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Günqaaate-troisîème année.
12 Octobre 1017
N. 41
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
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SOMMAIRE: Méditation — Nécrologie —
La page de nos Aumôniers et de nos
Soldats — Chronique vaudùise — Nouvelles politiques.
MÉDITATION.
Il n’y a pas de condamnation
pour ceux qui sont en Christ.
Rom. VIII, I.
Jamais vérité n’a été proclamée d’une
maniéré aussi solennelle et consolante.
Nous avons dans cés paroles le .résultat
d’une longue lutte, longtemps incertaine,
et qui se termine par une victoire éclatante. Cependant cette proclamation
peut donner lieu à de graves malentendus,
à des illusions qu’il faut Coûte que coûte
dissiper. Une quantité de personnes, ni
bonnes, ni mauvaises, humainement parlant honnêtes, droites, se croyant eh règle avec Dieu, se berçant de l’illusion
d’avoir le droit d’être chrétiennes, se mettent au bénéfice de cette proclamation
et vont tranquillement à la rencontre
d’une vraie défaite. Il n’y a pas de condamnation, c’est vrai, mais non pas pour
les pécheurs ; ce privilège est réservé uniquement aux chrétiens véritables, au
chrétien converti et non d’apparence,
uni à son Sauveur comme le sarment l’esst
au cep.
La sentence de la. condamnation n’est
pas prononcée par Dieu directement,
c’est le pécheur lui-même qui se condamne. En effet, en quoi consiste le péché
qui attire la condamnation? C’est une
révolte contre la volonté de Dieu, c’est la
transgression de la loi. Cette révolte s’accomplit librement, spontanément, mais
en en subissant les conséquences, c’est à
dire la condamnation. Adam s’est condamné à sortir du jardin d’Eden, il s’est
condamné à être pi4vé des bienfaits de
Dieu. Il n’en est pas ainsi du chrétien
qui aspire avant tout à faire la volonté de
son Père, s’efforçant d’imiter l’exemple
de son Sauveur et la pureté de ses intentions ainsi que ses efforts le mettent- à
l’abri de la condamnation.
Vivre selon le péché devient une habitude, une véritable nécessité, de telle
sorte qu’on arrive à perdre sa liberté et
on se donne un Maître, un vrai tyran
qui devient un despote. La condamnation
coule, dans ce cas, de source. Le vrai
chrétien, par contre, se trouve en face
du péché comme d’un ennemi avec lequel
il se mesure, qu’il attaque et qu’il veut
vaincre. Il n’aura point de repos jusqu’au
moment où il pourra s’écrier: Je suis
libre, le péché n’a plus d’empire sur moi.
Lë pécheur se condamne par le fait
qu’il est incapable de jouir des biens spirituels. Pour lui la communion avçc Dieu,
la paix, le bonheur de travailler au salut
des âmes, la joie de soulager des misères,
toutes ces choses ne lui disent rien, car
il pe comprend pas les biens supérieurs,
ne vivant que pour la terre, pour les
biens de ce monde, n’aspirant ni à Dieu,
•ni au* bien.
Cette déclaration çst pour le chrétien
le plus grand de tous les privilèges ; car,
du moment qu’il se sent uni à Dieu, vivant dans sa communion quotidienne■ment, il se sent placé au-dessus des jugements de ses semblables.-Une des sources
des grandes souffrances c’est le jugement
que l’on porte sur nous, jugement malveillant, parfois impitoyable, cela nous
peine, nous afflige, et combien se sont
arrêtés dans leurs nobles élans, dans leurs
œuvres bienfaisantes! Le chrétien sait
que le nionde ne peut rien contre Christ
ni contre ses serviteurs. II.y a dans ces
derniers une confiance inébranlable qui
les'poussera à persévérer dans leur fidélité jusqu’au bout.
Le chrétien a devant lui, autour de lui,
en lui, le péché. Il en voit les laideurs et
toutes les tristes suites, mais il n’en est
pas écrasé. Il peut encore par surprise
tomber, il y aura des défaillances regrettables, mais il y a en lui une force qui le
relève, qui le délivre, il y a Christ et avec:
Paul il peut s’écrier: Je puis tout par
Christ qui me fortifie.''
Cette déclaration solennelle qu’il n’y a
plus de condamnation, assure le chrétien
que,.malgré tout, il reste enfant de Dieu,
et comment? En ayant soif de sa présence, en ayant en lui le besoin de vivre
selon la volonté de Celui qui l’a rendu
heureux, en veillant scrupuleusement sur
ses actions et ses pensées pour ne pas lui
faire de la peine et surtout en se sentant
pressé de travailler pour Dieu, pour sa
cause, en étendant son règne, en le faisant connaître avec toutes ses forces.
Avec cette persuasion il est enfant de
Dieu et il n’aura plus peur d’aller à sa
rencontre et par conséquent toutes les
frayeurs de la mort seront anéanties !
Oh ! quelle est belle cette déclaration,
comme elle est consolante! Si d’un côté
nous déplorons que plusieurs ne puissent
pas la comprendre, pour les chrétiens quel
encouragement ! N’est-il pas vrai que
nous allons tous redoubler de courage
pour vivre plus intimément dans la communion de Christ pour être mis à l’abri
de toute condamnation ? N’est-il pas
vrai que nous allons tous combattre ces
tristes heures où il nous paraît que nous
avons perdu de vue notre Sauveur? —
Du courage et encore du courage, de la
foi beaucoup de foi, voilà ce que les temps
actuels réclament de nous. Quelle tâche
est placée devant nous ! étant libres, assurés qu’il n’y a plus de condamnation!
