1
Année XV®
' PR-TX: iB’ABONWBMETiTS PAH At
Italie..................., L, 3
Tous lea pays do rUnîou de
l»oste . . . . » ß
Améfiquo du Sud > , . » O
On s'abonne : '
Au bureau d'AclminiaU'atlon;
Chez MM. les Pasteurs;
Ohaa SL Blrnest Hobert f,Plgiterol|
et. à la Ltbraîvie Cliiautore et
Mftftcarelli fPigiierol )/
b'abounement part du 1- Janvier
et se paie d'avance.
t=0 .'II.'- ■- n
. N. 32.
I Kutâ^rÔB séparés dyiûandë’s aváñt^
le tirage 10 oentiines oRaonn.
Annofifiès : 20 centimes par ligne
pour une seule fois,—16 o,en-'
tijtios de 2 à‘6 ioi». et :10 oejntlmos i>our G fois et au dessus.
S’adresser pour , la. Kcdftction et
l’Administration â M. Ife î Pas
tour H. Biosio—ßfbint 0er*nain^
Ôlns'Ôn^f^Îneroih ) Italié.'
Tout changemeiut ' d’adresse' èst
payé 0,25 centimes.
c=a
G*a
ECHO DES VALLÉES VAUDOISES
Pa,raisè'àiit chaque Vendredi
Votiff m« *ir«a iémaing. Acias 11 8. Suivant là verite avec ia charité. KpjIé iv, 15.
Avis iraportaqt. — roiir|ia/paîx^
Mon,don l’un des qapiti(inés Vandois de la
Reçir’ée, — Missions. Un, .temps peu tayorable. — Souscription—, Chronique vau^
doise.irr? Voyage à, prix réduit, pour le Bi
_ centenaire.
Revue politique.;^ Annonces;
"/Mi
.v.nîr’fr- ofiTi .'l'M'ij
A.vis; iiiipo'rta.iit' ,
OU; fl! ■ I' '“'“ '.ii ’■■I '
v^Jflsqu’au 27 courant les correspond
du réîwot» sont piiés d’adresser
W'.: ^ • i 'J 1. . i
leurs comnmnications à M.' le Pasteur
H. Pàscali ¡Tempto Valdese, Pignerol.
' *ilÎKpOUtl :LA. PÀIX
‘‘^’Assemblée générale de l’Eglise
Libre d’Eçèsse'a dëiîidé! d’adrè’sser aux
égbsiBS soeurs, ét'pâr conséquent aussi
à.',la iliôlre, Ih lettre suivante qui mérite d’être placéejsous les yeux et sur
le cœur' des membres des nos églises.
' ■ ■ t. i, il.
A L’ÉGUîSE VAUDOtSE, SAIUT. .!
,,Nons ne nous excusons pas de,j;yq^.
adresser aujourd’hui ces lignes sur “ùn
sujet qui vous intéresse sûrement autant‘que nous. ■i
Nous avons, en ces dernièresiannées,
noté avec une profonde anxiété, le
progrès des préparatifs militaires toujours plus vastes et écrasants dans toutôs,^.]iîS contrées d’Europe, les bruits
de guerre fréquents, et le manque de
sécurité répandu dans les cœurs par
ces armeráenls formidables. :mí/;
G’est pourquoi, il nous a paru! convenable de vous adresserj ' ainsi ' qii’à
toutes les églises de
un appel
à vous unir à nous, dans un esprit
d’amour fraternel, pour prier notre
commun Père d’éloigner, dans sa grâce,'
les maux que nous craignons. Nous
vous supplions en môme tecûps de faire
ce qui est en votre pouvoir pour arriver à une réduction simultanée de
ces armèments’qui deViennèiit, partout
insupportables pour les pejiples.
11 ne nous appartjLent pas de, vous
dire quelles mesures il. est en votre
pouvoir de prendre datis *ce but. Eà
tout casj, vous pouvez portéir id chose
à ta connaissance de cettejbràncnè^^d^^^
rj|’Eg|jse,tS;U[r,¡¡laquelle s’étend votrej^p^
Ûuence ou votre autorité. Noué sora
JS* ^
.■"a
2
i'.
