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Soixante-huitième année - Anno X“
4 Hars 1932
N“ 10
L'ECHO DES
PARAISSANT CHAQFE VENDREDI
L-teoa Valdese .V ’* •
: f' ' PaucE
PRIX D'ABONNtiMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
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L. 10,. 24,. 22,—
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'wv Le numéro: itO centimes vu
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables„4 thgnes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
PflüR U VIE IWTÈRIFIIRF.
U PERLE DE GRAND PRIX.
« Le royaume des cieux est encore
semblable à un marchand qui cherelie
de telles perles. Et qui, ayant trouvé
une perle de grand prix, s’en va et
vend tout ce qu’il a, et l’achète ».
Saint-Matthieu XIII, 45-4G.
L’histoire nous gande le souvenir des
perles célèbres qui appartenaient à Cléopâtre, reine d’Egypte, à Philippe II, roi
d’Espag-ne, et qui valaient des centaines
de milliers de francs !
Mais précisément à cause de leur très,
grande valeur, on les falsifie en les imitant si bien, qu’il faut être un spécialiste pour ne pas se laisser duper par les
charlatans.
® ÏU ^
Nous sommes tous des chercheurs de
perles ; un homme qui cherche est un homme qui espière ; la flamme de l’espérance
est allumée au cœur de tous les vivants,
car la désespérance totale est incompatible
avec la vie. Mais, hélas ! nous sommes si
faicilement dupes des apparences ! Nous
nous tracassons le corps et l’esprit, nous
parcourons notre planète en long et en
large, nous sillonnons l’océan silencieux et
Tnystèrteux /de' Ta' péffi^e, pourquoi ? le
plus souvent pour de falusses perles. Qu’iî
s’agisse ide santé physique ou d’argent,
d’amitié ou de famille, d’aft ou de gloire,
de patrie ou d’humianité, de science ou de
morale ou de phiüosophie, c’est toujours de
fausses perles/ des i»rles qui ont une valeur plus ou moins grande, jamais une valeur absolue.
Notre erreur n’est pas ide chercher ces
perles, dont la possœsion est légitime,
agréable, nécessaire même, mais de croire
qu’eUes sont les perlés de grand prix, le
bien suprême.
Il est des personnes, et plus qu’on ne
le croit, qui paient les perles que je viens
d’énumérer ce qu’elles valent, mais qui
finissent par être les plu® grandes victimes du Prince de la fraude. Ce sont ceux
qui « vont en enfer,», comme le pharisiien
de la parabole retourna chez lui, en remerciant Dieu de ce qu’ils ne sont pas
comme le reste des hommes. Ils repoussent en effet les plaisire grossiers, font
et... se font du bien, toujours satisfaits
d’eux-mêmes, heureux de leur supériorité
morale et religieuse... Illusion coupable j
La maison est bâtie sur le sable, la paix
est celle des sépulcres ! La perle est fausse !
H: » *
La per|le de grand prix c’est le renouvellement du cœur, c’est la paix de la
conscience, c’est lia lumière de l’esprit,
c’est l’espérance radieuse sur le bord même de la fcfâse béainte, c’est la gloire du
Ciel, c’est Christ en nous et nous en
Christ, c’est Dieu dans rUnivers, dans
l’’Histoire, dans la Vie, c’est l’ensemble des
réalités éternelles en opposition aux choses transitoires.
:Ü *
La recherche de cette perle n’est pas
chose facile : les perles on ne les trouve
que dan® l’océan. Difficultés, luttes, angoisses, blessures, sont l’apanage inévitable
^ chercheurs de la perlé de grand prix,
^ais pas de découragement, que nul
ruabandonne la périlleuse aventure. Le
^Ait est digne des plus nobles efforts, des
plus grands sacrifices. Et surtout, attenwn aux fausses perles, aux mirages que
*Satan nous offre dans notre voyage à traVers le désert brûlant de la vie.
Alb, R.
LE SYNODE DE CHANFORAN (1582).
(Suite),,
L’ouverture du synode ayant été fixée
au 12 septembre 1532, dès le mois de juillet deux jeunes Barbes, Martin Gonin et
Guido, partirent ix)ur la, Suisse, afin d’inviter à y palrticiper les réformateur® dont
les réponses, données en 1530, aEaient être
mises en discussion. A leur arrivée, en
août, Guillaume Farei convoqua à Grandson un colloque de pasteurs pour saluer
pureté, ils se rendirent en Bohême,, où ils
persuadèrent â cette Eglise sœur que
leurs collègues, prêtaint l’oreîEe aux raisonnements spécieux de quelques étrangers, avaient renié le passé glorieux de
leur Eglise. Il fallut le synode suivant pour
mettre la chose au point.
Une autre déedision, de la plus grande
importance, fut encore prise par le synode
les délégués vaudois. Puis, malgré les affaires multiples et urgentes, qui le retenaient à Neuchâtel, E partit avec eux, accompagné de SauJnier et d’Olivétan, français comme lui.
L’assemblée synodale, très nombreuse,
comprenait les Barbes des Calabres et des
Poulies, du Piémont, du Daiuphiné, de l'a
Provence et d’autres régions de la France,
que ces fidèles messagers de l’EvangEe parcouraient régulièrement deux à deux. Le
public vaudois y était aussi largement représenté, à cette époque où les articles de
foi excitaient l’intérêt des humbles, tout
comme des théologiens.
On examina pendtant plusieurs jours les
points de doctrine exposési dans la lettre
persuasive que Oecolampade avait remise
au Barbe Morel. La pa,role calme de Saulnier et les discours enflaramés de Parel
y /ajoutaient une puissance particulière.
Mais surtout, comme les fidèles de Bérée,
les Vaudois consultaient les Ecritures et
acceptaient tout ce qu’ils trouvaient y
être conforme.
A côté de certains dogmes, comme la
transsubstantiation, la prédestination, le
mérite des œuvres, et surtout le salut par
grâce, on examina aussi des questions de
morale et de discipline, tel que le célibat
des ministres du culte, que les Vaudois
observaient encore, sans qu’il fût, cependant, obligatoire.
Les décisions, ou actes, du synode, rédigés en italien, nous ont été conservés. Mais
ce n'est pas le cas de nous y arrêter ici.
