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Quarante-quatrième année.
19 Novembre 1909.
N. 47.
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement de l’année. , ic nant
Les changements non accompagnés de la somme cie la ceni.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pemsées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE ;
Ephémérides vaudoises — Une importante
Assemblée du Protestantisme français —
Echos de la presse — Nouvelles missionnaires — Correspondance — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Revue politique.
ÉPHÈMÊRIDES VAUDOISES
3 1 1%’ O V c lis l> r e.
Beux députations fameuses.
Que de fois nos pères durent envoyer leurs députés aux ducs de Savoie
pour tâcher d’obtenir comme grâce ce
qui leur était dû en justice!
La date du 21 Novembre nous rappelle deux des plus fameuses de ces
députations. Celle qui alla en 1560 à
Vercelli essayer d’obtenir d’Emmanuel
Philibert la cessation de la guerre
commencée par Trinità; et celle qui
alla à Turin en 1594 demander pardon à Charles Emmanuel I (qui venait de l'eprqndre aux français les
Vallées) du serment de fidélité que
les Vaudois avaient été forcés de prêter deux ans auparavant au roi de
France devenu maître de leur pays.
Vraiment la date de la comparution
de ces députations à la cour, nous est
inconnue, mais nous savons que c’est
le 21 Novembre 1560 que Emmanuel
Philibert écrivit de Vercelli à Trinità,
lui disant de faire partir les députés
vaudois; et c’est le 21 Novembre 1594
que Charles Emmanuel I répondit favorablement à là requête de la députation que les Vaudois lui avaient
envoyée.
Quelle différence entre ces deux
députations quant à leurs résultats.
La première fut le prélude d’une
guei’re infâme, et la seconde fut suivie
par une longue période de paix.
La députation de 1560 fut une tromperie essayée par le duc et son général Trinità après les premiers échecs
de son attaque contre Val Luserne.
Voyant que la force ne réussissait pas
à vaincre les Vaudois, le duc essaya
la ruse, ordonnant de lui faire envoyer, sous prétexte de traiter de la
paix, tous les principaux Vaudois, afin
de pouvoir aisément en l’absence de
ceux-ci désarmer ce peuple invincible
— Voici ce que le duc écrit à Trinità
le 21 Novembre 1560 : « Incaminerete
con ogni diligenza quei delle Valli,
usando darvi quella destrezza che
saprete in inviarci altri capi delle
Valli sotto pretesto di alti'a occasione.
« Come potete considerar che quei
delle Valli sieno qui, fate che per
tutte le Valli si levino l’arme et non
gli resti un coltello, et che si dispongano nei forti ».
C'est ainsi que 34 des principaux
Vaudois partirent pour Vercelli avec
la promesse d’y traiter la paix avec
le duc. Mais le duc les y retint 6
semaines pour donner le temps à
Trinità de dépouiller les Vallées de
leur argent, de leurs armes et de
leurs pasteurs, toujours sous prétexte
d’aider au succès de la députation.
En Janvier celle-ci fut renvoyée aux
Vallées après avoir subi les plus indignes traitements et sans avoir rien
obtenu. En face d’une si noire trahison, les Vaudois s’insurgèrent; et, tout
appauvris qu’ils étaient, ils infligèrent aux troupes ducales (avec l’aide
de Paul De Mauvans et leurs frères
du Dauphiné) de si sanglantès défaites
que le 5 juin, le duc devait leur accorder le Traité de Cavour qui reconnaissait leur dj'oit à la liberté religieuse.
Le 21 Novembre 1594, le fils de ce
duc, Charles Emmanuel I, écrivait
tout autre chose que son père au sujet
des 25 députés Vaudois qui lui avaient
été envoyés. Il répondait favorablement à leur requête, leur accordant
le pardon demandé pour le serment
de fidélité à Henri IV, qu’ils avaient
été obligés de prêter pendant l’occupation française, et les réintégrait
comme ses sujets dans les droits et
franchises dont ils avaient joui .sous
son sceptre.
Et quelques mois plus tard passant
au Villar après avoir repris le fort
de Mirabouc, il promettait aux Vaudois de les protéger. Et vraiment
pendant son long règne il ne permit
ni guerre ni persécution sanglante
dans nos trois Vallées. Hélas! pourquoi en a-t-il agi autrement envers
les Vaudois du marquisat de Saluces,
et pourquoi vers la fin de son règne
a-t-il laissé nos Vallées en proie à
son fils Victor Amédée I, le mari de
Christine la Sanguinaire ?
Teofilo Gay.
UNE IIÏIPORTANTE ASSEMBLÉE
DU PROTESTANTlSn/IE FRANÇAIS
Les Protestants français ont tenu à,
Nîmes, les 26, 27 et 28 octobre, une
assemblée solennelle. Pour la première
fois, comme le fait observer le Temps,
les représentants régulièrement désignés de toutes les dénominations se
sont réunis, pour délibérer, au sein
d’une même assemblée ecclésiastique.
