1
Soixante-onzième année
8 Mara 1935-Xm
N* 10
»
g
2
<
J
O
m
>
c
H
Z
<;
K
t=
8
H
&
S
O
ü
®*’““ÆpEUiCE ]
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger . ..........................
Pliisieurs abonnements à la mêine adresse .
P^r na:
1. 10,24,» 22,
Ponr 6 moto
P12,-^
Pp ■'abonoerà TorrePellice, au Bureau d’Administration del’fcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes ies Paroisses^chez MM. les Pasteurs.
VSNBBEDI
Bi;======:à=====
L^ABOtOtEMBNT SE PAW 0*AyANCB.
S’adresser r pour la RédactioD, à M. le Prof. Louis Micol - Torre Pellice —pour
P^^dmioiatratloB, au Bureau du Journal, Via Wi|;fam, N* 2 • Torte Pellice.
Pour toutes les annoacca s’adresser au Bureau du journal. '
Tous les changements d’adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencemept ^e l’aunée. .
. J. f, O Le nnméro: 90 eentimes o
s:
H
One toutes les choses vraies, honnêtee, jnstra, pur^, aimables«|^ de louîange^ inm pensées (Philipp. JV, 8).
POÜB LA TIB IWÏÉRIBDRB
Qu’est-ce que la prière?
« Enseigne-nous à prier ».
Luc XI, 1.
...La prière est tout d’abord un acte
%d’c^rnui»ticm, un cri dans le silence qu’on
avait cru éternel, une lampe dans la nuit.
Cherchez et vom trouverez, frappez et
* ^on vom ouvrira » (¡Matthieu VII, 7).
# Quand la raison s’arrête devant l’inconnaissable comme sur la plage d’im océan
J interdit, la prière survient, qui met à la
» voile. Quand la raison doute et s’effraye,
se demandant : Y a-t-il quelqu’un qui me
I regarde, qui m’écoute, qui puisse venir
j' peupler ma solitude intérieure ? la prière
( est là pour répondre :: oui î Elle affirme
Dieu comme im père qui peut m’entendre,
et eUe m’affirme moi-même comme un fils
que Dieu peut écouter. Elle ^lffirme cela,
malgré toutes les apparences, avec l’obstination tranquille, l’émouvante monotonie
d'une force instinctive et naturelle que
rien n’arrêtera plus.
La prière est encore un acte de recueülement et de concentration : « Quand tu
pries, entre dans ton cabinet » (Matthieu
VI, 6). Il faut se chercher soi-même loin
de la surface où notre existence est mêlée
naît notre soif de Dieu, et laisser cette
soif nous conduire. Le courant qui la désaltère ne coule pas dans le fossé des chemins battus. Il faut ressembler à l’homme
altéré qui, remontant le ruisseau troublé
par son propre cours, ne veut boire « qu’au
cœur bleu de la source».
Il faut croire que ce monde où nous
vivons n’est pas un monde fermé sur nous,
et faire assez de silence en soi-même pour
y entendrei à l’approche de Dieu, s’ouvrir
des portes mysbérieusœ. Il suit de là que
la prière doit être un acte d’abandon:
« Quand vom priez, dites : Notre Père... »
(Matthieu VI, 9). « Faites-moi trouver cet
acte, ô mon Dieu, s’écriait Bossuet, cet
acte si étendu, si simple, qui vous livre
tout ce que je suis, qui m’unisse à tout
ce que vous êtes... — Avec cet acte, qui
que vous soyez, ne soyez en peine de rien.
Le dirai-je ? Oui, je le dirai : ne spyez pa^
en peine de vos péchés mêmœ, car cet
acte, s’il est bi^ fait, les emporte tous ! ».
I] eq est ainsi, p^rce que cet « abandon »
ouvre l’âme à Finitiative de Dieu,
Remarquons pourtant qu’il n’a rien de
pa^f. L’âme y est active, au contraire,
dans le plus grand effort possible à
l’homme. La prière est un effort. « Etant
en agonie, ü priait instamment, et urne
sueur de sang, de son front ooîdaît jusqu’à
terré » (Luc XXII, 44). Toutes les g:randes prières de la Bible sont des luttes tra*
giques Jacob au guet du torrent, Jérémie à l’heure où Dieu l’envoie, Jésus à
Gethsémané. La grande lutte, pour Luftlœr, ne sera pas dans la saUe du Conci;|çi, qiroiqu’pn pensç le bïayç comte (le
. Freundsberg, mais dans sa chambre .du
DéVitsch&r Hçf, où il passe la nuit en
prjère : « Seigneur, ce n’est pas ma
Cavisp... ». L’automatisme guette la prière.
Ï31e risque de s’enfermer dans des formes
qui deviendraient sa prison. Pour la gar-i
deiT hbre, en pleine clarté de conscience, il
faut la renouveler sans cesse, « ployer l’automate», selon le mot de Pascal, ne pas
cpmp1;er pour vraie une prière où on n’a
pas lutté.
Prier, c’est encore chercher l’accord,
mettre son âme au diapason : « Non pas
ce que je veux, mais ce que tu veux!»
(¡Matthieu XXVI, 39). L’artiste dont nous
parle Armand Sabatier dans une heUe
étude sur la Prière, tirait de son violon
des sons si purs, que même très faibles,
ils pliaient jusqu’au fond de la nef immense. Pour qu’une prière s’élève, il faut
qu’elle soit juste. Celle du Pharisien est
le type de la prière faussa On ne s’harmonise avec Dieu que par l’humihation.
C’est du péché que vient la discordance,,
«'Mon pèra j’ai péché», s’écrie l’enfant
prodigue. « Seigneur, murmure le péager,
sois apaisé' envers moi ! ». Entendez-vous
ces âmes chercher l’harmonie qui rendra
le cœur du Père au fils perdu ?
Celui qui prie s’harmonise non seules
ment avec Dieu, mais aussi ayec son prœ
phain : « Si deux d!entre vous s’accordent...» (Matthieu XVIII, 19). «En nous
unissant à Dieu, écrivait Secrétan, nous
embrassons le monde». Notre besoin de
prier ne trouve aucune satisfaction véritable danfe la supplication égoïste ; toute
prière, a-t-on dit, tend irrésistiblement
au salut du monde. Si Jésus a pu multiplier le pain pour la foule, c’est un miracle plus grand encore qu’accomplissait sa
prière, dans la-Trurlr'que'traversaient des
clartés de Dieu : il s’y sanctifiait pour les
hommœ. Il y multipliait le pain des âmes,
qui est la sainteté, l’obéissance à Dieu,
sur la terre comme au ciel.
Une telle prière n’est possible que par
un acte de communion et de foi en Jésusr
Christ. « Hors de moi, vous ne pouvez rien
faire » (Jean XV, 5). Jésus s’est mis à
genoux, et c’est l’humanité qui s’est agenouillée ayec lui. Il a prié, et c’est le cri
de l’hopime perdu qui est monté avec le
sien jusqu’au cœur du Père. Il a été
exaucé, et c’est à l’humamté tout entière
que le Seigneur a répondu. Il est le seul
qui ouvre la voie, parce qu’il est le seul
qui ôte le péché, et il n’est d’autre issue
pour la prière humaine que celle qu’ont
marquée l’emprmnte des genoux et la
trace du sang de Jœus-Christ.
Paul GouasTEiim
{Christianisme au XZ® siècle).
Pasteur en retraite,
Dans certains milieux le pasteur retraité est regardé comme un vieil outil,
usé, rouillé, mis aux bric-à-brac, et parfois traité avec \me aimable condescendance, comme quelqu’un qui serait retombé dans l’enfance. Chez les catholiques,
l’ordination est un « sacrement », qui est
supposé conférer au prêtre, dans l’imagination populaire, certains pouvoirs magiques et mystérieux. Certains protestants
semblent parfois attribuer quelque chose
d’analogue, à la cérémonie de la consécration du jeune pasteur. Il en résulte qu'ils
considèrent sa mise à la retraite, ou éméritation, comme une opération qui müèverait au récipiendaire les pouvoirs qu’il a
reçus à sa consécration, et le priverait
jusqu’à un certain point de l’usage de son
cerveau, dont il n’aurait « plus besoin ».
le fait que depuis ce moment il n’a
plus, dans certaines églises, le vote déli^yatif, tend à cpnfirmer chez les ignorant^
l’Idée d’une dimirmtio carpitis de l’émÉpiite.