Ces résolutions ne furent pas prises à la
légère, ni sans contraste. Certains Barbes,
sortis du clergé romain, comme Jean, de
Molines en Queyras, et Daniel, de Valence
dans la Drôme, s’efforcèrent, mais en vain,
de retenir les doctrines et les pratiques,
que les Vaudois conservaient encore depuis leur séparation de l’église catholique.
Dépités de leur insuccès, ils quittèrent les
Vallées, emportant maints documents importants qui étaient entre leurs mains, car
ces Barbes étaient les plus influents. Convaincus qu’eux seuls représentaient désormais le mouvement vaudois dans toute sa
■■jIÂn.
de Chanforan. Dans tous les pays était
senti le besoin de mettre la Bible entre
les mains du /peuple. Les Barbes montrèrent alux Réformateurs copies manuscrites, qu’en faisalient les élèves de
l’école du Pradutour. MaSis elles étaient en
patois et, d’aiEèurs, l'imprimerie aEait
permettre d’en multiplier les exemplaires
avec une grande rapidité.
Il fut donc résolu de publier une édition
de lOi Bible entière. On adopta la langue
française, qui servait aux nombreuses congrégations éparsest des Alpes aux Pyrénées, et qui était aussi comprise en Italie
depuis lies expéditions de Chalrles VIII,
Louis XII et François I®*".
Plein d’enthousiiasme, Earel se chargea
de la, traduction. Maii®, quoique très instruit, il était un homme d’action plus que
de cabinet. Il ne tarda donc pas à céder
cette lourdie tâche à OEvétan, docte en grec
et en hébreu, et qui s’était déjà appliqué
à des travaux de ce genre.
Restait la question financière.
Les Réformateurs, qui avaient déjà fait
gémir la presæ, oalculèpent le coût de l’im,pression à cinq œnts éc.us d’or, soit 5200
livres, correspoiïda.nt à soixante miEe
francs or d’avant guerre. Ce chiffre n’effraya pas le synode, qui le vota, sur-lechamp. Un fort à-compte fut versé entre
les mains de Saulnier, en le pressant de
veEler à ce qu’eEe parût au plus tôt.
Ce fut la première Bible française, traduite non plus du latin, mais des originaux grec et hébreu. Revue par Calvin,
et successivement par maint autre théologien, la Bible d’Olivétan est à la base, de
toutes les traductions françaises, qui ont
paru jusqu’au 19° siède, en particulier de
ceEes de Mairtin et d’Ostervald.
L’importance du Synode de Chanforan
est donc triple.
Il a adopté la doctrine évangélique, teEe
que les Réformateurs l’avaient éclaircie,
renonçant aux restes de catholicisme conservés par l’Eglise Vaudoise.
Il a fixé une diiscipline du ministère et
du ciEte, que Calvin développa ensuite, en
lui donnant l’organisation presbytérienne,
demeurée en vigueur depuis lors.
Il a doté le protestantisme de langue
française de la Bible, qui a fait sa force
pendant trois siècles de persécutions.
L’Eglise Vaudoise se prépare à fêter
le quatrième centenaire de ce triple
évènement.
Le 15 août sera, D. V., inauguré, sur
la prairie de Chanforan, un monument en
' pierre, sur leq^uiel sera sculptée, la Bible
ouverte. Le monument et l’emplacement
seront offerts à l’Eglise Vaudoise par le
groupe régional idies Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens.
Le synode de 1931 a, en outre, décidé
que la séance d’inaiuguration de la session ■
de 1932, avec la consécration des candidats au Saint Ministère, aura lieu à Chanforan, le 5 septembre prochain.
Des amis de Suisse, de France et d’afil'eurs se proi)osent de prendre part à ces
célébrations.
A nous, Vaudois, de nous y préparer
dans les sentiments de la recherche de la
vérité, d’attaichement à la Bible et d’esprit
de sacrifice pour la bonne cause, qui ont
inspiré nos pères lors de cette assemblée
solenneEe. J. J.
TOUS LES DIMANCHES.
Un chrétien, sauf quand E en est empêché par la grande distance, par la maladie ou par quelque cas exceptionnel,
doit ajler à l’église tous les dimanches.
Sans cela :
Il pèche contre luimiême en se privant
par négligence des grâcies que Dieu veut
lui donner par le moyen du culte public ;
Il pèche contre ses frères qu’il prive du
réconfort de sa présence et de ses prières ;
Mais bien plus encore il pèche contre
Dieu en le privant du culte qu’ü nous a,
dans sa Parole, ordonné de lui rendre.
C’est donc un péché grave que de ne
pas venir à l’église le dimanche si on n’en
est 'pas empêché par quelque sérieuse
raison.
Ce sont les conseils du pasteur L. de
Sàint-Andlré, de Tours, imprimés sur la
couverture de son petit livre : Année préparatoire de catéchisme.
Ils sont aussi bons pour notre, pays.
mmmm mmmm mmrnmmmmmmmrnm
IllAidatin fan (atlialiqae
m le psmimi pteitait
Dans une revue allemande, on peut lire
ces propos de l’écrivain catholique Josophe
Sonntag :
«La guerre de trente ans avait réduit
une grande partie de l’AEemagne à l’état
de désert. Si grande était la misère, qu’on
mangeait même, ici et là, de la chair humaine. Mais la vie spirituelle a trouvé
deux refuges qui l’ont préservée de l’extinction : le presbytère protestant et la
musique de J. S. Bach. Sa,ns l’eoclésiastique protestant le miracle du renouveau
aurait été impossible. Dans tous les domaines le pasteur était le seul éducateur
et directeur. Les hommes remarquables
qui ont le plus contribué à la renaissance
morale de la nation sont tous sortis de
presbytères protestants. La situation mar
térièlle y était cependant des plus précaires. Mais l’esprit a eu raison de ces difficultés. Cette expérience permet d’espérer
qu’ü en sera de même dans les circonstances actueües ». S. p. p.
2
Pour la jeunesse.
« La force est la gloire des jeunes
gens». Prw. XX, 29.
Je vois dies jeunes s’emparer de œs paroles comme d'une trouvaille bienheureuse.
Ce qu’ils ont toujours pensé et proclamé,
voilà que la Bible aussi le leur répète. Il
n’y a donc plus de doute.
