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année.
15 luillet 19¿‘
N* 28
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L ECHO DEE! V4LLEE8
PARAISSANT CHAQU| VENDREDI
PRIX D'ABONlÜP*'g ’ \
Vallées Vaudoises . . .
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Par an Pour 6 mois
L. 8,- 5,» 10,- 6,» 15,- 8,» 14,- 1 doll. 1/2 doll.
On s'abonne ; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro 20 centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pures, aipiahles....iÀ'jdignes de lonange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
' -1:" i—
3
Les, oignons d’Egypte.
« Nous nous sommes souve' nus des oignons que nous
mangions en Egypte».
(Nombres XI, 5),
IÍ paraît qu’iJs étaient plus gros et plus
doux que ceux qui croissent chez nous, et
les Egyptiens en faisaient le fond même
de l’alimentation de Jteurs esclaves. Ce
n’était certes pas une nourriture à dédaigner, puisque les soldats des invincibles
légions romaines, précurseurs en cela des
peuples de HtalSe et du midi de la France,
en faisaient une forte consommation. iMais
les Israélites íes mangeaient assaisonnés de
mépris, de blasphèmes et de coups, ce qui
devait les rendre fort indigestes ! Aussi
soupiraient-ils après l’ère heureuse qui les
délivrerait des maîtres auxquels, depuis si
longtemps, ils étaient asservis. Que leur
importaient, en somme, les choses de la vie
purement matérielle, pourvu qu’enfin ils
pussent jouir de cette liberté pour la conquête de laquelle tant d’hommes ont déjà
donné leur vie ! Après quelques moments
d’hésitation, ils acceptèrent donc avec joie
les projets de délivrance et c’est îe cœur
plein d’espérance qu’ils s’avancèrent vers
le-.pays.de la promesse, ,
Mais voyez l’inconstance du cœur huniain ! Si tout allia bien au début du
vcryage, les premières difficultés provoquèrent aussi les premiers murmures. Et malgré tout, l’Eternel qui est un Dieu de mi. séricorde; ne cessa de combler ses enfants
ingrats. La chaleur du désert a-t-elle desséché leur gorge? Il fait couler à flots
sous leurs pas une eau rafraîchissante.
Est-ce la faim qui se fait sentir ? Le pain
et le-gibier leur sont donnés en abondance.
Maïs il semble que ce peup?® si privilégié a tout oublié. Il ne se souvient ni des
souffrances endurées dans les années de sa
servitude, ni des délivrances dont il a été
l’objet, ni du glorieux avenir ^i lui est
promis par son Dieui. Il murmure, se révolte contre sa destinée et semble jeter un
défi à Celui qui l’a pourtant toujours merveî^eusement secouru. S’il a tout oublié,
une chose est cependant restée gravée
dans son souvenir : « Nous nous souvenons, disent-ils, des oignons d’Egypte ! ».
« tic «
Mes chers lecteurs, vous blâmez l’ingratitude des Israélites, et vous avez bien raison ; mais n’oubliez pas de vous demander
aussi dans quelle mesure vous pouvez être
‘fiurs imitateurs. Tant, de chutes qui déshonorent l’armée des disciples du Christ
et scandalisent le monde, ne sont-elles pas
ia conséquence de ces malheureux retours
en arrière ? LK est difficile au cœur humain
d’ouMier les plaisirp de la terre, et au milieu de toutes les bénédictions dont nous
pouvons êt,re l’objet, il se glòsse facilement
une pensée de regret vers les choses du
Passe. C’est la convoitise parfdîs bien près
de la chute. N’arrive-t-il pas trop souvent
Que cdui qui semble s’être iTésO’pment détourné de la voie mauvaise, retombe dans
anciens égarements ? Le souvenir de
certaines jouissances passagères, d’une l'iherté d’ailleurs toute factice, maintenant
hmitée, s’est réveillé avec intensité et, ca**®®®ée, l'ancienne passion est devenue la
Plus forte. La cause de ces chutes nom
breuses chez les enfants d’Israël a été ce
regard constamment jeté vers le passé ;
c’est aussi l’origine du plus grand nombre
des défail'ances du chrétien. — Que ferons-nous, alors ? Regardons au présent
pour en constater les avantages; ouvrons
nos bouches à ia louange en face des bénédictions de Dieu. Peut-être les joies que
nous éprouvons maintenant, sont-elles
moins violentes qu’autrefois, d’un caractère plqg tranquille et plus doux ! E''Ies
n’en sont que plus bienfaisantes et plus
durables. Les tristes lendemains de regrets
et de désespérance sont inconnus au chrétien. Louons Dieu de lia paix intérieure
qu’il nous donne, de cette constante protection qui nous enveloppe de toutes parts,
des délivrances dont nous avons été l’objet et chantons avec le psalmiste : « Mon
âme, bénis l’Eternel, et n’oubl'ie pas un de
ses bienfaits ! ».
Regardons aussi vers l’avenir, vers le
pays de la promesse. Si nous ne perdons
pas de vue le but à atteindre, notre cœur
ne retournera plus, plein de désirs, à ce
qui doit être pour toujours abandonné. Le
coureur qui voie dans Ja lice oublie tout ce
qu’il laisse derrière lui ; une seule chose
retient son attention : le signe qui marque
le terme de sa course,. Et toi, mon frère,
ma sœur, pense aux rives éternel'tes et à
k couronne qui t’attend. Et si parfois le
souvenir du passé te remplissait encore de
mélancolie, que l’exemple des Israélites
avec leurs retours vers le pays d’Egypte
et ce dangereux désir de manger encore
ks oignons de la servitude, que oet exemple t’arrête et te fasse lever la tête vers
les Montagnes Saintes d’où te viendra le
secours ! B.artii. Som.iKB.
