1
^ y.
ÉÊ ‘
Soixante-huitième année - Anno X"
1" Janvier 1932
4^
N» 1
DE^ VALLEES
, fï
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
I»
B-^ -
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePeilice, au Bureau d’Administration de l’feto(Via Arnaud, 25)
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Le numéro: ISO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
IMPORTANT !
Cher lecteur,
J’espère que Vemnée que tu as commencée sera une bonne année ; et je suis sûr
que tu fais le même vœu pour nwi. Ne
wudrais-tu pas contribuer à sa réalisation d’une façon pratique, soit par ta colUhoration, soit en envoyant, au plus tôt,
ton abonnement, accompagné d’un petit
4on qui permette d’alléger le défidt que
je traîne après '¡noi ?
L’ECHO DEg VALLEES.
/mnau vie ihtèbieurc
Solitude domiiiinion.
« Je HQ siiiis pas seul 1 mais le père
qui m’a envoyé est avet înoi ».
’ Saint-Jecà VIII, 16.
L’homme est l’être sociable War excellence : il est lié à ses semblables par ses
besoins multiples, il recherche |eur cjompagnie pour leur communiquer fees sentiments, ses aspirations, ses joiœ
f souffrances, pour exciter, en con
eux, l’activité de son esprit.
Aussi celui qui est isolé de
et ses
act avec
ou qui vit dans un milieu qui ne le com
société
prend pas a l’impression que sa
vie est
terriblement amoindrie, que toute: ses facultés s’atrophient : semblable à un arbrisseau planté dans une terre iride et
desséchée et dont le feuillage, ne : îcevant
V plus du sol l’aliment nécessaire, leitement
se flétrit.
Le musicien qui vit entouré pe gens
qui n’ont pas de goût pour son Irt souffre, et l’essor de son talent s’eii ressent.
L’homme habitué aux rudes hjeurs de
la pensée voit souvent, dans la solitude,
la source de son inspiration se t< rir ; l’activité de son esprit n’est plus limentée
du commerce de ses semblables <t parfois
il a l’impression d’entendre comr e le crissement des meules qui tournent p vide.
* k
Et pourtant il y a eu de tdis temps
des hommes qui ont désiré la slitude et
qui auraient répété de tout Ifur cœur
avec le poète :
« Heureuse solitude,
Seule béatitude,
Que votre charme est dèae!
De tous les biens du miide.
Dans ma grotte proforu^,
Je ne veux rien que vi is ».
Et il y a eu de tous temp aussi des
génies dans le domaine moral lt religieux
qui, tout en vivant au milieu June société
' qui ne les comprenait pas et (»ns laquelle
ils étaient comme des solité^es, ont été
d’une activité prodigieuse etw’un enthousiasme et d’un courage à tiute épreuve.
Est-ce simplement le dési» de fuir l’agitation continuelle de la scxÿté divisée par
tant de passions contrairés, de ne plus
avoir devant soi le spect^icle diu mal et
surtout les révoltantes hyaocrisies de certains soi-disant chrétiens| qui rend cher
à beaucoup de personne^ l’isolement du
pionde, en dépit des incon-^nients que cela
^plique ? I
Et ces héros qui, seulj ont défriché le
seQtier de la vérité que tfautres ont parcouru ensuite, est-ce qufis ont tiré uniquement de leur personfalité exceptionbelle Kénergie et le cour^ qu'üs ont déi^ioyég dans leur pr(xiigiJüse activité ?
Loin de là... La solitude absolue est plus
effroyable que la mort même, et, sans le
secours du Tout-Puissant, l’homme ne peut
rien faire dans le domiaine des valeurs
religieuses ! Il y a donc une solitude qui
est douce et féconde parce qu’elle n’est
(lu’apparente : c’est la réalité de la communion avec la Personnalité par excellence, la communion avec Dieu ; c’est cette
expérienœ qui faimit dire à Jésus : « Je
ne suis pas seul ; mais le Père... est avec
moi ».
3:
Lorsque Jésus prononçait ces paroles, il
voulait faire comprendre aux Juifs que
s’il avait voulu juger les hommes, il aurait pu le faire selon la vérité, parce que
le Père était avec lui : c’était du fait de
son union intime avec le Père que Jésus
faisait dépendre la valeur de son jugement. Au milieu d’un monde hostile et
qui ne le comprenait pas, ayant à parcourir un sentier semé d’épines et au terme
duquel se dressait la croix avec son abîme
de souffrances, Christ ne se sentait pas
faible, chancelant, désorienté ; au contraire, il se sentait parfaitement sûr de
lui-même, intrépide à cause de son union
indissoluble avec la Réalité des réalités.
C’est le désir de cette union intime avec
le Père qui, i>ar moments, fait éprouver
à toute âme pieuse le besoin de s’isoler
du monde : Jésus aussi s’éloignait quelquefois des foulas pour prier, seul, sur la
montagne ; et c’est dans le sentiment de
cette communion intime aivec le Père que
nous devons chercher le secret des enthousiasmes véhéments, des audaces généreuses, des entreprises persévérantes qui caractérisent la vie des prophètes, des apôtres et de tous les « envoyés » authentiques de Dieu.
On ne se sent pas seul quand on parle
avec le Père le langage mystique des élus :
la communion avec le Père réjouit même
le malade pendant ses nuits d’insomnie.
On ne redoute aucune tâche ni aucun
adversaire quand l’on a avec soi le ToutPuissant : l’athlète chrétien a la certitude
de la Adetoire, même lorsque toutes les
puissances de l’enfer se déchaîneraient
contre lui.
Heureux tout homme qui peut répéter
avec le Christ : « Je ne suis pas seul ;
mais le Père... est avec moi ».
Giov. Tron.
Les circonstances les plus ordinaires
de la vie journalière sont des moyens
d’entrer en communion avec Dieu et offrent un vaste champ à la prière. Quand
sa faœ nous est cachée, ou que nous cessons de recourir à Jésus comme à la
source réelle d’où nous tirons notre force
et notre sagesse, les soucis de tous les
jours nous tourmentent plus que de grandes épreuves. Même en supposant que
vous n’ayez pas été exaucés comme vous
l’attendiez, toutefois, si vous avez rejeté
tous vos soucis sur Celui dont les yeux
sont sur les œuvres de Ses mains, vous
aurez été bénis, car II vous aime et a
compassion de vous. Le reconnaître Lui,
ce seul fait nourrira votre vie intérieure,
qui est si vite troublée par les luttes et
les pièges de ce monde.
■ ■: {Sources d’En-Haut).
ttn art difficile.