Que les vieillards aux cheveux blancs se
parent de leur prudence, de leur sagesse ;
que les hommes mûrs trouvent dans l’épanouissement de leurs facultés un sujet de
contentement ; mais que les jeunes gens se
glorifient de leur force !
A la montagne nos jeunes sont toujours
fiers d’être forts. Ce n’est pas seulement
le garçon qui se vante d’êtne « le plus
fort » à l’écdle. C’est encore le jeune homme de vingt ou vingt-cinq ans qui est admiré et envié parce qu’il soulève un poids
énorme ou porte sur son dos « une charge »
extraordinaire.
La jeunesse de la ville ajoute volontiers, à l’idée de force, ceEe d’agilité. IMlais
il n’en demeure pas moins vrai que la
monnaie qui a cours parmi la jeunesse
masculine est celle de la force. Qu’il
s’agisse idu colosse « Cai’nera » ou des fougueux joueurs de foot-ball ou des routiers
à bycidette, vous trouverez tout un monde
‘de jeunes en extase pour leurs exploits.
Aveç quel zèle, quel enthousiasme et quelle
assiduité une foule de jeunes gens suivent les « évènements » du sport !
Il y a tel d’entre eux qui pourrait vous
rappeler les faits et gestes de tous les
joueurs des principales équipes de football ! Il est -un fait que parmi nos étudiants modernes la gare de sky ou la partie de foot-bah est infin,iment plus intéressante que la leçon de philosophie ou de
religion du professeur !
A la raicine de oet état de choses, dont
se plaignent souvent parents et miaîtres,
il y a sans doute l’idée, naturelle à la jeunesse, que la force, la santé du corps, est
un bien qu’il faut apprécier tout comme
rintelh’gence...
Il y a même le gros danger, aujourd’hui, que la fonce, l’agilité du corps, priment les facultés intellectuelles. Il y a le
danger que le respect que l’on doit avoir
pour le corps dégénère dans un \naï
« culte » pour la force des muscles.
Or nous aimons voir une jeunesse saine
physiquement. Le jeune homme fort est
comme une fleur qui a atteint tout son
développement ; beau à voir dans la gloire
de sa force. Mais cette gloire peut se ternir, se flétrir, si ehe ne s’allie pais à la
force morale.
On a vu des jeunes « forts » dieyenir faibles. Pourquoi ? Parce qu’üs étaient « fàîblès » moralement. Il y a sur les coteaux
de nos montagnes des plantes qui, à distance, suscitent votre admiration à caüse
de leur hauteur, de leur belle ligne verticale, de la grosseur de leur tronc. Un
beau jour vous repiassez par le sentier et
vous en trouvez quelques-unes terrassées.
Il ne reste qu’uii tronçon debout. Pendant la nuit le vent a soufflé. Mais cela
vous étonne également. Vous vous approchez d’elles et vous découvrez bientôt que
le tronc avait été attaqué et rongé jusqu’à la moelle par un ver à la tête jaunâtre. Il est infiniment petit à le comparer à ce tronc abattu, mais il a été assez
fort pour le faire tom,ber.
Combien de jeunes gens, non pas imaginaires, mais en chair et os comme vous,
plus forts que vous physiquement, vos
compagnons de banc à l’école ou aiu. collège, ont eu lé triste sort de ces plantes
de montagne !
Un ver a pénétré jusqu’à la moelle de
leur vie : le vice. La soif des plaisirs charnels, la sensualité, a desséché la vigueur
du corps ; lé désir de satisfaire les plaisirs
du ventre, la débauche, l’ivrognerie, a volé
à d’autres la santé ; le besoin de tuer le
temps par le jeu a amené quelques-uns à
la querelle et à lal prison.
Posséder et enrichir, par les luttes inévitables, la conscience de son honneur, de
sa dignité, voilà la force morale qui doit
sauvegarder chez la jeunesse la gloire de
sa force physique.
4e Ht
Je connais un jeune unioniste qui ne
fréquente jamais la taverne, qui n’est i>as
l’ami des jeux qui attirent beaucoup de
ses compagnons, qui fuit la légèreté du
langage parce qu’eUe mène souvent à la
légèreté de la conduite. Il passerait sans
doute pour «faible» aux yeux d’un
grand nombre de jeunes ou pour le moins
pour « un gros nigaud ».
Mais j’ai le droit de le défendre.
Ce jeune homme est aussi robuste, physiquement, que les plus robustes ; il est
plus actif et travailleur que bien d’autres
jeunes forts que je connais ; il est plus
heureux que ceux qui ont toujours besoin
de s’enfouir dans les amusements pour
trouver le plaisir.
Le secret de cette force physique et
morale ? Je le lui ai moi-même demandé.
Voici ce qu’il m’a répondu : « Mon travail est une source de satisfaction pour
moi. Le besoin de me perfectionner dans
mon métier ne me laisse pas des moments
vides dans lesquels je ne sais que faire de
moi-même ! Le jour du repos je suis heureux de m’instruire dans la connaissance
de la Parole de Dieu ; j’àime fréquenter
les saintes assemblées. Tout ce qui m’élève
m’attire comme un fer aimanté attire les
miettes d’acier. Voüà pourquoi je manque
rarement aux réunions ou aux behes aprèsmidi de dimanche dans lesquelles la jeunesse de mon église se retrouve... ».
Est-ce un jeune homme d’exception ?
Non certes ! C’est un jeune homme fort.
« Les jeunes hommes chancellent ;
Mais ceux cjui se confient en VEternel renou
xellent leur force.
Ils prennent le vol comme les aigles ;
Ils courent et ne se lassent point ;
Ils marchent et ne se fatiguent point ! ».
(Esaïe XL, 31). e. g.
Pour la date du «dix-sept*.
M. le Directeur,
C’est toujours avec beaucoup de plaisir
et d’intérêt que lés Vaudois, mélangés à
leurs concitoyens de confession différente
reçoivent, des paroisses où on peut la célébrer, les nouviiles de la fête du 17 février. Qu’on nous dise pourtant que c’est
toujours la même chose, cela ne djiminue
en ,rien l’impatience et l’anxiété avec
lesquelles nous en attendons les comptesrendus.
