1
Soixante-troisième année.
5 Août 1927
N“ 30
m
1^'**'Spetti^
==4'i‘^f’ "'-*■■■ ■—^
DES V4LLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Par an Pour 6 mola
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . . . .
Etranger............................................* oo
Plusieurs abonnements à la même adresse . . • • »
Etats-Unis d’Amérique....................... J dollar
Amérique du Sud..................................... * pesos or
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administraticn de ITcfto (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
6,
12,
dollar
% pesos
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S'adresser* Dour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoïssON, professeur,
Torre Pellke — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 31 ■ Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du cominencement
de l’année.
Le Numéro: 25 centimes
Que tontes le» choses vraies, honnêtes, imtes, pures, aimables...... dignes de lonanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8^
XL.X3B.De.
Au moment de régler les comptes de
l’exercice 1“ juillet 1926-30 juin 1927 nous
avons nouveilement du faire la très désagréable constatation qu’un certain nombre
d’abonnés — des deux Amériques, surtout
—. nous doivent encore leur abonnement
de 1926 (!) et que 300 — je dis trois cents
— environ n’ont pas réglé celui de Vannée
en cours.
C’est à se demander comment on puisse
trouver, même j^rmi nos lecteurs, tant
de gens manquant totalement de dignité.
De deux choses l’une : ou bien vous ne
tenez plus à recevoir le journal, alors veuillez nous le renvoyer avec la mention « repoussé » ou « renvoyé » ; ou bien vous désirez le garder f alors il faut le payer, et
sans retard. L’Echo des Vallées n’est pas
encore en mesure de faire des cadeaux, et
surtout pas de cadeaux involontaires.
L’AD:\IINiiSTRATION.
COMUNICATO UFFICIALE.
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di Martedì 16 Agosto,
alle ore 9, nella. Casa Valdese in Torre Pellice, col seguente Ordine del giorno :
1° Nomina deille Commissioni esaminatrici.
2" Esame di fede dei candidati in J'eologia
Giovanni Miegge e Eoberto Jahier.
3° Comunicazioni e proposte eventuali.
I membri laici della prossima Assemblea
^Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni Esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 20 Luglio 1927.
Per la Ta vola :
B. Léger, moderatore.
COIÏI^UNICATION OFFICIELLE
Collioes Vaudois - Piogiamit dei lonn.
Nous répétons cette partie du programme, qui a été publiée d’une manière incomplète.
I. - Bourse Campbell Maior.
Bible : Rapports du Royaume de Judas
avec l’Egypte et Eabilone, depuis la prise
de Samarie (en langue française).
Italiano : Giosuè Carducci, la vita e le
opere poetiche.
Latino : Virgilio, Eneide, lib. I, 1-440.
Greco:, Omero, Iliade, canto XXIII, 1-299.
Matematica : Equazioni di 1“ grado ad una
incognita e problemi relativi.
NB. Pour les élèves vaudois promus en
2.me lycéale.
Plus nos talents sont grands, plus ils
deviennent nuisibles sans l’amour. L’art
enfle l’artiste et le rend présomptueux.
Le, pouvoir produit le même effet. Tout
cela rend les hommes orgueilleux. Seule
la charité les rend meilleurs.
«5 ^
Plus ou est pieux, plus la lutte intérieure devient dure.
Les vrais Saints ne sont pas des bûches
inertes, ni des idoles de pierre insensibles
aux convoitises, mais ce sont ceux cliez,
lesquels la chair s’oppose à l’esprit. C’est
par la foi qu’ils remportent la victoire.
* h: :l!
Quand toute chose est dans l’ordre,
rien ne ressemble plus à l’amour vrai que
riiypocrisie. C’est dans la lutte, c’est aux
mauvais jours que l’on apprend le mieux
à connaître la vraie charité, l’espérance
et la foi. Luther.
MÉDITATION.
« Voici, je suis avec vous... ».
Matthieu XXVIII, 20.
Depuis vingt siècles il est là, dans les
cœurs des hommes, plus enraciné qu’aucune affection humaine. Il n’y a pas de
village sans église. Partout où quelques
habitations humaines se dressent, la plus
belle maison est la sienne. Sous son
toit les générations viennent s’abriter,
pensives. Les meilleures résolutions, les
aspirations les plus profondes, naissent
et s’expriment là. Les générations passent
et ne- se ressemblent pas : l’église reste.
Elle nous dit, que sur ce point, ces générations ont pensé la même chose. Christ
domine la vie entière. Dès le berceau,
les enfants lui sont offerts. Les familles
se tondent en son nom. Il est le dernier
mot qu’on murmure à l’oreille des mourants. Et dans les cimetières innombrables
où se couchent les générations, son nom
est écrit, sur la porte, sur les pierres
tombales, sur les croix. Oh ! ces croix.
Ces millions de croix blanches plantées
sur les tombes ! Elles semblent protéger
les morts qui gisent là-des'sous ; tous
différents, bons ou mauvais, tous plus
ou moins pécheurs, grandes intelligences
ou petits esprits, riches et pauvres,
puissants ou opprimés. On ne sait plus
rien d’eux, leur physionomie est oubliée,
leur nom même s’efface ; mais ces croix
nous rappellent que, bien ou mal, ils ont
cru à Christ. La seule chose qui reste,
la seule qu’on tient à rappeler à ceux
qui viendront, c’est que Christ a occupé
une place, petite ou grande, dans leurs
pensées, dans leurs vies, qu’ils lui ont
appartenu, brebis fidèles ou dociles de
son troupeau. Oh ! le langage des tombes ! Il nous dit que si, pendant la vie,
on peut oublier le Christ, en face de la
mort on ne peut penser qu’à lui. Et il
y a des millions d’hommes qui ne vivent
vraiment, intensément, qu’à l’heure de
la mort !
Et ce spectacle se répète partout : des
grandes métropoles européennes et américaines aux glaces du Labrador ou à la
brousse ardente de l’Afrique équatoriale
■où se dressent les chapelles missionnaires,
partout des hommes vivent et meurent
en invoquant Jésus, se donnent en son
nom, aiment jusqu’au sacrifice, haïssent
jusqu’au fanatisme. Pour lui on devient
capable de tout oser, de tout entrepren-dre ; on devient capable de mourir et
même de tuer. Depuis vingt siècles, il
domine l’histoire.
