1
Compte-courant avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Halle............ L. 8
Toua les pays de TUrvion ^
de poste ...... » B
du Sud , . . . » i)
Or» s’abnnihe;
Au bureau d’AfirniuistrftUou;
Chez MM. les Pasteurs;
Chez M, Ernest Robert (Pigt^eroi)
el à I'impvimerio Alpina à
Torre Pellice.
I/abonnoment part du I.Janvier
et so paie d'avance.
26 Mai 1892
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: *20 centimes par ligne
pour une soûle foie — 15 centimes do 2 à 5 fois et 10 centimes pourBl’oiset au dessus
^'adresser pour la BédttoUoii àM.
'le Pasl.H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdinlnistraiÎon à M
Elisée Costabel, TofrePeiiicc,
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me sei'eï Iriinoins. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la cliarité. Epli. IV, 15. Que ton régne vienne. Alatili. VI, 10
l> III III II i !■ C I
[.e printemp.?, (poé.5ie) — Cori'espoiidatice — Société des Missiotts — Üii cercle de feu
— Clironi(i|ue Vaudoisü — Nouvelles religieuses — Une demande à la Commune —
Revue Politique — Biblioldièque du Collège — Avis.
i^, PRINTEMPS
Voici le printemps, tout commence
A renaître, à se mettre en tleurs,
L’âme aussi s’ouvre à l’espérance;
Même les plus sbmljre.s douleurs
S’adoucissent à l’harmonie
De l’immense Création
Qui surgit, vibrante de vie,
Aux chants du premier alcyon.
Vie et printemps, profond mystère!
Vous, sans cesse renouvelés,
Sur notre pauvie et triste terre,
Qui? qui vous a donc rappelés?
C’est Dieu, la Source de la vie,
nous couvre de ses bienfaits,
fait tleurii’ dans la prairie
marguerites, le.s hluets.
Qui
Qui
l.es
Ma vie est en (d/irisl., dans .Sa grâce
Qu’Il nous accorde pai' sa mort.
Eu Lui j’ai le printemps de mon âme, et
In-iini de l’azur de.s' deux, lui saint transpoi't
espace
D’e.spoir et de bonheur que nul Inveì; ne glace.
■ l
«
AMBROSIANO.
2
IF*"
K-, i- ■
CORRESPONDANCE
M. H. Meiluc,
réd. du Témoin
TUmili PJiIJ.IGE
P:lIuciik5, t(i Mai 02,
Cher ami,
En lisaiil, la correspoïKlance de
« Lin », insérée dans le N. 20 du
7'émoOi,comme il s’agii de hardiesse,
il rn’est revenu à l’GspriL la hardie,
je dirai môme, la radicale proposilion d’im garçoniieL, qui voyant son
|)ére occupé à examinei' rinlérienr
d’une montre et rentendant dire
qu’uu des rouages ne Cunctionnait
pas parfaitement, s’écria; onlèvc-le
donc, pèi'e, et la pièce n'en sera (jue
meilleure! l^es solutions radicales ne
seraient pas toujours les [)lus sages,
si parfois elles peuvent pai'aître utiles ou s'imposer.
Je me permets donc d’exjrrimer
un avis tout upfjosé à celui de Lin,
en affirmant que si noti’c « Organamento » n’ y avait |)ourvu il ,se
raît urg'ent d’aviser à la convocation
(le eonlérerices l'égionales, autrement
dites de district. Ce ipii s’est ¡rroduH dans les Vallées, en dehors des
cadres ecclüsiasLique.s, C(îs deniiéres année,s, en serait une [)ieuve suI abondante. Du reste, voici quelques
raisons qui ne sauraient nous permettre d’adopter la proposition on
débats :
1" La raison légale. Nous |>rofessqns d’être une Eglise d’ordre,
précisément pareeque nous voulons
respecter les lois qne nous nous
sommes données. On ne pouria ,|amaie être trop .scrupuleux dans le
l'espect envers les ui'ticles d’un code
qui nous régit; en négliger ou en
enfreindre quelques uns c’e,sL raitier .son autorité, c’est lui enlever
sa force. Des disciples de l’Evangile doivent lesavoiretne |).asen juger
dilTéremment que les apologistes du
dfoit civil et pénal. ,Nous trouverions
pourtant la proposition de Ijin à sa
place sur la table de la pi'ésidcnce
d’un de nos Synodes ; ailleurs elle,
peut paraître uh défi et une révolte.
