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Qne toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....;,|[|gnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
LES DEOK AiBES DE LA BIBLE,
Genèse II, 16-17.
Apocalypse XXII, 2.
Avez-vous remarqué ces deux arbres
qui s’élèvent l’un tout au commencement,
l’autre tout à la fin de la Bible ? Le premier c’est Varbre de la connaissance du
bien et du mal du deuxième chapitre de
la Genèse, et le second c’est Varbre de
vie qui est la guérison des nations, du
chapitre vingt-deuxième de l’Apocalypse.
Entre ces deux arbres il y a la Bible
tout entière sauf le récit de !a création,
c’est-à-dire qu’il y a toute l’histoire morale et religieuse de l’humanité ; cette
histoire, qui commence par le châtiment
et les souffrances qui furent les conséquences du péché, qui se continue par
la préparation du salut poursuivie par
Dieu au sein du peuple d’Israël, qui s’illumine par la venue du Sauveur, qui se
complète enfin par la propagation de
l’Evangile.
Et, chose étrange, ces deux arbres qui
se dressent à la première et à la dernière
page de la Bible, se trouvent être lé point
de départ et le point d’arrivée de la
grande et tragique histoire de l’humanité.
' Le premier arbre, celai de la comiais_ sauce du bien et du mal, c’est en effet
l’occasion donnée à l’homme de se décider entre le bien et le mal. L’homme,
jusqu’alors étranger à la vie morale, fut
mis un jour, par Dieu, en demeure de
faire usage de cette liberté qui venait de
lui être confiée et de se décider pour ou
contre Lui. Encore enfant par son développement spirituel, cette première occasion — cette première tentation, si l’on
veut — devait être simple et frappante.
D’après l’antique récit de la Genèse,
l’homme fut placé en face d’un arbre aux
fruits appétissants. Et devant cet arbre,
, l’homme entendit deux voix ; celle de
Dieu qui disait: « De l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en
mangeras point », et celle de ses sens
qui disait: « Le fruit de cet arbre doit
être bon à manger, car il est agréable
à la vue ». — Première tentation d’un
être humain; obscur éveil de sa conscience; premier emploi de cette liberté
qui venait de lui être confiée — mais
aussi, hélas! première chute, première
désobéissance et première apparition du
péché dans le monde. Cet arbre de la
connaissance du bien et du mal qui se
dresse au commencement de l’histoire de
l’humanité", ce fut donc pour l’homme la
mise en demeure de se déclarer pour ou
contre Dieu — et par son choix fatal
cet arbre est devenu la cause extérieure
du péché dans le monde.
Le second, c’est l'arbre de vie, que l’Auteur de l’Apocalypse nous représente se
dressant au milieu de la Jérusalem céléste ; cet arbre qui, dit-il, rend son fruit
chaque mois et dont les feuilles sont pour
la guérison des nations... Déjà dans le
jardin d’Eden se dressait l’arbre de vie,
mais après l’apparition du péché, son
accès avait été interdit aux hommes.
Mais maintenant que l’humanité a parcouru le chemin douloureux et salutaire
qui va de la Genèse à l’Apocalypse —
chemin de larmes, de souffrances, de lent
retour à Dieu, de salut par la croix de
Jésus-Christ, de sanctification — l’arbre
de vie peut se dresser à nouveau, il peut
apporter à l’humanité ce qu’il n’avait pu
lui. donner, autrefois: la vie, cette vie
éternelle et bienheureuse qui, commençant ici-bas dans les cœurs, s’épanouira
.un jour dans le ciel.
Mais ces deux arbres n’ont pas seulement pour nous un intérêt historique;
ils ont aussi un intérêt pratique. Car
l’histoire de l’humanité, c’est l’histoire
de toute vie humaine. Chaque homme
recommence en petit la grande et douloureuse histoire de l’humanité.
Au début de notre vie consciente, comme au début de la vie consciente de l’humanité, se dresse Varbre de la connaissance du bien et du mal. Pour nous comme pour nos premiers parents, le moment vient où il faut choisir entre le bien
et le mal. Tentation enfantine et légère
pour nous comme pour eux. Objet insignifiant et futile, mais devant lequel —
et c’était là ce qui en faisait l’importance
— notre conscience entendit un jour deux
voix : celle de nos parents qui disait :
« Ne fais pas cela! », et celle de nos
sens qui disait: « Fais-le, car cela est
bon et agréable! ». — Première hésitation, obscur éveil de conscience — mais
hélas! aussi, première chute, première
désobéissance, première apparition du
péché dans notre vie. — Oui, aux confins de notre vie morale et consciente se
dresse pour nous comme pour nos premiers parents, l’arbre de la connaissance
du bien et du mal qui pour nous aussi
devient l’arbre de la chute.
Mais, si à la première page de la Bible se dresse l’arbre de la chute, à sa
dernière page s’élève Varbre de vie. Il
doit en être ainsi pour nous. Et cela est
possible à une condition: C’est qu’entre
la première et la dernière page de notre
vie soit écrite la même histoire que nous
rapporte la Bible au sujet de l’iiumanité;
histoire de douleurs vaillamment supportées, de retour à Dieu, de salut en JésusChrist, de sanctification... Car ce n’est
qu’aux derniers confins de son histoire
(ne l’oublions pas), après que toutes les
étapes ont été parcourues, que s’élève
pour l’humanité l’arbre de vie qui est
pour la guérison des nations... Pour nous
aussi l’arbre de vie ne se dressera que
lorsque nous aurons connu les souffrances du péché et le retour à Dieu, et accepté Jésus comme notre Sauveur.
Partis des confins ténébreux de la vie
morale où se dresse Varbre de la connaissance du bien et du mal, que Dieu
veuille qu’après le douloureux et salutaire voyage de la vie, nous puissions
tous arriver aux confins lumineux où se
dresse Varbre de la vie éternelle !
