1
Année Dixième.
PRI'X D’ABONNEMENTiPAh Aîi
Italie I. . « . . . ^
Tous les pays ^Ifr 1 ' L'
de poste . ’ ' »
Amérique:. . ; » .. i >
.Oin «'»jiièïiHne.:
Pour i'J^tUp\ieuy MM-.
^asiénr'ÿ'et Tels ithrHîies ria
Turre i’allice.
Pour l’ÆJarÉerir’i'i'Kii RurH»iu <T Ad
mitiisnauon.
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N. 34.
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réa, demandés avalit 1« tipaiG 10 cà^t. chftoutl. 4 s.
A nuances : 25 ligne,
i Î'jôîé’ejtUüis S'* pftPi
letty^ réCù^i^cindéé ou paf
m«nÂtiAii. aiir la EfuraaÂde P**
rosrt Afgeniinci.
r-our ìli îRÉDACTlOîi s’à'dreajiet
âinsr. Àjanireciion du Témoin,
■ Pbmarèbio. fPinertìlO), t,
l’our TADMINISTRATJON adresser aînki; A i'Adfbitfi|ìm4j^n<4(
rrfwoin/Poinai’etto Tri**roloJ
Uàlie^ i*i^-'î fc3 i
ÉCHO DES VALLÉES VAUdÙlSES
Paraissant chaque, Vendredi . „ ,
A(’i‘i';‘4 1, Î3.
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l'oMS tUf’ sertiz /^moiiin
^ O ! ï I 111 ;4 ( 1*0.
Orgaoi&aiioa das, Églises vauiloise^ el
réformées du Wçnera^erg de HOO à 1827.
— Sbuvéhirs 3é la cùnféréhce de M. Faber, —
Du champde rEVangéliSation, — Unnnenuit.
— Tableilu des, cOnlribalious volontaires:.
Cj^roMtÇMC î’oudow. ~ Annonce. v
ïTcrr
|i|ga)i)sàiioli des Eglises raodoises
. , |j, el léformées
“da Wérleaibwg de 1700 d 1827
IV.
\Ordre, âes servicéit.' Aciés religieuii;.
‘ Dîsciplih'e. ' '
synode de Durrmenz (1701]
prëébriï‘’qùe'1’&ése.hiblée.s'i
à genoux'', 'prii
et qu’elife êcd'iite ’idebpyt 'lfΑ‘îeictui’B
dii passage ' de ' rÉtJHÏiire' sainte
qui eerX'ira‘'d'e'’'texte iu sermon.
Les ser‘vicés''''piib'lics n'étaj,tept
pas très nbiïi'bVeux, puisque lé
mébi'e' s'yiitede a%it lufesë lalibb'rtê
aux paitedrs jour sur
semaine rinstructibb iïes càtécb'ü
Su'Vunl la vente avec ¡a charité. IfipH iv, Ib
<3 r> * ’, ;j ' ■ f j J ; )
mènes, tandisque celui dîe.Cajinstadt les invite à la donner _dans
r a P r ès - iTi i ci i. d U, d i m an ch'e. 6é
y avait de pluS jnierèssant'. et'*de
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jusqfcfa leur“ w
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rep onagre
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rieur y étaient
faites. Les célibataires, n.y étaieat
10 U te f Olf obl 1 ges q qe j U S q U ^le u r
25® année. Quahi'. au manuel en
usage <^n"s, ce^.^pseignement 'ul^
compiète,liberté avait' été tàlsséè
aux pasteurs jusqu’au ‘Synode dé
Caniistâli, en 1739, époque‘S la
quelle lè çatécfiiîsipe^de Pictet"'^''^
plus tard, le synode âÉI
heim déclare^ qu^ Ton peut aussi
faire d’'u'n aytre' CàtécTîiaip'èJ
par exe.mple dè‘ celui d’’tfstër#aid‘.