Réformés de toutes nuances, luthériens, indépendants, méthodistes, baptistes, ont affirmé leur unité morale
et spirituelle, scellé un pacte d’alliance
et décidé de se réunir, désormais to’us
les cinq ans, dans une assemblée plénière.
Le « Conseil de la Fédération protestante » est sorti fortifié de ces débats fraternels. H sera chargé, entre
autres, de défendre les intérêts généraux du Protestantisme français et les
droits de la liberté de conscience ou
de culte, quand ils sont menacés, comme actuellement à Madagascar. De
même, la « Commission d’action morale et sociale » a eu ses pouvoirs renouvelés.
Une Adresse aux Protestants
de France a été votée, dont nous
reproduisons ici quelques passages.
« Nous n’ignorons pas qu’il en est
parmi vous qui seront peu touchés de
ce titre de coreligionnaires, ou qui
même refuseront résolument de l’accepter. H en est qui ne saÀmnt pas au
juste, s’ils sont encore chrétiens et protestants; il en est qui répudient ouvertement ces noms glorieux.
«Vous qui lisez ces lignes et qui vous
reconnaissez à ces traits, ne croyez
pas que nous vous jetions l’anathème.
Nous persistons, au contraire, à vous
donner le nom de frères. Comme tels
permettez-nous seulement de vous adresser quelques questions. Êtes-vous
sûrs qu’il n’y ait rien de solide et de
vrai dans ces convinctions pour lesquelles nos pères, ou du moins les
meilleurs et les plus vaillants d^entre
eux, ont tout sacrifié et tout souffert
et qui ont fait d’eux à un certain
moment, — quelques-uns même de
leurs adversaires l’ont confessé —
l’élite morale de la France? Pensezvous, avez-vous constaté que l’irréligion contemporaine façonne de plus
beaux caractères et forge des âmes
plus viriles? Pour votre compte personnel, avez-vous vraiment et définitivement pris votre parti de vivre et
de mourir sans Dieu et sans espérance ?
Et si vous acceptez résolument pour
vous-mêmes cette affligeante perspective, est-ce là aussi l’idéal que vous
poursuivez, l’avenir que vous rêvez
pour vos enfants? Avez-vous le ferme
propos, avez-vous même le droit de
les priver, autant qu’il dépend de vous,
de cette force incomparable pour le
bien, de ces puissantes et douces consolations dans le malheur, que les
meilleurs de nos devanciers ont puisées dans la foi, dans la prière, dans
la communion du Père Céleste, dans
Îa parole, dans l’exemples et dans la
croix de Jésus-Christ?
« Si, malgré vous, ces questions vous
troublent, si ces considérations vous
touchent, frères, venez à nous! H y a
place, près de nous, pour les bonnes
volontés même encore chancelantes,
pour toutes les âmes qui cherchent
Dieu, sans savoir encore comment le
nommer. Quelle que soit la direction
morale et intellectuelle que prendront
plus tard, dans la plénitude de leur
liberté, vos enfants devenus des hommes, ils n’auront pas à regretter,
croyez-le bien, d’avoir été familiarisés,
dès leurs plus jeunes années, avec la
parole et la vie de Jésus-Christ.
«Quant à vous, qui vous honorez tous
de porter le titre de chrétiens protestants et qui souhaitez sincèrement d'en
devenir de jour en jour plus dignes,
membres de nos Eglises, nous n’oublions pas que vous marchez sous des
drapeaux différents, et que la désignation de protestants, qui vous est commune, enveloppe, sans les cacher, des
diversités très marquées de croyances
religieuses et d’organisation ecclésiastique .....
«Soutenez A^otre Eglise de vos dons,
qui sont sa seule ressource ; édiflez-la
par votre zèle; honorez-la par votre
conduite; prenez une part active et
personnelle à toutes les œuvres qui
s’accomplissent dans son sein; faites
en sorte qu’elle réalise, dans sa mesure,
l’idée sublime, développée par l’apôtre
Paul, du corps de Christ, dans lequel
il n’y a point de membre qui n’ait sa
fonction et qui ne travaille au bien
de tous. Plus les points compris dans
un cercle sont rapprochés du centre
plus aussi ils sont voisins les uns des
autres. Ainsi, plus les membres d’une
Eglise particulière s’attachent à JésusChrist, Chef commun de tous les chrétiens protestants, plus aussi ils s’aimeront, ils seront en communion les uns
avec les autres en même temps qu’avec
le Seigneur ; plus par conséquent cette
Eglise sera forte, unie, heureuse. Plus
les diverses Eglises seront jalouses de
réaliser l’idéal chrétien, plus elles seront croyantes, actives, vivantes, travaillant avec ardeur au salut et à la
sanctification de leurs membres, au
soulagement de leurs pauvres, à la
consolation de leurs affligés, ne se prenant pas elles-mêmes pour but unique, mais se consacrant à l’avancement du règne de Dieu, et plus aussi
les diverses Eglises se comprendront
mutuellement, s’aimeront, se rapprocheront; plus elles seront portées à
travailler ensemble et pourront le faire
avec fruit, plus par conséquent deviendra prochain le jour où il n’y aura,
selon la promesse du Maître, qu’en seul
troupeau sous un seul Berger. (Jean
X: 16).