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•r
mes assurés que vous ne désirez pas
moins que nous de délier les pesants
fardeaux, et de réaliser la parole de
l’Ëvangiïe: Paix sur la terre. Vous
voudrez donc prendre en bonne part
notre invitation, persuadés de notre
cordiale sympathie et de notre vif désir de coopérer avecvouspourla bonne
réussite de tout effort, sagement mûri,
tendantà substituer,dans les différends
entre les nations, l’arbitrage pacifique
au jeu terrible des batailles,
Priant Dieu de vous avoif en sa
sainte garde.
Je suis
Au nom et par l’ordre de l’Assemblée Générale
¡¡|,,,4 vçu$,dans les liens de Christ
John Laird D. D. Modérateurj
'jÎMiliii 1889.
- ü'
, i
DAVID MONDON
l’an des IlipUaiOBS Vitadolsdela Rentrée
■ii.! (Suite)
Mondon et‘Pelenc .réduits à eux seuls
. danaleVal Luserne, (automne de 1686)
qvec une .très petite troupe, mais com-r
posée dé' tout ce qu’ii^ avait de plus
rèâbfu; n’ayant plus de collègues, ne
vôulurenl point toutefois entendre parter de mettre les armes bas. Ils étaient
tous ¡deux à,Balraa d’Aul avec quelque
monde, quand réponse, de Mondon
rémporia urie victoire plaisanté stié
üb'4élâcbémeht ennemi. Cette vatD
làntè 'fetnme était au Heui dit Giausarântj avec quelques personnes de son
se.xe ;6t quelques valets. Une garde,
placée deux coups de fusil plus bas,
donne tout à coup l’atlarme et annonce
t’arrivée dé rennemî. Aussitôt tout ce
petit monde se met en fuite chassant
devant lui trois vache», dernier débris
de la, for tune,,du pauvre IMondon..
, Les soldats s’animaient â les poursuivre; leurs tracés lés guidaient sur
leurs' pas.‘ Arrivés au pénoh'ant '^iiè Id
montagne de l’Aiguille, qui est fort
rude, la course de ces animaux se ralentissait et les femmes et les valets
qui les pressaient étaient hors d’haleine. Tout à coup ils voient les ennemis sous leurs pieds. Le bruit de
leurs tambours joint à leur clameurs
les glaça d’effroi et fût pourtant la
cause de leur délivrance. Une vache
épouvantée glisse, perd l’équilibre et
tombe en routant sur le plus épais de
leur bataillon ; les uns en sont écrasés,
d’autres sont calbulés et vonlsé perdre
dans un abîme. NoS Vaudoisés alors
aidées de leurs valets prénnêbt courage, précipitent des rocs qui fondent
en éclat sur la troupe ennemie, la
mettent en désordre et la font fuir.
11 y a toute apparence que ce détachement commandé par un frère du
marquis de Parelle, qui y perdit la
vie, crut*avoir en tête de plus forts
ennemis, car il s’enfuit jusqu’à la
plaine sans plus nser toticiiéé visage.
Oii ajoute qilé trois jours après,
lorsqu’à peiné ces femrties étaient révenues de leur terreur, et comme la
faim les pressait, laeourageuse Mondon
leur proposa d’aller chercher quelques
pièces dé la vache qui s’était précipitée. Une seule osa la suivre. La hache
à la main, e|le arrive au lieu de la
déroute, elle dépouille lés morts, coupe
en pièces la bête et s’en revient en
sa cachette ayeo une assèfc bonnp-;^lrovision de chair. ,Ge fut une'ressoqj(qç
pôiir plUsièiirs jours.’... . ’
Le pèu deivaudois qui n’aVaieni pas
rendu (es armes dei;neurflient encor®
dispersés et cacHés soigneusement jusqu’à ce que les détachements que Ton
faisait continuellement conlr’eux eussent un peu ralenti leurs perquisitions.
Mondon se bazarda néanmoins avec 5
ou 6 hommes déterminés de descendre
un jour de l’Apparéde Julien, ,qui était
alors sa retraite ordihàifé, pôuV vénii
chercher quèlques vivres cachés au hameau de (Siausaranii Découvert bientôt,
un moment après qu’ils eurent pris
leurs charges il se virent chaudemçnt
suivis par un corps de â ou 30Ô soldais.
