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Soixante-septième année - Anno IX“
8 Mai 1931
N” 19
L'EGHO DES VALLEES
==f-4Spett. Biblioteca :■ '
,, TQEÏt^ PELLICE ,
PRIX D'ABoL.___ _ >4r^àT*' ‘ ¿ „fc. 6
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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FOUR U VIE INTÉRIEURE
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
SEL.
i*
s.'
«Vous êtes le sii de la terre. Mais
si le sel perd sa savciii', avec quoi 1a
lui rciidra-t-on ? ». Matth. V, 13.
Rien de plœ imprévu que les images
dont Jésus ae sert pour enisieigner ses disciples. Mais nous y sommas t'ellement habitués dès l’enfaiKce que nous ne songecœ
plus même à 'nous eSn étonner. Telle
celle-ci ; « Vous êtes le sel de la terre ».
Cherchons lui redoininer sa vigueur première en en creusa,nt le sens.
Le sel est un élément eszentiel de l’alimentation. Il œt indisipenHable au bielnr
être de la santé du corps. Les a,nciens,
païens autant que juiís, aciooimpagnaient
tout sacrifice de sel ; « Tu ne laasaeirias
point ton offrainde mialnquer de sel, signe
de l’alliance de ton Dieu », dit l ■■ livre des
rites d’Israël“(Lévïtique II, 13). Peut-être
y avait-il ce 'a>uvenir dtans la pensée du
Maître quand il a dit : « Vous êtes le sel,
le sd qui doit aecompaguer roffrainde véritable qui est celle de votre vie tout
entière ».
Peiut-être pensait-il aussi à ce vieux récria des aniuales religieuses 'de son peuple
où Elisée assainit l’eau corrompue de Jéricho on y jfittanit du sel (2 Rois II, 21)
et voulaît-il dire : « Vous êtes l’élément régénérateur qui doit sauver de la corruption ce monde, où vous êtes appelés à
vivre ».
Peut-être enfin sqngeait-il que sans le
sel tout est fade et sans saveur, « Pleut-on
manger ce qui est fade et sans sel ? Y
act-il de la saveur dlalns lie blanc d’un
œuf?» (Job VI, 6). Bref: «Vous êtes
le sel de la terre », dit Jésus à ses disciples, « vous êtes, vous devez être, l’élément essentiel de l’humanité, vous lui êtes
aussi' nécessaires que le sel est nécessaire
à la vie du corps».
ta ® n:
Miáis enfin, qu’est-ce donc que le sel ?
« Impossible de le définir, pratiquement,
sinon en disaint que le sel a la propriété
de saler. De même que le mystérieux ra.dium émet des rayons spéciaux, de même
lé sel a son mystère, il a Ses qualités particulières, il est oe qu’il est, il est unique,
I| cesserait d’être sel, en, casant d’être
salé, parce qu’il perdrait, du même coup,
la capacité de communiquer sa propre saveur. U est une forme de l’éterneUe énergie, un congtituaut de runiverls, une pentsée de Dieu. Il agit par sa nature même ;
sa nature c’est son action ». Nous nous
sommes permis cette longue citaitioin tirée
de « Silence et prière » de W. Mbnod, car
on ne saurait mieux définir que par ce
nitoque de définition ce qu’est un chrétien : non l’homme d’un système, non celui qui adhère à tel credo ou à telle comfo^oin de foi, non celui qui récite ou ne
î’wite pas le Symbole des Apôtres, mais cehri qui exerce une action spéciale, spécifique dans le monde, celui dont la réaction
s exerce sur son milieu à la façon du sel
qui spjie sans savoir comment. Le chrétien c’est celui qui christianise, c’est-à-dire
uni répand «la bonne odeur du Christ»
Cor. I, 15). L’authenticité de Sa foi se
ï®ouye par raïuthenticité de son action.
Il lest, s’il agit. Dès le moment qu’il ne
i'éagit plus sur son milieu : famille, patrie,
^ciété,'îàês l’instant qu’il perd sa saveur
q^iale, il plus bon qu'’à être jeté
lèb.
Quel avertisisiement, pour tant de pseudcchrétiens, pour nous tous qui nous récV
mous du Christ, et n’avons pas la saveur
du Christ ! « Si quelqu’un in’a pas l’espi it
du Christ, ü ne lui appartient pas » (Romains VIII, 9).
* * *
Car, en définitive, c’est de cela qu’il
s’agit : avoir l’esprit du Christ, la saveur
qui vient du Christ. Etre le ael de la terre,
c’est se réclamer de lui et réincarner en
soi son esprit. C’est la Sève qui du cep circule jusqu’aux extrémités des 'sarments et
leur fait porter beaucoup de fruits. Le
chrétien, témoin de Jésus-Christ dans un
monde qui sa repaganise toujours à nouveau, doit sans cesse apporter un élément
particulier à un mcnde qui évolue constamment pour que cette évolution se fasse
non dans le sens de la mort, fruit de la
corruption, mais dans le sens de la vie,
fille de Dieu.
Elément nouveau et pourtant élément
ancien, mais qui s’adapte sans cesse à inouveau, qui se renouvelle par le fait même
que les temps changent. Il s’agit pour le
chrétien de manifester à toutes les époques •— actuellement à notre génération
trépidante et toujours en quête de nouveautés — cè qui est étemel, ce qui demeure à travers tout ce qui passe, ce qui
vient de Dieu et qui donne à une vie sa
valeur.
« * ¡H
Rendre au monde un Dieu vivant, un
Dieu qui agit .de près. Voilà le sel dont il
a besoin. Le Dieu vivant, voilà ce que Jésus a apporté à notre humanité. Voilà ce
qu’il a communiqué à Paul, Voilà ce que
Paul, à son tour, a communiqué aux Athéniens, ce peuple le plus dévot du monde et
qui pourtant périssait d’athéisme ignoré.
Le plus dévot : parce qu’à chaque coin de
rue on rencontrait l’image de quelque divinité ; dévots aussi ces Romains, qui accueillaient dans leur Panthéon toutes tes
divinités des nations qu’ils sidumettaient,
et pourtant périssant faute du Dieu inconnu, du Dieu vivant révélé en JésusChrist. Sel ide la terre, Paul l’a été peur
le monde païen de son époque, parce qu’il
possédait en lui oe Dieu vivant qui rayonnait dans sa parole, dans Ses actes, dans
toute sa vie. Sel de ib, terre, nous pouvons, nous devons l’être pour notre monde
moderne qui se croit religieux parce qu’il
accueille toutes tes nouveautés d’où qu’elles vieimenit, parc© qu’il va S’abreuver à
toutes tes citeimies crevassées des systèmes
de la sagesse humaiire, et qui en réalité
est en train de périr d’athéisme parce qu’il
ignore la grande, l’étiemelle Nouvea/uté :
te Dieu vivant. Et cela — il faut savoir
te “recantotaître — par notre faute, à nous
chrétiens. Si nous possédions ce Dieu vivant, nous le communiquerions à d’autres.
