1
Soixante-onzième année
1" Mars 1935-Xm
N“ 9
s
spÄ
PARAISSANT CBAqiJE VENDREDI
: - B
PRIX D'ABONNEMENT) Par aat
Italie et Colonies italiennes L. 10,—
Etranger........................................» 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . > 22,—
Polir 6 mois
6,
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On s'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Àdministration de l’fcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
T
L'ABONNEMENT SE PAVE ^AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. LoDis Micol - Torre Pellice •
l’Administration, au Bureau du journal. Via Wigram, N® 2 - Torre Pellke.
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Tous les changements d’adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: SO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablej3..q dignes de louange, occupent vob paisées (Philipp. IV, 8).
8
3
POUR LA TIE INTÉRIEDEB
Menialiié nouvelle.
(Suite et fin - Voir Elcho du 22 février 1935).
C’était avant la dépresskm. J’étais encore au vieux pays.
— Que lui est-il arrivé ? — demandai-je
un jour à un ami, en voyant passer une
dame de notre connaissance et qui paraissait accablée comme sous un lourd fardeau. — Il n'y a que quelques semaines,
sa taille était droite, son pas léger, et
son visage, si j’ai bonne souvenance, exprimait le contentement.
— Tu ne le sais pas ? La banque auprès de laquelle ils avaient placé le meil'leur de leurs ressources a fait faillite et,
à ce qu’on dit, ils ont tout perdu.
— Quoi qu’il en soit, elle semble avoir
vieilli de vingt ans.
A l’encontre de ce fait, laissez-moi^
vous en raconter un autre pas moins
authentique.
Je visitais un soir, à New-York, en ma
qualité de pasteur d’une église italo-américaine, un de nos convertis du catholicisme, , originaire de Terlizzi, dans les
Pouilles.
Ouvrier avec peu d’instruction, mais laborieux et honnête, il avait réussi, en
quelques années, sans négliger les besoins
de sa famille restée en Itahe, à réaliser
une certaine somme d’argent qu’il avait
confiée à une banque de laquelle se servaient nombre de ses compatriotes.
Ici aussi, faillite, sans que la grande dépression (qui était encore à venir) en fût
la cause.
Ayant appris que notre frère était une
des victimes, j© saisis la première occasion pour aller lui faire courage.
— Monsieur le pasteur — me dit-il, le
sourire sur les lèvres, après s’être brièvement prononcé sur l’événement — parlons
d’autre chose. Vous savez que ma famille
est en Italie. Elle ne connaît pas l’Evangile. Je lui ai envoyé un Néuveau Testament, ainsi que les traita que vous
m’avez donnés, mais il leur faudrait quel^
qu’un pour leur expliquer ces grandes
choses,. Si un des pasteurs vaudois de Orato et de Bari dont vous m’avez parlé
pouvait se rendre à Terlizzi de temps en
temps, il y aurait d’autres personnes prêtes à l’écouter. Quant aux frais de voyage,
il me serait doux d’y participer de mon
mieux.
Je vous assure que si cette façon de
parler m’a réjoui moi qiu était allé pour
consoler, elle m’a, du même coup, apporté
une précieuse leçon !
Un autre exemple ou un autre groupe
d’exempfes.
Vous en avez certainement connu de
ces personnes que le deuil a jetées dans
un état proche de la démence. Dieu leur a
enlevé leur trésor ; l’être tendement aimé,
qui faisait leur joie et leur orgueil, qui
était comme le soleil de leur existence.
Il le leur a pris ; Il est resté sourd à leiirs
supplications. Il n’a pas eu pitié de leurs
.larmes; Il est donc cruel, ou, ce qui est
plus probable. Il n’existe pas.
Il va de soi que si elles abandonnent
Dieu auquel elles ne peuvent plus croire
ou auquel elles n’ont jamais cru réellement, ce n’est pas pour rester fidèlœ à
l’Eglise et à leurs amis qui la fréquentent.
Elles ne veulent plus voir personne, ces
âmes brisées, ni être vues de personne.
Qu’on les laisse à elles-mêmes ; leur douleur est trop grande pour qu’on puisse la
comprendre.
***
Vous comprenez maintenant, chers amis,
vous comprenez mieux que jamais combien ici, comme partout et en toutes dw,
ses, il importe que nous ayions la mentalité de Christ. Supposez que cette
mentalité s’implante en nous : qu'arriverait-il ? Voici ce qui arriverait. Nous
D’autre part, vous en avez certainement connu de ces personnes qu’une
épreuve æmblable a bientôt rapprochées
de Dieu et de l’Eghse. Leur foi était-elle
vaciiUante et, à bien des égards, encore
obscure ? Elle s’est peut-être encore obscurcie, eUe peut même avoir subi une
éclipse, momentanément, mais pour reparaître plus pure, plus solide et plus active
aussi. Oh ! travailler au service du Mai-,
tre ! Accomplir son oeuvre « tandis qu’il
fait jour » ! AUer, venir, se dévouer, sympathiser, se réjouir... à la lumière de
TEternifté !
Une expérience psychologique bien différente de la précédente. Eît pourtant, les
circonstances au dehors étaient analogues
sinon identiques.
Je pense en particulier à un cas au sujet duquel la pensonn© milse à l’épreuve
pourrait, si on l’interrogeait, déclarer en
toute sincérité : L’être bien-aimé qui a
laissé un si grand vide à mon foyer par
son départ. Dieu ne me l’a pas arraché : Il
- ne me l’a pas enlevé par la violence : Il me
l’a demandé, je le lui ai donné. Il en avait
sans doute besoin dans les sphères supérieures. Tout est bien pour lui. Quant à|
moi, je souffre, c’est vrai, mais d’une souffrance qui n’est pas sans joie ét que jq
demande à Dieu de rendre de moins en
moins égoïste.
^ H» ^
Si les événements avaient d’eux-mêmes
le pouvoir de faire du bien ou de faire du
mal, ils feraient du bien ou du mal à tous
indistinctement ; mais puisque le même
événement fait du bien aux uns et fait
du mai aux autres, cela prouve, il me semble, que le bien ou le mal n’est pas dans
l’événement, mais dans l’attitude que nous
prenons visrà-vis de lui.
