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Soixante-sixième année - Anno Vili®.
10 Octobre 1930
N® 38
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
VALLEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
LHIE
E,
« ...Vous ne voulez ' point venir à
moi pour avoir la vie ».
Jean V, 40.
On entend somveïit dire : « Je ne puis
pas croire ; je serais heureux die le pouvoir, mais je ne le puis pas ». Ce langage
n’est pas vrai. Jésus iridictue ici la véritable impossibilité. Elle m’est pas ida.nis le :
« je me puis pas », mais dans le : Vom
ne voidez pas venir à moi pour avoir la
vie. L’abstade n'eist pas dans la faiblesse
de l’esprit, il œt tout entier dianS l’emidlurcissememt die la volonté.
Demandez à ceux qui Se plaignent contimuellement tde ne pouvoir croire,, quels
efforts sérieux ils ont faits pour arriver
à la foi ; vous verrez que ce grand d^ir
n’eist a,U fond qu’une manière de parler.
Si ces hommes avaient à toucher un héritage ide quelques millions, ils iraient le
chercher jusqu‘’en Califonnie,. La foi, qui
donne gratuitement acc& à tonte la gloire
céleste, est-elle moins digne d’efforts que
l’or ipérissable ?
Vous qui voudrieiz croire et qui ne le
pouvez pas, dites-vous, donnez-nous des
preuvés' de votre bcaine volonté. Avez-vous
cKerehé, prié, h&wrté ?
Monitrez-nouS vos efforts, votre persévérance, vos larmes ; montrez vos' sacrifices.
Un seul Buffiradt ; ce serait une .bonne
ruptuire avec vousi-nrômes. Mais c’est précisément ài duoi vous ne pouvez vous résoudre. Vous voudriez croire, mais à ccnditioin de rester ce que voue êtes. Vous
avez peur die Vaffeation spirituelle, et ce
n'est iKrartant qu’en vous en revêtant et
en vous dépouillant de votre aff ection
I charnelle, que vous pourrez croire.
Mais ce dépouiUemeint serait la mort de
votre sensualité, de votre volonté propre,
de votre orgueil. A ce prix croira qui vou, dra, vous n’êtes plus du nombre. Soit, mais
alors ine parlez plus de votre sincérité;
votre bonhomie n’est que celle d!’un hypocrite. Jésus-Christ vous répète : Foims m
vendez point vomr à moi pour avoir la vie.
(Mui qui ne veut pas venir ne veut pas
recevoir, et cdiui qui ne veut pas recevoir finira par ne plus pouvoir ni désirer
ni recevoir. F. Lobotein.
nanannnnonnnnnnnnnnnnâ
Pensées.
On voit beaucoup d’esprits faibles qui
ne sont point à l'épreuve du respect humain, et qui, séduits par les artifices diu
monde, préfèrent son estime à la vé!ntable et solide gloire. — Il faut donc du
courage et de la force d’âme pour résister
aiux attaques de ceux qui veulent nous déî tourner de nos devears, pour ne rien faire
dlans le dessein de plaire aux hommes, pOur
n'avoir les yeux attachés que sur Dieu,
pour mépriser l'estime du monde et regarder comme une ombre ou comme un
songe ses éloges et sa critique.
Je crains, dites-vous, que l’on ait moins
bonne opinion de moi, que l'on me tourne
en ridicule. Vous avez la faiblesse de craindre les moqueries d’un être de votre espèce, et vous ne craignez pas de vous exposer à toute la haine du Souverain
Maître. Saint-Chrysostome.
Comment lun homme peut-il élever son
«sprit à die grandes choses, s’il l’use à de
petites pratiques ? Bacon.
(f
»!•
De Strasbourg à Rothau la voie ferrée
traverse une plaine verte, émaillée die pavois, de jonquilles et de bluets : de temps
en temps un clocher à flèche aiguë avec
croix grecque, des toitures rougeâtre des
cheminées d’usine au milieu de la verdure
des maronniers, tandis que, à mesure que
le train file, la silhouette des Vosges se
dessine plus nettement à l’horizon. Dans
mon compartiment, quelques ouvriers et
des paysannes dont j’admire le costume
pittoresque, caractérisé par la coiffe alsacienne, surmontée d’un grand nœud de
soie noire. Nous nous approchons des montagnes qui semblent saupoudrées d'or à
cause dès innombrables' touffes de genêts
qui les recouvrent ; l’aubépine agrippe les
rochers escarpés qui s’avancent le long de
la voie. Le paysage devient de plus en
plus sauvage à mesure que le train remonte la Vallée de la Bruche. A Foudky
je quitte le train pour m’engager à pied
dans la Vallée du Ban-de-la-Eoche. Des
prés fleuris bordent la route carossable :
je songe à Oberlin; je pense que, grâce
à lui, les terres jadis si arides' ont été
transformées en terrain cultivé, le soi livré aux mauvaises herbes et au bois rabougri s’^ recouvert, petit à petit, de
verdure, et les sources qui, à l’époque
de la fonte des neigœ, ravageaient le pays,
ont été réunies en rigoles apportaWt le
breuvage salutaire à ces terres.
Au bout de six kilomètres de marche,
voici Waldersbach, sur le haut d’un plateau entouré de montagnes arides. Waideisibach est ¡un petit village entouré de
prés et de efiamps ; la rue non "îiavée, le
long de laquelle sont échelonnées, des maisons de paysans, me conduit au presbyr
tère, à l’école et à l’église dont on aperçoit, en arrivant, le clocher avec le cadran modeste d’une horloge. Le pasteur
Hertzoc et sa Dame, qui ont passé 40 ans
dlans cette paroisse, me reçoivent très aimablement, dans la petite chambre qui
servit jadis de cabinet de travail à Frédéric Oberlin et qui œt devenue maintenant un petit musée de «souvenirs» du
grand apôtre. Voici son portrait, une mèche de ses che've'ux, son havresac, sa lanteime, sa Bible, plusieure manuscrifs ; violici
une collection de versets bibliques qu’Oberlin imprimait dans le but de les distribuer pendant ses visites ; voici des objets
destinés à l’enseignement : des cartes murales, des collections d’hiStoire naturelle,
un assez grand nombre de minuscules instruments agricoles et d’ustensiles de ménage et uine magnifique collection de poupées en costume alsacien. Plusieurs de ces
objets ont été confectionnés par Oberlin
liui-même, qui s’en servait pour instruire
ses élèves. Pour les enfants en bas âge il
avait organisé l’œuvre des « cornductrices
dê la tendre enfance», d’où est sortie
l’institution moderne des saUes d’asile ou
Eedes Maternelles. Voici un objet curieux ; une ampoule au fond de laquelle
on remarque un caillot de sang; Oberlin
s’en servait pour combattre la croyance
au miracle de Saint-Janvier qu’ü parvenait, paraât-il, à imiter "assez bien. Voici
encore, sur une paroi, une carte coloriée
représentant la demeure des trépassés
d’après les conceptions escatholc^ques de
l’ancien pasteur du Ban-de-la-Roche ; et
voici enfin un tableau en relief, confectionné aussi par lui : c’est le tableau « des
récanidliations » ; en regardant d’un certein côté on aperçoit une rose, tandis que
de l’autre on aperçoit un oiseau. Oberlin
s’en servait pour ramener la paix là où
le désaccord existait, en expliquant que
nombre de différends subsistent parce que
chacun veut s’en tenir à son point de vue
au lieu de se mettre aussi au point de
vue de son adversaire.
