1
Qaarante-neuvième année.
I
W.
05 Jnlllet 1|13
N. 30.
L Ë0H0 DGS
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . •
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On s’abonne; à Torre Peilice au bureau d’administration et à
1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se pay* d’aranea.
Pour tontes lés annonces, s’adressa à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tkot», past.,ro»re Peilice,
et pour l’Administration à M. J. Coïssom, prof., Torre Peilice.
Tout changement d’adresse ooâte 15 centimes, san/ cenx dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses jpraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SDM5ÎAIRE:
Communic-afion officielle — Le témoignage
^■-'^rétien — Démocratie et idéal —
7.”“® Congrès international des Ecoles
du Dimanche — Noël dans les Stations de la « Mission Romande » —
Glanures — Per le minorenni che si
recano all’estero — Chronique vaudoise — Bibliographie — Pro Scuola
Normale.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Le Corps des Pasteurs est convoqué
pour jeudi 14 août prochain, à 9 heures,
à la Maison Vaudoise, Torre Peilice.
L’ordre du jour est fixé comme suit:
1° Nomination des Commissions examinatrices de la gestion des Administrations et des Commissions Synodales.
2° Communications et propositions
éventuelles.
Torre PeUice, le 14 juillet 1913.
Pour la Table ;
B. léger. Modérateur.
Le témoignage ehrétien.
(Suitei V. N. précédent).
Mais, écarté ainsi le danger de cette
manie sectaire du témoignage orgueilleux, toujours est-il que nous devons
donner au témoignage en paroles toute
sa fofce et toute son importance; que
d’une part, cela est vrai, il doit être
prudent et approprié: Ne jetez pas vos
perles devant les pourceaux », a dit Jésus (Matth. VII, 6) : ces perles, ce sont
les expériences intimes de l’âme qu’il
n’est pas toujours bon de jeter à tout
auditeur ; car « il y a un temps pour
tout » (Eccl. III, i), et nous n’avons pas
le droit d’abuser de la célèbre parole du
grand apôtre : « insiste en temps et hors
de temps» (2 Tim. IV, 2), puisque luimême — Saint-Paul — savait adapter
son témoignage à ses auditeurs, et quels
admirables exemples ne nous *en a-t-il
pas laissé ! Mais, d’autre part, nous ne
devons jamais oublier que ce témoignage doit être courageux; nous devons
savoir dire avec l’apôtre Pierre: « Nous
ne pouvons pas ne point parler des choses que nous avons vues et entendues »
(Actes IV, 20), et avec Paul: « Nous
croyons, c’est pourquoi nous parlons »
(2 Cor. IV, 13), ou « est-ce l’approbation
des hommes que je cherche, ou celle de
Dieu ?.,. » (Gai. I, 10). Et qu’importe,
jusqu’à un certain point, si notre courage nous expose à la raillerie, cette terrible persécution moderne ? Le témoin
du Sauveur a toujours été persécuté,
si bien qu’en origine on ne connaissait
qu’un seul et même terme pour signifier à la fois « témoin » et « martyr ».
C’est pourquoi, si le tentateur, voyant
notre courage défaillir nous poussera à
nous taire et à renier ainsi le Maître par
notre silence, oh 1 n’oqblions pas qu’il
est toujours avec nous, notre Ami toutpuissant, pour nous répéter par-dessus
les afflictions que ses disciples doivent
nécessairement avoir à cause de Lui
dans ce monde: « Prenez courage: j’ai
vaincu le monde! » (Jean XVI, 33).
Nous ne saurions cependant nous limiter au témoignage en paroles et nous
nous hâtons d’ajouter qu’il n’aurait aucune valeur, s'il n’était toujours précédé et confirmé par le témoignage de
la vie; la parole est nécessaire, mais
combien plus nécessaire, combien plus
éloquente la conduite ! Et nous ne pensons pas ici à quelques actions d’éclat, à
quelque œuvre extraordinaire dont
nous ne serions peut-être pas tous capables; non, c’est surtout par les petits détails de notre vie (puisque, au
fond, l’existence humaine se compose
de details, de petits « riens »), que nous
devons glorifier Dieu. Remarquez par
exemple combien nous aurions à gagner
¡en donnant gloire à Dieu tout d’abord
, par notre cafactère: rien de plus làmen-^
table qüe les chrétiens aigris ou hargneux, ou encore que les croyants moroses; je me souviens de certaine attitude « penchée », de maint visage austère, propre à donner une bien triste
idee de ce qu’est la « Bonne Nouvelle »,
ou de ce que l’Ecriture appelle les
« fruits de l’esprit », tels que la reconnaissance et la joie... (Gai. V, 22). —
Puis observèz l’efficace du témoignage
de la vie domestique. Qui dira l’influence
d’un foyer chrétien, où régnent constamment la bonne harmonie et l’affection, puisées jour après jour dans le
Livre des livres, simplement maisuégulièrement médité dans le culte de famille ? — Et songez enfin aux mille façons que nous avons de glorifier le Maître par nos affaires et par nos relations
sociales quotidiennes : la vérité partout
et toujours respectée, l’honnêteté scrupuleuse dans le commerce, la pureté irréprochable des mœurs, la fidélité envers nos parents, nos amis, ceux du dehors, la bonté, la condescendance, la
charité..., ah ! les voilà les éléments indispensables pour que notre témoignage
en paroles ne soit pas une cause de blasphème contre notre Dieu, les voilà les
conditions sans lesqnelles notre vie ne
saurait être qu’un objet de scandale, et
non un témoignage chrétien I
III — Toutefois, me direz-vous, ce
qui est clair en théorie n’est pas toujours facile en pratique: comment faire
pour arriver toujours à ce résultat ?