Vous conviendrez encore mieux de cela
quand vous constaterez que lès circonstances et les événements les plus divers
ont sur certaines personnes (sur la plupart des hommes, je crains), im même effet, en ce qui concerne leurs rapports avec
Dieu; c’est-à-dire qu’ils les laissent indifférents. Qu’un événement douloureux se
produise dans leur vie, vous les entendez
s’écrier :
— Comment puis-je encore croire en
Dieu ?
— Mais — je leur réponds — croyiezvous en Dieu, sincèrement, quand tout allait bien pour vous ? Vous efforciez-vous
de faire sa volonté ? Saviez-vous vous ii^
poser quelques renoncements, quelques
sacrifices pour le progrès de son œuvre
en ce monde ? Non ? Alors ? Alors votre
objection tombe d’elle-même. Si, comme
vous dites, c’est l’advemté qui vous a éloi^*
gués de Dieu, pourquoi la prospérité, ou
la normalité, ne vous a-t-elle pas tenus
dans sa sainte communion ?
nous dirions ; les circonstances, les événeiBêECts sont des choses ; ils n’bnt pas d’in-i
teffligence, pas de cœur, pas de liberté morale. Moi, je suis une personne, un être
pensant et moralement libre. Des deux,
c'«^ moi qui doits avoir le dessus. De quellQue nature que soient les événements, il
faut que — avec l’aide du Tout-Puissant
qui ne manque jamais — je sache en tirer profit au sens noble, élevé du mot ;
que je trouve le moyen de les faire ser■^r à mes fins ; non pas à mes fins particuliers, égoïstes et charnels, mais à mes
fins - ccHncidant avec les intérêts du
Royaume de Dieu : sur l’exemple de mon
divin Maître qui, par sa constante communion avec le Père, n’ayant d’autre ambition que de faire la volonté de Celui
'd[ui favait envoyé, a su transformer le
Cirime le plus odieux en une source • inépuisable de bénédictions, la plus grande défaite apparente en une éclatante victoire.
' Pierre Griumo.
pncinnanaaatinaaannDnanD
*‘HAENDEI_
(1685-1759).
. uLa radio italienne a commémoré, samedi
^ir, 23 février, le 250® anniversaire.-de
Ra naissance de ce géant musical. Turin
et lœ postes ¡radiophoniques de HtaHe
septentrionale ont élevé l’âme des auditeurs ’ par la transmission de quelques
morceaux de ce grand maître. Les jourb
naux n’ont pas manqué de cwisacrer une
pensée au merveilleux génie que fut
Ilaendel.
Il naquit à HaUe le 23 février 1685.
Son père, qui n’attendait rien de bon de
la profession musicale, le destinait au droit.
Ce n’était pourtant pas la voie que le
jeune homme comptait suivre; son incli^
nation naturelle le portait vers la musique, aussi étudia-twil en secret le olavioorde
(clavecin) d’abord, l’orgue ensuite. Il
passa quelques années à Hambourg, où
l'on joua ses premières compositions. Puis
des mécènes prirmit à le protéger et lui
offrirent un séjour en Italie : l’infiuence
de l’Italie fut décisive pour son œuvre
artistique. Deux æjours lui furent ensuite offerts : au Hanovre et à Londres.
11 passa deux ans à Hanovre, puis il se
fixa définitivement en Angleterre, qui devint sa patrie d^adoption et qui lui a toujours témoigné le plus grand attachemiesit.
Il s’essaya dans divers genres et fut
pendant une période assez longue directeur d’opéra.
Ce fu(t pendant les vingt dernières années de sa vie qu’il créa les grands oratorios, son plus pur titre de gloire
impérissable.
Le Semeur Vaudois écrit de lui : « Sa
vie ne fut pas exempte de luttes ni d’amères déceptions,: rivahtfâ entre les artistes, pertes financières, indifférence du public, maladies et gros soucis d’avemr. Sa
vaillance, sa sérénité, sa tranquille confiance en Dieu triomphèrent de tout. Sa
muse a chanté Dieu toute sa vie durant. Il y a dans sa musique je ne sais
quelle monotonie grandiose. Une dignité
grave, de mâles accents héroïques, un élan
irrésistible, une virilité qm ne se dément
jamais. Rifen de mystique ni de sentimental, beaucoup de simplicité, de clarté et
une élévation constante. Avec Jeeui Sebastien Bach, Haendel est le musicien protestant par exçeUènca Plus populaire que son
contemporain (né à peine un mois plus
tard, le 21 mars 1685. Réd.), beaucoup plus
facile à comprendre, moins profond, mais
tout aussi puissant, Haendel n’occupe pas
encore dans lés pays protestants la place
d’honneur’ qui lui revient de droit. L’Ain
lemagne a fait beaucoup pour lui, cojnme
pour Bach, mais l’Angleterre seule peut
dire que son peuple te connaît et l’aime,
qu’il est mêlé à sa vie nationate et qu’il
n’y a pas de grand deuil, ni de grande
joie sans lui
L’Angleterre, d’ailleurs, lui avait déjà
accordé l’apothéose en l’enterrant à FAbbaye de Westminster, avec les grands de
la nation.
Ses principaux oratorios sont : le Messie (son chef-d’œuvre). Judas Maccabée,
Saiâ, Samsm, Josué, Israël en Egypte...
On ne connaît pas de grandes œuvres
chorales plus propres à exercer sur les
âmes, à côté de cellès de Bach, et plus
aptes que cellesHci à impressionner les
masses, dont le besoin religieux est plus
grand que la culture musicale.
Haendel a consacré son art à Dieu et
s’est démontré toujours chrétien à la foi
enfantdlne, ardente mais simple : il a été
l’instrument par lequel un grand nombre
de chrétiens ont trouvé la voie de la foi
et la paix de l’âme.
La Semaine Religieuse rappelle que
« Ions d'un séjour à Rome, en 1708, et où
il se Ka avec Cbrelli et tes deux Scarlatti »,
« on essaya de te convertir au catholicisme,
maïs il refusa, sans que ce refus alté^lât
en rien les rapports d'amitié entre le
jeune luthérien et les cardinaux ses-mé- i
cènes ». « Sa mort fut bien celle d’im chrétien «évangélique».
« Il disait : Je voudrais mourir, te 'Veni
dredi Saint, dans l’espoir de rejoindre mon
bon Dieu, mon doux Seigneur et Sauveur,, le jour de sa Résurrection.
« Son vœu fut accompli. Le Samedi
Saint, 14 avril, à huit heures du matiUi
te chantre du Messie s’endormit dans son
Dieu». .
