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Cinquante et unième année.
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23 Avril Ì9i5
N. 17.
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PARAISSANT CHAQ Uj E VENDREDI
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1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L'abonnement se paye d’avance.
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eoncessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M.C.-A.Tron, past.,Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. CoissoN, prof., Torre Pellice
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, saut ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris on considération.
Que toutes les choses vraies, honnête»,' justes^, pup^^ aimables.....dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRH: Avis — Opera Balnearia G. P.
Meille — L’ange dans l’homme —
Encore de la dédicace du Temple ;de
Brescia — Arnaldo da Brescia — Saint
Paul... ce barbare! — Courrier AngloAméricain — Nouvelles de la Chine
Chronique vaudoise — Bibliographie
— Nouvelles politiques.
AVIS.
La Fêie de Chant des Chorales du Val
Pélis aura lieu, D. V., Dimanche prochain
25 cour., à 3 h. de l’après-midi, à La Tour
(Maison Vaudoise). Outre les quatre cantiques proposés par la Commission pour
être chantés par les Chorales réunies,
chaque groupe exécutera séparément
deux chœurs de son choix.
Nous espérons qu’un nombreux public
de La Tour et des Paroisses voisines tiendra à assister à cette fête, encourageant
par sa présence le travail accompli pour
le développement du chant sacré au sein
de nos Paroisses.
— La Fête de Chant des Ecoles du Dimanche de la même Vallée, aura lieu, D.
V., le jeudi 6 mai, à 10 h. du matin, dans
je temple de La Tour. Le public est aussi
cordialement invité à y assister.
Pour la Commission du Chant Sacré
Eugène Revel, président.
Opera Balnearia 6. P. Meille.
1. - Borse per adulti.
Sono aperte le iscrizioni alle borse per
cura termale o marina a favore di operai
della Chiesa Valdese in attività di servizio. Secondo il Regolamento dell’Opera
queste borse sono in numero di quattro o
cinque per anno e date a quelli fra i richiedenti che ne abbiano maggior bisogno.
Le domande, in lettera raccomandata,
dovramnof essere spedite al sottoscritto
prima 15 Maggio p. v., corredate dal
seguen^ documento: Certificato medico
comprímante la necessità della cura e in-.
dicar^ la località ove la cura deve esser
fatte
Squadre marine gratuite di Bargia Vermi per bambini e adolescenti.
Sono aperte le iscrizioni per la cura
marina a favore di bambini e adolescenti
d’ambo i sessi, appartenenti alla Chiesa
Valdese.
Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Valdesi e
in Pinerolo, i genitori o chi per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al Pastore della rispettiva Parrocchia, prima del 15 M^gio p. v.
Per i bambini e adolescenti residenti
in Torino od altre località fuori delle
Valli, le. iscrizioni dovranno farsi presso
il sottorscitto, prima del 16 Maggio p. v.
La visita medica per tutti i richiedenti
fatta da un solo medico incaricalo dalla Direzioni deir Opera, avrà luogo nei giorni,
ore e località che saranno fatte ulteriormente
conoscere.
Ili - Disposizione generale.
Per nessuna ragione verranno prese in
considerazione domande d’iscrizione sia
per le Borse per adulti, .sia per le squadre
di Borgio Verezzi, che pervengano alla
Direzione dell’Opera dopo il 15 Maggio.
Ale. Prochet.
15, Via Pio Quinto - ’Torino.
L'ANGE DANS L'HOMME.
Les pires inimitiés sont les inimitiés
silencieuses. Faisons pourtant de notre
mieux, honnêtement et sincèrement,
mais il est presque impossibIe.de pouvoir
toujours vivre en bonne harmonie avec
. ceux qui nous entourent. Et ce qui est
digne de remarque c’est que ce qui nous
sépare de notre prochain, de nos amis,
ce ne sont pas de graves injures, des offenses morales, mais ce qu’on appelle de
petites offenses. Dans le feu de la discussion vous offensez l’amour propre de
votre ami, quelquefois inconsciemment
et cet ami ne vous pardonnera pas ou
beaucoup moins facilement que si vous
lui aviez causé la perte de milliers de
francs. Et ce phénomène nous le rencontrons dans le grand monde comme dans
le petit monde. Ce fait ne milite pas en
faveur d’une démocratie socialiste qui
fonde sa prospérité sur la bonté et l’harmonie générale des différents facteurs
qui doivent coopérer à son triomphe. La^
méflauce, toujours mauvaise, est rendue
plus impuissante lorsqu’une seule personne a le commandement; elle est fatale
lorsque la direction dépend de la majorité dés suffrages. Pour que les socialistes
aient quelque chance de réussite, H faudrait que le caractère des hommes fût
bien meilleur, bien plus élevé de ce qu’il
n’est aujourd’hui.^Malgré ce que nous
venons d’observer, il existe aujourd’hui
des réformateurs idéalistes qui basent
leur chance de succès sur la nature foncièrement bonne de l’homme. Ont-ils
quelque probabilité de réussite ? La
Sainte Ecritur-e nous pousse à l’optimisme. Elle nous enseigne que l’homme,
quoique imparfait, possède en lui les germes et la promesse d’un progrès constant
vers la perfection. Notre Seigneur nous
a dit que quand II se sera élevé de la
terre II attirera tous les hommes à Lui
(Jean xii, 32). Cette déclaration nous
enseigne que si d’un côté Christ est unique, de l’autre il croit dans la bonté foncière de l’homme ou tout au moins que
l’homme est sensible à la bonté. Elle nous
enseigne que l’homnje fait le mal plus
par ignorance que par l’effet d’une nature corrompue.