BARTH. Soulier.
PER I CADUTI IN GUERRA.
I nomi di tutti i caduti nella grande guerra,
appartenenti alla CInesa Valdese, verranno scolpiti ad memoriam nelle grandi lapidi marmoree
che fregieranno l’atrio del Convitto Commemorativo di Torre Pellice. Ai nomi già pubblicati
neiI’A/60 d’Onore, si aggiungeranno i seguenti :
Ayres Luigi - Bertoccliio Gio. Pietro - Forneron
Michele - Gaydou Pietro - Godin Luigi di Bartolomeo - Codino Emanuele - Micol Emilio,
di Pomaretto - Peyrot Vittorio.
Le famiglie che avessero a lamentare altre
lacune involontarie, sono pregate di scrivere
subito al p„ov. DAVIDE JAHIER
Torre Pellice.
ifisez et méditez donc la surprenante
hisfoire que voici traduite expressément
pour vous du « Sunday School Times »
de^fütiladelphie :
*Üir membre influent de mon église
— .m’est un pasteur morave du Wisconsin-, qui écrit — coupait son blé en un
jour de Dimanche et tenait occupés six
lieurs à la vue même de plusieurs personnes qui s’en retournaient du culte. Je
sentis que cet exemple était très mauvais
et risquait de relâcher notre discipline.
J’appelai les anciens, nous priâmes ensemble, en demandant à Dieu ses conseils, et ils me déléguèrent auprès de cet
hommes tandis qu’eux continueraient à
priér.
«J’allai donc et le rencontrai qui se dirigeait vers sa maison. De la façon la
plus,aimable qu’il me fût possible je l’infoimai du but de ma venue et lui montraij.les conséquences qu’un te! exemple
pouvait avoir parmi les chrétiens plus
faibles du troupeau. Mais au lieu d’avouer
soe.tort, il se mit fort en colère, menaça
de',donner sa démission comme membre
de, notre église et d’en arracher aussi
tous ses parents et ses amis; puis, se
reprenant bientôt, il transforma sa menace en une autre qu’il croyait plus forte
enéore : il me déclara qu’il allait prendre
les mesures nécessaires pour m’obliger à
résigner ma charge de conducteur de son
église.
' « Vous comprenez facilement l’état
d’âme avec lequel je rentrai chez moi :
je me sentais battu. Que pouvais-je faire
de mieux que me renfermer dans mon
,jXabinet de travail et d’ouvrir mon cœur
au Seigneur, comme le roi Ezéchias dès
qu’il eut entendu les paroles de Rabschaké? (Esaïe XXXVll, 1-7).
« Mais voilà que tandis que j’étais engagé en prière, ma femme qui ne savait
rien de ce qui m’opprimait le cœur, m’appela en disant: « Regarde combien de
corbeaux qui voltigent sur la ferme de
G. ». J’avais le cœur trop gros pour m’intéresser à des corbeaux, quel que pût
bien être leur nombre ; mais quelle ne
fut pas ma surprise en apprenant, le
lendemain, que les corbeaux que ma femme avait cru voir, étaient des gerbes de
blé à peine coupé qu’un petit cyclone
emportait du champ de ce fermier même
et sans faire — voilà qui est étrange! —
que peu ou point de dégâts dans les fermes voisines! Sa femme n’avait pas manqué de lui faire observer: « Maintenant
tu reçois ton châtiment! ». Et là sur le
moment il s’était — paraît-il — même
jeté à genoux en se couvrant la face.
Cependant son mauvais penchant avait
dû reprendre bien vite le dessus puisqu’il s’en allait, le Lundi matin même,
trouver un dé ses parents, qui était un
de mes anciens, pour commencer sa campagne contre moi.
« Ne fallait-il pas — pour employer
une expression courante — que mon devoir de pasteur m’appelât tout juste auprès d’un malade dans cette même maison ? Le fait est que au moment même
où j’y entrais par la porte de devant, il
y entrait par celle de derrière et nous
voilà aussitôt en présence l’un de l’autre
et très surpris tant l’un comme l’autre.
Je lui tendis la main, mais il la refusa
d’un air rechigné.
« Il se produisit alors quelque chose de
plus étrange encore què le cyclone: Dieu
agit sur lui avec une puissance plus
grande encore. Tandis que ses yeux semblaient me lancer un défi et que son poing
se, fermait d’une façon peu rassurante
pour moi, le misérable tomba sur le plancher et commença à sangloter et non pas
comme un enfant, mais comme un homme confondu, vaincu, terrassé. Dès qu’il
put se relever, il me dit, en présence de
la famille de l’ancien, la raison de sa
venue, l’histoire du cyclone et les paroles
de sa femme que j’ai référées plus haut.
« Nous nous agenouillâmes alors pour
prier et quelle réunion de prière que
celle-là !
« Il signa ensuite une lettre où il présentait ses excuses à l’Eglise, me priant
de la lire au culte du Dimanche matin
suivant.
« Pas n’est besoin d’ajouter que je
retournai chez moi de cette réunion de
prière avec une nouvelle lumière dans
mon esprit, un nouveau cantique sur mes
lèvres et une conviction nouvelle dans
mon cœur que Dieu honorera ceux qui
sanctifient Son jour ».
Un Pasteur morave.
(Traduit par EMILE H. TrüN).
ImpïE^^ion^ de HollanilB.
IL
Des prairies toutes vertes, à perte de
vue, où broutent paisiblement des troupeaux de vaches superbes; des prairies
sillonnées de canaux, coupées de barrières, avec ça et là des moulins à vent qui
agitent leurs bras gigantesques ; et puis
des bois, de vastes étendues de bruyère;
et puis de nouveau des prairies, mais
bordées, cette fois, ou recouvertes d’ombrages touffus où s’étendent les parcs
sans norpbre et les jardins fleuris à profusion, et d’où surgissent avec une prodigalité étonnante et s’étalent au regard
émerveillé du voyageur, pendant des kilomètres, des villas et des villas, somptueuses ou coquettes, les unes plus belles que les autres: c’est la Hollande, la
Hollande de la première impression.