Quoique mort, il parte ^core : son art
merveilleux reste, l’élévation de son âme
sert à nous rapprocher de Dieu, les accents de sa lyre continuent à toucher te
cœur de tous ceux qui les entendent,
quelle que soit leur confession religieuse,
car l’art divin et ne connaît pas de
barrières confessionnelles.
Exposition Jean Calvin, a Paris.
Comme nous l’ayons déjà annoncé dans
notre niunéro 3 du 18 janvier, du 1®*' aiu(
31 mars a heu, à la BibHothèque Nationale
de Paris, une exposition en rapport avjet
le IV® centenaire de V« Institution Chrétienne ». Le programme comprend aussi
des journées historiques et religieuses
avec le concours de plusieurs personnalités, tant de France que de l’étranger. Les
principaux sujets à l’ordre du jour scmt :
Calvin et l’union des églises.
Le Calvinisme et l’art.
Le Calvinisme et l’Etat Chrétien.
Le Calvinisme et les sciences de la
nature.
L’enseignement religieux à Strasbourg
et à Genève.
Les chemins de fer du réseau français accordent une réduction de 50 % à
toute personne régulièrement inscrite au
Congrès.
Pour tous renseignements s’adresser à
la ÎMiais(Mi du Protestantisme Français Rue de Chchy, 47 - Paris 9®.
v;.
2
(.
L’Echo des Vallées - Vendredi Mars 1935-XIII
L. 100,—
» 10,—
»■ 1600,—
» 45,—
» 5,-
<t SETTIMANA DI RINUNZIA ».
SECONDA LISTA
Raffaele Gallerati, Slohtesilr
vano S.
Carmelo Marotta, Barce
Chiesa di Bergamo
Stazione di SaJie
Sàntillo Vincenzo, S. Gior
gio L. M.
Salvadori conte Ernesto, Bongofranco d’Ivrea » 20,-^
Banchetti E. e L., Parcines » 50,“—
H. T. G. e E. H. G. » IQO,—
Giovanni Roncaglione, Tortona 5^ 10,—
Stazione della Maddalena . » 104,—
Chiesa di Palermo (1“ vens.) » 946,90
» » Messina (id.) » 700,'—
» » Orsara » 217,20
» » Cerignola » 150,'—
» » Torino » 10000,—
Bosi Rino, Gabicce Mare » 5,—
Qhiesa di Ivrea » 392,10
Famflglia Borgna, Vallo Lucania » 20,—
Stazione di Biella » 285,—
» >> Piedicav^Q » 86,—
loggione Davide Jalla, Saluzzo » 25,'—
Chiesa di VaUecrosia » 510i—
> '» Bari > 500,—
Di fOftRE BÉLLICE.
STATO CmLE dal 1$ al 24 Febbraio 1935-XÌfÌ.
Nascite N® 0 — Decessi N® 2
CHftÔNIOUÈJfiUDOISE
V UlBH dl DiM É HlS(.
Le Meyisajero Vdâème rioxis Înfoririê
que les églises vaudoises de FAmêrique du
Sud auront leur Conférence de DÏsitrict les
4, 5 et 6 mars, dans le temple de Oihbuies
& Làvâlle. Nous pensons à nos frères et
faisons les ineilieufs voeux pouf leurs
eghses.
^ H» H*
ANÎQROGNÉ. culte de dimanch^
24 février, à Saint-Laurent, a été présidé
iiar lé prof, (M. Costabel. Le culte au Pra(ftftoùr, par lès étudiants de la Société
^ PrMeltomo'». Nôùs remercions vive
Ment ces frères ¡pour leurs appréciés
. 1 ...
’ — Le 23 février à eu lieu Tensevelis
dèhi^ni de notre frère Patil Berlin, décédé
au Bonnetion, à Fâge de 69 ans. Nbus réiidtfvelbns féxpressién de notre profonde
Ssuripathle chrétienne aux parents.
R. N.
BERGÂME. Le XVII février a été cé-j
lêbré, cette année, aussi chez nous. BeaucqiM de bèrsonhés qüi, jusqu’ici, n’avaient
ëtftendii piarler <ïue très vaguement de
l’Eglise Vaudoise et des Vallées Vaudoises,
oift écouté avec plaisir la causerie de no^
tfé Pasteur. Avec l’aide de nombreuses
projections lumineuses il nous a fait con-t
naître lé pays, ses vallons et ses sommets,
ainsi que les monuments et les héros, les
localités historiques et les faite qui s’y
fèittachetrt.
Le jour même du 17, M. Mgot Christénson, un suédois qui a passé cinq aiiK
nées à La Tour, et depuis s’était établi
ici, à été soudainement rappelé de ce
Les amis de M.me Christenaïn et de sa
HUe adoptive, M.lle N. Gromoff, léur eix^
priment la plus affectueuse sympathie.
BQBI. Dans la matinée de lundi nous
parvenait la doubureuse nouvelle du décès de
Madame LISETTE TRON
femme de ndtre collègue de BoM^.
On peutr bien dire qu’éÜe est tombée
sur la brèche : le XVII février elle dirir
geait encore les chœurs de la fête, au
temple, et prenait une part active afux
différentes manifiestations de la journée.
La grippe l’avait déjà minée lorsqu’eiQe
fut atteinte par une pneumonie qui, eu
quelques jours, l’amena au tomb^u.
Le vide que creuse son départ ewu sein
de sa chère famiUe et de son église, n’est
pas de ceux que le temps et l’oubli combleront si tôt.
Bfjne 'Pron née Rbnian était originaire de Saint-Jeàn ; elle fut élève dé
l’ahcbnne École Normale et fit la connais>,
saiiCe de son futur mari lorsqu’il fréquentait le Collège. Après la cctfisécration de
M Tron eut lieu le mariage, et le jeune
couple travailla d’abord en Sicile puis dans
les Pouilles.
En 1919 ÎM. et M.me Tron furent appel® à desservir la paroitee de PerrierManeüle, qu’ils quittèrent eh 1922, pour
Bobili où M. Tron avait été nommé pasteur.
Partout, dans les milièiîx les plus divers, démontrant tm incomparable ®prit d’adaptation et de compréhension,
M.me Tron a su se faire apprécier et aimer. C'est qu’elle était femme dé pasteur
dans toute l’acception du terme : foi
rayonnante et forte, arhour pour les âmes,
oubli de soi-mêmé dans le service du Maître. Sa Gârriêre n’a pas été très longue
(eUe s’®t endormie à l'âge de 51 ans),
mais' bien remplie, et, les âmes qui sont
venu® en contact aV® la sienne en ont
été éclairé®,, purifiées, élevées.