Quels sont les moyens pratiques à notre
portée pour devenir de bons témoins de
Jésus-Christ ? — Il n’y aurait, à vrai
dire, quun seul moyen: c’est de nous
rappeler qu’un témoin est quelqu'un
^qui répète ce qu'il a vu et entendu, et
que, pour rendre un témoignage quelconque, nous devons donc tout d’abord
avoir'Vu et entendu expérimenté
quelque chose du Sauveur, nous être,
c’est à dire, donnés à Lui. En dehors de
cette Condition-là, pas de témoignage
possible; cette condition-là remplie, une
fois convertis, le reste alors va de soi.
Nous pouvons cependant ajouter cet
autre nxoyeh nécessaire: la prière, par
laquelle nous obtenons l’Esprit Saint
qui, àujourd’hui comme au jour de la
première Pentecôte, transforme les plus
timidës et les plus ignorants en témoins
et en apôtres. Et il faut bien nous dire
ici que nous ne l’obtenons pas une fois
pour toutes, cet Esprit, comme quelque
chose de magique que nous possédons
désorihàis définitivement et complètement (mais c’est en mesure toujours
plus grande que nous devons la demander, jusqu’à ce qu’enfin II prenne possessio%;dè nos vies et que par son action
dans cœurs II nous transforme en
nouyèlles créatures qui puisant répéter
avec l’apôtre Paul: «ce n’est plus moi
qui vis, c’ est Christ qui vit en moi »
(Gal.T, 20). —Il est en outre un troisième moyen à notre disposition, tout
humain celui-ci et bien petit, mais utile
croyons-nous: c’est de penser à notre
vocation de témoins, d’y penser toujours, d’avoir parmi, ou plutôt par-dessus lès autres buts que nous poursuivons ici-bas, ce but suprême : de glorifier Dieu par nos paroles et par nos actions, d’amener aux pieds du Christ
d^àlLfes âmes,...“où du moins de né pas
les en empêcher par notre funeste exem- ;
pie. -y- Et enfiii, pour penser ainsi d’une
mampe féconde à notre noble vocation,
avaflî même d’implorer sur nous la
Vertu d’En-haut, n’oublions pas la condition indispensable que le Précurseur
mettait à la base de sa prédication,
i lorsque, s’adressant aux foules qui le
suivaient dans le désert, il leur criait:
K Produisez des fruits dignes de la repentance ! » (Matth. III, 8).
Oui, la repentance, voilà par où nous
devons commencer: comme chacun de
nous a dû prendre sa part de ce que
nous 'disions à l’endroit des négligences
et des infractions à notre devoir sacré,
ainsi que chacun de nous accepte pour
soi-même cette injonction à la repen, tance; que tout d’abord il s’humilie, '
miséiable, pour se relever ensuite pardonné : et en rencontrant ainsi personnellement son Sauveur, il pourra alors
en être le témoin...
Ce n’est du reste qu’à ce prix-là que
nous cesserons une bonne fois d’être les
chrétiens intermittents à cause desquels le monde demande: « Que fait
ton Dieu ? » ; car c’est à ce prix-là seulemerLt qu’il n’y aura plus de solution
de coatinuité dans notre vie spirituelle,
que nous romprons à jamais âveé leâ
chrétiens de Noël et de Pâques que trop
souvent nous sommes, pour devenir des
chrétiens de Pentecôte, mais d’Une Pentecôte chaque jour renouvelée, chaque
fois plus riche et plus féconde.
L. Marauda.
DEMOCRATIE ET IDÉAL« >
Les temps modernes sont détidément en faveur de la démocratie, c'est
à dire, du gouvernement du peuple, par
le peuple et pour le peuple. Tout le
monde n’est pàs content de cette tendance, surtout les personnes qui appartiennent à l’aristocratie, aux classes
privilégiées et qui seules croient avoir
le droit de conduire la barque de l'état.^
Certes le monde ne Veut pas être gou-*
verné par l’ignorance, par la passion
brutale, mais il cherche plus que jamais
la sagesse des plus sages et Veut avoir
l’assurance que celui qui est à la têtë'est
le plus habile, et il Te prend où Tl le
tfoüVè,^ soit âû'bâs de l’échéife sôéMé^
soit à son sommet.
Qu’entendons-nous, avant tout, par
démocratie ? 'Au sein dû monde moderne et mêmé des esprits les plus éclkL ;
rés, la parole démocratie nous fait pen- '
ser davantage à .un .sentiment qù’à'-ùn '
système ou forme de gouvernement.