Quant#!! baptême, il est prèsqnii
aux parents de'rernettre. ,par ^jïrit
àu pastlur^ “om? ¡I^ cêîui'dé
l’enfant<et des^K aîaefroârrâinV,
et quant a la M‘
tenu uii régisire des communiants
2
... 366
au moyen duquel on puisse exercer un contrôle exact à l’égard
de l’âge des communiants, le
synode de Heimsheim fixe à 14
ans le minimum pour l’admission
à communier. Il n’est pas possible
d’ét|^lir l’époque à laquelle, dans
les %lises vaudoises et réformées,
du Wurtemberg, on a introduit
la con^rmaiion des catéchumènes.
Dans la paroisse de WurmbergLuserne elle est mentionnée dès
l’année 1734; dans celle de Pinache
seulement en 1738. — La formule
ordinaire par laquelle l’acte solennel est inscrit dans les registres
de la paroisse est la suivante :
'« N. N. instruit dans la religion
réformée, a promis d’y vivre et
d’y mourir: sur quoi il lui a été
permis de preudi^ la Ste. Cène, ou
bien: il a été reçu au nombre
des chrétiens parvenus à l’âge de
raison ».
Le Synode de Knittlingen abolit
à là majorité de ses membres et
conformément la discipline les
sermons de mariage et de sépulture;
le synode suivant (Heimshèîm 1764)
lesrétablitpar condescendance, mais
en prescrivant qu’il soit payé pour
chacun de ces sermons, au moins
un florin. Dans les mariages mixtes,
c’est-à-dire entre luthériens et
réformés les enfants durent pendaniibngtemps suivre le culte
luthérien; plus tard ils n’y étaient
obligés que si le père pétait luthérien. . . *
Les formulaires pour le baptême,
la Ste. Cène et le mariage étaient
ceux dé jà liti^ie de Genève,
comme l’ordre ®me du service
y ’était " entièrement conforme :
confession des péchés, prière,
sermon, prière, exhortation à la
bienfaisance. Les prières avant et
après le sermon aussi bien que le
choix du' texte sont laissés à la
liberté du pasteur. Le chant des
psaumes et cantiques en usage
dans l’Eglise de Genève est un élément important du service divin.
Ce n’est que vers le tiers de ce
siècle que le chantre a été remplacé môme à Stuttgart par ^organiste.
La discipline (dans sa signification propre) est exercée par le
consistoire et le synode, fréquemment et avec une incontestable
sévérité. Les voyages et le travail
aux jours de dimanche, l’irrégularité dans l’assistance au culte, la
fréquentation des auberges, les
jurements , les blasphèmes , la
révolte contre le consistoire, le
pasteur ou le synode, sont l’objet
d’énergiques prescriptions. Les
peines dénoncées sont la censure
par le synode, les amendes en
argent, l’exclusion de la Cène
pour un temps plus ou moins long. .
Ce degré inférieur de l’excommunication, regardé comme un
très grave châtiment, n’en revient
pas moins assez souvent, même
dans les communautés de Cannstatt, Stuttgart, tandis que dans
tôfite l^^ période dont nous nous
occupons, il ne se rencontre pas
un seul cas de la grande excommunication. — Une confession publique de sa faute ou de son
péché faite en présence du consistoire ou par davantje" Synode
précède nécessairement la réadmissioh à la gainte-Cène.
3
•■✓Vf'kXwvvV'
207'
kT»/%/V^A AA A, A«
Souvenirs de la conférence
de M. Faber
Missionnaire parmi les Juifs,
(Suite et fin).
Le peuple juif est actuelleraenL en
proie à une grande fermenlation dans
certains pays; il traverse peut-être
la crise la plus violente qu’il ail
traversée depuis la chute de Jérusalem.
C’est qu’il commence seulement à
entrer en contg.ct avec le christianisme
véritable et avec le Nouveau Testament. L’ignorance au sujet du christianisme est encore, il est vrai,
très grande, mai le désir de le
connaître se réveille avec puissance.
Cela est dû à la traduction du Nouveau
Testament en hébreu par Delilzsch.
