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'8
DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Pour 6 laobi
PRIX D’<MB(»1NEM^NTi
Vallées VaudpiDCs ^
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger J. » * ..... . . i
Plusieurs sbonnements à la même a^esee ... i,
Etâts-lKiîs d’Amérique . . . . ^................... 1 doll. Ms doll.
On s'abonne; à Torre Pellice, au'Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31) ; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
10,20,19,1 doll.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédactton, au Directeur M. Jeab Coïssoh, professeur,
Torre Pellicepour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Amatnl,
N® 31 - Torre Pdtìa.. ,
Pour toutes les annonecs s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: SO cmitimea vu
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pures, airoahlcs.t». dignes de lonangc, occnpcnt^v^^
ECOLE LATINE DO POMARET.
8.
La Fêtbe des Promotions aura lieu, D. v.,
^ lUeircreidi 25 courant, à 10 h.. 30.
MM. les Pasteurs du Val Sairit-Martin
' sont priés de l’iannonoer à leurs Eglises
¡ tous les Amis de TBcole y sont cordiaie: tuent invités,
Pignerd, le 1$ juin 1924.
fe, L. MiâBAUDA.,,;
||ii lardera les
car il contient irne idée,
.. . vj .. Ji,"-i i, ...U .?•> CisJ
Ancien dicton latin, p,aroîe de ^antique
s^esse qui nous revient si souvent à la
V ..mémoire lorsqpe nous voyons ceux qui doivent garder les autres... et qui ont grand
jjesoin d'être gardés !
'¿Jja vieille parole latine m’est revenue
Îjgjirit, il y a quelques semaines., en fègwdant une gravure à couleurs de La Dor
mekica ciel Corriere... Voilà : les bergers
I' ^ sont endormis, les brebis ont passé sur
^ les rails du chemin de fer... Elles sé sônt
endormies à leur tour. Le train est passé
et les Pauvres biêtes' ont été écrasées...
— Evènement assez ordinaire, direz^
'vous... —■ Non,
un symbole : .
"^i/de sé' soéi' en
dùnms.
Lorsque Jésus vint ici-bas, la première
annonce fut donnée à des bergers qui ne
dormaient pas : « Ils gardaient leurs troupeaux, pendant lies veilles de la ntiit » (Luc
U). — Les mages ne dormaii^nt cérté P3S,
puisqu’ils suivaient « l’étoile qùi allait devant eux ».
«Malheur aux pateurs d’Israël qhi ne
paissent qu’eux-mêmes ï », dit Ezéchiél.
Malheur aux faux gardiens i qui s endornient... Malheur à ceux qui s’en vont loin
du troupeau...
« Mais », me direz-vous, « je ne suis ni
pasteur, ni berger... je n’ai pas de troupeau... je ne dois garder personne! '»•
Oh! ne prononçons pas cette terrible
parole qui appartient à Caïn : « Suis-je le
gjBidien de mon frère ? », dit-il, et f s en
alla loin dq l’Etemel. ^
Nqns sotames tom - pauvres ou riches,
savants ei ignorants -. les gardiens de nos
frères, bious le sommés,, souvent, sans le
savoir, et surtout piar notre exemple, car,
dit gaint-Paul : «fÎtil ne vit et ne meurt
à scd-mlême».
Nous le sommes encore, mais non davantage, par, nos paroles, mênie par nos paroles imprudentes, généreuses ou cruéUles,
selflni l’impulsion du moment.
Nous sommes les gardiens.ï.
La mère de famille est la'gardienne Suprême et inoubliable de ses enfants ; réponse peut, l’être du mari, et lui devrait
. îfêtm de la jeune, femme qui s’est confiée
son amour... Un ami, un camarade péut
^jjfevenir le gardien de l’autre ; l’ériieSle ne
Pas du haut en bas, et il n’est pas dit
ne puisse, parfois, garder le
Njojia, chrétiens, nous Pnkestants - noque nous, devons, poili^ fièrement,
^ftns un monde qui nous est souvent conpar ses idées et par mœùrs devons garder nos frères.
S^uyer ceux que nous pouvons, souleva
les faibles, aider ceux ejui sont tombés... Et
surtout nie dormons pas, nous les gardiens,
tandis que le danger s’avance...
s’aviance... Il est ici...
iCyest l’immoralité, le péché sous ses formes diverses, c’est le doute, le scepticisme,
l’mcréduidté... N’entendons-nous pas le
frémissement terrible ? Non, car nous sommes hors des rails.
Nous dormons... Le danger ne nous touche pas... Nous avons oublié que nous
étkms ife gardiens. Nous ne pensons plus
aux pauvres brebis éS^rées, endormies,
peut-être plus profondément que noiK.
Perdus dans nos rêves d’égoïsme, nous répétons la triste parole : « Suis-je le gardienisde mon frère ? ».
«Je suis le Bon Berger»,, a dit Jésus,
« le mercenaire abandonne les brefois, lorsqu’il voit venir le loup... ».
Nous ne nous enfuyons pas, mais nous
abandonnons les brebis,- Et pourtant nous
savons jnus que nous avons charge d’ames.
Hélas! nous ne pouvœis empêcher au
train fatal de s’avancer, mais nous pouvons, du moins appeler, éveiller, chercher
lœ brebis endormies—
' Nous pouvons très.peu... nos forces sont
limitées... notre troupeau est petit... Mais
il nous a été confié.- Et nous devons veiller, même, si l|a nuitêat pidsîble et si tout
nous invité au repos. .
« Qui gardera les gardiens ? ».
Lise Ciærico. ,»
NOS /INCIENS.
Nous n’avons nullement l’intention de
traiter, dans notre « causerie » de la semaine, le très vaste sujet des « anciens » en
général, sujet que, de parti pris, nous voulons circonscrire en le simplifiant, en vue
des anciens de nos paroisses des Vallées.
Il fallait faire cette dédaration préUminairé pour éviter l’accusation éventuelle
d’avoir été incomplet.