Modeste, elle a travaillé sans éclat, mais
elle laiœe partout d® trac® béni® : dans
sa famille, dans son église, parmi ses connaisse®. Sans bruit, mais vaillamment,
elle a tracé son siUion, elle n’a pas cherché
la gloire de cette terre, réalisant que 3a
seule gloire qui mérite d’être recherchée
est celle du ciel.
M.me Tron a joué un rôle important
au sein d® Unions féminin® et beaucoup
de jeun® fiU® ont trouvé en elle un
^ide spirituel sûr et dévoué, car si son ,
jugement était solide, ellè parlait surtout
par le cœur.
A Bobi, elle avait dignement remplacé
une autre admirable femme de pasteur,
M.me Gard'iol, et consacrait s® forces à
sa famille et à • sa chère paroisse, lorsqu’elle entendit l’appel de Dieu à monter
pl® haut « Les voies de Dieu ne sont
p®nœvoii®».
, EUe n’®t plus parmi nous, mais son téMbignâgê subsiste, et nous avons la convfetioh qûB bien d® gen^ bénissent sa fnéïhbire et. gàrdent d’elle, te raéiUeiur d®
souvenirs,' d’autant plus qu’àyàht connr
l’épreuve eUe a su sympathiser av® cer
qui souffraient et pr®her d’exemple pa
un é^rit de soumission à la -volonté
Dieu et de résignation. (M.me Tron avaiti;
herdu, en très peu de temps, deux de s®"
fin®, mortes au Perrier, et sa mère). i’
* S! * '
Dés obsèqu® ont eu lieu mardi aprèi^
ihîdi. Etaient hrésents presque to® tel
Pasteurs d® Vallées, de nombreux arrulii
èt connaissances venus du dehors, gautt
pârler d® paroissiens, accour® en niasÉ®^!
pduir témoigner à leur P®teur toute leuî^
sympathie et leur vif regret pour rimêf¿èirable perte. Assistait aussi le profé^ '
Seur Jean Jalla av® sa classe, qui est cdfiê
(fe la fille ®detfé de la défimte.
Lé service funèbrè, au temple, fut pr^
Sidé pâr te pasteur en retraite M. Piérfé
Ghâuvie.
, fflü Marauda, vice-modêrateut, exprihaf
àh liohi dé l’Eglise entière d® sentilttèsnfé
dé regret et de sympathie.
Parlèi^nt àu®i, mettant en relief lès
pfbhiess® de là •vie éternelle, les pastéte-ô
R; Jahier, du Villâr, M. R Rivoire, de
SâîhtWl^, et M- Boldrini, ariii de la fi»i.
mi'Ue Roman depuis de longues années'^-* *j
L’ancien pasteur de là paroisse, iMl B.
Gardlol, termina ce service simple et
éhiouvant par une fervente prière.
Le convoi funèbre se forme ensuite
pour aller dép®er au cimetière la dépouille mortelle.
M. Jutes Tron, pasteur de La Tour, ÿ
prononce une prière ; le servi® est fini,
En signe de resp®t, to® tes magnninff
de Bobi étaient fermée.
Que notre collègue et ses enfants, aîn^
que la sœur de la défunte, MLttae Samnél
Tron, et to® 1® parente, trouvent ici
ràssuran® de notre sympathie chrétiéone.
FLORENCE. Nœ .i^lîs® — et je parlé
ëh particulier de celle de Via Manironî
trfit fait' tm effoirt et, no® eSpéroi®^ toi
Ibi^cgrèg, marpiht pfehdairt là semaine dé
Renoncement.
Il faut dire qiie le dimanche 10 février,
M. te prof. Silvio Po® a bien voulu ofecuper la place du pasteur Vinay, et a
adressé à la congrégation, en laïque actif,
un appel très chaleureux, qui a déjà porté
s® fruits.
— Le 17, au culte du matin, l’assemblée a été pl® nombre®e encore q® celle
d® dimaneb® ordinair® ; il s’agissait de
célébrer aussi 1® noces d’or de notre cher
et zélé ancien, M. Carlo Ceseri, av® sa
œmpagne Oiovanna Faéllird.
— La commémoration du 17 a eu lieu
à 17 h, 30, pour 1® deux congrégatio®
réunies da® le temple de Via Manzoni,
bondé d’un public attentif et enthousi®te.
M, Vinay a tracé, à grands traits, l’histbire héroïque de n® pères j®qu’à 1848.
ri a ensuite exposé, en abrégé, 1® résultats, non indifférents, de l’œuvre d’évangélisation de l’Eglise Vaudoise en Italie ;
et il a enfin mentionné av® force quel
est et doit être le but que notre Eglise
se prop®e en évangélisant notre chère
patrie.
La Chorale, dirigée par M. Sommani secondé par sa vaillante organiste, a chanté
av® sentiment im chœur composé par
M. Sommani lui-même, un autre du maestro M. Idino Donini, de Terni ; et toute
1 ®semblée, debout, a répété le Serment
de Sibaud.
LA TOUR. Le dimanche 24 février, à
l'Aula Magna du Collège, a eu lieu la soirée qu’on avait dû renvoyer. L’attente a
servi de réclame et la salle était bondée.
Le lycéen Henri Pasquet introduit le
programme par quelqu® mots de bienveftUe au public ét en exprimant la plus
profonde r®onnaissaJnoe à ceux qui se
sont donné tant de peine pour que la soirée fût possible.
Le prof. Attilio Jalla prépare, les auditeurs en vue de la meilleure ®mpréheH(sion du drame historique vaudois Rinrmgata, qui ®t le clou de la soirée.
La pièce a ete tres bien jouée et tous
les acteurs ei actrices (Pischetto Enrico,
Fràche Elisa, l.otta-ÎMorandini Qiuseppe,
Bleynat Cia ud i Coisson Rita, Jouvé Cerrado, CottaéMorandini Giorgio) ont-fait dé
leur mieux pour assurer te succès de ce
drame nouveau.
Suivit une comédie en un acte : On
tourne ! (jouée par Jouve Corrado, CottaMorandini Giorgié, Coisson Enrico, Coïsson Rîta, Plavan Olga).
La soirée, D, v., sera répétée samedi,
2 mars, à 20 h. 30.