Après avoir visité le presbytère d’Oberlln, j’ai le plaisir de visiter le petit jardin qui l’entouire et dans lequel on remarque encore sur une petite colonne en pierre
une horloge solaire du XVIIP siède due
au prédéce^ur d’Oberhn, le pasteur Stuber. Cb jardin nous rapipelle que l’apôtre
du Ban-dle-la-Roche enseignait aussi que
«l’agriculture est un devoir envers Diou,
car la mture aiura sa part dans la rédiemption universelle». D’après lui, la culture
était une sorte de rite sacré, car la terre
préfigure le del. Avant de confirmer un
catéchumène, il réclamait de sa famille un
certificat attestant qu’il avait planté deux
arbres fruitiers; il exigeait que chaque
nouveau marié plantât, au moins, trois
arbres fruitiers et trois arbres non fruitiers; enfin, il conseillait aux parents die
planter un arbre à la naissance de chaqiue
enfant.
C’est dlans ce petit coin de jardin
qu’Obêrîîil, qui devait changer non seulement la physionomie spirituelle, mais aussi
l'aspect, matériel extérieur de sa paroisse,
en substituant aux maigres sillons de seigle et d’avoine les tapis de trèfle et la
culture du li® et de la pomme de terre
et en transformant les huttes enfumée
en cabanes d'abord et ensuite en maisonnettes rustiques ; c’est dans ce jardin,
dis-je, qu'Oberlin devait tenter ses timides essais d’acclimatation pour les arbres
fruitiers de la plaine; et c’est dans ce
jardin aussi (pourquoi ne pas le dire ?),
sous le berceau de feuillage qu’il venait
de construire lui-même, qu’il fit sa première déclaration d’amour à celle qui devait devenir la compagne dévouée de sa
Vie. D. P
(A suivre).
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PALESTINE.
Sedóme et Gomorrbe.
Dans le voisinage immédiat de la Mer
Morte, le père jésuite Mafian poursuit
d’importantes fouilles, où ont été découfverts dès greniers souterrains, quelques
fours à briques et des traces encore tr^
apparentes de rues. A l’extrémité nord des
fouilles, on a trouvé une grande costruotion carrée, en briques, avec des launs die
plusieurs mètres d’épafeseur, et dont les
fondements ont une profondeur de doux
mètres et demi. De nombreux restes die
murs d'une vile brûlée, dont on n’a pu encore complètement fixer la superficie,
s’étendent vers le nord. On pense que
dans cette viUe on a retrouvé les restes
*•
dé Sodome et de GomOrrhe. Les fouffles
seront iioursuivie.
(L'Allemagne Evangélique).
L’esprit de chaque péché que tu tues,
passe en toi, transformé en force.
Robertson.
La respectabilité est souvent un obstacle au perfectionnement. On. pourrait l’appeler même la malédiction de la chrétienté
d’aujourd’hui. M.me BooïH.
DAVID JOURDAN
On pasteur randois esclave en Algérie.
La famille Jourdan ou Jordan, après
avoir passé du romanisme à la Réforme,
laissa, au 16® siède, la SaUze d’Ouilx, et
s’établit à FéneStrelles. Elle a fourni aiü
'Val Cluson plusieurs personnages en vue,
des pasteurs, des administrateurs, un châtelain. C’est au sein de cette famille influente que naquit David Jourd'an.
Au terme de seS études théologiques,
faites à l’Académie de Genève, il fut
nommé pasteur à Châteaudauphin ; mais
il vit soin temple interdît en octobre 1684,
et il passa au Roure, comme aide de David Clément, l’illustre bibliographe. Il n’y
était que depuis quelques mois, lorsque
survint la Révocation, qui Supprima tom
tes les églises diu Val Pragela. Jourdan
se rendit en Angleterre, d’où, en juin
1687, il s’embarqua pour la Hollande sur
un navire de ïtotterdam. Ils étaient déjà
à l’emboucbure du Rhin, quand ils se virent entourés par trois vaisseaux de corsaires d’Alger, commandés par un renégat
hoUandlais, qui transportèrent sur leurs
bâtiments tous les passagers. Parmi ceuxd étaient, avec Jourdan, deux etudiants
en théologie et deux pasteurs, Fqumes ét
Braissard; ce demiér à laissé un récit d!e
leur icaptivité. DépouiUés d!e tout, mal nourris, traita comme des esclaves, ils furent
quarante jours sur mer, avant d’être débarqués à Alger. Sans égard à leur «mdition ni à leur âge (Brassard avait 67 ans),
le gouverneur les fit travailler à faire des
briques, et le bâton ne leur était pas ménagé, tout comme aux Israélites en. Ifenote.
Un prêtre lazariste leur offrit de flaire
cesser ces mauvais traitements et de les
recommander an roi de France pour leur
rançon, s’ils se faisaient catholiques ; mais
il lui fut fait une fière et noble réponse.
La condition des captifs empira encore
lorsque, en juin 1688, une flotte française
vint bombarder Alger. En réponse, les
Turcs attachaient à la bouche d® leurs canons des Français^ que l’explosion déchirait en morceaux. Le 4 juilet ce fut le tour
de Brassa,rd et dte quelques autres. Quand
on alla les chercher, ils se groupèrent pour
faire une dernière prière, et le Lazariste
.profita du moment poignant pour renonveler sa proposition, qui ne provoqua que
dès réponses dignes de gens résolus depuis
longtemps à renoncer à tout plutôt qu’à
leur foi.
Sur ce arrive le pasteur JourdIan, disant
que le pacha ne voulait faire mourir
aucun réfugié. Il avait sans doute appris
que cetux-ci, loin d'être des partisans du
roî qui faisait bombarder Alger, en étaient
les victimes.
Le pacha étant venu les visiter, et apprenant qu’il y avait là un catholique, lui
dit que le lendemain il le mettrait au canon. Le malheureux offrit alors de se faire
juif et il fut épargné. Par contre, un peu
plus tard, le Lazariste fut passé au canon, de même que le oonsul français et
plusieurs autres. Ceux-ci avaient offert dè
Se faire Turcs, mais le pacha déclara qu’il
n’épargnerait pas ceux qui embrasseraient
l’Islam par contrainte.