2” La raison eccUniasliquc. Notre organisation si incom|)léle soitelle, a voulu tenir compte des besoins des deux importantes,fractions
qui eonstilueut l’Eglise Vaudoise, et
cessant de centraliser toute la vie
ecclesiastique dans le Synode des
Vallées, elle a fait une place à des
conférences générales cl de di.stricl.
Supprimer ces dernières ce n’est pas
seulement retourner au hUüxi quo
anle, qui avait été jugé ]teu équilatile et |ieu clairvoyant, mais c’est
arrêter tout développement, de la
vie ecdésiasliijue, déjà si peu avancée dans notre mission, c’est rojidre
toujours plus [)récaire le foiiclionuemeut du régime presbytérien parmi nous, c’est compromettre l’avenii',
vers lequel nous soupirons, d’une
parfaite üi'ganisalion lepi'ésentalive
cl laïque.
Il n’y a l'ien de plus dangereux
([uo de .iliscrédilcr une inslitulion en
la négligeant.
Mais làn serait fort étonné, peutêtre, si je lui disais (pie ce qu’il dit
des conférei’ices de district, à savoir i.|ue leurs résultats pratiques
sont Uiujoui's |ilus problématiques,
SC dit à haute voix des Synodes aux
Vallées et qu’un monsieur, qui nous
aime tout juste assez pour qu’on ne
jiuisse pas dire qu’il nous liait, a
précisément publié à l’clrangai' ses
doléances sur les gi-ands frais qu’occasionne le .Synode, réclamant cet
argénl i»om‘ la caisse du Comité!
Curieuse euïiicideiice, mais réejle.
T La raison tífecíoraíe. 1! est au
su (le tout le monde 'que nos con^ lérences de district sont les àssemI l;)lée,s électorales iiui nomment le.s
députés au Synode. Ne pas les conI yoquer c’est renoncer à la dépujalion,
c’est parlant s’abstenir d’exercer un
droit, qui prive toute une fraction.
« in causa
de l’Egli.se de délibéi'er
jiropria ».
L’année dernière la mission pou' vait nommer U députés; cette année
3
peut-être en aura-t-elle \'i. Or quo
dirait Lin si six paroisses, f|ui nornrnent deux députés chacune, n’étaient pas convoquées en assemblée
électorale pour une raison, disons,
la meilleure qu’on puisse alléguer?
Ne lui sernlde-i-il pas (pie le premier à en soullrir serait le Synode
qui perdrait beaucoup de son pi'es
Lige et dü son autorité.? Combien
plus cela serait-il vrai, lorsque les cinq
conférences de dislricf, n’étant pas
convoquées, l’élection n’aurait pas
lieu ou l’on y remédierait arbitrairement.
4“ La raison épiscopale et disciplinaire. .le donne à épiscopal son
sens étymologique de surveillant.
C’esty en elTet, une des premières
attributions de nos conférences (|ue
de surveillei', 'de prendre connaissance de l’état moral et matériel des
Eglises, 11- peut y avoir des conseils
ou des conducteurs d’Eglise qui en
font peu de cas; ce n’est pas à leur
louange, mais il est certain que bien
sauvent cette surveillance a été bienfaisante. Quelle gai'antie resterait-il
pour un appel, dans un cas disciplinaire, si les coniéronces étaient
aholie.s, la conférence générale ne se
réunissant que chaque cinq ans, et la
Synode étant incompétent pour trancher une ques}ion île cette nature?