Il existait déjà de telles traductions
avant la sienne, mais elles portaient
sur le titre le nom « London », le
plus suspect aux yeux des Juifs. Beaucoup ne savent qu’une chose de Londres
c’est que, c’est « une grande fabrique
de chrétiens». Delitzschau contraire,
est très connu et apprécié dans le
monde juif à cause de sa connaissance
de la littérature juive. Sa traduction
a donc éveillé moins de défiance, et
a été pour plusieurs une révélation;
six éditions considérables sont déjà
enlevées, et Delitzsch reçoit souvent
des lettres de tous pays, adressées:
« Au traducteur du Nouveau Testament, à Leipzig». J’ai vu un jeune
rabbin juif qui était encore sous le
coup de cette lecture, et me disait:
« Où donc trouver les églises dans
lesquelles ces doctrines dû Nouveau
Testament soient enseignées et pratiquées dajis leur pureté; ce ne sont
pas les vôtres? » Je lui expliquai
alors que le Seigneur a son église
invisible formée des croyants de toute
nation, et de toute ¡confession religieuse, et j^e lui rappelai la Parole
de Dieu à Elie découragé : « J’ai sent
mille hommes qui n’ont pas fléchi
le genou devant Baal».
Mais l’Evangile a produit des fruits
encore plus palpables dans le sein du
peuple d’Israël.
Un avocat de Kichinf, nommé Rabinowitz a étudié le N. T. de Delitzsch,
a embrassé avec joie la bonne nouvelle du salut, et s’est fait l’instigateur
d’un mouvement des plus remarquables, qui, si Dieu le permet,
peut être fécbnd en résultats.
Rabinowitz, a été converti en 1882,
en Palestine, où il s’était rendu pour
voir, s’il n’y aurait pas moyen d’y préparer un asile aux nombreux Juifs
Sersécutés en Russie. La lecture du
ouveau-Testament hébreu, sur les
lieux mêmes, où le Sauveur a vécu
et souffert, agit puissamment sur son
cœur, et il revint en Bessarabie avec
le mot d’ordre: « Le salut d’Israël est
entre les mains de notre frère Jésus ».
Il veut conserver les formes et les
habitudes juives, la circoncision, le
sabbat, la Pâque, etc., mais uniquement comme coutumes nationales,
comme lien destiné à unir entre eux
tous les Israélites. «Si la circoncision
était un péché, me disait-il, Paul
n’aurait pas con.senti à circoncire Timothée; et de même qu’au concile de
Jérusalem, nous judéo-chrétiens, n’avons pas imposé la loi aux paganochrétiens, de même, vous paganochrétiens ne devez pas imposer aux
judéo-chrétiens l’abandon de leurs
formes ». Sur ces principes, cet
homme remarquable et profondément
convaincu, a fondé en Bessarabie une
secte qui .s’en tient uniquement aux
enseignements de l’Ecriture. Plus de
deux cents familles s’y rattachent déjà,
et la question qui préoccupe le fondateur est celle de savoir s’il doit
former une nouvelle confession chrétienne. J’ai assisté à la célébration de
la Pâque sous sa nouvelle forme. Après
les rites juifs, la coupe consacrée à
l’honneur de Moïse, celle en honneur
da la famille de ^ David , le père de
famille en consacra une à Jésus-Christ
et nous célébrâmes la Communion.
Vous pouvez comprendre mon émotion
en voyant ainsi se reproduire devant
mes yeux le dernier repas de Christ
avec ses apôtres.
L’orateur a teftniné en rappelant
le mouvement qui s’est produit, il y
a plus d’un siècle, sous rinfluence de
4
rUVWW’^WWS/WW<^w%(VW«iaVu vi
Franke, en faveur de l’évangélisaübn
des Juifs; il'dit qu’il y u actuellemenl
dans les UnÎversilés allemandes deuxceht dix-sept éludianls qui ont. formé
des- iMituta judaica., afin de prier
pour le peuple juif e(. de répandre
upe connaissance exacte du judaïsme
parmi les chrétiens, et-du christianisme parmi,les Juifs. Cette œuvre,
dît-il, est une de celles qui rencontrent le plus d’opposition, et est le
plus tournée en ridicule par le monde.