^^!ès lors il est retenu comme n’ayant pàis
« fîm à faire » qu’à s’ennuyer prodigieustoent, en attendant d’aller occuper la
place qiii lui revient au champ du repos,
ï Oeci noirs reporte en arrière vers un
kdntain souvenir personnel. Entre deux
séances d’une certaine «Conférence», un
gWiupe de laïques discutait, en plein air,
la question des collectes à l’étranger. Un
sséi^an émérite, qui avait rendu d’éminents services à son église, dans ce
«temp-ià, ayant entendu, en passant,
«wncer centaines « hérésies » sur le dit
sujet, et ajouté quelques mots de rectificaron, un laïque, qui ne s’était jamais
beaucoup « sacrifié »■ pour l'église, s’avisa
en lui jetant, par-dessus
i’ijp^ule, le dicton italien : ^Acqua passata,
madna più! L’aimable et spirituel
ijetiOgénaire lui répliqua, avec un fin sou|jre : 11 est vrai, cher monsieur, que l’eau
ÿ ¡passée » ne fait plus tourner la roue du
^cmlin, mais elle peut encore être utih|ée de beaucoup de manières, par exemple
arroser les choux et désaltérer les
¿nés. Là-dessus, l’imprudent interrupteur
fit un demü^tour, et s’éclipsa.
.^„(Ihez les Allemands et les Anglo-Saxons,
te pasteur en retraite jouit d’une haute
fnsidération, généralement bien méritée,
est le Retired Clergyman et le Bector
nheritMs de la Communion Anglicanè, le
Worr^qut Preaclier, (prédicateur usé) et le
superannuated du Méthodisme, etc., tant
dans les églises qui ont la limite d’âge,
que dans céUes où le pasteur, même après
avoir dépassé l’âge biblique, peut réaliser
l’idéal «to 0e in fds boots» («mourir
dans ses hottes » c’esttà-dire en activité de
service).
Libéré de responsabilités, parfois écrasantes, le pasteur en retraite peut et doit
encore servir l’église, et s’y consacrer de
toutes les forces qui lui restent. S’il a la
. vocation pastorale, ce n’est pa? l’éméritation qui k lui ôtera, ni qui poiu-ra l'jaffaiblir. Mais il aura alors le loisir d’étudier et d’approfondir en toute liberté' tes
sujets qui l’intére^nt le plus ; il pourra
parler et écrire Sans trop craindre les critiques d’en-bas ou d’en-h^ut ; sonder plus
profondément les Saint^Ebritures ; renouveler sa vocation spirituelle ; faire une
revue consciencieuse et critique de son ministère passé, et intensifier en lui le témoignage de l’Efeprit. Il arrivera aussi à
pardonner et même oublier les injustices,
parfois crqpites, qq’il aura peqt-être souffertes ; yamcre et subjuguer certaines
échardes dans la chair et tel ou tel « ange
de Satan», qui s’est peut-être appliqué
à le sQufflieter ; mais, aussi, il s’entendra
répéter, comme le gr^d apôtre : Ma grâce
te suffit. Il continuera à aimer tes enfants
et à se ^ntir at hoipe et heureux au millieu de la jeunesse, et à s’intéresser aux
jeunes, en souvenir des «vieiix» qiii lui
ont peut-être facilité la tâche terriporibm
ülis. S’il a des goûts littéraires ou scientifiques, ou artistiques, il pourra continuer à cultiver la poésie, la musique, ses
claæiques ou ses mathématiques, et conserver son élasticité mentale, (^elques
randonnées encore dans les sciences naturelles, ou l’astronomie, le rapprocheront
encore de son Père céleste, et l’élèveront
un peu au-des^ des épines et des chardons de la lutte quotidienne. S’il a im boF
de jardin à cifftiver, il pourra alterner un
peu de trayail manuel avec ses travaux
de cabinét et ses veilles. U restera toute
sa vie «étqdiâut», trouvant chaque jour
quelque chpse à apprendre. Sa bibliothèque lui sera plus précieuse que jamais, se
tenant, autant quq possible, à k hauteur
des meiUeutes publications qui l’intéressent. Son cabinet de travail, mod.este et
bien éclairé et d’une température modérée,
continuera à être son sanctum sanctorvmi
où les bruits du . dehors ne viendront pas
l’interrompre, dans ses heures de travail,
et où se manifesteront jusqu’au bout ses
hahitudes d’ordre et d'activité. La plupart
des pasteurs, arrivés à l'extrême vieillesse, sont remauquabtes par la jeunesse
du cœur et la lucidité de leurs facultés,
dues à une vie sobre et r^ulière, et parfois aussi aux soins d’ime compagne d'évouée, d’une aide semblable à lui.
Si le vieux pasteur a le bonheur d’avoir
des petits-enfEmts, il aura l’occasion d'exetrr
cer délicieusem«it l’art d’être grand-père,
tel que l’a décrit le grand poète français.
Il continuera, selon le mot d’ordre des auteurs du grand Réveil américain, à se tenir toujours prêt à prêcher ou à mourir.
En fréquentant les saintes assemblées, et
au besoin en y prenant une part ætiye,
il n’aura garde d'oublier le nemo projeta,,
et que Nazareth est bâti’au sommet d’une
roche escarpée ; ni qu’il y aura (telle mi
telle nullité envieuse qui s’efforcera de
faire subir au « bois sec » ce qui a été
tenté contre le « bois vert ». Son pain quotidien sera la prière d’adoration et d’actions de grâces, et la prière d’intercession
en faveur de ceux qui lui sont chers, et
même de ses ennemis, des malades, qü’il
visite encore, et des pécheurs endurcis
auxquels il s’intéresse. C’est plus qu’il
n’en faut pour bien remplir les journées
de l’homme de Dieu qu’on appelle pasteur
en retraite.
Et quand l’heure inévitable et solennelle
s’approchera, il trouvera encore et toujours k volonté de Dieu « bonne, agréable et parfaite» à k perspective ineffable du retour à la maison paternelle du
ciel ; à l’instar d’Adolphe Monod dans ses
adieux à ses paroissiens. Gottueb.
J/os QanfiqqeS’
Je crois qu’on chanterait beaucoup
mieux, aveç pim dç senUment, de force
0t de foi, si l’on connaissait l’origine de nos
cantiques eit si Von savait dans quelles ovrconstanoes ils sont nés.
Nam reprodkdsons de L’Ami Chrétien
des familles les informations conoerrumt
quelques cantiques bien populaires.
Nos lecteurs vouàraient-üs nom fournir
des données sur d’autres canMgues.?
TEL QUE JE SUIS...
Voici, id’après ML te pasteur R. Saillens,
l’origine du cantique : Tel que je suis, pAcheufr rebelle, si populaire dans certains
naiheqx. Si ce cftntique p’est pas dp Céspr
MaJan, c’est pourtant ce dernier qui en
fut l’inspirateur.
Le célèbre prédicateur genevois séjouirnait en Angleterre vers le miliéu du siècle dernier. Parmi les membres fis te, far
miUe E(liot, qui lui donnait l’hospitelitlé,
se trouvait une dame de deitt «hs plu^
jeune que lui qui, seule de tous les siens,
étt.it resté© étrangère à la foi qui sa.uve.
Ehe restait triste et silencieuse au culte
dp famiUie^ tandis que 1^ awtnes chantairnit
2
L’Echo des Vallées - Véndredi 8 Mairs 1935-XIII
les louanges du Sauveur, Malan, avec la
idiscrète soUicituide ¡dW véritable évangéliste, s’inquiéta d.'’élle et l’interrogieB'. CSiairlofcte EUiot lui avoua qu’elle ne pouvait se
réjoudir d’un aaihit qui ne serait jainais
pour elle, car elle se sentait bien trop pécheresse pour oser se l’appropirier.
