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IV. année
15 Octobre 1869
N.^ 41.
L’ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
(le la Famille Faudoise.
Que toutes les rhoses qui sont véritnliles........ occupent
vos pensées — i Philippiens., W. 8.)
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BUREAUX d’abonnement
I ANNONfKS : 5 cent, la ligne
Italie, il domicile ftma« Fr. 8 \ TonpK-Pjîr.r.irK : Via Maestra, ‘ ou portion de liffne.
" ’ N.4Î. [Apenziabihliopraficn) ^ Lertres et envois franco. R* a
PiosKRoi, : J. Ckiantore !mpr. { dresser pour radininisiraf ion
Ti’hîn •„r./. T’en«, via Lagrange \ au linrcnu d Torre-PeUlcr ,
prés le N. 22. ï via Maestra N. 12.— pourla
Ff.oRK.NPK t Libreria Evange- t rédaction : A Mr. A. liex'el
lira, via de’Panzani. < Prof, ii Torre-Pellice
SOMMAIRE — La langue italienne au Collège vauilois. — Le P. Hyacinthe. —
Ecanfiélisation. — Glanures. — Chronique locale. — Chronique
politique.
Suisse . . .
France ...............» 6
Allemagne . ‘ 6
Angleterre, Pays-Bas . » 8
Vu numéro séparé ' 5 cent
r« numéro arriéré : 10 cent.
LA LANGUE ITALIENNE AU COLLÈGE VAÜDOIS.
Monsieur le Rédacteur,
Le. N. 38 de VEcho constate qu’au Collège Vaudois, la
plupart des leçons se donnent en langue italienne. A propos
de ce fait réjouissant, permettez-moi d’en relever un autre
qui ne l’est pas du tout.
Notre oeuvre d’évangélisation rencontre bon nombre d’obstacles, comme vous savez. Les prêtres nous calomnient de
toutes les façons; ils en font leur affaire, pourquoi nous
en étonnerions-nous? Ce qui nous surprend davantage, et
nous attriste , c’est qu’il est des personnes, heureusement
peu crues, qui parlent des Vaudois comme s’ils étaient des
intrus, étrangers à l’Italie par leur origine , leurs habitudes
et leur langage. Telles sont les plaisanteries qu’il nous faut
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essuyer, de la part de soi-disant alliés, dans le combat que
nous livrons contre Rome. A la vérité, je saurais bien que
répondre si nos détracteurs entendaient raison sur le terrain historique et géographique. Mais leur donnant le loisir
de faire leurs classes et d’apprendre leur rudiment, je passe
sur ces différents points comme chat sur braise. Pour aujourd’hui , seulement un mot au sujet de la langue.
Ceux qui ont une dent contre nous, reprochent à nos
Vallées de ne pas parler le langage du Dante. Delà, il n’y
a qu’un pas à faire pour conclure que les Vaudois n’appartiennent pas à la famille italienne. Aussi ces messieurs, habitués à payer d’audace , ne se sont pas fait faute de tirer
une conséquence logique ; comme chacun voit. Il est vrai
que sur ce pied, bien des provinces vont être mises au
ban du royaume.... mais non, tranquillisez-vous; ce n’est
pas pour rien qu’on use de deux poids et deux mesures.
Mais de grâce, les Vaudois méritent-ils d’être ainsi rangés
au nombfic des barbares? — Et quand cela serait, est-il
juste et loyal de nous faire si cruellement expier les persécutions et les fléaux de tout genre dont notre Eglise fut
la noble victime?— On n’ignore pas du reste qu’au jugement des experts , et sans vanterie, nous connaissons et
parlons la langue nationale tout aussi bien que nos Aristarques. J’avoue que ce n’est pas beaucoup dire, aussi n’ai-je
pris la plume pour prodiguer des louanges. Nous devons
viser plus haut, sans doute. Qu’il y ait nombre de progrès
à faire chez nous qui oserait le nier ? Ici encore cependant les Vaudois ne sont pas les seuls attardés. J’ai entendu
nos divers provinciaux , et j’en sais des nouvelles. S’il vous
faut d’autres preuves, courez à la Salle des cinq cents et
vous en aurez de reste.