AUGUSTE CAFFAREL
et le Saint Sacrement.
Un évènement récent ramène le souvenir d’un acte de fidélîte qui a coûté la liberté et la vie à un jeune militaire vaudois, trois ans avant l’Emancipation.
Il y a précisément un siècle que naissait
à S. Jean, Auguste Caffarel, fils de Jean
Pierre et de Pétrohile Meiïe. Après avoir
fréquenté l’école de rexcellent Daniel
Meile, régent paroissial, il étudia au Collège sous la direction des professeurs Jean
Revel et Barthélemi Makn, jusqu’en 1843.
Pris par la conscription, le service militaire, très long aiors, robjüfeea à renoncer,
à son grand regret, aux études de théologie en vue du ministère pastoral.
Enrôlé en janvier 1844 dans les grenadiers du IS®® régiment de garnison à Suse,
puis à Gênes, il se professa ouvertement
Vaudois et évangélique, refusant de se
prêter à aucun acte que sa conscience liii
montrait comme entaché d’idolâtrie. Aussi
ne tarda-t-il pas à avoir de graves difficultés, que nous font connaître ses lettres et
celles que lui répondirent son grand-père,
le pasteur Josué Meille, et son oncle, le
procureur David Vola.
. Nous renvoyons ceux qui veutent plus de
détails à la publication qui en a été faite
dans le Témoin d’avril et mai 1890, nous !
bornant à résumer k courte et tragique '
carrière de ce jeune mais courageux conf^eur de sa foi.
Conduit à la messe avec lés antres soldats; il refusa à plus d’une reprise de fléchilfele genoux au moment de l’ékvation de
l’hœtie, même quand on l’eut menacé du
ca^au, Certains de ses supérieurs, voyant
sa fermeté, ne firent que l’estimer davantage et obtinrent qu’on l’exemptât du châtii^ent. Mais l’intolérance reprit bientôt le
dessus. Le 19 mars, comme il montait sa
l^i^ière garde devant le pakis des Doges,
le .3. Sacrement passe, là sentinelle crie
au|£ .arfnes, k garde accourt et le capitaine
ccfetnande : Ginocchi in terra !
|kffarel refuse de s’agenouiller. A peine
le Sacrement sè fut-il éloigné, le capitaine
luijpemanda les raisons de sa conduite, le
pi’knt de ne plus lui désobéir, par égard
pour lui, sans tenir compte d’autres motifs.'Peu d’instants après, le Sacrement repaslâa et k même scène se répéta, quoique
le^pitaâne llfui répétât plusieurs fois l’ordre de k génuflexion. Devant son refus
persistant, il le fit rentrer au corps de
garde en le taxant d’insubordination. Sur
so^l Rapport, le c'oanmandant de k place le
fil;]tóever de garde et envoyer en prison.
Le lendemain, le jeune homme écrivait à
son; grand-père ces nobles paroles, qui sont
en^éontraste strident avec celks qu’écrit
■ S*
t'J autre «a un temps où un »refus de ce
genre ne pourrait comporter les conséquences aussii graves que celles dont Caffarel eut à souffrir : « Si j’ai pris un acte,
qui soit purement militaire, pour un acte
qui m’a paru évidemment religieux et qui
ne k soit pas, ce serait avec .raison que je
serais puni. Mais je n’ai eu en vue que de
remplir mes devoirs et non de manquer à
mes supérieurs. Dirige-moi. D’autres officiers n’y veulent voir qu’un acte de service où k religion n’entrerait pour rien.
Mais on me considère comme coupable
d’une grande insubordination et comme
méritant d’être prmi par k chaîne militaire. Cependant je suis content d’avoir
rempli mon devoir ; au moins je le regarde
comme tel, et k prison avec une cqnsciënce
tranquillJe me paraît préférable à toutes
les commodités de k terre avec un cœur
bourretó de remords. Réjoiuissez-vous avec
moi de ce que Dieu m’a donné k force de
faire ce que j’ai cru bien».
Tandis que le Pasteur suisse de Gênes
conseillait au jeune soldat de céder, le pasteur Meille écrivait à k mère du prison^
nier ; « La conscience a porté Auguste à
obéir à Dieu pllutôt qu’aux hommes ; k
mienne me porte à approuver hautement
sa conduite. Nier qu’il y entre de k religion dans cette génuflexion, c’est niter une
chose évidente. C’ est violenter k conscience que de k forcer à faire ce qui lui
répugne en matière de foi. Je lui écris
dans ce sens... ». Et son onde lui écrivait :
« Tiens fenne. Il suffit de ton cas, soutenu
avec dignité et fermeté, pour que notre
Gouvernement doive prendre une'mesure
à notre égard, en fait' de pareils actes
religieux».
On recojurut, on écrivit au colonel en lui
tappeknt les égards que l’on avait pour
les Juifs, qui étaient exemptes de prêter
serment sur les Evangiles. L’on obtint
ainsi, vers k fin de l’année, son élargissement. Mais, miné par les privations et par
une longue lutte morale, Auguste Caffarel
avait contracté dans son cachot une grave
makdie, qui le conduisit, en janvier 1845,
à l’hôpital militaire de Gênes, où une
pneumonie double ne tarda pas à l’emporter, âgé de moins de vingt-deux ans.