Nos lecteurs sont informés qwe le pasteur Louis Micol a lu à la Conférence de
Saint-Jean un fort bon travail sur la vol
cation, le chou, la préparation et l’activité des Anciens, travail qu’on a écouté
avec plaisir, qu’on lirait avec profit vu
qu’ü contient non seulement des idées
sensées, mais des idées pratiques d’ou se
dégage la figure de P Ancien tel qu’il devrait être, n y aurait là dedans beaucoup^
à méditer et beaucoup plus de choses à relever q<ue n’a pu le faire la Conférence,
dans une trop rapnde discussion. Qui sait
que M. Micol du teV'des ses cdlègues ne revienne un jour ou l’autre sur le sujet çyd
' demeure de capitale importance. En attendant, voici les réfleonçm qup la lecture du
rapport ^ied a suggérées, non' pas au Rédacteur de l’Echo, mais à m bmvé et digne ancien, aussi modeste que timide, et
qui n’aurait jamais eu le courage de, prendre la parole à une Conférence publique où
tant dorateurs se puent des difficultés dp
l’ÜQqjmice. Je ferai de mon mieux pour
rendre sq pensée dam toute son intégrité.
€ Dans ma lointaine enfance, qui remonte à la seconde moitié du siècle dernier, les Anciens étaient nommés à vie,
tout comme les Sénateurs du Royaume, et
leur choix tombait presque exclusivement
sur le plus « riche » ou du moins sur un
des plus riches du quartier : ü fallait que
l’ancien et surtout raucienne fussent en
mesure de faire l’aumône aux pauvres qui
venaient frapper à leur porte. Il y a des
paroisses dù l’on était ancien de père en
0s, et personne n’y trouvait rien à redire.
R n’était pas souvent question d’aptitudes,
de VQcaidm, ni même de stricte orthodoxie : la charge danden étant surtout honorifique, il ne fallait pas regarder les choses de trop près.
Avec le temps, on a fait des progrès et
nous nous sommes quelque peu démocratisés. On s’est dit que les pim riches, ne
smt pas toujours les plus dignes, et qu’on
pouvait fort bien choisir ifancien du quartier parmi les gens de moyenne fortune,
pourvu que, par son sérieux, par sa vie irtéprochable et la droiture de son caractère,
on le jugeât digne de la charge délicate
q^’on allait lui confier. Et c’est encore Id
ou moins, à peu près tout ce qu’on
^cige de Varmen d’aujourd’hui dans la très
grMide majorité de rtps pkroisses.
.'L’idéal, bien mir, serait davot Vancien,
f'iaborateur actif du pasteur dans l’œue spirituelle de la paroisse, l’ancien capaüe de présider un culte, de faire une
0ière dabondance m chevet d’un malade,
S parler dans les réwhüjons. L’idéal, dîsons^ms, mais en réalité U plupart de rm
anciens n’en sont pas encore là et je n’au“
rais pds le courage de leur demander ce
que je me déclare incapable de donner moimême. Je me contenterais dun peu moins,
en attendant des jours meilleurs : je me
contenterais, pour le moment, de l’exemple qui - nom ne nom lassons pas de le rê-^
péter - vaut infiniment mieux que les
paroles.
Je dirais d abord à mon anciens € Avant
que d'être un saint, efforce-toi d’être uü
homme. Ce n’’est pas si fâcher). Enmüé
je voudrais lui rappeler ce que son quartier et sa paroisse ont le droit d’attendre
de lui.
Mon ancien moyen doit être régulier
aux cultes de sa paroisse, avant tout pour
sa propre édification, mais aussi pàuridonner le bon exemple. '
|Mon ancien doit eontrilmer généreusement, sans marchander et selon ses
moyens, pour les oeuvres de l’E0se, ibujours encore afin de donner le bon exemple.
Mon ancien doit avoir Une conduite irréprrochable, il doit être bon mari et bon
père; honnête, droit ' et dun commerce
sûr. Je mets ces qualités bien au-dessUs
du patois de Canaan ou dés capadiés oratoires de tel ancien dont la mé privée serait en contraste avec aa rèUgiosité
d’apparat.
Mon ancien - Vexemple du quartier doit sanctifier U dimanche,, et même avoir
le courage, de reprendre charitablement
les gens son 'quenfiier quil le profanent
par un travail habituel ou des divertissements 0e la Bible ^condamne.
Mon ancien doit vivre en paix avec tous
ceux de son quartier; éviter les brouilles
et les mésinteïLigences avec les voisins,
même si cela pouvait parfois infliger quelques piqûres à son amour propre. Cest à ce
prix seulement qu’il aura Vautorité de reprendre avec efficacité et de redresser
ceux qui s’écartent du droit chemin.
Mon ancien doit visiter les vieillards et
les malades du quartier, voir aussi, le plus
souvent possible, tous les autres et non
seulement le jour où ü va solliciter leurs
contributions... ».
Comme vous voyez, l’ancien timide,qui
m’a mis la pkmc à la main, ne manque pas
de bon sens. Il n’exige de ses collègues que
des « vertus modestes », à la portée de tous
les hommes de bonne volonté, le minimum
indispensable pour faire un ancien moyen.
On a remarqué que la charge d’gncien
n’est plus recherchée comme eüe devrait
l’être. Il doit y avoir là des raisons qui
nous échappent ; mais ne croyez-vous que
ce minimum de qualités absolument indispensables à tout ancien de nos Vallées je devrais ajouter à tout membre de ncs
Eglises - n’est pas encore du domaim de
tout le monde ? Il y en a qui trouvent que
c’est encore trop leur demander. Et ils se
dérobent pour éviter les responsabüités.
M’est avis, d’autre part, qu’un ancien,
tout simplement doué des qualités, de toutes les qualités que nous venons d’énumérer, est déjà un précieux collaborateur de
son pasteur et qu’ü a droit à l’affection, à
l’estime, au respect de son entourage. Vous
voudriez beaucoup plus ? Cela viendra,
avec le temps. i- c.
SODYENffiS 1 HOLLANDE.
