1
Quarante-sixième année.
Août lûlO
N. 31.
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L’ahonnement se paye d’avance.n 4 . i. y; ,r
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r.fla nhnnir;imenta non accotnoagnés do la somme de 16 oe^ j
.ies changements non accompagnes de la
ne seront paâ pris en'considération;
V .b!ti:!l .'Vi' ür-j;;;/-; ' r/i ' T' " - ■ yj!.;nnn ^ ^DÎit^^JV Sí^'*"‘^ÍOT
^ ;n .Que tôlxtea leà dhosw»^ai©s, hbniftëtÎBAiîûstés, pü^^sraimöble»occupent vos pensOôff. saiJiV
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■ ->'■■■- J-' p' • .u-i .•:.■!■•/• I » rih’'.--'. Kl-/- ¡T! i Ì ‘'\yV /, ..j y¡' ÿ ■ ' yî. '-y r,'i Â'ylCyji^ 9tip nio^'ild
ß ‘ ‘ " y . . , 1., - . jL i.,,... 4"1Ó/Ì1 il rplniirnfl en . Suisse, ^aauû.
Cemmnnieattons ~ Jean-Jacques Parander —»
.//Contentement -l’onjoure lës mêmes ^ /
Chronique v'âUdôiie-» Nouvelles politiques Í
Feuilleton ; Le Trésor de grand prix»
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GOMMUNIGATIÜNS
•La;0e dû; 15* Aolït, pour
//¿!iàûrû |ieu, D. aujTbeynàud ^iji
VilÍ3r„soifs ies qhdtai;gniers;»îprès!de,1’^-^;
cote, ^çïj.culte !,cpmnieuc^;i-\k ^ftsheiirqs
préeises; Outre ** lû-,ipartie çonsaerêe à;
l’édifidatidit, nous aurons le plaisir 'd’ert
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sions. En cas de pluie le.sérviee
liétì diaiìs iè T*enÌpJè**^.,^ilTab^ ./r i
f' j; :Ì /!*'if
v?!!'■; iru^ j.j5‘*!30SléipreSirfe/lfiy ,t
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“TtiV)iVji'. li
L& réunidn. da tS -'AoÊt, poirr-îes pa^ib
roiSséS-ifét'^d/ -aUrâ D! V},^*
r.rjiiX.x.irr -..i; yy ” ■ 4 li-y
veES-P^naçbe,.»^,*!^ du ittiabip, ¡¡î,
Oniîa^rive .à .Peyrela ipar; Sf-QerrO)ain ;
et Æhenevcèresi'ou Vivian. • ”i'.^ la: y ' .
l:-/'!” 3;!v.y' .-"''..'y /i-nvr/jiir; Min//
¿M. le pastetif P. Griglio dé Praly devant,/Oi y., sé rendre dans ,lè èburânt
déjëeptêmbre prochain, à liÎew-York, il
serat reconna^ssant.envers tous ses collègues ides Vallées,; S’ils y avaient l’obligeance de ■ lüi procurer l’adresse dé tous
leS'Yahdois cJÜl résîdeiit; dânS^ éètte ville,
se ^r'ôj^saht de. les, .visitéf’e^ ,
appcyter i des Douvelies du,.pays»; Nous j
awoiîs ila^persuasion'que touses’ëfforcei-i/
ront ‘ de ^ répbndre' 'à’ cetfé' ' aBbabïè' uflW-'■
tatjofi.
-iü'X -Jt
i«an>Jafques P,arâJi4eirit
«J»«**
Jean-Jat^ües Pârander naquit à SaintJean, cortimu’ne alors séparée de Luserne, /
le 6 Février I824r Son énfanee’fut heU-'
reuse, qubiique les moments sOmbrés i
n'aient pas manqué. « Une confiance angélique,, a-t-il laissé écrit dans seéi^mémoires, une pieuse ignprance du mal í
répandait un charme infini sur tout ce‘
qqi m’entourait et faisait'du moindre
accident de ma. vie intime un agte important, dont y étais .Vivement Impressionné. je savourait avec délice le doux
regard, les. soins assidus et les vives
caresses d'qne mère qui acheta chère-,
mëi|l.fndn existence ; jè pàyais d’un‘sen-‘
timeitt dé =yrà| abandoin les attentions^
affedtüeuseè de nle¿ deux; sœurs ;, u,pe ^
paVole, ut» regard sérieux de ropn,père
ébraitlait 'mon âme de tiaiirtè, èt uri bâlser de pardon pouvait séuf me Tendre
la .tranquiffité « Les%im^es prières
québm^ niére'^me faisaitvfétíter,*le soir^
me permettaient de m’endormir, dans'
l’assurance (jue les ange.Sidn cief veilleraient SUE moi... Les éclats du tonnerre
étaient pour moi la ,voix redoutable d’un
Dieu.xourrouçé, qui effraye les hommes,
pour .repdre, plu»^ sagesi»^.t! ' J (
À^rès avoir fréquenté, de 183N)à 1834,
l’école éléméntoire'mixte dé SL Jean, le
jeune garçon entra 'à-l’Ecole Latine de
iLa.TauPj-qui avait ^nq Classes et qui, '
iavec Jes d'eux années de Rhétorique qui ;
j la suivaient, formait alors le Collège Vaudois,. Ayant doubléuune année, 'J.-J. Parander terminait son.Collège, le premier
en rang, à l’âge de seize ans, au printemps de 1840, et était mis au bénéfice
d’une bourse royale de Prusse, pour aljler^cpntinuer .^es études à BèrJin.;
r C’étaitûle eombie îde ses vœux, car
dès; l’âge ;de;,quatarzei:ans ses. vœux
étaient Sxésj /sa, résolution était prise ;
« je vouiais/ être'.pasteur, et Surtôut je
comptais porter avec. bOnneunidans.les
Vallées ce*titre, i espç.etab4o;et ; respeçté ».
Là rnort^^de. sa mère l’àffermitydaus.
'sa ypcatioti- Ç^tte mor^jeut, nou-à j|4n»b
I ou là f^miileTParatMliçr dépîeurait alors,
■lé U Juirliet 1838;,«.,.. I),eux jours avant
‘sà mörVdiß^iji iesy thémdiœ^^^
m^àyaiiappele à son], chevet éît,-déposant
sûr‘mon from unlohg Ipàisecj yie'm’avait
dçii^é', s,à
conj'à f ànf dévantj Pléu dé Jusii
vie'tout èndèré lès espéra'nces qu’elle
fál^aíf'i^poséi^'Wi‘‘%n'‘fils àînê, et qui
pohsoíáient' 'fuéore sur le“'b0rd du
tojùWàé'.'^' p^ tout,,en foiidani eh'
laVraes- ét je ptià là résoludon de réjouir
soh'^âme dans le èiej' par ma coifduite
sur là te|-re..;^ ' ; '
A Berlin,, notre jeune étudiant suivitj
d’apord, les cours du .Collège Royal
Français,^ .puis ceux de rUnjversité,. où
il. eut le privilège; d'avoir,, comme professeurs,.déj théologie, I des hommes tels
que Néàndér et Hengstenberg.