Sachons eh profiter et montrer par notre
activité que cette déclaration consolante
n’a pas été faite en vain. C. Tron.
NÉCROLOGIE.
Gustave TophcL
Le protestantisihe français suisse vient
de faire une grande perte par la mort de
Gustave Tophel, si connu dans le monde
chrétien. Il naquit à Genève, le 31 juillet
1839. Ayant perdu son père lorsqu’il était
tout jeune, c’est à sa mère qu’il doit la
forte éducation qu’il a reçue. Il avait une
grande inclination pour l’architecture,
mais, appelé par le Maître, il se consacra
au St-Ministère. Il fit sa théologie à Genève et ensuite à Tubingue, où il eut le
privilège d’entendre Beck, l’homme de
la Bible. Il fut d’abord directeur d’une
étcole d’évangélistes et de 1868 à 1873
pasteur de l’Eglise de l’Oratoire à Yverdon. Mais c’est à Genève que le Seigneur
l’attendait pour lui confier une grande
tâche, car, en effet, il fut pendant 22 ans
pasteur de l’Eglise Libre dans cette ville.
C’est pendant cette période qu’il écrivit
cesj^beaux ouvrages sur^l’Œûûre^du S.
Caporal Maggiore di Fanteria
• GRIGLIO GIOVANNI di Stefano
da Roccapiatta, borgata Campas,
caduto a Dolina Luisa
nei pressi di Nova Vaà (Castaguevizza)
il 31 Maggio 1917
colpito da pallottole di shrapnel. '
Sergente Mitragliere Alpino LUIGI CAUDA,
di Prarostino
caduto sul campo, la sera del 25 Giugno 1917,
colpito in più parti da scheggie di granata.
Proposto per la Medaglia al valore, per
la bravura è l’alto sentimento del dovere
durante l'azione.
\Esprit dans l’homme. Les sept Eglises
d’Asie, Etudes et discours. Les limites de
la 'liberté chrétienne. Autant il était apprécié comme pasteur, autant il le fut
comme écrivain; c’était surtout une
conscience. Ayant perdu en 1872 sa compagne, il suivit sa fille en France, et il fit
une grande œuvre surtout dans les Cévennes, en se mettant au service des
Eglises. — Revenu en Suisse avec ses
enfants, il consacra ses dernières années
à la rédaction de la Feuille Religieuse du
Canton de Vaud. Ceux qui ont le privilège de lire cette feuille régulièrement
savent tout le bien qu’celle a fait et qu’elle
continue à faire.
Ce serviteur de Dieu, qui venait de
prendre part à la Convention de Morges,
ayant dû subir une opération chirurgicale, son cœur trop faible ne put la’ supporter, et il s’en alla dans la Maison du
Père, sans souffrances.— Que Dieu veuille
continuer à nous donner souvent des
hommes tels que Gustave Tophel.
C, A. Tron.
La page de DOS iDÉÉrut de nos SDldats.
Glanures.
Le. 10 courant, le 50° de ligne, à peine
de retour de la ligne de combat, a pro.-"cédé à.la distribution des récompenses militaires. Ce fut une fête solennelle. Des
Vaudois du régiment, pas nombreux, il
y eut le sous-lieutenànt Arturo Besson
qui eut un encomio solenne avec la motivazione seguente: « Al manifestarsi di un
vasto incendio appiccato dall’artiglieria
nemica ad un deposito provvisorio di
bombe di bombarde che metteva in serio
pericolo chiunque si avvicinasse, spontaneamente accorreva sul luogo del sinistro
con i propri uomini e spiegava un’azione
molto alacre ed efficace, estinguendo specialmente alcuni focolari minori che minacciavano di distruggere il magazzino
del genio della brigata ». — Heureux de
l’avoir retrouvé sain et sauf, et compliments pour la brillante conduite militaire !
Le soldat Rostan du Pomaret est portaferiti de la 18® compagnie. Il est bien
lui aussi.
J’apprends avec un vif plaisir que le
capitaine Martinat a été décoré de la
« Croix de guerre » française. Voici l’ordre
du jour par lequel son commandant l’annonce aux troupes. : « È con orgoglio di
comandante e di compagno d’arma che
comunico a tutti i dipendenti l’assegnazione della « Croix de guerre » al capitano
Martinat sig. Giulio. — Con quest’ultima
ricompensa fatta al nostro giovane e fiero
capitano, che ha già il petto fregiato di
tre medaglie al valore, il Presidente della
Repubblica Francese ha voluto ancora
dimostrare l’ammirazione delle truppe
alleate, per il nostro esercito — Vada al
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capitano Martinat l’espressione della mia
ammirazione e del. mio plauso.
V « Il Comandante ».
Très bien.
*
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Sur le train un jeune lieutenant m’accoste ^t se présente. C’est le lieutenant
Giulio Massel, de Villesèche. Que de fois
ne l’aije pas cherché au front et sans
jamais |iouvoir le trouver! On finit par
se rencontrer... sur le train. Il n’y a que
les montagnes qui n’en fassent pas autant. Je remarque avec respect qu’il a
déjà le bras orné de trois striscie d’argenta, ce qui veut dire qu’il a déjà été
blessé trois fois. On s’assied et l’on cause.
