1
Compte-conrant avec la Poste,
Prix d’abonnement par an
Italie .... Fr. 3
Etranger ... »j ®
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil,Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par »bonnement
poetai selon V Accord de.
Vienno . . . Fl'. 3
On s’abonne
Au bureau d’Administration ;
Chez MM. Us Pasteurs; et à
l’iînp. Besson à Torre Pellice.
Lj.boDnement se paye d'avance.
Année XXXIT. N. 34.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes obacan.
Annonces: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois -- 15 centimes de 2 à 5 fois et iO centimes pour 6 fois et au dessus.
S'adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., 'iorr-e ¡‘ellice et
Sour l’Adinliiistration â M. Jean
alla, prof., Torre Pelliee.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l'année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. Aot. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI-10,
Sommaire i
Le 15 Août au Cîampet — Colonie Waldensberg — Echos de l'Amérique du Sud —
Correspondance de Kiesi — Chronique ^—
Nuptialia — Nécrologie — Bibliographie
— Iiïfonnafcious — Souscription — Avis.
Le 15 Août au Ciampet
Nous n’avons pas l’intention de
donner une description du coup d’œil
féerique qui s’offrait à celui qui arrivait un peu en retard, en contemplant cette grande foule d’auditeurs,
dépassant les 1300, et massée ou
éparpillée à l’ombre des châtaigniers.
Qu’il suffise de dire que la réunion
a été bonne, recueillie et bénie.
A dix heures précises, le pasteur
local invoqua le nom de Dieu, indiquant ensuite un cantique, suivi de
1^ lecture de la parole de Dieu,
Jean VIII, et d’une prière prononcée
par le pasteur Micol.
MM. DL Gay, junior, H. Pascal et
Jf Marauda se succèdent pour attirer
l'attention de l’auditoire sur le.s enfants d’Abraham suivant la chair,
les enfants d’Abrahanj selon
l’Esprit et sur la vérité qui affranchit.
Monsieur le pasteur Micol plaide
la cause de la Jeunesse en faisant
appel à son énergie et à sa foi. M. le
prof. H. Bosio évoque trois souvenirs
du p^sé se référant à son ministère,
à la brièveté du temps, aux localités historiques qui nous entourent
et à Madame Coillard. M. Ugo Janni
voit l’avenir de l’évangélisation dans
l’union des Eglises Evangéliques ou
plutôt dans une espèce de confédération gravitant autour de l’Eglise
historique vaudoise. Monsieur le pasteur J. Quattrini donne des détails
excessivement intéressants sur notre
œuvre se poursuivant dans les Abrnzzi
et les Puglie. Le Président conclut
par un appel et la prière. Tous ces
discours ont été intercalés par des
cantiques bien exécutés sous la direction de M. B. Long. On a écouté
avec le plus vif intérêt pendant trois
heures. Avant de se séparer, une
collecte est faite en faveur des Missions et de 1’ Evangélisation ; elle
produit 72 francs.
Nous remercions Dieu de nous avoir
accordé une si belle occasion de semer
la bonne semence et nous sommes
heureux d’avoir pu constater, une fois
de plus, que quand les Vaudois le
veulent ils savept s’iinposer des sa-
2
268 —
«
ï:..
crifices et se retrouver pour servir
leur Maître.
C. A. Tron.
dolomie Wäldei\^%ei^g
« Que la grâce soit avec vous, et
la paix de la part de celui qui est,
qui était et qui vient! ».
A tous les frères en Jésus Cîirist,.
particulièrement à ceux de l’Israël des
Alpes, qui sont 'dispersés ça et là sur
la terre, nous les anciens de l’église
de \¥aldensberg, nous adressons notre
vœu; « Que la paix du Seigneur soit
avec vous tous, Amen! ».
Ce furent des temps bien durs, bien
pénibles, où la parole de l’Evangile
qui sauve était rare sur la terre, les
temps où nos pères durent supporter
la privation, les combats, les persécutions, la détresse et la mort, pour
demeurer fidèles à leur Dieu. Et pour
mettre le comble à leurs maux, l’adversaire les força de quitter leur patrie
inhospitalière et pourtant aimée, pour
cberelier sur la terre étrangère une
liberté que leur refusait la mère patrie.
