la, mais n’en
abusons pas pour affamer les pauvres,
pour arrêter toute activité, pour déshonorer le beau nom de la patrie. Or, les
grèves italiennes n’avaient pas lieu d’être
et nous déplorons que les responsables,
les directeurs des masses n’aient pas su
mieux sauvegarder les intérêts de ceux
qu’ils prétendent aimer et conduire.
Nous espérons qu’avec la partie saine
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du peuple, le gouvernement saura être
énergique et collaborer avec elle, pour
jouir de cette paix qui ne peut tarder et
¿pour rentrer dans ce calme si néciessaire
pour se ressaisir et reprendre l’activité
qui doit produire dans l’intérêt commun.
Ouvrons donc les yeux tandis qu’il en
est temps et que chacun sache accomplir
- sa tâche. Spectator.
CHRONIQUE VAUDOISE.
FORANO SABINA. JM.me Angelini
- vient d’arriver des Etats-Unis et, sans
s’arrêter à La Tour où elle avait l’intention de passer quelques jours, en apprenant la bien triste nouvelle du départ
de son mari,elle est partie pour Forano accompagnée de ses deux neveux qui étudient à La Tour.
Si M.r Arnaldo Comba a présidé le
service des funérailles à la maison, c’est
M. l’aumônier Del Pesco qui a parlé au
cimetière, où intervint le syndic, une
partie du conseil communal et une
grande foule.
GENÈVE. M. le pasteur L. Rostagnb,
qui vient de quitter la paroisse de StJean, se trouve en tournée de collecte
en Suisse. Nous lui souhaitons un bon
succès.
LA TOUR. Nous avons eu, grâce à
Dieu, de belles fêtes chrétiennes, le jour
du Vendredi-Saint aussi bien qu’à Pâques. Favorisé par un temps idéal, notre temple a accueilli des foules imposantes, inoubliables, qui ont pris part à
l’évènement du jour. Ah ! s’il en était
toujours ainsi, quelle force I quelle vie 1
quel avenir ! Pourquoi ne travaillerionsnous pas pour qu’il en soit ainsi? Dieu
est avec nous et II bénira nos efforts.
Le jour du Vendredi-Saint comme à
Pâques, la Chorale, dirigée par M.lle Violette Vinay, a chanté un beau chœur, ce
qui a ajouta à la beauté du culte. Un
merci sincère à la chorale.
— *^Dans l’après-midi du VendrediSaint nous avons eu la joie de passer encore deux heures avec nos" chers catéchumènes en nous fortifiant dans la foi
et la prière.
— Le même après-midi, à 5 heures,
ont eu lieu les obsèques de M.r Louis
Moiidon, décédé à Ste-Marguerite. Ce
frère qui avait déjà été maladif lors de
son service* militaire, paraissait s’être
rétabli et s’était uni en mariage avec
M.lle H. Arnoulet. Ces deux derniers
mois, cependant, notre ami accusa un
malaise qui s’accentua et le conduisit
lentement au tombeau. Dieu, dans sa
grâce, a mûri par la maladie ce frère, qui
est parti avec l’assurance de son salut
pour l’éjtemité. Que Dieu soit avec la
Veuve et les parents pour les soutenir
dans leur deuil.
— Parmi les prisonniers qui sont à
La Tour, une centaine appartiennent au
culte protestant.
— Nous avons eu le plaisir de revoir
M. le pasteur Paul Coïsson, revenant de
Londres; il va se rendre à Rome pour
reprendre son travail comme secrétaire
des Unions Chrétienhes.
— Convalligiano che si fa onore. Il nostro amico e convalligiano l’architetto
impresario sig. Emilio Chauvie espone
in questi giorni, al Circolo degli Artisti
di Torino, un suo' vasto progetto per la
demolizione e ricostruzione dell’intiera
Via Roma di quella città.
Abbiamo avuto occasione di visitare
la grande mostra dell’arte e ne siamo
usciti ammirati. Il progetto del sig.
Chauvie, che ha raccolto intorno a sè
là collaborazione di numerosi ingegneri
fra i più valenti di Torino, è opera grandiosa ed imponente; la città di Torino
ne trarrebbe lustro e decoro immensi.
