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Cmple-courant avec la Poste
l’WX D’ABONNSMltNT PAR AN
Italie .... li’i’- 3
iStrangei' ... » 6
i^llentuiKiie, Autriche-Hoogrie,
Uròsil, iiancinark,
Î!i^çypt.ü, Hollnmle, Siiinie,
àiiissti , par abonnernant
puntai solon V Accord <ÌQ
Vicìiifit> l'i'
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'^11 bureau d’Adminieli'ation:
I^boz MM. les Pasteur.s: et à
l'imp. Alpina à Torre PellioB.
l'iiboiuioment part du 1. Jativit'r
et se payeji'avanf:©^ _________
Année XXXll. N. 17.
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pour r Administration à M.
Jean Jallà, prof., Torre PelHce.
Tout chanKement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du coininencciiicnt do l’année.
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C H O
.DES V.ALLÉES VAEDOI8ES
Paraissant chaque Jeudi
Vni .. . VI.« àrt T S Suivant ia vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Quelomègu
*ous !ïie aere?. ItìJiuviriK. Art. 1,0. saivcuji vcnw ------ ------ ------------
uüo, 3l»Lth.Vi,iy
<1 I1B III ii i r :
JJi(;n simvo lo roll — l.'tivaiigilo cn^ Es- Ohiotiique vaiuloiso — EyiiiijfcFisutioii — I'rojel irune exposition
viuuloiao pour 189H - Nuuvellos rollf^iouscs — I'lilihciitioii rocuo Iiifoi”
miitioiis — SoMscriptioii pour I’Arnie,ijy — t'litiferciice (los Uiiioiis de .Jolines (illos — Uevi,io ■•.'olitiquo — Avis.
Dilli: SAlVIi tii KOI!
G'l'sI la Kticoiidc loi.'i <iub noti'c
souvorTiin écliapjia au niBiii'li'c. Eii
78, ce I'm (.Ians un caiTçfour popukjiix (In Na[iieH; dei'nieremcnl, ce
i'ul, (laiiH lu sollLude de la cumiia"lu; romaine; mais les moyens employés sont élomiammenL les mêmes:
uu liomrae qui .s’élance ver's lu
voilure du roi, nue main qui cache,
sons nue l.iamierole ou sous un
mouchoir, un slylet, un coup porté
au coeur, lleureusernenl celle lois-ci
les rcsullals Im'üuL les mêmes ^que
ruutre. I.leviuanl que la tuain d Acciaiilo élail aiauce, S. M. se leva eu
se reliraiiL hi'iistiuemeiil, el la
hmm meurlriért; alla s’euloucer
dans les coussins de la voilure.
Tout eu admii’aiil le saiq
'■-Iroid,
J.V.'l.tl. i.v'iiixiPVAiAV -- CD .■
la présence d’esprit, le (murage du
roi, nous bénissons Dieu, de tout
nolVe ccenr, car nous croyons lermemonl (jue c’est Lui (pii a sauve
la vie de notre bien aimé souverain
et (|ui nous l’a ainsi donné poui la
troisième l'oi.s. et nous le supplions
(lu’il le liemie, à l’avenir, sous sa
miséricordieuse el toute puissante
inoteclion.
Mai,s, tout en rendant grâce, nous
ne pouvons pas ne pas nous (lemander pourquoi ce meurtie a été
pensé, pourquoi, pour autant que
cela dépendait de la volonté du régicide, il s’est accompli. En d’autres
termes, noms voudrions noms rendre
com[)le du sentiment qui a armé la
main de ce misérable.
A-t-il voulu tuer Humbert parce
(pi’il est roi? Il ne semble pas,
d’après ce (lu’Acciarito a dit jus(pi’ici, qu’il se soit laissé transporlei
par une [lassion politique. Daillems,
s’il y a un roi peu lait [lour cxcilei
la [lassion polili(]ue el pour altirer
vers son cœur le poignard d un assassin, c’est bien Humbert.
Il est roi el il lient à l’être. C’est
une dignité ([u’il croit avoir_ reçue
de ses ancêtres et qu’il s’est vu
conürmer par mainte libre votation
des représentants de ^ son peu|.)!e.