« Notre époque aurait besoin, pour
supporter le poids d’iUne civilisation aussi
avancée que la notre, d’une force morale
de beaucoup supérieure à oe qu’eUe n’était
naguère ». Ces paroles, écrites il y a quelque trente ans, par un penseur chrétien,
se sont montrées tristement prophétiques
puisque nous avons assisté, témoins impuissante, à l’effondrement de cette société
arrivée à son apogée, mais où manquait
l’armature solide d’hommes qui fussent
vraiment des chrétiens : du siel qui saJ©;
Mais, êtes-vous en droit de me dire, ces
chrétiens existaient, ils existent encore en
ces temps troublés où nous vivons. Oui,
saris doute, mais en nombre insuffisant. Il
faut que tmis, non quelques-uns, soient des
chrétiens qui christianisent, du sial qui sale,
qui, parce qu’ils appartiennent vraiment
au Christ, possèdent Son .esprit et le répandent autour d’eux : esprit des béatitudes, esprit de soumiesion parfaite à Dieu,
c’est-à-dir© d© Souveraine moralité, de souveraine justice et de souverain amour.
{Semaine ReligîeUtxse). L. V.
a
CARNET DE VOYAGE
DANS L'aNTIMITÉ
DE LA FAMSLLË ANGLAISE.
Bes Anglais ne sont pas sans défauts,
loin de là ; cependant, un étranger ne peut
faire à moins de remarquer qu’il y a dam
le ton générall de leur vie, une empreinte
Spèciale, un sentiment de dignité, une fidélite presque absolue à la parole donnée,
une honnêteté à toute épreuve.
n y a les exceptions, évidemment, mais
la règle reste et il est bon d’en rechercher la cause, que l’on trouve dans l’éducation chrétienne, dans l’esprit de prière,
dans le culte de famille. S’il est vrai que
læ masses sont moins attachées aux églises, il est incontestable que ceux qui ont
une grande responsabilité dans la vie de
la nation restent fidèles et oansidèrent le
facteur religieux à sa juste valeur. Et
notez bien, ce qui est admirable oe n’est
pas la participation extérieure à deS cérémonies rdigieuisesi, c’est un seintiment de
piété irïtérieure, qui se manifeste surtout
par le culte de famille.
C’est dans le culte de famille que vous
sentez l’âme religieuse anglaise et c’est
avec un sentiment d’admiration et d’humiliation que vous voyez des hommes
d’état, des hommiels de lettres', des professionistes de tous genres, commencer leur
journée de travail en lisant un passage
biblique, et priant à genoux, avec leurs
familles et 1e personnel de service.
J’ai été hôte .d’ex-officiers, de médecins,
d’hommes d’affaires, et j’écris de choses
viues.
Faut-il s’étoniner alors que ces hommes
qui ont commencé la journée en prière
exeroqnt une influence bénie, s’intéressent
à l’avancement du royaume de Dieu, accomplissent ieuir mission avec un profond
Sentiment du devoir ?
D’autres pays offrent le spectacle d’une
religion toute extérieure qui ne traitiBforme p'as la consoieinice et n’exerce aucune
influence sur la vie ; on se montre aux
grandes cérémonies et fonctions : c’est
tout. Ici te formalisme test considéré comme
une dégénération de l’esprit religieux, et
malgré certaines tendances pernicieuaeB^
te peuple anglais conserve un profond sentimeint de piété qui ¡ns©ire et guide la vie
de toute la nation.
C’est sotennel que d© voir ces hommes
représentatifs ployer tes genoux en prière
et demander à Dieu de tes assister et de
bénir leur triaviail; d'aiæister et bénir lies
autres et leur travail.
Les paroles ne peuvent exprimer certains sentiments, mais il reste une impression profonde, un© voix qui résonne et
dit : Il y a quelque chose de spécial dans
ce peuple, quelque chose d’indéfinissable,
mais qu’ü faut méditer en silence. Il se
dégage de ce peuple quelque chose de religimx dans la meilleure, plus noble acception du mot. L. M.
Un ^ ' et une étymologie.
L’Eglise Catholique a célébré réaemment le centenaire de la mort de Thcma,s
Netter, surnommé Waldense. Il n’a rien
à voir avec 'les Vaudois. ce rude moine, ou'ir
ginaire du comté d’Essex, et sa vie fut
une lutte continuelle contre les hérétiques.
Les disciples de Wicleff, en Angleterre,
Jean Huss, à Trente, le roi Ladislas, de
Pologne, Henri V d’AngleteTre, tous connurent ce prêtre, tour à tour « impétueux
comme un torrent », âpre comme le plus
âpre des théologiens, persuasif comme un
« orateur », savant comme un juriste. Un
chroniqueur l’appelle : « tour très solide
et forteresse inexpugïïable de PEglise».
Ses contemporains l’appellaient encore
« forte épée de l’Eglise », et voici: comment
ils expliquaient ce surnom de Waldense :
Validus ensis, c’est-à-dire bonne épée.
Cette étymologie de Waldense pourra ne
pas être très exacte, au point de vue de la
linguistique ; mais comme révélation d'un
caractère, qu’il serait magnifique de pouvoir mériter cet lappellatif ! Etre véritablemenlt des Wàldenses, des éi>ées à la trempe
solide, des armes, des instruments dans la
main du Seigneur; bonnes épées qui r.e
sortiraient du fourreau que pour combattre le mal; bonnes épées, ornement de la
maison de Dieu !
Vaudois; quel beau mom, si nous pensions à ce rapprochement du moyen âge :
bonne épée, pour le mériter. g. c.
Le coin des proverbes.
Les quelques dictons que nous avons
groupés ensemble pour publier aujourd’hui dans notre feuille, sont — nous n’en
doutons pas — parmi les plus beaux et les
plus élevés de tout notre réjiertoire. Ils
exaltent en effet ce qu’il y a de plus noble dans le cœur humain : la bonté, le devoir, la passion du bien, vertus qui toujours devraient nous guider dans nos actions et dans les relations individuelles et
sociales, que nous avons chaque jour avec
nos semblables, et desquelles nous devrions
toujours suivre les exhortations et les
commandements.
Voici donc ces quetei^es proverbes :
Fai soc tii deve, Varibbe soc la vôl.
C’est la traduction du proverbe français
« fais ce que dois, advienne qm pourra »,
que la plupart de nos lecteurs se rappelleront avoir lu ou entendu, puisque c'est le
refrain d’une des plus belles chansons qui
nous soient venues de la Suisse. Celle du
« Major Davel », l’un des héros les plus
purs de l’indépendance helvétique, qui
joyeusement et fièrêhient se sacrifia pour
son peuple, comme dans le passé firent
nos ancêtres pour la liberté de leurs foyers
domestiques d’abord et pour celle de leur
patrie ensuite, répondant eux atissi, comme l’intrépide Davel, à la voix du devoir
qui leur demandait d’être fidèles jusqu’au
sacrifice :
« ...me vo'li ;
Devant Dieu seul je courberai la tête;
Fais ce que dois, advienne que pourra ».