En 'automne 4847, J.-J, Parander revenait! :à..Turm, idiplômé.ven fliéologie, Í.
etyyiifut employé par M. le pasteur Amé- *
dée Bert^i chapelain ! des Ambassades^
Protestantes, en qualité de.prdfèsseur
de, ses fils et -de suhragapt, tout à
, la' fóíá!; C-’éjait l’aurpre de nos libertes,;,
et‘Iqrsque'Î’Bthandpation nous fut àc-. '
cordée, ce ’ iùt, lé iéuhe-, candidat‘au Str ,,
Mihistère^ dohÇ je ¿^.ur brûjàit d'up àr-L
dent patriotisipe; puj fpf chargé;d'áppqr-¡."
tetóla grande hóu.yetlé aux ,Vallées.,.Il :
vaut la peine de citer Parander surpe,;
moment si,important de.notre histoire: '
'* L’éian de liberté qui remua les peuples, dès avant Iq révolution de Février
1848, çhranla aussi l’Italie et valut au
Piémont une Constitution qui devint, plus
tardy la charte de la nation. Aidé par
de sages conseillers,Charles-Albert sauvaj
sa propre dynastie .et préserva.mon pays /
de ces luttes désastreuses où le sang
appélie le sang et la haine la haine..11
fit tomber par un décret d’émancipatioh,
signé le 17 Février, jes chaînes hOnteüses que le fänatisme avait rivées, depuis des siècles, aux pieds de mes chéfs
coreligionnaires. J’eus l’honneur ' d’appOftèr, dààs là nuit du 24 àu 25, aux
Vâllées^cé message de délivrance, sur
lequel ma musé mdîScîplinée m’inspira
une poésie, qui fut oubliée depuis et
■qui’méritait'de; l’étre. » ' ’
« J’aSèistài à la fête ùationaiè du Sta-,
tuto, je chantai tous les hymnes patrioriqu'eS, je viS' naître et fonctionner
le parlement sarde, la garde nationale,
la presse libre; je pris une vive part
à toutes les espérances, à toutes les joies,
à toutes lès illusions dont s’enivraient
mes concitoyens. Mon existence fut em
belÎiéiinftjidànt; plusieurs mois de tops
les qhMiïtes iiiiei; peuvent offrir la, religion, .j(à AatiweL la patrie, la,poésie, l’amour ^)t la liberté.,;» ij, ,,.!.Le.îKS Septembre 1848, J.-J. Parander
étaitiiconaacré aui Saint-Ministère, à La r
Touf|j àveci einq nutfes candidats : cMMi ■
Barthélemy ;TrOn, J» Barthélemy, Davÿt,
J. P» iBuffa,iiD. Barthélemy Muston et
PauitJanaveL I jsHtüui: ü..q --x -.1.'.
Leiitd 'janvief 1849/'|b était nommé à
runslnîmilé des suffrages’ pastéüf à Pial ; le 23|> 41 ! époiiSait à Turin Mademoiselle
Marianne MÜstdni i et leM Février-il
étâitî installé'dans <sà ’paroisse ;-maiS'. il ;
n’y passa" que dix! mois/ • dord - le bonheur me fut trbubJé 'qtfé^par lamort de
son ■ père. - Lé èlima’t- trop rude poù r sod /
épousé ®t quMt i acceptai ^’au tomne-su»- ';
vânt,j Pâppel t{ue lui'' adreSsa*;ia pàrOiSSe ^
de Mi
lé|3oiiP îl'travailla trois awsœt
où il-eut le grand chagrin.de perdre là fille qüi lui était néeèt qui fut son uni-'!
que enfant: Ayant eu dans cétte parolsse une telté'pénible ài soutenir, il se pré- ,
pârF'âü"cô¥cbîirs dTé'TTpîacé dè pro- ‘
fesse»ïr^(}|j|^i]f4^1a^éjÿ^
P [iiOt'iO
à’1901, il retourh4. ,è,n ■ biiiss.e^ d»a|
année, àü’printemps, îôriétibnhânTcommé"
pasteur ïtihérârif’dàns lé GanTjir-aé V^d;'
et' cbmnïe privdf-irfoi!e/îf‘‘''d'italieni
nivèrsité dé Lausanne.¡..vn rd-üBmtib 3«
I U a au ssii énormément tfavaUfecom-'
me écrivain,! publiant .de nqmbriîj^x. arTj
' tiejes dans lès jourpaux eLrPyues^’IJaliAj
de la ‘Süissè et' de la Fràncé, plusieurs *
monographies' eL 'OUtrè -sà* StoHa' gëtre-^
rate 'éellâ leMemttifa fed^seri'i(ireaeRevéë);
m Ahré^èx de VMstom des ¥aü’dai^.i:ih'4
pli. appartenait.au-chrisdanismèi# iiT -*.
béraL' roais,30t^éraü5r^pas|^ai^^^
i sèment, autoûrîrtiüî, pour .de;ja belle et
, bôhne (rfthodbXiév auxyéuiX'depluMe^^^
; «Dans lés imémcjifesîet soùvènirs-ltîtl-’q
’mé$'^’!H//arJaisai&rde'viubi èt (juiisiaar-:i
'rêtent ,aUi3l .Aqûtôl^O, -flnfyasyraPR^Ui
'férie£rt-,''qîf iT ïèjn|iortà tiTAStit 1857,^et
il occupa cette place durant neuf années.
Danséétte période S'intëféâÎâ*ùfl ^séjour de ^quelques mois (Jürilét-Hovem-*,
bre 1857) en Tbscane pôur y apprendre
l’itâlien, dont il prit vivement le goût et
qu'il continua à étudier ensuite,si à fond
qU'il fut à mêmé, plus tard, de donner
dâns cette langiié mi cours/dè littérature
allemande à l’Université de Turin et de
publier, outré dès articles dè* Jo(îfliiât&
et de revues, un ouvrage sur l’histoire
de’ la littératutè allemande, dqftt deux
seuls volumes ont paru. A Florence M;*
J.-Ji Parander eftfe’a dans des rapports <
très agréables avec la colonie suiàSe èt
son pasteur, qui lui confièrent la‘diie(^lion provisoire de VInstitut' dès Pères de^ i
îfaniille pendant um mois ide vacance;.’;
pour cause de maladie de son'direo
iteury et qui la lui offrirentdéfinîtïvemeiit >
l’âiinée.suivante; B déclina cette offre *
avantageuse et le regretta fort plus tard.
L’automne de 1861. amené pot» ‘M.
‘Parander sa nomination commè pasteur
de 'Prarustin èt ü l’accepta, il fut à la
tête de cette vaste paroisse- du'l" Décembre 1861 jusqu’au 31 Août 1870.
Son ministère, en .butte à' une hostilité
qu’il ne paraît pas avoir méritée, y fut
accompagné de beaucoup de luttes et
de souffrances, qui eurent leur écho dans
le,->synode et dans la presse.
En donnant sa démission comme pasteur de Prarustin, J.*J; Parander se retira aussi des rangs officiels de j’Eglise
Vaudoise et jusqu’en Mars 1872 il vécut
de son travail comme professeur à Turin.
11 accepta alors le .poste de pasteuryde
l’Eglise Française de St;Gall> qu’il quitta
en 1876 à; cause de là sanfé de sa femme.
Ayant été régulièrement agrégé au clergé
national du Canton de,Vaudj il fut bientôt appelé comme pasteur par la paroisse
de ChésoUes-Breuies, qu’il occupa jus-.
qu’à la fin de 1888. Il se>retira alors^
jouissant d’une petite pension de retraite ,
du Canton de Vaud, dans, son village
natal, à St. Jean. Trois mois plus tard.
Madame Parander succombait à son long
état de maladiei ,
L’activité de J.*j* Parander n’était, cependant, pas encore terminée. De 1890
(\
ractëteœL Ses tortà'/^de Sà '^(Î?dA(Îé“‘^îètè‘’‘
et» de sa'charité"qui’fihîfjpâr êtref’tficRÙH ’’
■ph5ante';'.-l ; ni h nu
-Depuis ,quelqiièbtegipa,
^aljaieqt j>
clijp'sâif; sa parole h’ëtait ,prU5 au serr
vite" dé ' ’sa peüsfe.*- 'Pari too'toéntS^ 'tmi^ -1
tefoiS/ îl f‘àvait 'èntb/e ' dès' ééfefi'i^,-’^
qtw. permirent à* ceux, quï i^âpfiràciiaienst a
de. recueillir.,de ses .lèyres, ¡de3!,!Pj^ol^,h
de, foi, d’espérance è,t d’ampur^yraimenf.