Il est vrai que les événements actuels
jettent de Teau froide sur notre enthousiasme et nous font presque désespérer
de notre thèse. Lorsque nous voyons le
monde entier plongé dans une guerre
sans pareille, lorsque nous entendons les
cris de souffrance qui nous viennent de
toute part, il nous est presque impossible
de croire dans un progrès réel de l’idéal
moral du Christ. Mais nous devons nous
rappeler qu’il ne peut pas y avoir une
vraie paix, une paix durable sans justice.
La cause véritable de cette guerre nous
ne la voyons peut-être pas, mais Dieu
la voit. Aussi longtemps que les hommes
refusent de vivre en pratiquant lés lois
de la justice et de l’amour, ils doivent
souffrir des réactions de la haine. La jus-;
tice et Tamour doivent faire disparaître
les guerres à tout jamais. Et si les hommes restaient sourds à la voix de la justice éf de Î’àmbur, alors cèia veut dire
qu’ilsi^oat irrèmédiablepieHt mauvais et
que l’Evangile de l’espérance n’est pas
fait pour eux.
Ma|s. les hommes répondent généralement aux grands principes sur lesquels
est fondé le règne des çieux et nous n’avons qu’à ouvrir notre journal du jour
pour trouver de nombreuses preuves à
cette .affirmation. Naturellement il y a
aussi beaucoup de faits qui relèvent le
côté ipauvais de l’homme. On doit s’y
attendre, car personne ne croit dans la
bontêitotale de l’homme. Pourquoi applaudfasons-nous un homme qui se jette
dans les flammes pour sauver un enfant
qui nedui est rien ? Un autre qui se jette
àia wiK pourmauve® im;ssnahdable qu’tt^>
n’a jamais vu ? Est-ce que cela n’arriVe
pas tous les jours ? C’est en nous basant
sur ces faits et l’approbation qu’ils suscitent que nous déclarons notre foi dans
l’homme et dans son acceptation de no
tre Seigneur Jésus-Christ. Oui, dans
l’homme le plus dépravé il y a toujours
encore un reste divin qui ne demande
qu’une bonne opportunité pour se montrer. L’on raconte qu’un jour l’empereur
d’Allemagne Guillaume donnait une
leçon aux enfants sur le règne végétal et
le règne animal. « À quel règne est-ce que
j'appartiens moi, le roi ?» leur demanda-t-il. II y eut une,pause. À la fin un enfant rompit le silenoe. « Vous appartenez
Sire, au règne J des cieux ». —«=* O^qi, répondit le roî; très tduchéi de la réponse,
nous appartenons tous au Règne des
deux, vivons donc d’une manière digne
d’un tel Règne ». Si seulement cette glor
rieuse vérité était toujours présente à
notre pensée pour nous pousser à bien
faire, quelle puissance d’harmonie nous
appartiendrait! i
Nos appels à l’ange caché dans tout
homme obtiendrait une réponse et il y.
aurait une nouvelle terre où la justice et
l’amour habiteraient. L’Esprit de Dieu
pourrait* aller alors librement* d’un ejeenar;
à l’autre, nous aiderait à dominer la partie diabolique de notre i être et le règne
de Dieu pourrait alors s’établir déflnitivemèht sur la terre. E. B. Bertalot.
Praïustin, 12 Mars 1915.
Temple de Brescia.
Emde la diidicaceÉTeigple de Brescia.
Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs la photographie de
notre immeuble, et tous pourront juger
par eux-mêmes de la beauté de l’édifice.
Celui qui apporta le premier en 1860, la
bonne nouvelle du salut fut le colporteur
Francesco Pugno, décédé à l’Asile de StGermain. Le Comité en 1863 envoya à
son secours M. Jacob Forneron, si connu
à La Tour, et de Milan M. l’évangéliste
J. D. Turino se rendait régulièrement à
Brescia pour y annoncer l’Evangile.;
Jules J alla y exerça son ministère pour
quelques mois et eut comme successeur
Daniel Revel en 1864 et ensuite le
prôf. Emile Comba, qui ne tarda pas à
organiser une Eglise avec 70 membres
communiants. Après lui le Comité envoya à Brescia B. Pons (1867-71), Emilio
Longo (1871), Jean Pons-Karrer (187275), Giuseppe Quattrini (1876-82), M. De
Vita (1882-85), Giovanni Romano (188586), L. VuZicemc (1886-89), ß. Cel/i (188992), Teofilo Gay (1892-95), Enrico Rivoire (1895-1900), Emile Rivoir {1900-10) ;
depuis le 1910 l’Eglise a été confiée à la
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< ■' £■ h! ft f Î*ï Ÿ ii hlx
'■■am
MüélRii P' ¿Îiïi^apüiO
dir|ction de M. A. Simeopj^ qur's’çst
vraiment distingué ^ fâis^ tqiit|^on
iple
ppsMble pour avoi^jf^íjeaus
et gui, avec le co^oiô's (|6 E? G^npicpoli, a pu voir sotì beau" rêve côtriplè
teiqent réalisé.
ï', IS. et M.me Simeoni ont reçu leurs hôtes ffivec cordialité et générosité, ce dont
nbi|s les remercions.
4vec le produit du bazar, l’Eglise de
Brescia versera cette année à la caisse
centrale, 1000 francs plus,qu’à l’ordi
narye. ........