En lisant cependlant ceux que l’Echo
d’aujourd’hui rapporte, je ne puis m’empêcher de faire une remarque un peu mélanooiique et j’ai la; hardiesse de vous demander la permiæion d’en faire part à
vos lecteurs.
Quelques-unes des correspondances que
vous avez publiées et — me dit-on —
quelques-uns 'des discours prononcés dans
les différentes, paroisses, contenaient quelques agréables et encourageantes expressions de sympathie à l’intention de ces
« habitués » de nos « 17 février- » qui, pour
des raisons de santé, de deuü, de voyage
ou autres, n’avaient pas occupé, cette année, leur place.
Il ne me revient pas, à deux exceptions
près, et je le regrette, que quelqu’un ait
eu un mot, prononcé ou écrit, à l’adresse
de ces protestants — probablement aussi
fidèles que les autres — qui, à cause de
leur résidence ou des exigences inexorables de leur travSiU, doivent, année après
année, se contenter de lire ou d’entendre
dire que le « 17 février » a été dignement
fêté par leurs coreligionnaires mieux partagés qu’eux.
Si l’Eglise Vaudoise et 1® Eglises soeurs
seront vraiment missionnaires comme on
nous dit qu’elles doivent être, si elles ne
veulent pas sombrer, la catégorie dont je
vous parle sera évidemment toujours plus
nombreuse. Et en attendant que nos Alutorités ecclésiastiques veuillent examiner
sérieusement la proposition avancée, sur
ces colonnes et ailleurs, par celui qui trace
ces lignes et par ii’alutres, de fixer la fête
de notre émaïicipation à une date qui permette à tous ceux quli le désirent d’y
prendre pàrt, il me semblerait à propos
de donner à ces disséminés l’impression
agréable que l’église envers laquelle ils
s’efforcent d’accomplir leurs devoirs moraux et matériels, ne les oublie pas non
plus tout à fait dans les moments de joie.
Pardonnez-moi si j’ai trop dit et veuillez agréer l’expression de mes sentiments
distingués. E. B.
26 février 1932.
CORRESPONDANCE D’ECOSSE
EN VUE D'ABBOTSFORD.
La journée est claii'e, du haut de la colline on voit Abbotsford, la résidence du
grand écrivain éoossiais Walter Scott, dont
on va célébrer, cette année, le centenaire
de la mort. h’Echo n’est pas un journal
littéraire, aussi nous n’allons pas nous
permettre de faire de la littérature et
d’examiner l’œuvre de Walter SOott ; mais
en vue d’Abbotsfond je n’ai pu faire à
moins de penser à la grandeur, à la bealuté
de son caractère.
Un seul trait suffira ià donner une idée
de la valeur morale de oet homme.
A l’âge de 55 ans, la Société qui publiait
ses romains, et dont il faisait partie luimême, fit faillite laissant des dettes pour
117.000 livres sterling (d’autres donnent
le chiffre de 130.000). Aujourd’hui que les
faillites sont devenues une institution il
est bon de savoir ce que fit Walter Scott.
Il décidia de consacrer sa vie à payer les
dettes, et se mit à l’œuvre avec un acharnement sans paireiü.
En six ans il publia plusieurs œuvres et
réussit à payer 80.000 livres sterling. Mais
l’effort fut fatal, sa santé était désormais
ruinée, et malgré le repos et un voyage à
l’étranger, il ne se. remit plus. Il publia
encore deux romains e'n 1831, mais le grand
écrivain du passé avait disparu ; ce n’était
plus le même, et le 21 septembre 1832 il
s’endormit dans la demeure qu’il s’était
bâtie à Abbotsford.
Un àuteur a pu s’exprimer en ces termes : « iLes six dernières années de la vie
de Walter Scott furent auæi héroïques
que les gestes des chevaliers que l’on rencontre dans les pages de ses livres».
Quarfd nous lisons ses romans, .traduits
dans toutes les langues des pays civilisés,
n’oublions pas que Walter Scott fut non
seulement un grand écrivain, mais un noble caractère, un die ces caractères qui honorent une nation, la font respecter et
aimer.
Le génie intellectuel, doublé d’un génie
moral comme celui de Walter Scott, nous
offre un exemple pàrfait, devant lequel
nous nous inclinons avec le plus profond
respect. L. M.
CHRONIQUE VAUDOISE
VISITES A NOS DISSÉMINÉS.
Les faimilles vaudoises qui résident à
Bricherasio, Bibiama, Lusemetta n’ont pas
été oubliées par l’Eglise : elles ont toutes
été régulièrement visitées par le pasteur
de Saint-Jean, M. L. Rivoire, ainsi que par
l’évangéliste M. D. Gaydou, expressément
chargé de cette œuvre pair la Vénérable
Table ; une lettre de M. Gaydou nous apprend que la reconnaissance pour ces visites est grande ; les difficultés ne manquent pas, mais le but à attemdre ne saurait être plus digne d’efforts.
H: 3= »
ALEJANDRA. Une lettre privée nous
apprend que les conditions matérielles de
cette colonie sont meilleures que ceUes de
l’an dernier. On travaflle beaucoup po'Ur
produire une meilleure condition spirituelle. Le Pasteur et un noyau de personnes de bonne volonté s’occupent activement
à raviver le feu de l’Esprit au sein de la
colonile.
BOBI. A quatre jours de distance l’une
de l’autre, la mort'a' frappé deux fois à la
porte de notre frère Etienne Pontet feu
Etienne. • Le 25 février, c’était sa mère
Pontet-Perradwn Marie Louise qui nous
quittait, à l’âge de 71 ans, après bien des
mois de souffrances. Elite fut assistée avec
amour par sa fide, M.me Baltera, venue
expressément de Philadelphie, et par toute
sa famille.
Le 29, c’était son fils Albert qui, abattu
par une maladie foudroyante, s’en est
allé avec son Dieu, à l’âge de 17 ans à
peine, en laissant dans la douleur une
mère éplorée, un i>ère, des frères, des
sœurs et de nombreux amiis.
A tous, nous indiquons le ciel et les
promesses du Père céleste. A qui irionsnous qu’à Lui.?