C’est en souvenir de sa fidélité, qui peut
encore servir d’exemple aujourd’hui, que
le portrait d’Auguste Caffarel a trouvé sa
place au Musiée Vaudois.
A la même époque mourut à Carrare,
dans des cireonstances toutes semblables
et pour les mêmes causes, un autre jeune
sojkkt de S. Jean, du nom de Turin.
Puisse leur’ exemple servir de stimuknt
à tous les nôtres, jeunes gens et jeunes
filks, que Jeur isolement dans un milieu
catholique-romain expose, aujourd’hui encore et plus que jamais, à des tentations
de ce genre. J. J.
A. N. E. I.
M. le Directeur,
Je profite de votre aimable autorisation
pour entretenir brièvement vos lecteurs
de notre Assocktioïit Mon étude comprendra quatre parties :
1® Quand, comment et dans quels buts
TA. N. E. I. fut-dle fondée ?
,, 2“ Q;n’a-t-^e~f(àt jusqu’ici.?
3“ Qm« doit-elle faire à l’avenir et édits quelles directions?
4® Orgamisatixm actuelle. Révision du
Statut-règlement. ■
Vous voyez par là que chacune de ces
parties exigerait, pour son développement,
un examen des choses et des faits de que’ique ampleur ; mais vu k limitation de
l’espace qui m’a été. imposée, je me bornerai nécessairement à mentionner plutôt
qu’à développer les différents sujets, en
laissant aux lecteurs de compléter, avec
leur intelligente intuition, mon exposition
forcément abrégée.
I.
Quand, comment et dans quels buts î’A.
N. E.. I. fut-e^le fondée ?
Quelques évangéliques italiens ressortissants aux différentes dénominations et résidant les uns à Rome, d’autres ailleurs,
en maintes vilfcs d’Italie, préoccupés des
graves problèmes que notre guerre victorieuse plaçait devant nous, et cek dans le
domaine de k vie pqliitique, sociale, morale
et religieuse des Nations et des peuples ;
après un long échange d’idées concernant
les besoins de notre patrie et en rapport
avec nos devoirs spéckux de chrétiens
évangéliques italiens, décidèrent de se
constituer (ils étaient au nombre de 21)
en Comité promoteur, pour k fondation
d’une Association Nationale parmi les
Evangéliques Italiens (A. N. E. I.); et à
cet effet, en février 1919, ik kncèrent aux
évangéliques italiens une circulaire-programme dont il faut rapporter le passage
que voici ;
« Il est nécessaire qu’une organisation
civile pous uniæe par des Mens de solidarité, afin que le peuple qui a jusqu’ici
ignoré notre existence, ou peu s’en faut,
apprenne à n(^ mieux connaître.
« Cette organisation, qui veut être un
nouveau et perpétuel témoignage de k foi
agissante qui nous anime, doit en outre
nous donner k possibDité et k force d’ap-
2
¡:l'
porter dans ’a société notre cQntashution
d’expérience qui serve à roarquesr fes faits
moraux politiques'et sociaux d’un caractère et d’un sentiment réeUement chrétiens, en coopérant par Jà, par notre action, à l’œuvre spîrituele que nos ég^Uses
accomplissent avec tant de zèle au milieu
de continuelles et sérieuses difficultés».
Le siège central fut, pour des raisons
faciles à comprendre, étaba à Rome, tandis que, dans les autres viles et viiages,
où résidaient des noyaux d’évangéliques,
il fallait créer des Groupes et des Sections,
dont l’action et les rapports avec le siège
central étaient fixés par le Statut-r^lement uni à 'fe, circulaire-programme.
Voici, pour mierxx préciser les buts de
FAl N. E. I., Iles art. 2 et 4 du Statut-règlement : /
<iArt^ 2 - Les buts de l’Association, à
atteindre graduellement, se résument comme suit : a) NiuteUie des intérêts moraux
et religieux des évangéüques au milieu de
la société: action subsidiaire destinée à
apporter aux différentes manifestations
de la vie sociale, politique et religieuse le
secours des doctrines et des principes jaillissant de l’Evangile ; b) aæistance mutuelle.
Art. 4 - On concourra au premier but
énoncé à l’art. 2 au moyen de congrès, de
publications largement répandues, où seront débattues les plus importantes questions d:’ondre politique, social, et religieux
•du point de vue évangélique et par l’institution de pensionnats, d’asiles d’enfance,
d’écoles, etc.
II.
' ^u^a-t-éUe fcÜt jusqu’ici ?
Inutüe de mentionner les difficultés auxquelles se sont heurtés les promoteurs
dans leur travail péniWe, soit ’à cause de
la méfiance — compréhensible, mais pas
toujours justifiée — que la grandeur de
l’idée faisait naître chez quelques-uns ;
soit pour la timidité de quelques autres,
hésitant à s’engager dans une entreprise
qui, par sa nature même, rétiamait par
contre une constante et énergique activité : soit, enfin — pour d’autres encore
— à cause de Pitnexacte et incomplète estimation des temps qui se préparaient et
que la précipitatioil des évènements laissait déjà entrevoir, rien moins que tranquilles, à notre égard, étant donné le réveil d’un cléricaidsme fanatique et arrogant.
Je constate cependant que, malgré ça,
vers la fin d’avril 1919, avec l’aide de Dieu,
a pu être constituée so|us les plus heureux
auspices la Section romaine de i’A. N. E. I.
qui, d’accord avec le Siège Central, prit
aussitôt deux importantes décisions :
1” La reprise des réunions de prière en
commun, parmi les évangéjliques. réunions
qu’on avait presque totalement abandonnées dans nos différentes élises.