Mon prédécesseur M. J. ^unet a si bien,
défcrît la HoUande et parle avec tant de
fvbatoir de l’accueil, qu’il y a reçu partout,
en sp qualité de représentant de l’Egfise
l^piudoise, que je pourrais tout Amplement
m’ejn. rapporter à ce qh’ü disait l’année
dernière dans te colonnes de YEche. Je
me sens cependant poussé à dire aussi en quelques mots - quelles ont été mes impressions en visitant pour la première fois,
comme un ifllustre incqnnja, ce pays qui
flottait depuis kaigtemps dans mon, inaaginationi, comme un rêve un peu vague.
Et dans ce rêve, je voyais un pays plfi-t,
d’une lamiqiïtable uniformité, couvert en
bonine partie de marécages, assombri par
les brumes-contre teqpeïïes Un pâle soleil
luttait vainiemenifc. Pms je pensais à la
phiie, pju vent froid, à, l’humidité, à l’air
lourd... enfin, à quelque chose d’insupportaMe pour un Italien* fût-ce même un
jE^iémontais (te VaÜées.f|Vaudc»aeB.
Mais j’ai été heureux de découvrir bien
vite <pie la réalité était lueiUeure que le
rêve. H est vrai que l’on y voit un peu
plus d’eau que chez nous et que d’après
l’expérience que j’en aii faite - à pied ©u. à
bicyclette - les nuages, «perdent l’eau»
avec un peu plus de facilité que chez nous,
mais cHi y trouve aussi du see, et quand û
n’existe pas, on le fabrique avec de sedides
pilotis. On peut a«^ jouir,, de temps à
autre, de magnifiques journées ensoleillées, qui font admirablement ressortir les
teintes, reposantes des be}te ot verdoyantes prairies, où paissent de magnificîues
troupeaux de vaches blaaches et noires,
le décor superbe des forêts, des bosquets,
des jardins, des fleurs cultivées avec soin
qt avec goût.
A propos de fleurs, je peux dire d’avoir
été privilégié, puisque la saison, en retaid
d’une vingtaine de jours, m’a permis d’admirer les magnifiques champs de tulipes
et de jacinthes, qui offrent ,un coup d’ceiî
I. -«W
2
'V.' ’
, '< f".
ravissajit au voyageur qiiu, parooiui|| la li-^ii
gne Leyde-Haarleim. Le prîutemps/hollandais étale ici toutes ses splipdeàarjet vous‘
él^ouit par Ija variété des couleurs, qui
vont du grenat au rouge vif et au ro@e le
plus charmant, ,4u marron foncé (ce n’est
P|SS encore la tulipe ^noire) ^ au j^i^e
orange, au, lil^^. à l’aâur, au,.bjlahc imjpaculé, savec ttojuit^ les muances et les cqn>
binaisons moyennes qu’on ne peut exactement définir. La nature, aidéé' par le travail intdUigent de l’homme, a pu faire du
pays des dunes un magnifique jardin,, même à plusieurs mètres sous le niveau de la
mer. Le gazon même y> est cultivé avec
soin ; pjarce qu® l’herbe et la moindre végétation. jouent un rôi|e de premier ordre,
quand ^ s’agit de fixer le sable et dé former l’humus précieux qui periheittra "la
culture du sot
Le voyageur peu renseigné est d’abord
tenté de croire que tout est petit dans la
petite Holjlanid®. lorsqu’il découvre les petits villages aux maisonnettes mignonnes
qui Se dérobent dans la verdure des jardins et jettent une note joyeusfe au milieu
d’un piaysage aux lignes verdoyantes et '
douces. Mais dès qu’ü a pénétré dans les
grandes viUes comme Eotterdam;, La Haye,
lAmsterdam, il se trouve comme étourdi
par la vie et l’aictivité qui y régnent et
qui parient de la puissance de ce peuple
fort civilise et laborieux. Les villes hollandaises sont trfe étendues, par le fait que
chaque famiHe habite toute une maison,
des caves aux greniers. Si cela est parfois
mal commcde, c’est pourtant bien agr^blé
à plusieurs points de vui» et donne plus de
variété aux rues et ruelles. Lee maisœis
modernes par contre, avec leurs coins arrondis, leurs couleurs sombres, leurs toits
pliats qui semblent avoir été décapités par
un bombardement, sont, à mon avis, de
fort mauvais goût et ne font pas honneur
aux architectes hollandais qui cherchent
leur inspir,ation en Allemagne c’est plat
et c’est lourd comme certaines autres choses que nous ne nommons pas. Hollande
a besoin de cooStructions gaies et élancées
qui donnent du relief au paysage, comme
celle du passé que nous savons admirer.
* » *
H^ais je ne veux pas Qubëer le but de
mon voyage, car je n’ai pas fait un voyage
de cinq ou six semaines pour reoueülir des
impressions de ce genre. iMa mission était
de représenter l’Efelise Vianidoise auprès
des frères hollandais qui se sentent liés à '
nous par le même,; idéal de foi et d’amour
pour le Eiègne de Etieu.
Encore une fois, ils n’ont pas démenti
leur traditionnelle sympathie à notre
égard. Et si le délégué vaudois a rencontré p^r-ci par-là quelques difficultés, on
doit les attribuer en grande partie à la
crise économique qpii a modifié asS®z profondément la position des classes sociales et
a entamé cousfidérabliement la fortune des
familles habituées depuis longtemps à
faire bon accuei aux nombreux quêteurs
qui s’adressaient à leur générosité chrêtieinney II nte faut pas non’ plus oiiiblier
que les besoins sé multiplient d’année en
année dans leur propre pays et que maintes oeuvres sociales et religieuses sont en
souffirance et den^andent de nouveaux sacrifices. Dès lors on ne peut qu’apprécier
davantage les secourrf, parfois très généreux, que ces frères veulent encore faire
parvenir à ceux qui, comme nous, se trouvent aux prises avec de graves difficultés
matérielles.