DOLORES. Le Mensajero Valdense nous
annonce la mort de nos frères Jacques Besson, originaire d’Angrogne, où il était né
en 1860, et Michel Constantin, originaire
du Val Saint-Martin, où il était né en
1847. Ce dernier est décédé à Colonia Belgrano en 1870 d avait pris part à la
campagne qui devafit consacrer Rome capitale d’Italie ; en 1877 il émigra avec sa
femme Catherine Postre en Argentine, pt il
s’établit tout d’abord à S. Carlos ; en 1883,
avec quelques autres familles, il contribua '
à la fondation de notre Colonie Belgrano ;
ses quatre-vingt-quatre ans ont été bien
remplis, et il laisse un excellent souvenir,
soit pour son activité administrative que
pour celle religieuse, car il aimait son
Eglise (dont il a été ancien jusqu’à ces derniers temps.
FLORENCE. Le XVII n’est pas passé
inaperçu :
Mardi, 16, le G. G. V. a donné une réception à ses amis dans les locaux de Via
dei Serragli, avec buffet, piano, violon et
chants patriotiques.
Mercredi, 17, avait lieu une agape fraternelle à TA. G. D. G., avec un discours
de M. Alexis Balmas.
Enfin, dimanche, dans l’après-midi, nos .
deux églises réunies ont eu la commémoration de l’Edit id’Emancipation ; le temple de Via Manzoni préæntait l’aspect
des grandes occasions : un public dœ plus
choisis, qu’on ne pouvait s’attendre plus
nombreux, en remplissait tous les coins,
malgré l’hiver excessivement rigoureux.
M. le pasteur Meynier prononça un puissant discours sur « le Synode de Chanforan, 'Ceux qui Tont précédé et ceux qui
l’ont suivi, ainsi que ses differents resm-'
tats ». Un chœur, préparé et dirigé par
M. le pasteur Sommant, a rendu notre
fête plus variée et plus solennelle : 1© cantique de Luther, au commencement, à la
fin l’hymne : Il Signer con noi dimoù,
chantés par toute l’assemblée ; et durant
le service : Il Rimpatrio, le Psaume
CXXXVIII, mis en musique par M. Sommani lui-même, et Le Serment de Sibaud,
auquel se joignit avec entrain la nombreuse assemblée. Un service des plus édifiants, sur lequel tous ont invoqué les bé- ,■
nédictions du Très-Halut. phg.
GENÈVE. Echo du «dtix-sept». M. le
pasteur L. Rostagnio, de Milan, a donne, i
dimanche 21 courant, une conférence sur
l’œuvre et T,histoire de l’Eglise Vaudoise,
aux Eaux-Vives. Le Journal de Genève, la :
Semaine Religieuse en parlent d’une façon fort éJogieuse, et nous disent que l’orateur a été remercié par le pasteur, M. Du- j
nant, au nom des auditeurs, « enchautés j
de leur soirée ».
LA TOUR. Dimauche soir, à Sainte-Marguerite, M. le prof. Jean Jalla a entretenu un auditoire, .qui aurait été plus nom- :
breux si le temps n’avait pas été si inclé- ‘
ment, sur «le second Synode dte Chanforan et la Bible d’Olivétan ». Avec la com- ■
pétence et la clarté qu’on lui connaît, 1g .
docte conférencier a parlé durant |
heure en fsiisant revivre d’une façon fort
intéressante cette page de notre histoire
si peu connue, alors qu’elle serait si digne
de l’être. Nous sommes heureux d’appren- .
dre que cette conférence sera publiée.
— Jeudi de la semaine passée Dieu a
rappelé de ce monde M.me Madeleine Benech veuve Bertaiot. Elle avait 78 ans. j
C’est à Angrogne qu’elle vécut la plu-â
part dé sa vie, sàuf les six dernières années., c’est-à-dire depuis la mort de son ,
marli, qu’elle passa à La Tour, avep son -j
fils, directeur de l’agence locale du Banco ’J
Roma. Délicate de santé déjà depuis
que temps, elle s’alita, il y a deux mois,
durant lesquels les souffrance ne lui furent pas épargnées, surtout le derniers
jours mais elle eut la joie de se sentir -
3
- entourée par le plus affectueux dévoue^
ment dans le foyer de son fils. C’est dans
: la paix du cœur et la confiance en son Sau^ 'veur qu’elle s’en laBa à la rencontre de Dieu.
^ Nous renouvelons à la famiUe en deuil
t notre vivante sympathie, redemandant au
I Seigneur avec elle et pour elle le Consolaf teUT promis.
; — La Chorale Vaudoise donnera une au
: -dition sur le chant iMpidaire dans la vie
-vaudoise, à l’Aula Magma du Collège, mercredi, 9 courant, à 20 h. 30. L’entrée est
libre.
MASSEL. La célébraition du XVll février, favorisée par un temps magnifique,
' a pleinement réussi.
Au culte du matin, le Pasteur oomméniora le Synode de Chanforan du 1532. Le
soir, dans la salle du Reynaud, nos artistes (A. Gaydou, H. Micol, Henri Mieol, E.
Micol, Em. Micol, A. Meytre, Y. Pbns, J.
Pons, Jos. Pons, S. Tron, E. Tron, L. Tron)
ont représenté la comédie : Sullivan, et la
farce : Le mariage au téléphone. La Chorale, dirigée par M.me Ricm, a' chanté :
L’inno alla Fede, le Retour de Vexil et le
f-i..Serment de Sibaud. Le. public, nombreux,
a beaucoup joui. R.
FOMARET. Jeudi, 25 février, à La Pérouse, plus de 50 miaâtres et maîtresses
; d’écote des Vallées de Pérouse, Saint-MarI , tin et Eénestrelles se trouvaient groupés
autour de leur collègue M. Rostagno. L’ins' pecteur de Pignenol, le Pddesbat, les rév.
don Baral, curé de La Pérouse, don Ma; gno, directeur de l’Institut Salésien, don
Paolasso, inspecteur de religion, don Martina, curé de Meano, M. D. Revel, pasteur,
■et M. Théophile Mathieu, secrétaire communal, prirent part à la très sympathique
h démonstration.
Au nom de ses collègues, l’instituteur
t M. H. Balme a félicité M. Rostagno, ré^ -cemment nommé chevalier de la Couronne
d’Italie, et lui a offert en souvenir deux
objets d’utilité pratique. L’inspecteur scolaire, chev. Predome, le Podestat et le rév.
tlon Bar,ale yionoucèrent à leur tour de
courtes allocutions ; et la fête se termina
par une «bicchierata».