Vers la fin de 1688, la Hollande et l’Angleterre ayant déclaré la guerre à la
France, il leur fut possible de racheter de
l’esclavage les réfugiés. Un vaisseau anglais les transpoita à Livourne, où leS
2
cuitéis furent célébrés chez le consul dfe
Hollande. Comme cela était inteïdit en Toscane, le 5 mars 1689 ils durent repartir,
à pied, à cheval, en voiture^^selon les occasions, par Florence, la Porretta encore
couverte de neige, Venise, où un pasteur
français prêchait dans une chambre. Ensuite, par le Tyrol et la Bavière, ils atteignirent Erlangen, où ils trouvèrent une
colonie de réfugiés, fondée par les pasteurs
Papón, Bonnet, Tholozan et autres, avec
130 familles du Val Cluson et d'autres dki
Languedoc.
Poursuivant leur odyssée, les trois pasteurs arrivèrent à Amsterdam le 4 juin,
cinq mois et démi après leur départ d’Alger. « Le 12, David Jourdan, pasteur du
Ifoure, délivré de la captivité d'Alger avec
Isaac Brassart, pasteur du Montauban, et
Jacques Foucrnes, qui n’avlait pas encore
d'église, se présentent tous trois .au consistoire pour être recommandés au magistrat pour en obtenir des secours».
Jourdlan ne tarda pas à retourner en
Angleterre, où il trouva un groupe die parsonnages pieux, tels que l’évêqtue Lloyd,
Paber Boyer et Whiston que ces temps
de violentes persécutions pousi^ient à
s’attacher à l’étude des prophéties. Persuadé que les Vaudois et les Huguieinots
étaient les deux témoinis de l’Apccalypise,
qui devaient être forgés, et revivre après
trois jours et demi, l’évêque calcula que
l’Eglise Vaudbise renaîtrait en 1690 et
pressa Jourdlan de retourner en sa patrie. Pendiant K»n voyage de retour, il apprit, en effet, que les Vaudois avaient pu
ravoir leur pays.
. Le synode vaudois, qui reconstitua les
paroisses, assigna à Jourdan celle du Villar, où il demeura jusqu’en 1698. Né sujet français, il fut alors une dès nombreuses victimes du deuxième exil. On le voit
arriver à HorAourg en 1699 avec sa
femme, noble Anne Vulson de la Colombière, et sa nièce, Catin Besson, âgée de
13 ans.
Jourdan passa le reste de sa carrière au
service des «ilcinies de réfugiés, en Allemagne. H desservit l’église dé Domholzhausen de 1699 a 1717, pins celle d’OiFenbach, où Dieu l’appela en 1725 à monter
plus haut, après un long et fidèle ministère, traversé par bien des épretuves vaillamment Supportées. J, J,
SOUVENIRS DE VOYAGE
LE SPORT.
Il est impossible de parler de l’Angleterre sans dire un mot Sur le sport, car
nous sommes dans le pays du sport par
excellence.
Les revendeurs de journaux ne crient
pas comme'nouvelle tout particuJièremient
intéressante le tremblement de terre an
Japon ou la révolution dans quelque Etat
du monde, mais les résultats d’un umtch
de foot-ibaU, de tennis, etc.
Cet intérêt pour le sport a passé de
l’Angleterre à ses colonies et je me rappelle qu’une fois un grave monsieur m’arrêta tout court pour me demander si je
cominaisS£us les résultats d'’une partie de
cricket qui veinait d’avoir lieu et qui avait
été jouée entre Australiens et Ainglais. Ce
monsieur était australien et il grilait du
désir de savoir comment ses compatriotes
avaient défendu leurs couleurs : malheureusement je ne savais rien des rœultats
ni de la partie !
Le nombre des spectateurs à une partie
de foot-baB, par exemple, est éiilorme, parfois de 80 à 100 miUe personnes. Un Anglais, malicieusement, me faisait observer
que c’était un peu du sport au rebours,
c’eBt-ài-dire que, dans ce cas, ceux qui font
les exercices sont une petite minorité, tandis que les autres restent tranquilles et ne
font que s’exciter les nerfs !
La femme la-end une part active à la
vie du sport ; il n’y a plus à cet égard'
aucune différence entre l’homme et la
femmes. Sans parler des manifestations
sportives ordinaires, y compris la motocyclette et l’auto, nous avons vu dernière
ment Miss Jdinson voler toute seule de
Croydon (Londres) en fAustralie ; une autre mjiss est arrivée première au circuit
anglais d’aviation ; une autre a remporté
la victoire au tir !
Le canotage est un sport très en vogue
et très distingué : chaque ainnée il y a une
course sur la Tamise, près de Londres,
disputée entre les étudiants des deux plus
anciennes et plus renommées universités
anglaises. Oxford et Cambridge.
En marge die ces manifestations il y a
une plaie : les paris. Lorsqu’il y a une
course de chevaux, par exemple, les trains
et autres endroits sont infestés par des
gens qui spéculent sur cela.
C’est une plaie et une honte, mais ce
n’est pas la faute du sport qui a, au fond,
une inioble tradition.
Règle générale, ü n’a pas encore envahi le dimanche et les autorités rdumicipales se font un devoir de ne pas accorder
la licence, pour Ouvrir les endroits d’amusement, le jour du Seigneur : on sent encore riinfliuence d’un peuple qui connaît
la Bible.
Si j’ai écrit ces quelques notes sur le
sport, c’est surtout pour mettre en relief
comme conclusion ce que les Anglais appellent fair plcuy, jeu loyal. Dans d’autres
pays on a sauvent dos chicanes, parce
qu’on ne joue pas loyalement. En Angleterre la sincérité et la loyauté sont un devoir pratiqué par les joueurs et le public
sait aussi tenir sa place en spectateur correct et impartial.
Inutile de dire que le sport a contribué
à maintenir la race saine et forte, en formant en même temps le caractère et une
volonté ferme. Malgré certaines exagérations, il a donné et donne de bons' résultats : l’air libre, le mouvement, une bonne
éducation Sportive sont des remèdes contre la faiblesse physique et morale,
(A suivre). L. M.
oooooooooooooooooooooo
Seulin ID • Dmiiil nfiiiip
Comme L’Echo des Vallées ne peut pas
compter sur des oorr^ondants internationaux, les grandes nouvelles du mouvement évangélique lui arrivent tou,joluirs en
retard, et il est obligé de « prendre son
bien où il le trouve ».
M. le pasteur L. Appia a rédigé pour
Le Témoignage un article sur le Conseil
œcuménique du christianisme pratique,
dont voici quelques extraits.
« On sait qu’à la suite des Conférences
œcuméniques de Stockholm (1925) et de
Lausanne (1927), comme d’ailleurs à là
suite de la Conférence missionnaire de Jérusalem, des « Comités de continiuatidn »
ont été nommés ix)ur prolonger Taction
de ces Congrès historiques, pour resærrer les liens entre les Eglises, pour approfondir Tétude des sujets trop rapidfement
abordés...