« L’ensemble de ces mesures, et le
fait même de l’Assemblée générale
protestante, constituent une réponse,
non pas triomphante sans doute, mais
précise pourtant, soit aux clameurs
des adversaires, soit aux plaintes d’amis OU de membres même de nos
2
Eglises, que la vue de leur fractionnemeut actuel a pu jeter dans le découragement. Nous n’avons pas dissimulé les côtés douloui’eux de cette
situation. N'exagérons rien cependant.
Si les protestants de France ne sont
pas aussi unis qu’ ils le voudraient,
ils ne sont- pourtant pas tout-à-fait
séparés, puisqu’ils se savent et se sentent membres d’une même famille,
puisqu’ils peuvent délibérer, priei-, et
dans certains domaines, travailler ensemble. S’il est d’autres domaines où
tous n’ont pas actuellement la liberté
et le goût du travail commun, cette
séparation, qui nous attriste à bon
droit, pourra sans doute aussi avoir
ses compensations. Sur d’importantes
questions de doctrine et d’organisation ecclésiastique, nous sommes divisés d’opinion, et par conséquent
divisés de fait; animée de vie et de
sincérité cette variété même manifestera mieux et plus tôt quels sont
les principes les plus féconds, quels
sont ceux qui s’accordent le mieux,
soit avec l’enseignement et l’espidt de
l’Evangile, soit avec les besoins du
temps présent. « Vous les connaîtrez
à leurs fruits ». (Matt. VII : 16).
«Un dernier mot. On a dit, et non
sans raison, que le malheur de la
France était d’être partagée entre
deux fractions opposées, l’ultramontanisme et l’athéisme. Entre ces deux
extrêmes, le protestantisme ouvre la
véritable voie: celle de la libre foi
en Jésus-Christ, unie à l’indépendance
de tout joug humain.
« A vous donc de rappeler que nous
sommes seuls à accepter dans son
esprit et dans sa lettre, dans ce qu’il
affirme et dans ce qu’il nie, ce pidncipe posé par le Christ: N’appelez
personne Père, n’appelez personne Maître sur la terre. Vous n’avez qu’un
Père, celui qui est dans le ciel ; qu’un
Maître et Directeur, le Christ; et vous,
vous êtes tous frères (Matt. XXIII:
8-10). Ces paroles contiennent le fondement même du christianisme protestant, Elles expriment la vérité : la
vérité prévaudra ».
ECHOS DE LA PRESSE
Du Prolestant.
(A propos du récent livre de Foerster:
L’école et le caractère).
Qucsiioiis d'cnsci^nciiienl.
Les partisans du monopole de l’enseignement primaire par l’État ont
entassé les sophismes et essayé de
disjoindre l’éducation de l’instruction,
pour mieux établir leur thèse de la
possibilité de la neutralité scolaire.
Après avoir exalté outre mesure le
rôle modeste, mais utile, du maître
d’école de village, après avoir transformé celui-ci en initiateur, en prophète des idées modernes, après en
avoir fait le pontife de la démocratie
et du socialisme, nos politiciens jacobins le réduisent à n’être plus que le
monsieur qui apprend à lire, à écrire
et à compter. C’est se faire une idée
bien mesquine et bien étriquée du rôle
du maître — idée qui est contradictoire avec toutes les thèses soutenues
par Foerster après les maîtres les plus
distingués de la pédagogie, après les
psycholoques les plus savants et les
plus avertis.
L’auteur de 1’ « École et le caractère »
s’attache à mettre en pleine lumière
les rapports étroits, nombreux, intimes,
qui relient l’instruction k l’éducation.
On peut affirmer, après l’avoir lu, que
celle-ci est bien la maîtresse, la tutrice,
l’inspiratrice féconde de celle-là, La
pédagogie de Foerster est avant tout
une pédagogie de la volonté; elle repose
sur des données psycholiques très sérieuses et très fermes, sur une étude
soutenue et persévérante de l’âme de
l’enfant et de l’adolescent. Elle insiste
sur la valeur et l’importance de la
discipline morale à l’école, sur les
moyens de la développer et de l’affermir. Le sentiment que le maître doit
s’efforcer de cultiver avant tout, c’est
celui de l’obéissance intérieure et de
la maîtrise de soi: les facultés intellectuelles de l’élève doivent se développer en fonction des facultés morales.