2? L’initiative d’ùn « Congrès Evangélique Italien » à tenir à Rome en 1920, cinquantième anniversaire de la chute du
pouvoir temporel des papes.
Ceux qui ont assisté ou assistent aux
réunions de prière peuvent dire quel fut
l’exc^lent résultat de cette initiative ; et
tous les participants au Premier Congrès
Evangélique Italien — qui fut une affirmation solenneEe de notre foi ainsi que la
« revue » de nos forces — ont pu en constater le succès, lia dignité et l’importance
qui ont dépassé toutes nos espérances...
j..Mais l’action de l’A. N. E. I., dont on
instituait, cependant, d’autres Sections et
Groupes à Florence, Milan, Gênes, Rakrme, Naples, Barî, Fefioinica Po, Dovadola et
Turin, s’étendait toujours plus partout, en
déployant différentes activités exclusivement destinées à développer et consolider
parmi les évangéüiques italiens, avec une
union plus intense des esprits, le sentiment de la nécessité urgente de parvenir
— grâce à une coopératioin plus active et
à des lens matérjete plus étroits — à la
formation d’une personnalité civile qui
pût, en toute circonstance, se prononcer
efficacement et librement soit pour défendre notre foi religieuse, soit pour tutâer
nos droits moraux, civds, politiques et sociaux comme oitoyens italiens qui ont
donné et donnent des preuves d’aimer leur
patrie autant que qui ce soit.
Parmi les nombreuses mahifestations à
cet égard du Siège Central, des Sections et
des Groupes, nous ne citerons que h bulletin intitulé : Unûm. ' —
Les réunions spéciales commémoratives,
ainsi que la publication de manifestes à
l'occasion de solteninités historiques ou patriotiques se sont succédé avec une constante efficacité, même au point de vue de
fa, propagande
Je passe siu- maintes autres formes d’activité de l’A. R E. L, et, pour démontrer
la considération où, dès son début, elle
était tenue par les autorités gouvernementales mêmes, j’aime à citer le télégramme
de mai 1919 que le président du Conseil,
M. Orfando, nous adressait en réponse à
celui que nous lui avions envoyé au moment de son départ pour la Conférence de
Paris :
«.Associazione Nazionale fra g^i Evangelici Italiam - Roma : Ringrazio con effusione cotesto sodalizio per la patriottica
manifestazione, riaffermante con sensi di
fervente italianità, la salda, incrdlabite
fede nei sempre maggiori destini della
Patria ». « Orlando ».
III.
Que doit-eUe faire à l’avenir et comment?
C’est bientôt dit : elle doit s’appliquer
réso'niment et activement au développement progressif de son programme mentionné dans la circulaire du Comité pro-,
moteur (février 1919) et spécifié par l’article 2 du Statut-règlement, programme
qui ne souffre pas de solution de continuité.
Dans queues directions? A mon avis,
la direction devrait être unique, à savoir
celle qui aurait pour but essentiel et prédominant l’imification des buts et de l’action, et non pas céVe de fonder ça et là
des groupes d’évangéliques qui, dans le
déptoyement de leurs activités sociales, désirent garder une autonomie qui les rende
presque totalement indépendants du Centre Nationaü de Direction. Ce qui non seulement serait en contraste strident avec
l’esprit d’union auquel la constitution s’est
inspirée, mais serait un sérieux obstacle
pour coordonner les différentes activités
et les mouvements des « membres périphériques» de l’Association, chose indispensable si nous voulons une utilisation plus efficace des forces, et éviter que les actions
particulières et indépendantes puissent
compromettre de quelque façon la réalisation des but^ que nous devons poursuivre.
IV.
Organisation actuelle. Révision du Statut^èglement.
L’Association est actuellement formée
de « membres effectifs » et de « membres
bienfaiteurs ». U assemblée générale en est
l’organe législatif : le Conseü général, le
Comité central de directum et d’administration, les Comités de Sections et les Chefs
de Groupes, les Syndics en sont les organes
de représentation.
L’expérience a démontré — et je n’hésite pas à l’avouer — que ie Statut-règlement, à la- rédaction duquel j’ai pris part,
n’est pas d’une effectuation pratique complète, Il a évidemment besoin d’une révision générale faite uniquement et nécessairement par une Commission constituée,
si possible, par des délégués des Sections,
des Groupes et du Siège Central et même,
si on le juge à propos, pac des « frères »
compétents, lors même qu’ils ne revêtiraient actuellement aucune charge sociale.
La révision devrait rendre plus « agife »
l’organisation de TA. N. E. I. en supprimant les Qrg^lnes peu nécessaires, en simplifiant le développement des charges, en
fixant de façcffi plus daire et plus précise
les attributions des Sections et des Grou
pes | en r^ri^nt plus ai^s <^t pa^ii(b plus
cqas^ntS j|es rapports j^yeç ,3e Sl^e^Centyaâ; en ij|nûnant, en un r^, t# ce que
l’expérience de ces quatre années a démontré d’être superflu, ou inutile, ou trop
compliqué.
* ÜM*
Jj& crise que le Comité centra’» et la Section de Rome de l’A. N. E. I. traversent
et que je souhaite de courte durée, a déterminé un certain relâchement dans le
développement pratique de l’activité, ce
qui a poussé certaines Sections à prendre
— fût-ce même avec les plus louables intentions — des iftitiatives et des attitudes
quelque peu inopportunes. Mais j’ai la conviction que îa sereine reprise d’une activité renouvelée de ia part d’hommes d’ime
foi évangélique éprouvée qui, dans le Corrnité central et dans la Section de Rome
apportèrent (et d’autres qui y apporteront) le concours efficace d’une sage et
prompte application, ne tardera pas à produire les plus heureux résultats.'Ce que
je souhaite de grand cœur, en offrant ma
collaboration/dévouée pour concourir au
succès de l’entreprise...