C’est justeiment aux âmes teilles que la
vôtre que la grâce de Dieu est offerte,
ponjdlit MaJan, La seule chose que vous
puissiez offt*îr au Seignieur en échange^ de
son pandon, o'est votre reconnais^ce. Allez à lui teUe que vous êtes (en anglaas :
Jmt OIS you aré), et croyez qu’il vous rece^
vra, puisque Jésus a vensé son sang pour
le pardon de vos péchés. Mais ne tardez
pas. Ce serait offenser Dieu plus que par
aucune de vos fautes précédentes que de
ne pias croire ce qu'il nous dit et de ne pas
accepter ce qu’il veut vous damier,.
Nous ne prétendons pas donner ici le
compte-rendu littéral de cette conversation ; mais ces mots : Telle qm vous êtes
furent ceux dont Dieu se servit pour éclairer cette conscience et donner à ce cœur
l’assuranoe et la paix iqui lui manquaient:
Rentrée dans sa chambre, l’ânie inondée
de 'lumière et de joie,, Charlotte EUiot,
après avoir neindü grâces à celui qui désarmai était tout pour eUie, prit la plume
et composa, probablement d'un seul jet, le
cantique : Jmt as I am (Tel que je suis).
Ce cantique devint bientôt populaire ; c’est
l’un des plus aimés dans tous les paj^ de
langue anglaise.
Quelque année plus tard — vers 1860 —
un avocat ide Liverpool, iM. Eeginald RadcÎiffe, devenu un puissant évangéliste sous
l’impulsion du Réveil, fut invité à venir à
Paris, où des chrétiens déjà réveillés
avaient le dfeiir d’atteindre, par son moyen,
les masses populaires. On loua le Cirque
d’Hiver, immanse salle contenant de trois
à quatre mille plao^, et où l’Armée du Salut a donné, l’ân dernier, une fête de
Noël à des enfants du peuple. Quelques
jeunes hommes que la prédication fidèle
de rEvangüe avâîient amenés à la foi personnelle, servaient d’interprètes à l’avocat
chrétianu L’un d’eux, qui s’appelait Henri
Monod, et qui fut plus tard préfet du Calvados, mit én français, pour être chanté
aux reunions de Radcliffe, le cantique de
Charlotte EUiot.
Tel que je suis, pécheur rebelle.
Au nom du sang versé pour moi.
Au nom. de ta voix qui m’appelle :
Jésus, je viens à toi!
Tel que je suis dans ma souillure,
Ne cherchant nul remède en moi.
Ton sang lave mon âme impure :
Jésus, je viens à toi!
« C’est ainsi, conclut IM. Saillens, qu’une
parole de César Malan, adressée à ujne âme
qui l'accepta comme venant de Dieu, est
devenue un chant très simpfe, sans doute ;
mais des milliers de voix, aujourd’hui
éteintes ici-bas, ont répété avec des pleurs
de joie et que des millions peut-être répéteront encore jusqu’au moment où l’Eglise
rmîverselle, rassemblée pour aller au-devant de son céleste époux, redira d’une
voix ce refrain d’allégresse :
« Jésus, je viens à toi ! ».
VEILLE AU MATIN,
Un petit vieillard, toujours très heureux, avec un accent du Midi de la France
très prononcé, homme simple, poète à ses
heures, et qui donnait un sonnet à ses
amis comme on donne une poignée de
maîn..., tel était le bon vieux chantre de
l’église française de Bâle, M. B. Magnat.
Il était un objet d’affectueuse curiosité
pour les enfants de l'école du dimanche, il
entonnait les chants et sa voix forte faisait leur admiration. Pour les autres, il
était la bonté même ; mais pour sa femme,
cette honte devenait d’une tendresse exquilse ; jamais jl n’eût accepté qu’en sa
présence lelle portât un fardeau, et le soir,
à la veillée, c’était lui qui tricotait. Tous
les ans, une grande caisse partait pour le
Labrador et cette caisse contenait tant de
choses, pour la joie des missionnaires et
pour celle des Esquimaux. Cet homme heureux, qui chantait toujours, ce petit vieillard porteur de joie et semeur d’harmonie
parmi les hommes, vivait tout près de
Dieu et savait prier. Aussi a-t-il mis tout
son secret et toute sa devise ¡dans la poésie, imprimée à Genève en 1888, sous
le titre : Je vous le <Ms, veSlez! et qui,
depuis lors, est devenue si populaire daTi«
toutes las écoles du dimanche :
Veille au matin, quand unì ciel sans nuages
Semble annoncer un jour calme et serein ;
C’est dans ton cœur que peut gronder l’orage
Qui fait tomber le pèlerin...
Jaraafe il n’eût pensé, mon viei ami de
Bâle, que ses modestes vers seraient chantés par tant de jeunes voix : (Mais ce n’est
que justSoe et c’ed; sa récompense.
PRENDS MA MAIN
DANS LA TIENNE.
Le beau oantique Prends ma main dans
la tienne, est une- traduction, par Ed. Rossefet, d'un chant très populaire en Allemagne, et qui se chante sur la même mélodie. Il a été composé par Juhe von Hausmann, qui naquit le 7 mars 1826, à Riga,
où son père était professeur au lycée. Elle
fit son inStruotion religieuse à Mitau, auprès du pasteur Neander, et cette instruction eut une .action décisive sur toute sia
vie, car ce fut alors qu’elle se consacra *
sans réserve au service du Seigneur. Elfg- ;
mourut à Saint-Pétersbourg .en 1901. Elle ■
est restée l’auteur d’uime seule poésie, mais •'
quelle poésie !
« SETTIMANA 01 RINUNZIA ». ^
TEEZA USTA.
Chiesa di S. Giovanni in Conca,
Milano L. 11000,—
Chiesa di San Remo » 1375,—^ •
Stazione di S. Ciac. Schiavoni » 215,— î
» » Campobasso » 100,—
Chiesa di Ivrea (2° vers.) » 72,80 ii
Stazione di Carema » 152,10 ■
» » Drusacco 81,— ï
» » Pont .» 50,^-^ ;
» » Biella (2" vers.) » 10,—
Chiesa di Pachino » 200,— i
» » Vittoria » 300,^—
Stazione di Reggio Calabria » 230,
Chiesa di Coazze » 92,
» » Via IV Novembre,
Roma (1“ vers.) » 4700,
Chiesa di Pinerolo » 2000,
» » Piazza Cavour, Roma » 528S,£
Una amica della Chiesa Valdese, Id. » gi
Cav. Impalà Salvatore, Acireale » ;
Perrotta Germano, Lecce » ;
Prof. dott. Armando FlOrio e
Signora, Bengasi » {
Torre Michel, Casablanca » j
Coniugi Maggi, Varese » *
Tomaso Puicher, ViUasantina »
Mazzina IMussio, Grosseto »
Edouard Bellion, Montreux » f
Chiesa di Angrogna » 7<
COMUNE DI TORRE PELLICE^f
STATO CIVILE dal 25 Febbraio al 3 Marzo Ì935-XIIL
Nascite N® 0 — Decessi N® Ò “
CHRONIQUE VAUD0ISE
_________ ' O'
PONS REQUS
lM.Ue Thérfee Genicoud, « fleurs en souvenir de ma chère Lisette»:, pour l’Asüe
des Vieillards de Samt-Germaîn, L. 20 pour le Refuge Roi Charles-Albert, 20 pour l’Asile des Vieillards de St-Jean, lO.
* « *
«A la mémoire de ma sœur Lisette
Tron-iRoman», pour les Hôpitaux, L. 100.
« «
BOBI. Dimanche, 24 février, l’assemblée
électorale a procédé, par une bejle votation, à la réélection des membres du Consistoire quii avaient terminé leurs cinq anr
nées règlementaires.
Dans cette même occasion eUe a pourvu
d’anciens trois quartiers qui, depuis longtemps, n’en possédaient pas, c’est-ànlire
les quartiers de Malpertus (Rostagnol Elisée), Absès (Pontet David), Puy (Pcaitet
Jean). Prochainement aura lieu l’installation de ces frères.