« C’est à Chexbres sur Vevey que s’est
réuni cette année, au commencement de
Septembre, le Conseil œcuménique (universel) du christianisme pratique.
« ,,.On 'a fait, dans cette session, ouvrage
Utile, bien qu’fane partie des décisions prises puissent paraître peu intéressantas au
grand public. Après cinq etns d’existence
et d’exi)érienioes, il était tout naturel que
le moment vînt d’une refonte sérieuse
dies règlements ét de l’organisation, d’unie
mise au point des relations entre le
mouvement die Stockholm et les autres organisations chrétienne intemiationaleB et
interecclésiastiques.
« Ce sont de questions d’ordre inltérieiuir,
mais qui ne se posent que parce que le
mouvement vit, agit, se développe, et dévient de plus en plus conscient de son but,
de ses resBources et de ses méthodes
d’action.
€ Laissant de côté dés sujets pourtant intéressiaints ; efforts en faveur des affamés
de Chine, adresse de sympathie et die prœ
testation à Toiocasion des persécutions religieuses en Russie, relations avec les £1^ses Orthodoxes d’Orient, bornons-nous à
souligner quelques points.
% ...Une organisation q|ui sort de plus en
plus de la période des tâtonnements, c’est
I'« Institut diu Christianisme pratique à
Genève». A côté des organisations internationales déjà installées à Genève, il représente, avec les Comités Universels dès
Unions Chrétiennes, des Missions, etc,, la
note chrétienne, si nécessaire au mouvement de rapprochement entre les peuples.
Le directeur du Bureaiu International du
Travail, M. Albert Thomas, qui avait déjà
à sa portée un représentant officiel dè
l’Eglise romaine, compétent pour les questions sociales, a rendu hommage à plusieurs reprises au concours efficace que lui
apportent maintenant les représentants
du Cdnseil œcuménique des Eglises protestantes et orthodoxes.
« ...Disons enfin que le projet, précédemment esquissé, d’une « Institutim Internationale de Crédit pour les Eglises», a
suscité l’intérêt et 4a sympathie des banquiers protestants, et, qu’en France surtout, cette généreuse pensée a trouvé
beaucoup d’écho. Elle prend corps de plus
en plus. Dans certaines circonstancea, des
corps ecclésiastiques se sent vus obligés
d’emprunter, pOur édifice, ou d’autres besoins, à des taux allant jusqu’à
25 % ! On comprend l’utilité que peut
avoir une entreprise conduite sans doute
comme une affaire, par des hommes d’affaires, mais ayant pour but de faciliter des
emprunts pour Toeuvre de Dieu...
« Rappelons que bon nombre des congressistes avaient déjà siégé au Comité de
continuation « de la Conférence de Lausanne» et de «TAmitié Internationlale
par le moyen des Eglises.,. ».
« 'Mouvements internationaux et interconffôsi'onnels sont, de plus en plifâ, à Tordre du jour ».
La Conférence de Lambeth.
Tous les lecteurs de l’Echo savent que
cette Conférence des évêques de l'Eglise
Abgliciàne (dont M. Micol nous a parlé) a
pour .but de préparer un rapprochement
avec TBgliSe Orthedoxp. Il s’agit donc d’u'n
fait qui dépasse les limites ordinaires
d’une Conférence ou d’un Synode; et il
est paturel que les résultats de ces longues et subtiles discussions soient jugés
d’une niànière très différente, selon les
différents points de vue de l’observateur.
Dans Le Christianisme au. XX^ siècle,
M. L. idiê Saint-André analyse, d’une manière fort impartiale et complète, ces résultats dont voici les éléments essentiels.
« Il semble difficile de contester le fait
qu’un pas en avant d’une formidable importamee vient d’être accompli, en ce qui
regarde le rapprochemetnt de l’Eglise Anglicane avec TEglise Catholique grecque.
Maintenant, que nous avons en mains... la
totalité des rapports des divers Comités,
nous pouvons beaucoup mieux nous rendre compte de ce qui s’est passé.
« Jamais, au cours des siècles, délégation
de cette importance n’était venue d'Orient
trouver une Eglise d’Oocident. A sa tête
était Sa Sainteté et Sa Béatitude le Pape
et le patriarche d’Aleocandrie, Meletios II...
Les patriarches d’Antioche et de Jeirusalem, les églises autocéphales (indépendantes) de Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie, Grèce, etc., avaient envoyé évêques
ou archevêques.
« ...Oh se rappelle qu’en 1922 le Patriarche et le Saint-Synode de Costantinople
avaient reconnu la pleine validité des Ordres anglicans, et comme seules des raisons de convenance politique avaient fait
renoncer l’Archevêque de Canterbury à
aller. Tannée dlemière, officier avec les
prélats grecs dans TEglise du Saint-Sépulcre, à Jérusalem. Ce n’était là qu’un preiriier pas. La Conférence de Lambeth a décidé que l’Archevêque de Canterbury diésigmerait des théol<«iens anglicans pour
former, avec les représentants des patriarches et des églises autocéphales d'Orient,
me Commission doctrinale, qui préparera
une déclaration officielle touchant les
points sur lesquels Anglicans et Orthodoxes sont d’accord et ceux sur lesqpels ils
ne le sont pas».
Les discussions ne sont pas superficiel-^
les : « on est sorti des déclarations pour i
entrer dans les négociations... Les Ortho-j
doxes ont posé une série de questions des- ’
tinées à se rassurer eux-mêmes sur la na'-1
ture des doctrines anglicanes. Citons uin^
exemple ; la quatrième question discutée' |j
fut celle de l’ordination., ...paragraphe ca-|
ractéristique de la curieuse position dè ||
TEglise Anglicane vis-à-vis du protestanitisme et vis-à-vis dles Orthodoxes... Il est
bien évident b[ue, causant avec des Orbho- |
doxes, les Ainglais mettront Taccent sur
les éléments «catholiques» (du Prayerbook ou livre de prières), causant avec des |
Presbytériens sur les élémènts « protestants».. Un journal politique anglais déclarait qu’il n’y aurait plus désormais de ^
« Conférence de Lam'beth », m'ais que le
prochain Concile verrait siéger, côte
côte, .évêques grecs et évêques anglicans, |
C’est ailler peut-être un peu vite an J
besogne ».
Une visite li t'üsile des Vieillards de Saint-Jean.
Il n'y a pas longtemps, quelqu’un observait que notre petite Eglise Vaudoise
est, en proportion de ses moyens, une des
églises les plus riches en institutions de
bienfaisance ; don'c, quoiqu’en puisant
penser les étemels critiques, les Vaudois
sont des « êtres bienfaisants » !