édifiantes, dont qûeîques-Uhès Turent ci-' .
tées'’'dàrts son orâisoh funèbré'.’ Comtfiè
lecture, son chapitrèdebrédHectioiFétaft '
le XIll de 1 Corinthiens. .ü > y Ü
En 1896, J>J. Parander avait épousé?'
en secondes; ijoces Mademoiselle Lonis®
Besson^ La .tendressse . touchante, ^ les^
soins admirables' dont il fUï entouré par
elle èt par lès aütrès thembreà '‘ dé'*la‘
fatnille Besson > rehdirènf hèurèU6e'‘'Sâ ‘
viellléssè -et contribuèrent, Bans * dootepi.
à prolonger, sa vje jusqu’auprès dp,
ans et demi. Ce fut danyeurs.bra.^qh,’^
s’éteignit, le .28 juilîèt ciernier,” à
Pellicè,' où ÎFàvàit, depuis'qÏÏéfqtfeiS ‘an^ "
nées, ’transporté son dotfffcîlé'. ‘
Le lendèmaini 20 JuiHet,'» éUtthriftetf '
ses'funérâilles, Uil. de ses .knçiens' élèweS! L
du Collègej le pî^teur .émèfite J*!.iL Uhr /
gon prqnonça au domicile mortuaire ijne .
prièréj avant la lèvéè'dü corps, quijüt '
trarisporié âu corbi 1 fard’pat dés pasteuVS '
et des professeurs. Le long’ 'convoi* Sfe ^
rendit aù temple,3 où le service funèbre »
fut présidé par le pasteur local: C, ;|A.,î
Tron> Le pasteur éijlérite J.,.Weitzeçker,
autre ancien élève de J.-J. Parander.' fit ^
l’oraisoti funèbre, sur 1’ Cor. Xifl, !3 èt ■*
1 Jean IV, 7-13; M. Tron dôhna’^ uh »
aperçu de la carrièredu défunt; le pas*» .
teur D. Gay, son, seoond; suç'çesseur ài:;
Prarustin, parla comme représentant de
son ancienne paroisse, et lèpasleur B. '
GardioT jirOnon^à là 'prière, qui fut Suivie'du chant-du cantique i83( ’que.'itf '
défunt affectionnait, et .delà bènédîiïtion î 1
donnée par M. Trqn*-,AJa «wüje, coycume q
à l’entrée dy temple, le cercueil fut ehcoxe. BQrti'pâl IdexpâSisüK
fesseurs. , • r
Le corti^è/ ¥él dfilBea/'^ ÊffÜîil^j vers
le cimetière de St. Jea^ où se fit l’enterrement, qui fut présidé par le pasteur
Howard Teofilo Oâÿ, èri remplâcèttieftt
de son père, lepasteur de St. Jean, abserlt. ’'^
M. Oscar Cocorda ajouta qttéiûués '
mots. " "" ’
.............................* ‘'‘ï’
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C-r t
jqONTE^^^ENT:
I La pié^lyec le ccmtenten^nt
■fi I d’esprit ist # gfiani gaie. ' '
¿J [ f Tint. VT, 6.
fi.|homme qui est toujours content de
s^lpropre sort, seul, a le droit de parIw ^e éoritentêment. Un Paul le pouwiti car il ne réclamait que de pouvoir '
a^pncçç, Christ, même au milieu des
pirivàtions. Jean le Baptiste pouvait dire
aux| soldats: contentez-vous dç votre
paye, car lui-même étaif un homme sans
KêspinSé Savonaroia et Berthol# de Régmiàburg:, ces puissants prédicateurs du
moyen-âge, ne craignaient pas qu’on leSf,
aecusât d’avoir une conduite qui donne
lin démenti à t PsrpJfSv François
d’Assise pouvait parfe'r de la pauvreté,
"pëîgôWè, carîùî llifavait"
besoin que des simples fruits de la terre,,
ei^dü beajd^çjéi df not^rè italie popr pouvok viyxé^ C^luI qui véiif de nos jours,
parier, du contentement de eoewr, doit
se demander avant'tout, si la passion
des choses de ce monde ti’a pas de
prise sim sort coeur. Qu’il est difficile dé
parler de contenteînent à celui qui est^^
pauvret Si j’aj du pain en abondance,
ettun bon lit pour me «reposer, comment s
puis-je dire à celui qui en est dépourvu :
sois coritent? Le serions-nous si nous,
étidnS; à ' sa pfecé'? L’apôlre était u n cddnâis^ur parfaii, dp' cœur; humain, voilà t
pourquoir ii dit; quand nous avons ta
nourriture et lé Vêtement cela ndüs; suffira; li hé parle pas de cèux auxquels
cés' dèt}x '^Choses moquent. Les ‘ paroleap’ont pas pour hut de faire l’app- .
lo^,e-défila îpauvrëtéj . mais ,eiJeS' sont
un avertissement sérieux à la richesse, q
L’apèlre -nous dît en d’autres termes cé
que ^ièaii' Jésus quàndll prociàmait ’
présence dés hommes que l’on,ne, peut servir à ©¡eu età IVlammon. Jamais Paul,
n’a eUii’intentÎôH de refouler le pauvre
dànf sa misère; mais il parlé à cétiX ;
qui' àhiaSsent toujours de nouveaux trésors, cdmihe si on pouvait les. emportèr
avec soi,dnns l’éternité^
li y a des chrétiens qui croient de
mettre en pratique les paroles de l’apôtre, parce que ils dépensent peu pour ^
edix-mênfés, mais dans le but de mettre!
b^ucoüp de côté.,Cette espèce de conTr;
tentement, Paul t lui donnerait pn tout
autee ttomp cetteiimahière /d’agir ii la
qualifie: là* source de tous les màtiX.
Lè contèntémèhit chose 'd’au
tre^ c’^, une partie, dé'cette vertu divine que l’on nomme l’amour; c’est re^
noncer à nos propres aises pour ramom
du prochain;;c’est rendre plus facile la.
vie à céuk qtH nous entourént. ià conteritétnenï ’est tout pénétré de l’esprit dé
sacrifice. , Î^ homm^ qui possèdent ce ,
contentement, sont le sei de la terre.
Mênte^aP milieu de notre société égoïste,
les hothmes qui ne cherchent pas leur
intérêt^ paftiçuller, mais celui dé leur
semblable, / laissent des traces profondes. Â celui qui m’est pas content; qui
n’est pas capable de faire des sacrifices
pour une grande idée, à un tel il manqué Cette jdie profonde de l’âme qui est
la condliibn; indispensabie du progrès.
La vie du; mécontent estune vie stérile
etrtniséraMe, càr le^ contentement d’esprit, «eul, est Pn'grand gain. ’
■ ‘''"’P- Ûiràüd.' ’
ToujiHirs^ les mêmes!
üü
« .de la justice q la Lyno/t, contre les .
Cljègres dépléàe que lî^uerre de àé- ,!
«qçessiomiàit adèprdé à lÿface noire
« mêmes droits ^’à la ra^ blanche. OS
« devrait fond^ pour la|Brotection dgs
«Iraces îhTërieufès dès sociétés analogues
«à celles pour la^ protection des ani« maux: parce qüé Cês- races à’bffreht
« aucune résistance aux vices que leur
« apporte la civilisation, par ex. l’alcoo• lisme et l’immorâlité, mais comme ces
« races sont très prolifiques elles fini« ront par être numériquement plus fop«
« tes que la race blanche dont l’augmen, « tàtioh est plus lente. La formule (c’est
■« toujours le prof. F. qui parle) suivant
«laquelle il faudrait traiter les racés« inférieures n’est pas encore trouvée (!)