. lia seconde conférence donnée par M.
le prof. G. Rostagno, le 12 avril, a attiré
un grand nombre d’auditeurs, le temple
éta|it bondé et, c’est avec plaisir, que
nous avons entendu le professeur nous
parler uygc fçrce et persuasion de \lactioité chrétienne. Il nous faut agir pour
combattre le mal et soulager la souffrance; il nous faut agir pour faire les
œuvres de notre Pèrej il nous faut agir
pour glorifier notre Dieu. Que Dieu bénisse notre Eglise de Brescia. t
Pour être complet, ajoutons qu’à la
dédicace du Temple, assistait officiellement, au nom de l’Eglise de S. Giovanni in Gonea, de Milan, M. le pasteur
Arias. i i . , G. A. Tron.
ARMLDO DA BRESCIA.
La ville de Brescia a élevé un superbe
monument au moine martyr; la statue
de ce héros de la liberté religieuse est
réussie, et tout étranger traversant Brescia se fait un devoir d’aller contempler
une des plus belles gloires de cette ville
patriotique. Les pasteurs s Vaudois ou,
plutôt, les membres des deux Administrations de nptre Eglise, se sont fait un
plaisir, lors <de la dédicace de notre temple, de se rendre au pied du monument
élevé à la mémoire du martyr; probablement M. lé pasteur D. Buffa nous rappellera cette visite.
On suppose généralement, sans une
preuve évidente, qu’il est né vers 1100 à
Brescia; après quelque temps on le
trouve en France, dans sa jeunesse, où il
suivit les leçons du célèbre Abélard. Il se
fit moine comme son maître. Revenu
dans sa ville natale, où une partie de la
population était mécontente de l’évêque,
il attira l’attention par son éloquence et
par la simplicité de ses mœurs. Il se forma un parti puissant en déclamant contre la corruption du clergé contemporain,
qu’il prétendait dépouiller de ses biens
temporels, afin de lé ramener à la simplicité de l’Eglise primitive, IF voulut tenter une réforme moitié sans toucher au
dogme. ■ L’Eglise lui semblait déchue ; il
voyait que par les richesses et l’usage
mondain qu’il en faisait, le clergé avait
perdu son autorité sur le peuple; if,en
concluait que la cause de la décadence
était la possession de biens temporels;
pour se relever, évêques, îprêtres et moines devaient revenir à la pauvreté des
temps apostoliques.
Dénoncé au concile de Latran (1139),
il dut faire au pape Innocent II le serment de garder le silence. Il se retira alors
en France auprès d’Abélard, dont les opinions faisaient grand bruit et dont il embrassa le parti avec chaleur. Tous deux
furent condamnés au concile de Sens
(1140), Arnaido se réfugia en Suisse, près
de l’évêque de Gonstance, et il revint
dans sa patrie après la mort d’innocent
Il (1143). Ses doctrines avaient trouvé
de l’écho à Rome, où ses partisans le rappelèrent en <1145. Il obligea le pape Eugène III à quitter la ville et, s’appuyant
sur la noblesse et le peuple, il entreprit de
rétablir la liberté civile et de réformer le
clergé. Dans leur enthousiasme facile, les
i^pmains accepilent les^Ians ré
éâins dtQ tribi^' réform^eur ; plus
|^uv(|ir4temp^Pl du ^pe, gouve:
* tnent %£^%lomè'^ar un ^hat élu parl^
peuple, alliance libre avec l’empereur.
Adrien* IV réclània lé départ d’ArnaMb,'^**
mais le Sénat s’y opposa. Sur ce, un car- _
' i
dinal ayant été tué, Adrien frappa RqqÎe
de l’interdit. Les Romains épouvantés,.
exilèrent Arnaido qui, peu de tem^
après fut livré aux partisans du pi^ 4
par l’entremise de Frédéric Barberoüssè. ^
, Gonduit à Rome, il y fut étranglé
par ordre du préfet de la ville;>É>n
corps fut brûlé et ses cendres jetées*^’
dans le Tibre. Saint-Bernard, et tant
d’autres, s’accordent pour. reconnaître;!
que Arnaido était un homme de
lent, ayant des mœurs pures, orateur
distingué, religieux, mais qui fut perdu
à cause de la politique. Arnaido laissa
quelques disciples, qui continuèrentl de
professer ses opinions en Italie.
Quoi qufil en soit, il a été un martyr;
que nous admirons, en lui souhaitant un'
grand nombre d’imitateurs. o. o. n.
il tire son origine, — ainsi cette vertu
céleOTe qui; ^ contenu^;jdàhs lea|émts
dé- $t-Paül, )ioême dans^éetife sÌBÌòll®é
(le s^)Fle, éôn^vrve toute I^^'vi^euï^u^le
pbrte du ciéî^ d’où elle (ïéscend.ff i^èst
l’abolition totale de toute liqueur, mais
o|^ esf" décidé Arriver à quelque
ratique
faire cesser la
ivrognene.1
par cette vertu divine que la simplicité
*^de Tapôtre^’a assujetti toutes choses, ren
"^fasteur SailÎens a accepté! de
faire une série de conférences au meïro
53(î
tropolitan tabernacle des Baptistes, I la
célèbre Eglise de Spurgeon. f
ïiîîiï; îjj'eyêqûgi'dé Zanzibar, le doclpur
SAINT PAUL... CE BARBARE!