Oh si vous saviez les bonnes causeries et
comme l’on se comprend bien et comme
le cœur s’épanche 1 Et notez bien que
nous ne nous connaissions pas auparavant...
•Petit à petit j’apprends qu’il a été au
front depuis le commencement de la
guerre, qu’il a, été présent à tous les combats, sauf quand il était à l’hôpital blessé.
Tantôt commandant des Arditi, tantôt
commandant des tagliafili ou des patrouilles d’exploration, enfin là où il y
avait le plus fort danger, il était toujours
présent. Malgré les dangers, les blessures,
les souffrances, la rude vie des tranchées,
son moral est toujours élevé.
Jouis en paix des jours de licenza di
convalescenza si bien mérités, et que Dieu
te garde dans les futurs dangers. Telle
est mon ardente prière.
. ♦
^ *
Soldat Rivoira de Rorà (sanità), malade, va beaucoup mieux: osp. C. R. I.
N° 35 — Soldat Rivoira Giou. Pietro de
Rorà, frère du précédent, pied malade,
osp. da campo 210, envoyé osp. zone
territoriale — Soldat Robert de Gênes,
légèrement blessé, parti de l’osp. da
campo 210 pour zone territoriale — Aspirante ufficiale Ceseri Silvegtro de Florence,
parti pour l’hôpital avec la « febbre artritica » — Soldât Monnet Pierre d’Angrogne, mitrailleur alpin. Convalescenziario
de Trevignano — Soldat Roman Ernesto,
in convalescenza di 30 giorni a casa —
Soldat Zuccaro Alessandro de Prarustin,
malato, osp. ris. Venezia, 19-9-1917 quasi
guarito — Soldat Bourne Charles des
Cardons de Rocheplate, uscito guarito
dall’ospedale. E. Bertalot
'^Aumônier S*' Armata,
— Zona di guerra, 12-9-1917.
Egregio Signor Tron,
Vengo in questo momento a scriverle
due righe per ringraziarla del suo giornale l’Echo des Vallées che mi fa molto
piacere e mi fa del bene. Per grazia di
Dio sono in buona salute, come spero di
Lei e Signora.
Cari miei monti, desiderabili le vostre
fronti; amici cari, quanto si fa sentire la
vostra assenza. Pensate sempre ai vostri
soldati che si trovano privi di ogni caro
affetto e che, pur fidenti nel domani, lottano per la libertà dei fratelh oppressi.
Credo che tutti i giorni pensate a noi e
sopratutto nelle vostre preci.
Qui nella mia compagnia, sono solo
valdese, ma per qdello ringrazio Iddio
che mi guarda di tutto. La prego, per
favore, di trasmettere i miei saluti a mia
famiglia, parenti a amici di Torre Pellice, e a tutti quelli che sono al fronte.
Salutandola rispettosamente, sono devotissimo Paolo Rostan.
— Zona di guerra, li 13-9-917.
Egregio Sig. Direttore,
Il caperai maggiore Gaydou Antonio di
Angrogna, ed il soldato Costantino Gior
vanni di Bovile, trovandosi assieme in
trincea, son lieti che giunga loro regolarmente il giornale VEcho des Vallées, c sen
tono il dovere di ringraziare coleste person^^ che si prendono il disturbo di inviarlo. — Nella presente le assicuriamo
un ottimò stato di salute.
Cordiali saluti ai parenti e amici, specialmente per quelli che si trovano al
fronte. i
— Z. di G. A. M., li 19-9-1917.
Cher Monsieur Tron,
Quelques lecteurs assidus de l’Echo, se
trouvant en Albanie, sentent le" besoin de
vous remercier infiniment pour l’envoi
continuel de l'Echo qui nous est fort cher
et dont la lecture nous fait du bien’ et
en même temps vous prient de bien vouloir, par le moyen du même, saluer leurs
ohers parents et amis des Vallées, ainsi
que leurs compagnons qui se trouvent
sur les autres fronts. Nous soupirons tous
après la paix qui nous rende à nos chères
familles.
Veuillez, cher M.r Tron, recevoir avec
nos remerciements • anticipés, nos plus
sincères et respectueuses salutations.
Vos bien dévoués '
Caporal major Bonjour Jean
Jacques, et soldats RostanDavid et Bonjour Etienne, de
Bobi; soldat Fostel Pierre du
Villar.
— Zona di guerra, 19-9-17.
Très cher M.r Trôn,
Etant réunis, nous soussignés, profitons de l’occasion, et en lisant notre cher
journal l'Echo des Vallées que nous recevons régulièrement, tout en lisant:-et
en faisant la « bicchierata » nous nous
sentons heureux d’entendre ces belles
paroles prononcées à notre égard par nos'
chers pasteurs et surtout par nos chers
aumôniers, • qui tout en accomplissant
leur tâche ont trouvé le moment de se
rendre au Synode, comme nos représentants. De retour, notre cher aumônier
D. Bosio nous apporta de bonnes nouvelles de nos chères Vallées, et en nous
assurant que tous travaillent pour nous,
pour le bien de nos corps, et de nos âmes.