Parmi les amis les plus fidâes et les plus
dévoués de notre EJgÿise, je ne veux surtout pas oublier les chjamiants hôtes qui
m’ont accuieilli et traité comme un. membre de leur propre famille. Leurs soins,
leurs attentions délicates, feur symp^tbie
ài chaude ont eu la vertu de rendre plus
facile et parfois même agréiable la tâche
du pèlerin un peu désorienté et fatigué. Je
n en nomme aucun, pour ne pas froiisser
l’exquise modestie des chrétiens qui ont
pratiqué l’hospitalité sdon l’esprit de
' .f.-t
l’EvïàngUe ; mais jé porte leurs noms gravés dans mon coeur et leur envoie à tous,;-;
une peiwfée de vive reconnaissance. Et j’y
ajoute les noms de oes charmanlts coÇecteurs et collectrices volontaires et-, des gui-» ^
des improvisés qui m’ont rendu de, si pré-'
(^ux services. Je n’oublierai jamais cet airnable étudiant qui, après m’avoir accompagné pendant deux jours, a voulu encore i
me remettre son don pour notre Eglise, en
s’exjBusant du peu qu’il pouvait donner (20
francs):
Partout pussi j’ai eu le privilège de rencontrer des Collègues qui m’ont tendu une
J main fratemoP® ®t m’ont encouragé dans
,„ ma tâche. Je pense à ce vénérable CoÛègue
qui m’a fait passer des heures bien agréables sous son toit, dans une des plus charmantes villes de Hollande : sa bonne figure
et son intéressante couversiationi, la franche bonté de sa digne épouse, m’ont laissé
les plus douces impressions finales de mon
voyage. Et j’envoie aussi une bonne pensée de vive reconnaissance à ce professeur qui, après m’avoiîr comblé ' de
gentiliesse, a voulu se trouver èncore à
la glane à 6 heures du matin pour me
mettrei, moi et mes valises, dans un bon
train pour le retour, en, me disant, comme
aux hirondelles, au revoir au printemps
prochaini.
Que toutes cès marques de bonté et de
. l ,
générosité, que j’ai recueillies au nom de
notre vieille Eglise, piussent stimuler notre petit peuple ' à être de plus en plUs
digne de son glorieux passé, en faisant de
réels sacrifices pour l’œuvre que Dieu lui
a confiée. J. F. Peyronel.
Recensement des ïandois
de l'Afflériqne dn Snd.
Le pasteur M. Lévy Tron qui avait été
chargé, l’année dernière, défaire le recensement de nos Vaudois de l’Uruguay, de >'
l’Argentine, du Paraguay, du Brésil, vient ,
de terminer sa tâche, qui n’était pas deal
plus faciles, et d’en consigner les réstujtats dans les deux derniers numéros du
^ensajero Valdmse. ^
Les voici en résumé ; il y avait, à la
date du recensement, dans nos différentes
Colonies de l’Amérique du Sud, 9.586 Vaudois, originaires des Vallées (828) ou desoendauts de Vaudois, nés en Amérique
(8.758) répartis en 1.728 familes, ce qui
nous donne un quotient de 5 à 6 membres
par famile. On a, pour Jes Colonies d®
rUruguay, 1.065 familles et 5.862 membres;
pour l’Argentine 652 familes et 3.653
membres; pour les disséminés du Paragiuay 4 families et 32 membres ; pour ceux
du ¡Brésil 7 familles et 49 membres. ¡M.
Tron a pu constater que oes 1.728 families
portent; à elles toutes, non moins de 148
noms de Vaudois des Valées ; que les noms
les plus répandus spnt les Toum (63 far
milles), les Geymo^ ,1^ Bonjour
(50), l«s Bertinat (41) ; suivent les Negrin avec 34 familles; les lûvoine 33, les
Long 38, les Gönnet 32, etc.’
Voilà des chiffres âoquerits et qui en
disent long à ceux qui se donnent la peine
de réfléchir. Ces 9.586 Vaudois, autant
dire 10.000 en chiffre rond, ne sont guère
inférieiurs à la moitié de la population totale des Voilées Vaudoises. Eît remarquez
qiie nos Cdbnies n’ont qu’un peu plus d’un
demi siècle d’existence ; «s’ils continuent
à se multiplier dans les mêmes proportions, observe le Mensajero, daiK 25 ans,
ils vont dépasser te nombre des Vaudois
de l'autre côté de l’Océan ». Ils représentent donc numériquement une forcq, mais,
ajoute encore 1e Mensajero, « combien plus
grande ne serait-ellie pas, sans son f ractionnemeint eoccessif, et si nos colons étaient
groupés en une seule Ccdonie ; que d’oeuvres collectives ils pourraient entreprendre !
Les familtes dispersées à tiavers te Paraguay, l’Uruguay, l’Aigentine et le ¡grésil sont au nombre de deux cents : la population d’iUne de nos paroisses de
moyenne étendue. Deux^ cents fai^illes |
prœqiie totalement privées'de tout secours religieux que les pasteurs à l’oeugre |
dans l’Uruguay et l’Argentine ne peuvent
visiter qi:^ fort irréguhèreimeint. Quel im-'
mense champ de travail pour un évangéliste itinérant ! et combien nous sympathisons avec ces chers frères dans leur so* litude, malgré la prospérité matérielle-dont
ils * jouissent ! Puissent-ils ne. jamais oublier te roc d’où ils ont été taiîlês, le pays
et la religion de leurs ancêtres!
CHRONIQUE VAUOOISE
PRA DEL TORNO.
Dimanche 22 courant, à 20 h. 30, la Société des Missions Pra del Torm célébrera,
D. v„ sa 41.me année de vie dans la salle
du Synode (Maison Vaudoise). Tous les
amis des Missions y sont très cordialement
invités.
Nous renouvelons notre pressant appel
à nos Membres Honoraires (et ils sont
nombreux), qui n’ont pas encore® envoyé
leur cotisation annuelle. S’ils ne veulent
piTis contribuer à notre œuvre, ils sont
priés de nous envoyer leur démission de
membres honoraires, afin que nous sachions
sur quels appuis nous pouvons compter.