C’est un sentiment d’amour pour le
peuple, de foi en lui, le désir d’unir notre sort au sien, la passion de le seryiri
Dans ce sens, le Christ historique no^us
apparaît comme le premier Vrai démof
crate. Né au sein du peuple, vivant dabs^
son milieu, noüs voyons en Lui Thqinme à là . capacité suprême se pré?eiit tant au peuple, non pour se servir dé
lui et gravir l’échelle des honneurs ,;fet
de la puissance, mais pour lé servir^
réellement. En face des hommes modernes, hommes politiques et Eomiriés '
d’affaire, qui presque tous ' se servent'
du peuple pour arriver à leur but par-»
ticulier et égoïste, le démocrate de Galilée se dresse comme un géant au milieu de pygmées. Nous Commençons
seulement maintenant à le comprendre
et à l’apprécier comme tel. Il est le '
type éternel de l’esprit démocraitique’’
qui doit présider à l’évolution sociale
qtii n'a encore fait que Commencer. ' '
Démocratie signifie donc a^ant tout
et par-dessus tout l’amour pour le peu-’»
pie, la foi dans le peuple.Te peuple tel*'
qu’il est et pour ce qu’il est. Pour elle^
l’humanité n’est pas seulement belle ’
mais sainte. Lamennais, dans un'magnifique passage des « Paroles d’un
croyant » parle du peuple comme étant ’
en lui-même le Christ des âges, endurant
patiemment son long martyre, soulevé
sur sa croix de souffrance, travaillant
à la rédemption du monde.
(l) Voir * wd tbe Idwl #
2
ïF
H y ar beaucoup de vérité dans çes
paroles hardies, ^ouë ne cotaimençèns
à cbmpreîidre notre coihpagnoir que
nous apercevons quelque chose
eti I/tii et qui est en èou^ance.
parlons de tumultes et de massa6re^, mais avons-nous proprement considéré la patience du peuple ? te peuple
a-tout fait pour nous et a reçu si peu en
retour l Ce n’est pas celui qui est couvert de soie et d’or qui bâtit la nation,
mais celui en simple blouse, te palais de
l’aristocrate n’a pas été bâti par l’aris‘ tocrate ; ni la route sur laquelle il se promène, ni les chemins de fer, ni les yachts,
ni les automobiles. Toutes ces choses
ont été faites par le peuple. Et pour
cela faire il a reçu bien peu, à peine de
ouoi s’ôter la faim.
Et le peuple n’est pas seulement patient, mais poli, plein de bon sens, respectueux du sexe faible. A tondres les
officières de l’Armée du Salut vont visiter impunément les quartiers que la
police elle-même n’ose jamais visiter.
Avoir l’esprit démocratique cela veut
dire se rendre compte de toutes ces choses, s’identifier avec le peuple dans toutes ses douleurs et ses difficultés, t’aider
à améliorer le monde afin que tous puissent avoir leur juste part aux joies de
la vie physique et spirituelle. Goethe,
dans « Wilhem Meister » appelle le Christianisme la religion de la révérence pour
ce qui est au-dessous, humble, souffrant.
Les riches et les nobles ont leurs droits
et plus que leurs droits. La bataille à
l’ordre du jour est donc une bataille en
faveur des droits du pauvre.
Mais la démocratie touche aussi au
gouvernement. Quelle est son idée à ce
propos ? Dans les siècles de militarisme
èt de violence, l’idée de gouvernement
étaif intimément liée à celle de la force
brutale. Mais la démocratie considère
autrement les choses. Son point de vue
est clairement exprimé par le philosophe Locke, quand il soutient que la seule
justification de l’autorité consiste dans
vices, actuels qu’elle rend. Gouvernèr veait dîme dite servir; Le guide
Suis^- gauviine ses touristes en leur
ïnoiittant . le chemin. Pensez mainte^uant à une caravane d’esclaves conduits
par leurs-rnaîtres. Les deux caravanes
sont gouvernées, mais quelle différence
gouyernernent ! On peut aussi gou. yerfier par la persuarion, comme peuît faire les grands orateurs ; ou bien
fn force de son génie et l’ampleur de
épnnavoir.
|*refiant en considération ces différentes choses, la démocratie a pour but
de substituer le gouvernement du conducteur d’esclaves par celui du guide.
Elle a pour but final d’enseigner à chaque homme à se gouverner soi-même;
à. établir dans son âme le règne de la
raison et de la conscience, au lieu de
là violence et de la passion. Quand les
hommes .auront compris cette grande
vérité et ia mettront en pratique, il ne
s’agira plus alors de commander et d’obéir, mais d’aider et d’être aidé. Il ne
s'agit donc pas du gouvernement de
l’ignorance ou de la passion, mais d’un
gouvernement au sein duquel la sagesse
des plus éclairés est mise à la disposition de tous et non seulement d’une
classe privilégiée qui s’en sert pour dominer sur les autres. Quand le monde
n’est pas animé par cet esprit, il arrive
ce qui est arrivé à la France. Montesquieu écrivait : « Le clergé, le prince, les
villes, les nobles, certains citoyens en
vue, sont devenus peu à peu les seuls
propriétaires de tout le pays. Il n’est
|tas cultivé, et 4’oa devrait, distribuer
les terres parmi ceux qui n’en possèdent pas, en leur donnant les moyens
de la défricher et de la travailler ».—
Elus nous progressons et plus nous,
voyons qu’une classe né doit pas Wélevèr au détriment des autres classes,
que nous n’avons pas droit au bohhéur,
si cela nous sépare de nos frères.