Enseigne-nous à tellement compter nos
jours, que nous en puissions avoir un
cœur sage : c’est Tinvocation que le Psalmiste adresse à Dieu dans cet hymne
plein de mélancolie et de confiance qu’est
lé Psaume quatre-vingt-dixième.
Et ce qu’il demande, c’est la clef de cette
sagesse qui n’est pas un regret vain et
stérile sur les lèvres d’un vieillard ayant
appris que tout est vanité ; mais qui est
une force et une exhortation pour l’es
phit de l’homme. ■ ^
***
Tel-, homme, plein de vigueur et d’en- '
thoùsiasme, plein • d’espérance et d’ardeur,
s’élànce dans la vie, comme un cheval
fougueux dans l’arène. Aucun but n’est
trop'grand, nul terme n’est trop éloigné ;
le soleil se lève à peine, à l’horizon ; pourqu(^ penser au coucher? Et sans balancer,
il-jette à pleines- mains ses trésors : son
amour; son intelligence, la vigueur de son
corps et la puissance de son esprit. Qu’importe si le cœur s’usera ? Quand l’aurore
Sourit,' mœsagère d’un matin plein de
ileuî^, de chants, de • fruits, le cœur du
jeune homme ne peut pas être sage ; les
(leu®s ne lui disent-elles pas : « Nous sommes pour toi, cueiÜe-nous » ? Les chants
et les fruits ne sont-iils pas créés pour
lui ? Il veut tout embrasser ; même le péché a son attrait, et telle flaque d’eau
croupissante miroite au soleü avec les rereilets de l’iris.
Oh ! si tu savais compter tes jours ! Si
tu voulais ouvrir tes yeux pour comprendre la leçon de la nature en fleur, si tu
voulais prêter l’oreillie pour ouïr ce son
mystérieux du cjdl, qui s’étend sur toute
la terre, tu ne dirais pas : « Je ferai »,
«j’irai», «je i-éussirai », «j’arriverai»,
mais tu murmurerais : « Je ferai ce que
Tu voudras »; « j’irai où Tu me mèneras »;
« je réussirai si Tu le permettras » ; « j’arriverai quand Tu m’appelleraB ». Tu; es
fort, mais II est le Dieu fort.
Tu dis : « J’irai moin chemin, sans
crainte, sans maître » ; ne vois-tu pas que
ce soleil qui éclaire ta route est Son œuvre, et que ces forces qui vont te manquer te poussent sur des sentiers que Luimême a préparés pour toi ?
Compte le nombre de tes jours et ne
t’enorgueillis point.
» « »
Compte le nombre de tes jours, et ne
crains point.
Pourquoi serafe-tu comme l’homme qui
pleure et gémit en s’écriant : « Le temps
s’enfuit, l’heure s’écoule, demain peut-être
je ne serai plus ; la vie est une suite de
journées sans espoir, où l’on ne saurait
jouir. A quoi bon lutter, se meurtrir le
cœur, alors que les jours de nos années
reviennent à soixante-dix ans, et s’il y en
a de vigoureux à quatre-vingts ans ? ».
Oui ; soixante-dix ans, c’est vrai ; mais
pourquoi t’arrêter là ? Ija vie ne serait-ce
donc que l’espace compris entre ce que tu
appelles la naissance et la mort ? Crois-tu
donc qu’il en sena de toi, co;mme de l’herbe
des champs, qui i>érit desséchée ? Pourquoi fermer les yeux devant cette réalité
sublime dont tu ne vois que le côté sévère : le pèlerin, fatigué, brisé, marchant
vers Tin but qui se perd dans la brume !
Non, le chrétien marche vers le èiel ;
compte tes jours, mon cœur : nous mar
chons vers notre vraie Patrie, vers la lumiière ; une mission t’est confiée ici-bas ;
qu’importe si une heure suffira pour l’accomplir, ou si soixante-dix ans seront
nécessaires ? Accomplis ton œuvre, sans
murmure ; pourquoi oublier qu’à Ses yeux
ipille ans sont comme un jour ? L’humble
violette a sa part dans les plans mystérieux de la Providence divine, tout aussi
bien que le superbe lis ; pourquoi craindrais-tù que l’humilité de ton œuvre soit
indigne de ton Créateur ? Oublies-tu que
devant Ses yeux tel monument, resplendissant d’or et de marbre, vaut moins que
le sacrifice d’une vie que le monde a
ignorée ?
Soixante-dix ans !... Tu dis : la vie de
l’homme est bien courte ! Hélas, tu devrais
dire : elle est trop longue, trop lourde,
puisque dans tous tes jours tu n’as pas
compris que la seule mesure d’une vie,
c’est le sacriifiice, le renoncement, qu’on ne
mesure ni à jours, ni à années.
îiî ❖ ^
Enseigne-nous à compter nos jours ; sur
les lèvres du vieillard, de l’homme mûr,
ces paroles sonnent souvent d’une façon
douloureuse, véritable cri d’angoisse d’une
âme qui, à la fin de sa carrière, se demande quelle peut être la véritable valeur
d’une vie, qui, à son déclin, semble plus
riche en erreurs, en défaites, qu’en victoires. C’est souvent un regard plein de
tristesse sur rm passé que l’on voudrait
pouvoir revivre, que l’on voudrait pouvoir
changer. C’est le cri qui s’élève à la fin
d’une année, lators qu’on se dit qu’elle
pourrait aussi être la dernière : Oh ! si
j’avais appris à compter mes jours, à mesurer mes forces, à ne m’abreuver qu’à
des sources limpides !...
Mais encore, pour le chrétien, il n’est
jamais trop tard, pour apprendre cet art
difficile ; car savoir compter nos jours c’est
apprendre la valeur de cette minute qui
s’envole. Toute une existence peut s’écouler, sans qu’il en reste rien autre, peutêtre, que ces derniers instants, où, les
paupières déjà 'diemi-closes, l’âme, en présence de son Créateur, s’écrie : « Eternel,
reviens ».
Sur le seuü de cette nouvelle année, oh !
Seigneur, enseigne-nous à compter nos
jours, teüe7nent que nous en puissions
avoir un cœur sage; que notre esprit ne
soit point troublé et qu’il comprenne que
Ta mesure n’est pas notre mesure ; que
nos mains sont faibles, mais que Tu affermis leur triayail ; que, dans le temps qui
fuit, Tu accomplis notre œuvre incomplète, en la rendant parfaite. al.
UNE TROUVAILLE.