Voulez-vous juger d’une œuvre d’art :
un livre, un tableau, une sculpture, une
symphonie ? Demandez dés impressions
qu’il a laissé en vous, des passions qu’il
a soulevé dans vos cœurs, des paroles
qu’il a poussées sur vos lèvres. Sa valeur èst
fixée par lé degré de moralité qu’il a su
développer en vous. Tel était le sage conseil recommandé par Ruskin aux Anglais cultivés qui se pressaient à ses conférences. ' 4>y
G’est dans cet esprit que je vous prie
de lire la page suivante, due à BosMét,
et où vous ne manquerez pas d’admirer
jusqu’où peut arriver le génie humain
quand il>ests*réchauffé pan ramiaaè Jde
Dieu et enlevé sur les ailes du christianisme, puissance incomparable qui énnoblit ce qui est vil et élève ce qui est abaissé
qui divinise ce qui est humain et lui
donne la vie au-delà des limites de l’espace et du temps. .
« Le discours de Saint-Paul est simple,
mais ses pensées sont toutes divines. S’il
ignore la rhétorique, s’il méprise la philosophie, Jésus-Ghrist lui tient lieu de
tout. Il ira cet ignorant dans l’art de bien
dire, avec cette locution dure, avec cette
phrase qui sent l’étranger, il ira en cette
Grèce polie, la mère des philosophes et
des orateurs; et malgfé la résistance du
monde, il y établira plus d’Eglises que
Platon n’y a gagné de disciples, par cette
éloquence qu’on a crue divine. Il prêchera Jésus dans Athènes et le plus savant de ses sénateurs passera de l’Aréopage en l’école de ce barbare. Il poussera encotè plus loin ses conquêtes; il
abattra aux pieds du Sauveur la majesté
des faisceaux romains en la personne d’un
proconsul et il fera Crembler dans leurs
tribunaux les juges devant lesquels on le
cite. Rome même entendra sa voix; et
un jour cette vieille maîtresse se tiendra
bien plus honorée d’une lettre du style
de St-Paul que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Gicéron.
« Et d’où vient cela, chrétiens ? G’est
que Paul a des moyens pour persuader que
la Grèce n’enseigne pas et que Rome n’a
pas appris. Une puissance surnaturelle
qui ne persuade pas tant qu’elle captive
les entendements; qui ne flatte pas les
oreilles, mais qui porte ses coups droit
au cœur. De même qu’on voit un grand
fleuve qui retient encore, coulant dans la
plaine, cette force violente et impétueuse
qu’il avait acquise aux montagnes d’où
versé les idoles, établi la croix de Jésus,
pétspâdé un million d’hommes de moüfir'
pour éh défendre la gloire. Enfin elle a Weston, ’se déchaîne contre'Téyêquef de
expliqué de si grands secrets qu’on a ,vu.^, HerefofÇ payçe que celui-ci aurait confié
les plus sublimes esprits, après s’être'ap-^ i une-Eglise importante au Rev. 'Streèter
qui,, paraît-il, pë pêche pas, d’orthodoxie.
Le docteur Percival a répondu énergiq|ie<''‘mént à’’sôh collègue, soutëhànt que) la
pliquês longtemps dans les hautes spéculations de la philosophie, descendre pour
apprendre à bégayer huniblemènt' dâns
l’école de Jésus ». G. G.
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.''
““ Lé^dôcTëür'Jowéft, le’ 'célèbre pTédlca “
teur presbytérien de la. 5.me avenue de
New-York, s’est rendu à Philadelphie
pour voir de près l’œuvre de Billy Sunday
et U en a été tellement frappé, qu’aussitôt il s’est mis à la tête des pasteurs
de New-York, initiant une pétition pour
inviter le, fervent évangéliste d’accepter
une mission à New-York. Malheureusement Billy Sunday doit refuser, topt son
temps étant déjà pris, jusqu’en 1917 !
Philadelphie on s’efforce de collecter,
frs. 375.000 pour les offrir, en signe (le
reconnaissance, à ce fidèle serviteur de.
Dieu.
— À, Brooklyn, le docteur Newell Hilfis
de l’Eglise Plymouth, a réussi à construire
un gymnase, des salles pour le billard, la
lecture, le restaurant, la conversation et
tout ce qui est utile pour attirer le monde
et exercer sur lui une bonne influence.
Gette Eglise pourra se vanter d’être la
première Eglise moderne, offrant tous les
avantages que peut offrir le monde auquel elle désire faire concurrence. . ^
— Le docteur Lyman Abbott, de NewYork, dâns le Out-look, suggère aux puissances belligérantes les conditions suivantes pour obtenir la paix :
1° L’Alleniagiie doit retirer ses troupes de la Belgique et du Luxembourg, en
réparant les torts et les dommages,
2° Elle doit permettre aux- populations
de l’Alsace Lorraine et du SchleswigHolstein, par un referendum, de choisir
la nation à laquelle elfes veulent se rattacher,, i.
3° Elle doit s’en remettre à un tribunal
d’arbitrage pour examiner la question de
ses démêlés avec la Serbie.
4° Elle doit faire son possible pour
émanciper les populations chrétiennes du
joug de la Turquie en chassant celle-ci
d’Europe et en travaillant pour que les
Dardanelles et le Bosphore soient des
voies libres.
5° Elle doit s’engager avec, les autres
puissances,à faire disparaître le militarisme et assurer les droits des Polonais et
des Slaves.
Ges conditions méritent d’être examinées de près par les amis de la paix.
— En Ecosse la statistique prouve que
le 90 pour cent des fils de pasteurs se sont
enrôlés comme soldats. Oir n’avait jamais rien vu de semblable.