Leurs femmesétaient venuesAioup rencontre jusqu’au bas de la prairie où les
pUysans foti tjpàîirè 1 eur Miâi 1 én été ¿ur
an ■ ■ ■■
3
l’Alpe de.lHlien. Elles y avaient arifiené
ou porté l'euPs pauvres enfants. Sauvezvous, leurs crièrenl^ils.. Mondonprend
d’entre les bras de sa femme essoufflée le premier enfant qu’il en avait
eu, tendre'fijle d’un an que la Providence a gardée au travers des périls pour donner naissance à ce Gras
que le Duc de Ghablais a honoré de
sa faveur ... Un de ceux qui coraposaient le détachement ennemi s’en détache et!se porte en avant pour acf
cahier d’injures içs malheureux fuyards,, Alors IMqndon s’arrête,, prend
un momenf^: haleine, pose dpuçenient
en terre reniant .qu’il tenait d’un hras
et, se portant eh joue la carabine qu’il
avait, anus l’autre, il jette par terre
ce .méprisahle fanfaron- Après ce coup
il recharge son arme, reprend sa fille
et va joindre son petit monde qui
hiyait. Leur cachette était une assez
vaste caverne sur une des montagnes
les plus'hautes qu’il y avait dans le
pays. La rieîge, qui s’y trouve presque
toute l’année, aurait pu les perdre
en conservant lesdraces de leurs pieds
et en indiquant par là aux ennemis
le sentier qui menait à leur gîte.
Mondon depuis longtemps avait compris cet inconvénient'et y avait pourvu.
Une-neige sèche prise en un lieu à
l’ombre, qu’il semait avec soin sur
les vestiges des pieds les effaçait et
dérobait la connaissance de leur retraite aux plus fins de leurs ennemis.
Dans celte occasion, il laissa des traces
et en fit à dessein qiii devaient mener
ceux qui voudraient les suivre, bien
l*dift de leur antre, et dans un lieu
tout plein de précipices affreux.
MiEfsions''
Ih.
NOUVELLE?: DE SESHEKÉ
La famille de M.raLouis Jalla nous
ayant communiqué les lettres reçues
dernièrement, nous ne pouvons résister
au désir d’en faire connaître quelque;
choses aux lecteurs du lémom-, qui:
en. les lisant sentiront, comme nous,
leur coeur rempli ¡ de reconnaissance
envers Dieu, dont le pouvoir et letmf
séricorde s’éntendent jusque dans éeS
lointaines et sauvages contrées
C’est M.r Jalla cmi parle maintena-ht,
sous la date du 9 Décembre 88. '
« Les affaires vont bien à présent.’
L’écçle est régulièrement fréquentée.
Nos quinze élèves inscrits commencent
à prendre leur tâche au sérieux. Nous
avons l’école deux fois par jour, excepté le Samedi. C’est moi qui en ai
la principale responsabilité, maiii nous
enseignons à tour Jeanmairel, Léfii Ct
moi, Voici la marche de nos leçons;
à 7 h. du. matin je sonne la cloche;
nous nous réunissons à l’ombre d’unarbre derrière la rnaieon;. après le
chant et la prière l’un de nous fait
l’histoire biblique, puis chacun prend
sa petite classe et donne une bonne
leçon de lecture,, Nona no^® réunissons de nouvean pour un peu d’arithmétique,, le chant elô.t l’henre de t’écoie. A la même heure, Marie enseigne
de son côté le? femmes des autres chefs
et de Morautsiane. L'après midi à $ hla cloche rappelle les élèves. Nous
leur enseignons alors des cantique?, et
les noies; puis vjent la leçon de,gép*
graphie , c’est ce qui les intéresse le
plus... je jouis beaucoup deeetleéco|e,
Nous sentons enfin qu’il sé fait üpe
œuvre qui' portera peut-être de bonsfruits. Outre l’école j’ai mes élèves
particuliers: Moléfi et Nàsaildo et mes
ouvriers qui viennent chaque mâtin
avant 5 h. Nasaudo surtout fait des
progrès réjouissants.! Il lit presque
couramment aujourd’hui.
Je continue à espérer qu’un réé!
changement commence à s’opérer en
lui. Quelle joie, quel sujet d'encouragement si Dieu nous donnait ce jeune
chef comme une prémice. Tous les
soirs après souper j’inslyuis mes ouvriers et les fais surtout chapter. Ceux
de .leanmairel y viennept quelquefois
ainsi que Morautsiane et ses femmes,.