J
3
— :«1 —
Uétluil à hâter de mes va^iix le jour où la Ihujna del sï
supplantera, bon gré, mal gré, le mauvais français de nos
Vallées ^ je suis charmé, d’apprendre qu’au Collège c’est
déjà un fait accompli. Puissent les élèves profiter sagement
de l’avantage qui leur est ofl'ert. Ils ne manqueront pas d’en
tirer parti, s’ils savent tovijours mieux apprécier l’excellent
>r V. Amis étudiants , vous avez dans Ar N. un guide infaillible , pour tout ce qui se rattache à l’étude de notre
belle langue. Faites donc effort et thésauri.sez, afin que
plus tard le travail vous soit moins lourd et votre coopération plus féconde et bénie.
N’oublions pas que nos adversaires peuvent parler impunément avec pleine licence; tandi.sque nous, gens dénigrés,
sommes tenus de parler deux fois bien si nous ne voulons
être repris.
Agréez etc.
Le 3r*èr*o I-I^'^aolntlie.
I.e P. Hyacinthe a déjà reçu bien de lettres en réponse à
son manifeste du 20 septembre.
Le 26 du même mois c’était le général des Carmes déchaussés qui lui écrivait de Rome, dans l'amertume de son âme:
J’étais bien loin de m’attendre, de votre part, à une chûte aussi profonde.
Aussi mon cœur saigne-t-il de douleur, et est-ce pris d’une immense pitié
pour vous que j’élève mes humbles supplications vers le Dieu de toute miséricorde afin qu’il vous éclaire, qu’il vous pardonne et qu’il vous fasse sortir
au plus tôt de la voie déplorable et fatale où vous vous êtes engagé.
Pour le général des Carmes, le P. Hyacinthe n’est plus qu’un
apostat qui a encouru l’excommunication majeure et la note
d’infamie. Le P. Hyacinthe reçoit l'ordre de rentrer dans le
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couvent dans le terme de /oi/rs, sons peine d’être privé
de toutes les charges qu’il exerce dans l’ordre des Carmes,
et de vivre sous le coup des censures établies par le droit
commun et par les constitutions de l’ordre. Il est invité enfin
à se relever généreusement par une héroïque résolution, à
réparer le grand scandale qu’il a causé et, par là, à consoler
«l’Eglise sa mère, » les Carmes, « ses frères désolés, » elle
général de l’ordre, « son père,» frère Dominique de S'Joseph !
On se rappelle la lettre insolente de l’évêque Dupanloup
(Voir notre dernier N"). Ce qu’il y a de bon dans tout ce
commerce épistolaire, p’est que les lettres se suivent et ne se
ressemblent pas. En voici la preuve: Jrie marquis de Villamarina, ex-prefet de Milan , dont nous citions l’année dernière
une belle pensée sur la liberté , a écrit à son tour au P. Hyacinthe pour le féliciter. C’est avec une vive satisfaction que
nous transcrivons ici les deux lettres échangées à ce propos :
Turin, SS septembre 1869.
Intrépide apôtre du progrès et de la vérité, bravo! pour votre lettre et
pour vos nobles sentiments. Il est temps que des voix puissantes s’élèvent
pour confondre ceux qui dénaturent la religion du Christ et en font trafic.
Il est temps, grandement temps, que la lumière se fasse, que la sublime
et simple vérité du Christianisme et de l’Evangile triomphe des mensonges
et des ténèbres. Comme homme de cœur et comme chrétien, merci de votre
courage indépendant et désintéressé. Comptez-moi au nombre de vos admirateurs et amis.
Marquis de Villamarina.
Le P. Hyacinthe a répondu :
Paris, le 50 septembre 4869.
M. le Marquis,
Les témoignages de sympathie comme ceux que vous me faites l’honneuir
de m’adresser", sont bien faits pour m’encourager dans la voie difficile où je
suis résolu de marcher.,
L’Italie peut peser immensément dans l’œuvre de la transformation de
l'Eglise. Tmpiis est jiidicium incipiat a domo^Dei (Voici le temps auquel le
jugement de Dieu doit commencer par sa maison. — 1 Pierre iv, 17).