11 y a là un fait unique. Moïse, Esaïe,
Jérémie continuent à agir par le sillon
qu’ils ont creusé dans l’humanité. St-Paul,
St-Jean, Calvin continuent à nous nourrir
de leur pensée. On les lit, on les médite,
on s’en inspire, on les imite. Lui, on ne
l’imite pas : il est inimitable. Mais on
,se donne à lui, on se consacre, on
l’invoque, on l’adore. Il est le Sauveur :
eux n’étaient que ses prophètes et apôtres. Eux vivent dans le souvenir et par
leurs œuvres; lui vit d’un présent éternel.
Il n’a pas seulement été ; il est, comme
aussi Dieu est. Il y a entre lui et eux
une différence incalculable. En quoi consiste-t-elle ? Qu’Il soit beaucoup plus
grand qu’eux, c’est évident. Mais est-il
quelque chose d’autre, de radicalement
différent d’eux ? C’est ce que la foi croit
entrevoir.
« Je suis avec vous... » Méditons sur
•ce qu’il produit dans l’âme quand il est là.
Tout d’abord, une profonde insatisfaction de cette vie, de ce monde-ci.
Pas seulement de telle ou telle condition,
mais de toutes conditions humaines. On
peut être entièrement satisfait de ce monde
tant qu’on n’a pas connu le Christ. On
dit que les anciens payens connaissaient
cette naïve joie de vivre. Je ne sais pas
si c’est vrai. En tous cas les animaux
Semblent la connaître. C’est une espèce
d’Eden que rien ne trouble, ni la connaissance du bien et du mal, ni la
perspective de la mort. Cet Eden est
fermé pour nous. Il ne faut pas le regretter. Si quelqu’un nous proposait d’y
entrer, nous refuserions d’emblée. Nous
sommes inquiets et nous sentons que
cette inquiétude est un titre d’humanité.
Eh bien, cette inquiétude, Christ y est
"pour une grande part. Sans arriver à la
« sérénité bovine », on peut, loin de lui,
jusqu’à un certain point, s’adapter à ce
,monde-ci, en jouisseur sceptique et désabusé. Quand il est là, c’est impossible :
il est un ferment d’inquiétude qui ne nous
Jaisse pas de repos. Nous aurons beau ,
multiplier trains, autos, aéroplanes, courir
toujours plus vite, gagner toujours davan! - Lage, nous faire une vie toujours plus
facile et confortable : tant qu’il sera là,
avec nous, nous ne pourrons jamais être
tout à tait chez nous dans ce monde-ci.
Ensuite, l’insatisfaction de nous-mêmes.
On ne peut être naïvement satisfait de
soi-même tant qu’on est loin de Christ.
C’est même le signe plus évident qu’il
n’est pas là. Si vous voyez quelqiijun
qui est toujours prêt à proclamer son
honnêteté et sa bonne conscience, à se
révolter au moindre reproche, soyez sûr
qu’il n’a jamais vu le Christ. S’il l’avait vu
il ne pourrait oublier le rayon de vive
lumière qu’il jette sur notre propre figure:
ce pauvre visage difforme, où l’image de
Dieu est presque effacée par les rides
du péché. Pour nous, chrétiens, Christ
avec nous est un aiguillon perpétuel qui
nous pousse en avant, sans relâche, vers
le bien, le salut, l’éternité.
Et cette éternité vers laquelle il nous
pousse, il nous y tait croire. Quand il
est là, il produit la foi, l’espérance éternelle. Il y a toujours eu des athées et il
y en aura peut-être toujours : mais il
devait être plus facile d’être athée avant
sa venue. C’est comme pour le péché.
Oh ne peut plus être naïvement athée
depuis qu’/7 est là. J’aime à me figurer
l’athée moderne comme un homme qui
n’arrive pas à croire, mais qui ne peut
pas nier non plus sans douter de sa
négation. La présence de Christ hante
l’incrédulité ; à cause de lui le doute la
tourmente ; et le doute, c’est le commencement de la foi. Pour nous, chrétiens,
sa présence est ce qui fortifie le plus
notre toi. Quand il est là, Dieu nous
semble plus proche. « Qui m’a vu a vu
le Père ». Quand on a vu, peut-on douter
encore ?
C’est pour cela que Christ, quand il
est là, nous donne une grande consolation:
précisément parce qu’il nous rend mécontents de cette vie et de nous-mêmes,
parce qu’il nous fait désirer une autre
vie, une perfection que nous ne pouvons
pas atteindre ici-bas ; et parce que cette
autre vie, cette autre perfection, cet autre
monde, il nous y tait croire, il nous en
rend certains, il nous y introduit. Alors
qu’importe ce monde, cette vie, ces tracas,
cette imperfection qui nous tourmente,
ces épreuves qui nous labourent, ces
joies qui ne nous rassasient pas ? « La
figure de ce monde passe », mais « nous
sommes citoyens des deux » et nous
savons que « toutes choses concourent
au bien de ceux qui aiment Dieu».
Christ est là avec nous, l’ineffable Consolateur, Christ « l’espérance de la gloire ».
Oh ! Christ, sois avec nous, selon ta
promesse, jusqu’à la fin du monde.
GlO. M.
CORRESPONDANCE.
(Le docteur Long, vaudois d’origine, ne
se rattache pas à l’Eglise Vaudoise ; mais
il a donné maintes preuves d’aimer et estimer le peuple dont il est issu. C est powqiioi, quoique ne partageant pas, dans leur
totalité, ses idées, nous n’hésitons pas à
insérer cette nouvelle correspondance qu’il
nous adresse de sa pairie d’adoption).
New-York, juin 1927.
Cher Monsieur, le Rédacteur,
Votre article : Los Disseminados, dans
le numéro du 25 mars 1927, est parvenu
Jusqu’à moi tout récemment. Le lien mutuel d’un amour profond pour le . peuple
vaudois, avec, toutes ses qualités- et ses défauts, me servira d’introduction, quoiciue
je n’appartienne pas à l’Eglise Vaudoise.