— Décès. La paroisise vient d’être frappée par deux nouveaux deuils : le 19 fé
vrier, c’était le départ de Ccutalin Jeamve
née Michdm, âgée de 35 ans, qui nous
quittait après de longues souffrancéB, laissant son mari et quatre petits enfants;
et le 1®'' mars, c’était Pontet Marie née
Mondan, âgée de 69 ans, après quelques
jours seulem^it de maladie. Ces sœurs
nous ont quittés, laissant après elles un
exemple de vie consacrée à leur famille,
de douceur et d’humilité au service du
Maître. Que les cœurs meurtris trouvent
ici l’expression renouvelée de notre fraternelle sympathie.
. — Dimanche, 3 mars, M. R. Nisbet, pas
teur d Angroigne, a présidé, devant des as.semblées nombreuses et recueillies, le culte
principal, au temple, et celui du soir dans
la grande salle du Centre. Nous voulons lui
dire toute notre reconnaissance pour le
bien qu’il nous a fait.
Les cultes de dimanche prochain,
10 courant, seront présidés par M. P. Chau-^
vie, pasteur émérite.
GENÈVE. La fête du XVLL février.
Sous la dévouée présidence de M. le docteur Benech, les Vaudois du Piémont habitant Genève, et leurs amis, se sont réunis en un banquet, au Café de l’Union,
dont les tenanciers sont originaires des
Vallées, pour fêter le XVII février.
Aprœ un excellent repas, M. Benech,
ouvrant la partie officielle, rappela, en termes 'émus, la solennité de l’anniversaire,
et mit son érudition peu ordinaire au service de rbistoire de son peuple et de la
cause que nous servons tous. Avec chaleur, il exhorta ses auditeurs de rester fidèles au souvenir de leurs ancêtres, de rester Vaudois des VaBées, quoique domiciliés à l’étranger. Ses paroles, vibrantes de
foi et de patriotisme, trouvèrent un écho
enthousiaste. Les applaudissements chaleureux en donnèrent témoignage.
Suivit la lecture de quelques lettres
d’amis, empêchés d’assister au banquet;
puis M. Benech lut deux adresses officielles, l’une de New-York, signée par le pasteur Pierre Griglio, l’autre dé MarseiBei,
envoyée par M. Daniel Rivoire. Emus, les
compatriotes écoutèrent les messages de
leurs frères qui avaient pensé à euxT^malgré les centaines de kibmètres qui lœ séparent ; les salutations du prof. Jean JaUa,
de Torre PeBice, et de M.me Dorette Berthoud, l’écrivain neuchâteloise qui publia
Le tambour roula, furent acclamées avec
enthousiasme.
M. Paul Sauviïn, l’infatigable imprésario
du pèlerinage de l’été passé des Vaudois
en Suisse, prit ensuite la parole, et justifia sa présence parmi les Vaudois des
Vall^, comme de^ndant de Camisards
müitants, quf s’étaient réfugiés à Genève,
lors de la Révocation de l’Edit de Nantes.
Sa parole pleine de verve et de profondeur, son amitié pour les VaBées,: sa sincérité:, émurent ses auditeurs qui, répondant à un sentiment du cœur, lui tendirent des mains fraterneBes.
La soussignée fit rhistorique de l’émouvant épisode de la Bible d’Olivétan, ce cadea.u inestimable, qui lie tous les Protestants de langue française, pour toujours,
au souvenir des héroïques Vaudois du
XVI® siècle, et de ce fait à leurs descendants. Airiifié scellée de sang, qui ne coninaîtra pas de fin.
L’aimable et dévouée M.me Benech, dans
sa jolie coiffe des VaBées, procéda à la
vente de la brochure officielle du XVII février, et récolta la somme de frs. 16,80.
La gracieuse lM.me Cafagna récita, en
italien, un poème sur « la coiffe vaudoise »,
et son mari, plein d’entrain, mit toute la
société en gaîté ; M. Valdo Pasquet, de sa
beBe voix, chanta, ainsi que M.me Péruchet-Gay, dont le chaud soprano fit la joie
de ses auditeurs. Une fiBette de 12 ans,
debout sur une chaise, entonna Giovinezza,
dont le refrain était repris par tous, en
chœur ; M. Matthieu Gay chanta une mélodie de jadis, et M.Be Bonin, bonne pianiste, joua un morceau très apprécié.
Nous nous en voudrions de ne pas penser tout particulièrement au charmant major de table, M. Beux, qui, par sa gaîté
enjouée, son dévouement et son humour
pétiBant, et surtout par les légendes vau
doises par lui présentées, charma tous ses
auditeurs, ainsi que M. Ami Gay, qui mit
en joie chacun, en racontant des aventures fabuleuses, qui lui sont arrivées.
Cette délicieuse rencontre laissera à tous
les participants le meîBeur souvenir et
chacun, en se quittant, s’est dit... au revoir au 17 février 1936.
Marguerite E. Bienz.
LA TOUR. Dimanche prochain, à 20 heures, dans la saBe de Sainte-Marguerite,
M. le prof. Jean JaBa donnera une conférence sur le sujet suivant : « Wilberforce
et l’abolition de l’esclavage ».
— M.Be E. Coïsson vient de quitter
La Tour pour l’Afrique du Sud, où eBe
va reprendre son travail dans le champ de
la Mission. Nous demandons à Dieu de
continuer à bénir l’œuvre qu’eBe va
poursuivre. .
Durant son congé, IM.Be Cbïsson s’est
occupée avec amour et dévouement de
l’école du dimanche des Appiots, qui luiia
dit, par la bouche du Pasteur, ses senti-,
ments de reconnaissance et ses meiBeurs
vœux pour son ministère.
« La Jeunesse » aura sa prochaine
séance samedi, 16 courant, à 20 h. 30, à
1 Aula Magna. Un programme de chants
et de récitations est en préparation pour
cette soirée.
PARIS Le cher XVII a été célébré dans
une atmosphère de cordialité et de joie par
la Colonie de Vaudois, moins nombreuse
que l’an dernier, sans doute parce qu’un
vent de grippe, plutôt bénigne mais générale, souffle sur notre capitale; cependant, avec les enfants et quelques amis,
environ une centaine de personnes garnissent la saBe chaude et claire de St-Maroel.
L’habituel culte inaugural par son Pasteur est cette fois précédé de la jolie pièce
que jouent les « Cadets » de la paroisse :
L’homme qui vit Jésus trois fois. Ce conte
de Tolstoï touche les cœurs et les prépare
à écouter la Parole de Dieu, la prière et
les appels qu’ils encadrent. M. Appia
groupe ceuxhci autour du mot Liberté:
« Vous avez été appelés à la Liberté, n’en
prenez pas prétiexfte POiiT’ Vivre, .geton Iot
chair », et il oppose les « œuvres de la
chair » et les « fruits de l’Esprit », contraste
opportun à souligner dans la grande viBe,
où tant de tentations guettent nos amis,
mais où aussi l’Esprit est à l’œuvre. Citant la devise française : Liberté, égalité,
fraternité, il rappelle le mot d’un collègue ;■ cil faut en invertir les termes». Il
nous montre comment, en effet, la vraie
liberté ne vient qu’après : d’abord la fraternité ; la transformation de l’âme amène
le vrai amour du prochain et entraîne
l égalité : ce n’est pas Spartacus qui mit
fin à l’esclavage, c’est le christianisme qui
fit d’une Blandine l’égale de sa maîtresse.
Sur ce double terrain de la fraternité et
de l’égalité, fleurit la liberté véritable.
