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PRIX D'ABONMEMEMT:
Vallées Vaudoises ....................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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Le Numéro: lO centimes.
les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablcsïi... dignes de louange, occupent
vos. pensées. fPhil- IV, 8).
ËL
I’T?
La cracii de la cliii.
Sal. V, 24.
^ Il y a un passage de S. Pierre (2‘‘ Eph.
wf I, 4) où l’Apôtre nous parle de promesses
grandes et glorieuses (oui, bien grandes
et bien glorieuses !) promesses qui arrivent jusqu’à nous parler... j’hésite
presque àr l’écrire... de participation
à la nature divine. Cet horizon est si
brillant que nous ne pouvons en supporter la vue; ces promesses sont si
grandes que notre petite foi 110 peut
aucunement les saisir, pas plus que la
main d’un enfant de quatre ans ne
pourrait saisir une grosse pomme magnifique qui fait rayonner de joie son
visage rien qu’à la voir.
Participant à la nature divine ! C’e.st
impossible; c’est absolument trop; nous
ne pouvons arriver jusqu’à croire cela.
Nous comprenons que le bon Dieu nous
garde la santé, qu’il nous donne le tiavail et qu’il le fasse prospérer; nous
nous attendons à ce qu’il prolonge nos
jours et nos années, nous arrivons même à
accepter l’idée d’avoir un jour une petite
et modeste place dans un coin caché
du paradis; mais nous nous croirions
trop orgueilleux si nous prétendions
davantage si nous no ,s figurions même
■que Dieu puisse nous donner davan-.
tage.Homme de peu de foi, pourquoi
n’élargirais-tu pas ta bouche dans la
certitude que Dieu peut et veut la
remplir?
Participants à la nature divine? Allons
donc; cela est tout à fait fantastique
. et absurde ! L’homme a été créé à l’image de Dieu, c’est vrai; mais de là à
participer à la nature de Dieu il y a
encore un abîme immense. \'imagc
est précisément ce qui ressemble, mais
qui n’est pas l’objet réel, dont elle n’est
que l’image; mais participer à la nature
de Dieu c’est tout autre chose.; cela
signifie, au fond, rien moins que ceci :
devenir une partie de Dieu, devenir un
avec Dieu. C’est trop beau, c’est trop
grand, c’est fantastique, c'est irnjiossible. La foi ne peut pas y arriver.
v-i La faiblesse de notre foi dépend de
t j; deux faits. D’abord que nous n’avous
e I pas une idée suffisante de la grandeur
a I de l’amour de Dieu. Et, en second lien,
e du lait que nous n’avons pas assez re>- ' marqué que les promesses de Dieu,les
11 ; plus grandes, les plus précieuses, les
plus glorieuses ne sont pas adres.sées
à tous les chrétiens sans distinction, mais
à ceux d’entre eux qui ont plus sacrifié ;
je dirai avec S .Paul: à ceux qui ont
crucifié la chair.
; Deux mots sur le premier point:
■'nous ne connaissons pas les dimensions
’■|de l’amour de Dieu, nous n’en avons
aucune idée, même. Saint Paul en a
certainement saisi plus que nous, mais
'*^111 est sans doute resté encore infini(ment éloigné de la réalité. Il nous parle
[de longueur, de largeur, de profondeur
et de hauteur; mais après tout, il conclut lui aussi que l’amour de Dieu sursi ipasse toute intelligence, c’est à dire
’tout ce que l’intelligence peut saisir.
Et si nous ne connaissons pas les dimensions de l’amour de Dieu, il est
évident que nous ne pouvons nous faire
l’idée de ce dont il est capable. Mais
Saint Pierre nous dit: Il est capable,
entre autres choses, de celle ci : de
vous appeler à devenir participants de
la nature divine. Il est bien difficile
el id’y croire. Pour mon compte j’y crois;
T/^ecteur, tu peux y croire aussi.
Seulement — et nous voici au second point — même en y croyant, je
e veux pas dire du tout que je m’atende à ce que cette immcusc hauteur
île destinée soit la mienne; et je ne
ux pas non plus t’assurer qu’elle
oit la tienne, mon frère. C’est bien la
destinée de quelques chrétiens, mais
Certes d’un nombre bien limité de chrétiens; car, nous le comprenons par
rintelligence et par la conscience, ce
■r à
i- : ' à
prix si glorieux et si divin ne peut être
accordé qu’à ceux qui sont descendus
plus bas dans le sacrifice de soi-même,
à ceux qui ne sont plus à eux mêmes,
mais qui sont à Christ, à ceux enfin
qui ont crucifié leur chair, uon à ceux
qui ont cru servir Dieu tout en complaisant à leur chair, non à ceux, enfin,
qui ont fait leurs méprisables efforts
pour accomplir en même temps le service de Dieu et celui du monde, celui
de Dieu et celui de Mammon. Et, ne
nous faisons point de coupables et
stupides illusions, c’est bien là le cas
de l’immense majorité des chrétiens,
de la presque totalité des chrétiens,
surtout de nos jours.
lu me diras, ami lecteur, que je ne
dois pas appeler chrétiens ceux qui'
en sont encore à ce point. Qui donc
appelerai-je de ce nom de chrétiens?
Mettons-nous la main sur le cœur :
connais-tu, en commençant par moi et
par toi, des chrétiens différents de ceux
dont nous parlons? Connais-tu des
chrétiens qui aient réellement crucifié
leur chair?