Fai soc tü deve e beuico pâ gVaotri.
Moins énergique que le précédent, ce
proverbe en a cependant la même signification et nous ordonne à tous, individuellement, de suivre la voix du devoir et de
la conscience, sans trop nous préoccuper
de l’opinion publique ni de la manière
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2
d’agir de nos'semblables : car leurs actions, quelles qu’elles soient, ne justifient
pas les nôtres ; ce n’est pas par imitation
que nous devons agir, mais par conviction. Une personne sérieuse, en effet, ne
devrait jamais, pour jiustifier à ses pro*pres yeux sa' conduite, se dire à eUemême « ainsi font les autres » ; car, nous
dit un autre proverbe :
Eikél kë fai coum saivn vësin,
A fai ni mal ni bin ;
celui qui agit uniquement par suggestion
ou par imitation servile, quoiqu’il fasse,
n’a pas de mérite ou, tout au plus, en a
très peu, puisque ce qu’ü fait, il le fait
passivement et sans que sa volonté y
participe.
Ki ben fai, ben trobbo;
proverbe identique à cet autre :
Ki fai ben — attënd ben,
et qui signifie que dans la vie tout s’enchaîne, tout se tient, tout a ses répercussions, immédiates ou non, dans le bien
comme dans le mal. Il vaut donc la peine
de choisir, de préiférer une direction à une
autre, de s’efforcer à faire le bien; non
seulement parce que tel est notre devoir
d’hommes et de chrétiens, mais aussi parce
qu’une boime action en engendre une autre, celle-ci une troisième, et ainsi de
suite, jusqu’à ce que, entre celui qui donne
et celui qui reçoit, entre le bieirfaiteur
et Icelui qui reçoit le bienfait, s’établissent des liens toujours plus étroits et plus
puissante, de reconnaissance, de gratitude
et d’amour. Sachons donc profiter de toutes les occasions pour faire du bien à notre prochain, puisque c’est une loi du
monde moral que « qui fera bien, bien
trouvera», ou, comme affirme un ¡autre
dicton de chez nous, que
A fâ ben, un pèrt jamé :
soit parce qu'iune bonne action doit trouver sa récompense en elle-même, soit parce
que, comme nous venons de le dire, elle
sera, tôt ou tard, récompensée de quelque
sorte, et souvent même sans que nous
nous en rendions compte, ou sans que
nous sachions trouver une relation quelconque, un lien véritable entre le bienfait
reçu et ime bonne action acjcomplie.
C’est ce que confirme encore le proverbe
suivant :
Fâ ben passo tout,
qui s’applique dans tous les domaines et
qui a été vrai depuis tous les temps, chez
les personnes pour qui la religion n’est
pas un simple credo inteUoctuel, mais une
« règle de tfoi et de conduite », que toujours l’on'doit avoir devant les yeux pour
la suivre et au fond du cœur pour la vivre ; jour (après jour, dans la prospérité
comme dans le malheur, dans la joie
comme dans la tristesse, au printemps de
la vie ainsi qu’à son hiver.
C’est encore la leçon qui nous est donnée par cet autre proverbe :
Ëntd fâ r-a gl’aotri
soc ün vourïo k’î non fessën a nou,
la maxime évangélique que nous connaissons tous, mais qu’hélas ! nous ne mettons
que rarement en pratique, rivés comme
nous sommes à nos mauvais penchants et à
nos i>assions qui nous empêchent, trop, souvent, de faire ce que nous voudrions, e't
nous entraînent à accomplir ce que peutêtre nous détestons, comme déjà s’était
convaincu, voilà dix-neuf siècles, le grand
apôtre des Gentils '. t. p.
oooooooooooooooooooooo
la File de w des Soiietei Hes
UNIONS CHRÉTIENNES.
du Val Pélis.
Nous rappelons que la Fête de Chant
des Sociétés Chorales du Val Pélis aura
lieu le dimanche 10 mm, à 15 heures, dans
le temple de Saint-Jea/n. Le public est très
cordialement invité.
Les Sociétés Chorales sont priées de se
trouver, dès les 14 h. 15, dans les locaux
de la grande école des Blonats de St-Jean,
pour un préliminaire essai d’ensemble.
VENDESI villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, frutteto, due giornate
prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof.
JAHIER - Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Le Convegno Unioniste de l’Ascension
(14 courant), aura lieu à Pian Prà, avec
le programme suivant : 10 h. 30, culte en
plein air ; 14 h., concours de chansons populaires vaudoises. Grâtee à l’initiative de
l’Union de Rorà, les Unionistes pourront
avoir, à l’arrivée, du café chaud, et à 16
heures, du thé. Toutes les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles
sont cordialement invitées. '
— Le Groupe des U! C. de J. G. des
Vallées a décidé de contribuer à la célébration du 4“ Centenaire du Synode de
Chanforan, de ce grand Synode du 1532, !
dans lequel les Vaudois ont adhéré à la
Hdforme Protestante, ont foirmulé leur
confession de foi, défini leur organisation
ecclésiastique et décidé la publication de
la Bible d’Olivétan. ‘A cet effet, dans une
réunion qui a eu lieu là La Tour, le 1®"' courant, un Comité Unioniste s’est constitué,
formé par les membres du Comité de
Groupe et par deux représentants de chaque Union Chrétienne fédérée, dans le but
d’offrir à la Table Vaudoise, représentant
l’Eglise et le Pteuple Viaudois, un morceau
de terrain à Chanforan (Angrogne), où
eut lieu le Synode, êt d’y ériger un monument commémoratif, au nom de toute la
jeunesse yaudoise. Au Comité ont été adjoints 'MM. Jean Jalla, l’historien, Gino
Costabel, rédacteur de l’Echo, le pasteur
d’Angrogne, M. Chauvie, le géom. Paolo
Rostagno, Etienne Eynard. La Commission
exécutive a été nommée dans les personnes
de MM. Attilio Jalla, président ; James
Gay, caissier ; Henri PaschettO, secrétaire ;
Ernest Gardiol, et les présidents des quatre Unions d’’Angrogne, Charles Arnoulet
(Pra du Tour), Etienne Benech (Cacet), Jean Saru (Serre), et Albert Ricca '
(Verne). Nous publierons la liste complète des membres du Comité, quand toutes les Unions auront communiqué les
noms de leurs représentants. Le terrain
a été acheté, au centre de Chanforan. Le •
don sera officiellement consigné à la Table f
l’année prochaine. j
Le Comité est convoqué à Pian Prà le
jour de l’Ascension, après le culte, à l’occasion du Convegno Unioniste. Tous les
membres y sont invités.