Nous remercions tous ceux qui pour
nous travaillent et nous font du bien,
ainsi que les Messieurs et les Dames du
Comité de Turin, et principalement notre
cher pasteur-aumônier D. Bosio qui, sans
se préoccuper du péril et de la fatigue, se
trouve régulièrement chez nous, en nous
donnant de bons conseils et des encouragements, et des nouvelles de nos amis
qui combattent pour la même cause que
nous.
Nous saluons parents et amis, ainsi
que vous et votre Dame.
Vos dévoués
Sergente Enrico Bertalot, Prarostino; caporal maggiore F.
^ Bertocchio, Riclaretto; centurione soldato Richard G.
Pietro, Praly.
-,,20-9-17.
Ill.mo Sig. Tron,
La ringrazio per il suo interessantissimo giornale che mi giunge sempre regolarmente, apportandomi notizie dei
parenti ed amici, che si trovano nelle
stesse condizioni di me. Mediante esso
ci ho notizie delle nostre valli e del gran
lavoro che ogni persona si occupa di noi
soldati, non lasciandoci mancar di nulla.
Speriamo coll’aiuto di Dio poter al nostro prossimo ritorno di poterle ricompensare delToro disturbo ed aiuto avuto.
La prego voler, mediante suo pregiatissimo giornale, mandare i saluti ai parenti
ed amici che si trovano alla fronte ed assicurare alle nostre famiglie la nostra ottima salute e il prossimo ritorno fra loro
Gradisca, signore, i miei ringrazi.'
menti coi miei saluti più devoti.
Devotissimo Riooir G.
— Du Trentin, le-25-9-17.
Bien cher Monsieur Tron, ’
' Infiniment merci de l’envoi toujours
régulier de l'Echo des Vallées. Si vous saviez avec quel plaisir et avec quelle attention je le lis! Que je suis content,
quand arrive le lundi ou mardi, pour recevoir ce cher ami. C’est l’unique vaudois
fidèle que j’ai le bonheur d’embrasser
dans ma compagnie ! Comment pourrai-je ne pas Je languir, puisque c’est lui
seul qui m’apporte les bonnes nouvelles
de nos chères Vallées, ainsi qu’il m’informe de tous mes amis et compagnons
qui luttent sur les autres fronts, pour la
même cause.
Dieu merci, je me trouve en deuxième
ligne, et la santé est toujours parfaite;
j’espère qu’il en sera de même pour vous,
ainsi que de tous mes parents qui sont à
La Tour.
Veuillez, cher M.r Tron, pardonner
mon gribouillage et saluer ma famille et
tous les Tourassins de ma part, ainsi que
vous et votre aimable Dame.
Votre dévoué catéchumène
Hugon Prosper (Ravadera).
— Nous remercions notre jeune ami en
lui disant: Courage jusqu'au bout, et confiance en Dieu.
— Zona di guerra, 4-10-17.
Stim. Sig. Tron,
Tengo a ringraziare la S. V. Ill.ma per
l’invio del giornale l'Echo, che ricevo regolarmente ogni martedì e che leggo con
piacere e avidità ; mi trovo il solo portaferiti valdese in questa sezione. Voglia
il Signore Iddio presto far cessare questa
terribile guerra, perchè alle volte mi fa
cosi pena vedere quei poveri feriti, eppure bisogna aver fiducia in Lui e dire :
Sia fatta la volontà sua e non la nostra.
La mia salute è sempre buona, malgrado la febbre malarica che impera da
queste parti.
Vogha, stim. Signore, ricevere i miei
più sentiti ringraziamenti e saluti dal suo
dev.mo / Paschetto Federico
Via Arnaud, 20 - Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. C’est M. le pasteur Bertinatti
qui a remplacé dimanche dernier M. le
pasteur B. Gardiol.
— M.lle Ida Jourdan, de La Tour, a
été nommée maîtresse pour l’école de
l’Abcès.
frontière austro-italienne. Long Luigi salue parents, amis et
son frère qui est au front: il remercie vivement (19-9); Rivoira Pietro salue parents et amis, est bien et remercie pour
l'Echo et M. Amato Jalla de Turin (26-9) ;
le lieutenant A. Revel remercie l’aumônier
A. Tron qui l’a visité en première ligne
(27-9); Rostan Paolo est bien, salue ses
parents et amis de La Tour (26-9) ; Cougn
Rodoljo et Giordano Luigi, de La Tour,
saluent parents et amis: ils sont en bonne
santé: Merci,, chers amis, que Dieu vous
garde (29-9); Regnaud François remercie
les aimables personnes qui lui envoient le
journal qu’il lit avec plaisir et salue avec
son ami Michelin-Salomon (28-9); le caporal major Charbonnier Elisée, le caporal Planchón Paolo et le soldat Puy Elisée
se trouvent dans une zone tranquille et
saluent (22-9); Charbonnier Etienne est
bien, salue et demande changement d’adresse (28-9) ; le caporal Josué Pons salue
son ami Ferrier J. Pierre, son pasteur de
Rodoret et les amis: il est bien et lit
avec reconnaissance le journal (30-9);
Bounous Luigi du bataillon « Monte Granero » est bien, se délecte de la lecture du
journal et remercie (28-9); Italo Mathieu
remercie pour l’envoi de l’EcAo (2-10);
Federico Gardiol, de Prarustin, jouit d’une
‘ excellente * santé, salue et remercie pour
renvoi fie l’EcAo; le caporal Jean Bounous salue et demande changement d’adresse (1-10); G. Godino, de Prarustin,
fait saluer parents et amis, il remercie
pour le journal qui lui apporte tant de
nouvelles (1-10); Pierre Lantaret, salue,
remercie et demande changement d’adresse (1-10); Ernesto Bénech ne peut
plus se passer du journal qui est son ami,
et en saluant et remerciant, demande
changement (^adresse {2-10); Paschetto
Federico, de La Tour, salue et remercie:
nous insérons sa carte (4-10): Courage,
cher ami. Dieu exaucera nos prières.