« mais la meilleure serait provisoirement
« le'néomalthusianisme ; qui nous force« rail de corriger nos idées morales su« rannées, vieillies) ipourries et consüs
« tuant un véritable anachronisme
Quoique dans le domaine de sa science
le Dr. Forel soit une autorité incontestable, quand il se met à philosophé'il
peut être mis sur la ' même ligne que '
son émule en arttichrîstiâhisme le fa- «
meux prof. Hâckel qui, du reste aujourd’hui, parmi les savants,; né compte
plus grand chose. Pour Forel les deux.'
grämte ennemis du progrès de l’huma-î
nité sont, l’alcooliéné et la Religion.i
Cette dernière est une-Aiatadie destinée i
à être peu à peu éliminée par la culture i
en général et suftout par la ¡science î4: s’il y a un fanatisme çiériçai noir , il;,y ;
a i.aussi un fanatisme cléiical ■ jacob9n,. i
* dont évidemment le prof, Forel est to '
grand . Pontife- S’il lisait quelques ffiis v
les Revues m.i,ssidnnairesï ij verrait que;
ia./ormw/e suivant laquelle les nègfes;i
eftles autres i races considérées, comme-,j
inférieures, peuvent être civilisés et tra^r^ ■;
foïrraéSi en une. race nouvelle, c’est tout
sijnplemént la puissance de cet Evangile
scandale ^ux juifs, folie an* Grecs mais
puissance >de Dieju à- salut pour tout: ;
croyant quelle que soit la-couleur de sa;;
peaUi i-:î )i , ; : P- C-.--,Lug3no«v..Ï!
Ffv.r
>V'ij
.;t i>lï
A pfO^dS dàjl'éfièrvéscenpé qui règne
eh xe inbinen't, en-- 'Amérfqüe, entre la
raôe bianéhèjet Jà rgce noire, le célèbre
prof. Forel écrit à là « Neue Zûr ztg »
Argentine, Le docteur Rocchi et
sà famille viennent de quitter Buenos
Ayres pour rentrer définifivemeíit î en
Itàiie et se fixer à Rome. Le départ du
docteur Rocchi est une grande; perte '
pour nos Vaudois, qui en traversant la
capitale de l’Argentine, étaient toujours
si bien accuéîljis. , ,
Itriixelles. Nous apprenons la mort
de M"' , A/i/ie Marie Melile, emportée
subitement dans la capitale de da Belgique, oh ,eîle était institutrice;- Que
Dieu soutienne la famme . si rudement
éprouvée-, , i;: : ■ ^ :
nyon« M. le TOStéur'iGambier,* de
Dijon,; à été délégué pimda tDianmission:
permanente au Synode îde 1910 dps Eglises Vaudoises, pour y représenter:-officieiiement. rUnion Nationaie^des- Egüsvs
Réformées Evangéliques deFranœ. Qu’il
soit le bienvenu au milieu de nous;
.Gredf. Gette vaillante petite Eglise
de la Sicile a eu le plaisir de voir 15'
nouveaux frères s’unir à elle le jour de
Pâques. Si toutes pouvaient avoir ce privilège, comme .l’œuvre serait prôspèrel
La Ténr. Le 7 juillet dans là salle
de l’Asile a eu lieu VesperimeMo annüo
ou il saggio offert aux parents et aux
amis des enfants qui ont fréquenté Fècole pendant l’année. A 10 heures moins
un quart notre petite armée* composée
de 27 enfants proprets,sét guillerets fit
son entrée dans la salie en bon ordire
et en chantant. )
Voici le programme éxécuté: Marcia:
Della ginnastica è giunta l’ora Preghiera: S’égli è Ver che i fanciuttetti —
Pofesià: Che tosa ho éa faref - Eynard -- Leziqne-oggettiVai L’acqua è ì7
latte ■— Canto':■ Il gich'dino é’ihfànàia -^
Monologo : Simó aneará piccino - Dante
Duval ^ Poesia ; La signora tócca tutto
- Clementina Giordano Giuoco: La
MaHanna ^ Pótsiai li peccatore recidivo -fianco Falchi — Poesia: La pf/ma lezione - Elena Cougrt — Giuoco :
La danza — Poesia : Il mio buon senso
- Elena Maurino — Poesia i Ciò che mi
piace - Caterina RevéJinO r« Poesia: La
: - -■
seggiolina - Olga Bertin — Gluoc
t(^%— La fi0aka
MâUiIno Oialogo rihgrazia
A^âr^; Bottnoss - Ettor#vDi|vit
men^a Glo|^no. ^
Le public a vivement applaudi et M.
Trpn n’a pas manqué de remercifir M.lle
'Arias et lès enfants de nous avoir procuré une fête si bien réussie.
U y a-«eu environ 50 enfants inscrit n
pendant (’année, mais 27 seulement persévérèrent jusqu’à la fin.’ Nous youdrions
engager les parents à profiter de l’Asile
Ffoëbellien qui développe si bien nos
enfants en leur facilitant les premiers
pas dans la vie des études.
9 M. le pasteur J.,,Weitzecker s’éSt
aimablement offert pour présider, le Dimanche à 4 heures, dans la salle du
Pensionnat, une réunion d’édification
ipour les perspnnea ^uLn’ont las puse,,
fehdré au cultèMé màtih. Noüs'espérons
^^e plusieurs fépondro»! à l’appeb »
6 M. le pasteur émérite J. J. Armand, Hugon a; définitivement quitté Novaggio :
pour se fixer au, milieu de nous.: Que
Dieu» veuille lui ¡accorder encore/ sur.
cette terre, quelques 'années d’un nepos,:
bien ,méfité.
6 M. ‘ Georges Appia qui se trouve!
à sa villa des Airals Blancs, n’est pas
encore bien: Nous lui souhaitons un
prompt rétablissement, en demandant à
Dieu de le garder à l’affection dés siens.
6 Deux de nos frères de là paroisse
viennent de se distinguer à l’Univeisifé
de Turin: M. Ernest Geymonat qui à'
obtenu, sa i iaureà de médecin vétérinaire
et M. Paoio Longo'ctlïc ûc phürmacien
chimiste. Nos félicitations sincèresi : * ;
6 Le ; Dîmânehé ■24'JWnet,'- M. le |>aèteur éniérite' j; Weiti!ecEér,' ;a pu occuper la chaire de dâ= Toür';pt s’adreésef
,à Un nombreux a.üditoire ’très' attentif. !
C M. le pasteur presbytérién/AiÎnfôn '
dé Tàréntum '(New-Ÿérsey), (àr
vallée du Pélis ; |T. venait dû'ÇQngfès '
missiorinairs d’Edimbourg et du '3ÿhbdé
Bélge. Le D.ir Mintbn s'occupe béà.nçoùp "
de t’œuvré dWangéiisàtiori dés mâàgè’s.^ ;
C Ôutfç, M. Auguste Méil/ç».. pasteur^
émérite, hbusV devonS;/ .enœgiiirer ^ce
moisTCi le départ dé barbe Philippe
sfan, fermier de la famille, Appia, qui j
s’en est allé paisiblement, après un dépérissernént graduel, à l’âge de 78 nnsDe Reymondet Jean, décédé à l’âge de
24 ans. Ce jeune hdihme était employé
à la Stampetia Mazzonis et militait dans
les rangs dù socialisme. Ses compagnons
et amis ont voulu l’honorer en àcéburant nombreux à raécp.mpagnemênt funèbre. De Louis Stalté, pêie d’ühé nbrrl-' '
breuse, famiUè de§ Cousins d^énrhaüt.
De : J.. /. iParanefer, pasteur émérite; è /
l’âge, de i86 ans. Nous •exprimons àux:‘J
familles en: deuil notre plus profond© f
sympathie.'chiétienhe.:,.
C * Lé trbîSiènié Dimàùçhé dé^ Jnilië| là‘''
Jeunesse dé "notre/pàrôis.se sé dirii^èa’ '
vers la Vaçàèœ, et *é^t
res et bemie nous pûmes céléBœr le cuite,
et rappeler les grands; évirtéménfs çjüi i;
eurent lieu, sur cette ‘clmé qUj sëpàrç '
la vallée d’Angrognè' dé céile dé' Prarf(oi '
Nbxis comprîmes, mieuk'. que ^jatnaÎS
les paroiës dü P^almîstë : « Lès cîéilx
et la ferre racontent la gloire dé Dieu *.