Le Président Alberto RiCca.
* * *
BOBI. Jeudi, 5 courant, nous avons accompagné au champ du repœ le jeune et
bien-aimé frère Daniel Meyron de Daniel,
décédé à l’Arbaud.
« Son soleil s’est couché lorsqu’il était
encore jour », puisqu’il n’avait que 19 ans;
,aussi sies funérailles furent^eHes une solennelle mmnfestation dé sympathie ede toute
la population de lia paroisse, mütoat de
celle qui habite la dtditaire Combe des Charbonniers. Nous savons qu’une magnifique
couronne a été offerte par ses coïï^ues de
la «squadra premilitare » et qu’une, collecite parmi les membres de l’Union Chrétientnp, dônt 1 faisait partie, a été faite
pour offrir, à sia mémoire, ;un petit souvenir au Refuge Roi Charles-Albert.
IPuissent toute ces marques d’affection,
et Surtout tes conSolatiarKsI d’EJn-Haut, soulager les parents dans leur pénible épreuve.
LA TOUR. La vieillie Société d’étudignts,
« Eco, deüo Sandio », qui a le précieux
avantage de se renouveler et de rajeunir
chaque année, a célébré samedi 7 courant
son 65.me anniversaire par une séance publique parfaitement réussie et fort bien
présidée par l’étudiant Peyroneli. Les travaux ; deux poésies, une italiennq, l’autre
française, récitées avec beaucoup d’expression par F. Donaggio et E. Rostan ; deux
jolies compositions des jeunes Gessner et
Caminiti ont été accueillies par lies applaudissements mérités du public, ainsi
que le rapport annuel |u par le secrétaire
Deodato. Quelques membres honoraires ont
eu des Fjajx^es d’éloge et d’eincouragement
pour nos jeunes amis et pour la bonne
marche de la Société: c.
I— Dimanche dernier, l’assemblée d’église s’est amêtée, à l’issue du culte, pour
procéder à l’élection du nouveau pasteur.
Ont répondu à l’appel 134 électeurs, dont
121 ont porté leur suffr^e sur M. JulesTron, pasitjeur au Ptomaret. Il y eut dix
bulletins blancs, un nul, .un doimé à M. Del
Pesco €(t deux à iM. Peyronel. La paroisse
|a donc nettement exprimé son désir, et
nous ¡a.v(xa& la certitude que M. Tron acceptera l’appel qui lui a été adressé en
comptant sur Dieu et sur ses paroissiens
qui sauront l’enitourer de leur affêction
et l’aider dans son œuvre.
— Nofos avons eu te plaisir de voir à
iL^ Tour trois amis américains : te docteur IBeach de Princeton, New-Jers®y, et
Mesdamies Alexander et Pild., de Boston.
Ha emportent avec eux la meilleure impression de nos ¡Vallées et de notre égifee.
— Mercredi dernier a été ensevelie
gnerite Benech veuve Berlin, d’Angrogne,
décédée à Ja Clinique Paltrinieri. Notre
sympathie est assurée aux parents affligés.
Cj A'i Teok.
^ LUSBRNE SAINT-JEAN. Le 7 courant'*
.fa été célébré le mariage, de DuranddJanS.
y ton Eugene avec Ricca Louise. Le surlens ‘
demain ils sont partis pour l’Isère, où nog '
vœux de bonheur tes accompagnent.
—• Six nouveaux membres d’église ont
été admis le dimanche de Pentecôte.
—^Un violent orage a détruit en un
ment une grande partie des récoltes dans
N qujartiers des Lantareits, de la Cartera, -!
du Fond de Saint-Jean et Bibiane.' C’est
avec te cœur bien gros que nous pensons
aux nombreuses famiies si durement
êpiwmées. . ^
—■ Dimaamhe prochain, à 3 h. 1|2 pom.,
un grand conpert aura lieu dans la salle
Albjarin, au profit de la Colonie Aljpine que
la Croix-Rouge se propose d’ins/tituer cet
été à Piamprà. Le biit philanthropique et
le concours dés vaillants artistes qui y ■
prendront part devraient attirer un nombreux public.- E. T.
MARSEILLE. Notre fête annuelle qui de-^ J
vait avoir lieu le dimanche 11 mai a été
renvoyée au 25. Notre Société était convo- ^
quée le 11 mai en assemblée générale et
après la lecture du compte-rendu moral et
financier, M. Bouchard, président, excuse
l’absenpe de M. Henri Tasso, adjoint du
Maire de Marseille, qui a la plus grande
estime pour nos frères Vaudois.
Noils sommes heureux de pouvoir an-l
noncer que dans ciette nnême journée
notre cher ami est sorti chef de liste corn- '
me député des Bouches-du-Rhône.
M. Bouchard nous communique en outre que notre tél^ramme du 17 février
a~été vivement agréé par notre auguste
Souverain. Le Eh-ésident ayant demandé
au Modérateur de notre Eiglise de pouvoir
envoyer un délégué à notre prochain Synode de La Tour, sa demande fut accueilUe favarabjeiment par notre Vén. Table ; il
propose donc à l’assemblée de vouloir té- C
moigner sa reconnaissance envers M. iMartin Favenc, pasteur, président du Conseflî\
Pw^3rtéral de l’Eg|lise Evan^liquie
formée de l^arseijle, en le nommant pr^r ,
dent d’honneur, titre dont il est bien dî- "'j
gne pour tout son dévouement en faveur A
des enfants Vaudois de cette grande rhé^
tropotej L’assemblée applaudissante, par
UiQ vote unanime, proclame président
d’honneur iMs Martin et le nomme délé-"
gué à notre prochain Synode de La Touri I
M. (Martin ira donc, en septembre pro- ’J
chain, nous représeniter aux iVaJlées qu’il
se dit tout heureux de pouvoir visiter.