— Vendredi, 26 février, à l’Envers-Pinache, un long cortège funèbre accompagnait au champ du repos lœ dépouilles
mortelles de M.me Lageard AdélaMe, veuve
' du chev. Jean Bsrtet, décédée après de
longues souffrances, supportées avec une
■ ’ grande résignation, à l’âge de 92 ans.
Elle avait été élève de notre Pensionnat et avait occupé pendant plusieurs an’ nées la place de miaîtresse d’école de l’Envers, son pays d’origine. Sa mOrt laisse un
grand vide paj’mi ses nombreuses connaissances et surtout parmi les pauvres qu’elle
. a toujours généreusement secourus.
Notre sympathie chrétienne est lassurée
aux familles éprouvées par lé deuil.
— Dimanche, 28 février, la chaire a été
•occupée par le pasteur des dos, M. Guido
Mathieu, qui nous a donné un bon sermon
sur les paroles du prophète Esaïe ; « Il ne
brisera pas le roseau froissé et il n’étein'dra pas ie lumignon qui fume ».
Dans l’après-midi, avec M. D. Revel, il
s adressa, encore au nombreux public qui
accompag-nait au cha,mp du repos les dé^
Pouilles morteUés ,de Léger Frédéric, de
ViUeseche, décédé à l’Hôpital', à l’âge de
62 ans. après de cruelles souffrances.
PRAMOL. Mal gré le temps inclément,
samedi, 27 février, une troupe de parents
fl remonté le « Moulinas » pour accompagner au temple rheureux couple d’époux :
M. Avondet Emile, des Garoussins (EnversPortes) et M.Ue Boimous Olga, de Peumian.
Sur ce foyer, qui vient d’être fondé, nous
appelons encore la bénédiction de Celui
ri qui aide ses enfants à ne point bâtir en
Vain...
' — Dimanche après-midi, un long cor,i%e descendait des Clôt pour accompar
ihier à sa dernière demeure la dépouille
mortelle de notre jeune frère FMvy Long
£ feu Charles.
, , Jeune jiomme robuste, rentré depuis
quelques mois seulement de son service
milîlaire comme artilleur, il a succombé,
Soudainement, frappé par une attaque au
cœur. La nouvelle a douloureusement impressionné notre population.
La jeunesse est accourue en masse pour
dire aux deux frères qui restent, et qui
ont perdu leur mère il n’y a pas longtemps, l'a part qu’üs prennent & leiur
douleur.
Nous idemialndons à Dieu de bénir le
message, toujours impressif et touchant
en de semblables circonstances, qui a été
délivré. Nous recommandons ces jeunes
frères, auxquels est assurée notre profonde sympathie chrétienne, à la miséricorde du Père ^Céleste qui fortifie, qui
éclaire et qui console.
— Les dons suivants ont été remis à
l’Eglise : En souvernîr de M. Jacques
Long, les parents, L. 50 - En souvenir de
Henriette Ribet, son fils Jean Ribet, ancien, 20 i; son petit-fils Fend. Rostagno, 10
- En souvenir de leur frère Edvy, Edmond
et Héli Long, 25. Rep.
PRARÜSTIN. Nous n’avons qu’un seul
acte liturgique à enregistrer pendant le
mois de février ; rensevelissement de Anne
Gaudin veuve Gasrdàol, décédée le 20, à
Mounier, chez son gendre, l’ancien David
O. Pasquet. Elle avait atteint l’âge de 93
ans, et étajit la doyenne de la paroisse.
Un très nombreux cortège accompagna sa
dépouille mortelle à Saint-Barthélemy, où
elle fut déposée dans le tombeau de famille. Nous renouvelons, ici, l’expression
de notre sympathie aux familles dans le
deuil.
— La Fête de l’Emancipation a été célébrée dans notre paroisse avec le même
enthousiasme que par le passé. Dès la
veillé, de jolies ijlluminatiïons et de nombreux et gigantesques falots allumés sur
les hauteurs de Prarustin et de Rocheplate attiraient l’attention de nos voisins
de la plaine.
Le lendemain, dix-sept février, à 10 heures du matin, 163 enfants se réunirent
dans le temple de Sa,int-Ba;rthélemy, où se
déroula, devant un public excessivement
nombreux, un programme riche et varié :
diiiscours d’occasion du Pasteur, chants et
récitations des enfants et deux chœu;rs patriotiques vaudois exécutés par la Chorale.
A midi, une cinquantaine de personnes
se réunissaient dans la grande salle de la
Cure pour une agape fraternelè, copieusement servie par Frédéric Forneron-Tarin. Ici, deux allocutions : celle du Pasteur et celle du président des « Combattent! |», Gahibaldi Gay, qui, en bon patois
prustinenc, exhorta chaleureusement les
Vaudois à être toujours unis et à fraterniser de cœur. La fanfare « Aurpra » —
(qui le matin déjà avait égayé le public
des petits et des grands par ses accords)
— et la Chorale « Il Risveglio » contribuèrent à rendre plus joyeux le banquet.
Pour bien finir la journée, un bon nombre de personnes se rendirent, le soir, au
presbytère, pour y entendre la lecture du
dramme de Giov. Tron : Gl’InvincilMi.
Somme toute, bonne journée de fête
patriotique vaudoise et de joyeuse reconnaissance. A. J.
RODORET. Favorisés iw un temps superbe, nous avons pu conunémorer, cette
année, le XVII février en toute tranquillité, sans peur des avalanches...
La vedlê, nous avons admiré les « falots » des différents villages, préparés avec
grand enthousiasme par les enfants et la
jeunesse : puis, mercredi matin, au temple,
après le discours commémoratif du Pasteur, s’est déroulé un programme fort apprécié, quoique très long (plus de 45 entre poésies, dialogues, etc.), de récitations
et chants^ Un merci de cœur au régent et
aux maîtresses d’école qui ont bien préparé les enfants, et à M. Benjamin Tron
qui a dirigé la Chorale.
Enfin, une agape fraternelle, aux Fontaines, a donné encore à quelques bons
Vaudois l’oacasiora d’exhorter leurs frères
à continuer la noble tradition de foi et de
piété des Pères.
Une bonne journée, qui a suscité beaucoup de saintes émotions.