Je suis peiné, profondément.affliigé de'cons-,
tater que, dans l’Amérique du Sud, beaucoup d’enfants vaudois sont perdus dans
la masse du catholicisme ou de l’impiété,
à cause de l’isOlement, de la dispersion ou
du prix de l’enseignement nécessaire pour
inculquer les principes qui ont coûté tant
de souffrances à nos ancêtres et même à
nos parents et instituteurs.
...Le cœur et l’esprit humain ont besoin
d’une-nourriture mieux adaptée aux be^
soins modernes. Certes, dans votre Echo
et dans d’autres publications on trouve des
enseignements, des pensées, des sentiments
exquis, en plein rapport avec les dernières
données des vraies sciences et avec l’esprit des écrivains sacrés des divers peuples et en langues diverses. Mais les problèmes de la vie que le Vaudois de la dispersion rencontre sur, ses pas sont d’une
nature si sérieuse et difficile, que lui seul
et son Créateur jieuvent apprécier et comiprendre. Personne n’est assez bon lui-même pour servir d’intermédiaire, prêtre ou
ministre, entre IDieu et une créature quelconque. Nous lisons (Jean I, i9) qu’il est
la lumière qui illumine chaque homme. Il
y a donc une mesure de lumière divine
dans chaque créature humaine, quelle
qu’elle soit. Mais cette lumière peut être
couverte, ou augmentée par la effiture, la
méditation, l’étude d’un manuel simple et
compréhensif, lequel serve d’échafaudage
à l’édifice que chacun de nous bâtit, bon
gré, mal gré, dans la vie de chaque jour.
Nos Vaudois devraient tous être conscients
de la faculté qu’ils ont, chacun d eux,
d’être sans aucun intermédiaire, des prêtres ou sacrificateurs ou ministres, selon
l’ordre de Melchisédec. Il faut que les pasteurs vaudois se rendent mieux compte des
besoins intellectuels et spirituels des Vaudois de la dispersion pour sauver les mul-
2
titlides, affamées d’une vie plus intense,
de l’englcutissement graduel de notre
diaspora.
J’ai possédé autrefois, en France, un manuel de ce genre, lequel répondrait en partie à ce besoin : c’est le Catéchisme de la
Vie Chrétiemve du pasteur Schulz. J’ai
roulé ma bosse un peu partout, forcé parles circonstances de la vie d’un Vaudois
de la dispersion ; je devrais dire d’un dissident vaudois ; car enfant tout jeune, en
1865 déjà les cultes lugubres et liturgiques
me déplaisaient ; et j’aimais les réunions
de plymouthistes et de réveil. Les réunions
dans l’écurie ou étable de Barba Davi remplissaient mon âme et mon cœur de douces
émotions de la présence de Dieu partout,
et mon intelligence et ma mémoire furent
‘garnies d’images et de principes qui persistent après un laps de temps de plus de
soixante ans. Même à oet âge préccce
j’avais senti le besoin exprimé dans les
écrits de Franklin d’une esquisse ou d’un
guide bref et simple, tout en étant compréhensif et inspirateur.
Je prends la liberté de vous envoyer ciinclus un tel guide que j’ai rédigé pour
moi-même et pour quelques amis et connaissances. S’il peut vous aider à rédiger
un petit manuel pour les Disseminados
Vaudois, je vous prie d’en user librement.
Je n’ai pas eu les moyens de le publier
moi-même. Il y en a seulement une douzaine d’exemplaires en circulation.
Pour les Vaudois qui n’ont pas pu apprendre les langues ou dialectes d’origine,
il serait bon d’avoir, avec un bon manuel
de la vie chrétienne, une petite esquisse de
rhistoire des Vaudois et des vertus qui les
ont distingué. Une petite esquisse scientifique et moderne sur la moralité et les
dangers de l’immoralité dans les relations
sexuelles et leur rapport avec la conservation des facultés morales et spirituelles,
feraient un utile supplément a mon g-uide.
Pour les VS'Udois qui parlent pncore les
^ langues ou dialectes du pays natal, il serait bon d’insérer, de temps en temps, quelque bon article en patois ou même en piémontais. Quand je me sens seul dans les
rues de New-^York — et j’ai quitté les Vallées en 1890 •— je me surprends quelquefois à chanter, à demi-voix, deux versets
de Brofferio :
Dal dabot ch’a m’a v’du nasce,
Da vint an i’ soun lomitan,
A l’è ancoura nen plaçasse
La vendetta , del Souvran.
Nè mia faiimna, nè i mei fietd
A pondrán sareme i’eui :
- Vend, cfui senti la pietà,
Cousoidè ’n penm’ èsüià.
Quant i guardón 'l soid ch’as leva
A. smia tourbidou, a smia scur ;
Fin a Varia smia pi greva,
Fin a ’I ciel smia nen azur.
Smiou le piante, smiou le fiour,
Sensa feuie, sensa oudour.
Voui, oui senti la pietà,
Cousoulè ’n povf esilià.
J’ai goûté l’expression de la piété vraie,
en diverses langues, en divers cultes,’
en diverses églises. Il y a du bon et
du Vrai partout. C’est surtout l’ignorance
au sujet du vrai Dieu et au sujet du mariage qui cause la perte de tant de jeunes
gens vaudois. Peut-être que nous, chrétiens du vieux ou du nouveau type, sommes coupables d’avoir conservé trop longtemps le type du Jéhovah israélitique. Nous
sommes trop juifs, sous bien des rapports.
Le mouvement dit New Thought, fait beaucoup pour corriger cette erreur séculaire.
Je vous envoie aussi la copie d’un cha^
pitre du livre remarquable : The Aquarian
Gospel of Jésus the Christ. Vous en goûterez 1 esprit si vous lisez l’anglais.
Je n écris pas du tout pour publication ;
simplement pour aider à quelque Vaudois
à rester fidèle à la lumière qu’il a déjà et
à chercher plus de lumière, et de vivre le
Royaume de Dieu dans le cœur maintenant
et non dans le futur.
Pardonnez le nombre de Je dans ma lettre. Il aurait fallu éviter cela.