Nous terminons toujours par la,: prière. Ainsi, petit à petit nous essan
ÿûna de les intéresser aux choses d’ep
I haut et de les leur faire uimer.v,,..
I Jeanmairet a enfin un cheval ! Quand
i mou, tour jViendi'aTi-jl?,Jeanmairet a
été lèpir «n culte à d’iei
4
aujourd’hui, une autre fois c’est moi
qui irai et lui restera ici.
Nous nous portons extraordinairement bien, ma femme et moi, ces
temps-ci. Quelle différence avec l’année passée! Il fait jour de k h. du
matin à 6 h. du soir. Je suis debout
toujours avant 4 h. Nous déjeunons
avant 6 h., aussi midi est-il souvent
impatiemment attendu!... ^
iS Décembre Samedi. — L’école continue à nous donner de la sa tisfaction.
Moran tsiane devient un appui réel pour
nous. Marie enseigne la couture aux
femmes, mais comme c’est notre calicot qui en fait les frais, nous voyons
arriver le moment où il faudra s’arrêter faute de calicot, c’est dommage
car les femmes aiment à apprendre
à manier l’aiguille. «Le serpent nous
a tué une poule et un coq cette semaine; j'en ai tué quatre en deux mois,
de Ces vilains visiteurs».
Nous craignons toujours que nos 6
vaches ne soient tuées par les crocodiles... grâce à elles nous avons en
moyenne 12 litres de lait par jour et
pouvons faire des tommes. Tout prend
un aspect verdoyant, mais il y a très
péu ide fleurs; quelques-unes sont
jolies. Mais nous sommes loin d’avoir
la végétation luxuriante qu’on se représente volontiers sous ce ciel de feu,
! Sâ Dêbembre. — Dimanche passé
j'ai été à 2 I[2 h. d’ici;et ai pu avoir
2 cultes. Les femmes babillent beaucoup; comme partout, elles profitent
moins que les nommes. Elles sont très
sottes!... Si nous pouvions faire plus
souvent de ces tournées d'évangélisation, il y aurait dci, l’espoir pour
l’œuvre l , ,
Décembre. —- Hier nous avons
enseveli la chère petite Marguerite
Jeanmairet, de 27 mois. Autour de
cette fosse, nous demandions à Dieu
de nous faire comprendre à chacun
ce qu’il voulait nous dire par cette
épreuve. C’est dans ces moments-là
surtout que nous sentons combien
nous sommes chers les uns aux autres.
Nous sommes toujours en parfaite
santé et pleins d’entrain, malgré tout.
’19 Mars. — Goy, Léfi et Aarone
arrivées de la Vallée en Janvier sont
encore ici, parceque la saison était
trop avancée; personne n'a pu retourner auprès de M.fÇoillard. Nous profitons de notre nombre pour faire des
excursions de plaisir et d’évangélisation.
Quand mon frère nousaurarejoints,
j’irai probablement à la Vallée avec
ma femme, il trouvera un conseiller
aimable et gai en Jeanmairet. Le jardin
est misérable, mais nous avons une
belle basse-coür... Nous avons de
l’espoir pour l’avenir, quoiqu’on ne
puisse pa.s trop compter sur les bonnes dispositions des Barotsés. M. Selon
nous a tranquillisés à l’égard des Matébélés; ils viendront un jour, mais
pas cette année.
iO Mai 89. — Goy est parti pour
Kazungula, lundi, mais j’ai encore
une occasion pour le gué ce malin.
Hier nous avons reçu la poste. Quelle
joie débordante. Plus de 100 lettres
à lire, à dévorer. Et avec quel entrain ! Et mon frère qui est en route :
Marie est. folle de joie. C’est un bonheur dont , vous ne pouvez vous faire
une idée que celui que nous éprouvons.
Un temps peu favorable
.’I______
.:r
Il est affreusement rare que les hommes qui n’ont pas connu une vie avec
Dieu en viennent au repentir et à la
fois sur ledit de maladie.
« N’attends pas la maladie pour le
repentir. » — Cette parole se trouve,
à la vérité dans les apocryphes (Sirach
XVIII, 22,), mais elle serait dignê d’occuper une place éminente dans la Bible.