Dans le Times, Frédéric Kenyon annonce la découverte de papyrus grecs, contenant des textes bibliques, et qui seraient
d’un siècle plus anciens que les plus anciens qu’on connaisse actuellement. Ce document consisterait en 190 feuihes écrites
sur les deux côtés et appartenant à 19
livres de la Bible. Tous ces papyrus sont
des Codices, d’où on conclut qu’au milieu
du second siècle déjà le livre ■— et non
plus seulement le rouleau — était en
usage parmi les chrétiens. La principale
partie de ce document romprend un manuscrit de 44 feuilles, où se trouve reproduit le texte de la Genèse. Une autre
partie de 25 feuilles, la mieux conservée,
contient les livres des Nombres* et du
Deutéronome. S. p. p.
2
7V‘
is Im [ileiilrien aim iiìe
J’aime lia voix des choses, des torrents
et des vents ; et, f aitigné panfois d’écouter
les hommes, je prête l’oreüle pour saSsir
les sons plus ou moins distincts des mille
objets qui m’entourent. C’est ainsi que
j’ai surpris mes deux calendriers tandis
qu’ils s’échangealient leurs compliments.
La scène n’est pas difficile à imaginer ;
elle s’est fixée dans mon esprit et je ne
perdrai pas de temps à la décrire.
1932 se présente tout fier à 1931 qui
se meurt et lui dit, d’un ton fort arrogant; — « Bonsoir, mon ami, ta journée est
finie, il me tarde de prendre ta place, car
décidément tu n’es capable de rien faire
et il faut que je répare tes torts, que
je guérisse tes plaies... Miáis à quoi bon
perdre du temipfâ à te faire des reproches ?
Ce qui est fait est fait, dis adieu à la vie
et n’en parlons plus».
1931, comme laiccablé sous le poids de
l’âge et de ses misères, répond : — « Bonjour, compagnon de la course du temps,
voici ton aurore, salue-la avec joie et
mets-toi à l’oeuvre avec entrain, mais aussi
avec crainte, et ne dédaigne pas, dans ta
fougue juvénile, les conseils fraternels
d’un ami qui est sur le seuil die l’éternité ».
— « Avec crainte ? As-tu dit avec
crainte ? Crois-tu donc que je vais être
une mauvaise année comme toi ? N’aS-tu
pas honte de laisser derrière toi tant
de souffrances, de haines, d’incompréhensions ? Et les cataclysmes qui ont bouleversé la terre, ne les comptes-tu pour
rien ? Pense aux tremblements, aux inondations, aux éruptions qui ont moissonné
tant de vies. Tu es im meurtrier; aucun
ne pourra te pardonner ; mais comme,
malgré tout, nous sommes frères et que
le temps inexorable noiis emporte vers le
même rivage, je vais m’efforcer d’effacer
le souvenir de tes méfaits. Je ne permettrai jamais que rhistoire rappelle que des
millions d’hommes, dans tout le monde,
sont sans travail et souffrent la faim ; je
vais mettre fin à toutes les injustices, à
toutes les tyrannies, et quand ma course
sera terminée, on dira : Voilà ce qu'aurait dû faire 1931 ! ».
— « Quand on meurt, on devient sage
et l’on reconnaît ses torts ; j’ai souffert
de mes faiblesses et de mes défaillances
et je regrette du plus profond du cœur
de te laisser un pareil héritage. Je te souhaite d’accomplir ce que tu veux et de
combler mes lacunes sans nombre, mais
permets-moi de te dire que tu es sans expérience : pair conséquent tu penses que
tout est facüe et que tu feras des merveilles, laissant le monde bien meilleur
que tu ne l’as trouvé. Tu es fort, tu es
jeune, tu as du temps devant toi, c’est
vrai, mais un an passé je pensais comme
toi j’étais, moi aussi, plein d’orgueil, et
maintenant aucune parole ne peut exprimer l’amertume que je sens, parce que je
n’ai pas réussi comme je croyais, comme
je prétendais».
— « Cesse de faire le philosophe et ne
crois pas cacher sous de vaines paroles
tous tes méfaits. Tu as été un misérable,
tu es né sous une mauvaise étoile ; du
reste, ma supériorité est établie dès maintenant, j'ai un jour plus que toi à ma disposition : 366 : c’est admis par tous les
pays, je l’ai vu chez tous mes confrères,
je pourrai faire tout avec plus de cahne
et de calcul ; avec un jour de plus on ne
sera pas preœé».
— « C’est vrai, tu las un jour de plus
à ta disposition : que Dieu t’accorde de
bien t’en servir, mais c’est une épée à
deux tranchants. Si tu savais ce que peut
signifier un jour ! Il peut être une bénédiction ou une malédiction ; un jour de
plus c’est un don, maïs un don dangereux,
je le sais, je l’ai vu et je voudrais ne
pas le savoir, ni Taivoir vu, car c’est une
expérience ¡affreuse. En un seul jour des
âmes ont trouvé la mort, des familles ont
été détruites, des guerres ont été déclah
rées, des abîmes se sont ouverts, des cœurs
ont été brisés. Un jour se reflète parfois
comme une tache sur l’éternité, et cm ne
l’efface plus».
— « Merci pour tes conseils, mais
va-t'en, je suis fatigué de t'écouter ; si tu
avais agi, au lieu de parler maintenant,
cela aurait été mieux ».
1931, alors, avec un* sentiment d’humiliation profonde, céda le champ à 1932,
qui l’cxxupa avec beaucoup de bruit, comme tout orgueilleux, en faisant des promesses qu’il ne maintiendra pas, on peut
en être sûr.
La conversation était finie ; 1931 appartenait désormais au passé, et je m’aperçus que le langage des choses est bien sembable à celui des hommes ! L. M.
Etudes Missionnaires
I. Ponnpi li l'in ü [nnitit.
(Suite).
Nous avons dit, dians l’étude précédente,
que le païen se convertit, quelquefois,
parce qu’il espère que la bénédiction de
Dieu reposera suir sa vie matérielle et terrestre, ou encore dans un désir d’échapper aux châtiments dont pourrait le frapjier ce Dieu des blancs, dont la puissance
l’effraye.
¡Mais pour la majorité des indigènes qui
viennent au christianisme, il se mêle, à
ces préoccupations d’un ordre matériel,
un‘trouble moral plus profond. Ils sentent quelque chose de leur misère et voudraient en sortir, mais is ont de la peine
à se décider.
Chez un grand nombre de ces indécis,
la décision est provoquée par un rêve.
Les indigènes croient au rêve comme à
quelque chose d’objectif, et non pas comme à un produit de l’imagination. Les
voix que l’on entend, les choses que l’on
voit, ont une réalité. Ils se préoccupent,
donc, beaucoup de leurs rêves et de leur
signification. Un jour j’encourageai les
garçons de l’école de station qui suivent
le catéchisme, que je faisais exprès pour
eux, à me poser, par écrit, les questions
qui les préocioupaient. Sur six questions..^
trois se rapportaieint à dès rêvesi En voici
nn : « J’ai eu un songe dans mon sommeil; j’ai rêvé que trois hommes me faisaient répéter le Notre Père. Ils étaient
revêtus d’habits resplendisisants, et j’eus
très peur. Qu’est-ce que cela veut dire ? ».