Ils ont'accompli des prodiges de valeur, et Dieu ne les a pas abandonnés,
mais bien plutôt comme naguère à
Israël, il leur fit trouver de nouveaux
foyers, où ils purent adorer le Dieu
de leurs pères dans le repos et dans
la paix.
Nos pères, chassés de Mentoulles,
rencontrèrent par la grâce de Dieu asile
et protection sur les terres des très
nobles Seigneurs et Comtes, plus tard
Princes d’Ysemburg-Budingue aWaechtersbach, qui leur octroyèrent dans
leur voisinage, au milieu d’un paya
boisé et montagneux, appelé le Spielberg, un sûr et paisible asile. Jusqu’ à
cette heure, la main du Tout Puissant
a manifestement reposé sur nous, et
nous a fidèlement protégés et gardés
dans les bons comme dans les mau
vais jours.
Nous nous souvenons avec reconnaissance de cette merveillèuse pro
tection de notre Dieu, et c’est avec
des cœurs, remplis de gratitude envers
Dieu que nous nous disposons à célébrer solennellement, et à la gloire du
Seigneur, l’anniversaire deux fois séculaire du jour où nos ancêtres fondèrent notre colonie. Nous convions à
cette fête commémorative tous les amis
du règne de Dieu, et particulièrement
les frères des églises vaudoises : «Venea,
et célébrez avec nous, le 27 août,
l’anniversaire de la fondation de notre
église ! Nous y rappellerons les hauts
faits du Seigneur envers nos ancêtres !
Nous exalterons ensemble la foi de
nos pères et leur constance ! Nous
adresserons ensemble nos actions de
grâces, au Seigneur qui nous a aussi
donné la pure lumière de son évangile ! ».
Le Consistoire
de l’église vaudolse de Waldensberg;
St. Ziegler., pasteur — Johannes Loos —
Karl Schmidt — Peter Schmidt —
Johannes Joffroy — Johannes Schmidt
— l’eter Talmon 111 — Peter Talmon IV — Casimir Vinson—Johannes
Talmon XII — Johannes Joffroy VI
— Johannes Guillaumon — Christoph
Höhn — Heinrich Bensing.
ichos de riméFique du iud
Je ne sais trop comment les paroles
qui suivent sont tombées de ma
plume. Je les trouves aujourd’hui en
feuilletant de vieilles notes et je te
les envoie, mon cher Echo, telles
quelles, imitant l’exemple du plus
célèbre de mes ancêtres qui n’effaçait
jamais ce qu’il avait écrit.
Colonia Valdense a deux unions
chrétiennes, qui n’ont pas fait parler
beaucoup d’elles. Celle de jeunes gens,
fondée par M. L. Jourdan, a le double
but d’instruire ses membres et de
leur faire du bien. Elle pourrait, de
même que sa jeune scfeur, la société
de jeunes filles, être beaucoup plus
florissante. Si elle ne l’est pas il faut
i
3
- 26Í —
en attribuer la faute à l’indifférence
de la jeunesse et des parents qui
s’opposent parfois à ce que leurs fils
et leurs filles fassent partie de ces
Unions. Pourtant on n’y perd pas son
temps et l’on peut y acquérir un
peu (pas beaucoup) d’instruction, et
s’y encourager et se fortifier pour
l'accomplissement fidèle des devoirs
individuels. L’union chrétienne de
jeunes gens, qui devrait au moins
se composer d’une cinquantaine de
membres, n’en a qu’une vingtaine.
Peut-on leur reprocher le manque
d'idées, la tendence à prêcher contre
iii pulperia (i) q\x'on obsenm chez eux,
tandis qu’ils semblent négliger quantité d’autres défauts, puisqu’ ils ne
savent faire mieux, tout en ayant
les meilleures dispositions du monde?
Les jeunes filles (une dizaine en
tout) sont animées d’excellentes intentions. Elles travaillent avec beaucoup d’entrain et méritent qu’ on
s’occupe d’elles avec plus d’intérêt
que par le passé. Pourquoi les parents n’envoient-ils pas leurs jeunes
filles à cette société ? Craignent-ils
qu'elles se trouvent dans un mauvais
milieu ou qu’elles s’instruisent trop?
Qu’ils se rassurent: elles ne peuvent
que gagner en entrant dans une union
chrétienne comme celle-ci. Quant
à r instruction elle n’ arrivera pas
de si tôt à faire ici des Louise Michel
ou des féministes enragées, comme
celles qui se rencontrent aux Etats.Unis ou dans la vieille Europe.