Et ne va pas croire que^je veuille
parler d’une crucifixion matérielle de
notre corps. Non, je ne le prétend pas
du tout, ni Dieu, certes, le prétend. Je
veux dire la crucifixion de ce qui en
nous est chair, c’est à dire appartient
encore à la vieille nature, à la créature
qui existait en nous avant la naissance
de la nouvelle créature qui provient
de l’esprit.
Mais il est temps que je te quitte;
nous en reparlerons.
Grua. Banchetti.
CiiiiMiit il faut faire de la coetreverse.
Je tiens à présenter aujourd’hui aux
lecteurs de l’Echo le livre de M. le pasteur Jean Besson intitulé: «CatthoLiQE OU PEOTESTANT »: joumal d'un
chercheur ». Neuveville, Ed. Beerstecher éditeur, prix 3,50. Je recommande chaleureusement la lecture de ce livre aux
Vallées Vaudoises.
Mon cher, ainsi son Excellence M.
De Schoulepnikow a écrit un livre intitulé « Le péril jésuitique » Dans sa
préface il dit: « Un jour dans mes voyages, en passant par Cologne; je voulus
aller admiier la belle cathédrale de cette
ville. A mon grand regret il s’y faisait
de grandes réparations et elle était
entourée d’échafaudages à tel point
qu’on ne la voyait presque pas. Il en
est de même de l’état où se trouve, dans
l’Eglise de Rome, le sublime édifice
élevé par Jésus Christ, l’édifice de l’Evangile. Il disparaît presque entièrement sous les'cpais échafaudages, construit autour de lui par cette Eglise à
tel point qu’on ne le voit presque plus ».
De là la nécessité de la controverse
pour mettre Jésus et les Apôtres à la
place qu’ils «doivent occuper. Il est impossible dans l’évangélisation de ne pas
faire de la controverse car chaque jour
nous constatons les tristes effets de
l’instruction et de l’éducation, ainsi que
du dogmatisme de l’Eglise Catholique
romaine. H y a cependant deux écueils
à éviter:
D’abord celui de la controverse violente telle que Luther et plusieurs réformateurs l’adoptaient.
• Pour Luther, la papauté était « la
grande calamité de la terre, le plus effroyable malheur qu’aie jamais suscité
la puissance de Satan.
Jean Calvin lui même affublait aux
évêques les titres d’ânes mitres; d’ânes
cornus et d’autres analogues.
Je possède plusieurs livres de controverse entr’autres « l'Arsenal antipapal »
de M. Théophile Gay, qui est un véritable arsenal où l’on trouve même
des massues pour écraser l’adversaire.
D’autre part je ne suis pas d’accord
avec le philosophe Ernest Naville qui
a écrit un excellent liv^f intitulé.- Le
ihnoignage du Christ et l’unité du monde
chrétien, qui croit qu’on pourra se rap
procher de l’Eglise' officielle catholique et qui voudrait émousser tous
les angles, et éviter même la controverse ! Je suis d’acdord avec lui qu’il
existe au sein du catholicisme des personnes éminentes qjii ont l’esprit de
Christ. M. Ernest N avMle cite entr’au très
le père Girard, le père Gratry, l’abbé
Lambruschinh, Parmi les laïques M.
Théophile Foisset, Augustin Cochin,
Charles Montalembert etc. je crois que
ces hommes éminents ont été animés de
l’esprit chrétien, je ne le conteste pas.
Moi-même j’ai écrit, et fait imprimer:
La vie de l’abbé Chanoux, recteur du
Petit Saint Bernard, mais si au sein
du catholicisme il y a eu et il y a des
hommes éminents, des chrétiens d’élite,
cependant la doctrine romaine est pernicieuse.
Le jésuitisme et Je romanisme sont
deux frères jumeaux.
Tous deux ont pour base le cléricalisme, tous deux découlent de la même
source empoisonnée qu’est l’orgueil, la
soif de domination.
11 suffit d’avoir assisté aux fêtes
païennes catholiques, comme à la madonna della Libera à Pratola Peligna,
ou dans d’autres sanctuaires-pour voir
que l’Eglise catholique ressuscite l’ancien
paganisme romain. Elle ne fg,it que
changer le nom mais la chose saute
aux yeux. A Pont Saint Martin dans
la 'V^allée d’Aoste, près du Pont romain, il y a une stat'ue romaine qui indique avec le doigt le nouveau sanctuaire que les prêtres de nos jours ont
érigé au milieu des chataigners un peu
plus haut dans la mantagne.
Les noms ont change niais la substance est la même, c’est le paganisme.
M, Jean Besson a réussi à faire un livre de controverse attrayant, même
amusant, c’est le journal d’un chercheur qui veut arriver à la vérité en
étudiant le catholicisme; d’abord son
Unité extérieure, l’Eucharistie, la doctrine romaine de l’infaillibilité, l’essai
de rapprochement. Dans la deuxième
partie M. Besson étudie: l’Eglise romaine et la Bible, le doigt de Dieu dans
le protestantisme, les persécutions,,,
pourquoi et comment l’on sort de
l’Eglise romaine, le salut par la foi.
Quelles pages sublimes vous lirez, chers
lecteurs sur « le doigt de Dieu dans le
protestantisme ». Qn assiste là à une
conférence magistrale sur les protestants français.
Pour savoir quelle est l’éducation
dans les séminaires il faut lire le, Chap.
VIII: «Pourquoi et comment on sort
de l’Eglise romaine ».
Dans la 3.me partie il nous parle:
du vice protestant; du principe protestant, du livre protestant c’est à
dire la Bible, de la vraie catholicité.