Mais si on enlève cette surveillance et cette autorité judiciaire aux
conférences, qui l’exercera? l^e Comité et pour lui son président. Il
sera appelé h décider des questions
do toute nature, surgissant dans les
Eglises, il sera l’interprète ofliciel
des régieinents, le juge suprême en
matière disciplinaii'e. En un mot on
crée lin épiscopat bel et bon et on
encombre une Commission administrative, surchargée déjà de besogne,
d’un travail qu’elle ne peut pas faire
convenablement.
A. .Vlu«lwii.
(^i suivre).
OONEERENCE
La Conférence du Val S. M. se réunira s’il plaît à Dieu, Mardi 31 Mai,
à 9 lienres du malin dans le temple (le Rodoret. La veille i! y aui'a
des réunions d’aiqiel dans les différents quartiers de la paroisse, l^e
sujet à l’ordre du jour est:
Les conversations religieuses.
i,es membres des autres conférences y sont cordialement nivilés.
P. G ni AUD.
Société (les Missions
La Sociélé des Missions a eu son
assemblée amiuelle, jeudi de la semaine dernière, à l’Oratoire.
M. le |)asteur C. Appia, un des
vice-présidenls de la société, présidait.
Le rapport de M. Bœgner a été,
comme d’ordinaire, plein d’intérêt.
Il a relevé d'abord le fait très signilicatif que le dernier exercice a
été, au poÎJit de vue des dons, supérieur à tous les précédents. Au
déliiit de l'exercice la Société avait
un découvert de 94,000 li'.; actuellement celle somme est réduite à
10,653 fr, ; 40,000 francs ont été donnés poui' éteindre le déficit de l’œuvre générale, 26,000 fr. pour éteindre celui du Zambèze. En outre,
50,900 fr. ont été reçus pour l’œuvre du Congo. En tout, la Société a
reçu la grosse somme de 477,14D fr.
Ces libéralités ont clairement prouvé
(|ue le prolestantisrne français veut
ta mission dans tes pays nouvellement ouverts, sans pour cela abandonner ses anciens champs de mission.
M. Bœgner a donné ensuite quelques détails sur les œiivres nouvelles:
celle de Maré (ai'chipel de Loyally)
et celle du Congo; il n’a guère fait
que mentiomier le.s œuvres déjà cou-'
nues : le Lessouto, le Zambèze, Taïti,
Al
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Ils évangéliseront la grande
le Sénégal. 11 faudra lire le rapport
imprimé pour avoir un exposé com-'
plet de la situation de ce.« diverses
missions, l^es deuils ont élé nombreux dans le dernier exercice. I.e
président et le rapporteur ont, l’un
et l’autre, rappelé le souvenir de M.
Duvoiain, de M. Eugène Casaiis, de
Mme Keck, de Mme Coillard; un
hommage mérité leur a été rendu.
Les honneurs de la soirée devaient
être pour les deux missionnaires du
Congo, MM, Teisséres et Allegret.
Ils étaient là tous deux, et Fou savait que leurs jeunes léramcs étaient
dans l'auditoire. Le public les a
écoutés avec un grand intérêt et ils
ont expliqué' qu’il.s allaient s’embarquer à Bordeaux, le 10 mai, pour
Libreville, d’où ils se rendront à
leur poste qui est l’ancievme station
de Talagouga prés Djolé, sur l’Ogoué,
stalion fondée jiar les Américains,
mais cédée par eux à la Société de
Paris
tribu des Pabouins.
Ce départ marque une dale importante. 11 s’agit de créer une mission nouvelle dans un pay.s neuf où
lios missionnaires .auront tout à apprendre, tout à faire.
Les pasteurs Puyroche, de Lyon,
et Ed. Sautter, de Paris, ont dit avec
chaleur à MM. Allegret et Teisséres,
la sympalhie et uième la reconnaissance des Eglises, aii nom desquelles
ils parlent. Les pensée.s et les prières des chrélieris les accompagneront en Afrique. {Sent, rel.)