On vous dit que ces Juifs cultivés,
râffinés, civilisés qui tiennent la léle
dans fa banque, le commerce, la littérature, les arts, n’ont pas besoin
de l’Évangile. Mais que signifient les
ràillferies du monde pour celui qui a
appris par expérience, qu’il n’y a
qu’un seul nom qui ail été doiiné àiix
hommes pour être sauvés, et que la
justification par la foi est la seule
puissance qui puisse, affranchir du
jqug du péché et de la loi. Honte au
jéune homme chrétien que de telles
considérations empêcheraient de rendre témoignage îi sa foi! ».
IJ termine par un vigoreux appel
adx ôtiidiatits qui ont des juifs au
milieu d’eux, en leur disant que ces
relations constituent dos devoirs J et
en leur citant l’exemple d’un Juif
nouvellement converti qu’il connaît à
Éèîpzig. Ce jeune homme lui a dit
qu’il avait étudié plusieurs semestres,
ef‘ été en relation a . ec beaucoup d’éindiafhts dont plusieurs avaient des
printsipes chrétiens, sans que jamais
un seul luf fît connaître la vérité. Il
y est néanmoins arrivé d’une manière
intéressante. H étudiait rhistoirê de
l’art et se mit à tire le NouveauTestament pour comprendre les sujets
des'tableaux religieux du raoyen-^âge
et delà renaissance. Ce fut par cette
voie-'indirecte qu’il fut mis en contact'avec TEvangile.
»il mm w I
üonférences de District, y Les 4.2
églises constituées de la mission vauoni eu leur cinq conférences
..868,.
de district ces derniers mois. Nous
n’avons pas eu de nouvelles de celles
dos (lislricts Piémont-Ligurie et Sicile,
mai.s nous avons appris que la première, tenue à Turin, a été bonne
tandis, que la seconde a été fort
maigre, vu l’absence de bon nombre
des membres qui auraient dû .se
rendre à Caltanisetta. Quant aux lroi.s
autres, le Bulletin de la mission F.
en a publié un oornple-rendu assez
détaillé d’où résulte que les. nouvelles
en général sont bonnes. La Conférence
du districtMarche-Roma-Napoli, tenue
îï Rome, a recommandé aux évangélistes d’Aiicone d’étendre leurs soins
aux profe.slanls disséminées dan.s les
villes voisine.s ; elle s’est rejouie de
Tacquisilion d’un lieu de culte pour
l’église de Corato où mathenreusemenl C memln-es ont dû: être soumis
à des mesures disciplinaires. Elle
a constaté les progrès faits à Brindisi,
à Poggio Mirteto, à Naples et à Rome.
Parmi les propositions adoptées nous
remarquons celle qui réserve le droit
électorat aux seuls membres, quiicowtribuent pour les besoins de l'église et
pour üœuvre d’évangélisation en proportion des moyens que Dieu, leur a
a fournis. D’un autre côté, la confé^
rence propose que le droit d’élire les
pasteurs, les anciens et les diacres
soit étendu aux sœurs qui remplissent
les conditions prescrites pour les
électeurs hommes. Elle demande pat
reniement à la Conférence générale
qu’une confession de foi claire et
simple accompagnée de passages, bibliques et suivie du Décalogue et du
Symbole des Apôtres, soit fournie
aux églises.
' La, Conférence du district LombardoVeneto tenue à Verone a reçu la
congrégation de Mantoue au, nombre
des églises constituées ; elle s’est
prononcée en faveur der l’union des
églises par voie de fédération plutôt
que par une fusion qui n’est pas
praticable présenlemenl. Elle reoom-^.
mande, en attendant, la formation
d’alliances évangéliques locales. L’extension du droit de vole: aux femmes
est jugé prématuré et la préparation
d’une Confession de foi, comme on
5
la désirait a Rome, est jugée inutile. La Conférence reçotnmande au
bureau d’inviter à l’avance quelques
évangélistes à donner des conférences
spéciales dans la localité oit se tient
la session.
Le District toscan a tenu sa conférence à Florence et a discuté tout,
d’abord un travail de M. Romano sur
les mariag&s mixtes. Ce travail, qui
doit être imprimé', arrive à ta conclusion que les mariages mixtes .sont
contraires à la Parole de Dieu et
que ceux qui les contractent doivent
s’attendre à en porter les fatales
conséquences. — L’église de Portoferraio, ruinée par des luttes intestines, a été effacée du nombre des
égli.ses constituées et annexée à RioMarina. Un voyage d’évangélisation
en Sardaigne , entrepris par monsieur
Quattrini, a fait naître les meilleures
espérances au sujet de cette grande
île.
