1
Soîxante-onzîèine année
26 Avrü Id35-Xm
N* 17
DES VALLEES
PARAISSANT CHA<ÿlE VENDRÌ3M
PRIX D'ABONKEMBNT:
Italie et Colonies italiennes .
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Que toutes les choses vraies, hounêtes, justes, pures,' aimables«,, dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
poDi U m imm
K^kxioiis snr t’e$]iiraii((.
Espérance : un des plus beaux mots de
la langue des hommes.
Si l’espérance n’existait pas, notre pauvre terre ne serait qu’une misérable
prison.
S’il n’y avait pas eu, dè tous temps, des
hommes qui espèrent, ett qui, espérant, se
sont mis à l’œuvre, notre triste monde serait encore plongé dans la barbarie.
Or, voici, trois chœes demeurent : la foi,
vive attente des choses qu’on espère ; l’espérance, élan pour les saisir ; la charité
qui nourrit la flamme.
S’ils n’avaient pas espéré. Abraham serait rœtp à U]r ; [Moïse à Madian ; Paul à
Troas ; et le cours de l’histoire du monde
aurait été changé.
Que serait l’humanité sans les rêveurs
qui ont espéré des choses en apparence
irréalisables ?
Depuis qu’il y a des hommes, le dialogue, sous des formes différentes!, se poursuit entre les prudents et les audacieux :
« Calvin, de [Bèze, Farel, à quoi bon tous
vos efforts ? Pourquoi troubler les âmes
qui soupirent après! une Eglise fondée sur
i’Evaugile et qui ne se réalisera, peut-être
pasTx
« Que vas-Itu faire, Wilberforce ? reste
donc en paix. Tu vas donner à une foule
de malheureux esclaves l’espoir, peut-être
vain, de la libération».
« Demeure à ton foyer, Joséphine Buttler, pourquoi éveiller chez les malheureuses esclaves du vice des espérances
incertaines ? ».
« Frédéric Monod, Gasparin, vous allez
perdre votre temps et vos peines, et donner aux fidèles fepoir fallacieux que les
Eglises Réformées pourraient un jour mettre une déclaration de foi à la base de
leur organisation».
« Utopistes de la paix, à quoi bon ime
conférence du désarmement ? Sinon à
préparer aux nations qui soupirent après
la paix de crueles désillusions».
« Semeur qui, en pleurant, jette la semence à pleines mains dans les süons,
n’es-tu pas insensé de perdre un grain
précieux, en donnant ainsi naissance à
des espérances de moisson qui pourraient
peilhêtre ne pas se réaliser ? ».
Ainsi parlent les prudents, les sages de
ce monde...
Mais les audacieux, les insensés vont de
l’avapt.
Heureusement pour le monde.
« Il n’est pas nécessaire d'espérer pour
entreprendre », disait le Taciturne.
Il faut entreprendre, mais il faut espérer même contre toute espérance !
Et n’y eut^l qu’une seule chance de Sfuccès sur mille, de faire un pas, un seul pas
vers la Oité de justice, d’amour et de fraternité, qu’il vaudrait la peine, pour cette
seule chance, de sacrifier son repos, son
temps, ses forces et sa ■vie.
(L'Eclaireur). Enay.
L’mfwtme ne sawrcdt briser cdui que
la fortune n’a point gâté.
SAiNT-AuGUSTnsr.
La liberté, le pim becm mot de toute
Irnigue, si oeltd dfamour n’existait pas.
VniET.
Frères séparés.
C’œt une désignation relativement récente, dont nous béiïéfiçions de la part des
membres du clergé romain.
Si je ne me trompe, elle se trouve pour
la première fois dans la préface du « St-i
Evangile de N. S. Jésus-Christ et Actes
des Apôtres », publié en juin 1902 par la
P. Société de St-Jérôme, à Rome.
Il s’agissait, pour les Miteurs du petit
volume scripturaire, de tracer une claire
distinction entre leur nouvelle propagande
et la diffusion en Italie de la Parole de
Dieu, sans notes et commentaires, poursuivie par les protestants.
Si leur but différait, cependant ces ecclésiastiques sentaient qu’au moment de
publier en langue vulgaire, fûtce même
un fragment de la Parole de Dieu, commxme aux unë et aux autres, ils ne pouvaient guère faire autrement que de reconnaître que tous appartenaient à la famille chrétienne.
Les apofijtrophes en vogue depuis si
longtemps : « d’hérétiques », « d’excommxir
niés» cédaient le pas à une désignation
plxis charitable et, en tous cas, plus
véridique.
C’est exact, les protestants sont des
« frères séparés ».
Mais dans toute sénaxation oui m Dro-_.
duit dans une famille, il n’ést que juste,
avant d’en faire remonter la faute et d’infliger tm blâme à télé ou telle autre par■ tie, d’en rechercher honnêtement les causes et de mettre au clair les responsabilités
de chacun.
Une anabgie nous aidera à préciser notre pensée.
Un père de famille, riche seigneur terrien, fixa expresisément ses volontés dans
un testament ologtraphe dont il voulujt que
ses nombreux descendants eussent aussitôt conmaissance, car il allait s’absenter
pour longtemps.