Là où tout est-'pur, loin du monde et
des dîssipatiorts' on put comprendre là
vérité de cés paroles, Une visite à là '
Ro'sfania, et les 30 jeunes géns rentrèrent chez eux contents et reconnaissants
de cette belle jourriêe. Chose étonnante,
nous n’avionS que huit jeunes filles!
C A la ^épultiire, de M. Aug. Meilte
oii a vu avçc reconnaissance accourir ,
plusieurs pasteurs : outre les deux de là,
Tçur, MM. Gàrdiol, A. Balmas, J. B.,
Bbsio, Frbchet, L. Marauda, B. Léger,
T: ;Qay,-J, H. Meille, H; Selli et les pasteurs émérites Riypir,. Weitzeckef, Romano et j. XL Armand-rHugon. ■
A là sépulture àe M-Parander notons,
outre les pasteurs de la Tour, .MM. D.
Gay, H. Ri,voir, B. Gardiol, Howard. Gay,
H. Selli, L. Appia et (es pasteurs émérites Weitzeçker,.Romano et J. Dj;_Armàiid-Hugom ' ... ^
C Nous avons eu a flyning visite de
M. Bryce de Glasgow, qui en 6 jours,
9 fait le tour de no» vallées. Il m'écrit
k
qy’il n^ iin grand^ojet qui poi^ÿ
I ».* •
prefer dimanche Id^
fê^ très Mile
las%[p Le ,
IJipet, c’^t M. 1© Jeteur Henri Pdnà
. ' à .^»pé la cèaéé de Massel. |
C M. H. Bertalot est parti pour |ift
mois en congé et sera remplacé par
étudiant en théologie. f
Paesana. Nbüs^avons eu le plafeif■ ¡deifaire là’Connaissance des principales
"autorités de cette,Commun©, ainsi que
de . l’fion.. représentant du collège dë
Barge. Ils :se sont vivement intéressés
à tout ce qui à trait à notre histoire,»
à nbtr© fqi,5©t, ofit été impressionnésleh
voyant dé si prés les descendants il©,
, c©ux quLi étaient autrefois les ' cor|lié
gionnaires: de: ieUrs ancêtres.^ ;
Pig;nerol. M. J. D. Armand Hug|m
a remplacé M. Pascal le 17 Juillet. | *
is iPofaar«it_» La! Commision domnfée^
pour examiner le professeur AttilioJaHa;,
;A. Vinay, H. Forneron et B. Soulier, a
été heureuse de conférer à ce jeune
frère,, le titre de professeur à l’Ecole la-?
tine du Pomaret. Nous souhaitons à M.
Jalla une longue et brillante carrière.
U aurait pu trouver ailleurs beaucoup
¡mieux, mais ri U préféré se consacrer
au bien de son peuple ce dont nous lui
sommes recohnaissants.
P¡rarnstin. Nous apprenons que M.
Jean Boñnét à , été élu pasteur à Praru-., ,
sttn avèc ïâS^voix, 16 ayant été don- ‘
. nées à M: le pasteur Gay et 4 à M. Janni. ■
'Bio Atiirinai Un excellent membré ‘
d’Eglise et bon ouvrier, M. VÎnciguerrà} :
'est décédé,'tout à coup, dans la.teé© i
de ,|!âge. Q’cst ^unc; pqrte pour notre.}
Egijçe de Riló, car ce frère se distinguait ,
par'son activité.;
Kib d© la P lata. H. H. Les années bonnes qui se suivent “de près, là fi;Clîéssé”qüi aùgménte ét les nouvelles
i familles qui s.e ifofiñént font sentir le
besoin d’acheter de nouvelles terres et
deu former: de ¡nouvelles colonies. Ld
formation des colonies de ¡l'Estanzuela,
du Sàfàüdÿ' ’ont 'été ‘des soüpapès dé
sûretéqui; pour-un instant, ont fait baisser la sensation des .besoins pfessants.
Mais après quelques années, voire même
quelques mois ,: ils; renaîtront. Si les
belles prairies, trouvées dans le Dépar- .
tement de Tacùarembô par une cômmissrbn explbratrice formée; par MM. L.
Jourdan et Dariiei Arduîn peuvent’ êtrë’'
achetées par nos colons au prix/de 120-i
francs j^s deux journaux, ou à: peu près>i;i
il est.à,prévoir que dans ¡queiques.TO-,^
néès nous' ' àiironS un nbùveaii groupé “
et '^èut-êtié ûrié nouvelle coionié. Par
contre noüslaFpréttohs avec peirté' q ue '•
20. familles : d^Irisi .devront laisser i les
terres;qu’allep cultivaient dans.le Campon
de Martinez et en chercher ailleurs, l^’ils
n’arrivent pas à en trouver dans le'voî
compromise. ^
nous annonce comme' délégués au Synode^ deux frères des Etats-Unis, travaillant tous deux au milieu des.italiens, !
MM. Brunn et Clèlaud. Ces deux: députés appartiennent à l’Eglise Presbytérienne, . ; f.^l
Kaiae. Nous apprenons avec plaisir
que l’Eglise de Rome s’est rendue au-; ‘
tonome en se donnant comme pasteur
M-. E. Comba. Nous nous réjouissons' du'
fait, d’autant plus que Rome étant'notre*
capitale, elle dorthe par là un bon exemple aux Eglises sœurs.
9 C’est M. le pasteur A. Muston qui
a béni le^miariage du générai Fecia dî
Cdssütb avec M.me Siemens, de laciüelle .
iei jon^naux. ont fant' pariér // ¿/orna/é
d’/frf//a rapporté (a céféiiionie aù complet, ^
,^^jA ’,fîAqueS:,ohf été )
veâjjx mémbresl L.' f ] •
L’Eglise de Rome se.ra, cette, année, :î
repçéseotée autSyflode par M. MingardI, ,
exrprêtre,
St«-Oeriftàln. -Sépdlbfés' du rtmis'^ ‘
de Juillet : 1) Durand Virginie (Ehvélrs
Pottes), âgée de 71 ans - 2^ Bertalot- ' '
Alexandre (Càstelas), âgé de 7 mois * -’
3) Bounous Charles Albm-t (Savoià), âgé' !
ii-xi ->» kvyk
3
de tO mois - 4) Jus^tet Antoniette (Asile),
âgée de 81 ans. a./ ;
C Dimanche 30 Juillet, la chairé a ’
été . occupée au culte du matin par M.
le pasteur Henri Pons. ' i ;
' ¿ Jeudi 4 Août, à 8 lieüres dü matin,
a été convoquée dans récolè paroissiale
de St-Germain, la 37* Conférence de la
Société pédagogique Vaudolse. G. ^
ü S/ M. le Roi, a accordé la Croix !
de eheyalier de la cqurpnne dTtalie, à
M. B. Vinçon des ,SàVoia, vieillard de
92 ans, qui a été, syndic, assesseur et
est actuellement encore conseiller. Nos
félicitations. ‘
-l^n Reiuo. Faute d’espace nous
nous voyons obligés de renvoyer au ;
prochain numéro l’intéressant Rapport ;
de cette Eglise. >. ?
' VaW©*«. Nous recevons,'' d’un ieç-*~
teur de l’E’cho, Une longue lettre téfiitanl .point par point,ce qui a été écrit ,
sur Ta Colonie par un dé nds’~cdfréspondapts. L’espace nous manque pour
l’ihséi'er j'qu’il nous suffise de dir-e que,
d’après le lecteur de V “ Echo (’Eglise
eStefliSOUffrancelel;souinpe apié?!
cohdiicftuh Les A'ndèns et *les Dîàêtes ‘
accomplissent leur, devoir^ mais, il leur
est impossible de répondre à tpuç les
besoins qui se manifestent au, sein d’un
troupeau.