LIVOtJRNE. Nous lisons, da® le Cerneré dél Tirreno, un sympathique compterendu de la œlébration du XVÎI février,
faite par le pasteur M. A. Arias dans notre temple de Via Verdi, à la présence
de sept représentants d® Autorités civi1®, militaires et politiques.
MàSSEL. XVII février. Les nombreux
feux de joie et le son retenti®ant d® cors
no® ont altmoncé, le soir du 16, que « la
fête » arrivait. Et cette année aussi la fête
vaudoise a été célébrée av® joie et entrain.
Le matin, tous 1® enfants de la paroisse
sont arrivés au temple, bondé et orné de
verdure, en cortège, drapeaux au vent.
Après un bref message de M. R. Comba
et le chant du Serment de Sîbasud, 1® enfants réjouirent tout le monde par leurs
chaniLs et récitations. La Chorale termine
la fête par un chœur vaudois. L’Union de
la Jeunesse a organisé une brillante soirée, qui a très bien réüri. Un vif remerciement aux maîtress® et à tous ceux qui
se sont donné de la peine pour là bonne
réussite de la fête du XVII.
— Le lundi 18 février a été consacré à
ime nouvelle r®herche systématiq® de
notre frère M. Alexandre Micol, des Port®, qui a disparu. To® 1® homm® disponibl® ont répondu à l’appel qui leur
a été adressé au culte du XVII, au nom
du Commssœrio 'Prefettizio, prenant part
à la r®herche. Le pays a été œnscîencieuisement fouillé, mais on n’a trouvé aucune traca No® exprimons la sympathie
de toute la paroisse à la famille qUi est
encore dans l’incertituda et en même
témps ébn remerciement à tous ®ux qm
hji ont donné cette preuve de fraternité et
s'olidariftè dâns le malheur. ».
PftARUSTIN. Noire paroi®e doit être
bien rœonnaissante à Dieu pour tout®
s® bénédictions. C’est avant tout la fête
du XVII, célébrée, cette année, s’il est
possible, av® pl® d’enthousiasme que
d’habitude : le matin, le temple était
bondé, av® l’auditoire d® grand® ®caisio®... que>no® aimerions avoir chaque
dimanche ; la Chorale chanta un chœur
et 1® enfants récitèrent leurs poésies et
dialogu®, après que le Pasteur eut attiré l’attention des présents sur leur devoir d’être forts dans la foi comme n®
ancêtr®. Quelqu® ®deaux traditionnels
aux enfants clôturèrent la fête du matin.
A midi, dans le Salon de la jeunesse où
le Consistoire avait organisé le dîner, 125
conviv® étaient réunis. Le sympathique
président d® Combattants, M. Gàribaldi
Gay, dans un applaudi discours en patois,
invita les Vaudois de Prarustin à l’union
et à l’activité ; noûs ne voulo® p® oublier une propœition qu’il fit... parce que
nous l’appuyons de tout notre cœur :
M. Gay propose que chaque famille de la
paroiæe donne l'argent néc®saire pour
àcheter, unè chaise... éliminant ai®i la difficulté d’apporter d® bancs à Saint-Barthélemy, iqùâûd il y à de nombreuses réunio® dans te Salon d® jeunes. A bon entendeur, salut!
Le soir, nœ jeun® gens récitèrent : La
fiancée de Cucwmc et deux farc®, accueillies par de vifs applaudissements.
— La semaine entre le 17 et le 24, no®
avons eu une série de réunions d’appel
dans 1® différents quartiers : à R®heplate, M. Jules Tron ; à Saint-Second,
M. Rbbert Jahier ; aux Gay, M. Renzo Rivoire ; au Coularei, les pasteurs Jahier et
Rivoire ; à la Crotta et axix Cardonats,
M. Louis Marauda. Nous remercio® n®
frèr® qui purent adrœser leurs appels à
de nombreux auditoires et no® ®péro®
que là seme®e qui a été semée donnera
s® fruits.
Comme co®lusion de la semaine dœ réuhié® spéciàl®, nous eûmes, dimanche 24,
la visite d’égliSe, présidée par le chef du
District, M; ÜVterauda. Le matin, il parla "
aux énfants de l’école du dimanche; au
culte, un bon nombre de paroissiens purent l’entendre ; l’après-midi, une réunion
de dam® et demoiseR® écouta son m®sagè, et, pour clôturer la journée bien
remplie, suivit une séance du Consistoire.
En remerciant M. Marauda pour tout
le travail qu’il a accompli parmi no®, nous
voulo® lui dire que sa visite no® a fait
du bien, et no® ®pérons que la paroisse
saura marcher toujours plus fidèlement.
G., R.
BÙMÊ {Piazza Cavour). Une journée
radie®e a favorisé la commémoration de
l’émancipation d® Vaudois, qui n’a pas
été seulement une solennelle affirmation
de reconnaissance envers Dieu et envers
1® ancêtr®, mais une consécration renouvelée au service du Seigneur, coûte que
chute. I
Le soir du 16, là famille vaudoise d®
deux églis® s’est réunie dans te salon de
Piazza Cavour, po® une fête familiale,
et a écouté, av® ime attention soutenue,
1® messag®, brefs mais vibrants de foi,
du Modérateur et du pasteur Bonnet, Suivirent d® chants, en tout premier lieu
1® chœurs patriotiqu® vaudois, la représentation d’un beau drame historique et
religieux, qui fut accueilli par de vifs
applaudissements.
Le matin du XVII a eu lieu la wmmétmoration religie®e. Le Pasteur prêcha
sur 1® paroi® : « Vo® me serez témoins ».
L’après-midi, œnférence, devant une vraie
foute, attentive et r®p®tueus& Sujet de
la œnférence : « Deux français dans 1®
VaRé® Vaudois® ». La Chorale exécuta
l’hymne du pasteur Guido Comba : Preghiera dei Giovard Vedded.
Toute la ®mmémoration a eu l’empreinte de la pl® grande solennité, en
raison peut-être du moment historique
particulier que no® traverso® et qui
eüge de chacun un tiàùoigMge hardi de
sa proRre foi. Voa:.
3
L’Êcho des Vallées - Vendredi 1“ Mars 1935-XIII
ROME (Fût IV Novembre). Outre la
soirée familiale, organisée par la jeunesse
et groupaiït les membres des deux églises,
le XVII février a été commémoré, fe matin, par une prédication du prof. David
Bosio. I^ culte fut suivi' par le chant du
Serment de Sibaud et agrémenté par différents morceaux de musique, exécutés par
l’orgue et le violoncelle.