11 ne pourrait pas s’en dépouiller sans se déshonorer à ses propres
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yeux. Mais il lieni a l’être surtout
■pour le bien de la nation. iVaurijuoij
fin ell'et,^ n orirait il pas la conviction,
(convidion paTta^ée pai' |)lii.sieiirs)
'P>’à l’heure aduelle la RépuhIifpiJ
lie pouri'ait sc concilier ni avec l'or>1''« et la prospérité de nialie, à
liiilerieiir, ni avec la |iositioti si dipuie (pie <|éià elle s’est acrpiise auprès des ^u'andes nations clran^ères?
( ourijuoi ne [K'iisRrait'iJ pas, comme
le pensent le plus ^u'and uornhro de
ses sujets, qu’il n’y a aucun autre
iiomme eu Italie ijui |iuisse réuuii'
autour de lui, pour travailler avec
Im au bien de la pap-ie, autant
( esfu'ils, autani de cœurs, autant
do vülonlés; qui puis.se de la sorte
continuer Vunijimtio-ii de l’Italie,soutenir ses libertés, rnainteuir élevé
son [nesligo, et donner à son avenir lies lonflcments loujours plus
sûr.s V
11 est l'oi; mais se sert-il de cette
dignité poui' laire [irevaloir .sa vohnlé, pour entraver le moins du
nionde l’iniliative ou l’aclion doses
nnnisi.res/ Dancun.s ne lui lont-il.s
pas, au coiitraire, le rcfiroclie de se
lenir tro[> a rarriére-jilan, de trop
laisser taire, de ne jamais prononcer
de ces paroles (pii tranchent les
que.stions et qui mettent les ministres dans le ca.s ou d’ohéir ou de
s’en aller?
Il est roi, mais entonre-t-il sa
couronne de ce laste ipii rend la
lüytUilo i naïu'cssi ble au ccunmiin
de.s mortels? Mais ¡pid est le cito\cn italien, (juel e.st 1 elram^er
f|ui ne [misse voir le roi, s’il lellél'ii'c, cl (pii ne soit sûr d’êire accueilli j.ar lut avec l’aUabililé la
pins accomplie? Ouelle est la main
lût ce celle du radical le plus exil érne du ¡larlenient italien, (jue la
main loyahr et large d’Humbert ne
soit fircle a seri'er? Ne ti'ouve-t-on
jias déjà, dans certains cercles, (|ue
la l'oyaule ilalieime se démocratise
tro)) ?
H est roi ; mais s’abisorhe-t-il dans
les plat.sii's de la royauté? N’cst-il
pas prêt à accourir partout où l’on
.soullre ? Pour répondre à cette (piesbon il suflira de nommer Hmsea,
Naples,^ Casarniceiola. Demain, si un
Iléau, n’importe lefjuel, scvi.s.sait dans
nos Vallée.s, domain le roi serait
avec nous. Demain, si l’ennemi paraissait à la frontière, leroidemanlierait 'le se mettre à la tête de son
lieuftle. Que si on le condamnait à
l'ester^ à l’arrière-gardo, ce serait
peut-être l’acte d’obéissance à son
peuple qui lui aurait le jiliis coûté
de sa vie.
Non, ce ne peut être la haine contre
ce roi-là qui a armé le bras de l’assassin. Quoi alors? la niisère, suivant iju il I a dit lui même, la w/sère
qui fait perdre la (ête, ()ui [musse à
des actes de deses[K)ir? Nous le nions
il une laçoii alwolue. Acciarilo avait
un métier, iju’il exerçait avec habiIcté ol i|,ui lui perrneltîiil, do vivre
honorablement. Mais il fil, la conualssatice d’une femme perdue dont
il devint I esclave; il négligea sou
travail; peut-ê<re commit il des ac(ions peu délicates. De lait est (ju’il
se ht renvoyer de sou emploi. Peuton rua ili teiiaii t iiivoijuer comme
umtif d’actions criminelles une misèie dont ou est soi-même l’auteur?
Nous laissons la réponse à tout esprit droit, à tonie âme homiête.
Non, la passion (|ui lit d’Acciarito
un régicide ce fut Venvie. Malheureux, [lar sa faute, il envia celui
qu 11 croyait être le plus heureux
des mortels; il le haïl, il voulut le
détruire.
l.’euvie, aliomiiiable [lassion, (pie
•le sang ii’a-t-elle pas fait couler,
de|uiis Daïii et Abel, ipie de sang
ne tera-telle pas couler encore!
Quelle poitrine d’hornrue lieur'eux,
liiste, bieiiveillaiit, est à l’abri
de ses coups?