Le hasard voulut que, lors de mon
premier voyage, je parcourusse les régions de Zeist, Doorn, Baarn et Bloemendaal, le pays par excellence des villas et des fleurs. 11 me semblait de vivre
dans un monde irréel, dans le pays du
rêve et de l’enchantement. Et un doute
me harcelait, que j’osais à peine formuler tant il était déraisonnable: Mais, dans
ce pays bienheureux, tout le monde est
donc riche ! Des maisons d’ouvriers, l’on
n’en voit point ; qui est-ce donc qui 'travaille? De quelle façon a-t-on pu accumuler toutes ces richesses et réaliser une
si étonnante prospérité?
La réponse vint d’elle-même lorsque
je visitais, quelques jours après, les
grands centres de Amsterdam et de Rotterdam et que je me rendis ^ompte de
l’intensité de la vie commerciale qui se
poursuit dans ces ports d’importance
mondiale. C’est là'et dans bien d’autres
villes industrieuses que par un travail
incessant et fiévreux l’on crée la richesse.
C’est aussi dans les vastes colonies des
Indes lointaines que l’on amasse les fortunes. Mais si les villes de Hollande sont
belles et grandes, si l’on y respire à pleins
2
poumons, avec leurs multitudes de larges allées et boulevards, de vastes canaux, de places spacieuses et de parcs
et jardins; si la vie y est très confortable par l’aménagement et la qualité des
demeures, par l’excellence des services
publics et les commodités de tout genre,
le Hollandais demeure cependant un passionné de la campagne et de la nature.
Et, à peine que ses conditions de fortune
et de famille le permettent, le voilà qui
quitte la ville pour séjourner, ou toute
l’année ou pendant de longs mois, dans
ces riants paysages dont nous venons
de parler, d’où le chef de famille et les
plus grands enfants, employés ou écoliers,
se rendent chaque matin, à bicyclette et
en chemin de fer, par tous les temps, à
leur bureau ou à leur école.
C’est un vrai flot de monde que les
trains du matin, nombreu.x et rapides,
déversent dans les métropoles. Il me souvient que pendant les huit jours que je
dus me rendre de Naarden à Amsterdam
pour ma collecte, je n’ai jamais réussi à
m’asseoir une seule fois tant il y avait
de inonde dans le train. Et encore, la
plupart de ces messieurs et demoiselles
venaient-ils d’assez loin pour trouver leur
chemin de fer. Tous à bicyclette, jeunes
et vieux, messieurs et dames, par le soleil ou la pluie, la neige ou le vent!
C’est bien là une des caractéristiques
les plus frappantes de ce peuple remarquable. Il a construit des digues formidables pour défendre ses prairies fertiles
et ses villes prospères des flots de la mer;
ces flots, il les a refoulés pas à pas en
une lutte séculaire et gigantesque; il a
construit sur la mer encore des villes
comme Amsterdam, en fondant chacune
de ses maisons sur des milliers de poutres ou pilotis, enfouis verticalement dans
le sol.
On sait tout cela, mais on ne le voit
pas, ou l’on ne s’en doute guère. Mais
l’on est bien forcé de voir les cinq million.s de vélos (sur six millions d’habitants!) qui parcourent le pays en tous
sens, et de se garer des nuées de cyclistes qui, dans les rues même les plus
mouvementées, vous croisent, vous devancent, vous frôlent et menacent à chaque instant, comme un essaim d’abeilles
bourdonnantes. A un carrefour de La
Haye, un agent de police s’est amusé à
en compter six mille, de passage entre
midi et une heure! 11 n’y. a qu’une consolation pour le pauvre piéton: et c’est
d’admirer l’aisance parfaite de ces cavaliers de nouveau genre sur leur monture
d’acier; l’aisance des jeunes demoiselles
surtout qui, se donnant la main, ou même le bras, courent le long des rails du
tram, au milieu des autos et des voitures, tout comme elles se promèneraient
dans les allées d’un parc solitaire. Evidemment tout ce monde est pressé : l’on
ne perd pas sou temps en Hollande.
Une autre découverte qui m’aida à dissiper mes doutes au sujet de la population ouvrière et agricole dans les petites
villes de campagne, et dont je ne savais
trop apercevoir les demeures, ce fut celle
de l’aspect et de la qualité de ces demeures elles-mêmes. Elles sont de si
belle apparence qu’on s’y trompe aisément. Les parois extérieures toutes blanches, les fenêtres très grandes et nombreuses, toujours recouvertes de jolis rideaux et souvent ornées de fleurs sur le
devant, la propreté remarquable de l’intérieur, la recherche coquette et le confort de l'ameublenient, avec fauteuils et
tapis, petits tableaux et bibelots nombreux, tout cela vous donne l’impression
de tenue distinguée et de bien-être extérieur que l’ou chercherait en vain dans
les populations de chez nous. J’ai visité
à La Haye, introduit par une fidèle amie
de notre église, une maison d’ouvriers
pauvres. Toute la famille: le père, la
mère et huit enfants, dont l’ainé avait
neuf ans, était logée dans deux petites
pièces. Au premier étage, la chambre à
coucher, avec les plus grands enfants.
Au rez-de-chaussée, une pièce qui était
à la fois cuisine, salle à manger et salon.
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Pellice (Provincia di Torino).
L’Innario è in vendita anche presso altre Librerie, come quella di 107, Via Tre
Novembre - Roma — e di 15, Via Pio Quinto - Torino.