Veuillez bien agréer les respectueuses
et cordiales salutations d’un Vaudois sans
église, mais non pas sans communion avec
Dieu Omniprésent, Omnipotent, Omniscient
et Omnibon et manifesté en Son Fils Jésus le Christ, notre frère. Louis Long.
LES FELD-inEilin DE U PIII
(Du Camp international de Windsor).
Le teu du Caip des Unions Clirétlenoes de Jeunes Gens
Une joyeuse bande de jeunes gens
provenant de tout pays, depuis le Japon
et la Russie, bon nombre des pays de
l’Europe et de l’Amérique du Nord,
déployant les drapeaux multicolores de
20 nations, allumèrent leurs flambeaux
dimanche 10 juillet, au feu de joie de
l’Amitié Mondiale. Groupés en cercle on
pouvait voir une centaine de jeunes
gens qui avaient partagé les joies de la
vie de Camp dans la forêt royale de
Bagshot, hôtes de la Famille Royale
d’Angleterre, sous les auspices du Comité
Mondial de l’Union Chrétienne de Genève.
Pendant ces jours, les sports les plus
divers et les plus attrayants avaient
réuni cette jeunesse de tous les pays :
les Américains, les Allemands, les Espagnols, l’Italien et le Tchécoslovaque avaient
partagé la fascination du « base-bail » ;
les Allemands avaient enseigné aux
Anglais leur jeu favori, le « schlag-ball » ;
les Anglais leur avaient par contre
enseigné la rapidité du « crichet » et du
« puddex », tandis que le » foot-ball »
et la «natation» avaient été le passetemps
joyeux des intervalles.
Avec le même'zèle et la même ardeur
cette jeunesse, partagée en quatre groupes
internationaux, examinait les problèmes
spéciaux avec un réalisme et une scrupulosité qui donnerait une leçon à certains
Comités d’adultes. Le problème dominant
était ; « Est-ce que la vraie obéissance
aux enseignements de Jésus permettrait
au chrétien de combattre ? ».
Dans toute la joie bouillonnante du
Camp, il n’y avait qu’une seule ombre :
c’était l’horrible cauchemar qu’un jour,
lorsque les hommes d’état auraient failli
dans leurs conférences pour le désarmement naval et militaire, ces mêmes jeunes
gens qui avaient joué, mangé, discuté,
prié et dormi ensemble, dans une camaraderie fraternelle qui se raffermissait
d’heure en heure, seraient appelés par
leur nation respective à se tuer les uns
les autres.
Le duc de Connaught, avec la princesse Victoria, a visité le Camp dimanche
après-midi et a parlé presque avec chaque jeune homme, passant de la langue
française à l’allemande et de nouveau à
l’anglaise avec la même facilité ; il dit
aux jeunes gens : « Je suis un vieux
soldat, je sais ce que c’est que la guerre
et je la déteste. Travaillons ensemble
pour une entente de justice et d’équité ».
Le Duc fut particulièrement intéressé
par une simple mais ingénieuse devise
qui, plus que toute autre chose, avait
contribué à la solidarité du Camp. Chaque garçon avait un bâton de noisetier
long à peu près 50 cm. et ayant 4 cm.
de diamètre qui lui servait de flambeau
pour la dernière nuit. Sur cette canne il
avait sculpté vingt places afin que vingt
représentants des vingt nations convoquées y inscrivent leur nom et celui de
leur nation. Ceci devait rappeler à chaque possesseur du « flambeau » l’amitié
individuelle dans vingt nations. Le Duc,
avec un geste qui impressionna les jeunes gens, écrivit son nom sur le flambeau
du jeune représentant de l’Allemagne ;
« Herzog von Connaught ».
La plus belle scène eut lieu à la clôture du Camp, autour du feu de l’Amitié
Mondiale, lorsque ces jeunes gens, debout
en cercle autour du feu, allumant leurs
flambeaux, prononcèrent, chacun dans sa
propre langue : « Nous quittons ce feu
avec une conception nouvelle de la fraternité chrétienne, avec une foi plus
complète en Dieu le Père de tous les
hommes et avec la ferme intention de
propager parmi les hommes un idéal
de paix et de bienveillance ».
Après quoi ces jeunes gens placèrent
sur les cendres du feu de joie une massive pierre carrée, un monument romain
qui date de presque deux mille ans, qui
fut apporté r ' Carthage en 1827 par le
roi Georges i et que sa majesté le roi
Georges V donne au Camp pour que
l’inscription en bronze rappelle, aux
siècles à venir, l’endroit où dans une belle
réunion de nouveaux Chevaliers de la
Table ronde provenant de 20 nations, on
prend l’engagement de combattre contre
la guerre et de travailler cà une base
pour la paix mondiale.
Le lundi, les représentants de ces 20
nations quittèrent le Camp avec leur
flambeau dans leur bagage, chacun
portant avec soi le bâton de Maréchal
de la Paix.
Le représentant de l’Italie :
Ernesto Ayassot.
A propos De la Conltace de Lausanne.
Voici ce qu’en écrit La Revue Biblique
de New-York 4juillet 1927) :
On ne sait si la Conférence de Lausanne
peut apporter un fort appoint ou non à
la cause de l’union ' des. Eglises ; mais on
ne peut mettre en doute que le sentiment
dans cette direction est toujours plus répandu au sein des différentes communions
religieuses.
De temps en temps il y a quelqu’un qui
nous rappelle les avantages d’avoir des divisions, qui répondent aux besoins de bien
des personnes et de bien des mentalités.
L’évêque Temple a écrit à cet égard :
« Le mal surgit lorsque les différents partis se considèrent ennemis les uns des autres, au lieu de se considérer comme des
tendances se complétant les unes les
autres ».
Dans de récentes discussions, sur ce sujet, le terme : « catholique » est prééminent, car oh nourrit l’espoir qu’il puisse
être accepté comme exprimant la nature
si compréhensive de l’Eglise de Christ,
plutôt que d’être appliqué particulièrement à l’une de ses branches.
L’anglican Aifield, écrivant au Boston
Transcnpt sur l’aspiration à un catholicisme qui embrasse toutes les communions,
s’exprime comme suit : Il ne s’agit ni d’un
catholicisme romain, ni d’un catholicisme
anglican, pour autant que les dévots de
ces sections de l’Eglise puissent désirer de
faire prévaloir leui’s prétentions. C’éist un
catholicisme qu’on doit épeler avec un c
minuscule et qui est véridiquement catholique, soit dans son programme, soit dans
sa manière d’opérer.