Voici maintenant des exemples de songes qui ont déterminé des conversions :
« Je me trouvais avec beaucoup d’autres
personnes dans un lieu obscur et terrible. Mais en face 'de nous resplendit une
lumière... Un homme grand, au visage
rayonnant, s’y tenait, un gros livre â la
main, dans lequel étaient inscrits beaucoup de noms qu’il lisait à haute voix.
Ceux dont le nom était prononcé, étaient
libres d’échanger le lieu ténébreux contre
le séjour de la lumière. Petit à petit, tous
mes compagnons avaient accompli ce pas.
Seul j’étiaiis resté en arriére. A ce moment, un autre personnage s’approcha' du
premier, et lui fit observer que quelqu’un
soupirait encore ià-bas, dans les ténèbres.
Mais l’homme au visage radieux, repoussa
l’intercesseur par un mouvement de sa
main, et je me réveillai ». Un autre indigène voit un grand livre et une voix lui
dit ; « Lis et tu seras sauvé ; mais si tu
ne lis pas, tu seras perdu ». Une autre
fois, le même indigène voit un abîme où
les pécheurs se ruent, et la voix lui dit :
« Ce sera ton sort, si tu t’obstines ».
Ces voix et ces visions, frappant des
consciences déjà troublées et indécises,
provoquent la décision finale. Et cette
croyaiice au rêve, comme déterminant la
conversion, est telement ancrée chez les
indigènes, que lorsqu’un homme, troublé
dians son cœur, demandait un j,our à des
chrétiens ; « Que fauLü faire, pour être
comme vous ? », ceux-ci lui répondirent :
« Pour se convertir, il faut avoir des visions». D’autre part, lorsqu’on demande
à un païen pourquoi il ne se convertit
pas, il arrive souvent qu’il vous réponde :
« Dieu ne m’appelle pas ». C’est-à-dire, je
n’ai pas eu de rêve.
Mais si ces rêves déterminent une décision, c’est qu’il s’est déjà fait, dans le
cœur de l’homme, un tnavail plus pro
fond : il a eui conscience de son état de
péché, ses fautes le tourmentent, et il en
sent tout le poids et l’horreur. Car, en définitive, la vraie conversion n’a lieu que lorsque le pécheur se repent et croit. Et c’est,
en effet, ce sentiment de misère, de déchéance, uni à la persuasion que les dieux
païens ne peuvent rien pour y mettre
fin, qui décide le païen à s’abandonner au
Christ et à riaction de Son Esprit.
Souvent ils sont bien maladroits pour
exprimer ce qu’ils ressentent, mais il en
est, pourtant, qui savent dire d’une façon
très claire ce qui s’est passé dans leur
cœur, et la lutte qu’ils ont dû soutenir
pour arriver à renoncer au péché. Nous
ne citerons qu’uin exemple.
C’est le cas d’Un habitant du Lessouto ;
après sa conversion, il déclarait : « Je
suis vaincu, le Seigneur a remporté la
victoire. J’ali voulu résister à Sa puissance... J’ai ajouté péché à péché, depuis
que j’ai appris que le péché conduit à la
mort. Et cependant je désirais être chrétien... Mais renoncer à mes passions !...
Mon cœur ne voulait pas y consentir ».
Un autre décrit le changement survenu
dans sa vfe en ces termes ; « Je me sentis
comme ressuscité des morts ».
La voie suprême, la seule qui puisse
conduire les hommes à une conversion
vraie et durable, c’est toujours, et partout, celle que prêchait Jean-Baptfete, lorsqu’il disait à la; foule : « Repentez-vous ! ».
R. C.
nanannnnannnnnannnnnan
[fl-llfi
(Suite).
A l’orée des bois vit k moufette, petit
carnassier, qui possède la faculté de lancer à plusieurs mètres de distance un liquide infect, à rôdeur pénétrante, qui
brûle la peau comme un ¡acide ; les chevaux et les chiens flairent son passage et
la fuient ; les hommes sont plus facilement victimes de ses atteintes !
La variété des oisaaux alu charmant plumage est plus riche qu’au sud ; parmi eux
se distingue le colibri, justement appelé :
bijou vivant...
:ÿ
Dans les bois vivent les Indiens, en
« toiderias » plus ou moins nombreuses,
aux ordres de leur chef : le « cacique »,
qu’ils vénèrent et ne sauraient abandonner un instant. Humbles et retirés, ils
n’entrent en rapports avec les blancs qu’à
l’époque des récoltes.
Ne cultivant pas le blé, fis ne connaissent presque pas le pain ; ils se nourrissent principalement de viande « asado »
(à la broche), du gibier qu’ils chassent
eux-mêmes.
Ils mangent les œufs de crocodiles, tout
aussi bien que les Colons savourent ceux
de tortues et apprécient les rôtis d’autrm
ches ou de perroquets.
Le fin odorat qui les distingue, est-il dû
au peiu de sel qu’ils consument ? Très habiles chasseurs, ils n’ont pas besoin de fusü tout au plus, l’arc et la lance.
Pour jouir des canards qui nagent par
milliers .dams les lagunes, ils font flotter
sur l’eau un certain nombre de courges
séchées, dont une est préMablement évidée, de manière que les hommes puissent
y introduire la tête ; immergés jusqu’aux
épaules, üs s’avancent, ainsi déguisés, jusqu’à rejoindre qes palmipèdes ; alors ils les
empoignent par les pattes et leur tordent
le cou... ; tout se passe sous l’eau, et les
chasseurs ne ressortent qu’avec leurs ceintures entièrement garnies.
Il serait aussi intéressant de savoir jusqu’où arrive leur art médical ; contre la
piqûre des serpents, .par exemple, ils n’ont
pas besoin de recourir à l’apothicaira
»41 *
Parmi mes visites, je rappellerai celle
à deux jeunes Allemands, que la crise
a arrachés aux études. Leur pauvre habitation iK>urrait servir de décor cinématographique pour le roman Je plus
aventureux.
Les jours passés avec ces chers Colons ont coulé raipidement, en parfaite
communion de cœur et d’esprit, et noois
nous sommes fait mutuellement du bien.
On se confie en Dieu, on se dit aiu-ïe»-.
voir... : je fais force à mes sentiments et
je les quitte.