Rome, 27 juin 1923. ^
Votre très dévoué
Ugo Bani.
VENTE DE BIENFAISANCE
Maintenant que les Paroisses des Vallées
et les Eç^ises de la Mission ont m leurs
ventes particidières pour faire face aux besoins locaux, ht Commission revient à la
charge et recommande vivement la Vente
jius générale en faveur des Œuvres de
l’Eglise.
Il reste dans les différents centres des
objets qui n’ont pas été vendus et qui peuvent nous être transmis. E y a des dmnes
aux doigts de fée qui peuvent nous préparer de joUs ouvrages.
Et s’ü est des amis de nos Œuvres qui
préfèrent nous envoyer leur obole en argent, nous la recevrons sam récriminatiom.
A tous les donateurs est assurée la vive
reconnaissance de la Commission.
aura HiziDiiiiiE mi ii.ld.g.
(FRALI DI FERRERÒ - 26 Inglio-S Agosto 1923).
U nostro campo nazionale si terrà quest’anno ned pittoresco vallone di Praly,
nella borgata Ghigo. Sono caldamente invitate a parteciparvi ’oe socie delie nostre
Unioni, nonché tutte quelle giovani che desiderano conoscere più da vicino l’opera
nostra. Per informazioni e programmi rivolgersi prima del 15 Luglio alla sig.na
Meynier, 9 bis. Corso Sommeiller, Torino.
CHRONIQUE VÄU001SE.
FLORENCE. Eglise Vaudoise de Via dei
Serragli. MaTgré le transfert à Rome de
la Faculté de Théologie et par conséquent
une sensible diminution de membres actifs
influents..,, et contribuant généreusement,
garde ses positions et a meme
réalisé certains progrès.
Les cultes du dimanche matin ont été
fréquentés de façon encourageante, surtout par des sympathisants et des auditeurs occasionnels. Bonne participation à
la Sainte-Cène qui fut même cé'ébrée à
1’« hôpital civil des invalides », pour quelques-uns de nos frères, et à la présence de
plusieurs catholdques. Le chant, particulièrement cultivé, est en progrès aussi. Les
« finances » accusent une entrée totale de
L. 12.613,70, dont on a pu prélever
L. 3.500 pour la Caisse centrale.
LA TOUR. CcMège. A 1a fete des élèves
promus, insérée dans notre dernier numéro, il no|us faut ajouter les quelques
noms suivants: Poët Julie (l.re cfasse);
Gönnet Addine et Ravioii Dario (2 .me
classe); Pons Victor (3.me cla®e).
Licmciés avec fixamen : du Gymnase i
Dominio Furio ; Lycée: Falchi France^
— Soirées récréatives de bienfaisances
Sabato e Domenica 14 e 15 corrente, alle
ore 21 precise, nelTAuI’ta Magna del CoEe-j
gio Valdese, avranno luogo due serate ^
favore degli Istituti Ospitalieri, délié Cucine economidie e deid’Unione dei Ciechi;
Il programma è il seguente : 1. De Sena
- Sorrento - Pianoforte, a 4 mani — 2. Mah’
feitti - Siam farfalle - Canto figurato
3. Sinding - Mormorio di primavera - Pia
noforte — 4. Casa Pierrot - Fantiisia vaudeville in 2 atti, con intermezzo mimico;
di Francesco Fiorentina, con musica d
Michele Mondo.
Esecutori sono a’cuni allievi della jirofessoressa Vkfetta Vinay
Casa Pierrot ottenne un gran successo
dovunque fu eseguita. Sotto la trama te^
nue si apprezza un concetto profondo, si
gusta tutta la dolce poesia delle gioie fa
migliar!, l’azione semplice ma interessante
ravvivata dalla forma smagliante di cui è
rivestita, dal verso che scoirre agile e co,
lorito,^ dalla musica spigliata e piacevole
che vi prende e non vi lascia più, ora per
la sua birichineria, ora per il suo sentimento, procura alla mente ed al cuore un
intenso godimento.
Invitiamo caldamente il gentile pubblicc^
ad intervenire numeroso a queste dui
serate. ’i
PHILADELPHIE. Notre Colonie Vaudoise de Philadelphie est très peu nom
breuse, mais très comísete, composé!
presque exclusivement de Villarencs, fié
queutant les cultes du docteur Th. Ma’ian
Ces chers amis ont aussi voulu cont:
buer à la fondation d’un lit à YAsüe <
Vieillards de Saint-Germain, et, par
moyen de leur Pasteur, ils m’ont fait p.
venir 47 dollars.
Souscripteurs ; Emma Alasina, $ 2
Judith Pontet, 2 — Joseph et tMarguerii
Davit, 5 — Suzanne Giraudin, 5 — Ca^
line Janavel (en souvenir de son_pèjce), fl
— Jean et Anna Rdbert-Allio, 3 —
jeunes Paul et A-exandre Davit (en
venir de leur papa),. 5 — Suzanne Hutfil
née Janavel, 5 — Etienne et Judith Ber
tin, 5 — Gordon T. Malan, ingénieur, 5.
ïloioii $ 47.