Le dimanche 25 m|ai, malgré te temps i
pluvieux jusqu’à la dernière heure, eut;
lieu la « fête de la Pomme ». Vers les 15 h. |
- heure fixée pour la réunion - voilà notre i
très oheir pasteur M. Martin qui arrive fl
Pjarmi nous. Le brouillard se dissipe peu ^
à peu et le soleil resplendissant répand
seg rayons dorés sur tes pente verdoyan- "
tes de la b«Pe et vaste campagne des Platanes où vont bientôt prendre place envi-..|
ron 150 personnes de. nos frères Hugxifi-1
nots et Vaudois de IMarseiUe. M- Bouchard
invoque le nom du Seigneur et invite l’as-. ' i
sistance à chanter le cantique 145jne d?*"^
notre recueil : Debout, sainte cohortéi.
Après la prière et quelqiues mots de
«^aie hienvenue, il fait tes excuses de
tre vénéré président d’honneur M. Ballon ®
qui nous exprime son vif regret de ne poî0
voir être des nôtres à la Pomme, et
aussitôt la parole à M. Martin, qui es
me sa-plus vive reconnaissance eqveirs
membrœ de notre Société, se dit tout haU'^. '4
reux de se trouver parmi nous et il ^ ’
profite pour faire un chaleureux appel^^
tous, en nous exhortant à continuer à
ter fidèles à la foi de nos pères. ^
Suit M. Re, notre si dévoué sdciétait*» -d
qui, ©n langue italienne, nous entretint 1
pour pjlus d’une demi-heur© en nous fti
^t même goûter, avec tes auties
bres de sa famile, un cantique du recueil ^
des C. D. G., à trois voix. ^ ' " Î'm
L’assemblée, qui est devenue de plus e» |
plus nombreuse, écoute avec recuefllememt.
durant trois heures, de belles et intéres-^ -■]
3
SS
Usantes récitations, des monologues et des ^ ,
poésies, i
C’est encore une intéressante allocution
<Je M. l’évAAgéjliste Ferreiro, qui nous entreitiont de l’œuvre d’évaingélisation dans
3a Caroline. i
Vient la colleotej que quatre de|moisfl(llles
¿e bonne volonté s’apprêitent à faire, et
^qui produit la aoname de frs. 230, répjartie
'à- moitié en faveur des œuvres de bienfaisancje'et l’autre moitié pour l’achat du
^rap mortuaire de notre Société.
— Marjage : Le 3 mai. a été béni, par
"’JJ. le pasteur Paradon, Je mariage de notre sociétaire et ¡ami iM. Jean Chat de Jean
' avec l’unioniste M.lle SopMe Ferrier, tous
milieux de la paroisse de PerriertManieillei.
Peyran et Bouchabd.
P . .
PARIS. Le 31 mai dernier a été cé|iébre
1b mariage de M. Pavl Guye et de M.lle
i Mimi Mwis, depuis plusieurs années emiéployée à la « Crémerie de l’Union Chré®tienne» de cette ville. Après le repas in«tijne qui suivit le mariage civil et religieux,
f: 'I® éppux parttaient eU' voyage de noces en
«dirigeant vers leur pays d’origine respec’df ; la Suisse (Bôle) d’abord, et les Vjail
lées Vaudmses (La Tour), ensuite.
' 'Aux jeunes époux, qui s’établiront définitiveanent à Paris, nous souhaitons une
¡vie Ijongue et heureuse, sous le regard du
:@eigineur.
SAINT-GEaRMAIN. Un très grave accident d’automobile enlevait soudainement,
dinoBnieha dernier, à l’affection de sa famille et à son acitivité infatigjable, M. Vicitût Widemcmn, industriel bien connu et
apprécié, propriétaire d’une importante
* fabrique à SaintiGermain.
^ 'D’origine alsacienne, il avait déployé la
i' plus grande partie de son activité au seib
de nos Vallées où il résidait depuis plus
•de trente ans*
Le service funèbre, célébré au temple
ivaudois, fut imposant et témoigna de la
.i,j.Tdya, sympathie da la population. _de ^int"
toub w pour la famille Widemanni Si gravement éprouvée. Nous
avons remarqué la présence des autorités
dfc des représen'^ants de toutes lies Sociétés
locales, un g^^lnd nombre d’industriels ét
de commerçants et une foule immense.
Nous renouveians à la famiHe affligée
l’expression de notre plus vive sympathie
•chrétiennej e. t.
mi
fi La Cimmissmie Valdese delle Pubhlicar
<caziofli, convinta della utflità di favorire
una produzione drammatica che faccia'
rivivere dinanzi alla mente ed al cuore d«jglj uditori le pagine più belle dela Storia
'K’uldeSe, e che offra alle sezioni filodramdei nostri Circoli Giovanili dei
'bjuotà ^Bivorì da rappresentare, bandisce un
coneojrsQi per UN DRAMMA STORICO DI
SOGGETTO VALDESE, in tre atti, che
possa venir recitato in circa dm ore e
**®*2». Si raccomanda ai concorrenti di
tener conto, nella misura del possibile,
spepiali e modeste condizioni sceìniche
. in cui il lavoro dovrebbe essere rap
I presentato.
!Ai due lavori che, per il loro valerle stood artistico,, |a Commissione giudicherà
'WìgHori e meritevoli di pubblicazione, sa*»nno édsegniati due premi: ¡Primo Phe^ : li. 500 - Secondo Premio : L. 300.
‘ lavori premiati rimarranno proprietà
,^«8riusiva «fella Commissione.
W.l' mànoecritti, contrassegnati da un
*botto ripetuto su di .una busta sigillata
®*Oitenente il nome e Tindirizzo dell’Autore, devono essere recapitati entro il 15
. -Settembre 1924 al seguente indirizzo :
Prof. Ernesto Comba
, Presùieinte Commissione Pvbhlicaziord
Casa Valdese
•ji Torre Pdlvce (Torino).
CHR01V1QIIË POLITIQUE.