La chaleur et la poussière que k Ipco- |
motive soulève accablent les voyageurs...
devant moi, un jeune homme en élégant
habit noir, en pantoufle, slatis bas, et ;
muni d’un « tropical helmet », doit bièntôt se convaincre que le mannequin voyage :
mal au Chaco î
» » »
Saenz-Pena, à mi-chemih, est ma der-|
nière étape. Lorsque la faimiUe Bertinat-ÿ7
Pavarin vint, en 1912,, habiter la localité,*
il n’y avait que trois maisons ; mainte- î
nant c’est une vüle de douze mille habitants et ses fabriques ¡de pâtes, huile et
savon, tendent à la rendre toujours plus â
peuplée.
Si le voyage n’éta'it pas si long et coû- -i
teux, il me faudrait visiter la patriarcale
famille de Casimir F(^neron, dans l’intérieur du Paraguay ; ...miais bientôt il me
faudra penser aù retoiir dans la République orientale !
» » »
Les faimîlles vaudoises du Chaco sont,
en réalité, peu nombreuses ; elles se rattachent aux noms : Eavatier, Bertinat,
Tourn, Pontet et Travers. Ce dernier
vient de Colorsia Valdense, les autres du
Sombrerito.
C’est M. Louis Jourdan qui les visita
pour le premier ; MM. les pasteurs L
Tron, H. Pascal, et les laïques C. Negrin, P. Salomon, J. et M. Rostagnol, de
Tarariras, les suivirent. Mais vu la distance (1) et les nombreux groupes d’isolés
à visiter, i]s n’.ont pu s’arrêter que quelques semaines.
Ainsi, malgré toute leur bonne volonté,
l’isolement est pour ces cherS Vaudois un
grand danger ; le contact avec les voisins,
de nationalités fort disparates, favorise
rindifférence, entraîne la jeunesse insouciante et inexpérimentée, et menace de
la conduire au cultè des dieux modernes.
Seulement une bomie éducation de k
part des parents, la. crainte de Dieu, un
saint désir de s’instruire, une littérature
religieuse et morale et Yamaur de la fcomille les rendra dignes du nom : chrétien. '
E. H. Ganz.
(L) Charata est à environ 500 kiloiuètres au
nord du Sombrerito. 'Coloiiia el Sombrerito est
à son tour 500 kilomètres au nord de 'Belgrano
et à 1.800 de Iris, approximativemenl.
oooooooooooooooooooooo
Le Père prodigue
(Parabole).
Un homme avait un fils. « Mon père, lui
dit-Ë, un jour, donne-moi k iiairt de tes i
soins, de ton temps, de tes conseils, de ton j
amitié, qui me revient ». Le père fit droit ^
à sa demianide. Il l’epvoya aaix écoles et, 1
ne ménageaint pals la dépense, lui fit dòn- :1
lier des leçons de danse, de musique... enfin, tout ce que comporte une éducation ’
soignée. Il ne négligea pas non plus son ,
éducation morale et tint à ce qu’il sui- :
vît l’instruction religieuse et le ciaté- .
chisme. Il poussa même le scrupule jusqu’à l’engager à suivre régulièrement le |
service divin. (Mais il s’abstint d’y ailér Î
lui-même, dè l’y prendre 'avec lui. Il se >
réservait le dimanche pour les choses plus i»;
importantes qu’il ¡avait à faire : comptes J
et correspondance à mettre à jour, jour-1
naux à lire... D’ailleuns, c’est ce jour-là’
qu’il rencontrait ses amis au cercle.et qu'il
faisait, en leur compagnie, maintes par- y
ties de cartes ou de boules, sans parler deS"^.]
rand.onnées lointaines en auto qu’il affec- i
tionnait particulièrement. ’¡¡1
La semaine c’était les affaires qui l’ak"
sorbaient, et l’on sait qu’il faut les sui- J
vre de près. Puis, chacun, n’est-ce pas ? .J
a sa petite ambition. On veut jouer son
rôle. Il se fit donc recevoir membre de plu- ^
sieurs Sociétés, fit de k politique, prononça de nombreux discours, fut élu ecm- |
seiller, puis député, connut l’ivresse de
popularité et le succès. Cela dura
sieurs années, pendant lesquelles son
J1_2^1. __ __ —1__ÎJ______ iCOmt .
lui devint de plus en plus étranger... Gfe“,
pendant, à k longue, cette vie qu’il aysSt
3
tmuvée si intéressante, passionnante même, lui parut fade, ennuyeuse. Eîtant rentré en lui-même, il s’aperçut qu’il avait
gaspillé la meilleure partie de sa vie ; il
sentit son indigence, son âme vide d’affection : ses amis d’affaires ou de plaisir ne
' lui en avaient jamais témoigné que par
intérêt. Il se dit ; Que de gens vivent heureux, entourés de la tendresse de leurs
enfants, nourris monalement de leur affection, et moi je meurs de faim ! Des enfants... mais n’en ai-je pas un ? Insensé,
je l’avais presque oublié ! Voici ce que je
ferai, je me lèverai et j’irai vers mon fils
et je lui dirai... "
Son parti fut vite pris. Il se leva et alla
vers son fils. Comme il était encore loin,
œlui-ci le vit venir ; il en fut fort contrarié, et au lieu de courir à sa renconr
tre et de |se jeter à son cou, il tourna
les talons. Mais son père, l'ayant rejoint,
lui dit;
— Mon fils, j’ai péché contre le ciel et
contre toi, je ne suis plus digne d’être
appelé ton père. Pardonne-moi mon égament et permets-moi désormais d’être ton
ami.
,, — Impossible, réix)ndit le fils, c’est trop
tard ! Il y eut un temps où, cette amitié,
je la désirais, j’avais besoin de quelqu’un
qui me comprît, me dirigeât, m’aimât.
Mais voilà, tu étais, panait-il, trop occupé.
J’ai dû me débrouiller seul, chercher ailleurs. Je n’ai pas réussi. Les amis que je
m’étais choisis dans mon inexpérience
m’ont trompé ou m’ont tourné le dos. Les
exemples et les conseils que j’af suivis
n’étaient pas des meilleurs, aussi ai-je fait
fauæe route, je leur dois la ruine de mon
corps et de mon âmeu Tu n’y peux rien
changer, déærmaâs. Adieu, donc, c’est trop
tard!...
Trop tard! Parents qui me lisez, mes
chers amis, y en a-t-il un parmi vous qui
désire entendre un jour son fils ou sa fiUe,
refusant la main tardivement tendue, lui
dire : Trop tard ! C’était quand j’étais enfant, « malléable », confiant et pur, qu’il
fallait m;’aiguiller dans la ’bonine direction,
I m’inculquer d’impérissables et salutaires
! vérités, guider pais à pas mes petits pieds
sur le chemin épineux et rocailleux de la
vie ! Au lieu de cela, tu m’as abandonné
à moi-même, après m’avoir, trop hâtivement, distraitement, montré je ne sais
quelles Ijelles perspectives qui, un moment,
m’ont ébloui : et l’instant après, je me
suis retrouvé dans l’ombre, seul !