— Nous recevons du Comité de Turin:
, Notizie di feriti, malati, egc. —
Dal cappellano Bertalot, in data 29-9:
Il soldato Monnet Pietro, di Angrogna, è
al Convaléscenziario di Trevignano, migliora — Il soldato Rivoira Enrico, di
Rorà, è partito per un ospedale territoriale, ammalato. Il suo fratello, ch’era
anch’egli ammalato, è. quasi guarito —
Il soldato Long Bartolomeo, di Pràmollo,
è partito dall’ospedale 230 per Milano,
febbre gastrica — Il tenente Jahier Amedeo è all’ospedale per febbri malariche.
— Il pastore sig. Giosuè Tron ha visitato aH’ospedale militare di Biella il soldato Beaecchio Oscar, di Angrogna, ferito ad una gamba. Trovasi in buona via
di guarigione. ,
— Il caporale Danna Augusto, di Torre
Pellice, ringrazia per l’EcAo des Vallées,
che gli fa molto piacere. Trovandosi coi
suoi compagni Jourdan Luigi e Cougn
Rodolfo, pure di Torre Pellice, mandano,
per mezzo del giornale, i loro migliori saluti ai parenti, amici e fidanzate.
LA TOUR. Vendredi dernier, un long
convoi.accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Joseph Sgbille,
décédé à la Ciapera à l’âge de 60 ans. Ce <
frère laisse après lui sa compagne, deux
filles et un fils qui se trouve malade à
Pavie, et qui n’a pas pu revoir son père.
Que Dieu soit avec cette famille grandement éprouvée.
— Samedi dernier un autre convoi funèbre accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Julie Jalla née
Revel, décédée à Ste-Marguerite à l’âge
,de 70 ans. Notre sœur, compagne de M.
Henri Jalla, était la fille du bon papà
Jean Revel,^ncien pasteur et professeur.
Elle laisse après elle son mari, deux fils,
dont l’un au front et sa chère fille qui l’a
soignée jusqu’au dernier moment avec
le plus grand dévouement. — Que Dieu
soit avec ces chers amis.
— Dimanche après-midi, M. le pasteur
A. Jahier, dans l’école de Ste-Marguerite,
put s’adresser à un bon nombre d&jeunes
•filles en plaidant la cause de la Maison
des Diaconesses de Turin. Nous remercions notre collègue et nous regrettons
que le nombre de jeunes filles ne fut pas
plus grand, vu qu’il s’agissait de la première réunion de la Jeunesse.
— Les examens de réparation dans
nos Instituts secondaires sont achevés et
le plus grand nombre des élèves a été
promu de classe. L’inspecteur central de
Rome,’ M. Truffi, qui avait été désigné
compie commissaire, emporte avec lui
le meilleur souvenir de la manière dont
notre Collège est dirigé.
— On nous apprend que M. Charles
Maggiore vient d’être promu lieutenant
de vaisseau. Félicitations sincères.
PACHINO. M. Vittorio Trobia, fils de
Vincenzo, employé comme évangéliste à
Riesi, vient dè nous quitter pour une •
meilleure patrie, étant décédé à Pachino
à l’âge de 27 ans, seulement. Nous comptions sur ce jeune homme qui apparte
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nait à une famille qui a beaucoup fait
pour l’avancement du règne de Dieu en
Sicile, mais il a plû au. Maître de le rap-?
peler tandis qu’il était' encore jour. —
Nous nous inclinons devant la volonté de
notre Père qui est toujours bonne.
PRALY. La Table a délibéré le transfert du pasteur M. L. Micol de Praly à
Grotte. C’est regrettable que notre jeune
collègue soit enlevé à cette paroisse qui
a son pasteur au front, mais l’exigence
de l’œuvre a réclamé un tel sacrifice que
tous sauront accepter.
PRAMOL. Nouveau deuil. Notre frère
Jean Bertalot vient de subir une grave
perte par le départ de^'sa compagne Susanne née Long, décédée dans sa 75.me
année,- après une longue maladie supportée avec résignation. L’enterrement
a eu lieu dimanche, 30 septembre, avec
le concours de bon nombre de parents et
d’amis. — Nous prions le Seigneur de répandre ses consolations et sa grâce dans
le cœur du mari, des deux enfants et des
autres parents.