Le petit-fils du célèbre Gladstone,
membre du Parlement anglais, vient de
tomber au champ d’honneur.
— La lutte contre i’alcoolisme s’accentue. Le roi et le ministre de la guerre
ont fait fermer leurs caves jusqu’à la fin
de la guerre. Get exemple a profondément impressionné le public.
Lloyd George ayant frappé la bière
d’une lourde taxe, le peuple s’ést adonné
aux liqueurs, ce qui est pire encore que
boire de la bière. On ne pourra pas obtenir, comme en France et en Russie,
science a ses droits et que l’Eglise anglicane doit les respecter. L’évêque de Zanzibar, «est F© même qui iavaiteattaqué la
„du Kiku-yu. àcause-...,da,.ion.
esprit de largeur chrétienne.
4 M .
NOUVELLES DE LA CHINE.
Nous lisons dans le News-Herald de
Morganton, N. G., les nouvelles’ que
voici sur l’œuvre d’évangélisation accomplie dans les collèges de la Chine par
M. Sherwood Edd-y,4anCien collaborateur
du doct. Mott
Qüatorze villes ônt été visitées et des
réunions ont été tenues pour íes étudiants
avec le consentement clés presidents et
des professeurs. Les auciit.oires ont été,
en mhyenne, de 3000 personnes; 7000
jeunes gens se sont adressés au missionnaire pour en avoir des informations et des
conseils, — M. Wew, commissaire pour
les affaires étrangères de la province de
Chehkiang, a été baptisé à Hangchow.
A Tientsin, la salle était bondée d’étudiants dont plusieurs centaines ont dû
s’en rèfourrier,. faute de place ; lOÔO d’entre eux ont exprimé le désir de former
des classes pour l’étude de la Bible. -Des
500 qui avaient été enrôlés dans les classes bibliques l’année passée, 200 furent
ensûitè Baptisés et Yêçùk'd’ans Tèghsë. —
A Piékin4> le présidetfL Yuam'Shi Kâi a
témoigné un vif intérêt pour les réunions
de réveil, et le vice-Président, général Li
Yuam Hung, pria M. Eddy de tenir un
discours devant sa famille et un bon nombre d’invités. — Le Ministère de l’Intérieur lui a Offert le terrain pour ériger un
Pavillon dans la capitale même et tout
près de l’endroit où se trouve l’autel sacré devant lequel, chaque année, le Président va se prosterner et adorer les « es¡[prits de-la Nation ». Lé MînistèrÀ de' la ¡
Guerre, de son côté, a accordé 200 iientes
imperméables devant servir à couv'rir le
Pavillon, et le Ministère de l’Instrucljion
a donné une demi-journée de vacanCe
afin que les étudiants pussent assister au
service d’inauguration auquel le Ministère des Affaires étrangères a envoyé son
représentant. — Dès la première réunion,
1000 étudiants ont signé un engagement
de vouloir chercher la vérité. — Dans
une autre partie de la ville de Péking, M.
Eddy a tenu une réunion pour les classes
élevées et les hommes d’affaire avec 1700
auditeurs;- üa Chambre'' de commerce
avait demandé qu’on lui réserve 300 places. Après le service, 350 personnes ont
fait la demande d’être inscrites dans les
classes bibliques. — Dans une seule réunion pour les « inquirers » il y avait un
ex-gouverneur, deux généraux, le secrétaire privé du président, le directeur de
la banque nationale chinoise, un jeune
philanthrope non chrétien et bien'd’autres personnages éminents. —- A Paotingfu, où Horace Pitkin fut victime de
la révolution des Boxers en 1900, 500.
étudiants non chrétiens se sont inscrits
dans les classes bibliques.
Enfin^OO jeunes chrétiens ont été pré-
3
t,:
pares en vue de dmger et multiplier ces régent-é'm., d.éçédé à Champ-Ia-Salse, à
classes bibhquea.|ffiut paraît dont être J’âge de 89 ans; .Jîî^^c pasteur H. Garrou
bien achemini vers un réveil reUgleux^v étàit'jnonté expressWnt du Perrier,
dans cette immense république restée, pour jendre homraage4ia mémoire du
des ins
. , . - , une part
Ph. GniLL.'NÎ-iêii'artive au servic^n^ir^|^ carrière
4®,PS vi^AUard sym^l^qué a’-s^é longue
, ...f* quittant teette^erre, il
» ^'a ‘ini'dire avec le pskîl^ste; '« %n âme,
FPlVNGEl.jl.me Ûupin de Saint-Afiréf ^ ton repos, '^r Pétwnell’a fait
Noifte ami, Armand ïïupiri^'de .Saiiit-^ h ^ •
André, longtemps pasteur à Toursl retiré Le digianctè^M avril,
depiiis-quelquls années à la çaippagpe où Facta, député du l^ge de
sa^santéa étésérieusement atteinte, lé jàiscoûis,|fficiel
de perdre sa femme, après une maladie d mâuguration de VAssociation-^onarqui s’était aggravée ces dernières semair | libérale, qui vient de se cojg^tiLuer
nés. Fille de M. de Coutouly, né en Dane- éahs cette ville. Ce diseoftrs, tr^-élevé.