'Apnœ le grand discours de M. Mussolini
où 1 in|vitait l’opposition à la paix et à
la conciliation, la Chambre des, députés a
commencé la discussion du projet de loi
sur les douzièmes provisoires. Le Gouverneraient demandait l’exercice’ provisoire
pour toute l’année fiiianieière du l.er juillet li924 au 30 juin 1925. discussion
n’a duré que dieux jours. •
La nouvedie de l’enlèvement du député
Bocijaliste Matteotti, lies détails toujours
plus graves que l’enqulâte faisait découvrir, n’ont pjus permis à la Chambre de
s’occuper ¡d’autre chose. Le ministre des
finances propose et la Chambre approuve
la limitation ^ six mois de l’exercice provisoire, et la Chambre est ajournée ,sfw dk.
Le fait inpuï qu’,un député soit arrêté en
plein jouiE dans la viUe même de Rome par
cinq hoirmies qui le poussent brutalement
dans un^utomobile et Je transportent en
pleine c^pagne ; que toutes les recherches
de la pc®e n’aient pas permis de retrouver le oSavre ni de .reconstruire toutes
l^,: phases du crime, est bien fait pour
troubler la conscience publique. ¡M- Mussolini a déclaré à la Chambre et à Ja Commission parlementaire qui s’est rendue
chez lui, que justice sera faite, que tous
les ooupabiles, directs et indirects, ^ront
sévèrement punis. Les cinq exécuteurs matériels du crime ont été bien vite identifiés
et arrêtés. Le spus-secrétaire à l’intérieur,
U. Finzi, a envoyé sa démisision «afin
d’être complètement libre de se défendre ».
M. Cesare Rossi, chef du bureaiu de la
presse de, la présidence du Conseil, a dû
aussi démissionner. L’avocat Filippefli,, directeur du journal fasciste ICtomere Italiano, a été ariiêté pendant qu’il fuyait
à bord d’un canot automobile. Plusie[urs
autres arrestations ont été opérées par la
police. Le général De !Bono, chef général
de la milice nationale, et le comm. Bertini, ,
préfet de pdlioe de Rome, ont dû abanrv
donner leur charge. ~
M. ¡Matteotti, député de Rovigo, était
le secrétaire du parti socialiste unitaire
où il avait une situation des plus en; vue.
Il devait prononcer à la Chambre, un discours, et avait ¡avec lui, au moment où
on l’a supprimé, une liasse de documents
qui devaient certainement compromettre
des intériêts très puissants, puisqiue les documents ont disparu avec lui.
FRANCE. M. (MiUerand a donné sa démission de président de la Républiqiuo, et
adressé à ses concitoyens un message très
digne où il résume très clairement les divers épisodes de la crise grave que le pays
travers^. Le congrès, réuni à Verspilfes
vendredi passé, a éîiu président de la Ré
^ublique (M. Gaston Doumergiue, par 515
voix. Le candidat de gauche n’a obtenu
que 309 voix.
(M.' Doumergue appartient à une des familles les pilius notables et les pllus estimées du (Midi protestant. Il a été plusieurs
fois ministre, président du Conseil, viceprésident de la Chambre, et eta. dernier
lieu président du Sénat.
Le Cabinet Marsall a démissionné. M.
Herriot a accepté la succession et rapidement constitué le nouveau ministère dont
les membnes aPP^riaennent tous aux groupes de gaudie de la Chambre et du Sénat.
lAIviep la préBidence il garde pour lui le portefeuille des affaires étrangêresj Le portef euiUé dé la guerre a été attribué au générai NoMeit qui a présidé avec autorité
la ComnÿsBÎûin de ¡coritrâle milit2Ûre ew Allemagne,! M. Herriot doit se rendre déjà
oeitte sém«.ine a Londres pour conférer
avec Ml. Mac Donald sur -la politique
extérieiurÈ.
ETATS UNIS D’AMERIQUE. La convention du parti républicain qui s’est réunie I» Cleveliand a prodamé, presque à l’unaoimité, |M. CooEdge candidat à la présidence de la H^uHique et le général
Dawes vicfr-présidents Le programme du
parti, ou plateforme éleotoralei, a été établi après de violentes discussions. L?
Istitutions jpipspitalières Vaudoises
PAROISSE DE BOBBIO PELUCE.
A) Hôpitaux :
Mères de famille L.
Mondali Susette >
U. C. D. G. »
A. O, D. G. »
Navàche ¡Paul *
Charbonnier Etienne, Absès Infér. »
Charbonnier Michel, Id. »
Pontet Jean et Mondon Susette, à
20,
30,
25,
20,
10,
12,
10,
l’occasion de leur mariage » 40,Davit 'Paul, Fond de Bobi > 10,VBla-Gonnet, à Toceasion du. bap-
téme de Jolanda ViRa » 25,—
Geymonat Etienne, ex > 10," Total L. 212,—
B), Orphelinat :
Mères de famille L. 15,60
Mondon Susette » 25,—
U. G. D. G. 25,—
A. G. D. G. > 20,—
Veuve Long et famille > 10,Mondon David feu Paul, Moulin 5,[Negrin Etienne, ex-maréchal » 5,—
Pontet Jean et Mondon Susette, à
l’occasion de leiur mariage > 30,—
Davit Paul, Fond de Bobi > 10,ViUa-Gonnet, à l’occasion du bap-
teine de Jolanda VUla > 25,—
Geymonat Etienne, ex » 10,: * ' Total L. 180,60
G) Refuge Roi Chiarìes’Albert «
Mères de. famille L. 20,—
Mondon Susette » 15,U. ÍTD. G., m memorîam de Jeanne
Bonjour » 25,—
Ecole du dimanche du Gentee » 5,Gonstance MeUl > 5,Planchon Judith » 2,Daviit Daniel, Caserma 5.—
« A la mémoire de ma mère » > 5,Pontet Jean et Mondon Susette, à
l’occasion de leur mariage > 30 —
Tron Enrico ‘ > 25,—
Davtt Paul, Fond de Bobi ^ > 10,Lausarot J. J. feu SamueL S.usscfea > 5,Ge^nònat David, Idi > 10,Gins Etienne feu David » 5,NÓgrin J. Daniel, Sarsenà j ^ , » . 2,P^tet Etienne, boucher > 10,—
' Giyinonat Etietoe, ex » 10,—
Baridon Joseph, Charbonniers » 2,Grand David, Lautaret » 5,—
Grand Danieli, Id. , ' ' » 5,—
.Michelin-SaJbmon M. née Grand » 5,Total L. 206,—
Total général L. 598,60
Collficte en dons m nature :
Pommes de terre, Mg. 68.010 — Pommes,
Mg. 2,500 — Châtaignes, Mg. 55,200 — Raves,
bette-raves et une tomme.