Nous y voyons qu’elle est de très ancienne date, cette folie de renvoyer
son repentir au temps où l’on sera
malade, et où, libre de toutes les affaires de la terre et des puissances du
monde, on pourra s’occuper exclusivament de la vie intérieure. Renvoyer
ainsi sa conversion c’est se moquer
do Dieu, qui dit; « Àujourd’hui si
5
jm<
vous entendez ma voix n’endurcissez
pas vos cœurs. » C'est une contradic
tion de toutes les lois de la nature
humaine, car celle-ci ne devient que
fdus charnelle, terrestre et mondaine
orsque les jouissances de la terre lui
sont retirées.
Celui qui lit le livre de .Job se dira
que ce dernier serait devenu un blasphémateur s'il avait attendu le moment
de ta maladie pour se ldonner à Dieu;
Ah! combien de gens pieux ne renvoient-ils pas, non pas précisément dé
se repentir, mais de rompre par une
pleine décision avec une foule de mauvaises habitudes, de vieux et de nouveaux interdits jusqu’aux jours de la
maladie et alors ils n’y parviennent
pas ! On ne peut se prévaloir des nombreux malades qui, poussés par leurs
souffrances physiques, viennent à Jésus
car ils viennent en'premier lieu pour
chercher un secours matériel, et, neuf
fois sur dix, abandonnent celui qui
les aiaidés quand ils ont trouvé ce
secours.
Bref, pour l’homme inconverti, le
lit dé maladie est‘la «plus mauvaise
place pour se repentir, l’homme naturel n’est jamais plus préoccupé de
son vil moi que dans la maladie. Toutes' ses réflexions se portent sur l’adoucissement et le soulagement de ses
maux ou sur la guérison. La question
de ivie intérieure se présente-t-elle,
elle est poussée de côté comme trop
excitante:; et si l’incommode pasteur
s’aventure à parler de mort et d’éternité, il éveille le plus souvent le
plus grand déplaisir, et cela non seuîément chez le malade lui-même mais
aussi chez tous ceux qui l’entourent.
0. Funcké.
' Sboscriplion d'aetioiis de grâces
pour le Kicenteuaire de la Glorieuse Rentrée
EGLISE DE RODORET.
Quartier Fontaines-Gardiole:
Ancien Pascal Pr. 20 ; Pascal J. H.
feu J, Henri, 15;’Pascal François feu
Pierre, ijiPaseal J. Pierre Abram, 10;
Pons Jean feu Matthieu, 5; Pons An'
loine feu Jacques, 6; Pascal Henri feu
Jean, 2,50; Pascal Jean f. Jean, 4;
Breuze Pierre f. Jacques, 5; Pascal
J. Pierre f. Pierre, 6; Pascal François
f. Jean, 2; Pascal Henri f. Henri, 12;
Pascal Pierre f. Michel, 10; Pascal
Jean Henri f. Michel, 6; Pascal Jacques
feu Pierre, 5; Pascal Pierre f. Fançois,
6; Pascal Jacques f. Etienne, 4; Pascal
J. Henri f. J. Henri, 4 ; Genre Pierre
feu Jean 1,50; Genre David de Pierre,
1 ; Pons Jean f. Jean, 6; Pons Antoine
feu Jacques, 5; Pons Jean d’Antoine,
1,50; Pons Jean feu Barlh., 2.,
Ville-Serveil :
Ancien Tron, 5; J, Daniel Meynier
feu Jean Antoine, 5; Les trois enfants
de J. D. Meynier, 1,50; Genre Jean
feu Jean, 0,'75; Jacquès Massel, régent
10; Marie Balme veuve de Jean, 4;
Marie Balme veuve de François, 1 ;
B, A. Pons pasteur, 150; Barai Philippe f. Antoine, 5; Barai Jacques!,
2; Barai François (sènior), 0,50; Barai
François (junior), 1 ; Genre Jacob, 1 ;
Genre François, 3.
Champ du Clôt-Arnaud.