Je les ai vues à l’œuvre ces jeunes
filles et je vous assure que j’ai été
très agréablement impressionné par
le sérieux de leurs travaux ainsi
que par la bonté de leurs récitations,
dialogues et compositions. Et puisque
tu veux être un écho fidèle, je te
prie, mon cher, de répercuter ma
Voix. Je vais t’abréger un petit travail
(1) La puîperia eat à, peu près notre cabaret
ou auberge.
historique assez intéressant, dû à la
plume de R. Griot (i).
Je rapporte ici quelques données
statistiques :
La Colonia Valdense possédait en
1885: 1.671.000 arbres forestiers,
21.750 arbres fruitiers, 2.850 animaux
à cornes, 550 chevaux, 264 ruches,
360 charrues en fer, 31 machines à
faucher, 19 moissonneuses, g machines à battre. « Et aujourd’ hui, s’écrie l’A., nous assistons à de nouveaux progrès. Si nous avions à
énumérer les arbres, les animaux,
les ruches, les différentes espèces de
machines, qui nous aident immensément dans nos travaux, nous verrions un énorme progrès ! Dieu nous
a tellement bénis que nous pouvons
dire qu’ il ne nous manque rien : nous
avons un beau temple, sept écoles
primaires desservies par des maîtresses et des maîtres vaudois ; nous
avons un Lycée pour l’instruction
secondaire ; nous avons trois moulins,
deux à vapeur et un à vent ; et nous
avons aussi des magasins perchés sur
toutes nos collines ». La population
vaudoise est de près de 2200 personnes.
Je ne doute aucunement do l’existence de toutes ces belles choses ;
mais je ne puis être aussi optimiste,
que l’A. Pour ne parler que de ce
qui me préoccupe d’une manière toute
spéciale, c’est-à-dire de l’instruction,
je dois observer qu’il y a encore beaucoup à faire au sein de notre peuple.
Que de jeunes gens, en effet, qui
arrivés à dix-sept ou dix-huit ans
ne savent presque plus lire ! De plus,
profite-t-on du Lycée ? Hélas ! confessons-le ouvertement, nos Vaudois
d’ici semblent ignorer l’existence de
cette institution. Ils nous envoient
fort peu d’élèves et ceux qu’ ils nous
envoient n’ont aucune envie de briller
ni par leur opérosité ni par leur sa
(1) Nous supprimons les détails sur l'établissement de nos colons au Rosario, trop
connus de nos lecteurs par les articles que
noua avons publiés il y a peu de temps, liéd.
4
voir mais ils se distinguent plutôt
par leur négligence et par leur paresse (i). La faute retombe en grande
partie sur le père et la mère de
famille.
Notre peuple a un autre défaut
dont il ne se corrigera jamais. Chacun
ne pense qu’à son intérêt particulier,
sans regarder au bien du peuple en
général. C’est beaucoup plus convenable de s’occuper d'agriculture que
d’étudier en vue de se rendre utile
un jour à la jeunesse : et tout le
monde de se livrer à la culture des
champs. Ne court-on pas le risque
de n’avoir plus, d’ici à quelques
années, des régents vaudois pour
s’occuper de nos écoles ? Notre peuple
ne va-t-il pas devenir un tas d’ilotes,
pauvres serviteurs attachés à la glèbe,
sans aucune influence ?
Cependant les Vaudois pourraient
jouer un rôle dans les destinées de
la République, qui leur ouvre tant
de bonnes carrières. Et combien elle
aurait besoin que les places qu’elle
offre fussent occupées par des hommes honnêtes et possédant des principes religieux à toute épreuve ! Malheureusement ce sera trop tard quand
nous voudrons nous apercevoir de la
justesse de ces observations.
Dr. Jeah Pons.
Aujourd’hui, 14 juillet, nous avons
accompagné à sa dernière demeure
M. J. J. Bonjour, père d'une très
nombreuse famille qui forme, à elle
seule, une grande partie de la Colonie
vaudoise. Il était âgé de 86 ans. Il
laisse après lui un bel exemple de
travail, de ténacité, de persévérance.
On peut dire que toute la Colonie
et plusieurs personnes venues du dehors assistaient à ses funérailles.