L'ECO DELLA STAMPA.
üflido di ritagli da giomah e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto Frvr
giuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano
(12) - Telefono N. 53-01. - Corrispondenza:
Casella Postale 792 - Telegrammi : Eoo
Stampa.
■DII Ki u miEii niuu Hniiiiiu »1101101
Doni e Collette “■ Maggio 1924.
Roma : Collettato dalla sig.ra Conti, L. 30 Dott Fiorio, 7 - Collettato dalla sig.ra Bosio,
55 - N. N., Teatro Valle, 5 — Bordighera: G.
Lamb, 10,20 — Ventimiglia : Prof. E. Vinçon,
35 — Bergamo : E. Petrali, 3,30 — Trieste :
Chiesa dei Fratelli, 50 - Scuola domenicale Id.,
30 — Udine -. Chiesa Metodista Episcopale, 20
— Matera : Chiesa Evangelica Battista Indipendente, 30 - Chiesa Battista, 14 — Gioia
del Colle ; F. Bruno, 2,30 - Catania : CoUettato
colportore Biondo, 20 — Torino: Gruppo Avventista, 20 - Collettato colportore Roddi : Per
la luce della mia Italia, 5 - M. Salomon', 5 Lat., 10 - Sortino, 5 - J. Postpischl, 50 - Chiesa
Battista S. Antonino di Susa, 5 - D’Amico, 5 Gandini, 5 - Ch®rnesi, 5 - Chiesa Battista di
Avigliana, 12,20 - V. Rosma, 5 - Brunetti, 5 Bruno, 5 - Esercito della Salvezza, 20 - Angelini, 5 - F. Adamo, 10 - M. Allearo, 5 - Fuhrmann, 5 - Giacaglia, 5 - Sala Rita, 5 - Goss
Caterina, 5 - G. S., 5 - Chiesa Metodista Episcopale, 33 - G. Comba, 25 - G. Ribet, 5 - N.
Malan, 5 - Associazione Giovanile Evangelica,
10 - M. Turtach, 5 - M. Vigliano, 5 - Altre
somme, 28,80 — Napoli : Collettato colportore
Cuccare, 26,95 - Id. Salerno, 10 - Id. Santoro,
4,20 — Firenze: Vecchi, 1 — Matera: Prof.
Laudata, 5 — Ariano di Puglia : Fiorella, 7,35
— Creva : N. N., 3,20 — Centurano : N. N., 5
— Iglesias : Piras, 5,20. — Riporto liste anteriori, 23.033,05 — Toltale L. 23,736,75. ...
NiB. I doni e le collette per la diffusione,
delle Sacre Scritture sono accettati con riconoscertza. Inviarli al dott. Enrico Pons - Foro
Italico, 25 - Roma 1.
Le persone che hanno a W^tito volumi
della Biblioteca, sono pregate di restituirli
non pdù tardi del 26 corrente, dovendosi
procedere al riordina-mento annuale.
A questo effetto la Biblioteca rimarrà
chiusa al pubblico per tutto U mese di
Luglio.
Si avverte inoltre che la validità di tutte
le maOleveirie scade col 30 Giugno p. v.
Torre PeUice, 15 Giugno 1924.
Il Bibliotecario.
Abonnements payés.
1924: Bounous J. D., Crouzet, Prali (IO)
- Perrou Etienne, Valdese - Long Jean,
Id. - Walidensian Bakery, Id. - Tron Peter,
Id. - Bouchard E., Id. - Léger J. J., Id. Tron François, Id. - Giraud Benjamin, Id.
- Long Césanne, Id. - Gardid Marguerite,
Id. - Tron J. S., Id. - Berialot S,, Id. - Pascal Henri, Frogtown, Id. (1925) - Pons
rev. J., Id. - Pons Albert, Connelly Springs
- Vinay S., Id. - Refour J.. liL - Pa^
Louise, Id. - Jacumini J. J.. Id. - Peyronell
Fréd,, Id. - Pascal Auguste, Id. (1925) Pons Ltalia. Id, - Pascali Benjamin, Id. Tron Daniel, Id, - Mjartmat A., Id, - Micob
P. E., Id- ■ Bounous ¡Barrii., Id. - Bounous
S., Id. - Paaöal J. H,, Id. - Peyrond J. PI-,
Id. - Oleari-Ribet A,, (Monterey, 1925 (22)
'- Beux E,, Cd. Cosmqpolita (15 ex.) Pons M.me, La Paz - Miuris D., T,arariras
(1923 et 1924) - Gönnet Enrique, Bstanzuela (2 ex.) (1921, 1922 et 1924) - Jourdan Lauiß, Cd- Valdense (25) - Loi^ J.
Pieprre, Id. (id.) - Comhe David, Id. (id-)
BertxMi J. Pierre, Id. (id.) - H«gon
gette A.-, Id. (23) - Baridon Constance, Id.
(id.) - Travers Henri, lA Paz (25) - iMaorin J. Pierre, Id. (id.) - Salomon David M.,
Col. Miguelete (id.) - 'Beitin Louis, Vemiel^
Angrogne - Rivoire Pierre, Fé, Id. - Rivoire Clémentine, Cassetta, Id.
H ne faut pas toujours dire tout, car
ce serait sottise ; mais ce qu’on dit il faut
qu’i soit tel qu’on le pense: autrement
c'est méchanceté. Montaigne.
H y a œci de commun entre la vie ordinaire des hommes et celle des saints,
oa’ils agirent tous à la fél^té ; et ils ne
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