Vorremmo essere tecnici per poter illustrare gli importanti lavori di edilizia
che la mostra racchiude, inspirati tutti
alle più geniali concezioni artistiche.
Il sig. Chauvie fu, per qualche anno,
allievo del nostro Collegio; viaggiò all’estero dove ifàrtecipò a grandi imprese
di costruzione, e perciò l’impronta che
egli ha dato al suo programma è veramente moderna e degna di stare accanto
alle grandi imprese che seguono il prodigioso sviluppo delle vasti metropoli
degli Stati esteri.
È così che siamo lieti di constatare
che la grandiosa iniziativa è vanto e gloria di Val Pellice, che Emilio Chauvie
ha visto crescere allo studio ed alla geniale operosità che ora ne rende insigne
l’attività e ne onora il nome e la patria.
NEW-YORK. La Waldensian Aid Society créée parmi les Eglises italiennes,
désire remettre au Modérateur la somme
de 10.000 francs pour une^bourse d’étudiant au Collège, en conformité du projet pour honorer les orphelins de guerre.
Jusqu’ici on a collecté frs. 3.500.
PRALY. On a conféré la médaille d’argent à la valeur militaire, au valeureux
caporal major Grill Benjamin, mort pour
la patrie.
PRARUSTIN. On avait donné comme perdu le soldat Gardiol Daniel de Daniel; on vient maintenant d’apprendre
la triste nouvelle qu’il est décédé en Allemagne dans un Hôpital, emporté par
une pleurésie.
— Dimanche passé, dans la grande
école de St-Barthélemy, a eu lieu une
réunion des femmes de la paroisse. L’Union des mères et l’Union des jeunes filles
convoquées ensemble par M.me Renée
Jalla pour la dernière fois de l’année,
ont été bien nombreuses. Les femmes de
Prarustin ont saisi l’occasion de cette
belle réunion et du prochain départ de
M.r et M.me Corrado Jalla pour leur offrir un souvenir de reconnaissance pour
l’activité, l’affection et le dévouement
démontré pendant ces trois années de
guerre. La femme de notre régent, M.me
Jahier, au nom de toutes les femmes de
Prarustin, offrit à M.me Jalla une ravissante table à thé et un plateau chargé
de verres, et à M.lle Lydie Gay des jolis
cadeaux pratiques, en les remerciant de
tout ce qu’elles ont fait pour les femmes
et les jeunes filles de la paroisse; M.me
Jalla et M.lle Gay, pareillement émues,
et reconnaissantes, remercièrent chaudement l’assemblée et toutes les personnes qui, par leur affection et leur intérêt, leur ont permis d’accomplir leur
tâche. De beaux cantiques et une tasse
de thé, dans la salle toute ornée de verdure a fini cette belle réunion qui, nous
l’espérons, a laissé en toutes les présentes
un bon souvenir.
ROME. Nous apprenons avec peine
la mort de M.me Sodani, la fidèle compagne du général Sodani. M. le prof.lRostagno a présidé le culte au temple et
M.r Simeoni au cimetière. Une grande
foule de personnes en vue ont assisté à
ces deux cultes qui ont dû produire une
excellente impression.
Nous tenons à adresser à M. le général
Sodani nos plus vives condoléances, en
demandant à Dieu de le soutenir et de
le consoler dans sa grande’ épreuve.
t
pour tout le bien qu’ils ont fait à notre
¡ paroisse pendant ces années de- guerre
si critiques et douloureuses; il dit à M.
Revel son regret, et il dcmne la bienvenue
à M. Peyronel, qui trouvera ici plus*que
des amis : des frères.
Ensuite a lieu la célébration de la
Sainte-Cène. Dix catééhumènes, dont 5
garçons et 5 jeunes filles que M. Revel
avait reçus dans l’église le VendrediSaint y prennent part. A chacun d’éüx
M. Revel offre, comme d’usage, au nom
de l’église, une Bible, avec un passage
expressément choisi.
La cérémonie solennelle laisse chez
tous une sérieuse impression. ^
RORÀ. M.r David Revel ayant été
appelé à desservir l’église de Trieste,
l’Administration a fait appel à M.r le
pasteur F. Peyronel pour le remplacer à
Rorà. Le presbytère va de nouveau être
habité d’une manière fixe, et nous espérons que nos amis de Rorà sauront profiter du ministère du pasteur.