L’auteur nous démontre que le principe fondamental évangélique c’est la
foi au Christ vivant, permanent. Rédempteur parfait.
Je félicite M. Besson d’avoir résolu
le grave problème de faire de la controverse sans blesser personne, d’avoir
mêlé l’utile à l’agréable, d’avoir rendu
la controverse intéressante, vivante, palpitante.. G, Bebï.
Au Bureau de l’Echo on peut trouver
au prix de L. i l’excellent travail polémique de M. Janni II Culto Cristiano.
Red.
COÜI(l(lE!(deL’ÉliANIJÉLI^ATIQN.
S Nous entretenons souvent nos lecteurs de l’œuvre que notre église accomplit dans les petites villes et dans
les montagnes de l’Italie méridionale;
nous ne voulons toutefois pas oublier
le magnifique témoignage qu’elle rend
aussi dans nos grandes villes.
A Milan P- ex.' nous avons deux
bonnes églises dont MM. V. A. Costabel et Fasulo sont les pasteurs. Nous
sommes heureux de pouvoir donner
quelques détails sur la marche de la
première de ces églises, dont nous avons
reçu dernièrement Iq. rapport annuel.
L’église de S, Giovanni in Conca, appelée
ainsi parce qu’elle se réunit dans une
ancienne église catholique portant ce
nom, est forte et active. Son Consistoire
se compose de 5 anciens et 5 diacres qui
s’occupent avec beaucoup d’intérêt
de la congrégation et sont d’exemple,
croyons-nous, à tous les autres Consistoiresd’Italie. Le nombre des membre.s
d’église est de 341. Nous observons,
dans le Rapport, que le consistoire à
effacé / pendant l’année les noms de
9 membres d’église; il s’agit évieftnment de personnes qui, après avoir
promis d’être fidèles à Dieu et à l’église
sont tombées dans l’indifférence ou
dans l’infidélité et n’ont par conséquent
plus le droit d’être considéfées comme
évangéliques. Ah si les Consistoires
des Vallées effaçaient ainsi les noms des
membres indifférents ou infidèles, que
de vides ne se formerait-ils pas sur
les registres de nos paroisses !
L’église de Milan est une église unie:
pas de disputes ni de haines entre frères.
Elle se réunit chaque Dimanche dans
son grand temple qui se trouve sur
une des places plus fréquentées de
Milan à quelques pas du Dôme; bientôt
ce temple aura un magnifique orgue, '
à la place de l’harmoniiim, grâce à
un don de 30.000 frs. fait par un frère
anonyme. Il y a toujours d.es non-évangéliques qui entrent dans le temple à
l’heure du cuite et écoutent avec beaucoup d’attention, et plusieurs des membres de cette église s’en sont rapprochés
de cette manière.
Le Rapport se plaint que le chant
va mal; c’est une plainte que nous entendons souvent et un peu partout
et qui fait toujours de la peine surtout
quand elle vient de Milan où le chant
allait très bien une fois et où la chorale
-faisait des merveilles. Mais, nous dit-on,
il suffit à Milan d’annoncer un exercice
de chant pour que tous les membres
de la chorale s’y rendent... ce qui n’arrive
pas partout; nous sommes donc sûrs
que bientôt la jeunesse de Milan.aura
redonné au chant d’église toute son'
ancienne beauté. »
Il y a au sein de notre congrégation
de S. Giovanni in Conca une Société
de dames qui accomplit de vraies merveilles: c’est la Lega Femminile présidée par M.me Costabel; le nombre
d’objets qu’elle a envoyé à nos soldats
pendant la guerre est incroyable; cette
dernière année elle a continué à travailleir
parmi nos frères des régions dévastées
de la Vénitie et pour les pauvres. Cette
Société a un budjet annuel de plus de
2500 1rs. et un fonds de caisse de 5000
frs. La première église de Milan fait
tous ses frais et a encore envoyé cette
année la somme de 500 frs. pour les
églises plus pauvres. Nous lui souhaitons
un avenir de progrès et de bénédictions.
Une autre bonne église du champ
de l’Evangélisation nous envoie son
rapport: celle de Pise dont M. G. D.
Buffa est le pasteur. Nous n’avons
pas a Pise une grande église mais nous
y avons une bonne congrégation qui
vit en paix et qui tâche d’accomplir
fidèlement Son œuvre. Son temple
n’est pas sur une place, fréquentée,
mais est malheureusement presque
caché au fond d’un jardin. Nous savons
toutefois que la Table est en train
d’en bâtir un nouveau sur le boulevard
qui court le long de l’Arno; avec ce
nouveau lieu de culte l’œuvre marchera certainement de progrès en progrès.
Quoique peu nombreux et la plupart sans moyens de fortune nos frères
de Pise ont envoyé 2000 frs. pour la
collecte en faveur du Fonds d’éméritation et ont augmenté leur contribution à la Caisse Qentralje ce' qui ne
manquera d’encourager M. Buffa dans
son œuvre parfois assez difficile: l’obéissance au devoir de contribuer à
l’œuvre de Dieu est toujours un signe
qu’il y a de la vie et un vrai amour du
Seigneur.