Parents ! Parente ! plus insouciants parfois que vos propres enfants, n’attendez
pas qu’il soit trop tard, ne soyez pas des
pères et des mères prodigues ; gardez pour
vos petits, réservez-leur toute votre attenï tion, tous vos soins dans le domaine spiri1 tiiel comme dans le matériel. Vous voudriez trop souvent qute vos enfants s’élèvent jusqu’à vous, mais ils sont trop petits, trop faibles, c’est vous qui devez vous
pencher jusqu’à eux de toute votre force
f morale, de tout votre amour... avant qu’ü
soit trop tard ! (Ensemble).
LE MOUVEMENT O'OXFORD.
On appelle ainsi une espèce de réveil
Qui a pris naissance en Amérique, et
dont 1 initiateur fut Frank Buchmann, un
suisse originaire de Saint-Gall. Ce mouvement, qui a pris une grande extension et
s’est surtout répandu dans les milieux
»mâversitaires d’Oxford, vise à une transformation fondamentale des vies. Ses adeptes sont apiîelés « les changeurs de vie ».
Ils organisent des réunions à domicile, où
ils échangent leurs expériences, bonnes ou
^uvaises, et insistent sur la conversion
Individuelle, qui doit avoir pour fruit
I évangélisation d’homme à homme. Il est
intéiressant de-constater le succès de ce
*Bouvement de réveil dans les milieux cultivés. Les professeurs universitaires, dont
^ attitude fut sceptique et critique au pre*nier abord, sont aujourd’hui obligés de reconnaître qu’il a fait beaucoup de bien
étudiants. Il se recommande par son
caractère de sobriété. Les adhérents au
*Hnu,vement d’Oxford auront un premier
iheeting en Suisse, à Genève, â la Hésii^ence, au mois de janvier. S. p. p.
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LE CHOIX D’ME PLAGE.
Il est souvent difficile, pour des Suisses, de,savoir où aller à la mer. Désireuse
de rendre service à mes compatriotes, je
veux leur signaler uin petit coin de la
Ligurie où, après bien dles pérégrinations,
j’ai trouvé ce bien-être moral et matériel que j’lavais vainement cherché sur
d’autres plages.
Borgio-Verezzi, sur la ligne Gênes-Vintimille, à 27 km. à l’ouest de Savone, est
un riant petit village se reflétant dans
les eaux bleues de la ¡Méditerranée. Coquettement adossé à la montagne, enfoui
dans la verdure et les fleurs, noyé de lumière, il conserve encore ce caractère
primitif des villages de marins, si difficile à trouver aujourd’hui dans d’autres
stations. Le pays de Borgio, fameux par
ses pêches succuleintes, ses bois d’oliviiers,
ses champs d’œillets, offre au visiteur de
belles et champêtres promenades ; ic-i,
rien de l’allée des pafmliers ou de l'avenue ides acacias ; ici, pas de théâtres, pas
même le plus petit cinéma. On vient à
Borgio, en été, iK)ur se baiigner et, en
hiver, pour se reposer, pour soigner un
asthme ou une pleurésie opiniâtre et
jouir des beautés de la nature.
Le pays est doté* de plusieurs pensions
éparpillées dans la qajnpagne ; l’une d’elles se fait particulièrement remarquer
par la ligne sévère de son architecture :
c’est la «Dosa Balnearia. Valdese», admirablement situœ au bord de la mer. La
« Casa Balnearia Valdese » n’est pas une
pension comme toutes les autres ; c’est,
avant tout, une institution philanthropique des Vaudois du Piémont, destinée à
procurer gratuitement tous les étés, aux
enfants vaudois pauvres, une cure de
bains de mer ; elle ne fait pas de spéculation, malis de la bienfaisance, car le
bénéfice total qu’elle retire de sa clientèle payante va à l’œuvre. Contrairement
à la plupart des pensions, la «Casa Balnearia Valdese » offre, à des prix très modérés, tous les iavamtages d’un hôtel de
luxe : chauffage central, eau courante,
bains, etc., tout en conservant cette atmosphère de familiale intimité vaudoise,
si symppathique pour qui a, besoin d’un
lieu de repos où, à la salubrité du climat,
s’unit un milieu de chaude et affectueuse
cordialité.
A lia « Casa » les Suisses romands ne se
sentent pas dépaysés, car ils y sont reçus comme de bons ,a|mis et i’on y parle
leur langue. Sœur Julie Oëchsli.
Casa Balnearia Valdese, Borgio-Verezzi (Savone).
(Semaine Religiettse).
Les enfants de la bienheureuse
il
décédée à Saint-Germam, le 21 décembre
1931, remercient sincèrement M. le pasr
teur C. A. Tron, les Sœmrs et les compagnes qui entourèrent de soins dévoués leur
mère, pendant son séjour à V Asile de
Saint-Germain.
«Je sais que mon Rédempteur est vivant ».
La famille ROSTAN remercie la Société
Ouvrière et toutes les personnes qui ont
pris part à son deuil, à l’occasion du départ de son cher et regretté père
MAURICE ROSTAN
décédé à St-Germain, le 24 décembre 1931.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Noël a été fêté chez nous avec
enthousiasme, par grands et petits. Ceux-ci
ont eu leur g-ralud arbre dans le temple
bondé et se sont royalement amusés.
Deux fatmilles pourtant, au milieu: de
tant de joie débordante, ont été attristées par le deuil : La famille 'de Pontet
Anna, décédée au Puy, à l’âge de 61 ans,
et celle de Favatier Etienne feu Jacques,
des Aghits, décédé à l’âge de 54 ans. A
ceux qui ont été frappés par ces deuüs,
nous montrons le ciel et les promesses de
Dieu. H. T.
LA TOUR. Le Comité directeur de l’Orphelinat de Füles de Dély-Ibriahim (Algérie),, a appelé au poste de directrice M.Ue
Aimée Jafla, nièœ des missionnaires et
professeur Jafla.
FRALI. Un Convegno d’hiver des Unions
(^irétiesnnes aura lieu; à Prali, le 6 janvier. En voici le programme : Rendezvous aux Guigou, à 10 h. 30 ; concours de
sky, à 11 heures, avec de nombreux prix
en sky et médailles ; dîner en commun ,
à midi et demi (prix ; 6 lires, sans vin) ;
réunion générale, à 14 heures, avec culte,
chants, et discours de quelques orateurs !
