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' Soixante-quatrième année - Anno VI®.
13 Janvier 1928
N» 2
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONK ^<ÀiTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
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(Via Arnaud, 31); dans'toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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la iaia île la BiMe ea Halle.
L’agent pour l’Italie de la Société Biblique Britannique et Etrangère, doct. Henri
Pons, vient de pUiHier son rapport annuel
(1927), sur l’activité que ladite Société a
V déployée dans notre pays, dans l’année qui
vient de s’écouler, se proposant non seules
ment de constater les progrès obtenus dans
ces 30 dernières années, mais surtout « de
¡faire voir le long chemin qui reste à parcourir et quels obstacles doivent être surmontés pour que le Livre de Dieu assure
réellement la grandeur civile et morale de
l’Italie ».
Un « rapport » comme on en voit peu
et qui mériterait d'être traduit et publié
dans son entier pour son contenu toujours
intéressant, ses remarques originales, ses
données abondantes et dûment documentées, sa largeur de vues, la prudence avec
laquelle il peut dire des choses fort hardies
avec un courage remarquable par les
temps qui courent ; et enfin la confiance
qu’il communique aux lecteurs dans l’action
tonte puissante de « la Bible, la grande
éducatrice des peuples ».
Nous énoncerions un lieu commun si nous
disions que la Société Biblique fait, en
,_Italie, une œuvre de pénétration dans
toutes les classes de la société. Pesons cette
phrase du rapport qui en dit long : « Par
son extension, notre œuvre nous a mis en
contact avec les Autorités civiles, militaires et politiques ; avec le peuple et les
doctes, les prêtres et les rabbins... ». Et
M. Pons documente .son affirmation, comme
toujours. Il cite, entre autres, l’étrange
circulaire du Questeur de Turin à tous les
Podestats de la province, leur enjoignant
die révoquer l’autorisation aux colporteurs
de vendre la Bible (11 mars 1927), suivie
par une deuxième circulaire du nouveau
Questeur, qui « révoque les dispositions
émanées par son prédécesseur», le 7 septembre de la même année. Afin d’éviter des
mesures cœrcitives analogues dans les autres provinces du royaume, l’Agent de la
Société s’est dit qu’il était urgent de faire
connaître aux Autorités le contenu du Livre que nous répandons. Et le voMà qui
adresse une Portion ou un Nouveau Testanœnt, accompagné d’une lettre explicative : au Chef du Gouvernement, aux Préfets, aux Questeurs, aux Commissaires de
la Sûreté Publique, aux Commandants des
Carabiniers, aux Podestats, etc. ; enfin « à
10.800 personnes qui ont actuellement
entre leurs mains le gouvernement de la
nation». Et les réponses sont venues en
grand nombre et presque toutes fort encourageantes, pleines de sympathie et de
bienveillance jjour l’œuvre de la Société
Biblique : « J’appuie le but élevé », écrit
un des Préfets ; « je ne manquerai pas
de tenir dans la plus haute estime votre
œuvre bienfaisante », ajoute vm autre ;
« vos colporteurs doivent se retenir en sécurité», dit un troisième; «je suis convaincu que l’Evangile améliore l’éducation
spirituelle et morale», affirme un Podestat ; « les colporteurs seront traités avec
déférence », écrit un colonel des douaniers..., etc., etc.
Il y a naturellement aussi le revers de
la médaille : les articles venimeux de la
presse cléricale où les colporteurs sont
traités de mystificateurs, de vendus, de
traîtres, de falsificateurs de la Bible ; mais
le peuple commientce à ouvrir les yeiux et à
se rendre compte de la vraie raison pour
laquelle certaines gens voudraient empêcher, même en recourant à la violence, la
diffusion de la Bible. « Il y a de la foi
parmi le peuple, qui a faim et soif de la
Parole de Dieu ; mais ils sont rares ceux
qui lui offrent de l’eau pour se désaltérer ».
Parmi le clergé cathobque, on remarque
ces trois tendances ; celle des prêtres les
moins cultivés, décidément contraires à la
diffusion de la Bible qu’ils estiment inutile
pour le salut de leurs ouailles ; celle des
prêtres qui voudraient qiu’on répandît la
Bible, mais uniquement dans les versions
approuvées par l’Eglise, des gens avec lesquels il sera évidemment facile de s’entendre... si leur zèle est et sera en rapport
avec leurs scrupules ; celle des prêtres qui
ne sont pas contraires à nos versions
qu’ils achètent pour leure études et leurs
méditations.
Dans le courant du dernier exercice, il
a été vendu en Italie : 10.149 Bibles,
8.260 Nouveaux Testaments et 262.494 Portions ; si nous y ajoutons les 117 Bibles,
815 Testaments et 15.967 Portions distribués gratuitement, on arrive à un total
de 307,802 volumes, petits et grands, répandus en une seule année, un chiffre
jamais atteint par le passé.
Le rapport relate, en un s^yle très concis,
une quantité de « cas intéressants », que
nous regrettons de ne pouvoir reproduire
ici, faute d’espace. « Dans quelques maisons, écrit un colporteur, je fus invité à
lire l’Evangile, parce que plusieurs ne savaient pas lire, et pendant que je lisais,
des femmes pleuraient. A Riccione, une
femme renonce à acheter du poisson pour
se procurer le Saint Livre. A Eosseto, dans
une petite auberge, on me demande de
lire l’épisode de la Samaritaine, et le public
écoute debout, tête découverte, jusqu’à la
fin ; et ensuite chacun achète un livre ».
« En Piémont, un vieux et pauvre prêtre
partage avec le colporteur la polenta chaude
préparée pour son déjeuner », Ailleurs c’est
une femme qui bénit le colporteur de lui
avoir vendu l’Evangile. Pourquoi ? « Parce
que depuis que mon fils a commencé à le
lire, le soir, il ne sort plus avec ses compagnons débauchés... ».