Ai Pastori ed Evangelisti saranno notificate le condizioni per le copie necessarie al culto pubblico. — Rivolgere le ordinazioni a Antonio Rostan Torre Pellice (Provincia di Torino).
avec dans le coin une sorte de grande
armoire recouverte d’une draperie oii les
parents se logeaient avec les tout petits
dans quelque lit immense. Mais il y avait
là un beau fourneau économique, une
grande et belle table, deux fauteuils, un
tapis, une glace au mur, et puis des tableaux de peinture, des statues en bronze
sur la cheminée, des rideaux blancs aux
deux fenêtres et des bibelots un peu partout: le tout en ordre parfait.
Cette vue me suggérait des réflexions
nombreuses. Evidemment, ce besoin de
rendre son habitation aussi confortable
et attrayante que possible s’explique en
partie par le fait de l’inclémence du climat, de ia pénurie de soleil et de lumière.
Quand, au dehors, il fait froid et sombre,
l’on aime à se réfugier dans un intérieur
agréable pour y passer ses loisirs. Mais
il y a autre chose, sans doute. Parce que
l’on a, enfin, en Hollande, des journées
superbes. 11 me souvient d’y avoir grillé
et sué, au printemps, trois jours de file,
avec sept heures de bicyclette par jour,
sous un soleil implacable et 34* de chaleur! Et puis, malgré le froid qu’il fait
dans nos Vallées, en Iiiver, avouons que
l’on est bien loin, même lorsque les
moyens y seraient, de nourrir ces besoins
d’esthétique pour ce qui concerne nos
maisons. Les étrangers qui viennent cliez
nous ne peuvent à moins que d’éprouver une impression de surprise, voire même de surprise pénible, en remarquant
le contraste qui existe entre le degré de
culture de Jiotre peuple et le négligé,
l’état pitoyable, parfois, des demeures
qu’il habite. Il y a là dessous, à n’en pas
douter, une question de civilisation et
d'éducation que nous ferions bien de
méditer et d’agiter aussi avec plus d’insistance.
Et ce que nous disons des demeures
privées, nous pourrions le dire aussi
bien de nos magasins, de nos hôtels, de
nos mairies, ou que sais-je encore? Nos
magasins, qui d’ailleurs contiennent d’excellentes clioses, ne sont souvent qu’un
entassement désordonné de marchandises. Nos hôtels, à part quelques-uns du
Val Pélis, dont nous pouvons être fiers,
ne méritent guère de porter ce nom. On
peut y bien dîner, y loger dans un bon
lit bien propre, c’est vrai ; mais l’on ne
s’y arrête pas volontiers parce qu’ils
manquent de tenue, d'ameublement, de
commodités essentielles, de cet ensemble
de choses, enfin, qui représentent le confort pour le voyageur ou le touriste. Nos
riants valions et nos paysages alpestres
sont aussi beaux que n’importe quels autres de Suisse ou de France, Voulez-vous
que nos amis de l’étranger, que nos concitoyens de la ville y dirigent leurs pas,
apportent du mouvement et du bien-être
à notre population, qu’ils apprennent à
connaître et apprécier les vertus singulières de notre peuple? II faut marcher
avec les temps, messieurs les hôteliers,
donner de l’air et de la lumière à vos
locaux, blanchir à neuf les parois de
vos établissements, frotter à blanc vos
planchers et vos tables et chaises, et
éloigner de la vue de vos clients, dans
l’entourage de vos maisons, tout ce qui
pourrait gâter le décor de votre petit hôtel mis à neuf, somme tonte, avec assez
peu de frais.
Je me permets de vous dire cela à
l’oreille, en ami sincère, qui sait positivement qu’avec un peu de bonne volonté
et d’initiative intelligente de votre part,
il est beaucoup de touristes qui seraient
ravis de séjourner dans notre beau pays,
jusqu’en ses vallons les plus reculés et
cependant si riants et pittoresques.
Que le lecteur me pardonne la digression: je tâcherai, au prochain numéro, de
ne pas sortir de mon sujet, non plus que
de la Hollande. J. B.
(A suivre).
Fédératioa üniYerselle
Cette puissante Fédération est une des
œuvres chrétiennes les plus intéressantes
de notre temps. Elle mérite d’être connue. Les notes qui suivent ont pour unique but de dire les origines et de préciser les tendances de cet organisme religieux. Nous puisons les renseignements
que nous allons donner dans les publications de la Fédération elle-même.
Celle-ci est née. au mois d’Aoiit 1895,
dans le château construit par Gustave
Wasa, à Vadstena, sur le lac Vettern
(Suède). De nombreux étudiants et professeurs Scandinaves s’y étaient donné
rendez-vons pour une conférence. La
même année, un peu plus tard, avait lieu
la première réunion romande à SainteCroix. Dans d’autres pays, les étudiants
avaient déjà commencé à se grouper ; des
fils s’étaient noués par-dessus les frontières. Le moment était favorable. Les
fondateurs de ia Fédération des Associations Chrétiennes d’Etudiants, à Vad?
stena, sont John R. Mott e doct. Luther
D. Wishard, pour les Etats-Unis ; doct.
Karl Fries et le pasteur K. M. Eckhoff,
pour la Scandinavie ; doct. Johannes
Siemsen. pour rAllemagne, et doct. J.
Rutter Williamson, pour la Grande-Bretagne. Karl Fries a longtemps occupé une
place importante dans le Comité international. Le véritable « animateur » de toute
l’œuvre, celui qui venait, sans savoir un
nud de français ou de suédois, prêcher
sa conviction à Sainte-Croix ou à Vadstena — j’ai admiré alors le sans-gêne
des Anglo-Saxons, mais aussi leur conviction — c’est celui qui préside en ce
moment aux destinées de la Fédération
universelle. John R. Mott.
En 1920, pour célébrer son premier
quart de siècle d’existence, la Fédération
s’étendait sur 35 pays, avec 19 branches
nationales. Elle unissait les étudiants et
les étudiantes de 2500 Collèges et Universités, avec plus de 250.000 membres.