Que d’esprits qui ont reçu en apanage
les dons les plus précieux et les plus
abondants de la nature, avortent lamentablement ou s’arrêtent à mi-chemin, faute d’une culture morale suffisante, d’une orientation précise de
la vie, d’une lumièi'e intérieure toujours active et toujours présente au
fond de la conscience. Prévenir et
guéi ir les maladies de la volonté, harmoniser le développement intellectuel
et le développement moral, tel est le
but que l’École ne doit jamais perdre
de vue. L’influence de l’enseignement
moral doit se faire sentir dans toutes
les branches de l’activité scolaire, dans
toutes les disciplines, pour les pénétrer
et les diriger.
Foerster termine les pages si vivantes et si captivantes, qui intéressent,
instruisent et charment tout à la fois,
par quelques réflexions très judicieuses
et très profondes sur les rapports de
la religion et de l’école. Le sentiment
religieux, cet exilé et ce banni, n’a-t-il
pas sou mot à dire et sou rôle à jouer
en matière pédagogique? N’offre-t-il
pas à l’éducateur un appui qu’il est
peut-être dangereux de dédaigner et
de repousser systématiquement? C’est
ce qu’affirme Foerster avec beaucoup
de force, d’éloquence et de coui-age.
Certes, elle est légitime, conforme
à la liberté de conscience, au respect
de toutes les opinions et de toutes les
croyances, la séparation des Eglises
et de l’école ; mais il ne faut pas que
cette séparation dégénère en hostilité
violente, passionnée, systématique, et
on peut très bien faire à l’école une
place à l’idéal spiritualiste et religieux
sans viole]' la neutralité confessionnelle
et sans froisser les susceptibilités des
libres penseurs et des incrédules. C’est
l’opinion que Foerster exprime dans
un passage qui servira de conclusion
à ma lettre, parce qu’il résume tous
les points essentiels: « Ceci nous ouvre
un aperçu sur les problèmes de la
Séparation de l’Eglise et de l’Etat. En
principe, ils sont aussi peu séparables
que l’âme et le corps dans la vie humaine. Toute coopéi'ation des hommes
dans la vie politique, toute éducation
à la vie civique implique la culture
de la conscience; mais il n’y a pas,
à la longue, de culture de laconscience
sans un culte des mystèi'es religieux
par lesquels l’âme humaine, sur la foi
de témoignages et d’expériences augustes, s’est éveillée â la conscience
de sa destinée supraterrestre. La religion parle seule la langue primitive
de l’âme : celle-ci ne saurait renoncer
à l’entendre.
« Mais les relations de la société et
de la reli'gion, de l’Etat et de l’Eglise,
telles qu’elles existent aujourd’hui, ont,
trop souvent, dans leui’s modes, un
caractère de contrainte qui est du
passé. Ces modes, la civilisation contemporaine les rejettera; ce serait
une erreur que de vouloir s’y cramponner et défendre une union artifi
cielle de la religion et de la société
là où les conditions intérieures de cette
union ont disparu. Il nous faut bien
plutôt travailler à convaincre « la
société laïque » — en nous basant pour
cela sur ses expériences en éducation
— de la valeur impérissable et essentielle de la religion. Cela amènera une
nouvelle alliance de la religion et de
l’école, qui aura des bases plus profondes que la première ».
Aug. Pouget.
IVo«vellos MlssïOîîiialrcs
M Adolphe Jalla va terminer une
tournée à Zurich, Berne, Bâle et dans
la Suisse française, partout bien accueilli par les Zambézias et autres
sociétés missionnaires, églises, unions.
A Genève, il a aussi parlé à la Société de géographie. Pendant ce temps,
la Tour a le privilège de posséder
M.lle Elise Kiener, institutrice au
Zambèze depuis de longues années et
actuellement en congé l égulier. Elle
a parlé ou parlera aux écoles du dimanche, aux Zambézias et autres sociétés, non seulement à la Tour, mais
aussi à S.-Jean et Turin.
Dans une lettre, écrite de Séfoula
et publiée par le Journal des Missions
de novembre, M. J. Bouchet donne des
nouvelles ]'éjouïssantes des progrès
spirituels, tout en déplorant que le
manque d’argent et surtout d’hommes
oblige le missionnaire à ne faire qu’une
minime partie de la tâche qui se présente à lui. Il en est de même de Loukona, la plus jeune des stations du
Zambèze.
On évalue à 350.000 la population
de la N. W. Rhodesia nominalement
sujette à Léoanika.
Le chemin de fer du Gap au
Caire est bien près d’atteindre la
frontière du Congo.
M. Georges Dietei'len, le nouveau
missionnaire de la Sébapala, écrit
que son sort est privilégié parce qu’on
sent que son prédécesseur (M B. Pascal) y a beaucoup travaillé et s’y est
attaché les cœurs, dont l’affection se
reporte sur les autres missionnaires.
M. et M.me H. Peyrot, partis le
21 septembre de Marseille, ont passé
le 28 à Port-Saïd. Leur traversée a
été bonne jusqu’à Djibouti, où ils étaient
le 5 octobre. Ayant pris le paquebot
plus lent de la Compagnie Havraise,
ils ne comptaient guère être à Tananarive avant la fin d’octobre.