Ancien Balme, 5; Elie Tron f. Piçrre,
5; Genre Michel f. Pierre, 4; Genre
Pierre f. Pierre, 1 ; Tron Philippe feu
Jean, 0,60; Veuve Tron, 0,50; Pons
Antoine de Jacques, 2 ; Pons J. Jacques,
3; Berlin Daniel, 2; Pons Jacque.s de
Jacques 1 ; Pons Jacques f. Jacques,
1 ; Pons Philippe f. Antoine, 1; Pons
Jéan f. Antoine, 0,50; Tron Elie feu
Elie, 1.
Rimâ-Côtes :
Garrou Etienne, 1 ; Garrou François,
1 ; Veuve Balme, 2 ; Elie Tron de François, 2,50; Elie Tron f. Elie, 1 ; Tron
François de François, (Gros), 2; Tron
François f. François, 1 ; Balme Jean
feu Paul, 3; Vinay Pierre, 0,80; Vinay
Susanne, 0,50; Tron François feu
Jacques, 1,50; Veuve Marie Pons, 2.
Total (l'“ Liste) francs 378.05
dttontque ^»ubotec
■■ ,i
, ?
Defottiés des Eglises de la Mission au
proemin Synode Piémont-Ligurie ; MM.
6
-25i ..
Oscar Gpelzlof, Eiig. Albertazzi, Alb,
Rpslan el Anac. Lepri tt- Et comme
suppléants MM. Bianchi, Frau, Riale,
Klkl.
Lombardie-Yen,éik:Wi\. P. Henking,
A. Decker, el comme suppléants MM.
Mazzioi. et Daolio.
Toscani-’i MM. Cignoni et Verità..
Roma-Na‘poli:}t\. PiovanelU et comme suppléant Mr. A. Barzaghi.
Sicile: Mr. L. ^tiard el comme
suppléant Mr. V. Irobia.
Le Pungolo de Naples du 1-2 août
contient un article sur les Vaudois
intitulé Un bicentenario. Après quelques ‘données générales, il résume
l’histoire de l’exil et de la Rentrée,
menlionne l’Edit de 1848 et les colonies anciennes et modernes des Vaur
, dois. Ils reproduit la lettre du Ministre
^ Visone accompagnant le don du Roi,
et enfin d’après la Gazzetta Piemontese, ce que l’on prépare d’intéressant
pour les,, fêtas prochaines,
Sur la proposition du Ministre<de
Grâce et Justice el des cultes., Mr, JP. Pons, Modérateur de l’Eglise Vaudoise a été nommé chevalier de la
Couronne d’Ilalie, par décret du 2
juin dernier. Les Vaudois ne • mai)’
qqerpnt pas de voir dans cet honnehr
fait an réprésenlanl de leur église,
une nouvelle marque de biepvejllance
de la part <^u Gouvernement et surtout
de leur bien-aimé Souverain. Tout
semble destiné à leur rappeler, â l’occasion du 2'”® centenaire de la Rentrée, que le passé est bien passé.
Profilant de la séance du Corps des
Pasteurs, tes collègues du Modérateur
se sont donné le plaisir de lui offrir
une croix, qui lui à été présentée par
le doyen des pasteurs présents, Mr. le
prof. Charbonnier.
Nous venons d’apprendre que Mr. le
prof. Barlh. Tron, affaibli par l’âge et
les infirmités, s’est vu contraint de
présenter ses démisiions pour le 30
septemlire piochain, après avoir travaillé pendant 42 ans, soit à l’Ecole
Normale soit surtout au Collège.
Son attachement scrupuleux au de^'
voir el son enseignement pénétré de
saveur évangélique, sont trop bien
connus de ses nombreux élèves et de
l’Eglise pour qu’il soit nécessaire d’en
parler. Nous souhaitons que Dieu lui
'accorde de jouir pendant plusieurs
années d’un repos bien mérité.
La Paroisse de La Tour, dans une
récente assemblée, a décidé que, une
fois par mois, le culte principal du
dimanche malip, serait célébré en langue italienne. On sait, du reste, que
la réunion du Dimanche.soir se faisait
depuis nombre d’années en italien.
Le 7 courant, douze frères.vaudois,?
partis de l’üruguay, 25 Jours auparavant, sur le bâteau à vapeur G. B,
Lavareluo, ont débarqué à Gênes après
un heureux voyage) et assisteront aux
fêtes du Bicentenaire comme représentants de nos colonies Sud-Arnéri,^
caines. Parmi eux, se trouvéfM. le:
pasteur Bounous qui a pu assister dièjà
à. la séanee.du GoiipSides Pas.teum, et
paraît être eri»assez-bonne santé,
'111 '. I
Au moment où nous traçons ces lignes, le Corps des Pasteurs convoqué
pour aujûu rd’hqi, 8 courant, à. la Tour,
n’a pas terminé ses séances,!