Sans aucun doute l’on peut rencontrer
des personnes soutenant que leur marque
particulière de catholicisme justifie leur
prétention à une telle catholicité.
Un minutieux examen d’une telle prétention ne peut que renforcer la vérité du
jugement donné par le doyen Juge dans
sa joute avec les Anglo-catholiques : « La
chrétienté est divisée en trois parties ; la
première : nous-mêmes ; la seconde ; ceux
que nous excommunions ; la troisième :
ceux qui nous excommunient ».
Il est assez significatif que l’Eglise de
Jésus, au spjet de laquelle, pour ce qui
regarde sa structure, il y a si peu à dire,
au moins dans le sens de fournir de minutieux détails sur son organisation, ait été
dominée plus qu’aucune autre institution
par la main morte du passé. Par conséquent, elle s’est montrée singulièrement*
récalcitrante a mettre de côté quelconque
croyance reçue par les âges précédents,
et s’est montrée également contraire à
adopter, par l’instrumentalité de l’EVangile
qui lui avait été confié, quelconque méthode, qui n’eût été sanctifiée par le temps.
Sous certains égards ce conservatisme a
été d’une considérable valeur ]X)ur l’Egliise.
Il 1 a sauvée des excès insensés — en matière de doctrine et d’organisation — de
gens irresponsables en veine de faire des
essais. Mais en même temps et par là même il a produit une désastreuse inflexibilité.
Epoque apiœs époque, il a flétri comme
hérétiques ceux qui désiraient trouver de
nouvelles voies dans lesquelles l’Esprit de
Dieu pourrait agir. Malgré la plus féroce
opposition, ces voies ont été ouvertes et
elles ont augmenté le « corpus » de la vérité chrétienne et enrichi les méthodes de
l’Eglise dans ses activités.
En effet, le concours à l’expansion de
l’œuvre chrétienne, de la part de personnes qui se sont ;séparées du corps principal de la chrétienté organisée, a été si
puissant et il légitime le désir cher au cœur
de plusieurs sincères chrétiens qu’il puisse
y avoir une grande Eglise catholique visible, qui embrasserait toutes les « sections ». Il est bon qu’une telle vision briUe
devant les yeux des hommes, même si ce
n’est qu’une vision. a. m.
4
•m,
7
En Chine.
Cet immense pays, peuplé par quatre
cent millions d’habitants, ayant, c’est à
dire, à peu près le tiers de la ‘grande famille humaine, traverse une' crise très
grave qui se préparait depuis longtemps,
et la guerre civile a éclaté sqr toute la
ligne. Le, monde entier tourne ses regards
vers ce peuple, attendant avec anxiété l’issue de cette lutte fratricide. Les chrétiens
chinois, très nombreux, soupirent après
l’heure de la délivrance.
Le dernier bulletin de la Fédération des
Eglises du Christ, contient le discours d’un
chinois chrétien, prononcé devant les représentants . du Fédéral Council, et par lequel il fait comprendre que les Chinois
d’aujourd’hui veulent atteindre trois buts.
1“ La guerre civile se propose avant tout
l’unifîcation politique sous l’autorité d’un
Gouvernement Central élu par le peuple.
Les vingt-et-une provinces qui se parta'gent la Chine doivent toutes être soumises au même Gouvernement, et seize déjà
ont été gagnées.. Le premier pas ¡fait, il
faudra instruire le peuple, lui montrant
comment le Gouvernement doit agir et se
soumettre à lui. Le terrain ainsi déblayé,
on aura un Gouvernement démocratique
du peuple, élu par le peuple et pour le
peuple.
2° Le second but à atteindre concerne
la question économique. Un grand changement a eu lieu en Chine, car on est passé
subitement de la vie agricole à la vie industrielle, ce qui explique les troubles ouvriers qui se sont produits. Les ouvriers
réclament la réduction des heures de travail, l’augmentation des salaires et des
lois pour les protéger contre les ‘grèves et
les accidents. Le Gouvernement nationaliste entre, en plein dans ces vues, qui sont
éloignées du communisme et du bolchevisme, lesquels n’ont aucune chance de succès en Chine.
3“ Le troisième but qu’on se propose est
celui d’être maîtres chez soi, les Chinois
étant décides à reprendre les territoires
escamotés par les étrangers : la Chine aux
Chinois, tel est le mot d’ordre. En outre
les Chinois réclament tous leurs droits, ne
se croyant en rien inférieurs aux autres
peuples. « Pour nous et nos enfants, déclare M. Zco, secrétaire des chinois chrétiens, ces trois buts à atteindre ¡sont une
question de vie ou de mort ».
Le nationalisme chinois réclame ses
droits ; pouvons-nous le condamner ? A
notre avis, M. Zco et les Chinois ont,pleinement raison. C. A. Tron.
3
Union Chrétienne de Jeunes Fiiles.
Le 17 juillet une quarantaine de dames
et demoiselles se réunirent dans la grande
salle du Foyer pour assister à l’ouverture
d’un Cours pour secrétaires et volontaires d Union, organisé par le Comité
National des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles. M.me Noëlle Malan, vicepresidente, présente à l’assemblée les
messages de M.me Schalck, présidente
nationale ; ensuite M. le prof. Falchi
expose avec chaleur le sujet si actuel du
« Service », ouvrant ainsi d’une façon
bien appropriée la série de leçons et de
conférences qui suivirent.
Une trentaine de jeunes filles représentant les plus lointaines Unions d’Italie
y prirent part. Un esprit d’amour fraternel,
4e cordialité, de simplicité et de saine
gaîté se fit sentir durant ces dix belles
journées.
Chaque jour de 9 à 10, de lia 12 et
de 16 34 à 17 34» on pouvait voir, dans
le jardin du Foyer, un groupe de jeunes
filles écoutant avec un très vif intérêt les
exhortations et les encouragements que
léur apportèrent successivement M.mes
Ada Meille, Tarugi, Rostan-Romano,
M.lles Meynier, Rossi, Schwendiman, et
MM. Marauda, Jauni, Meille et Lupo.