«Refuge, Asile, Hôpital, Orphelinat»,
voilà les inoms qui frappent les yeux de
tout étranger visitant pour la première
fois les paroisses de La Tour et de SaintJean. Comment vivent ces institutions que
tout brave Vaudois regarde avec un petit
air d’orgueil, comme pour dire; «C’estnous qui lœ avons créées »? — Il y a
bien les Rapports qui parlent, et je ne sache rien qui ¡soit plus éloquent que ce langage sec, mais dair et précis des chiffres.
Mais qui Se soucie de lire ces Rapports,
si ce n’est ceux qui contribuent et voient
avec étonnement combien ils sont en petit
nombre ?
Une visite à chacune .de nos œuvres serait, à mon avis, plus utile que toute campagne financière, que tout compte-rendu.
Si nos Sociétés, par exemple, organi'saient
dès tournées, et pouvaient se rendre
compte, de visu, de ce que Ton fait, de ce
qfue Ton ne fait pas... mais que Ton pourrait faire si.... il y avait die l’argent,
soyez certains que tout déficit serait balayé. Mais j,e ne veux pas commencer
maintenant par lancer une souscription,
étant convaincu que tout lecteur de l’E<diO
est un admirateur et un soutien des Institutions Hotspitalières Vaudoises.
Ce sont donc simplement quelques mots
d’un chroniqueur que vous allez lire, modèstes observations qui n’ont qu’un but ;
« Rappeler que .nos Œuvres doivent vivre et non pas- végéter ».
Asile des Vieillards : trois mots qui don»
nient une impression de tristesse, de froid :
il nous semble voir une antique bâtisse
aux murs gris et humides, sans soleil, sans
air, ;sans fleurs, sans rien, en un mot, de
ce qui réjouit le cœur de Thomme ! Pauvres vieux ! c’est presque un cri instinctif ;
ils ont peut-être travaillé toute leur vie,
élevé une nombreuse famille, et maintenant... T Asile ! c’est-à-dire dès gardiens
rudes, ùn lieu sombre où il est bon de
mourir le plus tôt possible!
Ces notions traditionnelles, presque classiques, m’obsédaient, dimanche, quand je
visitais notre nouvel Asile des Vieillards
à Saint-Jean, et m’ont poussé à prendre
la plume pour exprimer la joie de voir
complètement renversées toutes mes i'dées.
cdnventionnèlles...
J’ai dit : « notre nouvel Asile » ; toutefois cette affirmation n’est exacte que
jusqu’à un certain point, car s’il s'eSt'
renouvelé matériellement et financièrement (ceci est déjà discutable). Bon esprit animateiur n’a jamais eu besoin dé
revivification.
L’Asile que fondait, en 1895, le vénéré
pasteur M. Antoine Gay,. après une longue préparation spirituelle, est toujours,
après 35 ans, le même Asile.
3
■r
1.
Il est inutile de vous retracer son hisr
toire, que le pasteur M. E. H. Tiun rappelait magistralement l’amiée dernière.
La « Caisse de l’Asile » pourrait nous
donner plus d'une leçon : en 1909 elle
bouclait ses comptes avec un actif dte 138
lires, après avoir pu enfin payer ses impôts (5 années d’arriérés :!) avec un mouvement de caisse de L. 3.^7 pour toute
une année !j
Nouvel Aisile, oui ; ce n’est plus la petite maiaoln, ce ne sont plus quielquos vieillards, maie ils sont là quinze, en bonne
santé, remuants, se chauffant au soleil,
dont ils peuvent jouir toute la journée,
dans la vaste cour, sur le balcon, dlans le
pré ou sur les bancs de l’allée, à l’ombre
du pavillon.
L’Asile ! ce n’est plus l’endroit où l'humeur chagrine demande à mourir; c’est
une maison accueillante, toute fleurie, avec
un jardin que la vaiRanlte Directrice pioche elle-même, et une treille que les Unior
nistes vont tailler chaque automne.
La petite cuisine et la grande salle à
manger ont le meilleur air du mande, on
se sent presque chez soi ! Trois ou quatre
« magne » sont occupées à ^uyer la vaisselle, tandis que la cuisinière reçoit les
félicitations pour le dîner fort plantureux
du jour. Deux époux, pour fêter leurs
noces d’or, ont envoyé un .bon bou'illi, exr
plique la Directrice, Malheureusement, les
noces d’or sont rares... pour l’Asile surtout.
Nous traversons (sur la pointe des
pieds, car je suis confus de ma chaussure
boueuBe), la chambre à manger dbnt le
plancher briUe, énergiquement frotté par
la Directrice... car c’est elle encore qui
lave !
Ici, nous commettons un péché.,..' de curiosité que je me hâte de confesser ; sinon
l’on pourrait croire... « On est si méchant
au village... », dit la ichanison,.. Oui, je lance
à tout hasard un coup d’œil dans le bureau de la direction et je vois, oh ! je vois
quelque chœe qui me console de mon indiscrétion : enclavé dans l’épaisse muraille
il y a un coffre-fort ! — Pièces di’or et
-d’argent, biUets grands et petits, point de
crainte ; venez, personne ne vous fera
du mal, vous serez en sûreté ! !
Nous voici au premier étage de « l’Asile
des Vieillandls de Saint-Jean... ». Si la ponctuation n’était pas une opinion très personnelle, on devrait au premier abord' pouTOir comprendre si «Asile des Vieillards
de Saint-Jean » signifie Asâle pour les Vieillards die Saint-Jean, ou Asile de Saint-Jean
pour les Vieillards de toutes les VaMées.
Quoi qu’il ein Soit, la Direction a le coeur
large et acoueille fraternellement tous
ceux qui n’ont plus d’abri, dans deux
beaux dortoirs, bien aérés, où cinq à dix
lits s’alignent tout fiers de leurs belles
couvertures bianehes.
Dortoirs : il ne S’agit plus de chambres
aux parois nues et tristes ; ici, partout des
gravures, des textes ornant le chevet des
lits, apportent au cœur des pauvres vieux
les paroles de consolation et d'espérance
dont ils ont besoin,
Aisile :! Littré explique ; lim inviolable ;
par extension : tout lieu où l’on est on
sûreté contre un danger.
Il faut être en règle avec la définition :
il faut être en sûreté contre tout danger...
celui diu déficit entre autres ! g. c.
NOUVELLE CALÉDONIE.
D’après le Rapport présenté par le pasteur Ed. NissoUe, de Nouméa, à l’assemblée générale de son Eglise, l'école du dimanche compte 70 enfants inscrits, l’école
du jeudi 25, les cours d’instruction religieuse des catéchumènes 16 ; il y a aussi
une troupe d’éclaireurs et des réunions
mixtes de jeunesse. Une partie importante
des membres de l’Efelise sont dispersés dlans
la brousse et le pasteur a pu les visiter
en deux voyages, La Maison d'Bducation
pour jeunes fiUea, qui porte le nom dTnsr
titut Jeanne d'AIbret, fonctionne depuis
quelqnie temps déjà. (D’après le Christianisme au XX^ siède). Voilà des páyeos
Qui pourraient donner une leçon à beaucoup de paroisses ...chrétiennes !