— Nous avons sous les yeux le tableau
du versement la paroisse pour le 19181919, et il est si réjouissant que nous
voulons le transcrire, espérant que cela
pourra produire une certaine émulation :
Hôpitaux, frs. 29; Refuge, frs. 25;
Orphelinat, frs. 25; Asile de St-Germain,
frs. 25; Pasteurs émérites, frs. 100; Caisse
centrale, frs. 200; Evangélisation, frs.
100; Orphelins de guerre, frs. 600; Société biblique, frs. 50. — C’est bien beau.
— Une imposante assemblée remplissait notre temple, dimanche dernier, jour
de Pâques. Avant de commencer son
magnifique sermon, M. David Revel présente à l’église M. le pasteur Peyronel,
qui le remplacera.
M. Revel se dit heureux d’avoir passé
plus de deux années dans notre paroisse
de Rorà, à laquelle il s’est affectionné et
il part avec regret, mais il sait qu’il en
remet la direction spirituelle en de bonnes mains.
A la fin du culte l’ancien M. B. Durand
exprime, au nom de l’église et de tous
les habitants de Rorà, la plus profonde
sincère reconnaissance envers M. et
.me Revel pour les nombreux témoignages de sympathie et d’affection, et
® 42.me Liste de Souschiption
Les Dames de la Société de
couture de Gênes (Refuge) L.
M.lle Elisa Charbonnier (Hôpitaux) I
La même »(Refuge) >
La même (Orphelinat) i
Naufelles politiques.
SAINT-JEAN. Le dimanche des Rameaux, c’est M.r Rodio qui a occupé la
chaire des Blonats, nous débitant un sermon en langue italienne et riche de pens|ées très élevées comme toujours.
Nous avons tout récemment eu le plaisir de donner la bienvenue de retour à
notre cher pasteur titulaire M. Bonnet,
rendu sain et sauf à sa famille et à sa
paroisse après plus de trois ans passés
aux armées, d’abord comme lieutenant,
ensuite comme capitaine et aussi comme chapelain.
Pour le jour de Pâques il nous a donné
un excellent discours qui nous a beaucoup édifiés sur les paroles de St-Paul
aux Corinthiens : Mais grâce soit à Dieu
qui nous a donné la victoire par noire Seigneur Jésus-Christ.
Un temps superbe et idéal avait favorisé le concours d’une grande foule au
temple, et parmi l’imposante assemblée
nous avons pu remarquer nombre de
chers amis venus de Turin et de Gênes
pour la belle occasion.
La Chorale chanta admirablement le
Credo, musique de Daniel Courtois, sous
la direction du régent M. Coïsson, avec
M.lle Lisa Rostagno à l’harmonium.
Dans l’après-midi, la seule Union des
jeunes filles — celle des jeunes gens étant
encore en crise — offrait gentiment à la
Maison Vaudoise une cordiale et affectueuse réception familière aux 40 catéchumènes récemment admis à l’Eglise.
— Les membres de la Zambésia ont
tenu la semaine passée la dernière séance
de la saison, se disant chacune au-revoir
s’il plaît à Dieu à l’automne prochain,
sous les auspices enfin d’une paix bien
signée et bien durable. A. G.
TRIESTE. Notre collègue M.r F. Rostan, après avoir passé cinq mois à
Trieste, où il a initié une œuvre bénie
et prospère, puisque nous comptons déjà
là un auditoire régulier de soixante et
plus de personnes, une école du dimanche bien organisée avec près d’une quarantaine d’enfants, appelé par les soins
de son église et de son district, va quitter
cette belle œuvre pour rentrer à Sienne.
En égoïstes, nous aurions vu avec plaisir se prolonger son ministère dans cette
ville désormais libre du joug autrichien,
mais nous comprenons sa décision et
nous tenons, dès maintenant,, à le remercier. du grand service qu’il a rendu
à son Eglise. M. Rostan a été immédiatement remplacé par M.r David Revel,
ci-devant à Rorà, auquel nous souhaitons
du succès, avec l’assurance que non seulement il consolidera ce qui déjà existe,
mais qu’avec l’aide de Dieu, il donnera
un élan nouveau à cette œuvre bénie
qui nous est chère d’une manière toute
spéciale.
lîtSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
400
5,
5,
5,
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan.