Le nouveau pasteur de l’église de
l’Oratoire à Florence, M. H. Mèynier
commence son rapport en espriment
sa profonde reconnaissance à Dieu pour
toutes les bénédictions dont cette église
a été l’objet pendant Tannée de la part
de Dieu. 11 se réjouit surtout du fait
qu’il y a au sein de l’église un bon noyau
de jeunes gens et de jeunes filles qui
s’occupent avec beaucoup d’intérêt
de toutes les oeuvres ayant pour but
la diffusion de la connaissance de l’Evangile. Deux grands orphelinats évangéliques de Florence, celui fondé par le
doct. Comandi et l’Islilttio femminile
evangelico vivent dans une relation
intime fraternelle avec notre église;
les jeunes filles de l’Istituto reçoivent
leur instruction religieuse de notre pasteur. L’église de l’Oratoire, fondée par
le doct. Geymonat (nous avons à Florence une autre église, celle de via
Serragli), est une grande famille où
tous les membres se connaissent et
s’aiment.
Dieu veuille qu’il en soit toujours
ainsi.
Quoique assez forte financièrement
l’église de l’Oratoire n’est pas encore
arrivée à faire tous ses frais; elle a
toutefois augmenté cette année de
500 frs. sa contribution à la Caisse Centrale et pour peu qu’elle continue à
augmenter elle pourrait arriver à être
indépendante ce qui est à souhaiter pour
toutes nos congrégations du champ
de l’évangélisation et aussi pour celles
des Vallées; ces dernières étaient indépendantes jusqu’à quelques années
passées,unais elles ne le sont plus main- _
tenant à cause du grand renchérissement de la vie, auquel n’a pas correspondu une augmentation suffisante
des offrandes. Que nos frères des Vallées
pensent ! Noblesse oblige.
Les Monies religieuses en plein air.
A la mi-Août, et en général pendant
la belle saison, lorsque les fidèles . se
réunissent pour élever à Dieu leur adoration dans le grand temple de la nature, je ne puis m’empêcher de rappeler à mon esprit un des plus vifs désirs de Chateaubriand: célébrer les
offices religieux loin des frêles constructions humaines, dans Taustère pureté
de la grande nature.
En traversant nos Vallées, un de nos
naturalistes les plus distingués, M.
Lino Vaccari, eut l’occasion d’assister
à une de ces réunions que nous considérons bien souvent et bien à tort
comme de simples occasions pour se
revoir, pour lier des connaissances. Il
en fut si frappé, si troublé même, qu’il
en reparlait souvent avec enthousiasme et qu’il me répétait: «Ce fut
l’occasion de ma vie où;, je sentis le
plus profondément la beauté et la sainteté de la religion, bien comprise, bien
expliquée, bien pratiquée et ne se perdant pas en de vaines formules, en de
stériles cérémonies fastueuses».
Tous nos Vatidois pensent-ils et
sont-ils bien persuadés que cet excellent catholique avait raison? S. P.
M.le Sénateur Henri Soulier.
M. Soulier était des nôtres; il avait
fait ses études aux Vallées, il avait même
suivi les cours de notre Faculté de Théologie et aimait à se retrouver au milieu
de nos montagnes et de scs compatriotes. Il avait été si longtemps notre
représentant au Parlement que sa mort,
survenue Vendredi passé, plonge tout
notre peuple dans le deuil
A la veille des .avant-dernières élections politiques M. Soulier fut nommé
Sénateur par le Roi et depuis lors il
prit part aux travaux du Sénat, avec
la même fidélité et le même zèle qu’il
avmt déployé à la Chambre des Députés. M. Soulier n’était jîas orateur
et ne participaîl pas aux discussions:
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il écoutait, étudiait et ne donnait son
vote qu’après s’être rendu bien compte
•de la valeur des arguments; au moyen
de ses nombreuses connaissances il
sut très souvent faire valoir nos droits
et triompher le principe de la liberté
de conscience. Notre église, qu’il aimait et qu’il aida par son influence
et par sa parole, n’oublie pas%.que dans
bien des cas M. Soulier fit redresser
les torts que ses ennemis lui faisaient
et contribua à créer autour d’elle dans
la Capitale cette large atmosphère de
sympathie qui l’entoure actuellement.
M. Giovanni Rostagno s’est rendu
à Rome cette semaine pour dire la
parole de la consolation chrétienne
aux parents de M. Soulier et pour présider ses funérailles.
Que Dieu veuille soutenir ceux qui
pleurent et entourer d’une manière
particulière de Ses bénédictions la
veuve M.me Marie Luden van Stoutenburg et la fille la Baronne Marguerite Compagna.
Conftace jn Pan Presbyterian Cnnncil.
Le cinq Août, à Lausanne, s’est réunie la conférence presbytérienne dans
une salle de l’Hôtel Alexandra, où
l’Eglise locale offrit une soirée préliminaire de bienvenue. Le six Août
à 10 heures, dans l’Eglise Ecossaise
eut lieu le culte d’ouverture présidé
par le doct. Brown, de New-York. The
business comittee ayant été constitué,
on peut constater que 30 branches de
l’Eglise presbytérienne étaient représentées par 40 délégués. Les Eglises
Vaudoise, Belge et Hongroise par trois
délégués chacune, la France par deux,
l’Angleterre par un, le doct. Anderson
Scott de Cambridge. L’Amérique avait
trois délégués, les docteurs Brown,
Chester, Algood. Les Tchécoslovaques,
les Indes, la Nouvelle Zélande, la
Grèce, l’Espagne, la Pologne firent
aussi acte de présence. L’Ecosse était
efficacement représentée par le prof.
Curtis, doct. Webster et le secrétaire
Fleming. La société française et 'allemande était là en bon nombre, surtout Genève.
Les délégués d’Italie; MM. Giampiccoli, modérateur, C. A. Tron. modérateur adjoint et le capitaine Bertalof
furent requs le Lundi matin à ii heuresL’accueil a été cordial et les paroles
prononcées par les délégués furent
écoutées avec la plus vive attention. Le
succès de la Conférence n’est pas douteusjet cet essai sera répété dans deux
ans.