Le soir, le candidat E. Ayassot a donné
une conférence sur « La Bible dans l’his^
toire d’un peuple».
* ^ stl
Faculté de Théologie. Le prof. David
Bosio a donnée dernièrement, comme cours
libres de la Faculté de Théol(^ie, deux
conférences publiques sur Une conquête
de la Réforme et La justification € sda
fide» (par foi seulement). Elles ont été
suivies par un public nombreux ef
distingué.
SAINT-GERMAIN. Nous avons eu, pendant ces deux premiers mois de l’année, le
mariage de Bertalctt Edvico et Ippdito Ma~
ria ; le baptême de Plavan Bianoa de Louis
et Alice. Que Dieu bénisse ce nouveau
foyer et le cher petit agneau consacré à
Lui.
— Deux belles fiigures de vieillards de
l’Asile nous ont quittés pour aller auprès
de leur Divin Maître : Robutti Giovanni et
Di Grazia Oabriéle.
— M. et iMl.me Silvio Travers, des Plans
des Chenevières, ont eu la douleur de perdre leur petite Solange, de 13 jours. Un
petit ange au ciel qui vous prépare une
place, chers parents !
—■ XVII février. La belle journée nous
a favorisés pour célébrer notre fête avec
une grande animation, surtout parmi la
jeunesse, et pour la circonstance nos dames ont donné le bon exemple de vêtir le
beau costume vaudois. Nous aimerions voir
nos jeunes filles le revêtir plus souvent.
Belle soirée aussi, où l’on a applaudi
nos braves acteurs et actrices qui ont été
à la hauteur de leur tâche. La soirée sera
répétée avec le même enthousiasme, laist, sant à chacun une impression bien
‘ Vaudoi^ ■'
SAINT-JE AN. La fête du XVII février
a été célébrée avec beaucoup de joie et
d’enthousiasme. Le cortège des enfants a
semblé donner la note de la gaîté à toute
la journée. Au culte, la Chorale a porté
son concours en chantant lin chœur vau)dois, ainsi que les enfants avec trois récitations et deux beaux chœurs dirigés par
M. Ad. Coïsson.
A 12 h. 15, la traditionnelle agape dans
la Salle Albarin trouva réunis 120 convives,
joyeux et reconnaissants envers les organisateurs, et tout particulièrement envers
M. J, Marauda, qui' avait été l’âme de l'organisation. On entend les allocutions des
pasteurs MM. R. Rivoire et B. Gardiol,
de M. le podestat géom. chev. E. Ayassot,
de M. le chev. C- M. B. Merlo, secrétaire
politique, de M. le C. M. C. K Malan, commandant du « Fascio Giovanile », de M. le
prof. G. CostabeL et l’on se sépare au
chant de nos cantiques vaudois.
Le soit, tandis que les feux de joie illuminaient nos collines, dans la Salle Albarin, bondée de public, les artistes, toujours appréciés, de TUnion Chrétienne,
récitent Romanticismo, de Rovetta, et une
farce. La Chorale, dirigée par M. G. Albarin, exécute de beaux chants.
SAINT-SECOND. Le XVII février est
bien la fête de la joie et de la reconnaijssance : c’est ce que nous avons éprouvé^
dimanche 17, au dîner fraternel qui avait
réuni les membres de notre Union. Faute
de discours, après le café, nos Unionistes
enlevèrent avec énergie pliisieurs chants
patriotiques vaudois, qui provoquèrent les
applaudissements. La joyeuse comitive
s’en alla ensuite faire un tour par la campagne dans ime atniosphère de pure et
saine gaîté.
Maïs il ne faut pas croire que l’activité
de notre Unioh se soit limitée au dîner
du XVn : elle a été, au contraire, très
^intense. Des études diverses ont été régulièrement présentées aux séances par des
Unionistes de bonne volonté. Nous avons
eu, .en outre, plusieurs visites de notre
Pasteur, avec d'Mëéll«its messages ; ensuite, ime première soirée de bienfaisance,
fort bien réussie, eut heu à la fin de dé\
cembre, et une dernière, les 9 et 10 février. Un bravo, et un gros merci à nos
braves acteurs, qui stirent nous procurer,
à deux reprises, quelques heur^ de saine
jouissance.
Nous n’oubUerons pas non plus la soirée du 2 février, qui réunit à SainbSecond les Unions de Pignerol et de Prarustin, avec un pn^ramme bien corsé : discours de notre pasteur M. Mlarauda, récitation de deux pièces, une par l'Union de
Prarustin, l'autre par celle de Saint-Second, thé bien garni, suivi de quelques
jeux.
Voilà, en quelques mots, résumée la modeste activité de notre Union, qui sent
toujours plus la noble mission qui lui est
confiée au sein de notre chère Eglise
Vaudoise. r. p.
Fail$ et Nouvelles.
Un réveil religieux en Pdogne. Depuis rme dizaine d’années, on assiste,
à Varsovie et dans les environs, à un beau
mouvement de réveil spirituel, qui parmt
prendre im réjouissant essor. Parti de
l’Eglise luthérieime et soutenu par l’Al)Hance évangéhque universelle, il ne cesse
de gagner du terrain, en dépit ou à cause
même des difficultés qu’il rencontre. Dans
certains districts de l’Ukraine polonaise,
des hommes autrefois athées et révolutionnaires déclarés sont devenus prédicateurs, pasteurs, maîtres, colporteurs. On
cite un horticulteur, à la fois poète et
prédicateur, ancien athée convaincu et
chef de révolution en Ruæie, qui est actuellement un des chefs de ce mouvement.
Récemment, à l’occasion du dixième anniversaire de ce qu’on appelle une nouvelle Réformation, une foule de plusieurs
milliers de personnes se pressait dans
relise de la garnison à Varsovie et assista, sans se lasser, à une assemblée qui
dura trois heures et demie, dans une atmosphère de ferveur, remarquable.
S. p. p.
Hi » «
Russie. 'Mouvement russe des Sanst-Dieü.