— Dimanche, 21 courant, l’assemblée
d’Eglise a réélu M. Benjamin Tron dans
sa charge d’ancien, par une votation encourageante. Nous nous réjouissons avec ce
frère qui a eu une fois de plus la preuve
de l'estime 'dont il est entouré dans la paroisse, et nous demandons à Dieu de le bénir dans l’Œuvre qu’il lui a confiée. T.
RORÀ. Fête du 11 février. L’anniveiv
saire joyeux de notre émancipation religieuse est toujours célébré avec enthousiasme par notre population, même par
ceux qui, en temps ordinaire, semblent
oublier les devoirs religieux que le nom
de Vaudois implique. Et la fête « du 17 »,
comme on l’appelle habituellement, est im
évènement que nous ne pouvons passer
sous silence.
En voici la courte chronique : la veille,
soirée familière de nos deux Unions Chrétiennes et de la Chorale, très bien réussie, pendant laquelle quelques jeunes artistes nous ont amusés et fait revivre aux
temps héroïques de notre histoire. — Le
lendemain, le beau temps et les beaux chemins favorisent le concours des 60 enfants
de nœ écoles et d’un nombreux public qui
vient assister au culte de commémoration
et goûter les beles récitations, soigneusement préparées par nos institutrices et
par le régent de Rumer, les chants bien
exécutés par les enfants des écoles du
Centre et ceux de la Chorale. ^— A midi,
agape fraternelle avec plus de 30 convives, dont un bon groupe de jeunesse, quelques. discours d’occasion, des chants et
beaucoup de gaîté. — Le soir, feux de joie
sur les hauteurs.
Somme toute, bonne fête, qui laisse dans
nos cœurs le meilleur souvenir.
ROSARIO TALA. On nous écrit ; « Les
Vaudois — qui constituent lé plus fort
groupe de la congrégation méthodiste de
cette colonie — veulent se maintenir en
rapport ¡avec l’Eglise mère, à laquelle ils
ont donné une preuve d’affection et de
reconnaissance à l’occasion de la visite très
appréciée du Délégué de la Table, l’an dernier. La situation économique n’est p,aS
brillante, mais les membres d’église, grâce
à l’activité du PaSteur et d’un bon nombre de frères et de sœurs fervents, donnent une belle, preuve de leur foi et de
leur vie spirituelle en s’imposant des sacrifices pour la Sainte Cause de Dieu ».
SAINT-GERMAIN. Dimanche matin,
après une courte maladie, est décédé à
l’Hôpital du Poraaret M. Jean Bertalot,
des Blancs. Nous exprimons à son fils
Henri, à sa fille, M.me Hilda Bteux, et à
son frère, M. le palsteur Héli Bertalot, nos
plus vives condoléaJnces.
— Notre frère, M. Benjamin Tron, qui,
en descendant, sajmedi dernier, des Mondonsi a ghssé à cause de la glace, a eu le
malheur de se casser un bras. Nous sympathisons vivement avec lui en ces
moments.
— M. Barthélemy Griset, des Chenevières, a été, encore une fois, assez gravement éprouvé par la maladie. Il va beaucoup mieux à présent ; et nous exprimons
nos meilleurs vœux pour une complète
guérison.
SAINT-JEAN. Dimanche, 28 février, a
eu lieu l’ensevel'issement de notre frère
Jacques Bounous, décédé aux Parises, dans
sa 79® année, après une courte mais douloureuse maladie. Que Dieu console la famiUe affligée.
VALDESE. Nous 'glanons quelques nouveUfis dans le journal The News Herald et
dans des lettres privées :
D’abord, le déœs de M. Jean Rodolphe
Ribet, natif de Faure (Pomaret), émigré aux Etats-Unis en 1893, emporté à
l’âge de 67 ans, par la grippe, suivie d’une
violente pneumonie. Il laisse après lui sa
veuve M.me Catherine Ribet — alitée elle
aussi — et cinq garçons, tous au chevet
de leur père au moment de son départ.
Le journal nous dit que, s’il n’a pas occupé une place en vue dans la Colonie, il
a cependant rempli fidèlement ses devoirs
de bon citoyen, de bon chef de famille et
de membre 'dévoué de l’Eglise Presbytérienne Vaudoise. A son enterrement prirent part le pasteur local, M. James H. Caligan, et l’ex-conducteur de la communauté, M. le prof. Jean Pons. Une grande
foule d’amis vaudois et américains, qui
l’avaient en grande estime, ont tenu à lui
rendre les derniers honneurs.
Un autre deuil a douloureusement
frappé la Colonie, ces derniers temps ;.
une enfant de 3 ans et demi, fille de
M.me Emmanuel Jadumin, est morte à
rHôpital de Morganton, à la suite des
brûlures qu’elle avait subies, ses habits
s’étant accidentellement enflammés. L’ensevelissement, présidé par M. Oaligan, a eu
lieu, ainsi que le précédent, dans le cimetière vaudois de Valdese.
Notre sincère sympathie aux familles si
durement éprouvées.
— Nous lisons aussi la nouvelle de l'opération subie par M.me François Giarrou,
à rHôpital de Charlotte, N. C. ; son état
était si grave, que l'on dut avoir recours
à la transfusion du sang. Nos meilleurs
souhaits .de complète guérison.
— Congratulations aussi aux familes
qui sont dans la joie : M.Ue Yvonne Rostan, fille de M.noe et M. A. Rostan, a uni
son sort à ¡celui de M. Hugh Peeler, et
M. Victor Micol a épousé M.Ile Müdred
Hamilton.
— L’arbre de Noël a i>arfa'itement
réussi : le public très nombreux, le programme hautement apprécié. Il avait été
préparé par une Commission présidée pair
M.me Frédéric Ribet.
— Le bazar annuel pour les besoins de
l’Eglise a obtenu un vrai succès, puisqu’il
a donné la jolie .somme de 260 dollars. Précédé d’une agape toute vaudoise, au prix
de 50 sous (de 9 à 10 lires), qui a mérité
l’éloge du public, tous les objets préparés
par le Comité et par les membres et amfe
de l’Eglise, ont été vendus à la satisfia,ction de tous. Avec la présidente, M.me
A. F. Garrou, M.mes ¡Jacques Bounous,
Jean Long, Jean Pons, Fr. Pons, Rivoire et Squülario ont mérité l’approbar
tion générale.