mark et mort en 1846 à Luneiay'teù-ÎP
était pasteur^isoeur de MM. Gustave et
Charles de Goqtouly, qu’ont fait cohnaîtro leurs travaux de jôiirnalistes et leurs
services dansda diplomatie, elle a' été
longtemps associée au ministère de.,son
mariet a partagé son œuvreàTours|)en|;
dant trente: ans. Elle est la mère de »M;, <
Louis Dupin de ^^aint-André, actuille^V
ment lieuteîiant-i'h|erpréte à l’état-major
anglais, qui a été plusieurs années p’as^^^'
teur au Tpnkin et a succédé à,père
comme pasteur à Tours ‘ et de'cinq filles >
dont trois sont mariées à'jiJês pasb^rs, ;
MM. Edouard Soulier, Ad.-ïîpy, Henri
Bonifas. ',4
M.me Dupin de Saint-André aVait une
rare distinction d’esprit, et elle á beaucoup écrit, surtout pour la jeunesse dans
le Magasin d’éducation et de récréation,
dont elle fut l’assidue collaboratrice, et
aussi dans la Revue chrétienne, la Revue
hebdomadaire, le Temps, où ont paru plulieurs de ses romans; elle a publié aussi
quelques volumes dont lea-dèrnîèfi iciflt été publiés par la Société:d’édition de
Toulouse, entre autres ce yplume ai intéressant, Pasteurs et Paroissiens, et a donné
ailleurs aussi, sous son nom et sous celui
de Fanny André, des preuves d’un talent
littéraire, mis au service d’une saine et
haute inspiration morale, où se faisait
sentir l’influence de sa foi chrétienne.
: À son mari, que nos Eglises connaissent et aiment, à ses enfants qui la pleurent, nous offrons, en notre nom et au
nom de leurs nombreux amis, l’expression de u||tre sympathie attristée.
Les oi^ques ont été célébrées le vendredi 2'{%vx}\.
(Christianisme aS ■Mècle).
adressons à la famille de M, :
de Saint-André, bien connue à la
nos sincères condoléances. Réd.
A TOlfR. Samedi dernier pïit eü lieu
les obsèques dé Jean Daniel Tourn^ de
Rprà, décédé à l’hôpital, à l’âge de 73
ans. Un bon nombre de Rorencs sont ac- .
courus pour rendre les honneurs à leur
coreligionnaire. Notre frère laisse après
lui sa compagne avec une santé compromisé,îune fille et trois fils.
— Saïnedi aussi nous avons éu là visite des professeurs de l’Ecole Normale de
Pignerol et des élèves de troisième année.
Le preside du Collège et celui de l’Ecole Normale, mm. les prof. Jahier et
Maggiore, ont fait les honneurs de la maisOh. Gès messieurs Pinérolais soat partis
très satisfaits de l’accueil reçu.
— Le II avril dernier, c’est M. le pas
teur E. Revel d’Angrogne, qui a eu la
bonté de remplacer le pasteur de la Tour,
tandis que M. Mathieu occupait la chaire
d’Angrogne. * ,
aux besoins du jour, a Ihouvé
..un.écho profond dans les cœurs dès auditeurs ét.ii. des lecteurs. L’hon,' député de
Pignerol s’est montré, une fois de-plus, à
la HàÎÉiteur de sa tâche. Une’ Chose surthût'Hoül a fait plaisir; et c’esttfque la
|®i|*féligî|use a été touchée avpè le plus
« Eh hien I c^eit parce que nous avons
le sentimÎMit .dj’4yoR Jait notre devoir
avec tous |es|acri|îces.itnposés pajria^er}
ribleiltp^ion jéùrbpéeniie, c’esi parce
que flous continuons a la faire, que nous
pouvons ÿiÂiS'tfir’é, plains’dé confiance et
de séréîlité,»iaîconscience tranqtulle: venez. àjjii|^|;aidf J^ Ne uouSjqpbfie? pas' I
Ne perrhéttez'pâs que les oéùvfes bonnes
et utiles aient à. souffrir du déchaîne^
.ment \fifs puissjances du mal ! Ne permettez pas que cette .œuvre que vous
avez soutenue jusqu’à présent de vos
sympat)iie.s,,de yos dqns.rde vos prières,
soit cofh'pifbnü'se, que son existence mênie
soit en Déni,’qu’elle soit emportée par la
violeitdi%e'cel ouragàiii de sâng et de feu
qui s’eîtàb'àttu süf"h6tTé pâùVréEûTÔpé!
« Ch^s^nèfôl, inàlgré les' misères nouvelles qui_ ypus entourent, malgré les
saiqts Hhyo^s qui; en Idérivent pour ,yous,
continuez-nous vos souscriptions régÙV
lières pouvez le faire* venez A
notre aidé âvéc des'dons extràbfdinairés
qui coTOpénseront les pertes innévitàbles
et très lourdes dont nous nous attendons
à être Trappés. .r. 4 - ^
«Si notre reconnaissance est grande
été ramené à des proportions plus re
MASSEL. Vendredi, 16 cour., un nombreux cortège accompagnait au cimetière
les dépouilles mortelles de Tron Jacob,
tact et avec un esprit dé. largeur
r|marquablc. Point d’intolérance, point
d’appel à la leligion officielfe': liberté
pour tous, liberté ample,'^digne, dépôt
sacré obtenu pour .tous sans- distinction.
On dirà que c’est naturel, que c’est un
fruit acquis depuis longtehips; soit, cela
n’empêche pas qu’il est bon de le constater. Le fait que le journal religieux de la
ville passe sous silence, et la fondation
" delasociété etlediscours du représentant
du collège est un signe éloquent qui a uife
grande signification, qui doit réjouir toiis
les libéraux et les vrais patriotes. ’
ROME. M. Luigi Rostagno ne pouvant
pas se rendre, cette année, en Suisse, ‘a
adressé à nos frères de ce beau pays, la
Ucinqulaire-suivante r ‘
Aux arnis de l’œuvre d’évangélisatin de
l’EgliseVaudoised’Raliequi sontenSuiss^.