Quant à moi personnetlement, je ne sais si la protestation que j’ai élevé
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- m
et |p sacrificp qiip j’ai accompli seront fécoiiiis, mais j’aurai liu moins oliéi
jiisim’i» la fin à ma conscience.
Je vous remercie de m’avoir compris et appuyé.
Fr. IlYvciNTiii:.
On iuinonct', dit ï’Iùjiixe libre, la fondation procliaino, par
le P. Hyacintlio, d’im journal redigieux et polititpio, (pii portera
pour titre Le Chrélim.
®oanigcÜ6ation.
On nous écrit de I^ovoi-o, 24 septembre 18G9;
Je vous ai parlé, dans ma dernière correspondance, d'un tout petit commencement d’Evaiifiélisation aux confins de la province de ISergame, sur les
bords du lac Iseo. Plus d'une fois je fus prié de m’y rendre , mais la distance
était trop grande pour oser entreprendre le voyage sans le consentement do
la Commission d'Evangélisation. L’ayant reçu, je partis; et c’est avec bonheur
ijiieje trace ces lignes sur les lieux mêmes. Les lecteurs de \’Edio des Vallées
voudront bien m'accompagner dans cette agréable tournée.
Je quittai Hrescia ce matin à 7 h.; à 10 b. j’airivai à Iseo, distant 1.5 milles,
et non pas 6 comme j’ai dit par erreur dans ma dernière lettre. Un petit bateau à vapeur me transporta en moins d’une heure à Lovere. A deux pas de
là est Castro. J’entrai dans les usines avec le colporteur qui m’aveompaguait
et je surpris cet homme, dont je vous ai parlé dernièrement, devant son mail,
frap[iant le fer avec fracas. Notre présence le rendit un peu confus. Les yeux
des ouvriers se fixaient sur nous; on chuchotait, et plusieurs nous lançaient
des sourires moqueurs. Le chef des ouvriers, bien disposé aussi pour l’Evangile, voulut bien permettre à celui que nous cliercliions do quitter pendant
quelques heures son ouvrage afin qu’il pflt s’entretenir avec nous. Cet homme,
dont la foi simple et remarquable, est aussi ferme que l’enclume sur laquelle
il frappe son fer, laissa .ses compagnons et vint nous rejoindre à l’auberge où
nous prîmes notre repas. Ce n'est pas ce que nous avons pu lui dire qui intéressera ; c’est plutôt ce qu’il dit lui-méme.
Chacun s’explique dans le langage de son métier : — « Le fer que je frappe
est l’image de la dureté de notre cœur ; s’il ne passe pas par le feu nous ne
pouvons l’étendre, ni le travailler, moins encore te purifier; c’est Dieu (pii,
par son S‘ Esprit, allume en nous le feu de son amour et nous fait brûler de
zèle pour son Nom. Il amollit nos cœurs et les rend sensibles à sa parole.
Alors les coups de l’épreuve, la haine yiii nous entoure, ne servent qu’à nous
rendre forts en même temps que vraiment chrétiens*.
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- :m
Décrire sa joie m’est chose impossible autant que décrire la mienne. Il me dit
que plusieurs f)crsonnes, qui possèdent l’Evangile, auraient désiré de parler
avec nous , mais qu’il ne leur était pas possible de quitter leur travail. Nous
fîmes donc l’accord suivant: à la première fête catholique sur semaine, quand
les usines sont fermées, nous nous retrouverons, si Dieu le permet, sur le
bord du lac, à l’écart, et là, comme J -G. avec ses disciples sur les rives du lac
de Génézareth, nous parlerons du royaume de Dieu. Je me représente déjà
cette rencontre et j’en éprouve à l’avance du bonheur.
Je viens de recevoir aussi une lettre de quelques personnes de Edolo.
Comme les précédentes, elle se résume ainsi ; « [lue longue liste de citations
bibliques suivies de ces paroles I Non intendiamn, desideriamo la npiegazione ».
Ce n’est pas par une letlrc que je puis leur répondre ; il me faut une épîire.