Et l’Eglise quel gouvernement choisit-elle ? Le Christ est le type du'Vrai
démocrate, la forme de gouvernement
de son Eglise doit aussi être une forme
démocratique. Il n’en a pas toujours
été ainsi et il n’en est pas ainsi partout
aujourd’hui. L’Eglise du passé a séparé
les hommes au lieu de les unir, a créé
des castes au lieu de les abolir, elle a
surtout gouverné par la force au lieu
ji’employer la raispn^.et j£|^pg^uà^qp._,^
L’Eglise doit accorder une pleine et
entière liberté d’esprit. Si un homme
doit se gouverner soi-même, illdoit
aussi penser par soi-même. Hésiode le
disait bien : « L’homme qui raisonne
justement et par lui-même est le meilleur des hommes ; celui qui siîît les'Conseils d’un autre qui raisonne bien est
aussi bon; mais celui qui ne raisonne
pas bien par lui-même, et n’écoutë pas
les justes conseils d’un autre, ne iyaut
rien ». Si nous voulons avoir une ,vraie
démocratie, nous devons avoir uq bon
christianisme, une communauté ^religieuse pratiquant les paroles chrétiennes de fraternité, humilité, service et
liberté. Car nous devons nous persua• der de cette grande vérité: Nous n’aurons jamais une bonne démocratie,
sans une vraie religion. Car la démocratie a pour but final le gouvernement de
soi-même par soi-même. Sans ceïa ce
serait le chaos, un ciel couvert d’étoiles sans la loi de gravitation. Et lious
ne pouvons pas nous gouverner nousmêmes si nous tt’avons:pas unèN&rce
intérieure et spirituelle. L’Etat, pour
être bien -gouverné, a besoin d’hommes
bons, et.il n’y a point de recette pour
fabriquer les hommes bons. Cette transfiguration ou création nouvelle a lieu
i dans l’âme. Ici le socialisme athée se
t
! montre sans force. L’homme doit avoir
' rétabli une vraie communion avec son
i Dieu, s’il veut vivre dans une yraie
communion avec ses semblables. ,
. Prarustin, 8 juillet 1913. ■
E. Bbrtai,ot.
ir CONGRÈS INTERNATIONAL
DES ÉCOLES DU DIMANCHE.
- Le 7.me Congrès s’est tenu à Zurich,
la vraie capitale industrielle de la Suisse.
Comme il fallait s’y attendre, ce sont
les Américains qui forment les deux
tiers de l’assembfée, car ils sont, dit-on,
1500 sur 2000 membres. Les Anglais
suivent les Américains en fait de majorité, de sorte que c’est bien l’anglais qui
est la langue officielle ; vient ensuite l’Allemand, et le français a une toute petite
place.
« Le Congrès s’est ouvert le 8 juillet,
par une réception dans la superbe et
hospitalière demeure de M.me Riete
Bodmer, la villa Rietberg, illustrée par
les séjours qu’y firent Lavater, Richard
Wagner, et — tout récemment — l’empereur d’Allemagne. Un ciel maussade
prive les invités de la vue splendide
dont on jouit de ce lieu. C’est une petite
déception que les jours prochains répareront, il faut l’espérer, et que font.bientôt oublier, d’ailleurs, la bonne grâce.
ÉaüHMni
l’accueil cordial de la maîtresse de maison et de sa fille, M.me Wille, les chants
du pays exécutés par les voix fraîches
des élèves de l’Ecole libre, les sons harmonieux d’une fanfare — pour ne rien
dire des attraits du buffet.
«Uo culte d'ouverture a lieu ensuite à
la Tonhalle, où flottent les drapeaux de
la Suisse, des Etats-Unis et de l’Angleterre, et qu’orne symboliquement un
globe terrestre de dimension gigantesque qui se balance entre les lustres du
plafond. Une assistance vibrante remplit la vaste salle jusqu’en ses derniers
recoins, et le chant puissant de cette
assemblée mondiale produit une impression profonde.
« Puis, c’est le soir, dans le même local,
un « service de bienvenue ». D’assez
nombreux orateurs s’y font entendre,
parmi lesquels M. Billeter, président de
la Ville, qui dit son admiration pour
l’œuvre accomplie déjà par les écoles
du dimanche et la grande tâche à laquelle elles vouent des soins si enthousiastes; M. Hérold, président du Kirchenrath (ou Consistoire), qui voit dans
la réunion de tant de délégués venus de
tous les points de l’horizon ecclésiastique la preuve que ce qui nous unit est
plus important que ce qui nous divise
et qui constate que la grande question
de l’éducation religieuse de la jeunesse
est, à notre époque plus que jamais, une
question vitale pour la chrétienté; M.
Ruegg enfin, président du Comité local,
qui relève — après le président de la ,
Ville lui-même ■—- l’importance exceptionnelle de ce Congrès.
« On peut penser, en effet, qu’il marquera une date dans l’histoire religieuse
et donnera une impulsion nouvelle à
l’œuvre, déjà si populaire des écoles du
dimanche.
« C’est un Congrès où l’on travaille.
Ses travaux rempliront huit journées.
Des séances plénières ont lieu dans la
grande salle de la Tonhalle, tous les matins de 9 heures à midi et tous les soirs
de 7 h. 30 à 10 h. et plus tard. En outre,
cinq ou six conférences d’études se tiennent simultanément l’après-midi dans
diverses Eglises de la ville. Ces indications ont leur signification : elles disent
à leur manière l’importance et le développement considérables pris par les
écoles du dimanche. Celles-ci sont aujourd’hui au nombre de trois cent mille
répandues sur toute la surface du globe,
et représentent, personnel enseignant et
élèves, une armée de près de trente millions d’hommes (si l’on me passe ce mot
en faveur de l’image).