Par cette initiative, la jeunesse de nos
Unions Chrétiennes ne veut certes pas
construire un monument grandiose : ses
modestes ressources ne le lui permettraient pas. Elle veut surtout exprimer
son amour pour le peuple vaudois, sa dévotion pour l’Eglise Vaudoise, à laquelle
elle est rattachée par les liens les plus
forts, sa fidélité pour les principes dirétiens évangéliques de la Réforme. Et Dieu
veuille que cette initiative même contribue à lui donner une conscience toujours
plus vive de sa raison d'être, de sa foi,
de ses devoirs.
— Une grande réunion unioniste a eu
lieu mardi soir, dians l’Eglise Méthodiste
de Turin, réunissant les Unions Chrétiennes Vaudoise et Méthodiste, une «æntaine
de jeunes gens et de jeunes filles qui, malgré la différence de dénomination, se sentaient profondément frères. Les paroles
du président de l’Union Méthodiste, M, Pizzirani, un aveugle qui a l’éloquence d’un
voyant, et du Président du Comité de
Groupe, ont donné aux jeunes auditeurs
le sens de l’idéal imioniste, c’est-à-dire la
fraternité chrétienne pratiquement exprimée, qui réunit, comme dans une même
famille, les membres des différentes églises évangéliques. C’est encore une précieuse
ex;périence, par laquelle les Unions Chrétiennes contribuent à la formation de la
conscience chrétienne des jeunes.
— L’Union Chrétienne de Maneille, dans
Sa dernière séance, a décidé de donner son
adhésion fédérale au Groupe des U. C. de
J. G.
fhifL
La cause de Dieu n’est pas soutenue
seulement par des talents exceptionnels,
eifie l’est aussi par des doms obscurs, pourvu
qu’ils soient déjxjsés à ses pieds.
Dhombres.
BOBI. Durant le courant d’avi'il, deux
frères nous ont quittés pour monter pins
haut. Le 12, c’était Jean Pierre Vigne, des
Bertins, dans la Combe des Charbonniers,
qui nous quittait soudainement, à 82 ans :
et le 29, c’était Rostagnol Paul, originaire
de la Feirière, mais décédé à la Ville de
Bobi, à l’âge de 78 ans.
Nous exprimons aux familles frappées
par ces deuils toute notre solidarité
chrétienne.
— Dimanche, 26 avril, la chaire du temple de Bobi a été occupée par M. Henri
Tron, junior, pasteur à Saint-Germain,
qui nous donna un excellent sermon sur
la vraie grandeur, la grandeur selon Dieu.
Son message a été écouté avec plaisir par
l’assemblée recueillie, qui l’en remercie
encore vivement. H. T.
LA TOUR. Noces d’or. Jeudi, 30 avril,
M. Barthélemy Bleynat et M.me Giulia
Jourdan, de ViUa Olanda, ont célébré leurs
noces d’or.
En cette heureuse circonstance ils ont
voulu rappeler nos Institutions de bienfaisance pat les dons que voici ; Hôpital
(pour le nouveau pavillon), L. 200 - Orphelinat, 3(00 - Eglise de Torre PeUice,
200 - Convitto, 200 - Comitato Assistenza
Pubblica, pel « Fondo Amici », 150 Refuge, 200 - Asile des Vieillards de Luserne Saint-Jean, 150 - Asile des Vieillards
de Saint-Germain, 200.
Aux remerciements des bénéficiés, nous
ajoutons nos meilleurs vœux aux heureux
époux qui ont toujours fait honneur au
nom vaudois en Italie et à l’étranger.
— Mercredi matin, Madeleine Bmgon
née Grass, s’est envolée vers la patrie céleste, après une longue et douloureuse maladie supportée avec une résignation
exemplaire.
Native du Villar, elle vint, toute jeune,
habiter l’Envers en devenant la compagne
dévouée de l’ancien Paul Hugon, et elle fut
une vraie femme d’ancien, aimable envers
tous, charitable dans toute l’étendue du
mot, car jamais un pauvre n’a battu à sa
porte en vain.
Mère dévouée, elle fut frappée par le
deuü de son fils aîné, qui mourut loin d’ici.
Malgré sa santé fortement ébranlée, elle
supporta courageusement cette épreuve,
servant d’exemple à tous ceux qui l’entouraient ; cet hiver encore, elle perdit l’unique sœur qui lui restait. Tous les voisins,
qui l’aimaient et l’estimaient, s’unissent
avec ses bien-aimés qui la pleurent. Puissent ces quelques lignes témoigner toute
notre sympathie. h. q.
— Nouvel horaire. Du 15 courant ira
en vigueur l’horaire d’été des chemins de
fer. Sur notre ligne, un train partira de
Turin à 11 h. 10, sera à Pignerol à 12 h. 13,
et arrivera à Torre Pellice à 12 h. 53. —
Un autre train partira de notre gare à
4 h. 55, sera à Pignerol à 5 h. 36, et sera
à Turin à 6 h. 48.
Du 1®* juin à tout octobre, les jours de
fêtes le dernier train partira de Torre Pellice à 21 h., et arrivera à Turin à 22 h. 46.
— O. N. B. - Comitato di Torre Pellice.
Riceviamo e pubblichiamo : Nel numero
del 24 Aprile, il prof. G. Jalla, presidente
degli Istituti 'Ospitalieri Valdesi, affermava che una delle cause di disagio economico in cui si trova l’Orfanotrofio è
quella di non poter più fare ¡affidamento
sul Patronato Scolastico.
Come ■ Presidente del Comitato Corhunale deU’O. N. B., a cui il Patronato è affidato, è mio dovere protestare contro tale
affermazione poiché essa è tendenziosa e
non risponde a verità.
Nell’anno scolastico 1929-30 sono state
sussidiate 22 orfanello per una somma di
L. 280,80. Nell’anno 1930-31 sono state sussidiate 28 orfaneUe per una somma di
L. 239,60. Vi è pertanto una differenza di
L. 40 che quasi scompare quando si valuti il minor ■costo dei libri e dei quaderni
dovuto agli ultimi ribassi.
Che tale differenza di L. 40 annuali
comprometta le finanze dell’Orfanotrofio
non è chi non veda quanto sia attendibile ! Del resto le orfanelle possono anche
avere altri sussidi dal Patronato : basta
che si iscrivano all’O. N. B., e avranno!
gratuitamente la tessera e la divisa speri
tiva come tutte le Piccole Italiane iscritti^
al Patronato.
Il prof. G. Jalla si sarebbe pertanto po-|
tuto limitare a ringraziare il Patronatoj
per quanto fa per l'Orfanotrofio, anche te3
Bendo presente che mentre i fondi del Pa-1
tronato sono tutti di provenienza locale,!
le orfaneUe provengono invece da tutte»
le VaUi, e costituiscono quindi una disper-»
sione di fondi, ingente quanto liebamente|
affrontata. Il Presidente del Comitato
Dott. A. Paltrbstieri.