N’était-ce pas un spectacle imposant
que cette longue file de jardinières
suivies de quantité de personnes à
(1) Nous aimons à croire que ce tableau du
Lycée est nu peu chargé. Les rapports of'ftciels
ne nous l’ont jamais peint sous des couleurs
aussi sombres.
Rid.
cheval ? Nous exprimons ici, comme
nous l’avons déjà fait dans une autre
circonstance, notre sympathie chrétienne à M.me Bonjour et à sa nombreuse famille, qui ont perdu celui
qu’ils chérissaient et qu’ils auraient
aimé voir encore de longues années
assis près du foyer, entouré de ses.
petits-fils et de ses petites-filles, cette
charmante couronne des grands-pères.
J, Pons.
C011ISPO1M1CI
Riesiy le 11 Août 1899.
Très Hon. Monsieur le Directeur de VEcho,
La grande chaleur m’ a rendu un
peu paresseux, et j ’ ai tardé à vous
envoyer dos nouvelles. Je vous décrirai
aujourd’hui une tournée chez quelques
uns de nos écoliers. Ces tournées ont
plusieurs buts : En premier lieu de
connaître toujours mieux l’élève, qui
de son côté en voyant le régent
penser à lui et à son instruction, s’y
affectionne à son tour. En second lieu,
on peut par ce moyen se mettre en
relation avec les familles et leur annoncer r Evangile.
Je me trouve donc devant la maison d’un de nos élèves. Comme il
est déjà grand il ne s’échappe pas
comme font les plus petits. Le traditionnel Baciamo le mani., Frofessore,
est le salut des parents, qui en même
temps commencent la conversation.
« Mon garçon, dit le père, en a déjà
assez des vacances et il me demande
toujours quand il pourra de nouveau
aller à l’école. Il faut voir comme il
sait raisonner en matière de religion.
L’autre jour mon beau-frère est venu
nous voir, et Salvatore (c’est ainsi que
s’appelle l’élève) lui a démontré par
des citations bibliques qu’ il ne faut
pas prier les saints et la Yierge, mais
seulement Jésus-Christ, notre unique
médiateur. Mon beau-frère, continue
notre homme, qui est plus papiste que
le pape, a tout de suite compris que
.i
5
— 2èg
mon fils fréquentait les écoles vaudoises, et au lieu de raisonner il me
disait de l’envoyer à celles des prêtres,
si je ne voulais pas attirer sur ma
famille les malédictions de Dieu, et il
m’en a fallu pour le convaincre que
tous mes enfants avaient fréquenté
les écoles évangéliques, et que malgré
ça j’avais toujours été béni». Pour
moi, ajouta-t-il, on ne me persuadera
jamais d’ôter mes enfants de vos
écoles, car j’en ai vu les bons fruits.
Après avoir encouragé cette famille
qui témoignait si ouvertement de son
amour pour l’évangile, je dirigeai
mes pas vers la maison d’une autre
famille. Je suis accueilli par la même
salutation mais je n’y entends pas un
aussi bon témoignage. Je trouve l’élève lisant un traité de la Tipografia
Popolare^ pendant que le père et la
mère parlent de leurs affaires. Lui
est favorable à nos écoles, elle leur
est contraire. “ Ma femme, dit le mari,
voudrait que notre garçon aille à
l’école communale, car depuis qu’ il a
été chez vous, il ne prie plus ni la
Vierge, ni les saints et il ne veut entendre parler ni de messe ni de confession, mais seulement de Jésus-Christ.
Elle a dû toutefois convenir qu’il est
obéissant et studieux, ce qui n’est pas
peu de chose. J’ai beau lui dire que
les évangéliques mettent en pratique
les paroles de Dieu et que dans la
Bible on ne trouve nulle part le culte
des saints et de la Madone, c’ est
inutile, elle est tellement nourrie dans
les enseignements de l’Eglise romaine
qu’elle ne veut pas en entendre mot
et si ça no dépendait que d’elle olio
enverrait le garçon aux écoles des
prêtres. Je fis mon possible pour convaincre cette mère si obstinée, mais
la chose n’est pas facile ; toutefois elle
m’a promis d’examiner dorénavant plus
sérieusement les doctrines évanséfiques. Je laisse cette famille, encouragé
par cette dernière réponse, pour diriger mes pas ailleurs. Je me trouve
alors devant des parents indifférents
on matière de religion. Pour eux
l’Eglise romaine et’ 1’ Eglise évangéli
que sont la mémo chose. Après avoir
parlé longtemps ou cherchant à leur
faire comprendre que l’Eglise évangélique est celle qui met en pratique
les enseignements de IST. S. Jésus
Christ, je leur demandai : “ Pourquoi
envoyez-vous votre garçon à nos écoles?