Au P novembi'e, le déficit de l’exercice écoulé était encore de 21.891 fr.,
et l’exercice courant, plus qu’à moitié
écoulé, n’accusait que 117.703 fr. sur
un budget de 980.000 fr.
• Le Journal des Missions contient
aussi une intéressante notice historique sur l’Evangile en Corée, ce
pays qui se réveille d’un long sommeil, et où l’œuvre missionnaire fait
des progrès vraiment mervœilleux. Les
premiers missionnaires évangéliques
n’y sont arrivés qu’en 1884, le premier
baptême eut lieu en 1886, en 1894 il
y avait 120 chrétiens; en 1908, on en
comptait 100.000 sur une population
de^ 15.000.000. Les églises coréennes
se distinguent par leur libéralité et
leur zèle missionnaire.
CORRESPONDAKCE
«-^
RoUenlam, 8 Novembre 1909.
Monsieur le Directeur,
Il faut que je vous remercie pour les
paroles si sympathiques dont, à plusieurs reprises, vous vous êtes servi
vis-à-vis de moi. J’espère bien, si Dieu
m’en donne la force, ne pas me reposer
entièrement; .en tout cas, tant que je
pourrai, je ¡'esterai secrétaire du Comité Vaudois et continuerai de m’occuper des intérêts de vos Eglises.
Encore une fois merci et recevez.
Monsieur le Directeur, mes salutations
les plus distinguées.
L. Bresson.
CHRONIQUE
wVv
Collège. Le nombre total des élèves
est, cette année, de 92, dont 16 au
lycée et 76 au gymnase. Ils sont ainsi
répartis dans les 8 classes : Lycée, 4 en
3“ - 7 en 2“ - 5 en 1™. Gymnase, 15
en 5'’ - 6 en 4® - 15 en 3° - 20 en 2“
- 20 en P'5 Les jeunes filles sont au
nombre de 26, dont 4 au lycée.
8uint»CBCi*iiialn. Madame Marie
Louise Vinçon veuve de feu le docteur Edouard Rosian est décédée le
10 courant dans sa 75'* année. Nous
adressons nos vives condoléances aux
membres de sa nombreuse famille.
i?i-aly. L’ Union Chrétienne de
Jeunes Filles de la paroisse de Praly,
a bien voulu pourvoir de lampes les
écoles de quartier de la paroisse, qui
n’en étaient pas encore pourvues. Nous
constatons donc avec plaisir que nos
jeunes filles, outi'e le travail édifiant,
qui est toujours celui qui porte à la
vertu et à la piété, travaillent encore,
sous la direction de notre infatigable
institutrice, Viglielmo Amandine, à
manier l’aiguille.
Pour le don généreux, fait à nos
écoles, les anciens soussignés des Pommiers-Jourdan et de la Ribbe ont été
chargés par les particuliers des susdits quartiers, de vouloir bien envoyer,
par le moyen de l’Echo des Vallées
un remercîment de cœur à l’Union
Chrétienne, en lui souhaitant une prospérité toujours plus florissante.
Grill Etienne, ancien
Pons François- id.
La nouvelle édition du Catéchisme
est sortie de presse et se trouve dès
aujourd’hui à la disposition des intéressés.
Le 6 novembre courant, a été célébré à Paris le mariage de M. le
pasteur Louis Appia avec M“® Louise
Mehl. Nos cordiales félicitations.
Nouvelles et faits divers
La séance de rentrée de la Faculté
de théologie de Paris a eu lieu le
,5 novembre. La leçon d’ouverture a
été faite par M. le professeur John
Viénot sur le sujet: Calvin et la conscience moderne. M. le doyen E. Vaucher a présenté le ¡'apport sur l’exercice écoulé et a commémoré, avec des
accents émus, son regretté prédécesseur M. Ed. Stapfer. 29 étudiants ont
suivi les cours et 12 se sont fait inscrire pour la nouvelle année.
— Nous transcrivons les lignes qui
suivent de VEclaireur de Nice.
A l’Eglise Vaudoise:
Le pasteur Longo, nouvellement
nommé au temple vaudois de la rue
Gioffredo, a été installé hier par le
pasteur François Rostan, président du
".■îHi
3
CV
?
í:-.
Consistoire de Gênes et du Piémont,
au service de 10 h. 1[2.
Le pasteur Longo a fait hier son
premier prêche. Les nombreux fidèles
qui se pressaient dans le temple ont
apprécié sa phrase élégante et facile.
— Le Journal Officiel publie le résultat du mouvement de la population en France pendant le premier semestre dé 1909. Il accuse un
excédent de décès de 28.603! Si le
second semesti’e ressemble au premier,
la France se sera appauvrie de 60.000
habitants, pendant que la population
de tous les Etats voisins augmente
sensiblement. C’est surtout dans le
Midi que la dépopulation produit ses
ravages.