Quelques exemples d’oppression avant 1848
nous ramènent au grand fait du jour et
M. Appia annonce la causerie que « La
Cause » lui demande, le 26, à la Radio, sur
les Vaudois,
Si des circonstances douloureuses
n’avaient abærbé les organisateurs de
la fête, on eût voulu faire de l’alliance
franco-italienne le clou de nos productions
artistico-littéraires. Il a faBu se contenter d’un tableau vivant, d’aiBeurs très apprécié et applaudi : sur un fond de bairnières entre-croisées, aux couleurs de nos
pays, se détachent deux de nos jeunes' filles, fraîches, brunes, l’une en vaudoise,
l’autre en non moins seyant costume d’Arlésienne, affectueusement enlacées. Le
chœur enlève l’Hymne des Vaudois, composé par un jeune musicien florentin habitant Paris, M. Montanari, et qui dit :
« Pour tous les Vaudois ici réunis chantons la joie de se retrouver ; chantons, nous
sommes peu mais très unis, et nous vou- '
Ions bien nous aimer ; aimons, c’est dans
le cœur que nous portons la flamme sacrée
de notre foi, nous voulons la faire connaître, car c’est par elle que va paraître la
vie nouveBe, la vraie vie, etc,.. ».
Puis le Serment de Sibaud est écouté
par tous debout.
Les brochures du XVII circulent et
3
I«*Echo des Vallées - Vendredi 8 Mars 1935-XIII
) 3
l’Histmre des Vaudois, de M. Jalla, trouve^
comme l'an dernier, plusieurs amateurs.
Parmi chants, scénettes, monologues, citons au moins : « Low rmdmer mnga fa■stvdi ». Devant im superbe moulin, le tra>vesti de nos deux jeimes « Angrognines »
devenues roi et meunier de Sans Souci et
le brio de leur dialogue en patois eurent
grand sucoèa
Un numéro important du programme
est toujours l’envoi à la petite patrie d’un
témoignage concret d’attachement. Les appels de l’Echo nous font annoncer la collecte moitié pour l’Eglise, moitié pour
l’Orphehnat de Tbrre Pellice, sans oublier,
selon l’ordre du Synode, une offrande à la
Société d’Histoire Vaudoise. Une ancienne
directrice, (M.me Jean JaUa, et la Mrectrice actuelle, ont bien voulu nous donner
des détails sur les besoins et les résriltats
de l’œuvre magnifique accomplie par
l’Orphelinat.
Les auditeurs sont émus à la lecture de
ces détails, les bourses s’ouvrént. Malgré
la crise qui atteint aussi nos Vaudois, la
collecte est encourageante. Arrondie par
le reliquat de celle pour frais de Noël, elle
atteint 300 francs. Espérons des rentrées.
Avis aux absents.
La igénérosité d’un habitué clôt la fête,
qui n’a pas paru trop longue, par une
séance de cinéma.
Les adieux de notre président, ancien
élève des écoles évangéliques de Florence,
et très attaché à l’Eglise Vaudoise, M. Ck>lini, que des circonstances de famille appellent en Angleterre, mettent une ombre
de tristesse à notre fête. M. Appia lui exprime, au nom de tous, r^rets, attachement, reconnaissance pour son dévouement.
Un témoignage de sympathie est aussi
envoyé à une famiUe des plus anciens et
fidèles habitués, les Negrin, de Bobî, dont
un membre vient d’être tué par un accident d’automobile.
Si la plupart des présents sont d’authentiques Vaudois, bien des noms parlent de
diverses régions de l’Italie : telle notre infatigable chef de chœur, ¡M.He Piva, cantatrice florentine ; tel un tailleur de Bari,
--»oai^iëuiemcirt mémo fidèrè,‘ mais'ap pui
spirituel dans notre Comité, qui insiste^
pour que notre Colonie soit une lumdère
aussi pour des italiens non Vaudois.
Souvent les convertis du catholicisme
sont plus fervents que nous, Vaudois de
vieille roche. Nous donnerons un jour, à
1 Echo, un émouvant exemple à ce sujet.
Que pasteurs, parents, amis, veuillent bien
nous signaler Vaudois et italiens venant
à Paris.
Après une triple expérience, le modeste
souper qui prolonge la fête devient traditionnel et retient une vingtaine d’amis, et
la soirée s’achève — pour être à la page —
par des cantiques « franco-ifaliens ».
C. A.
POMARET - ENVERS-PINACHE. Nous
avons eu le plaisir d’avoir, dans notre école,
M. Sert, évangéliste en retraite, qui nous
a intéressés par des projections lumineuse sur la vie de Christ. Les projection^
étaient claires, en couleurs et trè artistiques. Les enfants en ont profité. La visite de M. Bert nous a été très utile et
nous l’en remercions vivement.
BOSARIO TALA. Chers lecteurs de
l « Elcho ». Une nouvelle année agricole
vient de passer, laissant une fois de plus
les agriculteurs dans la tristesse. Au moment des semailles, l’automne dernier, la
sécheresse fit interrompre les labours à
bien des colons. Heureusement que la pluie
ne tarda pas à tomber et l’on put conti^
nuer les semailles. Mais... il pleuvait
même trop et trop souvent, et plusieurs
champs de maïs qui auraient dû être labourés pour y semer du lin, comme c’est
l’habitude, étaient si bourbeux qu'il fut
impossible de faire ce travail en temps
et lieu. Il fallut se résigner à semer, un
peu plus tard encore, du maïs.
Pendant la saison, comme la pluie tombait périodiquement, tout croissait bien,
et c’était plaisir que de voir nos champs,
surtout le lin, en fleur. Mais voüà que les
mauvaises herbes envahissent tout, il y
en a tellement et elles pOussent si vite.
qu'on ne peut s’en débarrasser, avec le résultat que les odbns ont pierdu qui 10, qui
30, qui 50 hectares de lin.
En septembre on eut plusieurs gelées,
qui causèrent aussi de grands dégâts. Le
blé a encore assez bien rendu, mais le gou'vernement a établi: un prix si bas que
nos agriculteurs ont vraimait de la peine
à se tirer d’affaire. ^
Les sautereües ont aussi causé bien du
dommage dans le nord du Département,
surtout au mais doux. Comme il est plus
aisé de sauver le maïs amer, les coleáis en
avaient semé beaucoup, .mais même ci&lui-ci a été endommagé par des volées de
sauterelles venant du sud
Théophile W. Rostan.
SAINT-OERMAIN. Est décédée^ à notre
Asile, Rosa Pavizza, après avoir été une
fidèle servante dans une famille de Pignerol pendant près de 40 ans.
— Notre jeime^e a eu un fraternel colloque avec celle des Garouœins. Merci
dœ belles heures passées en si bonne
compagnie.
VILLESÈCHE. La fête du XVII février
s’est déroulée, encore cette année, avec
l’entrain et la joie habituels. Le matin, un
nombreux public bondait l’ancien temple
de Villesèche pour écouter, après un bref
message du Pasteur, les récitations et les
chants de nos enfants, préparés avec soin
par leurs maîtres et maîtresses.
A midi, une soixantaine de convives
participaient au dîner, organisé par le
Consistoire.
Le soir, on se réunissait encore pour
entendre notre jeunesse, qui représenta
La Fiancée de Cucuruc et quelques autres
petites pièces, très appréciées par le
publie.
— Dimanche, 24 février, en l'absence du
Pasteur, l’école du dimanche et lé culte
principal ont été présidés par l’étudiant
M. Guido Bert, de Bouvil, que nous remercions vivement.
îËWHSBWHWWSS
Une série de conférences sur l’œuvre
d’évangélisation accomplie par l’Efe-lise
Vaudoise sera tenue prochainement, aux
Vallées, sur l’initiative du Comité de
Groupe des Unions Chrétiennes Vaudoises.
Cœ conférences seront tenues par M. Ckrlo
Lupo, pasteur, dans l’ordre suivant : lundi,
11 mars, à Turin ; mardi, 12, à Pignerol ;
mercredi, 13, à Saint-Second ; jeudi, 14, à
Prarustin ; vendredi, 15, à Saint-Jean ; sa^
medi, 16, au Villar ; dimanche, 17, à
La Tour (Sainte-Marguerite). Nous som^,
mes sûrs que toute la jeunesse vaudoise
sera présente à ces conférences^ exprimant ainsi sa recoimaiæance à l'orateur
et sa dévotion à l’Eglise, qui poursuit cette
œuvre bénie pour l’avancement du Règne
de Dieu dans notre patrie. A. J.