Dès le début, la Fédération s'est pla
cée hardiment et énergiquement sur le
terrain chrétien. L’article 2 des statuts
définit ainsi le but proposé aux efforts
de toute cette ardente jeunesse.
« Amener les étudiants à accepter la
foi chrétienne en Dieu, le Père, le Fils et
le Saint-Esprit, selon les Ecritures, et à
vivre en disciples fidèles de Jésus-Christ.
Rendre la vie spirituelle des étudiants
plus profonde et les encourager à étudier
sérieusement les Ecritures.- Inspirer aux
étudiants le désir de se consacrer à l’extension du Royaume de Dieu, dans leur
pays et dans le monde entier ».
Ce n’est pas un cercle d’études scien- .
tifiques, une société de discussions théologiques alors même qu’on y pratique la
libre recherche, qui doit être la méthode
des travaux d’étudiants dignes de ce nom.
Les associations chrétiennes d'étudiants
visent surtout à accroître la vie intérieure
chez leurs membres; elles groupent ensuite ces forces spirituelles en vue de
travailler à la réalisation du Royaume
de Dieu.
Méditation, recueillement, prière : que
tels soient les buts de ces jeunes gens, ,
le ciiiffre de 89.000 membres des cercles
d’études bibliques et l’institution de ce
Dimanche annuel de prière, le disent
assez.
Et la conquête au nom de l’Evangile:
« Faire Christ Roi » n’est pas une simple affaire de sentiment, puisque pour
cette conquête 11.000 « volontaires pour
la mission » sont sortis des rangs des
Associations, le plus grand nombre étant
Américains.
''^Un but généreux, un idéal élevé, des
forces jeunes et vibrantes, cela explique
le caractère universel et œuciiménique de
la Fédération. Elle ne connaît pas de
frontières; partout où des jeunes se penchent sur ia table d’étude et fréquentent
les salles des hautes écoles, elle estime
avoir son rôle à jouer. En tout lieu où
le nom du Christ est invoqué avec respect, avec amour, et où sa loi sert de
guide aux volontés luiniaines, elle croit
pouvoir trouver des adhérents. Renier
son Eglise, oublier sa patrie, ne soiitdonc pas nécessaires, pourvu qu’on apprenne à combattre résolument les ecclésiasticismes réfrigérants et les nationalismes meurtriers : ils l’ont été et peuvent
le redevenir.
Mais la ferme profession de foi chrétienne exclut tout dilettantisme, toute largeur vague et brumeuse.
La Fédération des Associations Chrétiennes d’Etudiants est donc aussi un des
nobles foyers où brille la flamme sacrée
sur l’autel de la paix, dans notre inonde
troublé. Ce n’est pas un de ses moindres
titres d’honneur. Il faut louer, appuyer,
aimer tous ceux qui détestent l’étroitesse
nationaliste, tous ceux qui combattent la
haine, tous ceux qui veulent faire rentrer
dans leurs trous les bêtes immondes de
la calomnie internationale et de l’affarisme sans vergogne, auxquels nous de- ,
vous les hécatombes des guerres.
Afin de ne négliger aucune énergie, de
ne refuser aucune bonne volonté, les étu- ;
diantes enfin ont été admises dans la !
Fédération. Dès le début, certains groupements féminins participaient au mou- ;
vement. Mais les femmes ne furent ac- ,
ceptées à la Conférence biennale qu’en
1905, à la session de Hollande, à Zeist.
Les femmes siégeaient â trois kilomètres
de là, à Driebergen ; elles furent pourtant
admises à certaines séances générales et.
un Comité féminin adjoint fut institué. |
En 1907, à la Conférence de Tokio, au
Japon, le Comité féminin adjoint devint
un Sous-Comité féminin ; des étudiantes i
suivirent librement toutes les séances de ■
la Conférence de Tokio. A Oxford, en :
1909, des femmes siégèrent pour la pre- ’
niière fois au Comité. El maintenant les
droits des étudiantes sont reconnus à peu près partout; elles sont, par leur,
nombre et leur activité, un des éléments essentiels de la plupart des Associations.
La Fédération a compris aussi l’impor- ■
tance capitale de l’Orient ; depuis long- I
temps elle a établi des Associations aux
3
Indes, au Japon, en Chine, dans ces masses formidables de l’Extrême-Orient (0.
i Celles-ci se réveillent d’une certaine torpeur, elles entrent dans le grand mouvement mondial ; elles deviennent menaçantes. Que seront ces foules de peuples
jaunes, au moment où l’Europe décline,
ou en tout cas, au moment où elle est
en pleine convalescence ‘d’une terrible
maladie? Vont-elles passer de leur silence séculaire à toutes les erreurs de
notre Occident: affarisme, capitalisme,
révolution, matérialisme, comme complément de leur paganisme ? Ou bien marchant à grands pas dans la voie de la
rénovation spirituelle, adopteront-elles le
message d’amour fraternel, mais d’effort
sacré contre toutes les détresses et toutes les souillures, qui est celui auquel
Jésus doit sa puissance infinie sur les
cœurs ?
La Fédération des Associations Chrétiennes d’étudiants veut « Faire Christ
Roi >» en Orient aussi : la prochaine Conférence universelle aura donc lieu à Pékin, le cœur de la Chine, du 30 Mars au
2 Avril. La Suisse y sera représentée par
M,M. Philippe de Vargas et Emmanuel
Oalland. Partout donc la même volonté
de conquête spirituelle, toujours le même idéal.