Je remercie bien ebaleureusement
frères Vaudois de Philadelphie, aiinabl
et hospitaliers, desquels je garde le inei
leuir souvenir. J’inclus avec eux leur
Pasteur qui, à lui seul, a voulu fonder U
lit, pour exprimer sa reconnaissance
vera Dieu de ce qu’Ii l’avait béni dans soft'
ministère et dans sa famülei. Merci, cher^
amis. C.' A. Tron,.i
SAINT-JEIAN. Nous donnons la plus coé
diale bienvenue au doyen de la Mission diï
Zambèze, M. Louis Jalh, qui vient d’arriver en parfaite santé, toujou,rs frais _et
dispos malgré ses trente-cinq ans (!)
Zambèze, et qui va s’établir définitivementr^
avec sa famiHe, dans notre Paroisse.
TRIESTE. Eglise Vaudoise. ETie est encore en progrès, nous dit le «rapportai
daté du 31 mai ; progrès numérique dât
membres qui passe de 88 à 92, et progrès
de quelques centaines de lires dans les elitrées, qui atteignent la jolie somme
L. 10.405 et permettent de verser L. 3
à la Caisse centrale sans compter de
néreuses contributions à différentes ce^
vres, de bienfaisance et autres. Les
férences du dimanche soir — de l’Aventi
Pâques — enrichies d’auditions mus
ont toujours attiré un public nombreiuc
choisi. A souligner le culte, avec Saip.1
Cène, célébré le jour des Morts devant 0^
auditoire qui remplissait le tempiie et
quel le pasteur Del Pesco attribua
grande importance au point de vue M
l’évangélisation parmi les catholi
romains.
VILLAR. Actes liturgiques du de
trimestre. Baptêmes: Gönnet Adriana
rie de Pierire et de Mpndon-Marin J
Pauline (Ville) — Charbonnier Co
3
nde J«an Pierre et de Nicokt Maiàe (Id.)
— Gönnet Paul de Pavid et de Gönnet
jÆadelefne (Saret).
'^(triages: Musset Etienne feu Jean
Pierre avec Durand Valentine Marthe de
Jean (ha, Tour) — Gönnet Paul de Jean
Pierre avec Berten Suzanne Catherine de
Jean Pierre (Garins) — Favat Paul feu
Paul (Bohi) avec Bonnet Racheüi de Jean
Daniel (Ciarmis) — ifo^ridon Pierre Samuel de Jean Jacques (Bobi) avec Vigne
,Suzanne Louiæ de Jceiié (Garins) — Cantamessa Primo Giuseppe Lorenzo feu Carlo
(Turin) avec Rivoire Emilie de Jean .‘(Forjjej) — Albarea David feu Daniel (Boudeina) avec Pascal Amandine feu Auguste
(Cucuruc)t.
Décès: Pontet Anna veuve de Pontet
Paul, née Barolin, à l’âge de 74 ans
(Combe) — Bertin EuJalie née Virmont,
épo\]se de Bertin Pierre, à l’âge de 54 ans
(Ville). B. S.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Le Conseilles Ministres a pris, dans ses
dernières séances, plusieurs diécisions de la
plus haute importance. Les pensions de
guerre aux parents des morts pour la patrie et aux mutilés vont subir, d’après un
projet du sous-secrétaire hon. Rocco, des
modifications substantielles ; le nombre en
sera diminué et eles seront distribuées
d’une façon plus équitable et généreuse.
De nouvelles mesures sont annoncées
pour diminuer la vie-chère ; k. douane sur
certains articles de première nécessité sera
abolie ou diminuée, l’organisation des
transports æra améliorée et on tâchera de
faire augmenter la production agricole.
Pour mettre un terme définitif aux spéculations a^daleifâes sur les logements, le
ministre M. Oviglio a fait approuver un
décret défendant à tous les acheteurs d’appartements d’en faire sortir les locataires
actu^ et considérant comme nulles toutes les gratifications imposées en matière,
à n’importe quel titre.
Dans la séance consacrée aux questions
financières, le Conseil a décidé d’abolir entièrement les impôts sur les successions et
les donations qui ont lieu dans le groupe
de la famille et de diminuer le pourcentage en vigueur s’il s’agit de parents plus
éloignés. L’exposé du ministre M, De Stefani sur la situation financière nous donne
des nouvelfes très encourageantes ; ü est
vrai que les dépenses sont encore excessives; mais, d’autre part, les entrées de l’exercice qui vient de se ctore ont dépassé les
prévisions de 1.795 millions. C’ est la un
■résultat magnifique dû à la ténacité et à
l’habileté du Ministre des finances, et,
ajoutons-nous, à la patience vraiment proverbiale du contribuable italien.
Le problème de la réforme électorale
continue à attirer l’attention et à passionner les esprits. L’irréductibilité de l’opposition des socialistes et des populaires qui,
avec quelques autres dissidents, représentent plus de ^00 votes, irrite de plus en
plus lés fascistes qui commencent à douter
d* la réussite de leur projet. La Chambre,
convoquée pour le discuter, s’est partot
ouverte dans une atmosphère de grande
nqrvosité. La première séance a été consacrée à la commémoration de l’hon. Pietravaûe, un des vice-présidents, assassiné
à Naples dans des circonstances mystérieuses. La réforme sera défendue, au nom du
Gouvernement, par le sous-secrétaire M.
Acerbo qui, tout en déc|larant que les fascites n’exerceront aucune pression et que
la Chambre est libre d’approuver ou de
refuser le projet, a cependant eu soin
d’ajouter que, en cas de désapprobation,
le Président du Conseil saura certainement
prendre ensuite les mesures nécessaires.