M. Pons estime que, malgré les difficultés, malgré les obstacles qui s’opposent à
une plus grande diffusion de la Parole de
Dieu, il y a un « réveil biblique » en Italie,
se manifestant un peu partout. En Sicile,
une typographie publie des milbers de
feuilles volantes avec un fait biblique, miracle ou parabole. Le Podestat de Sienne
offre un Evangile à chaque nouveau couple
d’époux qui vont se marier à la Salle Communale. Dans une de leurs pastorales, les
Evêques de la Lombardie demandent que
dans toute famille il y ait « le bvre des
Evangiles approuvé par l’Eglise ». Le plus
grand journal d’Italie affirme que, « depuis
quelque temps, on observe chez nous un
plus grand intérêt pour l’Evangüe».
Avant de clore ces notes, nous croyons
de notre devoir de reproduire cette affirmation de M. Pons, qui nous a agréablement surpris. « Nous ne nous occupons pas
de pobtique : la chose est notoire. Les
fascistes, en général, nous aident et nous
protègent ».
Bref, nous croyons avoir démontré, par
ce rapide aperçu, les progrès de la grande
œuvre que la Société Bibbque pHnirsiut en
Italie ; une œuvre hérissée de difficultés,
mais si encourageante par ses résultats.
D’où la nécessité, pour toutes nos Eglises,
pour toutes les Eg'lises évangébques de
notre patrie, de la soutenir de leur sympathie et de leurs deniers. j- c.
A props de l'Eylise “corps de Clirist,,.
; Tous ceux qui s’intéressent aufx problèmes religieux dans notre Eghse auront lu
et médiité avec intérêt les deux opuscules
que M. P. H. Tron nous a livrés pendant
ces derniers mois : Una testimmianza et
La Chiesa eorpo di Cristo; et je suppose
qu’ils auront lu avec intérêt ausri l’article
de M, Strong, dans le N. 48 de l’Echo des
Vallées. M. Strong sonne la diane et invite
à discuter. Quoique je n’aie - hélas ! - pas
une compétence spéciale au sujet du Réveil,
je ne puis résister à la tentation de répondre à son invitation. Il s’agit d’ailleurs
d’un problème sérieux. Comment préparer
le Réveil (je ne dis pas le produire, cela
appartient à Dieu seul): ? Et téut d’abord
comment le concevoir ? Qud rapport doit-âl
y avoir entre le Réveil et notre notion de
TEglise ? Ce point est très important,
47uisque évidemmeint la question dü baptême des enfants, entre autres, dépend de
notre notion de rEg’hse. Que de questions
tentantes, et, je l’avoue pour ma part,
difficiles :!
Mais avant d’entrer dans le vif du
sujet je voudrais pdémiser un peu avec
M. Stvong sur un point préliminaire. Il
s’agit de St-Paul.
M. Strong, en qui je crois deviner un
cher ami, ne semble pas avoir beaucoup de
sympathie pour St-Paul. C’est à dire, oui
pourtant : mais une sympathie d’historien.
C’est le propre des historiens de tout comprendre, tout aimer, tout pardonner... à
sa place... Il semble donc que M. Strong a
assez de sympathie pour la personne de
St-Paul, pour « cette nature si remuante,
si ardente, si impulsive, si bouillante, si
indomptable... » (iRien que. cela ? Un énergumène, alors ? et le penseur, qu’en faitesvous ? Est-ü tout périmé ? N’a-t-ü donc
plus rien à nous dire ? ), mais qu’il se méfie
un peu de penser St-Paul. R reconnaît, il
est vrai, le rôle incalculable qu’a joué sa
théologie dans l’histoire (encore une fois
l’histoire, le passé; et le présent?), mais
il a l’air un peu alarmé quand ü nous annonce que « M. P. H. Tron nous propose de
reprendre et d’adopter en plein le système
théologique paulinien... ».
Le reprendre? L’avons-nous donc quitté?
Cela serait fort grave! Que disent, à cet
égard les documents officiels de la foi de
l’Eglise ? Notre ancienne confession de foi,
qui est toujours en vigueur, est carrément
paulinienne. La liturgie... il n’y en a pas
d’obligatoire. Celle française, encore en
usage, est ijauiinienne ; celle italienne porte
moins cette empreinte, mais est bien dans
son esprit. Le Catéchisme Evangélique est
d’un paulinisme atténué, surtout sur la doctrine de l’élection (j’aimerais bien savoir
ce qu’en pense M. P. H. Tron); mais dans
l’ensemble, il s’inspire bien de la doctrine
paulinienne du salut et de la vie nouvelle.
Restent les sermons des Pasteurs, cette vivante confession de foi de l’Eglise. Hélas !
depuis quelques années je n’entends que
les miens... Et nos laïques ? Qu’en pensent
ils ? Je connais, c’est bien vrai, pas mal
de bonnes dames et même quelques messieurs, capables de me dire, avec un petit
air de supériorité : « Je n’eiime pas StPaul... ». Nous serions-nous peut-être un
peu éloigné de St-Paul ? Cela serait assez
*
dans l’esprit des temps, du moins de ce
premier quart de siècle. Il n’y a pas si
longtemps qu’on se plaisait à opposer Jésus à St-Paul, qu’on accusait St-Paul d’avoir
«traJii» l’esprit de l’Evangile, et qu’on
clamait de vouloir « revenir de Paul à Jésus» et autres sottises semblablles.
Aujourd’hui on commence à comprendre
que ces prétendues oppositions venaient
surtout de ce que l’on ne comprenait plus
ni Jésus ni St-iPaul ! Au fait, ils sont
inséparables.
Pour ma part, je crois que la clef de
rEvangüe est dans les épîtres de St-Paul ;
pour saisir le sens et la véritable portée
de l’Evangile, nous devons le lire dans l’esprit de St-Paul et à la lumière (ne vous
en déplaise) de sa théologie.