On ne peut mesurer pleinement l’infiuence, ni estimer trop haut l’action de
ces Associations. Ceux qui y auront vécu
leur jeunesse seront un jour chefs d’atelier ou d’usine, maîtres de l’enfance, directeurs d’âmes, diplomates, hommes
d’Etat (2) ; donc partout des responsables, qui peuvent exercer une action profonde en bien ou en mal. Or la Fédération a fait d’eux des serviteurs du grand
idéal d’amour, de justice, de fraternité,
de sainteté du Christ.
N’est-ce pas assez pour appuyer un
tel effort et pour regarder vers l’avenir,
■du fond des abîmes actuels, avec une
nouvelle espérance? I! y a encore des
forces, des volontés, des cœurs dans la
Fédération des Associations Chrétiennes
d’étudiants, dans les Unions de jeunes
gens et de jeunes filles, dans les Eglises,
qui croient à la victoire du Bien sur le
Mal. de la Lumière sur les Ténèbres, et
■qui veulent lutter pour cette victoire !
(Semeur Vaudois). ROQER BORNAND.
(1) Tokio a 3.350.0'X) liabitants ; 30.497 étudiants dairs ses liantes écoles, dont pins de
29.0'K‘) sont païens I
(2i^ Le vice-président du Comité général,
M. C. 'I'. Wang, est un Cliinois, qui fut délégué de son pays à la Conférence de la Paix
de \'’ei'sailles.
Associazione Pedagogica Valdese.
Y La 47^ Conferenza dell’Associazione Pedagogica Valdese è convocata per Giovedì
3 Agosto p. V., alle ore 9.30, a Pomareilo,
col seguente Ordine del giorno: i. Culto
di apertura — 2. Nomina della Presidenza
— Lettura verbale ultima Conferenza
— 4. Relazione della Presidenza — 5. Rendiconto finanziario — 6. Scelta di libri
francesi per le biblioteche circolanti (relatore prof. Silvio Pons) — 7. Proposte ed
osservazioni — 8. Nomina del Comitato
Direttivo.
Torre F*ellice, 15 Luglio 1922.
Il Presidenle : A. Kivcmb.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Une bien triste nouvelle
nous arrive de Rome: celle du départ
’■ inattendu de M.me Marie Louise LongMitrcy, l’épouse dévouée de M. Emile
illie Long, secrétaire de l’Ambassadeur
du japon à Rome, et bien connu à l.a
Totir où il e.st ué et où il a passé sa jeu^ nesse et fait ses études.
M.me Long-Mare\ était d’origine française et avait connu M. Long aux EtatsUnis. Leur union avait été des plus lieureuses et nos cliers amis, entourés de leurs
trois enfants (une fillette de ri ans et deux
petits garçons), goûtaient la paix de la vie
K de famille heureuse, lorsqu’une fièvre thyphoïde l’a emportée en peu de jours, à
l’âge de 34 ans.
Que Dieu, dans sa bonté, veuille soutenir notre cher ami et ses jeunes enfants
dans leur profonde douleur, et leur donne
la force de supporter la lourde épreuve.
POMARET, M. et M.me Lageard ont
bien voulu consacrer au Pomaret leur dernier Dimanche, avant de quitter l’Italie
pour se rendre au sud de l’Afrique: nous
les en remercions.
Au culte du matin, un cantique de circonstance a été chanté par la Chorale,
tandis que M. Lageard adressait à l’assemblée un chaleureux message en prenant
pour texte les paroles de l’Apôtre : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! ».
A 3 heures de raprès-midi, les membres
de la Zambézia et un bon nombre d’autres personnes qui s’intéressent aux Missions, se réunissaient dans l’Aula Magna de
l’Ecole Latine, pour une réunion d’adieux
aux missionnaires.
Quelques chants, les allocutions de
M.lles Biolley et E. Gay, de MM. H. Forneron, lageard et J. Tron, sans oublier
une excellente tasse de thé: et deux heures passèrent rapidement.
On se quitta en souhaitant aux missionnaires Lageard de grandes bénédictions
dans leur travail et en leur disant au-revoir.
PRALI. Nous avons reçu pour la pharmacie paroissiale: Genre Marguerite, Prali,
L. 2 — M.me Orline Long, 30 — N. N.,
Prali, 12 -- N. N., Id., 10 — N. N., Id.,
5 — M. Pomo, Adroits, to — Somme précédente, 1623,55 — Total L. 1692,55.
Guido Comba.
PRAMOL. MM. les étudiants E. Genre
et E. Quattrini, de la Société Pra del
Torno, ont péroré dernièrement et d’une
façon sympathique, la cause des Missions
dans notre Paroisse, d’abord au temple,
puis dans la grande école, avec projections
lumineuses.
— Nous sommes heureux de pouvoir
publier une première liste de souscriptions
pour la balustrade à placer autour du monument à nos soldats morts en guerre.
M.lles les maîtresses d’école: Maria Bertolotto, L. 10 — Maria Bertusi, 10 — Olga
Bounous, 10 — Angela Maria Ferrerò, 10
— Maria Fin, lo — Emma Grosso, 10 —
Elena Vfiglieimo, 10 — Capitano Giulio
Martinat, lo — Emilio Tron, pastore, 10 —
Sig. Amato Jalla, Torino, 50 — Société« Capitaine Robert » de Saint-Germain (produit
d’une soirée donnée à la Ruà), 64 — Davide Bosio, pastore, 10 — Albert B. Long,
New-Yorl; (if versement), So — M.Ile Alice
Travers, kl., 20,85 — Unions de J. G. et
J. F. (produit de la soirée du 17 Février),
206 — Adolphe Sappé et Louise Long,
Cannes, 50 — P. Henri Bouchard, Marseille, 15 — D. (ìaydou, évangéliste, 20
— Chev. J. Héli Long, Villar Pellice, 10
— Henri Grill, St-Gêrmain, lo — Jean
Sappé, Piene, 10 — Union des mères de
famille, 20 — M. Jacques Long, pasteur
émérite, Florence, 10 — Michel Beux,
Piene, 2 — Total L. 667,85.