11 U y a [>as a se faire d’illusion,
f aut (jue cette [lassiou subsiste et
còglie, d’ad'reux crimes eusaiiglaiitei'oiit encore notre liumaiiité. Travailler à la détriiii'e, si non dans
tous, au moins dans quelque.s cœurs,
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fl'ins ceux surtout qui tie sont pas
tou pailles de leur misère, tel est
ootre devoir. Mais pour céda, nous
Wons ]iea,u clierelier, nous no trou''ons qu’un seul moyen: prèciier
l’évanj^ile: déclarer aux lieureu.x de
te monde qu’ils sont de la même
^tgile que les pauvres et que ceux-ci I
^otitde la tnèine rac;cdiviue(]u’eux;que
s ils veulent être sauvés, que si, dos
iti'lia.s, ils ne veulent pas que leurs
tiehesses se ti'aiisformeut, pour eux,
t'i rouille, en poison et en lèpre,
Üs doivent être les IVéres tie ceux
^ui soull'renl; annoncer aux pauvres
due lu tiaiue ne fora (pie rondre
¡tur deslitutiou plus amère, idus
iètoléralile ; que le Li'avail honnête
®st presque loujours apprécié et rétompeiisé; (¡u’il est d'autres iiieiis
■'supérieurs à ceux de cette terre, à
iu possessiou desquels ihs peuvent
uspirer; et surtout leur montrer,
[JUr les faits, ipie lums, elirétieiis,
ttdendons fermement (u'eudre notre
I*uvt de leurs maux et leur donner
ioiir part, une honne pai't, do notre
ioiel
Oui, e’esL là ce ipie nous devons,
te que nous voulons taire; mais dès
uujourd’lmi il y a nue cliosi-; (luc
"oiis faisons, il y a un cri ipii s’eefiappe spontané, puissant (le notre
eueur et de nos lèvres, il y a un
message (pie nous voudrions en''oyer àlimnbert, de nos Vallées, et
c'est eeliii ci : Dieu sauve le roi-, vive
le roi ! H. M.
L’Evangile en Espagne
Il n’y a pas plus de 28 ans, les
portes élaimil alisolurnent fermées à
i 'é va n gé U sa l i o n. A n j o ii rd’ h n i l’œ u V re
vraimeni intéressante et Pelle.
1-’Espagne compte [dus de 125 éftlisas évangélupifts, dont les membres
oe sont pas très nombreux, mais,
*^i’nne façon générale, d’autant plus
'’ivaiits et fidéteH qu’ils ont été sou
vent éprouvés par des Iracasseries
et des vexalious de tout genre.
I.'Espagne ne, possède pas la liliertii des cultes, mais le protestantisme, y jouit de la toléramai.
Toule nianil'eslalioii (ixtiíi’ienre est,
louletois, iiitei'ilite: il est délendn,
par exemide, d’inscrire sur nnn égliso ou une cbapelie un titre comme
celui (u: CuUe év(vi.(iéliqae^ ou encore
de placer un emidéme ridigieux,
une croix sur l’éditicc. Mais, chose
étrange! la liberté d’enseigueme.nt
est eiiUùre, C’est une grande bénédiction pour nous, écrit l\L (le
Tienda: car, à côté do cbaipie église,
il y a une écobi. iV Madrid, dans
l’église de M, Eaitbfnll, sie trouve
lino écrile i|ui conqde |)bis do -ÎOO
enfants. Il existe un collège ou bislilut tbéologiipio au 8ud de l’Espag'tie, iioiL loin de l'uerto-.SaiitaMaria, et c’est là (pie se forment
les jeunes [lasteiirs: au Nord, un
collège pour les insULiitrices de nos
écobes. Un cerlairi nombre de publications inoLesI.antes (7 ou 8 jour naux), lacilitonl. aussi la [irupagainle.
Madi'id possède son or[dielinat et
sera dotée bicnlôl. d’uii établis.sement
¡lour les jeunes gens de notre culte,
A Santander même (au nord de
l’Espagne), M. de. Tienda exerce son
ministère depuis 18 ans. 1- b-glise
compte T2 comimiiiiaiits, et plus
de 60 personnes de leurs (ainilles
ou (le la colonie él.raiigère, l/éetile,
qui était descendue a un ellectil de
i4 élèves, en reçoit aujourd’bui 180;
tous, certes, le plus grand nombre
même ne, sont pas protestants, mais
sympathiques à l'Evaiigile. Le (pii
est significatif, c’est que cette ecole
est payanle, tandis que celles de
l’administralion sont (¡rain,îles.