P0MABET. Fête de Chant. Dimanche
mai, les Sociétés Chorales de St-Germain,J
Pignerol et Saint-Second, Pb-arustin, Po-^
maret, ont uni leurs voix,, par naomentsi
même leurs cœurs, aurait-on dit, dans lej
temple de Pomàret. Nous ne risquerons!
pas un compte-rendu, car, n’étant pas..,;
très compétent en fàit de critique musicale, nous n’avons pas un répertoire très
riche en termes techniques. Nous avouerons
que nous avons profondément joui de ceS'
chœurs qui n’ont eu qu'un défaut : d’être
trop courts (pour nous qui les écoutions !)
Peut-être faudrait-il faire ressortir que
ces chants d’ensemble que souvent « choralistes » et spectateurs semblent un peu
dédaigner, ont eu une exécution presque |
parfaite ; tous chantaient ¡avec enthousia&J
me et l’effet était remarquable.
Chaque Société a ex|êcuté un chœuïl
(celle du Pomaret, deux), et nous avons'
ainsi écouté Pignerol et Saint-SecondJ
(M. Vicino, dir.) ; Saint-Germain (M. JaHj
hier, dir.) ; Prlarustin (M. Peyronel, dir.)
Pomaret (M. Rostagno, dir.). M. Guido,
Comba ouvrit la réunion par une prière^
et souhaita la bienvenue aux chanteurs
le Président de la Commission du Chant
Sacré, qui dirigea les chatits d’ensemble,;!
fit aussi vibrer les cœurs par l’exécution
d’un morceau qui fait ressortir une foisj
encore l’art Æ M. le prof. A. Tron ehl«^
bonté du nouvel orgue. |
— La semaine dernière, nous avons été ;
douloureusement frappés par la mort de!
M. le idoct. Nishet, emporté après une|
pénible maladie, à l’âge de 30 ans, et
dont l’inhumation a eu lieu à La Tour,!
vendredi dernier. Nous exprimons à(
la famille affligée toute notre sympathiP
chrétienne.
PRALI. Mercredi, le 29 avril, eut lieu
l’inhumation daU® le tombeau de famiUe^
(Vüle), du banquier Benjamin Guigou, dn
cédé l’année dernière à Turin.
— La vente de bienfaisance en faveurj
des œuvres de inotre Eglise, aura lieu, s’ilplaît à Dieu, dimanche 24 mai, jour de
-fi
Pentecôte.
Nous invitons cordialement tout le mondéj
au Guigou, pour l’après-midi, à 2 heures..
des
FRAMOL. Dimanche, 26 avril, le cult^
a été présidé par deux étudiants de
« Pra del Torno », que nous remercioni
pour leur agréable visite.
— Malgré le temps « gris », un boni
groupe de jeunes gens et jeunes filles de
nos Unions ont voulu accompagner — di-ï
manche matin, en traversant le Las-Arà
M
—• le Pasteur dans sa visite aux Qos.
Dans l’aprœ-midi, les Unionistes
Clos ont offert une bonne réception à no^
tre jeunesse. La Parole de Dieu, le chant*
une allocution de circonstance, des jeux|
et... « ce qui ne manque jamais », ont faf
réaliser à une soixantaine de jeunes « qu’i
fait bon demeurer ensemble» dans unsl
atmosphère de gaîté et d’enthousiasmi
chrétiens.
A nos amis de l’autre vallon — avec l|i;
promesse de nous revoir sans tarder -J
nos remercîments fraternels. |j
— Le jeudi 23 avril, a été enseveli Soulier Barthélemy feu J. François, infirme
depuis nombre d’années. Rep. ^
PRARÜSTIN. Le mois d’avril a été,
pour notre Eglise, riche en évènement^;^
qu’il n’est pas sans intérêt de rappelei
ici, en vue, surtout, de nos paroissiens qui;
sont hors des Vallées. Nous les passoiÆ
brièvement en revue.
Le jour de Pâques, les vingt catéch^
mènes reçus le dimanche des Rameaux, oi^
3
fait leur Première Communion. Imposante
a^mblée. La Chorale «Il Risveglio» a
exécuté deux chœurs, sous la direction de
M. Héli Peyronel. — Dans l’après-midi, les.
Mères de famille et les Jeunes Filles
Unionistes souhaitaient la bienvenue dans
l’Eglise aux catéchumènes reçus. Programme de lia fête : courte allocution du
Pasteur, chants, récitations, thé.
— Le 12 : dimanche du Chant. M. le
prof. Adolphe Tron, président de la Commission du Chant Sacré, adresse quelques
paroles d’encouragement aux élèves de
l’école du dimanche, et préside le culte
principal dans le temple de St-Earthélemy.
La Chorale y exécute plusieurs beaux
chants. Dans une réunion, l’après-midi,
M. Tron entretient son auditoire de l'importanœ, de la beauté et des heureux effets du chant.
— Le dimanche suivant (19) : Visite
d’Eglise, présidée par le vice-modérateur,
M. le pasteur Marauda. Belle assemblée.
Texte ; les paroles de Jésus au pharisien
Simon : « J’ai quelque chose à te dire »,
et la réponse de Simon ; « Maître, dis-le ».
Nous souhaitons que ses excellentes exhortations ne soient pas oubliées par ceux
gui ont eu l’avantage de les entendre.
— Le 26 : dimanche missionnaire. Visite
de M.me et M. Adolphe JaJla. M.me Jalla
raconte aux enfants de l'école du dimanche une histoire très intéressante d’un
petit nègre. M. Jalla préside le culte princii>al à St-Barthélemy ; dans l’après-midi,
une réimion dans le temple de Rocheplate,
et, le soir, une séance de prqjections lumineuses. — Un cordial merci à ces frères du dehors pour les messages précieux
•qu’ils nous ont apportés.
— Jeudi 30 avril : fête de chant des
■écoles du dimanche du Val Pérouse. A
dix heures du matin, dans le temple de
St-Barthélemy, plus de deux cents enfants
représentant les paroisses de Pignerol-StSecond, St-Germain et Prarustin, exécu^
tent les chants choisis par la Commission
du Chant Sacre et chaque école du diman■che celui de son choix. Jolie fête, malgré
le temps pas aiussi beau qu’on l’aurait
désiré '
— Notre Bazar annuel en faveur des
•Œuvres de l’Eglise aura lieu, D. V., le 14
«courant, jour de l’Ascension, dans l’aprèsmzdi. Avis aux paroissiens et amis lec■teurs de l’Echo.
— Le colonel Allois, jusqu’ici « commissario prefettizio » de notre commune,
Tient d’être nommé Podestat de St^econd!
Nous le félicitons et nous nous félicitons
nous-mêmes d’avoir d’une manière définitive, comme administrateur, un homme
qui a déjà donné à notre population maintes preuves d’un intérêt réel et pratique.