— Pareeque vous, évangéliques, vous
observez mieux l’horaire et par conséquent vous les faites beaucoup plus
travailler. „ Cette réponse assez flatteuse me laissa toutefois triste en
voyant 1’ état moral de cette famille,
c’est pourquoi j’en pris note et me
proposai de lui faire de fréquentes
visites et de prier Dieu afin qu’ Il
réveille par le inoj^cn de notre élève
ces consciences emlurcios. Je visitai
cinq autres familles et je trouvai partout de bonnes paroles en faveur de
nos écoles et de notre église, ce qui
m’encouragea et m’enleva la mauvaise
impression reçue par la visite à la
famille incrédule.
Il me resterait à présent à vous
parler des visites aux familles évangéliques, mais je in’ aperçois que je
serais trop long, et j’y retournerai
une autre, fois.
J. Buffa.
cífiíjo]^ IQliíí
La Tour. — Au moment où notre
dernier numéro sortait de presse, la
Table était réunie pour prendre les
décisions relatives . au Collège, à la ■
suite du dernier concours. Elle a pleinement sanctionné ce qu’a fait la commission du concours, qui avait désigné MM. Jean Ribet et M, Falchi
pour les deux places vacantes au
Collège de la Tour, et MM. Edouard
Long et D. Ricca, instituteur au
Villar, pour l’Ecole Latine du Pomaret. Cependant, pour des raisons
de convenance, la Table a obtenu
de M. Ribet qu ’ il restât encore
quelques années au Pomaret, laissant
provisoirement à M. Long sa place
de la Tour.
6
— 2?0 —
Prarnstiii. — Mademoiselle Trma
Gay, de St. Barthélemy, vient d’être
nommée comme institutrice à l’école
des Billia.
Messine. — Gazzetta di Messina
parle longuement d’une soirée de
bienfaisance donnée à 1’ occasion du
vingt-cinquième anniversaire do l’inauguration de l’église vaudoise de
cette ville. La Società filodrammatica
P. Cossa a cédé gratuitement le local,
l’Administration du gas et M. De Cola
ont fourni, gratuitement aussi, l’éclairage et l’ameublement. Le produit
de la soirée à été de 406 frs. net
dont une moitié a été attribuée aux
cuisines économiques de Messine et
l’autre à la Bourse des pauvres de
l’église.
Suisse, Sehaffouse: — Le 10 Août
cour, dans un riant village du canton
de Sehaffouse le üoet. O. E. Gasser^
professeur à l’Académie de Commerce
de St. Gall, s’unissait en rnariage
avec M.lle Lt^dk Bihetti, fille de notre
maîtresse d’école à Pise. La cérémonie fut émouvante quoique simple.
Le past. Conrad Gasser, frère de
l’époux, bénit le mariage, et rappela
aux nouveaux mariés, avec chaleur
et affection, leurs devoirs réciproques,
en les exhortant à demander, comme
Salomon, un cœur intelligent et sage,
afin de pouvoir vivre en époux chrétiens. — L’heureux couple est en
voyage, où les suivent nos meilleurs
vœux. . ,
Nécrologie
Mademoiselle Jacoba Anna Jochenis vient d’entrer dans son repos.
à la Haye, à l’âge de soixante-dix
ans, après une longue maladie.
Rattachée à l’église réformée hollandaise, elle étendait cependant son
intérêt à de nombreuses autres églises
et œuvres chrépennes, employant
les revenus d’une grande fortune à
faire du bien.
Elle prenait un intérêt particulier
aux églises de nos Vallées, à celles
de France, à l’œuvre des missions etc.
Les obsèques ont eu lieu le 12 ,c.
devant une foule nombreuse et émue.