Au début il y eut une noble émulation entre tous les fils pour suivre fidèlement les directions pateomeUfes. S’i|l y
avait doute ou contestation sur la sBigiie
à adopter, on recourait au teStome^t qui
coupait court toute question, sans appd.
Les frères aînés jugèrent convenable
d’adopter de nouveaux principes dt de
nouvelles méthodes qui' n’étaient pMs en
harmonie avec le testament paternel ; il y
en eut qui étaient même en flagraite contradiction avec lui
Les frères cadets réclamèrent m vain ;
on leur donna sur la voix, p-éltendant
que s’il était •vrai que tout ce qi’ils poursuivaient et accomplissaient naintenant
n'était pas écrit, à la lettre, càns les volontés du père, celui-ci oepeidant, dans
diverses conversations, avait exprimé des
opinions qui contenaient ei germe ce
qu’fls n’avaient fait que dwelopper. La
tradition d’enseignements oraux avait
pour eux autant de valeur <ue ceux écrits.
Les frères cadets eureit beau protester, conjurer leurs aînés ré faire un loyal
et honnête retour aux di^ositions testamentaires, car il était irpossible que orah
lement leur père eût -ontredit ce qu’il
avait laissé par écrit • ri«®! n’y valut.
Qué faire ? Bmæer à tête et se rendre
complices de fi(i patntes transgressons
aux volontés paitem*bs ? Leur conscience
le leur défendait aussi conclurent-ils
qu’au nom de la îyauté, de la fidéihté et
de la vérité, ils s(>areraient leur cause de
celle de leurs fères, d’autant plus que
ceux-ci lerir avaient clairement fait comprendre <(u’il n’y avait pas de place sur
leur domaine pour des dissidents.
Bien à regret et fangoiæe au cœur, les
j frères cadets durent se séparer de leurs
! |,aîhés. Les résolus défenseurs de l'attachement aux termes mêmes du testament ■
' ètâieintuils responsables de cette séparation? Pouvait-on les accuser d’indiscipline, d’orgueil, de révolte lorsqu’au contraire leur grande préoccupation était de
dBmeurer humblement et fidèlement sou*mis à k volonté de leur père ?
Ce qui est tristement diigne de remarque, c’i^ que les frères aînés vouèrent à
leurs cadets une aversion, qui ne s’explique autrement que leur présence était
un importun contrôle de leurs nouv^es évolutions c[ui les éloignaient tou|jours plus de la vie primitive d’obéissance
qu’ils avaient menée ensemble.
^ Notre parabole, pour employer un terme
bMque, n’a pas besoin d’interprétation
^ur„êtr.e comprise.
"Nlofus, protestants, sommes les frères cadets qui n’ont envers leurs aînés ni fiel
M animosité, et qui prient pour que le
-jour de la réunion des membres de toute
k famiHe puisse s’effectuer le plus pro^inement possible, mais, bien entendu,
lans compromis et sans équivoques.
; La séparation cessera le jour où k vo' ■ loïi-bé Ac ïKj|tï«o célesibe, -ckirement
énoncée dans les Evangiles, redeviendra
pour tous Tunique r^le de foi et de
conduîté.
En attendant Taurore de ce beau jour
ne pourrions-nous pas espérer de nos frères aînés qu’ils n’adoptent pas seufement
!a désignation de « frères séparés » du
lx»ut des lèvres, et comme une locution
désormais coutumière, tout en usant parfois envers nous un langage qubn dirait
adressé non à des «frères», mais aux pè*
res ennemis étrangers?
Apprenons tous à nous aimer comme
notre Miaître et Sauveur nous a aimés, et
efforçons-nous de mettre en pratique Texhortation de Tapôtre Paul ; « Par amour
fraternel sôyez pleins d’affection les uns
pour les autres, par l’honneur usez de
prévenanoes récâproqUes » (Rom. XII, 10).
Ao Mn.
« » «
A ce qu'ir parait, « les frères séparés »
ne sont guère mieux compris outre monts.
Nous le déduisonél de ce que publie Le
Christianisme au XZ® siècle, dans son numéro du 18 avril Réd.
A propos
des Confèrences de Notre-Dame.
Avant de prononcer sa dernière conférence à TEfeMse Réformée de Passy, retransmilse par Radio-Paris, ML le i^teur
Marc Borner a prononcé les paroles
suivantes ?
« J’ai le regr^ de devoir faire allusion,
avant dkborder rntm sujet de ce soir, aux
conférences de carême données, dimanche
après dimanche, dans une autre Eglise. A
maintes reprises on m'a demandé de leur.
répondre ici.inême. Je me suis refusé à
le faire. Tout d’abord, parce que toute i>olémique, engagée dans des conférences
que retrananet un poste d’Eîtat, aboutirait inévitablement à k suppression des
émissions religieuses — et je ne puis
comprendre que TArchevêque de Paris,
prévenu par mm dès le premier jour, n’ait
pas réussi à ouvrit les yeux de l’orateur
de Notre-Dmne sur ce grave danger. Je
crois, par ailleurs, que, dans les temps sî
difficiles et menaçants où nous vivons, les
âmes ont besoin d’autre chose que d’une
argumentaition historique ou doctrinale:
elles ont doîf d'ime spiritualité authentiquement chrétijenne, c’est-à-dire qu’elles
ont soif de Dieu
« Au surplus, que las protestants qui
m’écoutent ne se laissent pas impressionner par les conférences dont je parle.