La Conférence pan-presbytérienne
a montré la puissance de ces Eglises
unies par les liens du presbytérianisme
et D. V. l’année prochaine à Pittésburgh Pa. oit elle se réunira avec toutes
ses forces, clic pourra contempler les
bénédictions accordées par Dieu.
C. A. Tbon.
pom US pnis de fmip.
On nous communique:
« La faculté accordée aux professeurs
de français, munis de diphirae de i.er
degré, de p^ser leur examen pour le
diplôme suy^rieur; s’ils ont été militaires, vient d’être nouvellement confirmée, pour tous ceux qui voudraient
y prendre part, pour l’année 1921.
Ce sera »probablement la dernière
fois que Ton déroge à une disposition
de loi qui. exige le doctorat ès-lettres
pour être admis à cet examen.
Que les intéressés y pensent ! ».
— Ajoutons, si cela peut intéresser
nos jeunes lecteurs, que notre ami M.
lé professeur Silvio Pons a été nommé,
par la Faculté des Lettres de Florence,
membre de la Commission d’Examen
pour les différents Diplômes de Langue
Française.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrogne. Collecte en faveur du
« Fonds Ernéritation ».
Rivoire Lorenzo (Giovo), 25 — Chauvie Maddalena Id. io —Reimann Susanna (id), 5 — Malan Lina (Ciabas),2
— Rivoire Giov. Pietro (Stringat), 5 —
Gaydou Maria (Gonin), 5 — Miller
Edith (id.) IO Besson Caterina (id.),
5 — N. N> 2^— Travers Giustina (Rossenghi), i — Pons Ltrigia (id ), 2 —
Bertalot Anna (Ciabot), 3 — Bonnet
Elena (id.), 5 — Pellenc Susanna (Malan), I — Malan Caterina (id.), i —
Bertalot Celestina (Rocciamaneot), 2
— M. J. in memoria del figlio (id.), 5^ —
Jourdan Luigia (Bastia di Rocciamaneot), I — Bertin Margherita (Sonagliette), I — Pons Giovanni (Pons), 5 —
Malan Lamy (id.), 2 — Bertin Stefano
(Passel), 5 — Long Giovanni (Martel),
7 — Long Margherita (id.), 2 — Bourde
Felice (id.), 5 — Ricca Michele (Gabsinera), io — Pons Paolo (id.), 6
Bonnet Paolo (Revelera), 2 — Monnet
Cesarina (Monnet),* 2 — Bertin Paolo
(Bonneton), a — Bertin Emilio (Sterpà),
1 — Rivoire Daniele (Zuart), 0,60 —
Bertin Luigi (Vernè), 3 — Bertin Cesare ^d.), 2 — Bertin Stefano, messo
(id.), I — Rivoire Giov. Pietro (Bastia),
2 — Gaydou Giovanni (S. Lorenzo), i —
Bertalot Xntonio (id.), 5 — Revel Eugenio (id.), 25 Chauvie Bartolomeo
(Odin), 2 — Buffa Stefano (id.), 1,50 —
Chauyie Davide (id.), i — Chauvie
Giovanni (id.), 3 — Buffa Pietro (id.),
I — Buffa Maddalena (id.), i — N. N.
I — Coisson Pietro (Chanfóran), 2 —
Gaydou Antonio (Bertot), 2 — Arnoul
Bartolomeo (id.), 1,50 — Gaj'dou Maddalena fu Davide (Ruadaval), 2 —
Gaydou Maddalena di Giovanni (id.),
1 — Coisson Davide (Martinail), 0,50 —
Malan Davide (Cas), i — Piston Luigi
(QIMson), 2 — Monnet Margherita (id.),
2 — Coisson Margherita (id.), 0,50 —
Coisson Giovanni (Ricca), 2 ~ Coisson
Daniele (Cougn), 2 — L. C., 3 — Rivoire
Giorgio (Cumin) i — Rivoire Pietro
(Rivoire), 2,50 — Rivoire Enrico (peiroutifa), 2 — Rivoire Margherita (Buffetta), I — Beiiech Giacomo e Maddalena
(Chiotas), IO — Benech Paolo (Cacet),
4 — Benech Stefano (id.), io — Rivoire
Eli (id.), IO — Besson Clotilde (Rocciaglia)-, 2 — Chauvie Giovanni (Pian
di Pradeltorno) i — Società Corale, 50—
Concistoro, 100. Total L. 405,10.
La Conférence a fait un grand travail avec un excellent esprit et s’est
arrêtée d’une manière spéciale sur les
besoins des Eglises les plus frappées par
la grande crise. Les Eglises Hongroises, Tchécoslovaques, etd’ Autriche
ont partout touché les cœurs par la
grande détresse dans laquelle elles se
trouvent.
La Tour. Le modérateur M. Giampiccoli se trouve en Suisse-où il prend
part comme représentant de notre église
aux congrès et aux conférences dont
nous avons parlé dans un de nos derniers numéros. A propos du discours
qu’il a prononcé au Congrès de l’Alliance presbyt'T’ienne, La Semaine religieuse écrit: « La soirée s’est teiiniiu'c
par des témoignages émouvants de la
sympathie des délégués britanniques,
américains et français pour leurs-anciens
adversaires hongrois. Plus touchant
encore fut celui de M. Giampiccoli, délégué italien dont le fils est tombé en
combattant pour sa patrie contre l’armée auslro-hongroiie.