Une large part fut aussi faite à la
méditation et à la prière ; les leçons pratiques de travaux manuels, les jeux sur
la fraîcheur, les soirées familiales éclairées par les lampes vénitiennes, les conférences publiques, les causeries intimes
furent aussi fort appréciées.
Mais tout a une fin et l’heure du départ
est sonnée : pour les unes, c’est la perspective du retour à leur lointain foyer ;
pour d’autres ce sont cinq belles journées de Camp Unioniste à Prali, journées de tranquillité et d’intimité avant
que, pour elles aussi, vienne le moment
du départ.
En terminant, nous toutes qui avons
eu le privilège de prendre part à ce qui
a été fait pendant ces 15 journées bénies,
nous qui avons reçu de si précieuses bénédictions intellectuelles et spirituelles et
de nouvelles forces pour reprendre la
lutte contre le mal, nous désirons nous
unir encore pour remercier Dieu qui a
permis à celles qui nous dirigent d’organiser et de développer un aussi vaste
programme et pour lui demander de
bénir nos Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles afin qu’elles puissent accomplir
une œuvre bénie au sein de notre patrie.
H. C.
On cherche une bonne CUISINIÈRE
pour le Refuge.
CE QUE L’ON PENSE DE JÉSUS
DANS LE MONDE
(Suite, voir N. 29).
GIACOMO LEOPARDI (1798 f 1837),
poète et littérateur italien, écrit : « Gesù
Cristo fu il primo che distintamente additò agli uomini quel lodatore e precettore
di tutte le virtù fìnte, detrattore e persecutore di tutte le vere, quell’awersario di
ogni grandezza intrinseca e veramente propria dell’uomo ; derisore d’ogni sentimento
alto, se non lo crede falso, d’ogni affetto
dolce, se lo crede intimo ; quello schiavo
dei forti, tiranno dei deboli, odiatore degli
infelici ; il quale esso Gesù Cristo dinotò
col nome di « mondo », che gli dura in tutte
le lingue colte insino al presente »'.
GAETANO TREZZA (1838 t 1892), disciple de Renan, philosophe épicurien, professeur à 1’« Istituto Superiore » de Elorence, écrit : « Cristo apprese questo segreto adorabile (l’infinito nello amore) nel
seno del Padre ».
« Le sventure occulte, il gemito del pupillo, le querele dei fiacchi, erano serbati
alle lagrime del Nazareno ; ©gli solo le intende, le conforta egli solo».
Ici, élevant son regard à Christ, il s’écrie :
« Oh ! finché il mondo avrà una sciagura,
finché la plebe sarà spregiata, finché vi
«aran viscere da confortare, da placar geihiti, lagrime da tergere, tu sarai sempre
invocato, i tuoi templi non periranno, perchè l’uomo che tu chiamasti tuo tempio
non può morire» (Discours fait en 1859).
CHRONIQUE J/ftUDOISE
Programme du XV août.
La Réunion du matin.
La réunion générale, cette année, se
tiendra, D. V., à Pra Giassaut. Le culte
commencera à 10 heures précises, et comprendra ie^ quatre éléments habituels :
édification - histoire vaudoise - évangélisation - missions ; on y chantera les cantiques suivants du Nouveau recueü français : 9, 32, 160, 165, 193, 25. Les mem-^
bres des Chorales et des Unions Chrétiennes, ainsi que tous les chanteurs, sont instamment priés de se grouper autour de la
tribune.
Nous recommandons la collecte, qui sera
faite en faveur de l’œuvre d’évangélisation et de celle des missions.
Pour la Commission : L. Marauda.
* * iif
ANGROGNE. Vente de bienfaisance. Le
7 août prochain, dans l’après-midi, aura
lieu, D. V., dans l’école de Saint-Laurent
et dans le jardin du Presbytère, un Bazar
avec Buffet relatif, en faveur de l’église
d’Angrogne.
Le public est cordialement invité.
—■ Décès : Monnet Jean feu Jean Daniel (dit Gianoutin), de Bonnenuit, âgé de
70 ans, décédé le 19 juiUet, enseveli le 20.
Condoléances à la famille. D. P.
BOBI. Le Camp Unioniste du Pra va
s’ouvrir ce soir-miême avec une quarantaine
de jeunes gens inscrits. Dimanche, 7 courant, il y aura : 1° un culte en plein air,
dirigé par MM. E. Tron et J. Meille, pasteurs ; 2” à 14 h., dans le magnifique bois
de mélêîzes, une dîscussion sur le « principe animateur » des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, introduite par M. R. Bassanesi, de Milan.
LA TOUR. Dimanche 7 courant, à 15 h.,
dans l’Aula Magna du Collège, M.lle Aida
Chauvie, bien connue par sa voix de soprano mélodieuse et expressive, donnera
un concert vocal de musique classique et
moderne, et sera accompagnée au piano
par M.lle M. Meille. Le revenu net du concert va au bénéfice des Cuisines économiques. — Programme : Première partie :
a) Cimarosa - Arietta delle donne rivali :
Un leggiadro giovinetto — b) Cherubini • Aria del Demofonte : Alvi ! che forse ai miei
dì — c) PurceU - Arietta del Libertino :
Ninfe e Pastoni — d) Weber - Aria di
Agata dal Freischùth : Ah ! che non giunge
il sonno — Deuxième partie : a) Berlioz :
Abseyice — b) Schumann : Notte di luna
— c) Beethoven : In questa tomba oscura'
— d) Beethoven - Grande aria di concerto :
GIOVANNI BOyiO, député et ex-littérateur italien, considère Jésus comme « un
genio » (Voir son drame : Cristo alla festa
di Purim).
GIOSUE’ CARDUCCI (1885 t 1907), il• lustre poète toscan, dans une lettre à la
comtesse Silvia Pasolini Zanelli (1907),
confesse d’avoir méconnu Jésus. Il a, en
effet, composé un hymne à Christ qui commence ainsi :
« lo non so chi tu sia, nè per che modo
Venuto sei quaggiù...».
Dans sa poesie : Chiesa gotica, il
l’apostrophe :
O inaccessibile re degli spiriti,
Tuoi templi il sole escludono.