L-indifférence gagne du terrain; les
Eglises d’alentour sont, de beaucoup,
plus vivantes et notre frère arrive à la
conclusion, très plausible, qu’il ¡ est nécessaire de pourvoir;l’Eglise, de Valdese
d’un conducteur régujier.i î .
Sans entrej, dans la discussion, nous,,
ncms" lîssaclons de.grand îCœuT.,att jlésii'S
exprimé, et4rès légUimeret nou^deman-^
dehS^à" Dieu"qu’il '“véunië' l’exaucéT. '
Vlereng.ftL#
pâile ainsi déiiéfré jDèî?te'‘EiilÎ^ dé Vie-^
reng (Champ-de-Praz):i 'aii.l ■ -
, f Elections administratives. Le 26 Juin *
nwquera pour Champ-de-Praz une daté;
n^orable, car nous avons obtenu l’éntancipation de la liberté. Les élections
dé’ce jour bnt btisé presque èhtlèi-eménr
les' chaînes de l’esclavage qui depuis tant;,
d^années tenaient sous le. joug notre population, à cause?.dé quelquea incon^ <
cients qui par leur position privilégiée
profitaient de l’ignorance, de tîà tHnidité
et de la misère du peuple pour le sai-,
gner et l’exploitéf'd’une façon'ignOmi-:
nieuse, exerçant sur lui des yengearwes
cruelles; le tenant sous la domiuation
absolue du Moyen-Age.
Le parti popUlairé progressiste, qUf
reàhporta déjà une éclatante victoire aux
él^tionS précédentes, eut aussi le triôm-,,
phê aux élections du 26 Juin, en obtenait la majorité des votes pour 5 dejSe^
- . Paris sëra-t-il encore inondé ? - Croquis d’I
caàdidâlS-^-® quj ,fif; -reÇUjer, Jes domina^. . t^terRonie ? La patrie y.ti*hoiflniè Qût.n'âvail
teiitr'dans'larminorité parmi laqùelle sé
troowTe^^yhdîcqurif entra âü Conseil
que par droit d’ancienneté sur son corn-,
pétiteur de Votés pli«-jéuie que tufr- ?
« Le^iÔManche 3 Juillet, on procéda,
à la n^^ation du Syndic et de la Junte
aveè%MsSistauoe, # 42 Conseiaéri sur
15 bisous,la'pré^fince^ PASSesseUr
ancièB : M.-’le ^oih#‘e Pierre Mhçl.
«' im. Pierre JSaudina, assesseur et directe# de la Coopérative fut élu S|ndjç,
avec * Junte ipivahte : Qaudina Antoine.
Président de îli Coopérativè el 'Rossîrt
Josepp, assesseurs électifs; D’Hérin Joseph#u Martin? Vice-Président de la
Cooperati ver'et“ Beii^r Auguste assesseurSis|pplétnts.
« ta iitìlle Junte a-été ainsi complètement fensformêe, à l'exception de M.
Gaudina Pierre qui de représentant de
la minorité passe là charge de Chef
de la Commune. •
« Le Conseil de Champ-de^Praz, composé d’hottimes honnêtés et intelligents,
ne souléVi aucune difficulté pour la nominatkmd’un Syndic piofestant; au con;
trairetette qualité donj^. Gaudina s’honoréiJBst une garant» dé moralitéÿ d’honnêt^ # rectiffide. Lijpopulation^ est
heu^ise'# voir l’écharpe tricolore orner W poitrine de M. Gàüdînâ qui sera
un ^^ié dé'lait et d'action, et non pqs»^.
un n^^equih.
« C^Sfe maïquera une' auròre nouvelle poiï^ette ^population et J1 hqi^re
qui a su se distinguer par se^ i^es
avancées'et se dépouiller de sottes apprédadons du’ Moyen-Age contre les
personnes qui professent une religion
différente.
« M. Gaudina saura, comme administrateur public et spédalement comme
Syndic tütéler les droits et taire respecter la liberté de consdence et de pensée
de tous ses administrés, sans distinction
aucüne, fussent-ils catholiques, juifs, niahpmétans, boudhistes, etc., étant tous
égaux devant la loi.
« Le Président des ministres, M. Luzzatti, est juif, c’est précisément pour cela
qu’il a su donner à l’école la grande victoire libérale qui a soulagé tant de consciences opprimées par le yjeux système
que n’a jamais voulu çhànger le cathotlique Giolitti. ' . ?
« Nous de Champ-de-Praz nous sommes persuadég que M. Gaudina sera un
excellent Syndic et que sous son syndicat lés Jîbèrîês sd^t affranefttès de
toutes chaînés sans distinction de partis
ou de.iejigionî^. af î '
r . ..¿i. Un ^oupei wétecMirÉ.
. Mont Blanc s'associe de cœur au
sud^ éclatant du libéralisme à Champ-’
de-Praz dont il n’a pas oublié les luttes
soutenues dans ses colonnes.
Nos'féîicifafions aù bravé Gaudina et
nos compliments aux’électeurs pour le
choix qu’ils viennent de faire et pour
les idées modernes, progressistes qu’ils
ont démontrée& ta Rédaction.
Nouvelles et faiits divers
Le houveati gouverneur de
Madagascar. Lé Conseil des fflinisJres,:réuni samedi matin,aiaommé gOü- ’
verneur général de Madagascar,, en rem-^
■ ffi4céîiientîie fh ^ug4#eùr| M»Picquié,
mspétteur 'géiiéràl #s côlohîes! ,
’ M. Picquié, le nouveau gouverneur ,
de Madagascar, est âgé de 57 ans. Il
rempli tout récemment les fonctions de«
gouverneur général intérimaire de l’Indo-1
Chine et, il était,inspecteur général des»
¿olohies.'IT ii’y a mâintènàat plus qu’à'
souhaiter que M. , Picquié adopte une.l
méthode ttiOins fÿrannique que M. A#’
gagneur.C’est peut-|tre beaucoup dèf’
mandèr, mais du moins peut-on espérer
que le gpuvernementKie M. Picquié sera,
plus libéral que celui de son prédécesseuri ■=
: LIVRES: iET JOURNAUX ( ■
Ami de la jeunesse
<r > JOURNAil= MENSUEL. lUUUSTRÉ
Sommaire du N. de Juillet.
Le chien du capitaine - Entrez par la porté
étkûté - La Vestale (suite) - Lavez les fruits
- Récit dlune pêche de nuit - Le drapeau -,
qu’un talent - Les prix - La catastrophe du
Pluviôse - Vie de Livingstone.
. ..iW.-- . ï ¿fi.-*---,.
Sommario del N. 30.
Attraverso le Riviste Italiane: Il secondo
esilio d| èwibalhi - or|ghii4ol)f écrltthra
- Lai mùtutìità'«sòla^#a -sJj’éfflc|inza delle ,
^Leghe sóeiidl di éhnipràtc^i - Mus^|lialettale
- Dieresi e sinetesi nellh «'^vina Céinniedia i
>• ttoé giornali del Risoriimento'»-Il RisorgiSliento e l’epiStolatlo?di tuia dama prnssiàna Il eastpanhe di Pisa - .L’umanità delle bestie
;^ n'càhtoqorale nelle scuole d’Italia - Il sistema elettorale di Antonio Rosmini. — Questióni del giorno.
RIouyelles politiques
m
heurtée à une vive hostilité de la part
de certains gouvernements. II est certain
que le roi Victor Emmanuel est un souverain éminemment pacifiste et qu’il verrait volontiéris un désarmement partiel,
mais il n’est pas probable qu’il ait pris
une initiative* de ce genre, n’ayant pas
d’avance la certitude de la voir aboutir,
et connaissant l’hostilité irréductible de
certaines puissances.