Chefs Amis et Frères, I
Nous aurions eu besoin cette annéq,
plus encore que d’habitude, de venjÈr
plaider auprès de vous la cause de notre
mission en Italie. Notre situation en eflét
menace de devenir très grave par le fait
que nous ne pouvons plus compter qu’en
proportion fort réduite sur l’aide des
pays protestants éprouvés depuis bientôt
huit mois par le terrible fléau de la guerre.
Mais malgré le pressant besoin que
nous avons de l’appui de tous nos bienfaiteurs, notre Comité d’évangélisation
n’a pas voulu vous envoyer cèttë année
son eollèeteur. Nous savons dans quelles
pénibles conditions votre noblè pays se
trouve à cause de la guerre; nous savons
t avec, quelle admirable libêfâlité vous
vous efforcez d’en soulager les victimes
" directes et indirectes et nous avons préféré ne pas aller frapper personnellement
à‘VÔtfe porté. Nous manquerions pourtant à notre devoir envers notre œuvre,
qui est l’œuvre de Dieu dans notre pays,
et nous manquerions aussi de confiance
envers vous si dans les tristes circonstances par lesquelles nous passons nous négligions de nous rappeler, au moins par
cés quelques lignes, à votre souvenir.
Nous n’aVons pas imprimé cette année
la traduction française de notre rapport
— afin de hmiter nos dépenses autant
que possible — mais je me permets de
vous traduire ici l’appel qui en forme la
conclusion :
« :..Avant de vous adresser cet appel
nous nous sommes recueillis, nous avons
interrogé notre conscience devant Dieu,
et notre conscience nous a dit que nous
avons fait tout ce que nous pouvions
faire. Nous avons décidé et nous avons
réalisé toutes les économies possibles;
tous les ouvriers qui n’étaient pas absolument nécessaires ont été congédiés et
nous les avons aidés à trouver d’autres¿
occupations; tous nos honoraires, déjà si
modestes et dans bien des cas absolument insuffisants, ont été réduits; des
appels pressants ont été adressés à nos ,
Eglises, et cela n’a pas été en vain..
elle pas aujourd’hui, au jour de la grande
détresseh^j-, :
Je vqüs exprime dès à présent, chers
Arnis è|f'Frèfês, toute ma'rèçqnnaîssançe
pour l’aide, que vous voudrez bien nous
acçgrdja:.„cette année encore et je vous
prie d’agréer en même temps mes cordiales’’Salutations. ' J IJ ' :
Votre dévoué en Christ,
“ Luigi 'Rostagno, pasteur
Çolle0te,ur-pour ■
— À propos de la Suisse nous désirons
nientidhnêf la mort d’un *ami dé notre
œuvre, M. Frédéric F>e Perregaux, de Neuchâtel, et celle dé M. Sublet, pasteur, directeui^de l’Essor, décédé à Genève, ainsi
que ceHé dé M. Albert Thomas.
1 BIBLIOGRAPHIE.
Le -Séme N° du Bìtlleiin de-ImRmiété
d’Hisimre VaudoiseqvAsrienl de paraître
est, sans chntfedit,.. h» désî plus intéressants parmi .tqtts .ceùx qui’ ojit été puhÎiês
jusqu’ici. Dans le premier article le prof.
D. Jahier, président ?dét Ik Socié|^ -nous :
donné la suite de son impOrtarife étude
sur la « Restauration dans les Vallées
Vaudoises », soit: in rèpipade^-Charles^s
Félix., Le deuxième article, dû également
àu prof. Jahier, traite de l’Emancipütion
complète des protestants.vaudois du Piémont, réclamée par le comte Ferdinand
Del Pbzzo dès 1829. Il s’agit d’un document à peu près inédit. Les troisième et
quatrième articles sont l’œuvre de MM.
les prpf. Jean Jalla et Arthur Pascal, et
contiennent, le troisième, les données généalogiques sur la famille des capitaines
et des pasteurs Jahier, et Je quatrième
Valdesi e Ugonotti a Pinerolo sul princi-x
pio del 1596. Pas n’est besoin d’ajouter
que ces deux derniers travaux sont ,eii
tout dignes de leurs auteurs.
jNoüs saisissons l’occasion pourrecom“
mandér chaudement à nos lecteurs cultivés 4a Société d’Histoire Vaudoise; et
par la même occasion — sur la prière du
Bureau de la Société — nous invitons les
ihembres qui auraient changé dé" résidence'à bien vouloir en informer la Di-'
reçtion de la Société, afin d’éviter tout
retard dans la distribution des Bulletins.
Nouvelles politiques.
Une semaine encore a passé sans que
notre patrie soit entrée dans le conflit européen. La préparation continue, les discussions aussi dans la presse, mais il n’y
a -plhs eu de mceiings tumultueux ni les
incidents fâcheux qui les accompagnaient
toujours. Des conseils plus ou moins intêfessés nous arrivent de tous les côtés.
Tout journal qui se respecte consacre à
hm-re Italie au moins une colonne par .
jour pour lui tracer la voie qu’elle doit
suivre. Mais les hommes qui nous gouvernent ont leur plan bien arrêté; nous
l’espérons du moins. Et nous croyons que
les décisions qu’ils prendront répondront
au véritable intérêt de notre cher pays.