Prenons un exemple : la paternité de
Dieu. Que n’a-t-on répété, ces derniers
temps, qqe l’essence de l'Evangile c’est
la révélation de la paternité universelle
de Dieu et de la fraternité universelle
des hommes ! Il faut pourtant reconnaître que cela n’est pas exact. Dans l’Evangüe le nom de Père n’exprime pas la relation naturelle du Créateur envers sa créature, mais la relation spirituelle du Dieu
Sauveur envers l’âme sauvée. Jésus ne prononce ce mot iqu’à l’adresse des croyants
ou en parlant du salut. Les pécheurs pervertis, quoiqu’ils soient des créatures de
ce Dieu qui « fait lever son soleü sur les
bons et sur les méchants », ont pour père...
« le diable » ; le nom du Père céleste, sur
leurs lèvres, serait une profanation. Il faut
bien reconnaître que ce sens étroit, rigoureusement chrétien du mot « Père », est
celui de St-Paul : « Nous étions par nature
enfants de colère... », mais « nous avons
reçu un esprit d’adoption par lequel nous
crions ; Abba ! Père ! » : ce verset est une
des clefs de l’Evangile.
Autre exemple : le commandement de
l’amour.
On dit souvent : « Aimez-vous les uns
les autres ; c’est tout l’Evangile ».
Non, messieurs, ce n’est pas l’Evangile.
C’en est le fruit. Mais comme le fruit préiSuppose l’arbre, le commandement de
l’amour présuppose l’Evangile. L’Elvangile
c’est le salut : c’est-a-dire^ ne vous en déplaise, c’est l’épître aux Romains. L’amour
universel n’est qu’une fadaise ou une impossibilité s’il n’est pas le fruit d’une âme
renouvelée par l’Esprit de Dieu. Il en est
de même de toute la morale évangélique :
elle présuppose des personnes qui ont fait
les expériences que St-Paul décrit. Encore
une fois, pour comprendre l’Evangile il
faut passer par St-Paul. H ne faut pas séparer ce que Dieu a uni !
Mais ici on nous objecte ; « Vous placez donc St-Paul au-dessus de Jésus, vous
faites de SttPaul le vrai fondateur du
Christianisme ! ».
Allons donc ! Pas de sottises. Jésus-Christ
est « l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés
du monde » ; St-Paul n’est que l’apôtre et
le théoricien du salut. Il n’y a aucune comparaison possible entre le Sauveur et un >
professeur de théologie, fût-iil l’apôtre Paul.
Mais cela n’empêche que pour comprendre
le salut (comprendre signifie penser), il
2
‘4
faut bon gré mal gré se mettre à l’écde
du professeur de théologie; et ceux qui
refusent St-Paul ne sont pas toujours aussi
bons théologiens que lui.
Après cela, il reste que le disciple n’est
pas au-dessus de son maître. Si pour comprendre l’Evangile ü faut passer par StPaul, l’Evangile une fois compris doit pourtant, en quelque manière, contrôler StPaul. Il m’arrive parfois, après m’être
tourmenté sur quelque page grandiose —
et terrible — de St-Paul, de trouver une
paix mystérieuse en lisant quelque fraîche parabole de l’Evangile. Quelle souveraine sérénité, quel équilibre, quelle
supériorité bienveillante envers tout ce
qui est humain ! Comme on sent que
c’est un grand Seigneur qui parle, un
esprit royal, vraiment divin ! St-Paul c’est
1 homme qui œ tourmente, même quand
la grâce l’a trouvé : comme il est semblable à nous ! Jésus-Christ c’est « la Parole
faite chair », qui a passé parmi nous, comme Dieu lui-même, « pleine de grâce et
de vérité» ; comme il est au-dessus de>
nous !
Nous voici bien loin du Réveil, dira-t-on.
Pas tant que cela. Nous voulons le Réveil.
C’est entendu. Sur quelle base ? St-Paul ?
St-Jean ? Jésus ? Ni l’un ni l’autre exclusivement. Le point de départ du Réveil
doit être l’Evangile tout entier. C’est d’ailleurs ce que veut M. P. H. Tron, qui a
toujours été un pasteUr fidèle. Il ne faut
donc pas lui attribuer des intentions qu’il
n a pas ; ni nous mettre nous, les jeunes,
en demeure de faire ce choix impossible ;
Jésus ou St-Paul. A travers St-Paul, c’est
Jésus-Christ, pas seulement Jésus de Nazareth, mais le Christ de la foi chrétienne
authentique, que nous cherchons.
Le reste à une prochaine occasion.
GlOV. MtEGGE.
liile As lieilU de SalDt-CeiaiiL
Le «rapport annuel» (192T) de cetté
excellente institution de bienfaisance qui
a rendu et est appelée à rendre encore de
si précieux services â nos vieillards isolés,
pauvres ou délaissés de leurs parents,
vient de paraître ; et c’est toujours le. vénéré comm. C. A. Tron qui est à la tête
de I œuvre, malgré que sa santé laisse plutôt à désirer ; et c'est encore lui qui vient,
par ce « rapport », rédigé de sa main, informer les amis et bienfaiteurs de l’Asile
de la marchie de l’Etablissement.
Rien de nouveau à signaler touchant les
« pensionnaires » de l’Asile ; « L’année s’est
écoulée sans secousses et sans de grandes
tribulations ». II y eut, durant l’année, 4
décès, 7 départs et 15 nouvelles admissions,
ce qui fait qu au 31 décembre dernier la
Maison hébergeait 65 personnes des deux
sexes, dont 41 protestants de naissance et
34 évangéliques. A côté de® «vieillards»
originaires des Vallées, nous en trouvons
un grand nombre provenant de maintes
localités de la péninsule,'d’Aoste à Naples
et même de plus loin. On pourrait faire
là-dessus des réflexions toutes à l’honneur
de la largeur de vues et du grand cœur de
M. C. A. Tron qui se dit « heureux et reconnaissant de pouvoir continuer, dans son
infirmité, à s’occuper de l’œuvre à laquelle
il a donné .son cœur et son énelrgie ».
Mais il y a du nouveau du côté des bâtisses : un grand et beau « portique » reliant les bâtisses principales et destiné à
réparer les vieillards de la pluie et de la
neige, a pu être construit grâce à la génén
rosité de Yingénieu/r Burgo qui s’en est
adossé tous les frais. M.me Eamrny née
BcUch, de Détroit, a, de son côté, mis à la
disposition du Comité la somme nécessaire
pour l’aménagement du pavillon destiné
aux «pensionnaires payants».