Je ne serai pas plus long. C’est sur la table d’im Café que je vous écris et
au milieu de toute une population descendue au marché, peut-être [tout
aussi inutilement que la plupart le font chez nous. Le colporteur me dit : « Si
nous étions bien connus, il ne serait pas impossible que nous allassions prendre un bain très-involontaire daus le lac et peut-être y rester ! » — Que le
Seigneur qui nous a accompagnés jusqu’ici et nous reconduira dans nos
demeures, veuille avoir pitié de ces populations plongées dans un vrai abrutissement !
Je vous promets une prochaine lettre sur l’œuvre du colportage dans les
lieux que j’ai en partie visités. Il y a des choses qui méritent d’être connues.
Je vous salue de cœur et me déclare
Toire affectionné
B.4RTH. Pons.
(Blanures.
Les deux rames. «A quoi sert-il de dire qu’on a la foi, si l’on
n’a pas les œuvres, » et à quoi servent les œuvres sans la foi ?
Sur les bords d’une rivière d'Ecosse vivait un pieux batelier qui gagnait
sa vie à transporter d'un bord à l’autre les nombreux passants. Parmi ses
pratiques se trouvaient deu.x grands cau.seurs , que leurs affaires appelaient
à passer la rivière le même jour et à la même heure. L'un d’eux ne voulait
entendre parler que de la foi, et l'autre n’attachait d’importance qu’aux œuvres,
si bien que le batelier fut bientôt las de leurs .stériles di.scu.s.sions, et résolut
de prendre part à la controverse.
Il ne dit rien d’abord, car il parlait peu, mais sa leçon fut ingénieuse. Sur
l’nne de ses l’ames, il peignit en noir le mot foi; sur l’autre le mot œuvres.
Lorsque les deux disputeurs voulurent passer l’eau et qu’on arriva au plus
fort du courant, le batelier abandonna une des rames et fit agir l'autre de
toutes ses forces; le bateau tourna sûr lui-même sans avancer, ce qui causa
• J
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aux deux passagers beaucoup d’eiiiuii et d’etlVoi. —« l’reiiez donc l’aiitiv
rame, » lui dirent-ils d’un ton colère. — « .4 la bonne heure » répondit tran(luillement le batelier; et laissant là celle dont il se .servait, il prit l'autre,
mais sans obtenir un meilleur résultat. Les deux ainis crurent que le vieillard avait perdu la tête. Celui-ci, après avoir prolongé l’expérience, leur Ml
entln remarquer le nom qu’il avait donné à ses rames. — «J’ai essayé de
votre méthode,» dit-il à l’un, «puis de la vôtre',» dit-il à l’autre , « mais
toutes deux ne valent rien. Maintenant, voyez la mienne». Et saisi.ssant les
deux rames à la fois, il lit voler la barque vers le rivage.
' Fniille relirjicus^c:
(ÌTIironique locale.
Toi'i-o-K'ellIoo. La réunion de la Société lui Valdrat; que nous
annoncions dernièrement, a eu lieu, vcunlreili 8 octobre, à -1 h. de l’aprèsmidi, dans la salle d’école du quartier de la ville. Une trentaine de membres
fondateurs se sont trouvés présents, et, sous la présidence provisoire de M.
le Prof. 11. Hollier , ont procédé à l’élection *du Comité directeur, lequel se
trouve constitué comme suit;
M.M. Ilippolyte Rollier Prof., Président-,
Henri .Mo.xastier Prof., Vicc-Présidcnl\
Edouard Rüst.vn D', id.
Josué V.vLLK Avocat, Secrétaire',
M. Titrin-Boer Nég', Cai'isicr',
Chevalier Henri Peyrot, Con.wiUcr,
Barthélemy Olivet Prof. id.
H a été douné lecture du catalogue des membres fondateurs; il renferme
90 signature. — Quatre propositions ont été mises à l’élude; nous n’en connaissons pas le texte, mais, d’après nos informations, elles reviennent à ceci:
1) Fondation d’un journal mensuel, organe de la Société; — 2’) Fondation
d’une école technique; —3 ) Fondation de bourses en faveur de jeunes gens
se destinant aux carrières utiles ( p. ex. notariat, secrétariat des Communes);
— 4“) Des moyens de modifier, en sens utilitaire, le programme de nos écoles
secondaires.