X
D’après une lettre de M. Goy, en
date du 21 mars, M. Emile Voliel
était à Sesheké, alisolument terra.ssé
par la maladie. L’état du jeune misr
sionnaire était tel que ceux qui l’eutouraient avaient pei'du tout espoir
de le sauver.
Telles sont les lenibles nouvelles
que le directeur de la Maison des
Missions a dû communiquer à la famille do M. Vollet.
Ces nouvelles auront un doulou
reux retentissement dans nos église.s.
Nul ne restera indifférent à la douleur des parents profondément affligés. Nous ne pouvons aujourd’hui
que les assui'er de toute notre sympathie et unir nos prières à leurs
supplications.
(Témoignage).
UN CERCLE DE FEU
Un européen enleuda.it un indien
parler constamment de .Tésus Christ
avec amour et avec reconuaissauce.
Il lui demanda uu jour quel grand
bien le Rédempteur lui avait fait
peur qu’il parlât toujours à sa louange. — Je ne sais pas vous le dire
assez bien, fit l’indien, mais .ie m’en
vais vous le montrer. Et l’indien se
mit à rama.sser des feuilles sèches et.
d'autres matières qui brûlent facilemenl; il lés dispo.sa eu un cercle parterre, puis if y rnif le feu et plaça
U U insecte au milieu de ce cercle.
Cet insecte s’achemina d’un côté
pour échapper au feu qu’il voyait
et senLait, mais la chaleur le lit
bientôt rebrousser chemin. Il se dirigea alors du côté opposé poui' y
trouver aussi une barrière de flammes iiifraucliissabie. Epouvanté et
sans espoir d’échapper à une mort
■certaine, le pauvre ver tomba sans
mouvement au milieu du cercle en
flammes. Alors riruiieu s’approcha,
prit l’insecte avec ses doigts et le
déposa doucement hors' du cercle.
Il fallait voir aloi's le pauvre insecte,*
désormais délivré du ieii, et rendu
à la libellé, courir à toutes jambes
loin de ce qui aurait été sa destruction.
Ce que je viens de faire à cet
insecte, dit l’iiidieu, Jésus Christ Fa
fait pour moi. J'étais condamné à
mourir à cause de mes iniquités,
mais il m’a sauvé, et il m’a alîranclii des liens du péché et de la mort.
Je suis un tison qui a élé tiré du
,feu. (Zach. III, 2).
5
Je veux désormais fuir le péclié
comme le pauvi’e insecle délivré
fuyait le cercle de fep, et aimer de
tout mou cœur celui qui in'a sauvé.
E. Bonnet, pasteur.
aiUOiVKilE VAIDOISE
Torre Peluge. Le cours de leçons que le T)'" Canepa. donne aux
personnes qui ont inscrit leurs noms
dans les rôles de la Croix Rouge
touche à sa fin, au grand regret de
plusieurs qui,oui re qu'elles trouvaient
le sujet des plus intéressants, appréciaient la science, la clarté, la méthode, et, disons-le, aussi la patience
et l’ama])ililé du conférencier. Si la
direction de notre Croix Bouge pouvait arranger les choses de manière
ù ce que l’année prochaine, les leçons n’eussent pa.s lieu le Dimanche,
mais un autre joui', p. ex. le Samedi
après midi, elle s’acquerrait un nouveau titre à notre reconnaissance, à
ajouter aux autres trornbreux qui sont
indiscutablement déjà à son avoir.
— Conférencs.
Gomme nous l’avons annoncé déjà
pi'écédemraent, ce sera dimanche 29
courant, à 8 heures du soir que M.
Fermaud, secrétaire général du Comité internatiomil des Unions Chrétiennes, donnera à Tori'o Pellice,
dans la salle de la Maison Vaudoise
une conférence sui' le mouvement
unioniste dans le,, monde entier’.
Rorà, , lf) Mai. — Des réunions
.exlraoi’dinaires ont eu lieu à deux
reprises, dans notre paroisse. Une
première fois du 19 au 22 Novembre.
Notr e cher bòre M. W. Meille les a
présidées et y a traité ries sujet.s
d’appels tirés de l’Ancien aussi bien
que du Nouveau Testament.