Biella. Une dame sui.sse protestante étant morte dan.s cette ville,
M, D. Revel qui fut invité à présider
le service funèbre écrit à ce sujet:
« J’eus lieu d’être satisfait de mon
voyage vu que l’occasion me fut
offerte de prêcher l’évangile à des
milliers de personnes. Je dis des
milliers et n’exagère pas. Je n’ai Jamais
vu une foule si grande à un service
funèbre. Le culte célébré dans la
maison mortuaire avait quelque chose
d’împosanl. La cour ou se trouvait
le cercueil était remplie de monde,
les terrasses donnant sur la cour étaient
enti^rfment occupées et de^ centaines
de personnes se pressaient à la porte
d’entrée et dans la rue. Malgré cç|a
le service fut suivi avec la plus grande
attention et dans le silence le plus
complet. Sur le cimetière, éloigné
d’une heure envii'on, je pus encore
prêchera des centaines de personnes
sur le texte: Bienheureux les morts
qui meurent au Seigneur.
BonnenuitI
Loi’.sque l'obscurité envahit la vallée et que le.s derniers rayons de
soleil viennent dorer les cimes neigeuses, le pieux berger saisit son
long porlevoix en fer blanc et prononce à haute voix et d’une manière
distincte ces trois mots:
— Louez le Seigneur!
A l’ouie de ces mots, les bergers
qui demeurent un peu plus bas sortent de leurs chôlets, et empoignant
leur porte-voix répètent à leur tour;
— Louez- le Seigneur !
Et l’écho répercuté d’un vallon à
l’autre i«épéte ces paroles bibliques
pendant que les pieux bergei's s’agenouillent et font monter vers Dieu
leur prière du soir.
La nuit les enveloppe de son man
teau raystérjeux, et les bergers sai;
sissanl leur porte-voix disent alors :•
— Bonneiiuii! ■
L’écho s’emparé de ce bon souhait!
et, sur les ailes du vent, l’apporte
à tous les habitants du vallon. ' ,
Chacun se retire dans son châleît
pour chercher le repos que donné
le somnaeil réparateur.
Qu’elle est louchante cette manifestation de la piété! touchante autant
aue simple. Que n’est-elle le partage
e tous les bergers!
Même ceux qui ne sont pas ber^sl
sentiraient bientôt que la bonne%ki\
est assurée îi celui qui à su dire â
soi même et â son prochain: Louons
le Seigneur! i E- 9- '
Mleiï te
Nous croyons faire une œuvre utile
et agréable aux lecteurs en empruntant au Rapport de Ig Table qui
vient de sortir de presse le tableàu
des contributions volontaires fournies,,
pendani, l’qpnée dernière, par lesi
paroisses de'holfe église. On y pourra
constater un progrès lent, il est vrai,
mais constant, dans cette branche de
l’activité chrétienne au sein de nos
paroisses.
6
,970'
-271
CONTRIBUTIOHS’I VOLOHTAIRES
-Hi s- ’5 Pour les ouvriers de l’Eglise
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PAROISSES .1—^ 0 w cn q? i w 0) 'O ï. d ci U «5 U d •r^ '03 S ‘03 «3 ci 03 d S) '£ 03
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2. Rodoret . . . 5 ,-83 — l — 51 — 5' — — —