— .Nous avons eu Dimanche passé
le privilège, au Culte du matin, d’entendre le doct. Mac Farland le représentant autorisé du groupe cTEglises
protestantes américaines qui, sous le
nom àe Fédération des Eglises du Christ
aux Etats-Unis, comprend une bonne
moitié du peuple américain, 31 des
principales dénominations protestantes
avec 19 millions de membres communiants et avec les enfants et auditeurs
occasionnels 50 millions de population
protestante, la moitié la plus fidèle
aux traditions démocratiques de la
grande république, la plus attachée
à la liberté de conscience et à tontes
les libertés.
11 est Thomme le plus en vue de eCt
important mouvement vers Tunion et
comme tel bien placé pour traiter le
sujet de la Société des Nations.
Il serait trop long, sans doute, de
donner le résumé de sa substantielle
conférence. Mais certaines de scs déclarations concernant Tattitude des
Eglisc,s d’Amérique sont dignes d’être
reprodpites.
Le doct. Mac. Ivarland demande qu’on
ne confonde pas le peuple américain avec
ses représentants politiques. Actuellement TAmérique est victime des
pratiques invétérées de la politique de
parti, de sorte que la lutte électorale
empêche qu’on trouve nulle part une
expression sincère de Topinion.
Naturellanent le grand;,, élan î qui a
soulevé dès 1916 et 17 le "peuple américain,' est suivi, comme il arrive, d’une
certaine réaction. Mais les Eglises n’ont
pas varié dans leur attitude. « Toutes
lès Eglises de la Fédération, a déclaré
l’orateur, sont en faveur de la Ligue
des Nations sans aqcune réserve. Il est
vrai que le peuple américain regarde
les détails du Traité de Versailles comme
une approximation dont Tari'angement
définitif devrait être réservé aux travaux de la Société des Nations.
Le doct. Mac Farland plaide les circonstances atténuantes pour la masse
des Américains. Ils sont très ignorants
des questions européennes. Même les
Eglises connaissent mieux les champs
de leurs missions en Asie ou en Amérique, que la véritable situation de
l’Europe. « Mais nous répudions ce mot
d’ordre; Ameriea first (l’Amérique d’abord), qui nous paraît ressembler beaucoup à un autre, honni au cours de la
guerre ».
« Nos Eglises veulent une Amériquegrande, mais grande de la vraie grandeur... Nous ne voulons pas d’une Amérique travaillant avec les exploiteurs
de tout acabit ; nous refusons une prospérité qui serait acquise aux dépens
de l’Europe appauvrie et misérable...
Nous voulons chercher la grandeur selon
la définition de Jésus, qui a dit que le
plus grand est celui qui se met au service d’autrui ».
Cet homme d’action a peu confiance
clans les efforts des diplomates. II pense
qu’il faut mettre sa confiance dans
l’esprit cpii est à l’œuvre dans les Eglises
du Christ. Non pas Tesprit de l’autocratie qui continue d’exercer son action
au Vatican, mais celui qu’on trouve
clans la fédération des Eglises protestantes, qui peuvent connaître et réaliser la vraie imité, celle des bonnes
volontés convergeant vers un même but.
«L’Europe a souffert, a-t-il dit; elle
a expié durement; elle a appris à placer Tidéal au-dessus de la vie humaine
ayant passé par ce baptême, TEtirope
a quelque chose à enseigner à l’Amérique trop épargnée, trop prospère,
mais qui cornpte pourtant des âmes
généreuses qui rappelleront à leurs concitoyens le grand devoir de solidarité
chrétienne et mondiale. ».
— Miss Marie Imanclt qui visita dernièrement nos Vallées a écrit un gentil
petit article sur le Christian à propos
du Convilto que l’Eglise« vaudoise c;st
en train de bâtir à la Tour en souvenir
de ses soldats tombés à la guerre. « C’est
dit elle, un foyer pour les criants de
ceux cjni sont tombés en combattant,
un sonvejftr pratique dont il est impossible de dire toute la grande importance. On donnera la préférence à des
jeunes gens qui veulent entrer dan.s
l’Eglise comme pasteurs...... L’éduca
tion a une grande place dans ces V’allécs
et les jeunes gens et les jeunes filles
ont lesmemes facilitations et les mêmes
privilèges ».
Miss Imandt fait aussi allusion dans
son article à notre histoire glorieuse
et exprime toute son admiration pour
notre vaillant petit peuple.
veaux mai les.
— La fête du 15 Août pour le
Val Pérou.se devait avoir lieu à La
Sarrà. Ça avait été annoncé dans le.s
'Temples; même Y Echo en avait parlé.
tíJ pourtant cher lecteur, si vous vous
étiez porté à La Sarrà le matin du 15
Août vous n’y auriez trouvé cjue deux
douzaines de vaches et quelques bergers. Qu’est il arrivé? Nous n’avons
pas besoin de le dire à nos lecteurs dos
vallées, mais nos nombreux abonnes
à l’étranger ont le droit de l’apprendre.
11 est arrivé que le temps n’en a pas
voulu savoir de notre fête et nous a empêché de la célélirer. Déjà pendant les
jours précédents le Dimanclie il avait
cessé de pleuvoir. Samedi soir nous avons
encore regardé le ciel: il ne promettait rien de bon. Dimanche matin à
7 lis. il pleuvait averses et naturellement personne n’a bougé. Et pourtant
il y avait des centaines et des centaines
de per.soniics qui avaient bien désiré
de .se rendre à La Sarrà. A Praniol nous
avons en notre culte dans le Temple qui
était bondé. M* Fontana nous a parlé
sur le Psaume ÇIII et nous avonj||ftdoré
Dieu par nos cha||s et nos pr^es. •
Saînt-Jean. Prédication. M. le prof.,
Giovanni Rostagno présidera le culte
dans notre temple les dimanches 22
et' 2g de ce mois. L’on chantera en
italien, sur le recueil des « Inni Sacri ».