— Une Assemblée paroissiale composée d’une trentaine d’électeurs a pourvu,
dimanche 10 octobre, au remplacement des deux anciens démissionaires.
L’ancien démissionnaire, du quartier de l’Envers, a été réélu au troisième
tour de scrutin.
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— 336 —
Cltt;ont(|UC plUtque.
La Chambre des comptes a voulu soumettre à l’examen du Conseil d’état le
décret royal par lequel le Ministre des finances voudrait unifier et coordonner
les nombreuses dispositions règlementaires qui régissent actuellement la perception (le nos impôts directs. Le Ministre aurait en outre la ferme intention
d’ordonner que, dans toutes les Communes, eôt lien, dès le mois de janvier de
chaque annee, la publication des rôles des contributions directes afin que chaque contribuable puisse connaître par avance la somme pour laquelle il sera
taxé et l’époijue précise à laquelle le payement sera dô. — Tout bruit d’augmentation d’impôts, semble, pour le moment, infondé. Le Procureur du Boi
de Florence M'' le chevalier Borgnini a préféré se démettre de ses fonctions
plutôt que de céder aux instances du Ministre de la justice qui l’invitait à demander un congé. — Son collègue de Gènes, le Commandeur Panizzardi, semble être tout disposé à imiter son exemple, et ce ne seront pas les dernières
démissions auxquelles la pression actuelle (le Me Pironti aura donné lieu.
Le Prince Royal de Prusse, et le Prince Louis de Hesse ont succédé de près à
l’Impératrice dé France dans la ville de Venise, d’oîi ils la suivront sous peu à
Constantinople et à Suez.
De Monza oü ils ont passé l’été les Princes Humbert et Marguerite se sont
de nouveau rendus à Naples le 12 courant.
J-ô.siiaiçiTe. Les Cortè.s'sont ouvertes, et malgré la suspension des garanties ccnslitutionnelles, l’insurrection républicaine continue. Quelques députés
de l’opposition se trouvent à,la tête des insurgés. Les villes de Reuss et de
Rejar se sont, après s’être déjà prononcées en faveur de la républi(4ub, reprononcées pour le Gouvernement. Les communications des télégraphes et des chemins de fer sont interrompues sur plusieurs points de la péninsule.
AlleitxaiçH«?- Le déficit de la Prusse est, cette année, de 5.400.000 thalers. Le .Ministre des Finances .se propose de le combler par une augmentation
(lu 25 o|0 de l’impôt sur la rente et la mouture, et par un emprunt de 13.000.000
de thalers.
L’Empereur François Joseph assistera luiaussi à la prochaine inauguration de
l’isthme de Suez.
TCfaxioo. Le père Hyacinthe est parti pour les Etats-Um’s. Il retournera à
Rome le 8 décembre pour assister à l’ouverture du Concile devant lequel il
espère être admis à se défendre.
Torro-I^ellioe. Casa con giardino da vendere.
Dirigersi ‘à\VAgenzia Bibliografica, via Maestra , 42!.
ERRATA.
On est prié fie corriger. dans notre numéro 40. k la page 322, ligne 11 ( article ■ Colonie du
Rosario# i un lapsus pennee qui a dù faire écarquiUer les yeux a plus d'un lecteur: — Au lieu
de « 700 mille mtiies, Usez : i 7 mille milies ^ Gela fait encore quelque chose comme 8
mille lieues.
— Page 322 ligne 16 (d'en haut) au lieu de du Pomaret lisez: de S. Germain.
Id. ligne 20 (d'en haut): au lieu de: endoyez le char de la colonie, lisez; envoyez
mon char.
talie
— Page 325, ligne 12 ( d’en bas ); au lieu de: U pays est grand; U a deux fois l'étendue de Vllie ; lisez: le territoire de Vüragay est égal en ecetension aux deux tiers de VItalie*
Pignerol, J. CnuNTORE Impr.
A. Revel Gérant.