3. Massel . . . 5 105 -j — - — 5| — e| 95 10 —
4. Périer-Maneille 6 125 - — — — — î — — .
5. Villesèche . . 0 184 8 — — — — ' — 14 — 10 —
6. Pomaret . .. 8 180 * — * — — — — 30 —
7. Pramol . . . 7 06 ■ ^ — — * — — — __ —
‘‘*8. Saint-Germain 6 151 — « — 10" — 10 — 20 —
9. Prarustin . . 10 215 10 — — — 10 — 10 — 10 —
10. Angrogne . . 16 — 12 — 10* — 15 — 15 — 15 —
■ : tl.l' 11. Saint-Jean . . 20 150 25 — — 25 25 — 25 —
Rora .... — 31 — — — — — .10
13. La Tour . . 10 1 250 20 500 10 10 30 —
j 14. Villar-Pélis 16 193 i “■ — — — 20 ■
15. Bobi .... 1 20c 15 — 20 20 10
16. Turin . . • 100 — -7000 — 110 9C 94 65
17. Colon.-Valdense 11 24C — -4597
]g. Cosmopolita . . P H 7] — 1447 >
Total . . . 136j24K 97 j 50 j 13554 |l07 I 5oj 234 35j294 6sj
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®liroiúquf ©aubaiee
Prarustin. - Visite Pastorale. - Le
dimanche 10 couranl, une délégation
de la Table a procédé à la visite pastorale de celle paroisse. I.e service,
auquel assistait une tré.s-belle assemblée, à été présidé par M. le modérateur adjomt, et une centaine de
personnes ont pris part à la visite
proprement dite.
On a déploré que le.s cultes ne
soient pas toujours fréquentés, comme
ils le devraient, par un certain nombre
de personnes qui font encore du jour
du Seigneur un jour d’amusemeiils.
Les panents n’envoient pas leurs
.enfants assez régulièrement aux écoles
et les retirent, généralement, liop
Idt, quand arrivent les premiers jours
du priptemps.
J Ôa a rendu un excellent témoignage
3 l’aijtiiiité et au zèle du pasteur; les
services deM. l’inslituteur-évangélisle
P. Trnn dé Roeheplate sont appréciés.
On reconnaît aussi que les maîtres
et maîtresse d’école font généralement
leur devoir. 11 est, du reste, difficile
de hodimer chacun de ces ouvriers,
auxquels on voudrait donner un témoignage public dé satisfaction, et
l’on court le danger d’en oublier
cpielqu’iin, très involontairement.
. ;_On, a ;aussi reconnu que la üomrûission scholaire s’acquitte avec soin
son devoir, visitant régulièrement
les écoles confiées à sa surveillance.
On demanderait, a son égard, le
concours bienveillant de ceux-là même
qui sont naturellement appelés à la
soutenir dans l’accomplissement d’une
tâche qui est loin d’être lotijours
facile.
Une réunion, dans le but de recommander la collecte pour l'augmentation du traitement des régents et
naaîtressés paroissiaux, avait été fixée
à 5 heures dans l’école du Roc. Mais
un ensevelissement qui devait avoir
lieu à deux heures et demie s’est
prolongé jusque vers six heures, et
ce premier retard en a causé un
second d’une heure et demie à l’ouverture de la réunion. Nôs frères de
Prarustin nous permettront de leur
souhaiter d’être moins prodigues du
temps d’autrui, à l’avenir, car on nous
assure qu’ils exigent de ceux qui
président à leurs sépultures une ponctualité scrupuleuse , sauf à leur faire
perdre, régulièrement,, une heure,
voire même deux, avant de quitter la
maison mortuaire.
Revenons à la réunion, qui, sans
être nombreuse, nous a paru faire
un très bon accueil à éa reçoramandalion des délégués de la Table. La
paroisse de Prarustin fera, sans aucun
doute, généreusement son devoir et
contribuera pour sa bonne part à
améliorer la position matérielle du
personnel enseignant de nos écoles
centrales.
AVIS
Société d’Hîstoire Vaudoise.
Les membres de la Société d’Hisloire
Vaudoise sont convoqués en AssemMée
générale h La Tour, dans la Salle dite
du Synode, pour mercftedi, 3 septembre à 7 heures da^s^îf,'"
(^oir règlement art. 7 et 8).
Pour le Bureau
Le président B. Tron.
DA VENDERE IN -GARZIGLIANA j
Cascina con circa 60 giornale di terreno coltivo e 14 di bosco, e con un
casamento capace di 4 famiglie.
Per schiarimenti dirigersi ivi al
sig. G. Daniele Salomone.
Pignerol, Imprim. Ghiantore et Mascarelli
Ernest Robert, Gérant et Administrateur.