Ces l'éunions ayant été très goûtées nous avions un vifcdésir d’en
^ •••
avoir d’autres encore avant la fin du
printemps. M. Meille a bien voulu
répondre à notre invitation, et nous
a donné quatre jours, du 12 au 1J5
Mai. Les assemblées, excepté une, à
cause d’un teri’ible orage, furent
nombi’tiises.
Dieu veuille, par' la puissance de
son S. Esprit .faire fructifier les Instructions et les exhorlations si claires et si vigoureuses qui nous furent adi’essées par noire frère,
J. D. H.
TtmiN. — Nous savons que la conférence des églises du 'Val Pérouse
a eu lieu, à Turin, le 16 et qu’on
y a entendu lecture d’un intéressant
ti'ovail de M. P. Lantai’et sur la Sainte
Cène; mais aucun des membres de
celle conférence n’ayant jugé à pi’opos de nous envoyer' une ligne de
compte l’endu, nous ne pouvons en
dir'e davantage à nos lecteurs.
L’assemblée de la paroisse de Turin a demandé, elle aussi, la révision
générale de la Constitution.
Nouvelles Religieuses
Le Cétiéral de l’Armée du .Salut,
M. Boolh vient (radi'e.sser à ses amis
un appel qui ne les a pas peu étonnés, On y dit enliœ autres choses :
Je suis convaincu n’avoir besoin
d’avancei' aucune excuse en déclarant que les fond,s de no.s deux départements, religieux et social, sont
plus qu’écoulés. Comme l’on s’en
souviendra, j’’ai déclaré, dés le commencement ne pouvoir réaliser le
plan projeté dans « la ténébreuse
iVngletei’re » que si je recevais tout
de suite L, st. 100.000 (fr. 2.500.000).
Notre expérience m’a donnéfaison.
Mais des 1j. st. 30.000 iiécessaRes
pour celle année, seulement 4.000
ont été versée.s, et comme déjà l’année passée quelque chose avait manqué à la somme requise, nous n’a
'4:
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'-' " '' y,- • ' ; ’.fi ; y-^
174
vûns plus de fonds. Gè désappoinleinent a élé pour moi, il faut bien
que je le confesse, très douloureux;
mais encore plus aflligeiiiit est le fait,
que le fonds de notre département
religieux, lui aussi, est écoulé et que
les déficits augmentent rapidement.
C'est à cela qu’il faut rentédier avant
tout. Sans argent, impossible de continuer et c’est donc de l’argent qu’il
faut recueillir. Vous qui nous avez
si souvent et si nobkment aidés,
vous devez nous aider à l’avenir.
Pour continuer la guerre dans le
champ religieux, nous avons besoin,
avant la semaine de Renoncement
d'Octôbre, et en tenant compte d’autres entrées probables, de L. st. 8,000
(fr. 200,000)». Le Général invite ses
amis à envoyer le plus tôt possible
leurs contributions, car devant faire
bientôt un voyage en Suisse, Allernagne, Danemark, Suède et Norvège,
il voudrait partir le cœur léger,
, Journal de AUeniagne Occidenlaie.
: X
Il s’est tenu, en septembre dernier,tà Gerlon, en Australie, une
Convention chrétienne internationale
i'i laquelle ont pris part un rnillier de protestants appartenant à
des Eglises diverses et. venant, soit
des difl'érents points de la colonie
de Victoria, soit de la NouvelleGalles-idu-Sud, de l’Australie méridionale et de la Tasmanie, Au
cours d’une séance spécialement
consacrée aux missions, un orateur
ayant invité les assi.stants à consacrer à cette œuvre leur personne ou
leurs biens, un grand nombre de
jeunes hommes et tie jeunes- femmes se sont levés pour déclarer publiquement qu’ils étaient prêts à
partir pour l'inde ou pour la Chine;
leurs noms furent inscrits au milieu
du plus grand enthousiasme. Immédiatement après, une foule de da‘TO6S et de messieurs-se dépoLiillèrent
de leurs bijoux, montres, bagues,
bracelets, broches, boucles d’oreilles
et les firent parvenir au bureau
comme une. olï'rande pour les missions; on recueillait en même temps
des contributions en espèces ou en
billets, et un assistant souscrivit pour
mie maison et six acres de terrain,
tandis qu’un couple bien connu promettait un don annuel de 3000 fr.