PDnnnannaanannaDaauoon'
RÉUNIONS SALUTISTES.
LA TOUR. Le colonel C. Hauswirth, chef
de l'Armée du Salut pour l’Italie, présidera
une réunion publique dimanche 10 mars, à
20 heurœi, dans le local Corso Fiume, 24»
et tiendra en outre, mardi 12 courant, à
a) heures, au Théâtre Trento, une conférence illustrée de magnifiques projections
lumineuses sur le sujet : « L'œuvre sociale de l’Armée du Salut dans 88 Etats et
Colonies ». Entrée libre.
** il!
SAINT-JEAN. La conférence avec projections lumineuses sera donnée aussi à
Saint-Jean, lundi 11 mars, à 20 heures, à
la Salle Albarin, aimablement mise à
disposition.
L’Avvocato ^TEFAWO PEÍROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle 12.
ies Livres
I Riformati deil’Astigicmo e ded’Alessanr
. drino, di G. Jalla. — Società di Storia,
Arte e Archeologia per la Provincia di
Alessandria - Piazza Vittorio Veneto, 1
- Alessandria.
— T V . i
.11 s’agit d’une intéressante étude de
l'historien vaudois, tirée de la Rivista di
Stmia, Arte e Archeologia per la Provincia di Alessandria, dirigée par Mario Viora.
Petit appartement à louer avec toutes
les commodités modernes, — S’adresser
au journal.
Faits et nionvelles.
FRA.NCE. Vers wie fusion d’Eglises. De¿lMs un certain temps, des pourparlers
étaient engagés pour la fusion en un seul
corps des deux Unions réformées. La Cchum&sion Permanente de l’Union Nationale
des Eglises Réformées Evangéliques et le
Comité général de l’Union Nationale des
Eklises Réformées, réunis le 12 février,
ont constaté l’accord survenu entre ces Comætés directeurs sur le texte d’ime Déclaration de foi, destinée à servir de base à
la fusion de ces deux organisations ecclésiasltiques. Voici' le texte ;
«'Aumoment où elle retrouve son unité
sécûtoe dans, une foi commime au Dieu
souverain et au Christ Sauveur, l’Eglise
Eéformee de France éprouve, avant toutes
choses, le besoin de faire monter vers l|e
Hère des miséricordes le cri de sa neconnaissan<æ et de ^n adoration. Fidèle aux
pinheipes de foi et de liberté sur lesquels
dite a été fondée, dans la communion de
l’élise universelle, elle reconnaît sa foi
dans lès Symboles œcuméniques, en particulier dans le Symbole des Apôtres. Avec
^ Pères et ses Martyrs dans la Confession de La Rochelle, avec toutes les Eglises issues de la Réforme, elle affirme l’autorîté wuveraine des Saintes-Beritures,
telle que l’établit le témoignage intérieur
du SainiKBsprit, et reconnaît en elles la
fiègle de la foi et de la vie. Ellè proclamjè
te salut par grâce, par le moyen de la foi
êh Ji^ushChrist, Fils unique de Dieu, qui
à été livré pour nos offenses et qui
ressuscité pour notre justification. Elle
met à la base de son enseignement et de
son culte les grands faits chrétiens affirmés dans l’Evangile, représenta dans ses
Sacrements, célébrés dans ses solennités
religieiKes et exprimés, dans sa Liturgie.
Pour obéir à sa divine vocation, elle annonce au monde pécheur l’Evangile de
la repentance et du pardon, de la nouvelle
naissance et de la sainteté, de la vie éiternelle et des fruits de l’Esprit qui attestent la r&lité de la foi. BUe travaille à
Tunité parfidte du Corps du Christ et à,
la paix entre les hommes. Par l’évangélisation, par l’cEuvre missionnaire, dans l’intercession pour le réveil des âmes, elle
prépare les chernins du Seigneur, afin que
viennent, par le triomphe de son Chef, le
Royaume de Dieu et sa justice.
« A Celui qui peut, par la puissance qui
opère en nous, faire infiniment au delà
de ce que nous demandons et pensons, à
Lui soit la gtoire dans l’Eglise et en JésusChrist, dans tous les âges, aux siècles des
siècles ! Amen ». S. CE. P. I.
ÿ: m Ht
Noctelle Guinée. Nouveaux timbres.
A l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’établissement du protectorat
anglais, sera émise une nouvelle série de
timbres-poBtaux sur lesquels figureront,
entre autres, les portraits de deux missionnaires de la Société des Missions de
Londres, MM. W. G. Lawes et James Chalmers, arrivés tous deux, en 1887, dans
l’île et ayant tous deux souffert le martyre et la mort de la main des indigènes
anthropophages. Ces deux missionnaires
semblent bien être les premiers à qui l'on
fait un tel honneur.
(Semaine Religieuse)
Prof. Doli. DOMENICO BORSELLO
Specialista Malattie degli Occhi
riceve in TORREPELLICE - Ospedale Valdese
ogni Venerdì dalle ore 9 alle 12.
Lâ souree du bonheur.
Tolstoï, le grand écrivain russe (18281910), raciHite qu'un jeune homme se plai*
gnaît un jour de Dieu en disant : '
Le bon Dieu envoie aux aubres des
richesses, mais à mcâ, ü ne m'a rien donné !
Comment débuter dans la vie avec liai ?
Un wailard oitendit sa .plainte et lui
dit ; ' ,
— Es-tu si pauvre que tu le crois?
Dieu ne t'a-t-il pas donné jeunesse et
santé?
— Je ne dis pas non, et je puis être fier
de ma force et de ma jeunesse.
Le vieillard, lui prenant alors la main
droite, lui dit :
— Voudrais-tu te la laisser couper pour
mffle roubles ?
— Certes pas !
— Et la gauche ?
— Pas davantage.
— Et consentirais-itu, pour dix mille
roubles, à devenir-aveugle ?
— Que Dieu m’en préserve ! Je ne don
nerais pas l’un de mes yeux pour une fortune. ,
— De quoi te plains^tu donc ? dit alors
le vieillard. Ne vois-tu pas que Dieu t'a
donné xme immense fortune ? Va, et sois-en
désormais reconnaissant.
* * »
Pour moi, je veux redire avec le psalmiste : « O Dieu ! que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se réfu-;
gienû-ils à l’ombre de tes ailes. Ils se rassasient des mets savoureux de ta maison,
et tu tes abreuves aux fleuves de tes délices. Car la source de la vie est en toi : c’est
par ta lumière que nous voyons la lumière» (Psaume XXXVI, 8-10).
Eît fort de cette assurance, je continuerai, joyeux, mon chemin, car c’est à la
source du bonheur que je me serai abreuvé.
(La Solidarité sociale). G. R.
LIBERTÉ.
Beimaird Paüssy, le crêateuir de la céramique en France, au XVI® siècle, aivait
été jeté en prison pouir sa foi .huguienote.
Le roi Hèmiri III désirait viveihent garder œ sujet, qui était le sielul homme du
temps capajble de fabriquer dès potetries
de prix. Ni les intimidations ni les promesses n’avaieint réussi' à lui faire abjurer sa
foi. Ltô roi se rendit aJçrs en personne à
la prison et s’efforça de coiivaineiTe Palissy de retourner à la foi catholique :
— Si vous ne te faites pas, ajouta-t-il,
je me verrai forcé de vous laisser condlamner à mort.
— Sire» réponidit Palissy avec dignité,
est-ce le roi de France q]ue j’entends dire :
« Je serai forcé »? Je ne suis qu’un pauvre
potier, un des plus petits sujets de Votre
Mlajesté, mais aucune pui^ance au monde
ne peut me forcer à agir contre ma conscience. Vous êtes un des plus puissants
maîtres de la terre et vous dites ; « Je
suis forcé » J Sire, lequel de nous deux est
libre ?
La véritable liberté ne consiste pas à
jouir de tous les idroits et à les exercer au
gré de ses caprices. Cette liberté-là eSt un
leurre et ceux qui la pondent en sont tes
esclaves. La véritable hbetrté ne S’exerce
que dans le domaine de l’Esprit, où Christ
^ roi. « Le Seigneur est l’Esprit, dit StPaul ; et là où est l’Esprit du Seigneur,
là est la liberté» (2 Corinthiens III, 17).