— Nos soldats. Le caporal major Long
Henri feu François a une permission de
15 jours. Le fusilier Reynaud Adolphe est
chez ses parents en convalescence pour
deux mois, l’artilleur Jahier Héli Elisée
pour 40 jours, et le caporal major Lopg
Jean, de « sanità », pour 50 jours. Le
caporal major des bersaillers Long Alexis,
~ est à l’hôpital N° 10, malade de jaunisse,
et l’artilleur Guigou Henri, â l’hôpital
N° 113 (en Albanie), avec la fièvre.
Aux uns et aux autres nos bons souhaits de guérison.
— Nos prisonniers. Parmi les lettres
et cartes postales que nous recevons, nous
citons celle du prisonnier de guerre Beux
Jean qui annonce être en bonne, santé,
ainsi que son cousin Bounous Jean Barth.
et son ami Bounous Héli.
Les parents du sergent Sappé Héli
nous communiquent une lettre qu’ils
viennent ‘de recevoir et dans laquelle il
dit qu’il se porte bien, de même que le
caporal major Long Lévy.
Notre pensée s’envole vers eux aussi
et vers tous leurs compagnons de captivité. ph.
RIO MARINA. M. l’évangéliste A.
Mingardi quitte Rio Marina, où il a accompli une œuvre excellente, pour se
rendre à Riesi où une grande œuvre l’attend, puisque nous avons dans cette ville
de 17.000 habitants, plus de 500 enfants
fréquentant nos écoles. M. le régent évangéliste Rosati ira lé remplacer à Rio Marina, en laissant sa place à M. le pasteur
Messina, à Casale Monferrato.'
SAINT-GERMAIN, le 4 octobre 1917*
Cher frère en Christ,
Dans votre lettre que M. G. A. Tron a
publiée dans l’Echo des Vallées du 28 septembre vous dites: H me semble avoir lu
tout le Nouveau Testament sans y avoir
trouvé le moindre passage qui ait l’air d’approuver la guerre en quoi que ce soit: si j’ai
mal lu ou mal compris, veuillez, je vous
prie, me le faire comprendre ».
Voici quelques explications que je crois
pouvoir vous donner: Le Saint Livre se
compose de deux parties, l’Ancien et le
Nouveau Testament. S’il est relativement peu parlé de la guerre dans le Nouveau Testament, c’est sans doute parce
qu’elle occupe une large place dans l’Ancien. Ces deux livres sont également la
Parole de Dieu, et il n’y a aucune contradiction réelle entre ces deux codes. Dans
la Loi, les Prophètes et les Psaumes, ce
ne sont pas seulement des versets isolés,
mais des chapitres entiers qui approuvent une guerre juste (Genèse xiv. Exode
XVII, 1 Sam. XII, xvii, xviii, 2 Sam. xxii,
Ps. XVIII, cxLiv, etc.).
Du reste) ce passage que, vous avez
cherché en vain, dans le Nouveau Testament, s’y trouve cependant. Ouvrez votre
Bible au xi° chapitre de l’épître aux Hébreux, et lisez les versets 33 et 34. Il nous
est parlé des héros de Dieu qui, « par la
foi ont conquis des royaumes, ont exercé
la justice... ont été vaillants dans la guerre,
ont mis en fuite des armées ennemies ».
La foi que le Saint-Esprit nous recommande, dans ce chapitre, peut-elle
être un moyen pour obtenir des choses
que Dieu désapprouve? Impossible ! Et
ce qu’il approuvait dans les anciens
temps, ne l’approuvera-t-il pas de nos
jours, quand les conditions et les circonstances sont identiques? Un Josué Janavel,
un Henri Arnaud, un Gustave Adolphe,
un Guillaume d’Orange, un Lincoln et
tant d’autres chrétiens peuvent être considérés comme des héros de Dieu qui, par
la foi, ont été vaillants dans la guerre.
Nous le savons, la guerre est une des
plus désastreuses' conséquences de la
chute de l’homme: elle est en même
temps le fruit amer et la punition du
péché: Dieu y expose les nations tantôt
pour les éprouver, tantôt pour les punir.
Il ne dépend pas toujours de la volonté
de rhompe de faire la guerre ou de maintenir la paix. Parfois, même, la déclaration de guerre constitue, pour les souverains et pour leurs peuples, un devoir de
fidélité, de justice, de charité. Alors, malheur aux na'tions égosïtes, aux peuples
poltrons et lâches, qui préfèrent une
tranquillité intéressée, aux devoirs du
sacrifice.
De nombreuses prophéties de l’Ancien
Testament nous annoncent, dans l’avenir, une époque où les nations, éclairées
par la Parole de Dieu et dirigées par la
Divine Providence, n’apprendront plus
l’art de la guerre, et vivront en paix et
en bonne harmonie entre elles. Nous attendons ce temps béni.
Du reste, même ce long règne de paix
et de prospérité ne durera pas toujours
sur la terre. L’Apocalypse nous apprend
que, à là fin, Satan sera de nouveau délié
et suscitera de nouvelles guerres contre
les nations (Apoc. xx, 7-10). Ce n’est que
dans le ciel que tout combat cessera.
Maintenant que nous traversons la
plus terrible des guerres qui ait, jusqu’ici,
ensanglanté ce pauvre monde, conduisons-nous comme de fidèles et loyaux citoyens chrétiens qui savent rendre à Dieu
ce qui est à Dieu et à César ce qui est à
César. Hâtons par nos prières et nos
supplications le retour tant désiré des
heureux jours de la paix.