Les finances sont en bon état, et, grâce
à un certain nombre de gros dons spéciaux,
le fonds de dotation atteint désormais un
chiffre considérable. Pour faire,face aux
besoins courants, il faut cependant trouver
chaque année de 15 à 16 mille lires, pour
lesquelles M. Tron « fait appel aux anciens
et aux nouveaux amis pour qu’ils continuent à nous secourir, à lutter et prier
avec nous».
Le total des entrées se monte à
L. 66.828,95, ©t l’on a une somme égale
aux sorties, avec un boni de L. 233. Il en
résulte que chaqîue pensionnaire coûte en
moyenne L. 1.000, soit, moins de 3 lires
par jour. Ce miracle de bon marché témoigne de la sage administration de l’Etat
hlissement. o.
— Le rapport annuel ayant paru plus
tôt qu’à l’ordinaire, les sommes suivantes,
que nous venons de recevoir, ne paraîtront
que dans le rapport de 1928 : Rév. Pierre
Monnetti, Valdese, L. 68 - Louise Tron, Id., '
64 — Par M. le pasteur D. Bosio : Rostan
Jean, Rosario Tala, 77,70 - Rostagnol Et.,
Tarariras, 35 - Genre Henriette, en souvenier de son frère. Genre Jean Pierre, décédé aux Chenevilèpes, li90 - Vinçon Jean
Michel, LavaJl©, 76 - A. M. J., 10 — Par
M. H. Rostan, Genève : Long Alexandrine,
frs. 5 - Benech Emile, 5 - Chanforan F., 3
- Gay Louis, 1 - Cougn, 1 - Gönnet Albert,
1 - Rostan Henri, 8,50 - Total L. 90. —
Chev. av. A. Poët, 50 - Gilbert Potter, Rome, 200 - Prof. W. Long, Id., 25 - Pauline
Balmas-Turin, St-Germain, 25 - Fanny Revel, Id., 15 - Clotilde iRsvel, Id., 10 - Ilda
Revel, Id., 25 - Olga et Giulio Giaoeone, Id.,
20 - Jouvenal Jean^ Turin, 50 - Alexis Balmas, pasteur, 25 - Société « Talco e Grafite », 500.
— Nos vieillards ont eu une belle fête
de Noël, entourés par de généreux amis
qui ont pensé à eux, et que nous remercions vivement. ' C. A. Tron.
ÿ « «
LE REFUGE ROI CHARLES-ALBERT
livre au public son 30.me rapport annuel
(1927), acompagné du bilan de l’exercice
1926. Un travail -substantiel dans sa brièveté, résumant l’activité et le développement d’une institution qui jouit de la faveur toute spéciale des Vaudois et de leurs
amis.
A sa trentième année d’existence, « l’œuvre n’a fait qtfe se montrer toujours plus
nécessaire», observe le prof. Jean Jalla.
« Les besoins continuent à être grands ;
aussi est-il nécessaire que la charité; de ncésouscripteurs ne fléchiæe pas, et que d’an- >
née en année de nouveaux soutiens prennent la place de ceux que la mort nous
ravit ». Et, plus loin, dans le même ordre
d idées, nous trouvons cette autre phrase
que nous nous permettons de souligner.
En parcourant la liste complète des lits
dotés, « on pourrait croire que cette œuvre
est suifflsamment dotée. Hélas! il n’en est
rien. Les lits institués avant la guerre l’ont
été avec un capital de 10.000 lires, ce qui
fait qu’aujourd’hui les intérêts de la dotation de deux lits ne suffisent pas à l’entretien d’un malade, et même les 25.000
lires de dotation des lits récents n’atteignent pas ce résultat ».
D autre part, le rapport p>eut constater
que « les Consistoires et les personnes dont
les ressortissants sont retirés au Refuge,
ont contribué pour l’œuvre dans une meure un peu plus proportionnée à ce que
nous croyons être leur devoir ». Les intéressés vont sans doute lire aussi ce que le
rapporteur sous-entend.
Dans le courant de cette dernière ann'ée,
l’œuvre a été dotée d’une belle voiture, par
les soins de M. et M.me Fontana-Roux-Talmone ; d’un beau landeau, par les soins de
M. W. Dreher, de Mainate (Còme); d’unf
récepteur radiophonique, par l’initiative
des demoiselles Gay, des Gays.
Le meilleur témoignage est rendu au personnel de la Maison « pour son œuvre de
dévouement et de sacrifice ».
Les « dons en nature », de toute provenance, sont considérables... mais encore
susceptibles d’être augmentés.
Le bilan de 1926 accuse L. 162.299 aux
entrées, dont L. 58.316 de rentes assurées
et L. 41.500 de «fonds de dotation»; et
L. 143.603 aux sorties, y compris L. 41.500
capitalisées. Il en ressort que les frais d'entretien se monte'nt, en chiffre rond, à plus
de L. 100.000. Ce qui signifie que le Refuge
doit recevoir, pour sas besoins courants,
une cinquantaine de milHers de lires par
an... aussi bngtemps que les rentes fixes
ne sont pas en sensible augmentation.
Le total des malades, au 31 décembre
dernier, était de 61. c.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLERES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 130.762,65
M.mes et M.rs:
Italia Medugno-Micangeli » 50,—
Willie Long, Rome (2.me don) » 50,—
Clotilde Girardét, Id. (2.me id.)» 500,—
Major A. Guigou, Id. (2.me id.)» 250,—
A. B. Tron, pasteur ém., Bord^hera (2.me id.) » 100,—
Ingénieur Guillaume Jervis » 100,—
Docteur Giorgio Jervis » 50,—
{A suivre).
Total L. 131.862.65
Pour les Ecoles de Quartier.
M. le pasteur Eli Bertalot, Donneloye (Suisse), à la mémoire
de son père François Bertalot L. 100.