Non seulement les Unionistes y sont
cordialement invités, mais toute la jeunesse vaudoise.
PRAMOL. Dimanche soir, 20 décembre,
un groupe de jeunes filles et de jeu'nes
gens de ne« Unions nous ont offert une
soirée, que tout le monde a vivement applaudie et a!ppréc,iée. Elle avâit toute la
saveur d|u « revenez-y » f
— L’arbre de Noël — un beau sapin du
« Bô dal Bacías » — que les mains ingénieuses de nos moniteurs et monitriceB
avaient joliment garni, a rappelé une
foule d’enfants : plus de 140 ! Un temps...
trop 'beau pour l,a fin décembre, à réjoui
petits et grands.
— Le jour de N'oël les membres de notre famille spirituelle sont en grand nombre dans la maison de l’Eternel. Aussi le
message du jour bat à. la porte de tous les
cœurs pour y apporter le pardon, la lumière, l’amour, la grâce !
Un chœur de circonstancié, exécuté sous
la direction 'de M.me (fenrie, redit à rassemblée les mêmes motifs, la même gr'ande
bonne nouvelle».
— Le 5 décembre a été célébré le mariage de M. Bounaus Erndnio a'vec M.Ue
Reynand Alma; le 12, celui de M. Long
Ernest avec M.Ue Baral Sylvie ; le 26, celui de M. Bounous Henri avec Mlle Balmas Sylvie. Que sur les foyers qui viennent de se fonder descendent les bénédictions qui demeurent à toujours ! Rep.
SAINT-GERMAIN. Le 26 décembre, à
14 h. 30, “un long convoi funèbre accompagnait à sia dernière demeure la dépouille mortelle de notre frère Maurice
Rostan de feu Edouard, décédé à SaintGermain, dans sa 67® année.
Nous sjavons que notre cher frère est
auprès du Sauveur qu’il a suivi ici-bas,
d’abord comme père de famüle, en élevant ses huit enfants datns la crainte de
Dieu.
Il a été ancien dans le quartier des Gondins pendant quelques années.
M. le pasteur Henri Tron, dans le discours qu’il fit au temple, nous a parlé de
la préparation à la mort. M. le pasteur
Guido Comba, du Pomaret, nous a parlé
du bon souvenir qu’a laissé notre frère
pendant son séjour à La Pérouse, comme
chef de gare. L’évangéliste émérite M. G.
Bert nous a délivré le dernièr message
de notre frère sur son lit de mort, et a
élevé nos âmes à Dieu par une fervente
prière. Au cimetière, un aimi, catliolique,
du défunt, a rendu bon témoignage à la
mémoire de notre frère. M. Bert a ajouté
quelques mots sur l’assurance du salut.
Et maintenant, les cœurs En-Haut,
nous contemplons dans la gloire celui qui
nous a précédés. ' G. Bert.
SAINT-JEAN. Noël ramène, pour VEcho,
à peu près la même chronique, toutes lejs
années : toujours les mêmes cotés lumineux et toujours, aussi, le même pourquxÂ... ténébreux. >
Côté lumière : le jour de Noël, temple
bondé d’auditeurs, qui écoutent avec recueillement le message du pasteqr M. L.
Rivoire : Jésus est venu pour me sauver ;
exécution artistique d’un beau chœur,
chanté par la Société Ohorale, sous la direction de M. G. Alharin.
Pourquoi... à Noël, tant de personnes
doivent-elles rester debout, alors qu'il y a
trop de places vides les autres dimanches ?
— L’arbre de Noël exerce toujours un
grand attrait sur les enfants et sur les
graUds, ainsi que l’a prouvé, encore irne
fois, le nombreux public qui bondadt le
temple, samedi 26 décembre. La gent...
trotte-merm, a écouté, avec beaucoup d’attention, nous semble-t-il, les exhortations
du Pasteur : que votre joie chrétienne
resplendisse autour de vous, comme la lumière de cet arbre. Un programme de récitations s’est ensuite déroulé, qui nous a
fait assister à d’agréables surprises : tel
diablotin, par exemple, transformé en
ange. Les chants d’ensemble ont été enlevés avec enthousiasme par les élèves de
l’école du dimanche, dirigés par M. G.
Alharin.
— Dimanche 27 décembre, Tarbre de
Noël s’est aussi laflumé dans la chapelle
du Refuge : le vénéré chapelain M. B. Gardiol a rappelé aux malades les merveilieUr
ses promeisaes 'de cet Evangile qui est aussi
pour les humbles, les déshérités. Ensuite
M. le pasteur L. Rivoire a prononcé une
courte allocution. Les orphelines ont contribué d’une façon sympathique, par l’exécution de quelques chants, à la réussite
de cette fête qui s’est terminée par la distribution du traditionnel « paquet utile et
agréable ».
— Dons reçus ixjur l’Asile des VieiUsjrds.
En souvenir de M.me Elise Ayassot-Albarin : M. Alberto Benech, Noviara, L 25 M.Ue Pauline Robert,. Luserne Saint-Jean,
10 - M.mes L. G. E. Mauriauda, Id., 30 —
Comité Wiallon (contribution annuelle), 100
- M.me Adolphe Decker, en souvenir de
M. le pasteur Barthélemy Revel, 1(X) M.lle Maria) Goggio, Turin, en souvenir de
M. Gustave Bounous, 15 - M.me Fanny
Peyrot-Züreher, Luserne Saint-Jean, 50.
En adressant à tous les bienfaiteurs les
sincères remerciements et les bons vœux
de l’Administration de l’Asile, le soussigné
exprime aussi sa reconnaissance à la Rédaction de l’Echo, spit pour l’hospitalité
accordée à ses listes, soit pour les dons
qu’elle a eu l’obligeance de lui transmettre et qui sont les seuls reçus par l’entremise d’un journal pendant l’année écoulée.
Le Caissier : E. Benech.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
(DMUNICATI.
Norme relative alle imposte di consumo
del gas-luce per Ulumìna Ame e riscaldar
mento, dell’energia elettrica e dei materìpii per costruzioni edilizie. Il Podestà ricorda al pubblico che col 1“ Gennaio andrà in vigore la nuova imposta di consumo che, oltre a colpire le bevande vinose
ed alcooliche e le carni, comprende pure,
per disposizione obbligatoria della Legge
sulle finanze letali (T. U. 14/9/31, N. 1175),
le nuove voci ; Gas-luce per illuminazione
e riscaldamento, energia elettrica per ifluminazione ed i materiali per costruzione
edilizia.
L’imposta sul gias-luoe e sull’energia
elettrica verrà riscossa, per conto del Comune, dalle Ditte concessionarie dei relar
tivi servizi.