Notre ■ gouvernement actuel fait des
efforts louables pour prévenir la criminalité juvénile. A cet effet il faut que
la jeunesse soit ténue éloignée des écoles
de vicè'et de corruption qui abondent
surtout tians les villes. Une commission
nommée’par M. Luzzatti a déjà élaboré
divers projets de loi relatifs aux répré- ;
sentatioBS ? ciflémâtographiques, à l’hjpgiène et â'I’éducation sexuelle, des projets cohtré l’alcool, le tabac, les maisons
de jeu>% traite des blanches et l’értiigration jdeS mineurs. Il est vrm^que
lotto coiffliîùe "î être une'institution fforissant&nQUi cjiàque minée^une
somme4feézft>ilde. Lfs hntrlës .dçJriànée derniVe se montent ^ î^èSi desS^^ï
millions,:’Je profit nét est presque de
50 millions. Les' habitants de Naples
sont tçidbüfs ceux .qui, payent la "quotè
la plus'*nà\ite de cet iiïipôt volontaire,
13 frs.'76 par* habitant.-“A Turin-cha*^
que individu paye en moyjenne L. 3,91.
Dans|#|#icm jde ball^fage (iu? premier conl# 'de Rottie c’esi M. Càmpanozzi, le^câildjd^t socjallstè qui a obtenu
la victoire. '
EspàîïièÎ^ te*' Ôbhflif entré ^Espagne
et le Vaticafl «emble prendre «ne tour-?
nure pins décisive, A la suite de la
dernière note pontificale, M. Canalejas
a cru idéiÿetRCdé^RbnfleîraSRiâisadeur d’Espagne auprès du Vatican.^
Oh' péïïTlîré que c’esf là cièclâration
de guerre/M?is Ig réponse de l’ennêinî
n’est pàs^encore venue'. Ôn'avait déjà’
annoncé qhè Jc' Vatican’avait rappelé
immédiatement de Madrid le nonce pon-*
tifical : -jaais..cel ordre n’est- pas-encore“parti. En attendant, l’agitation continue ,
a ietre fr^ vivè 1" Plntéfieur. Lés Cléri- (
caàx sont^très sfgchés? ?
et la rèîh^'le' reri#nt Z’e^t Angleterre,.
ont voulu 5’S!crê|.er'a,.pr#iS: etjatt^
sife à M. FaÎlières. Après4e- déjeuner,
officiel ICi^roi Alphonse a'e.ii;pne longue ’
et? intéressante conversation ayec JVl.
Brîanfl; président du œèsfrf et ;,ai|t#ir
de Ja Toi de séparation'enti^^l’Églile et j
l’Etat en Frânceî’’Si le l^U’^oh^it se'renseigner,!! ne po|iYait hpuyer^è meilleure souixe^ ' ' i
Le pfétendant Pon jaimé de Boiirbon, ‘
fils dé’Don Carlos semblé vouloir profit^ de la situation pour gagner’'du r
terrain. : H a écrit aux députés* et s6na-.
tenrj de son . parti ppgf le,s léliciter deJ;
leürs^témoignâ#s d’adhésibn âû pajie/"
™œt 'pow Tê fait qüJIs ohFpïôïësîé^'cdntre'
la politique.de M, Canalejas. , ^
Suède. Le' 18* Congrès internatiônaS|i
de la paix a été ouvert solennellement
l#Wi à Stockholm. Six cents d^l(^éf,
de-'.^ pays différents assistaient à ^u-^
verfi#, et parmi eux le délégué de^Ja
sectpi de TTorre Pellice, M. le profèsseu^fierre Vinay. Le ministre des affair#? étrangères à exprimé la joie
ç^’éprouvait le gouvernement suédois à '
saluer, le congrès à Stockolm. Le profess#^ De Gubernatis de Rome a salué
la Vfîfe au nom des congressistes et lu
un i^gramme de M. Luzzatti, dans
lequét, le président du conseil cite les
paroles de Jésus: «Heureux les pacifiquÈS;». E. L.
(17)
t-E
A l’occasion du dixième anniyëfsaira
de la mort du regretté .foi Humbert on
a célébré au Panthéon ùn service funè, bre commémoratif en présence du roi
et de la reine, qui s’étaient-rendus, à
. Rome expressément de RacconigI où Îjs
sont en vUlégiàture. A Mônza on a’inaUh^
guré solerindlement la ^dtapellq e:$îa-^
toire, élevée à- l’endroit'où Je y# .îroafe
' bert a été assassiné.
Un journal de Paris a publié des révélations sensatiohnelies Signées par M.
Gervais, sénateur de. la Sejiie,, d’jjù il,
résulte qiie notre roi aurait pris ces
derniers Temps auprès des gouvernements européens une initiative en faveur
. d’un désarmement partiel. Cette projjosUipn, au dire, de M. Gervais, se serait
TRESOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOÜLOUSe ‘ , - '
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELiaiEVX
S'J&i
JVt" veuve Henrtfjttellle et ses enfentf ont la douleUf de participer le
dépàrt soudain de leur bien-aimée fille
?et s^^r ' ,
P”* ANNE-Mi^E MEILLE
décile à Bruxellé4/Je 25 Juillet, dans
^a année. - -.i«
Madame Parand^Bessott, profondément émue, retneçcie cordialement
toutes les personnes, qui, à l’occasion
de son grand deui^Iùi donnèrent des
preuves de leur sympathie chrétienne.
— Est-elle uaaladel est-elle dans qoelquh
nouvel embarras ? se demandait-il en l’obSer^’^
vant. - ^
Au bout d'une demi-heure', iSi rentrèrent
dans la maison. ?
-- Mon père, avez-vous jamais in la Biblè ir:^
demanda brusquement la jeune itll$. ' ’ ’
— Je dois en avoir une quelque ,pâ'f^‘ 'rei'‘ *
pondit lé vieillard étonné, mais je he l*6t!‘'*
jamais lue. Je ne'' connais que ' les portions
qui so'trouvent dans les offices; ce sànt'dëi
extraits des livres saints.
— Pourquoi seulement des extraits t
v :,._. paréê''qttè l’Eglise Va'touTiî-atnsFcFi^
n’est pas à nous à disouter ses décisions, i
Cela fut dit d’un ton de réprimande, mais
comme pour se le faire pardonner, il ajontà
aussitôt;
^ Vous savez, ma fille, notre bréviaire coni-31;
tient tout ce qui est n^essair» A'^^^vio >
spirituelle; car outre des portions doJ^|ffl^ure|3
sainte, .nous y trouvons aussi la vie des bien» g
h^reiix sainte Pas plus tard que ce.
je .lisais l’étonnante histoire de saint Denis,
une, fois décapité, ^fit une lieue, en portant,^sâ^
tête entré ses mainS; TJ avait àp .moinj^^ cenj'^
anal Puisse-t-il nous préserver du màj^j^ifsà g
pujfsante intercession 1. '
Sans faire la mbindré attention à cès^ n^s,^
Itilâ interrompit irrévérènciousémènL ' I ^
— Mon Père, est-ce que Ta BiMééétlëHkéj,,
pa^ Dieu li^-rmêma^'Y . ijS-AiiüMBü ! ^
;; Les saintes écritures sont la Parole éég
Die®, ma fille. i, :,;;«.:? ;« } ^
*» C’est donc nn.:ban livrel*?' ^
Ce prêtre'fit Ob'àghé'd'’assentiment. i
— Alors il me semble, .mon père,^que ç'çst- un devoir pb# cÜa’ciïn de nous dé Îa TÎVé.'' *
Mais l*Egflse le défôtfd'; mon enffifttr
— Etsa diVet-ie trouve qu’pile^.
si J’Eglise sè conforme â ce que côTrâmàncIéTay
Bible,, eljo nV aucune: raison poujç
la Yléè|urpi?|4: Jét?^|ié/1
Embdrr^sl'pbltr bi^ôndrW le :
tenta de répéter; ^ s«,ïT
Çr L’Eglise lé àijfénd,*et c’est un^pé.^é des
désobéir à VEglise. * a I.