En remerciant vivement ces souscripteurs, nous prions les autres nombreux
amis, qui ne manqueront certainement pas
de répondre à l’appel, d’avoir l’obligeance
de se hâter. E. H. Tron.
RORÀ. Dimanche 9 Juillet, notre église
a eu le privilège d’entendre la prédication
de M. le candidat en théologie Guido
Miegge, auquel nous exprimons notre reconnaissance, en lui disant au-revoir à
bientôt.
— Le 30 Juillet, à 3 heures de l’aprèsmidi, aura lieu le Bazar des Unions. La
vente d’objets manufacturés et de produits
en nature se fera dans les écoles du centre, tandis que le buffet, toujours bien
garni et soigné, s’ouvrira à la cure.
Prière aux membres paroissiens et aux
amis du dehors d’en prendre bonne note.
SAINT-JEAN. La Société du Printemps,
qui depuis plus de trente années travaille
pour nos oenvres de l’Evangélisation et des
Missions, a décidé dans sa dernière séance
de fixer sa vente annuelle de bienjaisance le
Mercredi 30 Août, à 3 h. de l’après-midi,
dans la Maison Vaucloise,
— Le temple du Ciabas va se rouvrir
dès le Dimanche 23 courant, pour les cultes
d’été, à 4 h. de l’après-midi, M. Gustave
Bert, l’évangéliste bien connu des Abruzzes, ouvrira la série des cultes à cette date
en nous donnant une conférence sur l'œuvre d’évangélisati >n promettante que notre
Eglise poursuit dans cette région.
Nous serons bien obligés à MM. les Pasteurs de La Tour et d’Angrognè de vouloir communiquer cette annonce à leurs
pareâssiens.
— La Direction du Refuge Roi CharlesAlbert, touchée de l’empressement cordial
avec lequel nos amis de Pramstin ont répondu à sa requête, jadis lancée de ces
colonnes, les remercie vivement de l’envoi
généreux des quinze poules destinées au
poulailler de nos malades.
— Décorations: Les journaux nous rapportent que M. le comm. prof. Robert Pro^
chet vient d’être honoré de la croix de
chevalier des SS. Maurice et Lazare pour
les services signalés qu’il a rendus à la
« Pro Infantia » de Rome.
M. le chev. off. Léopold Bounous a été
nommé commandeur de la couronne d’Italie et M. Gustave Turin a reçu la croix
de chevalier.
Nous adressons à ces vénérés amis et
correligionnaires nos félicitations les plus
cordiales.
VILLAR. Dans Taprès-midi du Dimanche 9 courant, une très jolie petite fête
chrétienne avait lieu sous les magnifiques
châtaigniers du Teynaud. C’est là que les
jeunes filles de notre Union, accompagnées
par leur présidente, M.me Soulier, eurent
le grand plaisir de souhaiter la plus cordiale bienvenue à leurs sœurs accourues
en bon nombre de St-Jean, de La Tour,
de Bobi et même de Turin.
Après le culte présidé par le Pasteur, on
entendit deux excellentes allocutions: la
première de M.me Gardiol, chef de groupe,
sur' l’apôtre hindou Sundar Singh; la secondé de M.lle Meynier, secrétaire du Comité National, sur le récent Congrès International auquel elle eut le privilège de
prendre part. Il y eut ensuite plusieurs
récitations intercalées par quelques beaux
cantiques chantés tour à tour par les différentes Unions représentées. U est à peine
besoin d’ajouter que la très agréable réunion se clôtura par la traditionnelle tasse
de thé.
Les Unionistes du Villar envoient encore un gros merci à leurs sœurs de la
Vallée pour leur bienfaisante visite. X.
CHKOAIiaUË POLimUE.
Ce n’est pas encore la semaine où la
politique nationale et étrangère va nous
faire entonner des chants d’allégresse. De
quelque côté de l’horizon que nous tournions nos regards, on ne voit que du noir,
et nous soupirons après une échappée de
ciel bleu. En l’attendant, résumons mélancoliquement la politique intérieure des
derniers huit jours. Politique de troubles
et de violences, de conspirations de couloirs, de tentatives de crises, de luttes parlementaires aussi infécondes que peu édifiantes pour la nation. Le « fascisme »,
qu’on se flattait d’avoir dompté, relève la
tête plus fièrement, avec plus de violence
et d’intransigeance que jamais. II veut
s’imposer coûte que covite, se mettre toujours et partout au-dessus de la loi, établir sa dictature absolue par tous les moyens, ne cachant même plus son sinistre
dessein de supprimer les libertés publiques et privées. De là la reprise des expéditions punitives, mais en grand cette fois,
les violences sanglantes, les impositions tyranniques, les conflits tantôt avec les communistes, tantôt avec les « populaires »,
dans maints endroits de la Haute Italie et
de la Centrale; à Givsseto, à Tolentino où
le.s « fascistes » imposent la dissolution du
Conseil Municipal, à Milan: dans la campagne du Novarais, où la grève générale
dure depuis plusieurs jours; dans les provinces de Gènes et Portotnanrizi < : sans
parler de la situation toujours tendue des
provinces de Bologne, Crémone et Florence.
Voyez si la politique intérieure est reposante! Aussi les faiseurs de crise, qui
foisonnent à Montecitorio, s'en prennent
ils au Gouvernement Facta, qui n’a
pas su s’imposer aux factions, ainsi qu’il
l’avait promis, et vont provoquer la chute
du Ministère. Les socialistes sont pour la
démission, les droites conspirent dans l’ombre, les populaires se réservent. Bref, la
position du Cabinet est sérieusement ébranlée et il n’y a plus qu’un miracle qui
puisse le sauver.