; Actes liturgiques du bimestre marsavril. Baptêmes; le 12 mars, Rivoir Paul
d’Alexandre (Milon) ; le 29 mars, Rivoir
Irma d’Henri (Ciodana) ; le 12 avril,
Boume Evelina de César (Allamanda).
Mariages (civils et religieux) ; le 18
■avril, Roman Albino feu Jean-Daniel (Romans) et Forneron Erminia de Frédéric
(Moïsa) ; le 29 avril. Cardon Emile feu
Louis (Pont St-Martin) et Gay Delphine
d’Emile (Ciabot Cardoime), deux membres très appréciés de la Chorale « Il Riaveglio » ; le 30 avril, Gardiol Arnaldo de
Paul (Costalongia) et Bertalot Ulda de
•Jean (Barina). Nos souhaits de bonheur à
■ces heureux époux.
Ensevelissements : le 3 mars, Maero
Charles d’Aurelio, 17 jours (Pralarossa) ;
le 12 mars, Gardiol Marguerite veuve
■Gaudin, 80 ans (Ciabot bas) ; le 7 avril,
Gardiol Jean, mari de Rivoir Césarine, 62
(Envers Cavouret) ; le 18 avril, Paget
Nicodème d’Edouard, 12 ans (Grills). Nos
condoléances aux familles dans le deuil !
A. J.
RODORET. Notre population a été vivement émue à la nouvelle de la mort de
^ema Henri de Henri, emporté le 26 mai,
■^ns sa 28= année. Sa santé chancelante,
depuis quelques mois, l’avait obligé de partir pour l’Hôpital du Pbmaret. Nous espérions que sa jeune, forte constitution, aurait bientôt triomphé du mal, et dieux
®i®is plus tard, notre frère reprenait eli
effet son travail. Pour peu de temps, malheureusement ; unie pmeumonie se déclara
subitement et brisa sa jeune existence, en
peu de jours. Nous avonls assisté à une manifestation touchainte, unanime de solidarité chrétienne ; toute la population de
Rodoret et de nombreux représentants des
Communes avoisiniaintes accoururent aux
obsèques de notre frère, qui était entouré
d’estime et d’aJfectioni. Nous pensons avec
beaucoup de sympathie aux parents affligés, particulièrem'eint à la veuve Catherine
Tron ■avec ses trois petits orphelins. Que
Dieu soutienne leur courage, qu’il les aide
à surmonter l’épreuve par une foi soumise
et triomphante. Alfur.
— Notre Union Chrétienne du Champ
du Clôt, dans les trois séances qu’elle
a eues après sa fondation, a développé une activité pleine de promesses
pour l’avenir. Les séances, sous la direction du président M. Benjamin Tron, ont
été fréquentées avec beaucoup d’intérêt
par une trentaine de membres, l’aprèsmidi du dimanche. Elles sont divisées en
quatre parties : méditation religieuse,
avec chants et prières ; observations morales se rapportant à la conduite d’un bon
Unioniste ; quelques notions de théorie
musicale : conversation, jeux, distribution
des livres de la bibliothèque. Nous sommes
en train de préparer quelques chants populaires pour le Convegno du dernier dimanche de mai. L’Union a été régulièrement fédérée au Groupe.
SAINT-GERMAIN. Asûe des Vieillards.
Nous recevons avec reconnaissance les
dons suivants, dont nous accusons réception ; M.me Lydia CuUino-Bounous, de Turin, L. 50, en mémoire de ses parents
décédés: Barth. et Marthe Bounous, de
Peumian - ImmoviUi Francesco, en souvenir de ses parents, 50 - M.me Meta Gallian-Bauer, 500 - M.me Franco, Nice, 74
- M.me Bianco Rosa, 25 - Société de Couture de Gênes, 150 - En souvenir de M.me
Amélie BounoUs née Long, de Saint-Germain, les parents et les ouvriers de lia
fabrique Türck, 2QÛ,50. La Directim.
S. GÜSTA70 - ENTRE RIOS. La Colonie de S. Gustave, formée en grande partie d’habitants du Villar et de St-Martin,
a encore ■voulu, cette année, par le moyen
de M. Etienne Barolin, nous faire parvenir
la somme de L. 855, pour nos œuvres de
bienfaisance. Cette somme a été répartie
entre les Hôpitaux, l’Orphelinat et l’Asile
de Saint-Germain.
Les dernières nouvelles de la Colonie
sont excellentes, soit au point de vue spirituel, soit au point de \me matériel.
La fête du 17 février a été célébrée
avec enthousiasme et l’année promet une
bonne récolte.
Nous remercions sincèremient nos frères pour leur don et nous leur souhaitons
les plus précieuses bénédictions de Dieu.
Les souscripteurs, auxquels nous sommes
reconnaissants, sont les suivants : Barolin
Etienne, Domingo Chialva, Pedro Garnier,
Esteban Garnier, Santiago Genre-Beit, Filiberto Genre, Marie Genre veuve Bert,
Juan Esteban Barolin, Enrique BarolinCaïrus, Esicuele Domenicail, David Garnier, Paul Barolin, Etienne Barolin M.,
Jean Barolin, fils, Paul Galrnier.
C. A. Tron,
SAINT-JEAN. Dans .le dernier numéro
de La Luce, un pêcheur (prato, ne va pas
mettre un accent aigu !), pêcheur d’écrevisses, paraît-il, a cru de son devoir de signaler, urbi et orbi, à ses lecteurs, et... aux
nôtres une bévue que nous aurions commise dans notre correspondance du N. 16
de l’Echo. Il y a des personnes qui, lorsqu’elles ne comprennent pas un problème,
s’adressent directement à l’auteur pour
en avoir la solution ; cela est simple et
chrétien. Il y en a d’autres qui font semblant de ne pas comprendre et se hâtent
de signaler leurs doutes à un adversaire,
pour l’exciter contre l’ami ! Le pêcheur de
La Luce est pour le 'second système, paraît-il ; nous nous réjouissons (!) avec lui
des immenses perspectives que ce fait nous
duvre ; mais il voudra bien nous pardonner si nous ne le suivons pas dans ce nouveau champ d’activité. Kal.
— Le dimanche des Mères a été célébré
dans notre paroisse), le matin, par un culte
impressif du pasteur M. L. Rivoire, qui
illustra les paroles du prophète Esaïe :
Je vofus consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans
Jérusalem (Es. LXVI, 13). La Société Chorale, dirigée par ML Gustave Albarin, a
contribi^ par l’exécution expressive d'un
caijtique, à l’édification de l’assemblée qui
atarait pu être plus nombreuse, malgré le
temps peu favorable.
L’après-midi, l’Union Clirétienne des Jeunes FiUes offrit sa petite fête annuelle
ainsi que par le passé, à toutes les mamans
de la paroisse ; c’est une de ces fêtes appréciées de chez nous, dont il est juste de
soidigner la valeur symbolique et la portée morale.