«Nous avons entendu à ce jour aux
deux séances générales, divers rapports,
dont celui du docteur Bailey, président
de l’Alliance universelle des écoles du
dimanche, et des discours du professeur
Brumbaugh sur « la force éducative de
l’école du dimanche », du recteur Ritchie sur « l’école du dimanche et la conquête religieuse du monde», etc. A la
conférence allemande de l’après-midi, il
il y a eu une telle affluence que le plus
grand nombre de ceux qui désiraient y
assister n’ont pu trouver place dans le
local. Le sujet traité était « la psychologie de l’âme enfantine et la prière de
l’enfant ». Il était introduit par le superintendant Vorwerk, de Wernigerode.
« Pendant toute la durée du Congrès,
une exposition des plus instructives est
ouverte au rez-de-chaussée de la Tonhalle et dans le bâtiment du Helmhaus.
Y figure tout ce qui se rapporte de près
ou de loin aux écoles du dimanche : statistiques, publications, matériel d’enseignement, etc. A. M.
Noël dans les Stations
de la < Mission Romande ».
J {Suite).
A LÉMANA.
Permettez-moi que je vous raconte
comment nous avons célébré notre premier Noël à Lémana, un Noël anticipé,
vu les vacances et la dispersion des élèves commençant dès le lendemain de la
fermeture des classes.
C’était donc mercredi ii décembre,
à 7 % b- du soir, au lieu du culte habituel dans le grand « hall » du bâtiment
de l’école, 'i'out avait été préparé à l’avance et tenu secret. Quand tout le
monde fut rassemblé et assis, on ouvrit toute grande l’immense porte à coulisse qui sépare les deux pièces et aux
yeux émerveillés de tous apparut le
magnifique arbre de Noël, grand, imposant, de forme classique, un pin rappelant étonnamment'les vrais sapins de
chez nous, brillamment illuminé grâce
à des bougies reçues de Suisse d’une
main amie, et orné fort modestement.
Groupés en avant, les petits écoljers
de l’école d’application avaient les yéux
rivés sur l’arbre si beau, si étincelant
qui, quelques heures auparavant, était
encore au jardin d’orangers. Derrière
eux, les jeunes filles de l’Ecole Norinale
et nos domestiques féminines, puis les
élèves-instituteurs. De l’autre côté, le
personnel de la ferme.
On chanta le beau cantique de Noiël:
-« O douce nuit ! ». M. Eberhardt leur
parla »de la j oie de cet heureux joui en-tre tous, du sàîut- en Jésus. M. Dentan
ajouta quelques paroles sur la signification de l’arbre de Noël, lavlumière
éclatant au milieu des ténèbres ; puis je
fis illusion à une autre image : ces bougies de différentes couleurs à côté des
blanches, qui leur disent que Jésus njest
pas venu pour sauver les blancs seulement, mais tous les hommes, de toutes
les couleurs, qu’ü les a tous aimés également, grands et petits. Les élèves
chantèrent un chœur, un ou deux
chants de circonstance en anglais et le
premier acte fut terminé par la prière.
Suivit la soirée familière ; ■ les élèves
nous offrirent à leur tour une série de
productions. Quelques-uns ont de fort
jolies voix, un timbre chaud, sympathique; deux d’entre eux sont dotés de
basses superbes.
Le programme épuisé, les dames furent invitées à présenter à tous, grands
et petits, les cadeaux que nous avions
placés dans une baignoire auprès de
l’arbre et qui leur réservèrent une agréabfe surprise. Lêsfleellesf
tement enlevées et c’était amusant de
voir ces grands jeunes gens étendreleurs
bras de toute leur longueur pour mesurer leurs pantalons, essayant si l’encolure des chemises était suffisamment
grande, etc. Il se fit, séance tenante,
quelques échanges, puis l’ordre se rétablit pour le moment psychologique
de la fête. La grande corbeille recouverte d’une nappe blanche offrit alors
aux regards avides de magnifiques beignets tout dorés, au fumet délicieux,
qui arrachèrent de petits cris de surprise et furent croqués à belles dents,
arrosés de bon café chaud servi par les
sommeliers de l’école, dont un en livrée
de laquais faite en papier d’emballage
et d’après patron, je vous prie (faufilé
seulement).
Pour clôre la fête, deux ou trois élèves prirent la parole pour exprimer leur
joie d’avoir vu un arbre de Noël et nous
dirent des choses très aimables pour
nous remercier de la peine que nous
avions prise pour leur procurer ces plaisirs. Puisse cette bonne et belle fête de
Noël laisser un souvenir lumineux dans
bien des cœurs et parler aux consciences de ceux encore païens qui y assistèrent. M.me Ebërhardt.
Q L. A N U R E S.
POINT DE DIFFÉRENCE. Un pasteur qui faisait un voyage dans l’Amérique du Sud, reçut la permission de
prêcher aux prisonniers. Le fils de l’ami
chez qui il logeait l’accompagna. Au retour, le jeune homme, qui n’était pas
converti, dit au pasteur: Je suis convaincu que les détenus auront été impressionnés par ce que vous leur avez
dit. Une telle prédication ne peut que
faire du biea. :
3
— Et à vous, a-t-elle fait du bien ?
—< A moi ? Mais vous avez prêché
pour les prisonniers s’écria le jeune
homme, étonné de cette question.
lyC prédicateur secoua la tête et dit :
J ai annoncé Christ. Vous en avez autant besoin qu’eux.