Dans la matinée, après le culte, il
a examiné la demande présentée par
M. le pasteur Théophile Gay en vue;,
d’obtenir que sa consécration soit reconnue par je Gor'pe des Pasteurs vandois dont il désire faire partie. Après
avoir entendu M, Gay exposer brièvement sa foi, et, déclarer les moljls,
qui l’ont poussé à abandonnen le se.r>
vice de l’Eglise Méthod. épiscopale avec
laquelle if n’a plus actuellement de
lien ecclésiastique, l’Assemblée a admis M. Gay â signer la confession de
foi, et reconnu la consécration reçue
par lui au sein de l’Eglise nationale
évangélique du Canton de Vaud.
Cinq capdlfials se sont présentés
pour subir ¡’examen de foi; MM. Aug.
Jahier, David Revel, Dan. Maürin,' Jean
Ribel et V. Notarbartolo. La demande
de ce dernier a amené une assez'1 on,
giie discussion, M. V. N. de Paierme,!
7
-255
munì dü diplôme noíttial siipéneurj
à êtié admis comme àudileur a l’Ecole
de Théologie sur la recOmmandalion
du comité d’Evangélisationi II a fait
à Florence Certaines études classiques
tout en suivant les cours de théologie.
Le Gohseil de l’Ecole a cru pouvoir
lui accorder, quoiqu’il n’y fut pas autorisé par le l'églement, la piomotion
régulière dont parle son rapport dé
1883. Après avoir passé deux années
à Glasgow, pour se perfectionnerj
Ml Nolarbartolo a travaillé comme
évangéliste en Italie. Se basant sur le
fait que la promotion accordée par
le Côiiseil de Théologie, a été implioitemenl sanctionnée par le Synode*
et a induit M. N. à ¿se croire tout à
fait en règle, une partie du Corps des
Pasteurs s’est prononcée pour qu’il fût
admis à l’examen comme candidat régulier; mais la majorité (li sur 26)
a préféré le mettre au bénéfice de l’article 30 de la Constitution qui permet
d’admettre â Pexanden déS personnes
non munies de loiisles ceri ificâis exigés.
Les candidats Jàhier, Rèvel, Maiirin
él Ribet Ont été ensuite appelés à exposéi' léür's convictions Sifr les sujets
süîVâiïts :
«La part de Dieu et de (’homme
dans la composition des Ecritures.
» La justice de Dieu dans l’Expiation.
»La Sabclificaliôn individuelle.'
»La vocation au S. Ministère».
Le rè|leHienl exigeant les 3i4 des’
voix desi membres présents pour l’admission, l’un des candidats, Mr. D.
Reveli s’esl trouvé avoir obtenu 17
oui, 1 non et 8 bulletins blancsi
Le candidat a été engagé à continuer
son œuvre, vu que l’hésitation de
plusieurs n’était que l’expression du
désir de le voir revenir avec une expérience chrétienne un peu plus dé“
cidéé.
ta séance du Corps des Pasteurs se
prolongera probablement jusqu’à demain au soir (Vendredi).
VOYAGE A PRIX RÉDUITS
pour le Bioentenaiie
Ceux qui désii enl profiler du rabais
accordé par les Chemins de fer et par
la Navigatione Generale, à l’occasion
des fêles du Bicentenairé, doivent s’adresser aux Membres du Comité d’Évangélisalion MM. J. Pons (Naples),
P. Longo (Milan) et 1’. Robert. (Turin).
üue
Mtntie. — A la grande surprise du
public italien,la G(me<ia Z7)^aaie vient
d’annoncer la clôture de la Session
88-89 de la Chambre et du Sénat.
Un article de fond de Itt Gazzüia.
Piemonie&e commente d’une manière
IrèsTénergiqiie le fait que ni le Patriarche de Venise, ni, l’évêque d’Ivrée, en
suite d’un ordre du Vatican, n’ont pas
cru devoir présenter leurs hommages
à S. M. la Reine* établie pour quelque
temps dans leur diocèse respectif.