A 14 h. 30, la Salle Albarin était bondée
d’un public féminin. Le Pasteur prononça
une allocution de circonstance, et ensuite
quelques membres de l’U, C. de J. G. et
J. F. firent passer quelques instants de
délassement et de joie aux spectatriicés
qui se réjouirent en voyant que leurs garr
çons promettent de devenir d’aussi sages
papas, qu’elles sont de douces mamans!
Nous n’oublions pas les chants des jeunes
filles, l’activité de l’Union Cadette, la présence des orphelines de La Tour, qui donnait comme une nuance de grave sérénité
â cette fête. Kal.
— Fête de chant. Dimanche prochain, à
15 heures, aura lieu, dans notre temple,
la fête des Sociétés de Chant. C’est une
petite manifestation artistique dont notre paroisse a le privilège de jouir. Sans
doute les Sengianins accourront très nom‘breux pour iconstater les progrès accomplis dans une année de travail et pour
encourager notre jeunesse dans cette activité bienfaisante. L’entrée sera libre, et
si quelques jeunes gens prendront la place
des anciens à la porte du temple, personne
ne songera à s’en offusquer!
— Mercredi, 6 courant, ont eu lieu les
obsèques de M.me Rachéline. Eevel née
]^ffa, sœur du pasteur G. D. Buffa, décédée à l’âge de 72 ans, aux Pfeyrots. Nous
exprimons notre sympathie chrétienne à
la famille éprouvée.
— Dons en faveur de l’Asile des Vieillards: N. N. N. N., en souvenir du frère
et père, L. 40 — Pôm le lit Emile Henri
Tron : Somme atteinte L. 2.302,50 - M. Albert Fuhrmann, pasteur, Prali, 20 •■ Total
L. 2.322,50.
VENISE. Tous nos lecteurs ont certainement entendu parler des incidents survenus dans une église catholique de Venise, dimanche 26 avril, dans lesquels le
pasteur vaudois M. le dh.ev. off. G. Bertinatti aurait été impliqué. Nous sommes
heureux de pouvoir donner des informations exactes en publiant les principaux:
fragments d’iun « message » qui, dans son
ensemble, n’est pas destiné à la publicité.
...Dimanche après-midi, des pères Passîonisti nous attaquèrent et annoncèrent
qu’ils auraient continué le même soir. Je
fus averti de ce fait très tard, et j’aUais
à l’église de San Candano sans être accompagné par aucun des membres de mon
Eglise, qui n’en savaient rien.
Les accusations que les deux prédicateurs avancèrent icontre nous furent inqualifiables èt représentaient une véritable diffamation des Evangéliques, un véritable outrage au cuite évangélique. Un
jeune homme, encore catholique de nom,
mais qui prend part, depuis quelque
temps aux cultes d’une autre Eglise Evangélique, demanda la parole qui lui fut
refusée.
En présence des accusations toujours
plus graves, il répéta sa demande et un
autre jeune homme voulut protester lui
aussi. Alors un groupe de catholiques, à
force de coups de poing et de coups de
pied, chassèrent hors du temple une quinzaine d’Evangéliques et leur Pasteur, qui
toutefois s’était efforcé de rétablir le
calme. Je restai à ma place, profondément
indigné, me réservant de prendre ensuite,
de la meilleure manière, la défense de
l’honneur évangélique. Un jeune homme
s’élança alors contre moi, la main levée,
en criant ; « Sortez, vous aussi » ; je de
mandaî la raison de cet ordre, puisque
ma manière d’agir avait été plus que correcte. Alors quatre ou cinq catholiques
accoururent à mon sécours, m’entourèrent,
éloignèrent ce jeune homme en déclarant
que j’avais le droit de rester; même ime
personne très respectable et qui m’est inconnue, me serra la main, et reconnut que
les prédicateurs avaient tort. Ceux-ci toutefois, averti* de ma présence, aarêtèrent
leur prédication. A la sortie, je rencontrai
le groupe dé l’autre dénomination qui fit
arrêter, par un brigadier de P. S., un de
ceux qui les avaient frappés et le suivirent à la Questura.
Je ne m’y rendis pas et n’ai aucune
raison de me repentir de ma façon d’agir.
"Vu que le collègue Méthodiste s’était
déjà adressé aux Autorités civiles, j’estimai inutile d’en faire autant.
Hier matin, au contraire, poussé par
une force irrésistible qui, certes, m’était
inspirée d’En-Haut, je me rendis diez le
Patriarche. Son accueil n’aurait pu être
meilleur. Je lui dis que je venais à lui,
poussé par un profond amour pour toute
l’Eglise Chrétienne, poussé surtout par
l’amour pour son Divin Chef, Jésus-Christ.
Je lui exposai les faits dans toute leur
gravité et j’affirmai, pour le bien de l’Eglise Chrétienne dians son ensemble, la nécessité d'une rétractation publique.
Pas de discussion sur les dogmes : chacun resta rigoureusement fidèle à sa Confession. Justice sera faite, mais nous y arriverons en suivant les voies de l’Amour.
Deus est charitas. Chers amis, j’ai suivi
la voix de la conscience, sous la direction
de l’Esprit de Dieu, et, quel que puisse être
le jugement des hommes, je sens d'avoir
servi fidèlement la Cause de l’Eglise "Vaudoise, de l’Eglise Evangélique, de l'Eglise
Chrétienne. Giov. Bertinütti,
Le pasteur Bertinattî nous a aussi envoyé la déclaration suivante :
La situation tout-àrfait particulière et
très délicate qui s’est déterminée à "Venise
m’a obligé à faire les démarches que je
viens dé faire. Je prie tous les lecteurs de
l’Echo de bien vouloir attendre, pour me
juger, de connaître toutes les circonstances, qu’ü m’est impossible de décrire ici
en détail. Je nsi peux prétendre d’être compris ni approuvé de tout le monde, vu qu’il
me faudrait d’abord pouvoir tout dire.
Mais j’ai la conviction profonde et inébranlable (je le dis en toute humilité),
d’avoir (agi pour le bien de l’Eglise Vaudoise. J’en ai eu en ces jours-ci des preuves
lumineuses et i-éconfOrtantes.
G. Bertinattî.
VILLESÈCHE. Samedi matin, 25 du
mois d’avril dernier, dans notre temple
des Clos, a eu lieu la cérémonie civile et
religieuse du mariage de deux jeunes gens
de notre paroisse : M. Albert Vülelm, de
ViUesèche Inférieure, et M.lle Letizia Peyronel, des Clos Supérieurs, tous deux membres actifs de nos Unions Chrétiennes.
Aux jeunes époux encore nos meilleurs
souhaits de bonheur et de vie conjugale
longue et bénie.