Cruciato martire, tu cruci gli uomini;
Tu di tristizia l’aër contamini »,
et, dans les Fonti del Clitumno :
« ...un galileo
Di rosse chiome il Campidoglio ascese,
Gittolle in capo una sua croce e disse :
Portala e servi».
Mais Carducci exprime ses regrets d’avoir
été dur et injuste à l’égard de Jésus :
«Confesso che mi lasciai trasportare dal
principio romano, in me ardentissimo : e
fu troppo. Ma quasi al tempo stesso soavi
cose pensai e scrissi di Cristo ;
« Oh aUor che del Giordano ai freschi rivi
Traeva la turba una gentil virtù... ».
Et il conclut par cette autre confession :
« Ogni qual volta fui tratto uare
contro Cristo, fu per odio gni
volta che di Cristo pensai li ... xolto,
Ah ! perfide. — Troisième partie : a) SaintSaëns : La cloche — b) Henri Duparc :
Chanson triste — c) Gretchaminon : Berceuse — d) Moussorgsky : Hopàk.
Prix des biUets : Places numérotées, L. 5
- Secondes places, L. 3.
POMARET. M.lle Madeleine Perrou, des
Massels de Pomaret, a été rappelée au ciel
le 16 juillet, après une courte maladie. Son
ensevelissement a eu lieu le dimanche 17,
avec le concours d’un nombre très considérable de connaissances et d’amis.
M.lle Perrou avait été élève du « Pensionnat » de La Tour ; elle passa ensuite
12 ans en Angleterre et 32 à Gênes où, fidèle à la même famille pendant l’espace
d’une génération, elle se fit estimer et aimer. EUe passa les dernières années de
sa vie modestement dans sa petite propriété du Pomaret, se faisant apprécier
par sa culture littéraire remarquable et
par sa bonté envers tous. Malgré ses 79
ans, elle ne perdait aucune occasion de
participer à la vie de l’église et sa mémoire
demeure en bénédiction parmi ceux qui
l’ont connue. G. C.
SAINT-JEAN. Le 16 juillet a eu lieu
l’ensevelissement de Marguerite Charbonnier née Revel, décédée à l’Asile des Vieillards, à râge de 86 ans.
Le 19 juillet un long convoi funèbre accompagnait à sa dernière demeure la dépouille mortelle de Marguerite Jourdan
née Odin, originaire d’Angrogne, entrée
dans son repos à l’âge de 62 ans, après
une douloureuse maladie. Les services funèbres furent présidés par le pasteur émérite M. B. Gardiol.
Notre sympâthie est assurée aux familles en deuil.
— Pendant le mois de juillet notre paroisse a eu le privilège d’entendre, au culte
principal, le vénéré pasteur émérite M. D.
Hugon, M. Coïsson, missionnaire, et M. L.
Rostagno, de Brescia.
Nous remercions ces Pasteurs pour leurs
messages évangéliques.
— Le Bazar organisé par la Société Le
Printemps, est fixé, cette année, au jeudi
18 août, à 3 heures de raprès-midi, à la
Maison Vaudoise.
Tous les fidèles amis de la bienfaisance
sont cordialement invités.
BUSE. (D’une correspondance de M. Gustave Bert). Le dimanche 24 juillet eut lieu,
à la Fontaine du Truc — entre Santantonino et Coazze — dans un magnifique bois
de hêtres et de sapins, une charmante réu-.
nion des membres des églises de Coazze
et de la VaUée de Suse. Une réunion fraternelle, où l’édification a naturellement eu
la place d’honneur, puisqu’on y eut deux
fu mio sentimento... Senza adorare la divinità di Cristo, m’inchino al gran martire
umano ».
Aux pieds d’une image du Crucifié du
sculpteur Guido Monteverde, Carducci écrivait ces vers :
« Le braccia di pietà che al inondo apristi.
Saero Signor, da l’albero fatale,
Piegale a noi, che peccatori e tristi,
Teco aspiriamo al secolo immortale».
Le professeur turinais CORRADO CORRADINO publia, en 1910, la Buona Novella.
Ce sont 24 chants qui racontent la vie de
Jésur l'out en excluant le miracle dans la
vie du grand prophète de Nazareth, il montre une vénération profonde pour lui.
Corradino s’efforce de représenter dignement la personne de Christ, dont il a senti
la puissance au fond de son âme, et d’en
exposer efficacement la doctrine à
« -.quante anime stanche
chiedono al cielo i segni dell'Avvento ».
FAUSTO M. MARTINI écrit, dans la
Tribuna, que dans le ix)ème de Corradino
« Gesù di Nazaret sempre appare agli uomini di tutti i tempi come il Profeta, ü
Maestro per eccellenza».
FRANCESCO MARMINA PENNA écrit :
« Gesù è oggi considerato come la più radiosa e sublime figura di martire che abbia
mai col suo sangue battezzata ed affermata
la sua fede. Se ne è fatto un Fondatore
di civiltà. La sua religione è considerata
come la più pura, la più bella, la più perfetta, come la religione assoluta ed
universale ».
cultes, sous la présidence de M. Lupo : un
le matin à 10 h., l’autre dans l’après-midi.
Des appels et des exhortations furent adressés à l’assemblée, successivement par: MM.
Luix>, Gustave Bert, Delessert de Turin,
le vénérable ancien de Coazze Rosabrusin,
etc. « On chanta beaucoup, ajoute M. Bert,
on pria avec ferveur et nous nous séparâmes avec le désir de nous revoir bientôt ».
OUVRAGES REÇUS.
L. G. F. (M.me Ginoulhiac ?) : Giorno
per giorno. — Une façon de « pain quotidien » contenant 365 passages de la Bible
— un pour chaque jour — accompagné
d’une courte prière eh harmonie avec le
sujet indiqué par le passage même. A utiliser pour le culte de famille et par toute
personne ayant des besoins religieux. A ce
titre nous ne pouvons que le recommander
à nos lecteurs... tout en regrettant un peu
que l’ouvrage soit émaillé de bon nombre
de fautes d’impression qu’on ne songera
pas toujours à contrôler à l’aide du long
chapitre des « errata corrige ».