Le total de.s dons ainsi obtenus au
cours de la réunion est évalué à
plus (le 20.000 fr.
( Le Témoignage.)
X
f,a mission que l’évangéliste américain, le D‘‘ Pentecost, a entreprise dans r Inde anglaise depuis
(|uelques mois, obtient, parait-il, de
remarquables succès. Accompagné
d’une bande d’aide.s volonLaIres, venus d’Angleterre avec lui, il parcourt le pays et convoque tantôt les,
résidents anglais, lanlôt les Hindous
encore étrangers au christianisme,
pour une série de réunions. Des conversions nombreuses se sont produites chez les uns et chez les autres.
On est étonné do voir les indigènes,
de toute classe, consentir à l’écouter
pai3iblemet.û comme ils le font. C’e.st
un grand progrès réalisé, et très significatif. Il y a dix ans, dit-on, de
pareilles prédications auraient soulevé des émeutes.
(Chrétien belge.)
X
On vient de faire des fêtes maV
gnifiques pour célébrer le jubilé épiscopa! de LéonXÜI. Tous ceux qui
aspiienl à sa succession lui ont présenté des hommages divins, tels que
nul pape ne peut se flatter d’en avoir
jamais reçus. Porté sur sa chaise
gestatoria, revêtu des habits pontificaux et couronné du tnrègne précieux, tout resplendissant de. joyaux
rares, le pape a parcouru son palais,
entre les cordons de ses gardes en
grand uniforme de parade, jusqu’à
la chapelle Sixtine, pendant que le
di'apeau suisse, avec les couleurs
pontificales et le blason de la maison
Pecci flottait au vent.
7
: r'-r
175
Toutes les ambassades auprès du
sainl'Siége étaient représentées et
l'on s’arradtaiL les i)illets d’inlroduclion parmi les nombreux étrangers
qui voulaient assisterà la cérémonie.
rsb>us avons à Rome plusieurs Eglises évangéliques, mais presque per.sonne, parmi les voyageus protestants
qui affluent dans la ville éternelle,
ne cherche à les découvrir pour
assister aux cultes. Anglais, Américains, Suisses, Allemands, même
des pasteurs, s’évertuent pour obtenir une libre entrée aux cérémonies
])aïennes du Vatican et sont tiédes
ou indüTérents nour l’œuvre di nid le,
ardue, et même audacieuse que nous,
évangéliques, nous soulenotis de toutes nos forces lu'ès du siège de SaintPierre.
P. Longo.
(Chrét. Evang,). ,
\ ü
Nous appi'enons que ■ des chiens
enragés ont été tués du côté de S.
Jean, mais cominen d’autres aurontils été mordus! Nous avons de la
peine à cornprendie la conduite de
DOS autorités municipales. Quinze
jours de sévérité, Qi puis de nouveau
une foule de chiens sans muselière
rôdant sur toutes les roules. Pourquoi les rami comiinali ne par
courent-ils pas nos Itourgs et nos
campagnes tuant sans miséricorde
tons les cbieiis que leurs propriétaires ne savent ni garder, ni enmuse 1er?
Nous demandons, de la manière la
plus foi’tpelle, qu’une mesure de police si nécessaire soit appliquée d’une
manière |»«riiianeut«s Nous éprouvons une véritable terreur à la pensée qu’un seul de nos enfants pourrait succomber à cet affreux mal.
Périssent plutôt tous les chiens, dont
la plii[)arL du reste sont, dans un
pays aussi tranquille que le nôtre,
parfaitement iiiuüles! On „nous dit
que
lent
les &OCCOUÎ: à la strychnine coùclier. Nous demandons d quel
prix on doit taxer la vie d’un homme
ou d’un enfaiitl
IUïvim; Poltli(|ii(!