BOBI. {Vu le cas exceptionnel, nous insérons, dans son entier, cette chronique...
funèbre, malgré sa longueur dépassant
quelque peu la, rnesure).
C’est par une série de deuils qu’ont été
marqués, pour notre paroisse, les premiers
jours de la nouvelle année. Après trois ensevelissements presque -simultanés, au début de la semaine, une foule émue- et recueillie accompagnait, lundi, au champ du
repos, les dépouilles mortelles de noire
jeune frère Etienne Grand, tragiquement
arraché, le 5 janvier, à l’affection des siens
et de tous ceux qui l’ont connu.
Parti jeudi matin, en compagnie de son
oncle M. Paul Grand, propriétaire de la
dabotta, pour -se rendre au Pra, où devait
avoir lieu, les 6, 7 et 8 courant, le camp
hivernal des A. C. D. G., notre frère
Eltienne ne devait plus revenir : la neige
devait nous le ravir, et, dans sa blancheur
traîtresse, « ...éteindre son soleil alors qu’il
était encore jour ».
C’est jeudi, vers les 2 heures de l’aprêsmidi, que se produisit l’accident qui devait
jeter un voile de tristesse sur toute la population de notre petite Commune. M. Paul
Grand et son neveu, auxquels s’étaient unis
le capo-squadra GibeHini, de la Milice, et
un milicien, étaient alors arrivés au 'bas
des tourniquets de Mirabouc ; le temps
était splendide, malgré le vent chaud qui
soufflait. La neige abondante rendant la
manche pénible, les alpinistes -se décidèrent
à mettre les skys. M. Paul Grand, immédiatement suivi par son neveu, arriva au
haut des tourniquets et se lança dans le
petit vallonnement que forme la montagne
à cet endroit, et que nos ancêtres avaient
surnom-mé « le passage, de la mort ». La
neige, rendue humide par le vent chaud,
s’attachait aux skys, et Paul, glissant sur
la neige, glacée par endroits, s’écarta un
peu du chemin, ce qui permit à son neveu
de se lancer] en tête, ivre d’espace et de
vitesse, et en un clin d’œil Etienne était
à une vingtaine de mètres de son oncle.
Alors se produisit le terrible accident.
Une énorme quantité de nei(ge accumulée
par le vent, et que l’on appelle en patois
un seü, se trouvait devant Etienne, et dès
que les skys touchèrent cette neige mouvante, le seü se fendit, emportant dans sa
course folle notre pauvre, ami, sous les regards terrifiés de son oncle et des deux
miliciens. En moins de temps qu’il n’en faut
pour l’écrire, le seü entier coula, entraînant aussi Paul Grand. Ce dernier put rapidement se dégager de l’étreinte de la neige,
et se mit immédiatement à la recherche
de son neveu, secondé par les deux miliciens qui, le premier moment d’angoisse
passé, s’étaient lancés au secours des victimes. Vains efforts:! la neige gardait jalousement sa proie, et seul l’écho ré-pondait
aux appèls désespérés de Paul Grand. Laissant alors œ dernier et le milicien Sanmartino continuer les recherches, le capo-squadra Gibellini alla chercher du secours.
Immédiatement arrivèrent les habitants
des Eyssarts, le hameau le plus rapproché,
piui'S, au fur et à mesure que la tragique
nouvelle se répandait, de nouveaux volontaires s’ajoutaient aux premiers; et les
mots nous manquent, l’espace est trop limité pour décrire l’ardeur, la ténacité avec
laquelle tous se mirent au travail. Sans se
soucier du vent qui soufflait' avec imi>étuosité, méprisant le danger, jusqU’à deux
heures du matin ces valeureux travaillèrent sans relâche ; mais, hélas ! sans ré^
Eultat ! Le lendemain, dès l’aube, les recherches reprirent avec la même ardeur. Le nombre des volontaires avait considérablement augmenté, et tous, habitants des
hameaux et du chef-lieu, miliciens et douanieris, unis dans un m-êmie élan d’humanité
et de dévouement, fouillèrent l’énorme
quantité de neige qui s’était amoncelée
dans le fond du vallon. Malgré l’opiniâtreté de tous les travailleurs, ce n’est que
le -samedi, vers 4 heures de l’après-midi,
que l’on découvrit, sous une couche de plus
de 3 m. 50 de neige, le corps du malheureux Etienne.
Les funérailles eurent lieu lundi, à 2 h.
Plus de 800 personnes accompagnèrent son
cercueü, porté par las jeunes gens de Bobi,
puis par les membres de YUget de La Tour;
et notre Pasteur sut, par des paroles émiuies
et bien senties, tourner vers le ciel les regards de ceux qui pleurent et remplir leur
cœur de cette bienheureuse espérance qui
seule peut nous donner la confiance en
Dieu. Au cimetière le président de YUget,
M. Pasquet, apporta au cher disparu l’adieu
suprême de tous les m-embfes de la grande
famiUe « ugétine » ; et après quelques paroles encore du géomètre M. Mantelli, la
nombreuse assistance se retira, laissant
dans la paix et le calme infinis de notre
t»etit cimetière, les dépouilles de celui qui
avait su s’attirer, par sa franche gaîté et
sa grande bonté, la -sympathie et l’affection de tous ceux qui l’ont connu.
Nous renouvelons, à la famille si tragiquement éprouvée, nos condoléances émues.
J. P.
La famille Grand nous charge de remiercier encore bien sincèrement tous ceux
qui, de près ou de loin, ont contribué à la
recherche, du cher disparu ; milice, douaniers, Uget et habitants de Bobi, qui tous
ont droit à sa plus vive gratitude.
il
LA TOUR. La conférence de l’ing. Pastorello sur le provvidenze legislative e socktli contre l’alcoolismo, a attiré dimanche
dernier, à l’AuIa Magna, un public choisi,
désireux de lier connaissance avec cet
apôtre de 1 anti-alcoolisme et d’écouter sa
parole inspirée. Et personne n’a été dôçuM. Pastorello est un charmant causeur ; il
a la parole facile, élégante même, toujours
spirituelle, souvent caustique ; le meilleur
éloge que l’on puisse faire de sa conférence
qui a duré 70 minutes — c’est que personne ne l’a trouveé longue. Et Dieu sait
que le sujet n est pas des plus ca.ptivants.