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Les derniers «estivants» sont
partis et le pays a repris son aspect habi
tueL Les écoles ont recommencé. Mercredi
«
l®! octobre, dans la sialle «te réunions, le
Pasteur a inauguré l’année scolaire par
un petit culte aux enfants, prenant pour
texte Proverbes VI, 6 : « Va, o pigro,
dalla formica...'». Les paroles simples et
très appréciées ont démontré aux enflants
leurs devoirs et les ont exhortés à faire
le bien.
La prommiade au « Parco della Rimembranza » et le « saluto » au monument des
héros Oint clôturé la cérémonie de l’ouverture d’une nouvelle année de travail et
d’étude. J. g.
— Durant M dernière quinzaine, nous
devons compter deux décès qui sont venus
plonger dlans le deuil plusieurs familles de
notre paanisse : Le 19 septembre, au cheflieu (Courtils), décédait, aprœ une longue
et pénible maladie, Geymonat Marie née
Catalm, à l’âge de 69 ans.
Le l®® octobre, à la suite d’un accident
sur le travail, nous quittait subitement
pour la patrie céleste. Pontet Timothée,
du Pouloni, à l'âge de 65 ans. Notre frère,
qiui était très favorablement connu pour
son inlaœable activité, laisse, après lui, un
vide difficile à combler, tant au sein de sa
famille que au dehors. Ses obsèques, présidées par le Pasteur de la paroisse et par
M. Jouirdiato, de Colonia VaJdensfe, et auxquelles participèrent un grand nombre
d’amis accourus de toute la vallée, ont témoigné de l’estime profonde dont il jouissait au Sein dé toute la population.
A ces deux chères familles éprouvéieB et
aux nombreux parents est assurée toute
notre sympathie.
LATOUR. On mus communique;
S. E. il Prefètto della Provincia per rar
gioni di servizio mi ha richiamato all’esclusivo esercizio delle mie funzioni, sòstituendomi neU’AmminiStrazione di queisto Coroune coIl’illuBtre Prof. Oomm. Davide Jiahier, al quale in data odierna ho
fatto la consegna dei poteri.
Debbo perciò lasciare questa cara, gei>
tile, ospitale cittadina, dove ho trascorso
venti mesi a capo della civica Amministrazione.
Alle Autorità tutte, ad ogni ordine e
classe di cittadini rivolgo, con animo veramente grato e commo^o, il mio Saluto
fervidamente cordiale, con l’assicurazione
che sempre serberò gradito e caro ricordo
della mia permanenza in questo delizioso
lembo del forte e generoso Piemonte.
A Lèi, Egregio Signor Direttore, il mio
ringraziamento ed il mio ossequio.
Torre Pellice, li 7 Ottobre 1930-F///,
G. B. MaeonuiU,
« i}t
Qittaduni ! Nteü’aisBumere l’alta carica di
Commissario Prefettizio del Comune di
Torre Pèlhce, il mio pensiero si rivolge
riconoscente alla Eccellenza del -Prefetto,
per la fiducia in me riposta. Sarà' mio
dovere di adoperarmi a tutt’uomo per mefritarla ognor più, con una amministrazione onesta, equamme, nazionale — seguendb in questo le tracce del mio illustre
predecessore, Comm, Marongiu, cui mando
un riverente saluta
attodini ! La nostra terra ha bella fama
di operosità, di gentilezza e di amor par
trio ; a noi di lavorare concordi perchè tale
nobile fama si mantenga, si accresca e sopratutto risponda a realtà !
In quest’ora solenne, in cui maturano le
nuove sorti d’Italia, il Governo Nazionale
aspetta dai Cbmuni una vita più intensamente civile, più fervore di opere ricostruttrici, più attiva partecipazione al rinnovamento nazionale che EsSo prosane
con taiwta forza e con tanto successo. Il nostro Comune sia fra i primi a rispondere
pienamente alla Sua aspettazione !
Torre Pellice, dal Palazzo Comunale,
7 Ottobre 1930-FI/J.
U Commissario Prefettizio
Proi. Davide Jahiee.
• * *
G'est avec vif regret que nom venons
iTapprendre le départ de M. G. B. Maroni
giu, diû à des raisons de service, mire
Commissaire depuis pim de vingt mais.
Il laisse après lui le souvenir d’un administrateur intègre et impartial, avec lequel ü faisait bon d’avoir à faire.
Les Autorités ont appelé à le remplacer
M. le Comm. D. Jahier, dont nom connaisacm depuis longtemps les précieuses (jualités d administrateur.
A M. G. B. Mmonffiu, nos hommages respectueux et affectueux ; à M. le Comm. D.
Jahier, nos meilleurs vœux.
* * »
^ — Le CdUège. L’ouverture des cours,
su Collège, a eu lieu mercredi octobre. Etudiants et professeurs au complet, ont écouté avec recueillement le discours diU Modérateur, qui rendit tout
d’abord hommage à la sagesse des nouvelles
lois scolaires qui prescrivent l’enseignement
religieux ; après quoi il adiressa de chaleureuses exhortations, afin que le Collège soit
toujours plus une famüie laborieuse.
Le prof. G. Costabel lut ensuite une
courte causerie sur l’Unité de l’histoire
d'Italie.
La directeair prof. comm. Jahier donne
les résultats dès points obtenus : très bons
pour bon nombre d'étudiants, médiocreB
pour plusieurs, mauvais pour qu^quies-'uns,
quantité néglig^le en- réalité.
M. ring. Merlo, président du « Dopolavoro » et de la « Dante Alighieri », qui assiste à la cérémonie avec son frère chev.
Ettore, dè la « Milizia », adresse un appel
aux étudiants pour qu’ils se préparent à
être, dans la vie,, de bons Italiens.
M. le docteur Paltrinieri, secrétaire de
la Section de La Tour du P. N. F., exalte
les mérites et l’oèuVre d)u « fascisme » en
Italie, et invite les jeunes à prendre part
au développement de la vie nationale, 'Il
.distribue enfin deux médailles d'argent, à
M. Fellini, professeur de gymnastique, et
-à' son aide, M. Feyles, couronnement- du
bridant succès obtenu par nos étudiants
au concours « Dux» (Rome).
— La fête inaugurale de la nouvelle
année Scolaire a revêtu, pour la première fois, mercredi dernier, un caractère
religieux.
Les enfants vaudois de nos écoles élémentaires se sont réunis, guidés par leurs
instituteurs, à 9 heures, idans le temple.