—■ Les conversations se poursuivent à
Londres entre Lord Curzon et l’ambassadeur français, qui a communiqué au Ministre les instructions reçues de M. Poincaré, à l’égard de la réponse au fameux
questionnaire. Evidemment on cause non
pas pour chercher une voie d’accord, ce
qui paraît désormais impossible, mais simplement pour éviter une rupture trop
bruyante, nuisible aux intérêts communs.
Le Gouvernement italien suit toujours, en
principe, les directives de l’Angleterre,
mais, absorbé par la politique intérieure,
il finit par délaisser ces questions capitales dont dépend aussi notre avenir ; car,
malheimeusement, les conséquences de ce
pénible état de choses se font sentir toujours plus sur notre change qui atteint de _
nouveau des propojrtions alarmantes.
—• Aj)rès 77 séances consacrées à des
discussions interminables, un accord d’ensemble a enfin été oondu à Lausanne, entre les Alliés et les Turcs, quoiqu’il reste
à résoudre quelques questions de détailL’entente n’a été réalisée que grâce à des
concessions très larges à la Turquie, qui
sort victorieuse de la kmgue dispute.
A. S.
Rio 11 Telles el Faits divers.
Suisse. — Dans le double but de limiter
la production de l’alcool et de fournir des
ressources à la Caisse des retraites ouvrières, le Gouvernement de la Confédération
aurait voulu monopoliser la fabrication de
l’alcool, et par conséquent frapper d’une
assez forte taxe les distillateurs libres.
Cela provoqua un référendum qui, par
358.000 voix contre 260X100, a rejeté la loi
moralisatrice en maintenant le « privilège
des bouilleurs de crû». Les buveurs — et
ce qu’il doit y en avoir ! — jubilent naturellement, tandis que les citoyens sérieux
et les journaux rdigieux suisses déplorent
amèrement ce vote qui entrave la lutte
engagée contre l’alcool et ses ravages.
» *
Amérique. — Un peu partout, depuis la
guerre, les représentants attitrés des églises se sont élevés avec vigueur contre certaines danses modernes dont ils dénonçaient avec raison le rythme langoureux
et les attitudes inconvenantes. La police de
New-York a, plus que celle d’autres viUtes,
prêté l’oreille à ces plaintes. M.me George
Loft, sous-inspectrice de ce corps, a fait
comparaître devant elle 400 propriétaires
de dancings, accompagnés de leurs gérants
et les a invités à exclure de leurs établissements le sliimmy et toute une série d’autres danses favorisant Ip corps-à-corps. Et
elle a ajouté : « C’est le dernier avertissement officieux que nous vous adressons. Si
vous vous révélez impuissants à endiguer
le courant d’impudeur qui se développe sur
vos parquets, la police agira avec une extrême rigueur». Puisse cet avis avoir été
écouté! (Semaine Rdigieuse).
« « «
Afrique. — Pour la première fois, les
Evangiles et les Psaumes ont été publiés
l’année dernière en boer, la langue parlée
par les Boers (prononcez bour) de la colonie
du Cap, idiome populaire dérivant du hol-,
.landais.
En deux semaines tout le stock fut enlevé et de nombreuses commandes enregistrées.
Jusqu’à présent les Boers s’étaient contentés de l’Ecriture Sainte en hollandais,
qu’ils comprenaient plus ou moins.
On annonce que l’année prochaine la
Bible sera tout entière publiée en «afrikaans ». (Témoignage).
Il Ira nuta [¡mliNiia il Upili.
Dal 16 al 30 del prossimo mese di Settembre avrà luogo in Napoli la Terza Riera
Campionaria Intemasiionale, ad iniziativa
dell’Ente Autonomo, costituito fra la Camera di Commercio, il Comune e l’Amministrazione della Provincia di Napoli.
Il superbo successo delle due precedenti
Fiere, aUe quali intervennero produttori e
compratori da tutto il. mondo, sta ad attestare la straordinaria importanza dèlia istituzione. ,
La Fiera si terrà quest’anno nel posto
più centrale di Napoli, in Piazza Municipio,
bi immediata vicinanza del mare e con raccordo ferroviario diretto sugli spiazzali della
Mostra. Grandi facilitazioni per d trasporti
vbi terra e via mare, speciali concessioni
doganali, ecc., renderanno agevole e proficuo
l’intervento alla Terza Fiera Campionaria
Intemazionale di Napolii Durante il periodo della Mostra si terranno in Napoli il
Congresso degli industriali Italiani, il Conére^ coloniale, fl, Convegno del turismo, il
Congresso degli agricoltori, nonché molte
altre manifestazioni, le quali varranno ad
integrare l’alto significato e la portata economica dela iniziativa.
La Direzione Generale dela Fiera (Palazzo della Borsa, Napoli) e tutte le Camere
di Commercio del Regno comunicano, su
domanda, ulteriori informazioni e chiarim^ti.
Fratelli Evangelici,
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L’incasso — tolte soltanto le spese di
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certo senso, a tutte le Chiese.
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Riparto 4» Lista L. 18.588,15 — Zurigo:
Chiesa Metxxiista, 23,05 — Como : A mezzo dott.
Rocchi : Ing. Trevisani, 5 - A. Negretti, 10 —
Bellinzona : A mezzo dott. Rocchi : sig. Gabbiati, 24 — Colosso : Chiesa Metodista, 25 —
Genova : Chiesa Fratelli, 410 - Souqla Domenicale, 20 - Sig. A. Oddone, 5 — Quargnento :
Coll. Colp. Trebbia, 145 — Roma : CoU. da Miss.