A 1 aide de quelques bonnes projections,
le conférencier nous fait toucher du doigt
les tristes conséquences de l’alcoolisme pour
l’individu et pour la famille. Avec la même
éloquence passionnée, il nous démontre les
non moins d-ésastreuses conséquences de
cette plaie au point de vue isociaJ et économique ; ü prouve, chiffres en main, que, sans
être descendue, au point de vue de la consommation de l’alcool, au rang de la France
et de la Suisse, l’Italie boit... plus qu’il ne
faudrait et qu© l’alcoolisme est pour nous
aussi un péril national. Il passe rapidement
en revue, en les illustrant, les mesures et
les lois mises en vigueur par le Gouvernement actuel pour combattre cette plaie.
Enfin, il donne un aperçu de l’activité déployée ces dernières années par la ligue
anti-alcoolique italienne et ses différentes
diramations.
Ce pâle résumé, très incomplet, ne donne
qu une faible idée de la conférence si applaudie du vaBlant Secrétaire de la ligue
anti-alcoolique, un disciple enthousiaste du
regretté pasteur Giovanni Rochat, le premier pionnier de l’anti-alcoalisme en Italicv
Sans être partisans de rahstinence totale
indispensable cependant pour corriger
les buveurs invétérés — nous reconnaissons, n’est-ce pas ?, qu’il y aurait, qu’il y ’
a, même chez nous, quelque chose d’urgent à faire pour combattre l’abus du vin,
surtout du vin, soit dans nos campagnes,
Boit dans la classe ouvrière, et qu’ü est de ,
notre devoir de chrétiens ou de simples
bons citoyens d’unir nos efforts à ceux des
«ï
I
I
'1i
M
'SS
4«
3
[-apôtres militants de Tanti-alcooilisme. Char
[:^un de nouiS, chers lecteurs, peut, en tout
!■
V
^«cas, prêcher d’exemple.
Nous n’allons pas oublier, en terminant,
•de recommander chaudement aux pères de
■ iaraille et à tous ceux qui s’occupent d’éduucation, de s’abonner au Bene Sociale (L. 5
' par an), l’organe de la ligue anti-alcooli,^ue italienne, qjUi vous offrira une lecture
des plus intéressantes et des plus ins'tructives. c.
— Réunion des Mères, aux Bouïssa. Dimanche, 8 janvier, xm petit groupe de Mè
l^-res
se réunissait dans la. malheureuse
ment trop petite salle d’école des Bouïssa,
pour y inaugurer, sous l’infatigable direction de M.me Jalla, la 25.me année de cette
-oeuvre si utile, si nécessaire et insuffisamment appréciée. Nous avons eu le plaisir
-d y voir participer quelques jeunes recrues
et nous faisons des vœux pour que cette
:25.me année soit .bénie entre toutes, et
porte des fruits proportionnés à la vaillante énergie qu’y déploie, sans ménagefe ments, la Présidente si dévouée.
fi Réunion intéressante et encourageante,
rehaussée par la présence de notre cher
Pasteur, dont la parole chaude et affecI tueuse a trouvé la porte de bien des cœurs.
|f' Une Mère reconnaissante.
Í;' LAUSANNE. A la fin de décembre der; nier, décédait, dans sa 85.me année, le vénéré pasteur M. Charles Monastier, originaire d’Angrogne, petitffils de l’historien
vaudois bien connu, Antoine Monastier. Fils
lui-même de pasteur, à peine consacré il oc: cupa la chaire de l’église libre de Payerne,
f succédant à son père et à son grand-père.
^ .'Son ministère fut long et béni. Ayant pris
Í sa retraite, il se retira à Lausanne avec
sa compagne, M.me Monastier-Gonin, eller meme descendante d’une ancienne famille
vaudoise. Il fut encore pendant de longues
K .années bibliothécaire de la Faculté Libre
i -de Théologie de Lausanne. Il était très
connu, et entouré de l’estime et de l’affecf tion de tous, pour son caractère doux, courtois, bienveillant, ayant toujours pour char
cun une attitude et une expression fraternelle ; pour son esprit et son humour de
bon aloi ; pour son sentiment profondément chrétien ; pour son activité fidèle,
consciencieuse, zélée. Il avait une culture
vaste, remarquable, qui le faisait apprécier
par ses eollègues, par ses très nombreux
amis, par ses étudiants surtout. Et avec
quel plaisir et quelle affection ces derniers
l’entouraient, retrouvant en lui une ^source
inépuisable de connaissances profondes, et
en même temps une sympathie toqjours
vive et juvénile.
Le nom vaudois a été honoré par cette
belle et caractéristique figure, dont le fils
Louis et le petit-fils Pierre sont tous
-deux pasteurs au canton de Vaud, dignes
l’un et l’autre de leur aïeul. A. J.
PIGNEROL. (Jim.). Notre église a eu le
privilège de commencer l’année par un
culte solennel, avec l’inauguration de l’or
m
gm : rêve caressé depuis lorxgtemps et dont
la réalisation a rempli notre cœur de joie
■et de reconnaissance. — L’instrument,
quoique naturellement adapté au temple —
et, par conséquent, non des plus puissants
— a cependant «grand air». Construit
avec un très bon goût artistique par M. L.
Berutti, de Turin, il s’élève symétriquemient des deux côtés de la chaire, l’encadrant admirablement, sans toutefois l’écrar
ser ; ]e son, richement varié suivant la
‘combinaison des différentes registres, en
«St doux et harmonieux : doux comme, il
sied à un sanctuaire évangélique, où l’âme
~~ loin des émotions criardes de certaine
cathédrale — cherche à s’élever vers Dieu...
L’église sent le besoin, en cette circons■tauce, de témoigner sa vive reconnaissance à M. le prof. Adolphe Tron, qui a
«té l’inspirateur du projet et q¡ui a vaillamment secondé, par ses précieux conseils,
le Consistoire et la Société de couture dans
■sa réalisation.