Obéir en toutes choses à Dieu, c’eSb êttre
parfaitement libre. En prison, sur un bûcher, dans ime galère, ou simplement chez
lui, le chrétien qui sert son Dieu est lihre,
plus encore qu'un roi de la terrei
C’est ce que furent Saint-Paul, Palissy,
Luther et tous les héros de la foi.
O Dieu ! fais-moi Ton esclave, afin que
je sois entièrement libre. G. R.
(La Solidarité sociale).
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM. N. 6 • PIANO I*
~ TORREPELLICE —=
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
'Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
4
L’iîcho des Vallées - V^<|redi 8 Mars 1935-XIII
1
Se, avete
MA4ED1 eOU
«wiluppaltt H coUo
in una faida di
-'“'»""'d e c ò n g ès t ìó n a
gli organi infiammai!
Trovasi In'tutta lo Farmacie
SfiCIÉTi UZIAMAI iT*'
PRODOTTI CHIHICI & FARMACEUTICI • MURO
Aut. Prefe». Milano 62609- 1934-XIIU
' iti".
por Asqua, AoatI, Vini,
lì Pre^uifni, CoUè.' '
OHI, Modiolnallì Prefuinl, CoHi
IMPIANTI FEIt mHTim
.»a par vini Sppmantl, par Aapua Qaaaoao
•*•!** : iìpialata ff^a.
‘ BEtLAVITA . v«œ.T
-rtjl Tir,-VT v-tv, . ' sMp.Ì« RAPINI t .
tOQETlI eiBli;» pA|NIG/l JE, FORESTIERA
OFFERTE DI-FEBBRAld.'./iowo: «Ricord^jfldo», L. 105 - Marroni Vincenzo], IQ - Adunanza Inglese, 353 - Adunanza Italiana, 78,70
*■ Paielli Antonio, 5 —'■ Bologiia : Berghenti
Matteo, 5Afessi«« ; Biondo Gaetano, 5 —
poi Prloija, 10'— Rimini: Fantini
Cario, 5 ^ Caltanissetta : durato S^vji^are, 10
— Castagnole Lama ; Chiesa dei iVatelli, 20 —
THeste : Chiesa dei Fratelli, ■ 50 — Fioridia :
Adorno Vincenzo, 5 — Arezzo: Peruggla, famiglia, 20 ■— Firenze : Smith R. A. W., 10 Adunanza Inglése, 452,40 - Adunanza Italiana,
?8,75 - Colletta di Mlsis Clayton, 400 - Robert- ■
son M. e lowe Eì, 70 - Unióne Italiana Awentìsta, 500 - durato Guglielmo, 10 — Manto-m ;
Vaireili 3^ .fowdra ; .Gill^jpie A. M. L.,
5 — Miìanò : Vidossich Fernando; 5 ~ Santfii^ : Anlonie,, 33;^ — Forino : Roddi
Giù^pi^e) 20 - Mdrini^ay, 50 — Salerno : Donalo iSalerno, '3Ó — ‘San òermano Chisone :
Mélchlorri Eugenia, 5 ■— Viareggio : Maini A.,
5 * MainUTreves, 5 ^ Parma Sergiacomi N.,
5 — Latiang : D. Settembrini, 10 — San Remo :
Adunanza Ingle^, 70,80 — JSordighera : Adunanza, I^es^ 849,95 —-Genom : Adunanza ?■
Inglese, 39,35 — Rapallo : 'Adunanza Inglese. "
333 —' Rodoretto : Cliiesa ¡Valdese, 30 — San Se- '
condo ; Marietta Rochon, 10 — Rinasca : Rogpgp pioyanni, 10 — Napoli: Adunanza Inglese, 2734 - Ayersano Paolo,' 15 - Flamini Haf-..
f aele, 24,15 —' Piccole smnme, 13,05 — Totale L. 65S0„20.
Chiedete il Cataìog:o Generale alla
Ljimna Epiw 61ÂDPIÀNA
! (TORRE PELLICE (Torino)
Jufes Trtn» Àiieetcriir>re8poiifikble
-WuioKi TÏi-«'l»iii^i' .-1WpHÀA'A^, Ài#tó ■
Al JU t.'.vU
Abonnements payés et Dons.
(Le «dôn ÿ'Ést ent-re ’parenthèses).
1935: Pleyrot Alberto,, Torino (5) - Eostan
deàn-Etienne, Pommiere, ¡Prali, - Rlbet Matilde,
Torino (5) - Micol Frédéric, Maniglia, et 1936
-, Quattrini dott. Emanuele, Perrero - Plavan
l^ajddtìena, Ponte S. Martino, Abbadia Alpina
et l'934 - Meytre-POns Adele, Chanfoi an,
Sàiza - Tron Henri fen dacques. Massello Rostan Pia, Perosa Argentina - Barai Edouard,
Inverso Pinaisca - Baret Giulio, Id. (2) - Ribet Antoine, Clot Boulard;, Pomaretto - Marglie}^t^ Coucourde, Id., 1934 et 1935 - Long dean,
Mas^ì,, id. - Genre Susanna, Id. - Ribet
Jeanne, Clot Boulard, Id. - Margherita Rochon, Flecia, Inverso Pinasca (2) - Gaydou Marianna, Faure, Pomaretto - GriU Margherita,
Masselli, Id. - Pastre Elsa, Blegieri, Id. - Poët
p. Pierre, Clot di Boulard, Id. - Catherine Cavagna, Cbt, Inverso Pinasca - Coucourde Michele, Idi., Id. - Bleynat Giulio, Lausa, Pómaretto - Reynaud Jean, GiUeis, Id. - DurandRibet iSusanna, Case Nuove, Perosa Argentina,
1 Ribet Henri, Massdli, Pomaretto - Eugenio
ReyeL Siena - pelletier, Maraeille (1) - JaU»'
Enrico vimato, Luserna S. Giovanni (2) - G|“i
gUo-Paschetto EUsa, S. Secondo di Pinerotò f
Hurzeler Maria, Courmayeur (2). f 8
(A suivre). .
'HI " “Tariffa -.'■rt'rA.'1.1 ■ , ' 1 'L ,v INSERZIONI
Il Commèrciali L, la lìnea - Moriùarl, Comunicati, Ringraziamenti, L 1 la 1 ^'M*initno^ L.W,»6 p'ér parola pef una Vòlta*’- U.'0,»ilFj)ér due *- L. 0,15 ' SOvernativa in più — Pagamento anticipato. 1
■ ■ 1
ORARIO FERROVIA TÔRREPELLICE-PINEROLO-TORINO
:'Ì
Torre Penice p.
Liiserna S. G. »
Bricherasio >
Pmerolo »
Airasca »
Torino a.
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luse.rna S. G. » —,
Torre Penice a.—.
(I)
5,24
5,47
6,31
(3)
0,25
1,03
1,22
6,
6,04
6,15
6.36
6,50
7.20
6.36
7,22
7,48
8,06
8,17
8.21
7,7,?6
8,IO
7,56
8,26
8,41
9,04
9,14
9,18
7,15
7,19
7,33
7,53
8,05
8,30
11.36
12,14
12.36
12,53
13,04
13,08
(I) Feriale — (2) Festivo
12,38
12’, 42
12„&2
13,14
13,33
14,07
13,20
14,02
i4.?3
14,40
14,61
14,55
- Ai
16,58
l'1,02
17,15
17,3,0
18,01
18,42
17,27
18,02
18,18
i8,40
18,51
)8,55
Lunedì.
18,20
18.24
18,41
19,04
19,20
19,51
18.25
19,08
19,28
0)
19.48
19,53
20,07
20,25
20.49
21.27
19,06
19,32
19,46
20,13
20,24
20.28
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
20,44
21.
Torre R. p.
S.Màrgh. '»
Ghabriols »
Villar P. .