— Le 3 octobre, l’église presbytérienne italienne de Philadelphie a
eu lieu d’inaugurer son temple, un bel
édifice, le plus grand de toutes les
églises évangéliques italiennes des
Etats-Unis. Il peut contenir 800 pei’sonnes. Le coût a été de 300.000 fr.
Le magnifique oi'gue vaut 15.000 fr.,
dont la moitié est due au fameux millionnaire Carnegie.
— D’après uu journal turc le
nombre des Musulmans dans le
monde, est aujourd’hui de 27 millions dans l’empire ottoman, dont 3
millions en Europe; 24 millions dans
l’Empire russe, dont 14 en Europe;
60 aux Indes anglaises, 25 aux Indes
hollandaises; 65 à 70 en Afrique, dont
18 à 20 sous l’influence française. Le
total approximatif est de 270 millions,
nombre qui s’accroît rapidement par
la natalité, et par la conversion des
païens, surtout en Afrique, en Chine
et aux Indes.
LIVRES ET JOURNAUX
i
DE LA LIBRAIRIE EVANGELIQUE
DE GENÈVE.
Vie et aventures de Robinson
Crusoé, racontées à la Jeunesse
par S. Maerky-Richard. Un volume
in 8“ de 235 pages, illustré. Reliure
toile. Jeheber - Paris, Fischbacher.
Prix: 3 fr. 50.
Voici une nouvelle traduction, ou plutôt,
adaptation, du célèbre Roman de. Foé, qui fera
la joie de bien des enfants. M. Jeheber nous
l’offre en un élégant volume avec de nombreuses illustrations, en partie coloriées, et
une reliure de luxe, qui en font un fort beau
livre d'étrennes pour enfants et jeunes gens.
Franck Thomas. Bonne Nouvelle,
vingt-quatre sermons. Genève - Jeheber, 1909. Prix: 3 fr. 50.
C'est le 7® volume de sermons que M. F.
Thomas publie sous ce titre. Nul doute qu'il
ne soit accueilli avec la même faveur que
les précédents.
Le Rocher du Salut. Calendrier
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deux colonnes, avec des articles de divers
auteurs, parmi lesquels Franck Thomas, O.
Funcke, Ch. Wagner, T. Combe, etc.
L’Ami des Enfants. Septième série
d’Histoires illustrées pour les Enfants. Le petit Calabrais par
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Pierre le joueur d’orgue. Un récit
pour Noël. Voici Noël, ô douce Nuit!
- N. 1. Genève, Jeheber. Prix: 0,15 c.
Une heureuse trouvaille. Un récit
de Noël. Voici Noël, ô douce Nuit !
- N. 2. Prix: 0,15 cent.
Noël! ô jour de grande joie! Un
récit de Noël. Voici Noël! ô douce
Nuit! - N. 3. Prix: 0,15 cent.
Un cadeau de Noël. Un récit de
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Lidia Stagnitta. Ricordi del terremoto Galabro-Siculo. Semplice
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disastro di Reggio (con illustrazioni).
Pagg. 40. Firenze, Claudiana - 1909.
Prezzo: L. 0,50.
Mlle Stagnitta raconte comment elle échappa, avec sa famille, au terrible desastre. La
note qui paraît dominer dans son récit est
celle de la reconnaissance envers toutes les
personnes qui ont de quelque manière contribué au sauvetage.
Sante Fantucci. La mia conversione. Storia vera - Pagg. 32 - Firenze, Claudiana - 1909.
Le colporteur Fantucci raconte sa conversion avec un accent de sincérité naïve qui
égale la simplicité du récit et l’absence de
toute prétention littéraire.
Donato Stanganini. Le speciali difficoltà delPOpera in Italia e
corne superarle. Discorso letto all’Assemblea Battista, Torino 1898.
Pagg. 27 - Firenze, Claudiana - 1909.
Prezzo: cent. 10.
W. Hoste, B. A. La Pentecoste. Pagg.
46 - Firenze, Claudiana - 1909.
W. E. B., Autore di II Signore viene.
Satana, il suo regno e la sua
reiezione. Tradotto dall’ inglese.
Pagg. 45 - Firenze, Claudiana -1909.
Prezzo: cent. 50.
« La nostra vita dopo la morte »
di Arthur Chambers e Ugo Janni con prefazione di Arturo Graf — Ed.
Fratelli Bocca - Torino, 1910. Prezzo :
L. 4 — pag. 278.
Non è una semplice traduzione perchè il
nostro amico Sig. Janni mise del suo e non
poco. E del Chambers la parte che tratta della
« vita intermedia ». E del Janni la parte che
riguarda la « consumazione finale ». Citiamo
i titoli dei vari argomenti trattati in questa
2^“ parte:
La differenza tra il Paradiso e il Cielo —
La dottrina evangelica dell’inferno — La dottrina deli'inferno e l’opinione teologica delle
pene senza fine — Noi rigettiamo l’opinione
teologica delle pene senza fine — L’annichilamento dei peccatori impenitenti — Il condizionalismo — La restaurazione universale.