Croyez-moi votre dévoué
J. J. Ribet, pasteur.
— Ces derniers jours nous avons reçu
la nouvelle de la mort du soldat Long
Lamy Paul feu Jean Daniel de La Calliara, soldat du rég. 207, 2^ comp. d’infanterie, mort le 30-8 par suite des blessures reçues durant la bataille.
VILLAR. M.lle Octavie Frache a été
désignée par le Conseil Scolaire pour
diriger l’école de l’Envers.
— Actes liturgiques du 3° trimestre 1917. Baptêmes: Michelin-Salomon
Alice Catherine de David (Garniers) —
Gönnet Anita de Paul (Pourracira) —
Geymonat Marcelle Alice (Ciarmis) —
Gönnet David de David (Sàret).
i Décès: Talmon Pierre Henri feu Jean
Pierre (Ville), 52 ans — Pascal Jules feu
Jean Abraham (Cucuruc), 57 ans — Giraudin Marguerite née Grand (Buffa), 80
ans — Frache Susanne née Barolin
(Combe), 57 ans — Geymonat Jean
Pietre feu Jean Pierre (Ville*), 78 ans —
Bertinat David (Teynaud), 72 ans —
Jalla Henriette d’Auguste (Ville), 26 ans.
FAITS DIVERS.
FRANCE. La. société antialcoolique,
travaille énergiquement pour combattre
le fléau qui fait tant de victimes. Voici
une affiche qui mérite d’être connue:
La plus chère des portes.
Un jour on ,vit un homme s’approcher d’un estaminet. Il tenait un mètre
en bois et se mit à mesurer la porte
du cabaret.
<( 85 centimètres de largeur, dit-il, et
2 mètres de hauteur ».
Alors, parlant à haute voix, il s’adressa
aux curieux, rassemblés par son étrange
manière de faire.
« Cette porte n’a que 2 mètres sur 85
centimètres. C’est peu. Cependant j’avais une maison. Elle a passé par là.
J’avais des terres. Elles ont passé
par là.
J’avais des meubles. Ils ont passé
par là.
J’avais des économies. C’est par cette
porte qu’elles ont passé.
Mais si ce n’était que cela I J’avais
une santé robuste et le médecin m’a
dit l’autre jour: «Votre santé a passé
par la porte de l’estaminet ».
J’avais, quand j’étais jeune homme
une bonne réputation. On m’aurait tout
confié, Aujourd’hui, je n’ai la confiance
de personne. Chacun dit de moi : « C’est
un buveur ». Mon bonheur a passé paj
cette porte.
J’avais autrefois un très bon cœur.
Je n’aurai pas pu souffrir de voir ma
femme et mes enfants pleurer à cause
de moi. Et pourtant, je les ai souvent
fait pleurer, depuis que je passe par
cette porte.
J’ai un cerveau. Je sais réfléchir. J’ai
une raison, et j’en suis fier. Et cependant, que de fois je suis sorti de l’estaminet ivre, au point de ne plus pouvoir
penser et plus stupide qu’une bête. Ma
raison avait passé par là.
J’ai ma conscience. Je sens qu’il y a
bien des choses justes et des choses injustes. Ai-je été juste en gaspillant mon
argent? Ai-je été juste en empoisonnant
mon corps ? Ai-je été juste en empoisonnant ma vie ? Ai-je été juste en donnant à d’autres un mauvais exemple ?
Non, certes. Je n’ai pas écouté ma
conscience et mon bonheur a passe par
cette porte. Je suis souvent sorti du
cabaret en chantant, mais au fond je
suis malheureux.
Eh bien I cette fois-ci, j’en ai assez.
Porte d’estaminet, adieu ! Je ne te franchirai plus l Je renonce à boire pour
toujours.
Cela dit, tranquillement l’homme s’en
alla. Et les autres crièrént: « Il a bien
raison, il dit la vérité ». Mais trop ignorants, trop faibles ou trop craintifs, ils
entrèrent l’un après l’autre dans l’estaminet par cette même porte.
Peut-être Un jour verront-ils qu’ils se
trompent et auronts-ils l’intelligence et
le courage de faire comme celui qu’ ils
écoutèrent.
IVouyelles politiques.
Sur tout notre front actions d’artillerie plus ou moins vives. Sur le plateau
de Bainsizza des tentatives d’attaques
locales ont été enrayées par notre feu.
L’ennemi a attaqué à plusieurs reprises
nos positions sur les pentes occidentales
du mont San Gabriele. Ses attaques ont
avons repoussé des groupes ennemis qui,
soutenus par l’artillerie des forts arrières,
tentaient d’attaquer nos positions dans
la vallée de Daone (Chiese). Un coup de
main tenté la nuit suivante contre notre
position avancée de Costabella (Valr
lée de San Pellegrino) a complètement
échoué.
L’activité aérienne s’est maintenue
assez vive. Une de nos escadrilles a exécuté le bombardement de la gare de Grahovo. Les objectifs mihtaires de Pola ont
été atteints et fortement endommagés
par quatre tonnes de projectiles. Une
autre de nos escadrilles de bombardement,
composée d’un très grand nombre d’appareils, a volé audacieusement sur la
base navale de Cattaro. Nos aviateurs
ont atteint à plusieurs reprises et avec
des résultats visiblement efficaces, les
torpilleurs et les sous-marins qui se trouvaient dans la baie.