Agli effetti dell’applicazione dell’impo- •
sta di consumo sui materiali da costruzione, invece, è stabilito quanto appresso :
articoli 62-63-64 R. D. 25/2/1924, N. 540 :
« Chiunque intenda costruire edifici in
tutto od in parte nuovi o notevoli rifacimenti di edifici già esistenti ed eseguire
lavori di riparazione eccedenti quelli ordinari previsti daU’art. 1604 del Codice Civile, deve farne preventiva denuncia all’Ufficio Comunale, su scheda fornita gratuitamente dal Comune. Tale denuncia si
deve presentare anche i)er gli edifici
esenti da tassa e per le costruzioni provvisorie, nonché. per i lavori in corso al
1” Gennaio, indicando quelli effettiyar
mente compiuti e quelli ancora da eseguire.
« I lavori di costruzione non potraamo
essere iniziati, se non dopo che siasi versato al Tesoriere Comunale il terzo della
presunta imposta dovuta, da liquidarsi
nella base della denuncia fatta, previo
esame e verifica eseguita da un tecnico
delegato dal Comune. Il versamento dovrà
4
essere effettuato entro 10 giorni dalla,
notifica della liquidazione.
« L’imposta si accerta e si liquida definitiviamente a lavoro ultimato, in base ai
rilievi da fatisi dal tecnico del Comune.
Gli accertamenti si notificano ad debitore,
a mezzo agente, che ne fa referto, e contro il risultato dei medesimi può prodursi reclamo al Podestà, entro 15 giorni.
Trascorso inutilmente tale termine senza
che riinteressato abbia prodotto ricorso, o
in base alila decisione del Podtestà, quando
vi sia stato reclamo, rUffiicio invita il debitore ad affettuare il pagiamento dell’impos^ nel termine di 10 giorni. L’invito al
pagamento obbliga senz’altro il debitore
che, in caso di mora, è escusso a mezzo
di ingiunzione, oltre l’applioazione della
multa, trascorsi i 10 giorni.
« Le demolizioni o la diversa destinazione data ad un edificio, dopo eseguito il
pagamento dell’imposta, non danno diritto
a lestituzione.
’ « Contro la 'decisifone emessa dal Podestà è ammesso ricorso al Prefetto ».
— Fascio di Combattimento - Befana Fascista. La Befana Fascista sarà celebrata
al Teatro Trento, il 6 Gennaio, giorno dell’Epifania, àUe ore 15. Sarà, presente tutta
la gioventù inquadrata nell’O. N. B., oltre
agli altri allievi delle Scuole elementari.
Si svolgerà un grazioso programma di recite e canti ; la distribuzione dei doni, tutti
oggetti utili di vestianio, secondo le opportune prescriziioni date dalle Superiori
Gerarchie, sarà fatta soltanto ai bambini
meno abbienti Così la geniale festa della
Befana costituiirà quest’ianno una nobile e
simpatica manifestazione di solidarietà dei
bambini più fortunati verso i loro compagni maggiormente colpiti dalla crisi. La
Festa si chiuderà con la proiezione di una
bella allegra cinematografia, tutta da ridere, specialmente indicata per rinfanzia.
Lo spettacolo sarà gratuito e ad esso sono
invitati i genitori dei bambini poveri e la
cittadinanza, che vorranno, siouraimente,
partecipare àUa simpatica festa organizzata per la Befana Fascista.
Per la Befana Fascista apposita Commissione di persone del F!agcio Femminile
e della Croce Rossa, si i-echerà presso i
vari esercenti negozi di panetteria, pasticceria e simili, per chiedere il solito
dono di ogni anno, da destinare in favore
dei bambini bisognosi e loro famiglie.
I Signori Esercenti vorranno accogliere
benevolmente tale Commissione, alla quale
consegneranno prodotti di loro produzione,
come panettoni, « brioches », od altro.
Fin d’ora sii ringrazia per quanto i Signori Esercenti saranno per fare, per dare
ai bambini poveri la possibilità dii celebrare la festa tradizionale nella più dolce
letizia.
Il Segretario Politico.e Podestà :
Ten.-col. cav. Ettore DeCarolìs.
Jules Trsn« directeur-responsable
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8,43 12,13 14,21 18,16 19,51 21,15
—,----------,- 14,44 18,41 20,14 -,
-,----------,- 15,05 19,02 20,37
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,27 7,57 10,45 12,30 14,25 16,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,35 8,04 10,52 12,37 14,32 16,58
Abbadia » 6,38 8,07 10,55 12,40 14,35 17,01
Riaglietto-Fiugera(/ac). 6,43 8,10 10,58 12,43 14,39 17,05
S. Martino » 6,49 8,13 11,01 12,46 14,42 17,07
Porte » 6,52 8,16 11,04 12,49 14,45 17,10
Malanaggio (fac.) . — 8,21 11,07 12,52 14,49 17,13
S. Germano » 7,— 8,24 11,10 12,55 14,52 17,16
Villar Perosa » 7,10 8,31 11,17 13,02 15,— 17,23
Dubbione . 7,17 8,38 11,24 13,09 15,08 17,30
Pinasca » 7,20 8,41 11,27 13,12 15,11 17,33
S. Sebastiano » — — 11,34 13,17 15,19 17,38
Perosa Argentina a. 7,30 8,50 11,40 13,20 15,25 17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(I)
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
Perosa Argentina p. 6,07
S. Sebastiano » 6,10
Pinasca » 6,15
Dubbione » 6,18
Villar Perosa » 6,24
S. Germano » 6,31
Malanaggio (fac.) » 6,33
Porte » 6,36
S. Martino » 6,39
Riaglietto-Fiugera(/oc)» 6,42
Abbadia » 6,45
Ponte Lemina (fac.) » 6,48
Pinerolo a. 6,54
7,45
7,53
7,56
8,02
8,09
8,11
8,15
8,18
8,24
8,27
8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14,20
14,23
14;26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,—
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(1)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
____O)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
iestivo
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Penice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Penice »
Via Fourca »
BobbioPellicea.
8,40 1^15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
_________(1) Venerdì e festivo.
BobbioPellicep. 7,15 11,20 18,15
Via Fourca » 7,20 11,25 18,20
Villar Penice » 7,26 11,31 18,26
Chabriols » 7,33 11,38 18,33
S. Margherita » 7,40 11,45 18,40
Torre Penice a. 7,50 11,55 18,50
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina p. 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,— 20,—
(1) (2)
Perrero p. 5,25 7,—
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07
Pomaretto » 5,47 . 7,22
Perosa Argentina a. 5,55 7,30
(1) solo al sabato
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40
(2) escluso al sabato
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40