— L’Union de la Jeunesse Valudoîse a
nommé son Bureau pour la nouvelle année dans la personne de Francis Ghigo,
président ; Ida Squilla'rio, vice-présidente,
et Mélanie Bounous, secrétaire et trésorière. L’Union, qui est sous la direction
de l’Eglise, travaille efficacement à former
de futurs «leaders» dans son seini
— L’école du dihiaïndie, à son tour, a,
nommé son Comité directeur dans Ha personne de M. J. B. Coley, surintendant ; le
rév. J. H. Caligan, comme assistant ; Jeannette Léger, comme secrétaire ; Harry Van
der Linden, comme trésorier ; et Henry
Bounous, comme secrétaire, pour la régularité des élèves. x.
— The News Herald, arrivé en ce mo
ment, nous 'donne là description ,de la commémoration faite à Valdese, le 17 février
— par un bahquet de 150 couverts — auquel prirent part aussi plusieurs amis nonVaudois, mais ¡qui déclarent avoir joui tout
autant que les Vaudois de niaiæance. Le
dîner était présidé par M. L. P. Guigou.
Le pasteur Galigain fit une intéressante
allocution 'de circonstance et M. le prof. J.
Pons prononça un discours historique publié en entier dans le journal dont nous
tirons ces lignes. Un « bravo » de cœur
à nos frères qui n’oublient pas la roche
dont ils ont été tafllés. phg.
VILLESÈCHE. Dimanche dernier, un
très long convoi funèbre a accompagné au
champ du repos les dépouilles mortelles de
notre frère Frédéric Léger, de Vfllesèche
Inférieure, que Dieu a rappelé à Lui, dans
sa 61® année, après une bien douloureuse
maladie. Nous renouvelons à la famille, si
durement éprouvée l’expression de notre
plus vive sympathie chrétienne.
— Dimanche dernier aussi, notre chaire
a été occupée par M. David Revel, pasteur émérite. Nous le remercions sincèrement pour son fervent message. Rep,
Ce i|oe les Juifs disent de Jdsus.
Dans le bulletin bibliographique de la
maison Bloch et C.ie, à Baltimore, on a
pu lire récemment l’information suivante :
A Saint-Louis (Missouri), au temple Israël,
le rabbin Issermann a présidé, le jour du
vendredi saint, un service commémoratif
en l’honneur de Jésus. Le rabbin lut le sermon sur la montagne et prononça un sern\on dans lequel il donna six raisons qui
lui font considérer Jésus comme un gUand
Maître : Il vécut comme un juif, observant les traditions juives. Il est mort en
patriote juif. Sa religion était celle de la
synagogue. Il enseignait la paternité de
Dieu et la fraternité humaine. Grâce àlui la race juive a pris une importance
mondiale. Il a introduit les idées judéennes dans le monde entier. S. p. p.
4
Edmond et HÉu Long, touchés par les
témoignages de sympathie qui leur ont été
donnés à l’occadon du depcort de leur cher
frère
EDVY
enlevé sotuMmernenl à l’âge de 22 ans, remercient en partiauMer la jeunesse de l’Eglise de Prcmol et toutes les persotmes qui
sont accourues pour rendre les derniers
honneurs au cher disparu.
« Heureuz ceux qui ont le
cœur pur, car ils verront
Dieu ». Matthieu V, 8.
Clot de Priamol, 28 février 1932.
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VALLI VALDESI.
ANiGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LDSBRNA S. GIOV. - Pastore ; Lorenzo Rìvoira.
SIASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Maxauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETi'O - Pastore ; Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM, CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
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VILLAR PELLICE - Pastore: Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista; C-A. Arnoulet.
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16 - Pastore Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe - Pastore ; Giovanni Miegge,
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia,, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorlna,, Via Mirabello.
BOKDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORBELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
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Zacoaro - Pastore ; Gustavo Bertin.
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OASTELVENERE - Cliiesa Evangelica.
CATANIA - Chtea : Via NaumacMa, 22 - Pastore: Eugenio ReveL ivi.
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Rinaldo Malan.
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Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
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ore 10 - Pastore ; Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Raivero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
ìMJÌSSINA - C3iiesa : Via Maddalena, 113 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostaguo. Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Mariano Moreschiui. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel. Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliàvia, 25 Cand. Teol. Teodoro Salma, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, SO - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
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Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
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. PIANI DI VALleCROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDlCAVALLO - Chiesa : Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastoi’e : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Coi-sani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, Ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO. DEGLI SCHlAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRuZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Viale S. Domenico, 5
- Pastore : Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto U Martedì aUe ore 18 - Pastore: Èlio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Ribet.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Vìa Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Slraeoni - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - PaPesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. CeUl, Via Valerio
CatuUo, 18.
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Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ove 11 circa della Domenica.
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moderatore -- Pastore Antonio Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
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COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio.
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BOTTONCINO, Lefeuvre - illustrato (pagg. 134)
tXDME LE RONDINI, N. Donini-Buffa (pagg. 112)
DMLCGHI E FANTASIE MUSICALI, V. Sommami (pagg. 26)
DIETRO LE QUINTE, Mrs. Waiton - illustrato (pagg. 202)
ELBANO E ROSINA, A. CelliJSiampiccoli (pagg- 135)
ELENA, DUCHESSA D’ORLEANS (pagg. 66) .
IL FILO D’ORO, E. Fasanari-Celli (pagg- 143) .
LA FAMIGLIA DEL MISSIONARIO, S. Longo - illustrato
(pagg. 120).....................................
LATTE PEI BAMBINI, S. H. Scheffelin (pagg. 66) LEGGENDA DEL BIANCOSPINO, Jone E. Corion (pagg. 109)
LUCE, S. Longo (pagg. 112)..........................
OMBRETTA, Adele Ornella-Chambeyront (pagg. 131)
IL PELLEGRINAGGIO DEL CRISTIANO, Bunyan - illustrato
(pagg. 374) - tela. L. 8...............
IL MIO NIDO, E. Fasanari-Celli (pagg. 105)
FANCIULLEZZA, F. Buffa (pagg. 128)
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Longo (pagg. 100)
LA LAMPADA DI TIP (pagg. 156)
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