Prof. Doti. Edmondo Trombetta. —
Medicina d’urgenza. — Vademecum diagnostico - terapeutico e
formidario razionale ad uso dei medici pratici, uu elegante voi. leg.
di pag. 720 nella collezione dei Manuali Hoepli. Prezzo Lire 5,50.
La casa editrice del Comm. Ulrico Hoepli di
Milano sta per pubblicare l’atteso libro « Medicina d’urgenza » del prof. doti. Edmondo
Trombetta, già noto per altri lavori. In questo
nuovo manuale della serie scientifica, i medici
pratici troveranno ricordati in forma chiara
e succinta, i sintomi, i criteri diagnostici e i
metodi terapeutici non soltanto delle malattie
con imminente pericolo di vita, ma ben anche
di tutte le manifestazioni e complicazioni delle
affezioni morbose acute e croniche, in cui il
pronto intervento del medico può esercitare
urfinlluenza decisiva sul loro decorso e sul loro
esito. Di particolare importanza sono: il capitolo sulla terapia del dolore, nel quale i metodi analgesici più efficaci e più recenti son
trattati in modo completo; e quello sulle infezioni acute (forme gravi e complicazioni),
in cui è fatta una larga parte alla sierotepatia,
ch’è una delle maggiori conquiste della medicina odierna. Dalle numerose richieste già
pervenute alla Casa Editrice, si può argomentare che il libro del dott. Trombetta sarà accolto con gran favore dal pubblico medico, e
troverà posto nella libreria di tutti i nostri
sanitari come una guida preziosa tra le difficoltà della pratica giornaliera. L. V.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N” 21.
La conservazione delle risorse naturali-.
Il più importante problema odierno degli
Stati Uniti; dicorso inaugurale pronunciato
dal Presidente Teodoro Roosevelt al Congresso
per la Conservazione delle Risorse naturali, il
13 maggio 1908, nella White House. — L'evoluzione e l'azione sociale della medicina ;
discorso tenuto il 27 agosto 1909, a Lilla, inaugurandosi il Congresso della Società francese
per il progresso delle Scienze, dal prof. L.
Landouzy, Preside delia Facoltà di Medicina
di Parigi, Presidente dell’Associazione. — La
questione bulgara nel Medio Evo; conferenza
tenuta da L. Bréhier, professore all’Università
di Clermont-Ferrand.
Minerva.
Sommario del N. 47.
Rivista delle Riviste: La Borsa del Lavoro
a Berlino - La situazione politica internazionale - 1 Lords - I progressi della chimica
applicata - L’istinto del ritorno negli animali
- La canfora - Uno Stato commerciale - L’avvenire delle forze invisibili - Il vero Roberto
Elsmere - Nuove pubblicazioni di storia francesi. — Questioni del giorno: Matrimonio civile e matrimonio religioso - L’esempio di
altri Stati — Spigolatura — Fra libri vecchi
e nuovi — Notizie Bibliografiche — Se vis
pacem... — Rassegna settimanale della stampa.
Revue poHlique
L’accueil fait au discours Pantano
par la presse d’opposition et par les
républicano-radico-socialistes semble
avoir été des plus encourcigeants. Le
brillant orateur sicilien vient en effet
de prononcer coup sur coup deux autres discours, calqués sur celui de
Giarre, à Palerme, où peu s’en est
fallu qu’il ne fût porté littéralement
en triomphe par cette population à
l’enthousiasme intempérant. Et il n’y
avait décidément pas de quoi, M. Pantano s’y étant montré aussi négatif,
aussi exagérément mécontent qu’il y
a huit jours. Mais il a dit du mal du
gouvernement, et il n’en faut pas davantage, dans certains milieux, pour
se faire applaudir. Ayons toutefois un
peu de patience : le programme positif viendra plus tard; peut-être le développera-t-il petit à petit dans les
colonnes hospitalières du « Secolo »
dont il va prendre la direction. Nous
le jugerons alors avec la plus scrupuleuse impartialité; et serait-il demain
le successeur préconisé de M. Gioii tti,
que nous n’eu serions nullement scandalisés et que nous lui souhaiterions
de gouverner avec plus de sagesse que
San prédécesseur. D’ici là, nous continuons à répéter: la critique est aisée.. . ».
Bon nombre de députés sont déjà
à Rome pour l’imminente ouverture
de la Chambre ; l’arrivée de plusieurs
autres est journellement annoncée. Le
Roi lui-même, toujours correct, vient
de réintégrer, avec sa famille, le Quirinal où il reçoit, aujourd’hui jeudi,
tous les ministres pour la signature
des décrets. Le groupe parlementaire
socialiste s’est réuni hier dans une
salle de Montecitorio pour s’occuper
des conventions maritimes et décider
quelle attitude il lui copviendra de
prendre, dès le début, vis à vis du
Ministèi'e. Quant au Sénat, il ne reprendra ses séances que le 23 c.