C’était un auditoire de petits, dans sa
presque totalité ; les parents, paraît-il, nie
se sont pas, encore rendu compte die la
grande importance, au point de vue d’une
éducation chrétienne, de cet acte religieux
que les autres Eglises célèbrent avec beaucoup die sérieux. >
M. le pasteur Jules Tron préside le
cuite : une prière, un cantique (A Dio
che tcmto ci ama, noi à, vogliam sacrar),
lecture de quelques passages adaptés à
la circonstance, une courte allocution qui
développe les paroles du livre des Proverbes ; « Saisis l’instruction », et pour finir
un autre cantique {In qrnsta scudla, ü
tempo vola).
M. le prof. Alexandre Rivoir se réjouit
avec ses codègues de la. codaboration qui
existe entre parents et instituteurs ;
la distribution des prix de Bible et de
français termine la cérémonie. Une prière
du Pasteur, et le remuant public s’empressé de reprendre le chemin de l’école.
— Le Comité de la Croix-Rouge de
La Tour, qui, depuis six ans, a organisé
chaque été une Colonie Alpine à Pian Prà,
pour les enfants pauvres et débilités des
yadées, a développé cette année son œuvre, en envoyant aussi deux groupes d’enfants à la mer. En eifet, 5 enfants
vaudois ont pu être envoyés par son
moyen à la Colonie Vaudoise de Borgio
Yerezzi, profitant des conditions très favorable, fratemedement offertes par ce
Comité Directeur, que nous voulons chaudement remercier ; et 17 enfants, dont 6
vaudois, ont été reçus à la Colonie de la
Croix-Rouge de Ventimigiia, aux frais de
notre Comité- Enfin, 40 enfants ont pu
jouir de la Colonie Alpine de Pian Prà,
qui, vu le temps favorable, a prolongé son
activité jusqu’au 22 septembre. Ce sont
donc 62 enfants qui, grâce aux soins de la
Croix-Rouge de La Tour, ont pu acquérir
de saines énergies physiques et maraleS
en vue de leur avenir.
L’effort financier que le Comité a dû
soutenir cette année a été naturellemeint
plus fort que par le passé. Le budget dé
la Colonie Alpine présente une sortie dé
L. 7.186,10, à laquelle il faut encore ajour
ter quelques petites notes non encore
payées. Lès Colonies Marines ont coûté
L. 2,-252,20. C’eSt donc une somme d'à peu
près L. 9.500 que le Comité a dû dépenser pour cette activité. Heureusement, ses
amis et souscripteurs, par leurs dons généreux, lui ont permis d’accomplir Sa tâ'che presque sans défidt. Nous leur exprimons la plus vive reooninaissanee, tout en
priant ceux qui n'ont pas encore envoyé
leur offrande, de vouloir bien le faire an
plus tôt, pour que le budget spécial des
ColOniœ puisse être clos Sans aucun déficit.
A. J.
— Noces. Vendredi 26 septembre, M. le
pasteur Robert Jahier bénissait le mariage
dé sa sœur, M.lle Evdyn, avec M. l’avocat
Eugenio Taliento, de Rome. Nos meilleurs
vœux iaccompagnent les époux.
— Sous les auspices de l'Union Italienne
des Aveugles, le distingué orateur M. Maaro
Pizzirani, aveugle, donnera, D. V., une
très intéressante conférence dans la Salle
du « Fascio » (Viale délia Rimembranza),
dimanche 19 octobre, à 20 h. 30. Le public
est cordialement invité.
MASSEL. {Retardée). Dimanche pa^é,
par un sermon de circonstance très personind et très efficace, notre pasteur,
M. Jean Miegge, prit congé de la paroisse
qu’il avait, pendant six ans, desservie avec
zèle et enthousiasme juvéniles. Les Massehins le voient partir pour sa nouvelle
destination avec un vif regret, car ils
avaient appris à aimer en lui l’ami et à
apprécier les remarquables qualités du
pasteur. C’est pour cela que tous se sont
associés de cœur à la petite fête qui lui
a été offerte — ainsi qu’à M.me Miegge
— par la Société des Mères, des Jeunes
Filles et par l’Union mixte, dans l’aprèsimidi ide dimanche, au Reyniauld. Sous la direction de M.me Davit, l’on y a chanté,
récité quelques poésies, dit quelques paroles d’occasion dans une atmosphère de
joie familiale et de sympathie réciproque,
et on s’est ensuite séparé bien émus, SouS
la carœse des notes du Chant du départ.
Et ce que les paroles et le modeste cadeau
n’ont peut-être pas dit, les poignées de
main et les regards l’ont manifesté d’une
manière certainement plus directe, plus
sincère encore et plus touchante.
PI6NEB0L. La faculté accordée par la
loi aux pasteurs, de célébrer les mariages à l’église, semble avoir provoqué.,,
une épidémie au sein de notre paroisse;
dans ces dernières semaines, trois complu di’époiux, tous vaudois, se sont présentés (et d'autres s’annoncent à courte
échéance!) ; Arthur Bertalot, de TAbbadia, avec Germaine Bosio, de Pignerd;
Italo Hugon, de La Tour, avec la rag, lues
Geymonat, de la Gioietta ; Renato Don, de
la Lombarda, avec Rma Avondetto, de Miradolo. A tous, encore, nos meilleurs souhaits de bénédiction.
— La chaire de Pignerol a été occupée,
cet été, par quelques frères venus diu dehors, auxquels nous renouvelons l’expression de notre reconnaiasiance pour leur
message ; MM, D. Forneron (La Tour),
L. RoStagno (Milan), doct. Meynier (Florence), prof. Rivoire (Brescia), Em. Corsani (Païenne). Im.
PRALI. Actes liturgiques du dernier
trimestre : Sépultures ; Breuza Auguste
(Prali-Ville), décédé le 13 juillet, à l’âge
dè 62 ans - Olga Grill de Jacques, à l’âge
de 15 ans.
Baptêmes ; Rostan Silvio Luigi de FVançoîs (Ribba) - Grill Elda de Oreste (Ville)
- Richard Silvio de Henri (IdL).
— Nous venons de recevoir un don de
L. 100 pour le lit Barthélemy Léger, de
la part dè M. Louis BaruS, ancien, et famille, en souvenir du regretté fils Jules,
mort tragiquement en HoUande le 18 août
dernier, à l'âge d'environ 30 ans.
Nous exprimons à la chère famille si
douloureusement éprouvée notre profonde
sympathie chrétienne.
4
BOBÀ. Nécrologie., Nos vieillards s’em
vont. Les lUns après les autres ils nons
quittent, laissant dans nos cœurs une impression. de regret et de vide. Leur départ
niauls prive de leur expérience et nous
appauvrit moralement et spirituellemeait.
Voôçi les décès des quatre derniers mois :
lüvoir Augmte, décédé aux Balmettes, à
l'age de 79 ans, et Towrn Alexis, à Rumier,
à 74 ans. Deux bons vieux rappelés par
, Pieu après une longue vie de trav'ail
et ,de peine, pour lesquels partir pour
être 'avec le Seigneur a été le meffleur.