MpUïpère,^ dit Marguerite avec douepr,!'
nevops ^teSTÎa ia,„Je ÿaié ch€d:chef ààïlvïceÛ
livre si Dieu nous commande, de le lire. S’Hy
le défend, au contraire, je vous promets de nejr
plus jamais l’ouvrir. i ^
' s- Ma chère fille, parlez-en au Pére:0aspBrd.
^ Est-il de nouveau ici? Pourquoi yientijlÿ
si souvent ? Non, je ne lui en paflcrâi^iiiB ; ?J
c’est vous qui êtes- mon directeur spirituel. Q
'iy,Je,m’affaibi^ dejpur e.u jpW53ito’'b^î®'®b
, juste.q»’uaiilas jeune que mot vionnapcandi»....
ma place.
— Vous ne serez jamais Trop ^éax pour moi,
mon bon ^re, dit Ritè.en 8%'eaouillut pour
^recevoir la. bénéd^tion du vidUlard.
•| Au'^omèil OÙ file sortait #e la maison,
li'persc^age'dbnt ^le avait pà# uvec une
solie de î#)ulsi# s<#^ de derrièrâ^^ porche.
^Alpbensettarpard était ub homme d'âge môÿsn,
ayee une belle tête, une noble prestance, un
#r distingué; mais,:«® dépit de cirà^^l^ear
ifB'éable, il avait uiié expression du#*èl cauteleuse qui contrastait axec'là figuré (M|%erte
et vénérable du Père Ambroise. // J*
Alpheàse était #rent Àe Bianeâ Bttedini.
Après son mariage avec le colonel JMhll^ell,
le jésnité sut se fendre agréable ét |p;rilèraes
entrées dans la maison;Toiague la jaiÉhT#>me
fut morte, personne ne songea à féàondntt'e,
et il continua sosyisites au ëtÉtsia« liabhâif ite
ne l’aimait-pas. Avec l’intaitida
les enfbnts, elle devina les IjBtanttWM’ra Père
Gaspard, qui n’aspijmit à rien mMns #iSi devenir son confesseur, et eÜe le pritan grippe.
Bile n’osait pas faire connMtrs ses Sèntiments
à M“« (ÿîyiet«,^mal#^lle aw^ -à son père
la crainta et Vaversîoa qu’il tal,Inspirait Peu
à peii, le colonel se laissa inSù#cer per son
enfant, et lui aussi se méfia 4é? plus en plus
du jésuite. i“
Depuis quelques années, le père Gaspard avait
beaucoup, fréquenté le eomte Romualdo Brindini, le chef de la maison des Brindini. De
temps à autre, sous prétexte qu’il s’occupait
des affaires du comté, il venait au village, et
comme, en effet, le pauvre vieux curé hajsâ#
beaucoup, il paraissait tout indiqué qpe l^prol^tég^. dqJ^Jlomualdo Brindini succédât à soq
4
vénérable collègue. Ceÿi^i était reconnaissant
8(w vJebiré.' Cé
jour-là il vit arriver Gaspard avec appréhension, le |qf}^9(^ant d’avpîçj entendu^ sa conversation avec Marguerite.
— Mon père, dit le nouveau venu d’une voix
cassabtè/ vous avez- matrquê^à’ votre dèvoir
^ ne vous prononçant pas péremptoirement
siÿî, pa» questton que l’Eglise a,<.ranehée t^une
manière ippsitive. Cette enfant n’a pan craintu
de vous dire que la Bible est pour tous, que /
tqqa doivent la lire, ej-Vvous ne l’avez pas reprise. L’Eglise a pourtant décrété qu’une paT;
étude det^ait fiqre ^lus de mal,que de
bien et elle,nous ordonne, à npps, eondueteurs '
spirituels, de i’intordire à qps ouailles, G faut
me «enfler Je spin de joé.tte brebijS égj^éo;j,jfl.q
lui flmt une .main plus fe,rmo. que;la vôtre. ,,, f
jrr. Jp cpnseillerai.jiejs’^re^r ÀjTPns, ‘
mon frère, répondit le ijieUIard ayeq flumilitév j,
Marguerite, en reqtrant au château, se m]t
ep; quêté d’Elsar élle la trPuva auprès flo Nar
nette; toutes deux avaiént-lewv Bible en.wnitt'
et la miette prenait nptes. i :
— Eisa, je viens te. chercher pour aller en-r,
serntfle, dans le bois de chênes; prends ta >flible,
mais icache-la au fond dp lon Tpanier. ¿ii
rAvanide (induire sacousine dans su rptraite <
aéfienné, Rita lui Ht solennéllement promsttro
de ;n’en révéler l’existence é qui que «e fût.
Ce ne fut pas sans une véritable anxiété qu’aie
entreprit d’ésealader Je grand ehêne; jamais
elle ^n’était' montée sur une échplle de'cordes,
et il fallut: la foree et i’adresse'de Rita pour,
lui faire accomplir, cette .ascension; unq jfols
installée entre les grosses branches, elle trpuva ^
la position,.charmante et très pittoresqup. <
^ peine furent-dles assises que Rita prit la ,
parole:, . .p ..tij; ,,.-, K,.
j-,Saisytu,. p8a« s’il y j^quelque passage dans
ta Bible qui en^recomaïand« la, lecture? ,,
Certainement,#! y eq a beaucoup. Nanetté ;
a pensé que pe,ut.têtre tu désirerais; les eon*f)
naître;>RoiiB avonéiéommencd à, la»-noter.:.
Í «-ii Comnnence par lecominenoément,.#é Ritai
d!un: tonde «ommandemenVon passant la Bible i
¡à sa compagne. .i,';, ■
' — B’abprdjTMpïse commanda au uple d’Is
raël de foire lire et étudier ro«fo, Îa Iforole
de Dieu à ses^ enfants. Néhémie ja faisait Urp
par. Es(foas devant tout le peuple, parents et.
eqfonis,;;^,;i^
— Cela î ne passait il^y a^ bien des siècles,,
remarqua Marguerite. , , ,,
— Sans doute, mais il en fot de même quand
.Jésus apparut. N’a-tj-il pasditaux Juifo: Sondez
' les Ecritures ? Et les apôtres après lui ont fait
la même,recominan^tiOnè leurs cqôfomporains
et à nous par „conséquent. ’ ^ ’ ’ , Í
— Lés apôtres? Comment cela est^l ppssiblé^,
puisqûe lé saiht-pèré, le sücc'ésseurâes apôtres, '
défènd de iifé là Bible?
— Les apôtres avaient reçu l’ôrdre'direét
du Seigneur Jésus. Vois ‘ici, Paul' prescrit à
Timothée- de continuer à étudier lés‘saintes
EoriLures comme >tt Je.fofoa^idepuli -wii
* fanee, et il ajoute que c’èst ainsi qu'il dofltoniira'
' de plus en plus éofoiré et savMit. i ^
! ^ l^ais f’Eglis« ¡nous «nseigne que, la Biblç.,
n’est pas destinée aux ignorants,'et, céfo< me [
semblé sage, puisqu'^ faut déjà être in^twit
pour, comprendre les leçons 'qui' ,y^sput c^^
tenues.', ^
— J liieii savait bien que par ndûs-ipéine,s^’'
avec notre esprit borné, noos ne saurions, saisir
ses enseignements; aussi pous énvèio'-t-jine,
, Saint-Esprit pour nous les'faire cOniiifrèridré^'j
Nous flSîons justement avec'Nanettô l’histoiré
dos hàbitânts de Bèréé aükquélS pàut avait^’
pfèciié l’Ëvârigile, et quand l’àpôtre fotpflrtï,*^
ils continuèrent à faire des recherchés'et‘des
études bibliques pour savoir*sl Ifes^énSéSîfffeménts dû grand prédicaterir étaièht conformes !
à là Pavélo de Meu. Paul dit dîeux qu’ils avaient
• a f
à&a sentiments plus nobles. -■ ^•{■A-sui^e).
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. Ji.i.)"' 1,11 I, ^'1". "".■"■„.'j i :» ■l'.U"' .“I*
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