Le volume est en vente, au prix de L. 5,
à la « Bottega délia Car ta » - Torre Pellice.
Ed soDïÉt Ile H.lle (lilLOITE BEŒWIIII
iiiiiiiiiiiiimiiiiinmi
Pour les œuvres de bienfaisance de
l'Eglise Vaudoise.
Listes précédentes L. 1.325,—
M.lle Ninette Selli, St-Germain » 20,—
M.me et M. Edoardo Longo » 25,—
Total L. 1.370,—
Jean Coïsson, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
On cherche pour la saison d’hiver une
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habitant Bordighera (Imperia). - Adresser
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(Travail et économie domestique).
Cant lou bla eipîo, 9 ësmâna e peui la lou
giîo - Cant lou bla ê en flour, 7 ësmâna
e peui lou tourtour (1).
L'ê üno brütto deifourtüno - Së 3 eipna
n’ën valën üno.
Trei ësmânü couvo üsèl: de 4 î soun bel,
e dë 5 î soun voulouire (2).
Touto bestio qu’ porto lano, 5 me e üno
ësmâno : Ciat, vesso, loup e ouërs, 5
ësmâna e 9 giouërn.
Ciat e ciabrî, pi la ou mangougiio e pi la
ven mari - Can e agnèl, pn la ou mangouglio e pi la ven bel.
Qui mingio la toumo ën parant (3), h, fafino ën tourtèl (4), e fai kërmâ soun
boc vert - Meno sa meisoun â dësèrt.
t, p.
(1) la fléau.
(2.) capable de voler.
(3) avant que la «tomme» soit faite, c’està-dire fraîche.
(4) une espèce de beignet qu’on fait avec la
farine de froment, dans la VaUée de St-Martin.
Voici ce que GUIDO DA VERONA écrit
de Jésus dans son roman : Sciogli la treccia, Maria Maddalena (pag. 310) ; « Egli
andava coi poveri, co’ gli umili, con i buoni
derelitti ; e dappertutto era, dove la fedeltà
inestirpabile della razza batteva nelle vene
del popolo ; e dappertutto era, dove il sogno dei mistici antichi rinasceva nella disperata nostalgia della gente semita ; ,e
dappertutto era, dove i piagati, i flagellati,
i curvi sotto le ingiustizie del mondo, i
preclusi al paradiso terrestre sognavano
l’appressarsi del regno di IDio ; e dappertutto era, dove la scintilla d’un sogno folle
poteva incendiare, come un granaio ricolmo di biade aride, la infinita miseria del
terribile mondo ».
* * *
Voici, en terminant, le témoignage qu’un
payen, rend à Jésus. Il s’agit du célèbre
agitateur hindou GANDHI. Dans un discours fait à Calcutta, l’an dernier, il s’exprimait ainsi : « L’homme auquel je dois
ce que j’ai de meilleur, auquel toute l’Inde
doit ce qu’elle a de mieux, c’est un homme
qui n’a jamais mis les pieds dans l’Inde :
c’est Jésus-Christ ! ».
d: *
Cher lecteur, qui as lu et admiré le témoignage que de nombreuses personnabtés
rendent à Jésus, que penses-tu toi-même
de Lui ?
Oh ! puisses-tu répondre en toute sincérité, de tout ton cœur et de toute ton
âme,: Jésus-Christ est, pour moi, le Fils
de Dieu, le Sauveur des hommes, mon
Sauveur ! Auguste Jahier.
4
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Pellice Partenze 5.1 6,38 8.10 12.25- 16.45 feriale 19.50 festivo 21.20
Bricherasio • * ' . • • 5.21 6.58 8.32 12.47 17.6 20.10 21.41
Pinerolo • * 5.1 5.44 7.20 8.55 13.11 17.30 18.55 20.28 21.59
Airasca » 5.22 6.11 7.45 9.15 13.39 17.59 20.54 22.32
Torino . Arrivi 6.3 6.55 8.25 9.55 14 25 18.40 19.44 21.35 23.5
Torino . Partenze 5.12 6.48 8.5 11.15 13.15 17.15 18.25 20.—
Airasca » , , , 6.4 7.40 11,58 14.- 18.4 19J3 20.47
Pinerolo ;* 6.31 8.6 8.55 12.21 14.25 18.30 19.40 21.8
Bricherasio Torre Pellice » Arrivi 6.53 7.10 8.25 8.42 12.41 13.- 14.48 15.5 18.50 19.7 20.4 20.22
INDIRIZZI delle priacipali Chiese ed Op'ere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
iLNOROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Maranda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fulirmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
ROÌXIRETTO - Sig. Elio Eynard, caud. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Euigenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Vìa
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Cliiesa : Via ,Maìda. 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
GASALE MONFERRATO - ' Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarìnci,
evangelista, Villa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:.
D. Revet, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle ore 15.30,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Chiesa EvangeUca.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvellì, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benelli 6 - Pastore : Corrado Jallà, Casa Benco, Via
Flanatìca, Fiume (15).
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Azzarelli, evangelista.
IVREAr - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito: A. Muston, Via MontebeUo 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chie.sa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alterto Costabel, Via Telesio,
22. -y Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Foriieron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa EvangeRca - Pastore: S.
Oolucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastoi'e : G.
D. Buffa, Via Doma, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERD.4RENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Manrin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il IMartedl,
alle ore 18 - Pastore : S. Col ucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Mlscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. .Maggiore - Pastore : G. Del Pesco. Via Scorcola, 5.35.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti. R i.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli. Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il culto principale si cdébra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pa.store Bartolomeo Léger, moderatore. - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
NovemlDre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Profes.sori : <?. Rostagno,
Ern. Comha, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pi(bblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriano
Perazzi, clott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, sig. Paolo Bosìq, prof, T. Longo,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jcdiier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Si.g.na Soda Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Prof. Giomnni Jalla.
OSPEDALE VAI.DESE - Torre Pellice - Direttrice: Suor J. Cvgny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Liuserna S. Giovanni - Direttrice ; Suor A. Ben et;.
ORFANOTROFIO FEMiMIÌSilLE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Ftoenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba,
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
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« solamente la SALITINA se volete
« avere ottima salute ».
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