— Société du Printemps. La vente
annuelle, ou « bazar » de la Société du
Printemps, en faveur des Oeuvres de
l’Evangélisation et des Missions, s’ouvrira, Dieu voulant, Mercredi 25 Août,
à h. 14.30 dans la Maison Vaudoise.
En cas de pluie, elle aura lieu également mais se rouvrira le jour suivant
à la même heure.
— Asile des Vieillards. Nous remèrcions très cordialement les amis de TAsile qui nous ont fait parvenir leurs
dons depuis Avril dernier, et dont voici
le nom: Prof. Attilio Jaffa L. 10 —
Cav. uff. L. Bounous 50 — Veuve Madeleine Rostan (Croce), eh souvenir de
son mari, 100 — Cav. Alberto TurinBoër, 1000 — Union Chrétienne des
Jeunes gens de S. Jean, soirée, 250 —
Union Chrétienne des Jeunes filles de
S. Jean, vente, 400 — Robert Pierre
(S. Jean), 5 — M.me Sophie Servettaz,
50 — M. Charles Decker, 50 — M. Gustave Turin, 25 — M. et M.me Louis
et Aiiita 'Turin, 100 — M.me N. Balme
von Altz, soirée, 129,50 — Brigadier
1'. Bounous (Intra), 25 —' Collectés
par M.lle Marie Robert prof., (Rome);
César Gay, ro -— Augusta Robert, 5 —
Marie Robert 10 — Marguerite Bertalot 10 — Marie Rostan, 2 — Esther
Vinay, — 10 Line Prochet, 4 — Mary
Long, 5 — « Compère », 5 — M.me
Pauline Roman-Bcnech, 5 — Daiiiel
Jaffa, ancien, 5 — Carlo Revel (Brie),
15 — N. N. ('Tarariras), 90 — Consistoire de Villar-Pélis, 25 — par M. B.
Soulier, Madeleine Favarot, 15 —
A. B. 5. Total L. 2415,50.
On est prié d’adresser les souscriptions au President de T Asile: pasteur
Jean Bonnet, à Euserna S. Giovanni.
Pramol, Lundi 2 Août, à 5 lienrcs
de Taprès-midi, Tunion dé la jeunesse
dans sa grande totalité, avec son prési
dent, et un grand nombre d’amis, et
parents, accompagnait à sa dernière '
demeure terrestre, les restes mortels
du jeune Unioniste Peyronel David
du quartier des Tournim âgé de 2(>
ans, décédé presque subitement le l)imanclie i Août. Huit jours avant il
avait fait une excursion avec sq,s amis
jusqu’à la V'achère, et le Mercredi il
avait été battre le blé chez l’Ancien de
son quartier; le samedi il a été arièté
par la maladie, et ajipelé par le Maître
à monter plus liant.
Au cimetière le jnésideni de T Union,
M. Héli Eong, parla an nom des Unionistes rappelant les qualités du défunt,
et Tamour du Seigneur Jésus pour les
pauvres pécheurs.
h]’cillez cl priez : car vous ne savez
ni le jour ni Vheure à laquelle votre maître viendra ».
Et maintenant que Tami de Marthe
et de Marie de Béthanie, daigne répandre le baume de ses consolations,
sur Marthe, la sœur du défunt, ainsi
que sur les deux frères absenfsqui n’ont
plus eu le privilège de le revoir ainsi
que sur les autres parents affligés.
Le Jeudi 5 Ao.it a été béni le mariage de Bounous Enicsl avec Rcynau.i
Isoline. Nos meilleurs vœux aux nou
Noîis recommandons vivement à nos
lecteurs qui connaissent la langue espagnole noire hebdomadaire Vaudois de
VAmérique du Sud le Mensajero Valdense. Ce journal paraît chaque 15 jours
et contient toutes les nouvelles concernant nos colonies Vaudoises de V Uruguay
et de la'Rép. Argentine.
On peut s’abonner au Bureau/, de TEcho
des Vallées po^^r le prix de L. 20 par an.
Nous annonçons en même tenips^ nos
abonnés de TAmérique du Sud que T Ad- '
ministration du Mensajero Valdense
(M. ñ. M. Dalnias, Estación, Tarariras)
a gentilment accepté de recevoir les abonnements à ¿’Echo des Vallées (£. 8 par
an) et de nous<les trasmettre. .
Villar. Fête du 15 Août. En dépit
du temps pluvieux qui nous a obligés
à modifier et restreindre considérablement notre programme, nous avons
eu ici une magnifique assemblée du 15
Août.
A 10 heures et '/j. lors<]uc le culte commença sous la présidence de M. le pastC'ur Soulier, le temyile était littéralement bonde <T .uiditeurs accourus
non senlemeiit de duuiue village de la
paroisse, mais aussi de Bobi, de l.a
Tour et même de S. Jean.