Via Fourca »
Bobbio P. a.
pRARÌQ AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
,, .. ... >
8,30
8,35
8,42
8.49
8,55
9,
' (•)
16,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,36
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
ViaFourca »
Villar P. .
CKàbriols »
S.Margh. »
TorreP. a.
(*) Al Venerdì e Festivi.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7.
(*)
11,55
12,—
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18.
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina ftac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/oc)»
S. Martino »
Porte ,
Malanaggio (fac.) >
S. Germano »
Villar Perosa »
Dubbione >
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastignq »
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germàno »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugeraf/ac;»
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) N
Pinerolo a.
6,45 7,52 (1) 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 (2) 19,50
6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,-7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
7,24 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,35 .8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
— — . 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
6,43 7,55 (1) 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 (2) 19,35
6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19’43
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19’46
7,“ 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20 —
7,l0 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20^08
7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a .Pinerplo) — (2) Festivo.
OBA^o automobile pekosa-perbeho.
Perosa Argentina
Perrero
P
a.
9,—
9,30
13,50 19,30
14,20 20,
Perrero
Perosa
P
a.
6,
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANORCiGNA - P^.^re ; Roberto Nlsbet.
ËOSRIO PRLLICB - Pastore : Enrico Tron, S.
LySE^A S. GipV, - Rttô|orè ; Lorepzo Riyoira.
MAS^^LÌO - " Pastóre ; Alberto Rioca. '
Ferrerò - Pastore ; Créste Peyronel.
MNÈÉOlÓ -’Pastóre: Luigi Màraudiu
.POMARETTO - Pastore Guidò Mathieu.
PRALI - Cand. TeóL Lamy CoïssOn.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Eostan.
PRARDSTINO - Pastorei ,Guido'Ri voir.
RICLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cand. Tecil. A. PeyroneL
RORÀ’ - Pastore ; ilnrico Geymet.
S. CÌIISO^E - Pastoré : Enrico Tron, J.
TORR^ PELÌiICE - Pastore : Gihlio Tron.
ŸILIjAR PELLiCE - Pastore : Roberto jahier.
ABBAZIA - < Chiesa di Cristo y. Culto alle
'ore 16 - Pastoré : ValdO Vinay, da Fi|imè.
AiOSTÀ -'Chièsa: 3, Rue tìroix''de Ville -'Pa' 'stare : Giovanni Mlegge, ivi.
BARI^ Chiesa^- Pastóre ; G. Moggia, Piazza
‘"'Garibaldi, 63.
BERGAMO -Uhiésa ; Viale Vittorio Emanuele, 4.
Tutore: Arn^do Comba, Viale Bmna, 6.
BIELLA - phiesa ;"'Piiizza Eunicoliire, Piazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diòd'àto Rosati, Via- Piàve derBalfllaì’ Casa
Fiarlnaì' Rióne S. Paolo.
BDRDIGHERA - Chiesh : Piani di Vgllecrpsia
. Pastore : Davide Pons, ìstìtuto Fonp^lle
Valdese. • . . • ’yurnnr
BORRELLO - Cliii-.-a Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, I - Pastore :
' Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesk : Vìa Congregazione, Casa
Zaecaro - Pastore : Àntohio Miscia.
CALTaNIS^ETTA Chièsa : Via Maida, 15 Pastore*; ' C. Bonàvist,' ivi. . *
pASALE MONFERtlATO - Chiesa ; yia Filippo Mellàna, À. ' '
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
fcATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 30 - Pastore : Teodoro Balma, ivi. *
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
pHiETI - Cliiesa Ev'agigélica.
pOAZZE - Qiiesa Evangelica - Da Torre Pelllce.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Rinaldo Malan, ivi. ‘ '
DORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 4*?, '*
EELONICA PO - Chiesa Evangelica - Capd.
Teol. Beniamino VarveUi. “
FIRENZE - ciìiiésa di Via de' Serragli, 5i ■Chiesa di Via Manzoni, 13 - rastore ; Virgilio Sommani - Coadiutore: Pastore T
Vinay. '*
FltJME - Chiesa : Via Pascoli, C. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10. ' '■ • '
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo Oolsson,
Forano Sabino (Riet|).
GENOVA - Chiesa; Via As.«arotti - Pastore;
'' Emilio Corsani, Via CUrtatonè, 2. ' J
p^OTTE - ChijBsa - Grotte (Agrigento) - .Dg
Caltànissetta. *
IVREA - Clnesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo 'Vinay, Casa RaverO, Piazza d’A-n»Ì.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica. .
LIVORNO - Chièsa : Via G. Verdi, é - Pastore :
Attilio Arias, ivi. ■ . ;
pUCCA - Chiesa: Vig Galli Tassi, 18.
Lugano - Pastore ; Giovanni Grplj, Viale
Frahscini, lì. '■ ■»'
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddi-len-i, _ 57
■ tóolato 147 - Pastore: Selffi-èdO CfeÌuòcL
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Oonpa :
Piazza Missori, 3 - Pasterte : Luigi R^agnp, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Rdraondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Kazzale Libia, 5. ■
NAPOLI - Cliiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42. ■
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdesé - 4Ó5 West,
' 41 Street - Cillto principale : 4 P. M.
S^re Pietro Griglio ; 18 West - 1?? Str^
; Clliesa : Rue Gioffredo, 50 - Pascoli :
Albèrto Pròchet, ivi. ; • - i •
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.'
PALÉRiiO - biilesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
" 'Eii(J"'Éynard, ivi.
BB?COLANCIANO - Chiesa Evtmgelics.
PIANI DI VALLECROSI'A - pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile 'Vèìidése. '
PIEDÌÓÀVÀLLO - Chiesa: Via Cariò Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17. '
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco:
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Pqssldòhia, Casa Medici. '
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore; Umberto Bert.'’ ' •
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA : Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore: (lioyanni Bonnet, ivi - (toadiutoré : Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosip, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIÈRDÀRENA - Chiesa : Via Giosuè Carducéi, l‘6 - Pastore ; Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - 'Anziano-Evangelista Scarincì
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCiIIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore; Eugenio Revei, ivi.
SUSA - CJiiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarvéUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore: Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tomniàso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto jahier e Pastore Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertiri'atti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo’ Mingardi, Via Garibaldi, 6Ò.
n culto principale si celebro in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
valdese - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rottari, cassiere Pastore Guido Coniba, segretario - Via
Quattro Novèmbre, 107 - Rnm» (lOl).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth'Av. New-York CTty.
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coasa,
42, Roma (126) - Professori ; Cf. Rostagno;
Ernesto Comba, Davide Botta,
LICEO-GIN NAsio PAREGGIATO - Torre Pel-;
lice - Preside : Prof. D, JtUiier. ,
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davi^ Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini. » .
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelllce - Direttore: Pastore Davide Porneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore: Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelIice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore F. SoviTnani,
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - IPrin©
- Via BerthoHet, 34 - Direttore : Or. U if.
Paolo Canbbbio.
OSPEDALI VÀLDÈSI - a Torre Pelllce - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoHet, 36.
CASA delle DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO > - Luserna San (lioyanni.
ASILO PEii VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone,
ASILO PEI VECCHI - vittòria (Bìcilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay,
colonia VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
colonia COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Clolonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore enierito Pietro Bounous.
tarariras-riachuelo-san pedro y colonia (Dep.to de Colonia) - Pastore Daniel Breeze, Estacton Tanarlras. ^
OMBUÉS DE LA valle-colonia MIGUELETE (Dep.to de OOlonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de La valle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista Emilio Ganzi
Colonia Valdenss. -v
poiDRES e S. SALVADOR - Pastore Giovanni
Trpn.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to da
Rio Negro) - Pastore : da destlnaréL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
Pastore : da destinaisL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sii.
vio Inng, Estàcifin Jaciùto Arauz, P. C, 8«
COLÒNIA BELGRANO (Provincia de' Santa
. Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griotì
Estacidn Wilderinuth, F. Q. C. A.
to,LONIA EL SOMBREÌUTO (Provincia do
Santa Fé) - Visitata périodicamentc.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) *
Visitata periodicamente.
I