«... De la cime du Gran Sasso, le
Roi en faiscint flotter le ti'icolore italien, tourne ses regards vers l’Orient
où tant de villes sœurs tiennent les
yeux fixés sur le Lion de St Marc, en
attendant leur délivrance ». Ces paroles imprudentes, provocantes, qui sonnent comme une fanfare guerrière à
l’adresse de notre alliée l’Autriche,
ont été prononcées, le 11 c., par le
général commandant du corps d’armée
de Milan, M. Asinari di Bernezzo dans
un speech patriotique à Brescia, à
l’occasion de l’inauguration du dra
peau que les daines d’Aquila ont offert
au régiment de chevau-légers « Aquila ». Vu la gravité de la chose et afin
de prouver à l’Autriche que les ardeurs guerrières de M. Asinari sont
désavouées par le Gouvernement, celui-ci, réuni d’urgence, lui a signifié
télégraphiquement sa mise en congé
définitif, sans égard au brillant état
de service de ce vaillant officier supérieur, un des plus distingués de notre armée. M. Asinari, qui a 67 ans,
aurait été, dans dix mois, mis à la
retraite, en vertu de la limite d’âge !
Il est profondément regrettable que le
preux général ait tenu publiquement
des propos de pétulante crànerie, qu’on
tolérerait tout au plus chez un petit
lieutenant frais émoulu de l’école militaire; et le Gouvernement ne pouvait
pas ne pas intervenir. Mais peut-on
affirmer que, le cas échéant, l’Autriche serait aussi correctement rigoureuse que nous l’avons été? J’en
doute, et j’ai de bonnes raisons pour
cela.
— La trop fameuse madame Steiii
heil, accusée d’avoir assassiné ou fait
assassiner son mari, le peintre Steinbeil
et sa mère, M.me Japy, vient d'être
acquittée par le jury des Assises de
Paris. Malgré l’ovation scandaleuse
dont le public interlope des procès
scandaleux a gratifié la trop belle
veuve, l’affaire Steinheil ne sera définitivement close que le jour où le
coupable du double crime sera découvert. Mais ce n’est pas l’acquittée d’hier
qui consentira à fournir à la justice
les éclaircissements dont elle aurait
besoin, pas plus qu’elle n’a réussi à
lui fournir celles de sa parfaite innocence. ^
— Le prix Nobel pour la médecine
sera décerné cette année au professeur Koclier de Berne.
— On signale d’Allahabad (Inde)
un attentat contre le vice-roi des Indes, lord Minto. Une bombe, lancée
par un inconnu, éclate tout près de
la voiture du vice-roi en blessant grièvement un passant. Lord Minto et sa
dame en sont quittes pour la peur,
heureusement.
— Eu Turquie, réouverture du Parlement le 15 c. avec le discours d’usage dit de la Couronne, qui énumère
les projets de lois à discuter au cours
de la session parlementaire, constate
les bons rapports de l’empire avec
toutes les puissances et rassure les
représentants de la nation au sujet
de la situation intérieure qui se serait
sensiblement améliorée.
— Voilà 25 ans que la droite conservatrice est au pouvoir eu Belgique»
et cela grâce à sa constante cohésion.
Mais une scission est en voie de se
produire, à la grande satisfaction des
libéraux et des socialistes. La Chambre belge vient en effet de voter le
service militaire « obligatoire et égal
pour tous», un projet de loi de la
plus haute importance qui a réuni les
suffrages des libéraux de toutes nuances ainsi que ceux de la «jeune droite » et du président du Conseil, M.
Schollaert.
— En Grèce, la Chambre est plus
que jamais prisonnière de la « ligue
militaire » et adopte tambour battant
tous les projets de lois, toutes les réformes que celle-ci lui impose. Sinon,
gare les révoltes et les pronunciamientos! On en est là, et Dieu sait
ce que l’avenir réserve à ce peuple
de mécontents.
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Questo almanacco che conta molli anni di vita, per i pregi artistici di cui è dotato,
pel suo profumo squisito e durevole, per le notizie utili che contiene è il prefeiito. Esso è
l’omaggio più gentile che si possa fare a signore ed a signorine in occasione delle feste
natalizie, di capo d’anno e in ogni fausta ricorrenza, 11 Chrorios-Migoine 1910 è profumato al Mughetto e contiene aitisttci quadretti cromolttoprafici illustranti:
„ . oa_§ ivswjsaoA!_i.
leniamo pure un altro Almanacco, Florealia-Migosue 1910. (Linguaggio dei fiori)
con finissime cromolitografie e brevi poesie sul simbolo dei fiori «illustrati.
Tanto il Chronos-Migosaie quanto il Florealia-Migoiae costano l. 0.50 la copia, più cent 10 pei
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