PRALI. Comme toujours, les membres
<1« notre paroisse ont largement participé
-atix cultes solennels de Noël et Nouvel^n, après lesquels un bon nombre de com
muniants s’est approché de la Table Sainte.
L’arbre de Noël n’a pas manqué non plus
à nos enfants; et la belle fête, enrichie
cette fois par de bonnes projections lumineuses et par des cadeaux généreaix, lais-i
sera sans doute dans ces jeunes cœurs des
souvenirs de reconnaissance et de joie.
— La nouvelle année, a été saluée joyeusement par nos membres unionistes, véritablement unis, le soir de St-Silvestre, dans
une chaude, bienfaisante atmosphère de
cordialité et d’amour fraternel.
— Nous emportons avec nous, dans la
nou-velle année, le souvenir de notre regrettée sœur Susanne Gvigou (Malzat),
que Dieu vient de rappeler à Lui, après de
longues souffrances, à l’âge de 72 ans. Nous
exprimons à la famiUe affhigée notre sincère sympathie chrétienne. a. f.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre octobre-décembre 1927. Baptêmes:
Berthe Gönnet d’Alfred (Rostans) - Ines
Jenny Gardiol de Frédéric (Favé Fontana)
- Elvina Gardiol d’Eugène (Déserta) - Ilva
Gardiol d’Alexandre (Alliaud).
Mariages: Michel Bourne (Saint-Jean),
et Mélanie Long (Cavouret), le 20 octobre
- David Forneron (Gayots), et Sylvie Gaudin (Godina), le 11 novembre - Bleynat
Frédéric (EkiversnPortes), et Adelina Pastore (Pracoustans), le 12 novembre Charles Grill (Prima), et Louise Gardiol
(Ciabot bas), le 24 novembre - Monnet
Jean (Gaudins), et Césarine Martinat (Envers-Portes), le 26 novembre. ^
Ensevelissements : Marie Gröl, de Jacques, un jour (Gîarvet de Eocheplate), le
l.er novembre - Berthe Gönnet d’Alfred, 17
jours (Rostans), le 11 novembre - Phüippe
Gardiol, ancien, mari de Forneron Lydie,
68 ans (Saret supérieur), le 24 novembre
- Hide Rostan de Laurent, 5 mois (Cou
larei), le 3 décembre - Marguerite Gaudin
née Gay, veuve, 72 ans (Bënna), le 29 décembre - Suzanne Forneron née Gardiol,
femme de Michel, 64 ans (Favé supérieur),
le 29 décembre. A. J.
SAINT-JEAN. Actes liturgiques du second semestre. Baptêmes : Long Livia de
Ernest (10 juillet) - Malanot Giglia Ada
de Daniel (1 août) - Berlin Albert de Jacques (14 août) - Goss Emma de Emile
(14 août) - Artus-MartineUi Italo Set^gio
de Paul - Lapiisa Attilio et Lapisa Emile
de Jean David (21 août) - Constantin Mirella de Pierre (5 septembre) - Charbonnier Jeanne de Paul (29 septembre) - Michelin-Salomon Henriette de Henri (4 décembre) - Bounous Aldo Luigi de Henri
(25 décembre).
— Le soir du 6 janvier, les membres de
la Chorale, presque au complet, eurent une
charmante réunion empreinte de la plus
grande cordialité et qui s’est terminée,
après les discours de son Président et de
son Directe,ur, d’un thé copieux, entremêlés de quelques jeux de société, auxquels la jeunesse mit beaucoup d’entrain.
—^ Le 8 janvier, réception offerte à
l’Union des Mères par l’Union de Jeunes
Filles, où, à côté d’un programme sobre,
mais varié, comprenant allocution du Pasteur, chants, duo, comédie, on eut le plaisir d'entendre la présidente de Groupe,
M.Ue Turin, qui a récité, avec son charme
personnel, une brillante composition en
vers dont elle est l’auteur, et que l’assistance, très nombreuse, a vivement applaudie. La distribution d’almanachs .bibliques,
offerts à toutes les mères présentes, a terminé cette première partie de la fête.
— Soirée éducative. Dimanche soir, dans
notre Salle Albarin bondée d’un public nombreux et attentif, M. l’ing. Pastorello donna
une conférence avec projections lumineuses
tilès suggestives, sur un intéressant sujet
d’actualité : l’alcoolisme.
Le captivant conférencier, présenté au
public par le pasteur d’Angrogne, M. Pons,
est ensuite remercié par le Pasteur de la
paroisse et par de chaleureux applaudissements. (La conférence étant la même
qu’à La Tour, voir le résumé dans une autre partie du journal). Y.
L’Echo des Vallées, qm ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qui, comme les
années passées, voudront ajouter un don
--- petit ou gros — à leur àbormement
régulier.
VARIÉTÉS
Les trois tamis.
Notre père paraissait,absorbé par la lepture de son journal, tandis que je causais
à mi-voix avec mon frère.
— Marthe, me disait-il, si tu savais ce
que j’ai entendu sur le compte de Thomas
Lock! Viens plus près, je te le dirai à
l’oreMle.
' Dans ce moment, mon père leva les yeux
de dessus son journal.
— Frédéric, dit-il, avant de raconter ton
histoire, voyons si elle passe par les trois
tpnis.
’— Les trois tamis ? que veux-tu dire,
père ?
— Eh bien, voici le premier ; ton histoire est-elle parfaitement vraie ?
— Je le crois, ou du moins, je le sup-pose ; je la tenais de Jean, le meilleur ami
de 'Thomas.
— Excellent ami, en vérité, et qui en
sait long sur le compte de son intime ami.
Dnfin, admettons que l’histoire soit vraie ;
mais est-éUe à l’avantage du héros ? es-tu
charitable en la répétant ? voilà mon second tamis.
— Pas précisément, répondit Frédéric
un peu confus, je n’y ai pas réfléchi ; elle
me paraissait si amusante.