N’y a-t-il pas dans nos Eglises beaucoup de gens qui se croient assis dans
une prison où l’on prêcherait à d’autres
qu’à eux ? Ce salut qu’on annonce est
indispensable à leur voisin de droite ou
de gauche, mais pas à eux-mêmes. Ils
oublient que devant Dieu il n’y a point
de différence entre eux et les prisonniers.
UNE FEMME COURAGEUSE. —
M.me Frick, qui est morte en septem-^
bre à Cornaux (Neuchâtel), âgée de^o
ans, s’était fait connaîtîÊy^iUy a plus
de vingt-cinq ang psfun acte héroïque :
Elle habit.ailraÎors Métiers (Val de Travers) .-Constatant les ravages produits
autour d’elle par l’absinthe, elle avait
un jour, avec le consentement de ses
enfants, arraché ses cultures d’absinthe.
Et pourtant c’était son gagne-pain !
Cet acte de courage lui attira beaucoup
de moqueries et de sarcasmes, mais il
fit réfléchir tous ceux qui en furent témoins.
Et ce fut aussi un acte de foi, puisqu’elle vivait du produit de cette culture ; mais Dieu répondit à sa foi, et une
bénédiction spéciale a reposé sur cette
famille.
PROFITS ET PAROUES DE BUVEURS. . . . _.................... . . .
Jean D. est un beau garçon: yeux expressifs, cheveux noirs, figure intelligente, bien bâti. Il vient la première
fois à la mission (de tempérance) sans
trop savoir pourquoi. En lui-même il se
dit à la fin de la réunion : a Si ma femme
^aae •dit: de me mettre dé cette société,
je ne m’y mets pas ».
Drôle de corps.
«Jean, ne va pas signer, lui dit sa
femme ; ce sont des protestants ». —
« J’y vais ».
Il'est venu, il a pris un engagement
pour un mois, puis pour un an. A présent il est membre du Comité de la section de tempérance et s’occupe activement de la section de l’Espoir. C’est
notre « rabatteur ». Deux ou trois fois
par semaine, il visite des buveurs, leur
parle avec autorité et calme, les conduit aux réunions, les surveille et les
encourage.
Il nous raconte sa^ vie passée: son
père était un bon catholique; cela ne
l’empêchait pas de boire. « On était
croyant à la maison, nous dit-il. C’est
le père qui nous aurait donné une rar
clée si on n’avait pas été à la messe le
dimanche !» Un tel exemple et de telles
croyances imposées à coups de trique,
ont eu le résultat« que vous pensez.
Jean D. a été croyant à la façon de son
père et buveur aussi de la même façon.
Il a roulé un peu partout, s’est battu
plusieurs fois, a failli, dans un accès de
folie alcoolique, étouffer sa fillette. Au
régiment, l’alcool lui avait fait perdre
ses galons de caporal. Il a cassé le bras
à sa femme, un jour que, pris de boisson> il la brutalisait.
Et maintenant il marche droit : l’insigne de la tempérance décore sa boutonnière et il en est fier, A un cafetier qui
lui disait: « Quelles nouvelles, Jean ? on
ne te voit plus », il répondit : « Non, et
on ne me verra plus jamais au café, car
je suis de la tempérance ». — « Mon
pauvre ami, tu es perdu si tu vas avec
ces gens-là ». — « Oui, je suis perdu
çour toi, mais sauvé pour moi ».
Dieu opère encore de ces changements I que ceux qui en doutent ailleiit
voir notre ami Jean.
[Feuille de Tempérance).
Per le minorenni clie si recano all'Estero,
L’Unione Internazionale delle k Amiche della Giovanetta » ci prega di pubblicare il seguente Avviso:
Riteniamo nostro dovere di richiamare l’attenzione di tutte le « Amiche »
sulle severe norme introdotte dal R.
Commissario per l’Emigrazione in riguardo alle minorenni recantesi all’estero.
Ee prescrizioni in proposito, sulle
quali detto Commissariato assolutamente non transige, si possono cosi riassumere :
Ee minorenni che si recano all’estero
dovranno avere tutte le loro carte in regola ed una somma di almeno E- 20 per
le spese eventuali di viaggio.
Nelle stazioni di frontiera (Chiasso,
Domodossola, Ventimiglia, ecc.), e nelle
principali città quali Milano e Torino,
le minorenni dovranno, se richieste,
presentare all’Ufficio del R. Commissariato, ivi istituito, il loro passaporto, il
libretto di lavoro, se operaie in qualche
fabbrica, o un documento, anche sotto
forma di lettera, quale contratto e con
la firma della persona che le assume in
servizio, se domestiche.
Può anche essere considerata valevole
una tessera di riconoscimento dell’Unione Internazionale delle « Amiche
della Giovanetta », debitamente riempita e firmata da una « Amica », o una
lettera di raccomandazione del Pastore,
le quali provino che la ragazza si reca
in un Home per cercarvi occupazione.
Raccomandiamo caldamente alle
« giovanette » di rivolgersi alle nostre
delegate di stazione per quei consigli
che potessero occorrere nello sbrigo delle
pratiche col R. Commissariato per l’Emigrazione.
CHRONIOU^UDOISE
GÈNES. Deux Vaudois, fiis dù pasteur M. F. Rostan, MM. Charles, déjà
professeur de belles lettres, et Jean, officier dans l’armée, viennent d’obtenir à
l’Université, d’une manière brillante,
leur doctorat en droit ; nous leur adressons nos sincères félicitations.