Un incident qui pouvait être grave a
diatesi il s’ggîtjd’une-pptr(|uil|e,.^e‘.sq!
■ dats" tñj de douaniers Idfrièhiérfs.^ (ÿiil £úiraient passé la frontière dans la val Sa|>bià‘'pfes'”de Bagolino. Des soldats italiens lei auraient repoussés à ‘Coups ^e
fusils.-Lè gouvernement a«trichién a (|èT
menti le conflit. D’après Iesc4^rni,èr!Ba iÿdformations la. yijilatiQn dç^ laj. frontière
a eu lieu, maïs loCsqüé lef doùàniers i@liehs du%ostë*3v-0Îsih shht'ârfRés près jâe
■ la frontière les soldats étrangers œtaieilt
rentrés chez eux. r . . i ï' - ’
La position des armées Sür Ig froilt
orientai n’a pas varié. Lès Rhsâés but-^lU ;
encore quelques succès partiels et fait ùh
’-bon nombre de prisonniers; mais maig-,
tenant leur activité s’ést ralentie,.Le î5%non ne cèsse dé gronderà On "ièhfe"'de
temps en temps une surprise nocturne,
mais, rien d’important n^t signalé .sur,
la-longue ligne qui va de la Buco-rine à
la |Prresse orientale. Il semble qub.JésJAustrô-Àiîeiîiànds attendent lès éVéhéments
pour décider la nouvelle directioii que
prendra leur, offensive. D'iiiiportants
mouvements de troupes S’éffçctùent-sans
dígate à l’intérieur,' grâce'au mâgnÿique
réseau de chemLs de fers, sil^tout éfi Alleipaghe. Mais rien hé percejT’extê|ieur.
Oa a annoncé d’abord que le gé|iéral
Hhidenbourg s’était ^<tfté sur le Iront
ocçidental;.;ott,j’a;,.dit3értsuite dan> les
Cafpathes.jOÙ il^aurait organisé la fésis-;
tauce. ;^aîSq‘îenl, dè; précjsl ni de .si|-. Ce
qu-ji est êérlâih C’est que 'T Aile magni dis
raùts ne peut prétendre^ à une réelle supériorité. I
L’armée,anglaise a. remporté^«»’nouveau.succès au sud-est de Ypfes, Une
hauteur a été conquise par l’explosion
dé mines. Les Allemauds- oiÿ faiÜde|:'»fforts désespérés pour fépfeftdrè'* la "jrôîition,: mais ils . ont dû,, se retirer ayec, d'e
grosses pertes. Sur le front occidental
c’est aussi rartillerie ,.qui a le premier
rôle. Le guerre aériéniié s’intensifie. Chaque jour dés avions àbnt'ébattus étJe
plusi'soUvent les;.pilotes œtfies aviateurs
,.qul .les,mo.ft;teni, resteat-grirèxcmenyîtleàr
sés ou carboniséa par l’explosion de tapparêil. Le famél^ avialéûr français Ga|-^'
rds vient'd’êtfl fa^ prisonnier, aprêî
avoir rendu à rtnnéé dés services ine|timables.-La ville de Strasbourg a reçu
quelques“'bôrrtbes'd’un dirigeable fraigçais, Trois Zeppelin ont fait une incursia|i
nocturne en Auglet|rrç et sont arriv^
près de LondréS sans'prbduire grand mat
Les Allemands envoient en France II
population civile des dèpartemm^^ occupés par leur armée. Ils les embarquent “
dans des trains sans rien dire de leur destination et par un long détour ils les ex- pédiçnt en.France parja frontièçq suisse,
OéjÛœn $ùisse ils sont' aècùéilns’ frateriielleilient. Pius'de 30.000 personnes soiit
arrivées en Savoie où la patrie leur prépare une cordiale bienvenue'. - ‘ "
Encore une semaine ' de tranquillité:
dans les DardanéÎles. Un destroyer anglais s’est avancé jusqu’au milii^-du dé• troit et malgré Iç feu des forts-H‘aja a se
retirer presque indemne. Un soul^marin
anglais à été coulé par les-oanons des
forts. La nouvelle qu’un transport de
troupes anglaises a été coulé pair un tor- •
pilleur turc sorti du détroit, n’ est pas
confirmée, , .
Incertitude et confusion- dans Tes Bal■ kans. Les comités bulgàrés ont récommèncé leurs exploits à là fronti ère serbe.
Les explications données à Ta première ’
attaqué n’étaieht pas satisfaisanteS.TQue
veut la Bulgarie ? Pourquoi provoque-t-elle ses voisines fout en déclarant
qu’elle ne veut pasTa, guerre ? Des bandes albanaises ont àuSsî aitaqiléTfiSérbie^ La Grèce a üqüidé M.yTéBizelôs/pbur
le moment: lé roi l’a désavouéTigimelle- ;
ment, et l’ex-président du Conseil grec
a quitté son pays et déclaré qu’il renonce .
à la politique. La Roumanie échangé dès
notes avecnotre gouyernementet f bpiaion
générale est que si nous entrons en guerre
notre jeune sœur latine suivra notre
exemple. E. L.
Ab. payés et non quittanbés.
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RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti co ore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
la biancheria, nc la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma uij’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
ATT-r EESTATO
Signori MIGONE á C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba II colore primitivo
la freschezza e la bellezza della gioventù senza avere ii
Il < w .. j minimo disturbo nell’applicazione,
una soia DOttiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco
bono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
“ biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
«EÌ: H ® ‘“talmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi iljiericolo di diventare calvo. onoAui
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