D’après de récents renseignements publiés
par le journaL antireligieux de Moscou,
le mouvement comptait, l’an dernier, cinq
millions de membres, dont deux millions
de jeunes. Dix journaux et 23 périodiques,
en 14 lagues différentes, partent. l’estampüle antireligieuse. Le mouvement a publié 600 livres et a fait distribuer 37 millions de brochures. Outre 80 musées antireligieux, des centaines d’expositions de
même caractère ont été organisés. Le
nombre des « bataillons d’assaut » a été
de 4500. Une coUecte pour le sous-marin
« Le Sans-Dieu » a rapporté deux millions
de roubles, tandis que celle qui fut faite
en 1928, pour le dirigeable de même nom,
n’avait rapporté que 55.00Ó roubles.
Cependant, s’il faut en croire les aveux
de quelques militants, les résultats ne seraient guère encourageants pour les SansDieu. Leurs chefs se disent très mécontents de la passivité de certaines de leurs
troupes et de la propagande rehgieuse
que parviennent à faire des chrétiens.
& p. p.
La pflissaaie de la prière dloterression.
Pendant la guerre de 30 ans, les ennemis imposèrent une taille si exorbitante aux habitants d’un village a11e!mflnr|,
que le pasteur protesta, mais inutilement,
en déclarant qu’ils n'étaient pas à même
de payer la centième partie de la somme
demandée. Le capitaine répondit : « C’est
bien ! Si dans une heure vous n’aurez pas
trouvé la somme requise, nous nous hvrerons au pillage ! ».
Le pasteur, en proie à une grande angoisse, convoqua les habitants du villajge
dans l’église pour xm culte de supphcations à Dieu. Le capitaine, ayant eu v«it
de la chose, dit à ses hommes, qui faisaient un grand festin : « Ils se sont rendus à l’Efehse pour nous dénoncer à leur
Dieul 'AUons les écouter, puisque nous
aussi nous avons notre petit mot à dire
dans cette affaire». L’églire était comble.
Le capitaine, avec quelques hommes qui
l’avaient suivi, en riant, dut së contenter
d’un petit espace à l’entrée de l’église.
« CcMume ils parlent à Dieu ! », dit le capi
taine, après avoir écouté leurs ferventes
prières, « On dirait qu’il est originaire de
leur village i ? ». Dans l’assemblée, beaucoilè de fidMes sanglotaient. Les prières et
le4 cantiques devenaient toujours plus ard^l^. Un heutenant dit à voix basse, à
un^^Uègue : « Le capitaine devrait épeirgi^r ces gens et imposer la taille à des
persbnnes moins pieuses ». Le pasteur, à
geiftfax, suppliait : « Entends-nous, oh !
Dieu, non pas que nous en soyons dignes,
m^ par ta grande miséricorde ! ». Son
Amen était plein de confiance. Puis retentit, puissant, le Choral de Luther. Le capitaine dit à ses hœnmes : « Il ne convient pas de se mettre mal avec un Dieu
qid èntraîne si puissamment ses disciples !
Laiésons-les en paix et allons-nous-en ! ».
{De la Stuttgarter Sonntagsblatt).
Etoge de produits vaudois.
Nos lecteurs apprendront avec plaisir
qUe l’industrie vaudoise jouit d’une
consildératjon en Amérique, comrrifé le piTouve l’ékge que nous lisons dans
une révue-rédame éditée par une Comde èhemiins de fer et de transports.
«là Société Vaudoise de Boulangerie
d^rért une grande partie de la mervèillan^ région de la Caroline : elle disposait, dix ans passés, d’un véhicule traîné
iin riïulet ; elle a maintmant douze
atfêObaïs, et sa production augmente continuademiënt. Trois boulangeriies .sont en
FoBwtkHi sous la direotion de trois sodétaifes : J. P. Roetan, VaMese ; S. Martini^' Iréioâr ; eifc E. B. Searcy, Margantcm.
«Èîïïré fouimiréent pratiquement tous"
les nuagâsa'jns de lia légion...
« Ce résultat a été possible grâce à la
ïUalité vraiment supérieiure des produits,
I ith service parfait, qui démontre une
i^àition persoinnePe régulière et inînt:errom.pu9... ».
iApirès avoir mentionné en détail quelqli&s-uns des aàdicleé, la revue cdnclut :
’«Les produits vaudois sont désormais
connus dans toute cette région et contribuent à la joie de vivre : beaucoup de
gens sont attirés par leurs produits ».
Voilà, librertieriib traduit, un témoignage
' rendu par une Société de transports à l’industrie vaudoise en .Amérique.
(The Land of Life’s Dedre).
Istitsto Mie llalfm 11 (ieirosia.
Dons reçus du le* janvier au 15 février 1935 ;
Plnmitallo Giiffieppe, Taranta, L. 10 - La petite Ada Geymonat, Bobbio PeUice, 20 - Carlotta Maccaferri, Vallecrosia, 20 - Carolina e
Dora Fontanaroux, Milano, 200 - Robert» Reycl, Luserna S. Giovanni, 400 - Margherita
Tron-Revel, 14, iOO - PamlgUa Longo, Ivrea,
«in occasione nozze d’argento», 25 - E. Leidheuser-Gardiol, Genòva-Nervì, 50 - Ing, Eugenio Trincherà» Ostunì, 100 - Ing. Fanton
Cavagnaro, Milano <l2e vers.), 200 - A. Lupo,
Genova-Nervl, 50 - Sorelle Novarese, Vallecrosia, lOO - Famiglia Barraja, Nizza, frs. 10 =
L. 7,70 - Famiglia Bracco, Mentono, fns. 30 =
L. 23,10 - Vito Lopedote, Taranto, ■ 10 - Giuseppe Vidossich e Signora, Milano^ 100 - Susanna Gay ve4 Pascal, Tlortno, 25 - Chiesa di
Brescia, 100 - Coniugi ImmovUli, Reggio Emilia, 25 - Clotilde Girardet, Roma, 200 - Arnaldo
e Susanna Fontanaroux, Santa Mar^erlta Ligure, 300 - Diano Nicola, Bari, 4 - Andrea Cristadoro, Taranto, 10 - C. Lupo, Genova-Sampierdarena, 10 — Collecté par MMe proL Pia
Bolognini, à Gênes ; Pamálle Boli^ninl, 75
M. GaUian-Bauer (,2e vers.), 50 - A. Massabô,,
20 - Enfants Lucchetti, 30 - L. Zaccheo, 10 Famille Schenonei 10 - Famille Durand 10 E|. Rossi, 10 - A- e G. , Rossi, 10 - J. Rossi, 10 Bina VanoU, 5 Càrroziinoi 5 - A. Peroni,
5 - PamiRIie MoUiiarij 5 - Slgja Gilîî, 5 - Prof.