Là nolivelle réforme postale entrée
efi viguèur dès le 1'' août a mécôrttènlé beaucoup de monde, et surtout
les journalistes.
L’ambassade de Madrid a élé olTerte
au Gén. Ciâidini.
Le cardinal Massaia qui a résidé pendant 35 ans en Abyssinie, et spécialement au milieu des Gallas, et a su
unir à un véritable zèle missionnaire
un sincère patriotisme, est mort, un
de ces jours, à Naples; il a laissé à
peu-près achevé un ouvrage en plusieurs volumes relatif à l’histoire de
ses travaux en Afrique.
Le Gén. Boulanger a
laneé une nouvelle circulaire dans laquelle, tout en confessant la victoire
remportée par le Gouvernement dans
les dernières élections cantoniiles, i!
a affirmé sa parfaite assurance dans
le prochain triomphe du parti qu’il
représente et dirige. Le résultat final
des élections, en suite des ballottages,
de dimanche dernier, a élé le suivant;
sur 1438 conseillers é|us, 942 se raltachenl au parti républicain.
Le gcn., ainsi que Roebefort, a posé
sa candidature politique à Paris, mais
le Gouvernement s’y est opposé vu
que l’un et l’autre sont contumaces.
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Le 4. c. a eu lieu à Paris la dépesilion solennélle dans le PaPlhéon des
cendres de Lazare Carnol, Marceau,
La Tour d’Aiivergue et Baudin.
Le shah de Perse est fêlé avec enthousiasme par la capitale.
Allmnuffne. — L’empereur d’Autriche , en compagnie de l’arciduc
Frauçois Ferdinand, héritier présomptif de la couronne, doit arriver à Berlin
le 12 c.
Le czar, à ce que l’on assure, s’y
arrêtera aussi quelques temps à l’occasion de son voyage à Copenhagen,
vers la fin du mois.
Angleterre. — L’empereur Guillaume, suivi de la flotte, est arrivé à
Osborne le 2 c. Il a été reçu avec de
grandes démonstrations de joie par
fa Feihe', le prince de Galles, la princesse Beatrix, le chef du Ministère et
une nombreuse foule. Dans la journée
du 5 il a passé en revue à Spithead
la flotte anglaise corn posée de 24 grands
cuirassés, 35 croiseurs, 38 bateauxtorpilleurs, 115 vaisseaux complètement équipés, chargés de 22.165 hommes d’equipage. Il a enfin passé la
revue de SO.ÜOO hommes de troupes
à Aldershot.
Canttie. (Crête). — Les désordres,
incendies et massacres continuent; un
maître d’équipage, (marin) italien a
été blessé.morteUemeut, et le bateau,
Sirowéo/i,est sur les lieux en attendant
la saisie et punition des coupables.
L’Assémblée candiotle fait appel à
ses frères grecs, et le Gouvernement
d’Athènes, h son tour, par une circulaire spéciale, vient de sournellre la
grave question aux diversespuissances,
.sans toutefois négliger l’équipement
de sa flotte.
Ætuignrie — Le métropolitain.
Clément, est cité devant les tribunaux
pour offenses lancées du haut de la
chaire contre le prince de Cobourg;
il a refusé de comparaître. Des bandes révolutionnaires parcourent les
campagnes et ont même tenté de s’emparer du prince.
A/riÿfue. — Les journaux signalent
une brillante victoire remportée le 3
il..
c. par le gén, Grenfeli, prés de Toski
sur les troupes des Derviches. 3.000
de ces derniers, y compris presque
tous les chefs, auraient été tues, blessés, ou faits prisonniers et50 drapeaux
seraient en possession des troupes
anglo-égyptiennes lesquelles n’auraient en que 12 morts et 131 blessés.
L’occupation de l’Asmara de la part
des italiens est un fait accompli ' et
annoncé officiellement. Le Gén. Baldissera, avec 4 bataillons et 2 batteries
de campagne, a occupé ce territoire,
depuis long-temps convoité, vers les
10 h. du 3 c. et sans coup férir. L’on
travaille avec alacrité aux fortifications,
et le Gouvernement pense à coloniser
ce nouveau territoire au plus tôt possible.
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