Stewart, 250 — Creta : Colp. Grassi, 5- ^ Fi■ reme : Colp. Vecchi, 1 — Torino : U. Postpischl
2® versamento, 50, - Coll, sig.na Bonnet, 111 jColp. Roddi, CoU., 113 — Pistoia ; Chieda Meto7
dista, 30 — Schaffausen : Sig. Sigerist, 65 —
Nuota Zelanda : Sig. C. Cottrel, carcerati, 180
Santa Maria Capta Vetere : Chiesa Wesleiana,
18,10 — Ponte Chiasso : Sig.na M. Hohl, 41,»0
Gioia del Colle: C. Dipini, 1,50 — Fioridia:
Adorno, 5 — Napoli-: Colp. Cuccare, 3 - Colp.
Salerno, 10 - Santoro, 5,70 — Bari : Chiesa
Metodista, 16,50 — Vittoria:. V. Melodia, 10 —
Palermo : A mezzo Scuderi ; Un americano,
10 - R. Malan, 5 - G. Scuderi, 10,40 - V. E. Napolitano, 3 — Centurano : CoU. Colp. Olivieri,
24 — Iglesias : Colp. Piras, 6,95 — Sestri P. :
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~Aagrogna - Pastoie: Eugenio ReTel.
Bobbio PcIIice ^ Pastoie: Euxioo Tioa, S.
Loaerna S. Giovanai - Pastoie : Cmilio Tion.
Maasello • Sigw D. Gaydou.
Parrcro - Pastoie: Luigi Micol.
Piacrolo - Pastoie: Luigi Maiauda.
Pomaretfo - Pastoie: Ginlio Tion.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastoie: Davide Fons.
Prarostino - Pastoie: Augusto Jabiei.
Riclarctto: - Pastoie: G. Maiauda.
Rodoretto - Pastoie: AlÉeito Fubimann.
Rorà - Pastoie: P. Peyionel.
S.Gcrmano Cbisone -Pastoie : Bulico Tion, J.
TorrePellice - Pastoie: Davide Bosìo.
VIilarPellicc - Pastoie: Bait. Soulièi.
Aeata - Chiesa : 3, Rue Cioiz de Ville - Pastoie: Pietio Cbauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Coiso Vitt. Ém., 164.
Beocvciito - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro. 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolaie - Pastoie:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrcllo - Chiesa Bvangelica, Sig. G. Beit.
Breecla - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Galibaldi) - Pastoie: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congiegazione, Casa
Zaccaio - Sig. Pietro Vaivelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giaidini Pubblici - Pastore : Davide Foineion.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.»
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15Cbieti - Chiesa Bvangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Bvangelica: Via Garibaldi.
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguirite - Evangeh'sta C. Ainoulet. i
Dovadola - Chiesa Bvangelica.
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Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Bvangelica: Sig. Enrico
Colsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
• G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Bvangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3,. Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Bvangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
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Lugano - S^. Paolo jCalvino - Pastore Evangelico, Oas$araU (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
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Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
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L. 3,— [Estero L. 5,-]
> 1,— [Estero » 2,-]
» 1,— [Estero » 2,-]
1 0,50 [Estero » 1.-]
» 0,50 [Estero » 1,-]
» 3,— [Estero » 4,-]
» 2,50 [Estero »
> 1,50 [Estero » 2,-]
> 3,50 [Estero i 4,50]
» 10,— [Estero « 13,—]
(franco di porto).
Pachino - Chièsa Bvangelica ■
Palermo - Chiesa: Via Macqueda. 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Peacolanciano - Chiesa Bvangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chièsa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. BuBa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cessa, 42.
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francèsco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
1.3, Via Pio Quinto,
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo^
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea,
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig, Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Boma. {i ).
Facoltà di Teologia: Roma (26) - VisPietro;
Cessa,42 : Prof. G. Luzzi,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, VtaArnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre PellicePreside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore ; Prof. A. Jalla.
Scuola Latina: Pom&teXto • Direttore : ProfG. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile; Torre Pellice - Direttorer
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice : Sig.noi
N. Arnoulel.
Istituto Gould: 51, Via Serragli - Firenze (33).
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Ca- :
rema, Dovadola, Forano, Grotte, Pa- '
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier) ..................................
L. 2,75 [Estero L. 3,50]
Serie apologetica:
L'ESISTENZA DI DIO {T. Bongo) ...................
L'IDEA CRISTIANA DI DIO (T.LoMifo) . . . .
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (P. Bongo)
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
DEGENERAZIONE ROMANA (17. Janni)
L'AUTORITÀ NELLA FEDE (17. Janwt) . . . .
L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (V. Janni) .
Serie storica:
STORIA DEI VALDESI (Ern, Comba) dalle origini ai nostri giorni. 292 pagine, con 46 illustrazioni fuori testo e
una carta geografica. Franco di porto............
CHI SONO I CRISTIANI EVANGELICI, opuscoletto.
[100 copie L. 7,50 — 50 copie L. 5]. Una copia di saggio,
PERCHÈ SON DIVENTATO EVANGELICO? Opuscoletto
Ï 1,— [Estero » 1,50]
» 1,50 [Estero » 2,60]
» 2,25 [Estero » 3,50]
» 1,— [Estero » 1,50]
» 2,— [Estero » 3,—]
» 2,25 [Esterck
3,50]
» 10,— [Estero » 13,—]
Cent. 25, (ranco,
ly. 0,20 [Estero Cent. 30].
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