Nous envoyons l’expression de
notre chrétienne sympathie à M. le
professeur N. Tourn, qui vient de
perdre le cadet de ses enfants, âgé
de 17 mois. L’ensevelissement aura
lieu ce soir à 5 h.
c=-0<=»
Notre modèle, ou que ferait
Jésus? Genève, Reymond 1895.306
p. Prix fr. 2.50.
M. Joseph Aütier vient de livrer
au public de langue française la traduction d'un ouvrage qui, dans les
pays de langue anglaise, s’est déjà
vendu à près de deux millions et demi
d’exemplaires. L’auteur de In Ms
steps (Sur ses pas, ou Que ferait-Il?)
est M. Ch. M. Sheldon, de Topéka,
capitale de Kansas (Etats-Unis). Agé
de 42 ans, M. Sheldon a acquis une
grande expérience de la vie des classes
humbles au milieu desquelles il a
vécu quelque temps, déguisé et travaillant comme ouvrier pour mieux
connaître l’existence de chaque jour
des vagabonds, des alcooliques, des
misérables.
Après ce stage d’un nouveau genre,
il s’est présenté au public chrétien
et a dit à ses auditeurs qu’ils connaissaient l’Evangile mieux qu’ils
ne le pratiquaient, et les a engagés
à faire connaissance, comme Jésus,
avec le commun peuple.
7
271 —
C’est le même but qu’il se propose
dans son livre, dont la langue choisie,
la beauté des caractères, la forme narrative laissent une impression beaucoup plus fraîche que ne pourrait le
faire la plus belle des prédications;
c’est l’exemple qui prêche. Il est
vrai que l’auteur, écrivant avant
tout pour des Américains, expose
des actes de renoncement et d'acti. vite chrétienne accomplis par des
millionnaires, des personnages haut
placés ou doués de moyens exceptionnels. L’on s’aperçoit tout de suite
que l’on a affaire à un monde avec
lequel nous n’ avons pas beaucoup
de choses en commun. L’intervention de la classe moyenne remplirait une lacune dans le livre et ne
manquerait pas d’être suggestive. D’ailleurs l’A. a rempli cette lacune dans
son autre ouvrage:. Bkhard Bruce.
Cependant, la demande que chacun
est appelé à se poser ; Que ferait
Jésus ? et la manière dont plusieurs y
ont répondu sont de nature à mériter à ce livre une large place parmi
nous, et à ramener au premier amour
et au christianisme du premier siècle,
mais avec la connaissance des besoins de notre temps, les membres
de nos églises qui veulent être des
pierres vives dans l’édifice de Dieu.
LA RIVISTA CRISTIANA
Sommaire du N. d’août i8gg:
G. LuzzL Un nuovo catechismo
evangelico. — Crisostomo. Pensiero.
— Luzzi. Notturno. — E. Bosio.
Schiarimenti biblici. — T.uzzi. Rassegna mensile. — Dalle Riviste. —
Notizie spicciole.
Les opérations de congé des militaires
mziani commenceront le 1(1 septembre.
— Les 28, 29 et 80 août aura lien la
foire de Pignerol. Les billets de chemin de
fer pour P-ignerol seront valables du 2ü à
tout le 3i.
— L'injuste auginentation île prix sur les
billets de la ligne Turiu-la Tour est abolie
sauf pour les trains directs.
pour la dotation du Refuge
(Lit Dr. Voile.)
.5.6 liste
Quartier des Godins.
Liste précédente . L. 1520, 60
Cardon Alexandre, ancien . . 1, 50
Bourne Philippe 1 —
Roman Marguerite .... 0,.BO
Mal an Aime B —
Malan Paul 1 —
Avondet Barthélemy .... 0, 50
Roman Philippe ..... ■ » 0, 40
Total . . . L. 1530, 50
Socictc Vaiéise d’Utilité ptiqiie
La Section de la Tour est convoquée pour lundi 28 cour., à 8 h., au
collège.
ORDRE DU .TOUR:
Communications importantes.