EA TOUR. Nous avons eu au milieu
de nous, pendant trois jours. Madame
et Monsieur Seland de Détroit, membres de notre Comité Vaudois Américain et grands amis de notre œuvre. Ils
se proposent de revenir, si c’est la volonté de Dieu, dans deux ans.
— Ea Commission des Institutions
Hospitalières Vaudoises tient à remercier publiquement et de grand cœur
l’hon. Direction de la Caisse d’Epargne
de Turin, dont une branche florissante
existe à Ea Tour, pour la généreuse
élargition qu’elle a bien voulu accorder,
cette année encore, à nos Ofiuvres de
Bienfaisance, en destinant frs. 250 au
Refuge Roi Charles-Albert et frs. 200
à l’Orphelinat Vaudois.
La Tour, le 23 Juillet 1913.
Le Président J. Ribet.
— Concert. On annonce pour mercredi prochain, 30 juillet, à 8 ip h.
du soir, un grand concert du violoniste
Johannes Schæffer, élève favori du
grand Joachim et professeur de violon
au Conservatoire d’Athènes. Excellente
occasion dont les amateurs de bonne
musique ne manqueront pas de profiter.
Ee concert aura lieu à Y Aula Magna
du Collège.
Ees billets seront mis en_yente chez
les libraires Gilles et Travers et à la
Cartoleria Alpina.
— Una nuova pubblicazione di Storia
Valdese. Ea Società di Storia Valdese
è testé venuta in possesso di un pre
■P
ziosù Mijatlascrit^^^ della ,2?f«treé i dì Enrico Arnaud; manoscritto
non di pugno deH'illustre storico, ma
costiluente una versione anteriore a
quella stampata fin’ora, con non poche
varianti, alcune delle quali interessantissime.
Visto che l’antica edizione curata dal
Eantaret è del tutto esaurita, e considerato: che una nuova edizione di questa
opefa importante è generalmente desider^a, la Direzione della Società delibera,va la stampa del manoscritto ineditq^5Co;| iptroduzionq e note del prof.
G. JaHa, per offrirne il volume come* numeri^ dèi Bolléttino ai propri soci e porlo
in vefi^ta a modicissimo prezzo.
Eep.er.sone che si prenoteranno, prima
del 31 Euglio corr., mandando un vagliatcartolina alla Direzione della Society di Storia Valdese o alla Tipografia Alpina,’ in Torre Pellice, possono
avere h bel volume, di circà~240 pagine.
Ottima carta, caratteri elzeviriani, al
prezzo di E- 1,50 (ritirandolo alla Tipografia Alpina; aggiungere E- 0,25 per la
spedizione per posta). Il volume sarà
messo in' vendita nel prossinio Agosto,
al prezzo di E. 2,50.
SAINT-GERMAIN. Nous accusons
réception pour l’Asile des Vieillards des
somfeies suivantes: M. et M.me J. J.
Jourdanj -à l’occasion de leurs noces
d’oriirs, LP; M.me Marie Arcangeli-PasquëtJ'Mîlân, frs. 5- — Un cordial mèrci.
VAEEÈES VAUDOISES. Nous ap-'
prenons que MM. les pasteurs C. A.
Tron, B. Eéger, J. Euzzi et E. GiampiccoÎi sont partis pour l’Angleterre,
dans lé but de prendre part à la Convention'de Kesswick, près de Windermere.
Ea « îête du 15 août » aura lieu, pour
le Val Pérouse, à Peumian (Pramol).
Ee service commencera à 10 h; précises,
ÿ : E. Bertai,ot.
Associazione Pedagica Valdese. La
40*“? Gofiferenza annua dell’Associazionè Pedagogica Valdese avrà luogo
Giovedì 7 Agosto 1913, alle ore 9, in
San ^Germano Chisone, col seguente
Ordine del giorno:
>1.-Culto di apertura - 2. Nomina
dellà Presidenza - 3. Éetttea'de! Verbale
ddl’ultima Conferenza - 4. Relazione
del Comitato direttivo - 5. Rendiconto,
finàriziario - 6. Ee Scuole quarjt^’rtìi
Valdesi (relat. E. Jahier) - y. Prl|ioste
œTCntuali -^.8. Nomina del Comitato
Effettivo. Il Presidente Al. Rivoib.
BIBLIOGRAPHIE.
A.'’A. PoNs: Mon premier livre de français [livre de première) — Turin, S.
Èattes & C^® — frs. 1,80.
Encore une grammaire française à
l’üsàge des Italiens ! Une nouvelle grammaire, si vous voulez, mais totalement
différente de cette avalanche périodique de petits manuels sous laquelle nos
chers collègues de la péninsule auront
bientôt fait de nous ensevelir; un excellent ouvrage, rédigé sur un plan absolument nouveau, qui arrive à son
heure et dont la publication nous semble amplement justifiée.
Car, M.lleAmilda Pons, qui a doté
noat écoles secondaires d’Italie de
deux bons livres de lecture : « Ees cahiers de Gabrielle » et « A travers la
Frahce », n’a pas tenu à suivre les brisées d’autrui. Sa grammaire, plus que
conjplète pour un « premier cours », est
toujours claire, toujours précise et sur-*'
tout toujours pratique. Ees exemples;
soigneusement choisis, y précèdent les
règles, d’après la méthode rationnelle.