— Et enfin, Frédéric, est-il nécessaire
que tu la racontes ? voilà le troisième
tamis.
— Pas le moins du monde, père.
Là-dessus, Frédéric se tut, ce qui fait
que je n’appris jamais l’histoire amusante de Thomas Lock, quii ne pouvait passer par les trois tamis.
Avant de raconter une histoire, si amusante qu’elle soit, demandons-nous si elle
est parfaitement vraie, si la charité nous
permet de la dire, enfin, s’il est nécessaire
de la raconter. Et si notre histoire ne peut
passer par ces trois tamis, mettons-la résolument de côté. (Du Chrétien Belge).
Nouyelles de la semaine.
Des menus faits sans grande portée
politique, mais qui peuvent intéresser
nos lecteurs ne lisant pas les quotidiens.
A relever d’abord que, dans le but de
rèhforcer le «régime», M. Mussolini rappelle aux Préfets qu’ils doivent s’employer diligemment à la , défense , du
régime contre tous ceux qui voudraient
l’affaiblir ou lui tendre des pièges ; à
prendre toutes les initiatives faisant honneur au régime et destinées à en augmenter la force et le prestige soit dans
Tordre social, soit dans Tordre intellectuel. Il s’agit de « fascistisation » sur
toute la ligne : dans les écoles, dans la
magistrature, dans les administrations publiques, et, bien entendu, dans la diplomatie. Un certain nombre de fascistes
viennent d’être nommés titulaires de consulat. Prochainement, 60 nouveaux fonctionnaires consulaires de 2.me classe seront nommés par concours, et le Ministère a établi de n’y admettre que les
aspirants inscrits au parti fasciste. La
même ligne de conduite sera suivie pour
les nominations successives, soit dans les
consulats soit dans le personnel des affaires étrangères.
L’Etat a raison de vouloir contrôler
rigoureusement les emprunts que les particuliers contractent à l’étranger. A cet
effet il est établi, par un décret du 5 courant: que K tout «ente» public ou toute
maison ou Société commerciale qui voudrait contracter un emprunt sous quelque forme que ce soit et pour n’importe
quelle durée, devra en obtenir l’autorisation préalable du Gouvernement». Et,
toujours en matière de finances, il est
utile de relever que, à la suite de la
stabilisation de la lire, notre change s’est
encore légèrement amélioré, surtout sur
les places de Londres et de New-York.
A l’occasion du 50.me anniversaire de
la mort de Victor-Emmanuel II, d’ordre
du Ministre de l’Instruction le grand
Roi a été commémoré, le 9 courant, dans
toutes les écoles du royaume.
On continue à gloser, des deux côtés
des Alpes, sur un ton mesuré, toutefois,
sur les rapports franco-italiens; il paraît
que, dans le courant du mois, on engagera des conversations diplomatiques en
vue de préparer la fameuse entrevue
Briand-Mussolini, dans laquelle on discuterait à l’amiable la question des Italiens
de Tunis, entre autres, ainsi que toutes
celles qui ont contribué et contribuent à
gâter nos rapports avec la France.
— Le roi de VAfganistan, Amanullah,
accompagné de la Reine, a entrepris de
visiter les principaux Etats de l’Europe,
dans le but de s’instruire et de contracter
des amitiés qui pourront être utiles à
son pays. Ayant commencé par l’Italie,
il vient de débarquer à Rome où le Gou
vernement, les autorités et nos Souverains
lui ont fait le meilleur accueil. Un dîner
de gala eut lieu au Quirinal en son honneur,
suivi, naturellement, des discours et toasts
officiels d’occasion. Les Souverains afgans
comptent s’arrêter une quinzaines de jours
dans notre pays.
— France. Les élections politiques auront
lieu, très probablement, les 22 et 29 avril,
et Ton commence à fourbir les armes pour
la lutte électorale qui, à ce qu’on dit, ne
réservera pas de trop grandes surprises.
Le Gouvernement Poincaré, actuellement
au pouvoir, jouissant de la sympathie de
la majorité des Français, triomphera facilement de ses advers^^ires du « cartel ».
— La France voudrait conclure un pacte
d’arbitrage avec les Etats-Unis; mais ceuxci, qui se disent tout disposés, en théorie,
à se lier avec la France, y mettent cependant des conditions qui en diminueraient
très sensiblement la portée: ils voudraient
d’abord un engagement par lequel on
renoncerait à toute guerre; ensuite ils
demandent que, d’après la doctrine de
Monroe, les Européens n’aient rien à voir
dans les affaires du continent américain;
et enfin ils voudraient que les autres
puissances européennes adhèrent à cette
convention. Mais, remarque-t-on, il y a
déjà la Société des Nations: pourquoi les
Etats-Unis n’adhéreraient-ils pas tout simplement à ce suprême organe international
dont le but essentiel est de travailler à
mettre les peuples d’accord?
— Au confin polonais-lithuanien eut Heu,
dernièrement, une rencontre à coups dé
fusils entre les soldats de garde des deux
côtés de la frontière. Rien de grave, heureusement; mais ce petit incident prouve,
une fois de plus, la tension excessive des
rapports entre les deux pays.
— Un complot contre le président du
Mexique, Calles, a été éventé, dernièrement, et les agitateurs furent arrêtés. De
leur propre aveu, ils préparaient un mour
vement révolutionnaire contre le Gouvernement et avaient déjà, à cet effet, à leur
disposition, une grande quantité d’armes
et de munitions.
— D’après une déclaration que le Ministre argentin des affaires étrangères a faite
à la presse, il résulterait que {’Argentine
rentrera, dans le courant de Tannée, dans
la Société des Nations.
— L’Angleterre est particulièrement
éprouvée, ces derniers temps, par les phénomènes atmosphériques: vents violents,
tempêtes de neige, inondations, etc. Le
6 courant, à la suite d’un ras de marée
d’une hauteur et dlune violence inouïes,
la Tamise a débordé dans tout un grand
quartier de Londres, à travers les puissants remparts qu’on croyait infranchissables, et a causé d’énormes dégâts et
la perte d’une quinzaine de vies humaines.
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