6.me Liste de Souscription.
M. le chev. J. Maggiore L. 10,* Listes précédentes » 6.180,
Total L. 6.190,
îLe Comité des Quatre s’est décidé enfin à aborder la question des frontières
itàliennes et de l’Adriatique, mais jusqu’à présent aucune solution n’a été obtenue. Soit sur le problème de Fiume,.
soit pour les villes italiennes de la Dalmatie, MM. Orlando et Sonnino rencontrent une vive opposition de la part de
M. Wilson et des délégués français et anglais qui sont beaucoup plus tendres pour
l’Etat des Serbes, des Croftes et des Slovènes que pour l’Italie qui, jusqu’à hier,
s’est battue à leurs côtés. Pour faciliter
la discussion, M. Wilson a décidé de se
retirer des délibérations de la journée
de lundi, afin de laisser les signataires du
Pacte de Londres s’entendre entre eux.
L’accord n’est pas encore venu. Nos ministres, soutenus par l’opinion publique
unanime, maintiennent le point de vue
de n^ revendications légitimes et nous
espérons que la question sera tranchée
en notre faveur comme nous en avons
le droit. La ville de Fiume et les villes
italiennes de la Dalmatie ont manifesté
à plusieurs reprises leur volonté d’appartenir à l’Italie, des mémoires ont été
envoyés à la Conférence de Paris pour
.démontrer les raisons ethnographiques,
géographiques, et politiques qui les rattachent à la patrie italienne. Nous attendons avec anxiété les décisions de la Conférence, espérant que la réponse viendra
bientôt.
— Presque toutes les questions étant
réglées, les plénipotentiaires allemands
ont été invités à venir à Versailles pour
recevoir communication des préliminaires de paix. Le gouvernement allemand
a fait savoir que trois de ses délégués arriveraient pour recevoir le texte du traité
et repartir immédiatement pour Weimar,
où l’Assemblée nationale»se prononcerait
sur les conditions offertes. Mais les Alliés
n’ont pas voulu d’une telle procédure.
Les délégués doivent être autorisés à
signer le traité préliminaire, et ne pas
être de simples messagers. Une nouvelle
communication allemande annonce que
les plénipotentiaires arriveront probablement le 28 courant sous la présidence
de M. Brockdorff Rantzau, ministre des
affaires étrangères, accompagné de plusieurs autres ministres.
— L’ouverture de la Chambre egt renvoyée au 6 mai pour que M. Orlando
puisse recevoir aussi les délégués allemands. La paix, pourrait être signée vers
la moitié du mois prochain si toutefois
l’accord pourra être obtenu. Le traité
comprendra environ 1200 articles, devant contenir avec le pacte de la Ligue
des nations, toutes les clauses économiques, commerciales, sur les réparations,
indemnités, etc., la délimitation des frontières, des zones d’influence. Ensuite un
traité analogue sera conclu avec l’Autriche, la Bulgarie et la Turquie, et la
grande guerre sera liquidée. Mais combien de temps demandera encore cette
liquidation?
La guerre continue en Russie et en
Allemagne, guerre civile sans trêve ni
merci. Les bolchevistes sont arrivés à
Odessa que les troupes de l’Bntente ont
évacuée: ils occupent la Crimée et sont
entrés à Sébastopol sans coup férir. En
Bavière le gouvernement a repris le dessus, mais les communistes sont maîtres
de Munich et d’autres villes. De véritables batailles se préparent, entre les troupes rouges et les troupes du gouvernement bavarois auxquelles se sont unis
des régiments du Wurtemberg. E. L.
L. 115,—
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Total L. 26.858,55
FAITS DIVERS.
POLOGNE. Le Sionisme en Pologne.
Les Sionistes de Varsovie ont proposé
aux Israélites de Pologne de signer une
déclaration favorable à l’établissement
en Palestine, d’un foyer national juif.
Cette pétition a finalement été sou^rite
à Varsovie par 95.000 personnes, constituant le tiers de« Israélites de cette
ville, et, dans l’ensemble de la Pologne,
•par la moitié de la population juive.
Ab. payés et non qaittanoée.
1919: Miss Cooke, Londres — M. Adolpe
Decker. Gênes. _______________ _______
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre FeÙice - Imprimerie Alpine.
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