Ktilie — Alitant la fornaalion du
nouveau ministère a été aisée, aillant la nomination des sons-secrétaires d'état a élé laborieuse. Tout
le monde voulail avoir sa part du
gâteau et à droite comme aussi à
l’extrême gauclie on est tout autre
que contenl.
Ce ne sera qu’en aulomne que le
nouveau GouvernemeiiL présentera
un [irogramrne délinilif.
+
Fraiiee—■ l^a France va consacrer de nombreux millions à [’accroissement de sa Hotte. Elle entend
avoir une marine assez puissante
pour battre celle de la tripliee.
X
.'iLlIvinaj^'iie — On a parlé peiidanl quelque temps d’un rapprochement entre l’Emperenr et Bismark ;
mais la rupture dure depuis trop
Ipnglemps pour qu’étaut donné ces
deux caraclères inpérieux, une ré’conciliation cordiale .soit possible.
Biblioteca Valdese dei Colleiìo
Opere offerle dal ^finistero della
Pubblica Istruzione:
His«o, N, Storia civ. del regno
d’Italia. 2 voi. 8'» Nap. 85-86.
Cìias|>arì, D, Vita di Ter. Ma
miani. gr. 8” Ancona 88 (Vili 323.
Vìllari, P, Il I avoro man. nelle
scuole elem. gr. S'* Roma 88 (53 e
2 Lav.
Biirclini'iliiH, ,lo., Diarium ineditum, Innocentii Vili, Alex. VI, Pii
VII et Julii li tempora coinplecleiis
A'
. ' i 'A
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Jí»?%%"''* 'Äf?S‘ v' i'
■■ ,i>,wÿ|'i<;;r-'-J^4 "' '
tcommenlariis et
Ach. Gennarelli
Flor. 5'j- (499.
Barboi'i», T,
mania. Note, gr,
rnonum. etc.
m?triicLum. gr,
ab
8o
Caliai’i
I*.
CiiK[ue anni in Bir8. Mil. (‘203.
Paolo Verone.se, sua
vita e sue opere. Studi storico-eslel.,
14 tav. 8" Pvoma 88 (431.
G, Saggio di epigrafia
nazionale. 8” Roma 90 (203,
l>ev«i-ellì, E, Il Consiglio di Stato
nella Moriarcliia di Savoja dal conte
Tomma.Ho l di Moriana fino ad Em.
Filiberto. Studio sLor. giurid, 8. Roma
88 (11‘2.
Bottelli, P, Discorsi pronunziali
alla Cam. dei Dep. nella discussione
del bilancio del Min. d. Pub. Islr.
per I an, 90:91. 8‘ Roma 90 (XI 249.
GioiMittiio Bi'iinu. Monumento,
(progetto) 4' Rornfi 85.
Gi^eronc, M. T„ 1 libi! d. leggi
latti volgari da Si. Martini con ¡)ref.
e note, 8' Sani emo 88 (256.
B, Vita dell’immort. Viltoi'io Èm. II thè vuol dire
Storia del risorgimento italiano, con
ili., O* ed. 8' Roma 87 (99.
ileii^lii, C, Beppe e Maria, ovv.
dolori e conforti d. povera gente. |.>.
8' Tot. 86 (Vili 138,
Ci*ìi«|>i, F, e il suo diario al 4859.
Preparaz. allk spediz. dei mille, p,
8' Pai. 89 (87.,
Hlai'«uu«, N, Un viaggio in Calabria. Impressioni e ricordi, p. 8
Roma 85 (127,
€ai‘o««i, G, 11 mercato vecchio
di Firenze. Ricordi e cmlosilà di
stor. e d’arte 12' Fii’. 84 (173.
V^'oliiii, V, Nuovo vocab. di parole e modi errati che sono coinunem.
in uso. 12. Tor. 89 (XI 24-8.
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Torre Peìlice, li 19 llafjgio 1892.
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