R. Longo, 5 - FamiRe Pfeyrot, 5 - R. Giacobino,
5 - M. Rostan, 5 - V- Palchi, 5 - P»f. Centurini, 5 - Famille Canepa, 6 - Famille Oostanzl, 15.
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était profondément religieux, mBis «u arais
laa-ge dta mot. Catbo3îcpe libéinaï, il correspondait sMiiwent avec le paSteur Qiarles
Wagirér, et, lorsqu’il étaît aai Maroc, il ae
d&noèiêiré jirée grande amabilité envers
les aurtï^iîèirs proteetantB.
Un jêftr' r«h d’^itne eux lui demanute
à les auiïÀii«^ mîlitaines avaient le droit
de mettre des galons de capitaine sur leur
costume. Lyautey M Tépoodit : « Votre
tache est assez bdle, sans que vous ayez
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toutes les .personnes, qui ont bien voulu
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PAUL BERTIN.
Bonneton d’Angrogne, le 23 février 1935.
Lundi, le 25 février dernier, ü a p»îît à
Dieu de rappeler à Lui
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Affligés, mais confiants, son man et ses
filles, sa sœur et tous les autres parents,
informent fife ce triste départ leurs amis
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témoigné leur sympathie.
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Jeanne, veuve, Orgères, Id., 1934 - Breuza Au®
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François César, Id., Id. - Rostan Suzanne, Td'4.
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Henri, Idi., Id. - Long Jacques feu Jean, Pl('n<á
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5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49 22¡02
6,31 7,20 8,10 8,30 14,07 18,42 19,51 21,27 22¡40
(3)
0,25 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20¡44
1,22 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21¡—
f 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 ^ 20,13
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8,55
9
(*) Al Venerdì e Festivi.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7
(*)
11,55
12,—
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA
Pinerolo p.
Ponte Lemiiia (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) .
S. Germano .
VillarPerosa >
Dubbione >
Pinasca »
S. Sebastiano
Perosa Argentina
ELETTRICA PINEROLO
(I)
6,45 7,52 10,45 12,45 14,35
6,53 7,59 10,52 12,52 14,42
6,56 8,02 10,55 12,55 14,45
7,— 8,05 10,58 12,58 14,49
» 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52
• 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55
» - 8,16 11,07 13,08 14,59
» 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02
» 7,24 8,26 11,17 13,21 15,10
» 7,32 8,33 11,24 13,26 15,18
» 7,35 8,35 11,27 13,29 15,21
» — — 11,34 13,36 15,29
a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35
PEROSA ARGENTINA
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
VillarPerosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Flugerar/oci
Abbadia
Ponte Lemina
Pinerolo
0)
6,43 7,55 8,55 12,05 13,55
6,46 7,58 - 12,08 13,59
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08
7,- 8,10 9,15 12,23 14,15
7,07 8,17 9,22 12,30 14 22
7,10 8,20 9,25 12,33 14,40
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43
7,17 8,27 9,31 12,42 14 46
7,20 8,30 9,33 12,45 14 49
7,23 8,33 9,36 12,48 14 52
7,26 8,36 9,39 12,51 'l4 55
7,35 8,45 9,45 12,58 15,—
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(2)
19,50
19,57
20,
20.03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20.37
20,40
• (2)
19,35
19.38
19,43
19,46
19,53
20,
20.03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
i
ì;
Perosa Argentina
Perrero
ORARIO AUTOMOBILE PEEOSA-PEEREEO.
P
a.
9
9,30
13,50 19,30
14,20 20,—
Perrero
Perosa
P
a.
6,
6,30
11,25 17,10
11,55 17,45
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV.- Pastore : LorenzoRivoira.
' MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca,
FERRERÒ - Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Maraudeu
’ POMARETTO - Pastore : Guido Ma'thieu.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coìsson.
, PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostau.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cfund. Teol. A. PeyroneL
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahier,
ABBAZIA - < Chiesa di Cristo >. Culto aUe
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de VUle - Pastore ; Giovanni Miegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Ballila, Casa
Pierina, Rióne S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaJlecrosìa
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
• Valdese.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
“BRESCIA - (Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacoaro - Pastore : Antonio Mlscia.
CALTANISSEIITA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA * Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivL
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa EvangeUca.
OOAZZE » Chiesa Evangelica - Da Torrè Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
'(XJURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
-CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Caàd.
Teol. Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Cliiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzeni 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - CMesa : Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via ,\ngheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo OolBson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta,
IVREA - Chiesa : Corso Bòtta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Arml!
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Cliiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attuto Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Cliiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57
isolato 147 - Pàstore : Seiffredo OoltlccL
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo DeAmicis, 4 - Pastore: Francesco
Peyrqnel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore: Mariano Moreschini, Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West
41 Street - Culto principale : 4P. M.____Pa
store Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - (Siiesa : Via Spezio, 41 - Pastore
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALBECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto FemminUe Valdese.
PIEDI CAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto,
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possldonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal!
Via Poesidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica
ROMA : Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovarmi Bonnet, Ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARBNA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Cliiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - illesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma-- Pastore: Gustavo Bertln, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandre Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Ooadiutoni : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchUle Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore lOdO della Dvmenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Boom 1005, 156 Pifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (126) - Professori : G. ¡^stagno,
Ernesto Combis, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. Lf, Jahier.
commissione delle PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
SUvlo Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moresdiini.
CONVl-TTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Pomeron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-,
eresia - Direttore: Pastore Davide Pons.\
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-i
lice - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)!
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ’
Pastore V, Sommani,
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - lbHno!
- Via BerthoUet, 34 - Direttore: Gr. Uffn
Paolo Canobbio. ‘‘
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice Pomaretto - a Torino, Vis BerthoUet, 36. '
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Fornai
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO'
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y CO~
LONTA (Dep.to de Colonia) - Pastore Da*
niel Breeze, Elstación Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo Negrin, Ombues de LavaUe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to i
de Colonia) - Evangelista EmUlo Ganz, ■
Colonia Valdenss,
DOI^ES e s: SALVADOR - Pastore Gtovaiinl !
Tron. >
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to da
Rio Negro) - Pastore : da destinarsi. '
COIDNIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandd) *
Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SO.
vio Long, Estacidn Jacinto Ai»uz, P. C. Si
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estación Wilderrauth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Ríos) ■»
Visitata periodicamente.