Récemment c’était notre sœur Toum Julie me Pavaain (ViUe), belle figure de
vaiudoise pieuse et dlouice qui nous quittait à l’âge de 78 ans, laissant dlans sa famille et dans la paroisse le meilleur souvenir de mère et de chrétienne. Ajoutons
à ceS trois décès le départ d’une toute petite fillette, Toiwm Sylvie, enlevée subitement à l’affeiction de ses parents, à l'âge
d’un an seulement. Nous exprimons aux
familes éprouvées par ces deuils notre
sympathie dirétienne.
— Baptêmes célébrés pendant les quatre derniers mois : Pavarin Humbert Cypnen d’Emile et die Toum Léa; Toum
Georges Daniel de Ferdinand Humbert et
die Mourgha Lillia,; Toum Ernest d’Attilio et de Benech Enoma ; Rivoir Fermo de
Oésar et de Toum Esther ; Mourglia René
de Jean Louis et de Gauthreau Yvonne;
Toum Oreste et Sylvie de Joseph et dé
Salvageot Clara.
— L’Eglise a eu le privilège., pendant
l'été, d'ènitendre ks prédications édifiianites de MM. E. Corsani, chef de District
de la Sicile, Rinaldo Malan, de Pise, et
J. H. Meile, de Milan. C.
SAINT-JE AN. Cette ainnée, pour la
première Ms, nos enfants vaudois ont eu
le privilège de commencer la nouvele ain^
née scolaire sous les regards de Dieu, par
un cuite simple et touchant qui a eu heu
d'ans notre temple le 1«: octobre. Nos enfants ont pu adnri prendre contact les
uns avec les autres, se sentir membres
d’une même famille. Que Dieu bénisse le
travail des maîtres et maîtresses.
— L’assemblée électorale S’est réunie
dimanche dernier, 5 octobre, sous la présixfenice du pasteur M. Jean Miegge, pour
procéder à la nomination diu nouveau conducteur de notre paroisse. Le pasteur
iÆ. L. Rivoira a été nommé par 151 voix
sur 163 votants. g.
— Sous les auspices de rUnion Italienne,
des Aveugles, le distingué orateur M. Mlauro
Pizzirani, aveugle, donnera, D. V., Tine
très intéressante conférence, dans la Salle
Ailbarin, dimanche 19 octobre, à 17 heures
précises. Le public est cordialement invité.
MINISTÈRES FÉMININS.
Le Synode National des Eglises Réformées de France, réuni à Montpellier, a pris
la décision suivante : « Considérant que
d© nombreuses femmœ qualifiées par unie
sérieuse préparation Se sentent appelées
au Service de Dieu dans les Eglises, et
conscient des avantages qu’offre la mi'se
en œuvre dans nos Eglises des vocations
féminines,
Envisage une utüisation pltis large et
un© organisation plus rationnelle des ministères féminins... D’autre part, reconnaissant le principe de l’égalité des âmes devant Dieu...,
Décide la Constitution d'une Commission chargée d’êtabhr un Statut des ministères féminins et du ministère pastoral
féminin..,. ».
(D’apirès Le Semmr Vcimbis).
Les grandes nouvelles.
Italie* 400.0GO Ouvriers Ont déjà die
l'ouvrage assuré pour le prochain hiver,
par des travaux publics.
Ciremica : Le général Grazianî, gouverneur de cette colonie, a réussi à exécuter
un plan grandiose de sûreté : 80.000 indigènes et 600.000 têtes de bétail ont été
concentrés dans la vaste et fertile plaine
le long de la Méditerranée.
Autriche : Le Conseil national autrichien a été dissous, et les élections sont
fixées pour le 9 novembre. —i Les « Heimvheren », organisations nationalistes, se
préparent à ^passer de la défensive à
l’offensive »,
FiofftoaMes royales: Les jouamaux annoncent les fiançailles de S. A. R. la princesse Jeanne de Savoie et de S. M. Boris III, roi de Bulgarie. Le roi Boris est
né le 30 janvier 1894; il est tfès populaire et très aimé de son peuple, pouîr
son caractère chevaleresque _ et pour son
ardent amour de la patrie. S. A. R. la
princesse Jeanne de Savoie est née à Rome
le 13 novembre 1907 ; elle parle plusieurs
languies, aime les beaux arts et la musique. Princesse romaine par excellence, en
elle s’allient parfaitement la majesté d’une
reine et la grâce d© la jeunesse.
Angleterre : Une terrible catastrophe a
frappé l’aviation anglaise. Le grand aérostat « R. 101 », qui avait coûté des années
de travail ©t des miUier®, a misérablement
péri, près de Bauvaâs. Cinquante voyageurs sont morts dans l'incendie de ce « Titanic de l’air». Parmi les victimes il y a
tes plus illustres noms de l’aviation anglaise, entre autres ceM 'du ministre de
l’'air, lord Thompson* Les causes du désastre sont inconnues.
luWiiiii: Kospltain» Mok
Fleurs en souvenir de M.me L. Gardiol:
Pour le Refuge :
M. B. Gardiol, pasteur émérite L. 500,—
Famille Girardon, Saint-Jean » 50,—
N. N., La Tour, L. 2O0 pour l’Orphehtaat, L. 100 pour l’Asile des Vieillards de
Saint-Jean.
niiE iiimiE Bmip et mue
Les prêtres, toujours les mêmes.
Notre colporteur nous écrit de Coo
(Egée) ; La persécution d|es prêtres ca'thdiques contre la Bible aiugmente. Ils en
ont brûlé plusieurs et même le représentant de l’archevêque ^ venu en déchirer
lune puMiquement devant mon étalage, le
jour du marché. Ils excitent fortement
le gouvemiement contre la Bible sous l’accuSation que c’est une Bible protestante.
Bst-ce Tinquisitioîn qiui revient à grands
pas ?
« * «
ooffi PfR M mm BiBLiu BBimmu irùBaim.
9* Li»ta - Settembre 1930.
Riporto L. 38314,10 — Villasecca : Chi^a
Valdese, IO — Ferrerò : M. Ferrerò, 10 —
"Forre 'Pellice : G. G. Jourdaii, 10 - G. Vidossich, 50 - Pons-Kairer, 10 - A. Stajilford, 100
-r- Nizza', Chiesa Valdese, 40,95 — Méssavi
'ària'. Chiesa dei Fratelli, 70 — Ovaro: N.
CrosiUa, 25 — Corleto Perticava : M. Lavieri,
10 — Anghiari : Chiesa dei Fratelli, 10 —
S. Diego California : G. Battista, 49,15 — Fioridia : V, Adorno, 10 — Altarrmra : R. Laudati, 10 — Creva : E, Bernasconi, 10,95 — Reggio Calabria : D. Salerno, 10 — Napoli : E.
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