Chaque leçon est suivie de sa petite
dictée d’application, et de quelques strophes de poésies, judicieusement triées
parmi les pièces de vers les plus simples
des taeilleurs auteurs français. Ne pas
oublier les jolis [croquis'et
enjolivent le livre et apprennent à l’élève la nomenclature des'^objets uspeis
sans fatiguer sa mémoire. Ees dictqésî
les exercices de rédaction, les devohl&
à mettre au pluriel; an .fér&iriîn, etc.,
remplacent avantageuserhent Tes'" traductions de rigueur qui n'atteignent
presque jamais le but que noüs"pooisuivons tous, d’habituer l’élève à s’exprimer de son mieux dans la langue
qu’il étudie. ’ ET
En attendant que le « deuxième » et
le « troisième livre ,de français » viennent compléter l’ouvrage; nous^ spuhaitons au volume qui vient de paraître
tout; le succès qu’il niérite. : ^ y;
Ea méthode Pons est le fruit'd rapériences personnelles, fáittó' 'à *' frávers
nos écoles secondaires de tous
grès, où l’auteur a professé avec distinction ; et comme telle, les cpUègnes
d’Italie ne manqueront pas’ de lui faire
un accueil des plus flàtteùfsT
Ea seconde édition *de' Via^gicrFk
Terra Santa, de Féli^ Bpvet, vient d©!
sortir de presse. C’est un beau volupip
de 300 pages, bien illustré et traitànt
des cinq sujets suivants: La Ndvigazione, Egitto, Giudea, Samaria et Galileap
Fenicia. — Ce volume, qui !se reeomri
mande de lui-inême,,et qui se.,xea(LàJla,
librairie Claudienne à Florence, ap prix
de frs. 2,50, est s^urtoUt utile ^x n^^iteurs des écoles' du dimanchp et àttx
pasteurs évangélistes. ■
— Un autre livre que nous recommandons, publié; par Ja Casa Editrice
Metodista de Rome - Via Firenze, 38 c’est La EfnoSjcilÆ, bu T’*hist^r*e^
conversion d’un homme, laissant la re-|
ligion catholique-romaine pour embras- |
ser la religion évangélique. Ce livre, dû I
à la plume ;du Rey. D r Samnélj Mc Ge- I
raid, a été traduit en Italien pair M. Çh. f
Ferreri. Ce qui frappe en lisant ce livre ;
c’est le rôle qui pst accordé à la Parole I
de Dieu, qui a là puissance d’éclairer à f
salut. ' I
PRO SCUOLA NORMALE.
^ Chiesa di Venezia (2® ,lista), a mezze
pastore sig. AÍessio Balmas: §ig, e.sig.ra Bor-,
toíi Pietro e Mana.^E, j j-- j^íg.' Xjapdii.^ Sebastiano, 5 Sig. von Hartz*!L, í¿— Sig? i
Matter Federico, lo—- SigÉ Moíinari Silvio,
2 — Sig.ra vedova Semini Rosa,: 25 -^ Sig*.
Voglino e fapiigliaj 10 --7*| Sigg;, pOBin^ Winekler,-5 .— Sig. Vedova Giovanni, 1 — Sigg.
coniugi MuMtelìi Ehdlio ed Elisa, 5 —- Sig.
'Meggibrini. Angelo,,4, —, §¡g..dQ|t¿ F'ioroni ■
: delia'Lenà," 5 —- Sif.'%llmÌieira Mario, 3"-— J
Sig. Panfani Gaetano, i •— Sig: Molinari A., 1
•0.50—Sig. PédféñwñFÍf^'Sí^'S^IW
— N. N., 2 —S^;'PqIS0sÒ,<VÌt-tpn^ 1
Sig. Todesco G., 2 —-Speìl.'Ìaad^^l^eUsfev
3 — Sig. Pedrenzon E., 2 — Sig. Molinari
Giovanni, 0,50.— Sig. Asta O., 2 — N. N.,
I — Sig. Pontini Giuseppe, i —Sig ia Pedrenzon Gilda, I — Spett. famiglia L.
Miani, I. .
Comitato di Roma: Sig. Parise Alessandro (di Buenos-Ayies), che s^uecoA affettuosa simpatia tutto quanto concetì^la-*sua
diletta Chiesa Valdese, e-che gentUáí^táe si
obbliga ad un versamento anff&b> sim vita
naturai durante, di L. 25 a favore dèlia
Scuola, L. 100 — Sig. prof«. Frs. 'Sir^ejio
Rocchi, 200 — Sig.re Mo^gàa 100
— P. M., 50 — Sig. Ei Ftìénd, soJ^. '
Provenienze varìÓ": ‘Sig^f /ca^^ A." P.
ffrown (Ragusa), L. 25 -— Sig.j^ Tuiner
(Edinburgh), 25,20 Sig.'¿. Trmll (Id.),
12,60 — Sig. J.‘ Wàtsàn (In.), 'T2,6o —
Leonardi Ettore (Id.), io?' | * I
Comitato di ToéEèìK))^. e sigila
Ferrerò, L. 100. -I ,, j . T,...”
Totale Qnhidicesinía„¿Sta L»^|^iié»40
Liste ptecedentiT , ■*
TOTALE GENERALE’
BAZAR. Il Comitato ha l’onore di <
nicafe che nella prima settimana .di Settembre p, V. avrà luogo, in Torre Pellice,, una
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