Nos aviateurs ont abattu deux appareils ennemis près de Auzza. Un troisième
avion a été contraint d’atterrir dans nos
lignes: les pilotes ont été faits prisonniers,
— M. Canepa, commissaire général des
vivres, a fait parvenir, par lettre, sa démission à M. Boselfi, l’avertissant que
sa décision était définitive. Le général
Alfieri est appelé à lui succéder avec le
titre de sous-secrétaire d’Etat.
— Les Anglais dans les Flandres ont
fait de nouveaux bonds en avant, et ils
se sont emparés d’une série de collines
formidablement aménagées par l’ennemi.
Ils ont entamé profondément les lignes
allemandes sur un front de 13 chilomètres, et capturé près de 4500 prisonniers,
un certain nombre de canons et un copieux matériel.
Un communiqué de l’Amiraüté britannique annonce que quatre sous-marins ennemis viennent d’être détruits.
[— Les Etats-Unis et l’Angleterre ont
décidé de fermer leurs ports à l’exportation de toutes marchandises destinées
aux Etats Scandinaves et aux Pays-Bas.
Cela rendra le blocus de l’Allemagne
beaucoup plus étroit. Le gouvernement
américain a décidé, en plus, de refuser
tout charbon aux navires, neutres.
— Les parlements des républiques du
Pérou et de l’Uruguay ont voté à grande
majorité la rupture des relations diplomatiques avec l’Allemagne. E. L.
INDIRIZZI UTILI.
Comitato per TAssistenza morale e spirituale dei Militari Evangelici (Torino Via Pio Quinto, 15).
Ufficio Assistenza religiosa ai Militari
Evangelici (Udine - Via delle Fornaci, 12).
Cappellano Evangelico Valdese della 2»
Armata: Tenente Adolfo Tron - Intendenza della 2“ Armata - Posta Militare.
complètement échoué: dans celle de
l’aube du 2 octobre, une compagnie d’assaut a été anéantie et le bataillon qui la
suivait, pris à son tour sous le feu de nos
batteries et contre-attaqué par nos détachements, a été dispersé. Nous avons
fait en tout 250 prisonniers.
A l’est de Gorizia par un coup de main
nous avons amélioré un point de notre
ligne et maintenu notre occupation malgré la réaction violente de l’ennemi. Sur
le Carso des tentatives de patrouilles
ennemies ont été repoussées immédiatement.
Pendant la nuit du 5 octobre nous
Cappellano Evangelico Valdese della 3»'
Armata: Capitano E. Bertalot - Intendenza 3^ Armata. x
Cappellano Evangelico Valdese della 4?
Armata: Tenente Davide Bosio Ospedale Militare di Riserva - Belluno.
Cappellano Evangelico Valdese della 1^ e
6®' Armata: Tenente Alberto Fuhrmann - Intendenza della 1® Armata Direzione di Sanità - Zona di Guerra.
Cappellano Evangelico Valdese del Battaglione « Pinerolo » (3° Alpini): Tenente
Enrico Pascal.
CappellcLni Evangelici Valdesi per i prigionieri di guerra austro-ungarici e tedeschi in Italia; Tenente Guglielmo
Del Pesco - Roma -Via Marianna Dionigi, 57 e Tenente Arnaldo Comba 12, Piazza Esquilino, - Roma.
Pour 1’ «Echo des Soldats».
Sergent G.P Bouchard, Bat.Penestr. L 2,50
Aspirante Ufûciale Valerio Jahier » 3,00
C.-A. Thon, Directeur-Responsable.
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L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
tre 8.30 alle 12 e dalle 13.80 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
I.
a.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
Apertola di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di,
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta'. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRBSBNTANTB DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di .servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 ®/o netto da imposta.
L'acido urico ecco
il grande veleno
dell'orgamsmo.
J#' Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col màssimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L.
2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 lietto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, t
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
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■ .S.-.vt-'UaODOMALCHATeUUN >l1wnl« tuUAtobaOMl’vimHla.
(ranco di porto (_. 7.M. Par 4 HteoM L. «7.60. (aMaro L. 8. ai L. SI).
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di titoli del valore nominale di L. 3000.
O. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chiques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
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LA CASSA INFIITO FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
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Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
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Vallées, par la Société Biblique Britannique et Etrangère, est toujours Rue
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Fra duB bimbi era ineerla una quastfons
E pareva» due eani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ma SHtt’ttsoio però stava a ridosso.
OSflaili ò it saper ohi avta /agTone;
liridavan tuli'e due a più neo posso
Per l'aequa di Chinina di Migone.
Che pai ilnirea col gettarsi addosso.
Par oho alle madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che lo garba,
Uie i bimbi si profumino iCfacoia.
Por stvpor pel restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sol msst« MI« pitQsla tua pr«l*>
V ACQUA
CHminfì-MIGONE
or.
li primissima quaiità. possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali
sena tm posseste e tenace rigen^tore dal sistema capillare. Essa è un liquido rinftescante e limpido ed
con sii^siin spedate a eoa nìaterie
esausta (i anstanzs vegetali ..
Man canMa il celare dei cap^ e ae ieapedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati ii
tfmqMàdm anche guaado (a Mduta giemafiera dei capelli era fortissima! ^ ^
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