— Le lendemain, dimanche, la chaire
ide notre temple a été occupée par le pasteur M. Ermanno Genre, de Pramol, venu
accompagné d’un bon nombre de jeunes
gens et jeunes filles die l’Union de sa paroisse. Au Pasteur, pour son message bienfaisant, et aux jeunes gens, pour leur
agréable visite qui donna lieu, dans l’aprèsmidi, à un bel entretien familier avec les
membres de nos Unions, nos meilleurs
remerciements.
— Le 5 courant, un long cortège de parents et d’amis accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle de notre
chère sœur" Mana Bôimous née Peyronel,
décédée à l’Albarée, à l’âge de 46 ans.
Après une vie de souffrances, supportées
avec résignation chrétienne. Dieu l’a rappelée à Lui dans son repos. Nous renouvelons ici aux vieux parents, au mari et
aux trois fils, l’expression profonde de notre sympathie chrétiennsv-■ Agnus.
SOCIETl BIBLICA BBITANNICA E FOBESTIEBA.
Contribazioni Aprile 1971.
Riporto L. 26447,40 — ToHno : Elisa Sordcv
L, 15 — RijmbottonU: Donaito Mattia, 10 — OosajniUa : Elpidio Mona'co, 10 — Pistoia : Aagiolina Rossi, 15 — Milano : Chiesa Metodista
4
Eplsoopalie (C. Oai-ibaiMi), 20 — Roma \ Cassettf^ Bibliiica Liba’eriii S., S.„ 2tJ - OitU. dailla
sigaa A. Conti, 07 — Messina : Adunanza delle
Ciiic-so, 00 — Tripoli (. CMl. da W. Rekl, 180 —
Pinerolo: Chiesa Valdese, 70 — Pmnarttto:
Teresa Genicoud,, 10 — Bergamo : Cliiesa Evangelica, 308,85 — JLaiuiano : Chiesa Metodista
Episcopale, 10 — ¡Piombino : Chiesa Evaugilica, 20 — Roiloretto'-. Emi«) 'Bi'euza, 5 - Luigi
Bronza, 5 - Giidio Pascal, 5 - Ciacuino Bai at,
5 — Boscoreale : Chiesa Battista, 18,95 —
Ogliara : Cliiesa dei Fratclli|J 35 — Gria :
Chiesa Battista, 18 — Melfl ; Lisa PieiTO, 50 —
Palombaro,: Chiosa Metodista Episcopale,, 15
— Napoli : Chiesa Woslcyaua, 40 - Chiesa Metodista Episcopale, 1<H) - S. Aversar.o, 14,30 E. Santoro, 45,70 — Peggio Imperiale : Saverio
Longo (Cassetta), 8 — Imperia : Davide Sera,
10. — New-York : Stefano Testa, 114,40 — Taranto : Coniugi SandreUi,, 20 ^— Portici : CoU,
da T. Santi : Fam. Santi, 15 ■- Cdov. Ooida, 10
- Paulo 'Baili, 10 - B. Ciusctti, 10 - Piccole
Boinnie, 85 - Chiesa Metodista Episcopale, 100,75
— Fioridia : V, Adorno, 10 — Centurano : G.
Olivieri, 10 — B&ggio Calabria,: D. Salerno, 10
- Coli, da D. Salerno, 24 — Pafrma : V. Sergiacomi, 10 — Latiano : C. Settembrin.i, 10 — Felonica : E. Van eiai, 20 — Piecoie somme, 04,75
■—‘Totale generale L, 28230,10.
IN MEMORIAM
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0.50 la lineaMortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,®i» per
parola per una volta - L. 0,90 per due
> L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
TaMa governativa in piit<
P^rBiii«||to anticipato«
Dopo inaudite sofferenze, sopportate con
sublime rassegnazione, mancava ai suoi
can
Fleurs en souvenir de M.me Esther Peijrot-Balmas, pour l^ûrphelito'at iVaudois):
P^ul, Nancy et Lydie Peyrot, L. 50 - Famille Antoine Beux, 50.
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VALLI VALDESI.
'All€tROGl!lÀ - Pastore; Pietro Chauvie.
ROBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
luserna iS. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Mlool.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore; Alberto Puhrmann.
FRAMOLLO - Pastore: Ermanno Gerire.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Alberto Ful5?nann.
RORA’ - Pastore: Enrico FascaL
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J)
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Ooadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C, A. Arnoulet
ILBBAZIA - « Chiesa dì Cristo >. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista DiOr
dato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BGRDIGHERA - Chiesa : Plani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BOEEELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacqaro - Pastore; Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore: C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa; 3, Via FL
lippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica,
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, IvL
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varveill.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
(DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chjpsa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : B. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arntddo Comba, Ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Par
store ; Seiflredo Oolucci, Via Risorgimento,
Isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca:
Piazza Mlssori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Sta?adivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Ckiadlur
tore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloiiredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Vìa Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, ivL
PESCOLANGJANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelicn.
SIENA - Chiesa: Viale.Curtatone, 5 - Pastore;
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour, Culto U Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Anzianor
Evangelista Pietro Varvelli, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - (coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Glov. Bertlnattl, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Ai>
turo Mingardi.
n evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore F. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Vi» Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori ; Q. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellloe - Preside Prof. D. Jahier,
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Diiettore:
Pastore Luigi Mieoi, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosia
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore: Pastore Davide Forneron. —
CONVITTO MASCHILE - Pmnaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan. '
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-'
eresìa - Direttore : Pastore Davide Pons. ,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pek
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. a
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouId>^
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore S
Pastore : F. Sommani.
OSPEDALI VALDÈSI - A Torre PeUlce, a Po*|
maretto, a Torino (Via Berthollet, 36). |
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: PomacJ
retto (Torino) - Direttore: Pastore Luigt
Marauda, Pinerolo. •
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO'
ALBERTO > - Luserna San Giovanni. |
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni^
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Oiisonft;
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle ntìlft
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotta;
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaHf*
remo, Vallecrosia, Vittcória.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
-COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron. ’
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Der
partamento de Colonia) - Pastore Enrlci|
]geuz — Pastore emerito Pietro Bounous.|
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De-'
partamento de (tolonia) - Pastore Guidi?:
Rivoir, Estacion Tarariras.
OMBUES DÉ LAVALLE-COLONIA MIGUE(
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato U»;
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavalÄ
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de 0(?i
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (DepAo de Colonia) - EvangeJàsttf
Giovanni Pietre Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - P**;
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to d*|
Rio Negro) - yisitée péxiodlquepieiit. 1
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù|
- Visltée póriodiquement.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore S^J
vìd Long, Estacion Jadntp Arauz, F. C. '*
CXdLONLA BELGRANO (Provincia de Sant
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estacion Wilde
muth. F. C C. A.
! LAS GARZAR (Provincia de Santa Fé) - Eval^i
geUsta E. H, Ganz, Estacion Villa Ocampf^
P. C. G. P.