Il ne faut donc pas s’étonner si, au milieu de tous ces troubles, de toutes ces
préoccupations, la Chambre n’a pas fait
grand’chose qui vaille et n’a même pas
épuisé la discussion du projet du « latifondo », ni entrepris celle de « l’examen
d'Etat », le fameux projet qui tient au
cœur, et pour cause, aux populaires. Par
contre, on a perdu toute une séance autour d’une élection contestée ! L’exposition ■financière du Ministre du Trésor n’a
pas, de son côté, contribué à relever notre courage et les chiffres impressionnants
qui nous sont fournis ne sont pas précisément d’un heureux présage: le déficit du
bilan 1921-22 est de 6 milliards et demi,
malgré une augmentation d’un milliard sur
les entrées prévues; la dette publique se
monte à 114 milliards, y compris les 21
milliards or que nous devons à l’étranger;
le déficit du prochain exercice sera encore
de 4 milliards... si tout va bien ! Le déficit de notre commerce d’importation et
d’exportation est de ii milliards. Notre
seule consolation, bien maigre cependant,
en présence d’une pareille situation est de
songer que la France est logée à notre même enseigne et que maints autres Etats
sont plus mal que nous. M. Peano conclut
son 0 exposition », en affirmant la nécessité absolue de faire des économies dans
tous le dycastères, de résister à toutes les
pressions en vue de nouvelles dépenses, de
quelque nature quelles soient, de réorganiser le système tributaire de façon à ce
que chacun contribue selon ses ressources.
Et Ton applaudit ! Mais où sont les hommes à poigne, ne redoutant pas l’impopularité, qui sauront résister aux quémandeurs, qui voudront mettre les intérêts de
l’Etat au-dessus de ceux des particuliers,
des organisations et des partis ? Nous ne
' les voyons pas jusqu’ici et nous demandons
à Dieu qu’il les suscite.
Le nouveau président de l’Arg^entine,
le doct. De Alvear, de passage en Italie, a fait un court séjour à Rome, où il
a été officiellement et cordialement reçu
par le Gouvernement et le Roi. Dîner de
gala en son honneur au Quirinal, toasts
d’occasion des plus aimables et des plus
chaleureux de part et d’autre. Visite au
Pape.
A l’occasion de la fameuse revue de
Longehamps, du 14 juillet, M. Millerand,
président de la République, a failli être
victime d’un attentat: l’anarchiste Bouvet
décharge deux coups de revolver sur le
cortège présidentiel, en échangeant la voiture du Préfet de police avec celle du
Président. L’auteur du crime — qui n’eut
heureusement pas de victimes — fut aussitôt arrêté.
La situation financière de l’AUem|^ne
est d’une telle gravité, que le Gouvernement se voit dans la nécessité de solliciter des Puissances de l’Entente un nouveau
moratorium, vu l’impossibilité de « continuer le payement des réparations! ». 7. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Res^pnsabU.
TTorre PeÜîce - Imprimerie Alpine.
Mademoiselle Ninette Selli; Madame
Célestine Jahier, M. le Pasteur Héli
Jahier; les familles Selli, Messina, lahier, Pascal et Molnàr ont la profonde
douleur de vous faire pari de la perte
irréparable qu’ils viennent d'éprouver eu
la personne de
MÉliie [Ali ili
leur chère et bien-aimee sœur, belle-sœur,
tante et grand’tante, qui s’est endormie
dans la paix de son Sauveur le 19 Juillet 1922, ù Torre Pellice.
« Dieu essuiera toute larme de
leurs yeux, et la mort ne sera
plus, et il iTy aura plus ni deuil,
ni cri, ni douleur ».
Apoc. XXI, 4.
L’ensevelissement aura lieu vendredi 21
courant, à 4 h. de l’après-midi, en partant de la maison mortuaire (Viale Dante).
L« présent avis tient U«u de lettre de fnire-pfirt*
4
MÜ
m
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INDIRIZZI
deile printipaii Uiese ed Opere Vaiderì ip'
VALLI VALDESI,
Aatrroirna - Pastore: Rugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore; E. Bertalot.
Laserna S. Giovanni - Pastore; Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Cbauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S. j
Plnerolo - Pas^re; Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: GlbUo Tron.
Frali ■ Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Priirostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Rlclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmann. ’
Rorà - Pastore: F. Peyronel. i
S.GermanoChisone-Pastore: EuricoTroti.J,
Tor re Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta ■ Chiesa ; 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jabier, ivi.
Bari - Chiesa; Corso Vitt. Eni., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore;
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino;
Borrello • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi • Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore ; Davide Fprneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa : Via Maida, 15 - Pa- r
store: Luigi Micci, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica : Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazse - Pastore: R. Buràttiuì.
Como - Chiesa: Via Ru.sconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore ; G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonlca Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben,
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pa-;
store: Arnaldo Comba - Via Trieste,219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enricò'
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:,,
Bart. Revel - 2, Via Cintatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurìn - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica : Sig,
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Mustou, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,3o - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena,
store: Giuseppe Messina, ivi.
120 - Pa
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Canea Pstójtore : V. Albertp Costabel - 22, Via ,
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pa-'
store: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
NimKtli - Chiesa: 25, Piazzetta TagliaviaiPastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi. ‘
Palermo - Chiesa:. Via Macqueda, 36 - Pa^ store;. Rinaldo Maiali, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G,
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simermi,
,107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommaui, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore; Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crisi. Colombo, 13 -s
Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, g - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore; Davide Pons.
Sosa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Bnràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore r
Guglielmo Del Pesco - 535. Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa.
Maria Formosa) -Fast. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B.‘Celli, z. Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia..
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese .
Sig. Fast. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Fasi. Ani. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, V.ia Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia : Firenze, 51 - Via Serragli - Frof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
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Direttore : Prof, G. Ribei.
Scuola Latina: Pomaretto - Díreííofí ; P»'o/
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trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice : Sig.na.
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