Jariîin Alpin “ Rostania „
3.e liste de souscriptions :
Liâtes précédentes L, 380
Comizio Agrario di Pinerolo „ 20
Fatnille Giretti. Bricherasio „ 10
MM. Henri Long Pignerol „ 10
Chev. G. Maffei, avocat id „ 10
Henri Pascal, pasteur id. „ B
Ernest Robert (2.d vers.) id, _ „ B
Ing. Luigi Capello, Abb.-Alpina „ 20
Dr. Besso, S. Germano Chisone „ 10
Avocat Pigiiatelli id. „ 10
Chev. J. P- Miool, past., Villesèche 5
Peyrouel, syndic Faët „ 2
- Ing. Achille Malan, Lus. S. Giov. 10
Chev. E. Lepetit, Garessio „ 10
Comm. Matth. Prochet, past., Rome 10
N. N. 1 BO
Total
L, 518 50
A la Pension des Etrangers (transportée de Place Cavour
à Coundré) il y a encore des charnbres disponibles.
8
272
LEGGETE
ogni mattina ia GAZZETTA DEL POPOLO
ohe è il Giornale il meglio informato
e il più antico del Piemonte
II suo servizio telegraflco è il più completo
Coloro che si abbonano alla Gazzetta
del Popolo direttamente al suo ufficio
d’amministrazione in Torino, o con vaglia o con
cartoliua-vaglia, hanno diritto ;
1. Alla (mazzetta del Popolo della Domenica,
Betfimanale, illustrata;
2. Alla Cronaca Agricola, colle lezioni della
Scuola Aijravia deinjniversità di Torino -,
3. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie, colla Tabella hìmensiU dei corsi dci principali
valori e titoli quotati alle Borse più importanti
d’Europa
Oltre rintercsaante romanzo Amori infelici di
Renato De Pont-Jest, in corso di pubblicazione, la
Gazzetta dèi Popolo si è assicurata la pnmizia di uu
nuovo racconto, che l’illustre Anton lìiulio Barrili
sta scrivendo appositaraeaite per l’autorevole e tanto
diffuso giornale torinese.
Inoltre diamo a! lettori la lieta notìzia che la
Gazzetta del Popolo ha ottenuto dalla simpatica e
popolare scrittrice Matilde Serao la facoltà di pubblicare un suo romanzo, ohe sta ultimando e che
avrà a suo tempo l’onore della riproduaioue in autorevoli giornali francesi.
Coloro che prenderanno Pabbonamento direttamente all’Amminiatraziòne della Gazzetta dèi Popolo
in Torino riceveranno graiuìtameute i numeri doppi,
colle.corrispondenze dei comuni di tutte le provincie
Piemontesi, la Cronaca Agricola, lo Estrazioni
'innnziarie o la Gazzetta del Popolo della Domenica (lettevaria-)llustratah Ij’abbouamento .per le
quattro pubblicazioni riiuiite costa L- 1,60 ai mese,
Ij. 4,80 per tre mesi, L. 0,00 per sei mesi, L. 1S),20
per un anno.
Agli abbonati ohe ne faranno richiesta sarà spedita in dono la raccolta dei numeri speciali pubblicatisi per il Cinquantenario dello Statuto, compresi
il Canzo7iiere Patriottico e la Storia Statistica dei Collegi
Pienvontesi,
À I 0 U e r
pour le I octobre trois chambres,
avec cave et jardin potager, à 5 min.
de la Tour.
X s
Mme Veuve C. Justet, demeurant
à Pignerol, prendrait en pension des
élèves qui désirent fréquenter les
cours scolaires dans cette ville, pendant l’année ij^gg-igoo et suivantes ;
Pour informations, s’adresser à Mr.
Pascal pasteur.
Hôtel de l’Ours
(TORRE RELLIOE)
Service de voitures
à un et à deux chevaux
POUR TOUTES LES DIRECTIONS
Voitures remises à neuf
Service spécial pour mariages
et baptêmes
Chez Dawit Jean à S.tc Marguerite
Torre Pellice
Vente de charbon en gros
et au détail.
Hôtel Pension Bel-Air
VILLA OLANDA
(à 8 minutes de la Gare)
TORRE PELLICE (Vallées Yaudelses) Italie
Position unique — Vue splendide
— Bains Hydrothérapiques — Eau de
source — Beau jardin ombragé —
Grand parc avec bosquet de sapins.
Arrangements pour familles.
Prix modérés PropP BLEYNAT
Albergo Piemonte
TORRE PELLICE
Pour la saison d’été, pension à
frs. 4,50 par jour, logement compris.
Arrangements pour familles.
D. PASQUET
Proprietaire
J. Jalla, gérmit-admimstratetir.
La Tour -• Imprimerie Besson.