La inducipale dilficulte a toujours
été le choix d'iiii local, (lhassés de
parloiil., les lidéles de 1 Eglise, en
1888, résolurent de donner chacun
une somme par mois pour coiistituei' un fonds de construction, (-et
élan s’est rnainteiiu, et l’ellort s’est
continué. La collecte faite iiar M.
4
(le Tierifh il y a (jiiclques années
dans quelques églises de France
avail; ra[)porlé 13.000 francs. Uik;
sqmme(le.5.000fr.aélé recueillie dans
régüsemêmedo Santander. Une maison fut achetée dans laquelle furent
inslalléesrhabitation du pasteur et de ‘
l’instituteur, la chapelle et les ('¡coles,
l-e prix Otait d’environ 30.000, fr. On
n’avait pu payer que la moitié, l/inauguration eut lieu le G août 1893.
Cette même année, au mois de
novemlme, la terrilile explosion de
dynamite qui .sc produisit sur un
navire en rade de Santander, occasionna dans rimme(d)le, nouvellement acqui.s et aménagé, d’imporlants dégâl.s, mais, à rheurc (pi’il
est, tout a éfé remis en parfait état.
CHIIONIQUIÎ VAUDOISR
LA 'rOÜR. — .leudi soir, 22 c,,
à8'][2 h.,un |)u!)lic, (pae nous aurions
aimé voir plus nombreux, .se réunissait au Collège pour enlemire la
conférence de M. le prof. l). ,lahi(>r
sur le Pensionnat. L’orateur lut l’Iustoire de la fondation de cet utile
élal)lissement, et des 8 années (183745) pendant lesquelles il fut ahrilé
dans l’ancien palais des comtes, alors
mai.son Vertu. Les nombreuses citations de la corresj)ondaiice du
colonel Pieckwilh, le généreux fondateur du Pensionnat, avec M, J. P.
IBonjour, ont révélé aux audileurs
intéressés de quel amour M. Ilcckwitli suivait les progi’és de cette
institution qu’il cousiilérait comme
la meilleure de toutes celles qu’il
a créées parmi nous.
Le travail de M. Jalder s’arrête
au point où le colonel, après avoir
vu l’école s’aclieminer avec les directrices M.lles Vulliamoz, De.sgaliers
et Genand, put enfin la doter de la
i)âtisse encore connue sous le nom
de Vieux l’ensioimat et en laisser
la direction à la Talde Vaudoise.
L histoire successive du T*en.sionnat
e.st encore à faire, et W. .lahic'r a
promis d’en faire 1(3 su.jet de lectures successives. Nous y comploiis.
Le produit financier de la .soirée
elaU en faveui' de l'orgue américain
du temple des Gopiers.
TURIN. ^— M. le [lasteur Henri
Appia a fait ses adieux à ceüc; égli.sc'' el, le 25 c., il a commencé .ses
fonctions do pasteur de l’Union nationale évangéli(j!.ie de Genève. C(3
n’est (:|u’en ncfohi'e que M. Giarnfuccoli viendra prendi'e sa place à
Turin.
Voici ([uclques c[)is glanés dans
le ììolleUino et dans \’Jialia Hvangelica :
^ Les (koles de ìlio Marina (Me
d’Llhe) sont très Iréquenléos celte
année aussi. M.® Rivoire a ouvert
une école ¡)r(.d(‘ssi(inneil(3 [ioni’ les
grandes tilles, (3t il esl à espérer
(|u’elle donnera de lions résultaIs.
L’école du Dimanche avec ses 1.5
moidteurs et inonili'ices va très bien.
W Rivoire a donné une conférence
«Pro Armenia» et une colicele a
été faite [lonr (.et oiijet. Le.s memtiros
de l’église alteiids |iai' Yinfluenza,
ont su[)poi té l’épi'eiive avec [lalience
et avec foi dans Geini ijui la diS'
pense.
Lu ti'avei'sant le canal souvent
orageux, nous fr'ouvoriK h Piominnn
■un gi'and nomlir'c de ])ei'.sonne,s (pii
écoulent volotdiers la l’arole de Dieu
que viennent leur [irôcher M. M,
Wood Brown, Revel, Quatti-ini, l.uzzi
et .falla.
I.es écoles de Livourne n’ont jamais été aussi peuplées ((ue cetle
année. Il exi.ste dans cette ville une
Socielci degrinreguanii (|ui (3om;de
au delà de 200 membres et de laquelle lont [»artie tous les enseignants