Apiès le cliant d’un premier canticpie, la lecture de la Tarede de Dieu
et la prière, le ]irésideiit donna successivement la parole à .MM', les pasteurs
Tevvonel de Ri.>rà., Bonnet de S. Jean
et-Koslan île Sienne. Le' premier nous
donna une excellente prédication sur
Tamuiir des hiois ma/crids, elanger
]m'dominanl de Thcme actuelle (texte:
Jean \'l, 2.;-35); le second adressa un
appel particulier à l:i jeunesse vaudoise;
('I. le troisième nous entretint de notre
œUVre d’ éva ngi' 1 i sa t ion.
Les trois beau.x discours, intercalés
do cantiques, furent écoutés aver le
plus vif intérêt par Tim})osantc assemblée. M, le pasteur D. Revel de Bobi
termina par la jirière. La collecte faite
à Tissue du service en faveur de Tœuvre
d’évangélisalion jiroduisit L. <)7,75
S.
Nouvelles Religieuses.
Suisse. L’Union internationale de
secours aux enfants sous le patronage
de la Croix Rouge, adresse un appel
émouvant au monde entier en faveur
des enfants des pays dévastés par la
guerre. Cet appel contient des photographies qui font frémir. Il y a dans la
Yougo-Slavie 500 mille orphelins dont
100 mille sans père ni mère. Il y a des
centaines de familles à Vienne, Budapest, etc., qui sont logées dans les caves
ou sons les escaliers des maisons.
L’Union demande à tous les collectionneurs de timbres-poste grands et
petits de bien vouloir remettre au Comité d’Action leurs timbres douilles les
plus beau.x, les plus lares comme les
plus modestes. Ces timbres vendus par
l’Union Philatélique de Genève, contribueront à apporter quelque soulagement aux malheureux enfants affamés
dénués de vêtements et de chaussures,
affaiblis par des années de privations. J
— Congrès religieux. — Le « Federal
Council » des Eglises du Christ aux
Etats-Unis (secrétaire docteur Mac
li'arland), siège à Gcncv'c, Hôtel lleauSéjonr, les 10 et ii Août.
La Conférence internationale de l’Alliance presbytérienne nniverseffe se
réunit à Lausanne du 5 au 10 Août.
Enfin un Congrès des Eglises pro-'
testantes, grecques, arméniennes, etc.,.,
sous le titre de « Failli and Drder » (b'oi'
et discipline) aura ses assises à Genève,^'
du 12 au 24 Août. Ce Congrès a nnei
liase dogmatique: «l’incarnation; Jé-)
sus; Dieu fait liomme ».
Quant à T Alliance nniverseffe pour
la fraternité intcrnatioiinle ]>ar les Eglises elle tii'iidra une séance de son Comité international au Bcalenberg, du
2f) an 21) Août.
— Nous apjnx'iions (¡ue le Conseil Provincial Scolaire a appelé M.
Héli Long actuellement à Pramol à
succéder à M. H. Tron comme régent
du Villar. Nos meilleurs vœux à M.
Long tout en regrettant qiie nos frères
pin?
de Pramol ne puissent j.ilns jouir de
son intelligente activité.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
21.me Liste de sou rriplions.
Aujourd'hui nous publions les dernières souscriptions comprises dans le
Rapport du Synode 1920.
Prochainement nous ouvrirons de
nouvelles listes et publierons les dotis
arrivés après la clôture du Rapport.
Les besoins deviennent de plus en
plus urgents et la reconnaissance de
la Commission envers les donateurs
sera toujotirs plus vive et profonde.
M.lle P. Peyrot, Inst. (Orph.) L. 10,—
Union de j. IL, I-a Tour (id.) » 10,-—
Td. id. (hôpital) » 10,—
M. Ant. Bertalot, Abbadia Alpina, r.er anniversaire mort
de. sa compagne (hôpital) » 100,—
Id. (orphelinat) » 50,—
Totai, L. i8u, LiKd.es précédentes 12.454,^50
. Total L. ia.634,80
«
, politique.
L('S jonnnmx ne parlent cette semaine
qnc de la guerre enive la, Pologne et la
K’nssie. Les Russes avancent eonlinuellement cl se tronvi'iU à cette henro<v
sons les murailles de la cajiitale de la
Pologne, Varsovie.
T.e peuple polonais lutte tout nui avec
le courage du déscsyioir mais ne réussit
pas à chasser Tennemi; on calcule qu’il
y a ôoo.ooo hommes sur.le champ.
En attendant les grandes puissances
ne peuvent rien faire pour porter la
paix à CCS mallieurenscs populations
parce qiT elles ne .sont pas d’accord)
entre elles. La France pousse la Pologne à résister aux Russes, l’An,gieterre
et Tltalic lui conseillent au contraire
de faire la paix au plus tôt et à la seule
condition de conserver son indépen-i
douce. Il n’y a qu’une chose dans, la:
quelle France et Angleterre se trouvent d’accord c’ est-à-dire qnc pour
le moment elles ne veulent pas inter
venir directement avec les armes.
Chez nous la Chambre dc.s députés est t
fermée jusqu’au mois de Novembre et
M. Giülitti se repose à Bardonecebia.
D. Bosio, Uédadcnr-Responsable.
Torre Pellice - fmptimerie Alpine,
ON CHERCHE pour Païenne,
INSTITU'TRICE enseignant anglais,
français, piano - deux enfants.
.S’adresser SCAbEA - Pension Bertin Angiogne.
VENDON.SI DUE MACCHlNllf
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condizioni. Rivolgersi 11pografmAlpinuìi
Torre Pellic^. _______
DAME âgée et malade, habitant
Toscane, cherche personne de coniianc
disposée à s’occuper de la direction
la maison et de.s soins à donner à l|
malade pendant le jour.
S’adresser au Bureau du journal.
la
of
12102117