Leur répondre sera chose d’autant plus
facile qu’eles reposent, bien souvent, sur
des affirmations contraires à k -vérité ffistorique. C’est ce qui sera fait le moment
venu. Mais, pour ma part, je n’oublierai
jamais que les disciples du Christ, à quelque confession qu’ils appartiennent, doivent être fidèles à k vérité dans k
charité ».
Dim n’est réel pour mi homme qu’en
proportion du désir qu’il a de mettre en
pratique dans sa vie Vidéal moral de Jésus-Christ. • J.-Mb Roorra
, En marge de notre patois
L’âme profonde et simplette
de Mistral.
J’aime à m’entretenir sur Mistral parce
que ce poète du patois de Provence est
aussi un peu le poète de notre patois, du
Vaudois comme on l’appelle, ...pas chez
nous paraît-il ! C’est que chez nous il y a
eu du dédain, parfois, à l’égard de ce que
Mistral lui-même appelait « le Vaudkns »,
ou dialecte des VaiüéeS Vaudoises du Piémont et des Hautes-Alpes. On S’est épris
du français d’importation récente puisiqu’elle ne remonte pas au-delà de trois ou
quatre siècles passés, et Ton a oublié le
vieux patois de nos poèmes moyenâgeux
et celui qui en découle. C’est pourtant là
k langue de nos pères, celle bien à eux,
quoique de tous temps le « refuge des Al^
pes » ait été, peu ou prou, polyglotte. (Test
peut-être pour ce dernier motif que je ne
me sens nullement le contempteur de quel!que parler que ce soit ayant pris racine
chez nous, puisque là où Ton prend racine
dest que Ton a trouvé son terrain prou
pice, peut-être Thumus superbement hérétique de chez nous.
* * *
Mais revenons à Mistral
Lui aussi a trouvé dans sa Provence un
humus profondément religieux, mais aus|gi>
plus d’une fois, quasiment supm-stitieux.
Il y a plongé savoureusement ses racines
et en a tiré lœ fruits et les fleurs dont
l’œuvre mistralienne se pare et dont parfois elle souffre.
Une source précieuse pour pénétrer dans
J’âme du solitaire de Maillane serait, à
n’en point douter, sa correspondance vaste,
complexe, variée. Malheureusement elle
ne paraîtra qu'après 1964, puisque c'est k
volonté du poète qu’elle ne soit livrée au
public que cinquante ans après sa mort.
On ne aurait ' donner ici que quelques
trai-ts sur Tâme mistralienne. D’ailleurs
mon but n’est que de faire voir, par traits
et par saiUies, comme dirait IMontaignei
le paysan Provençal non loin du paysan
Vaudois.
* * *
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 26 Avril 1935-XIII
m
m
P
. Oh était a la veüie de Noël 1860. Alphonse de Lamartine, le igrand poète à
râihe religieuse, bien foin du dogmatimie
caitholique, ét^t demiu pour Mistral
ctanme 'un ppre vénéré. Lamartine passait
de mauvais jours de misère et de détresse,
, après une vié de luxe et d'apothéose. Mistral lui écrit :
« C'eat- aujourd’hui la veille die Noëb
jour de paix et de joie dans mon pays de
Provence. Les membres dispersée d’une
même famiUe se réimissent au foyer paternel, et une _^ape sainte, sous la présidence et la bénédiction de l’aîeui, fait oublier les ^ertumies de l’année qui s’en
va... ».
Ne vous sembleMb-il pas d’assister au
plus vaudois des repas de la veille de Noëli
chez nous ? Ne vous revoyez-vous pas rentrant au foyer paternel, avec vos camairades ; ne revoyea-vous pas les amis arrivant aux Vallées un peu de partout; ne
revoyez-vous pas l’aïeul, le père, la mère
peut-être, bénissant Fagape comme au
temps de jadis ? Il en est toujours ainsi
aux Vallées, n’eSt-ce pas ? Tout comme au
pays de Mistral !...
» « «
iMais la lettre au pauvre Lamartine ne
contient pas que ça. Elle est encore pleine
d^échoB évangéliques, de charité chrétienne
et d'expressions comme on entend chez
nous, dans la bouche des hommes de foi.
Après lui avoir dit qu’il venait par la
pensée passer auprès de lui, au moyen de
sa lettre, cette veillée de Noël, il l’exhortait au courage dans sa « lonigue épreuve »
en l’assurant que 1« toutes les âmes de poètes et tous les cœurs de femmes » l’auraient suivi « comme Un eæaîm d’amour
et de pitié dans la tourmente» qui emportait Lamartine. Au milieu de cette
tourmente Mistral .lui'tendait une main
secourable, l’aidait dans la mesure de ses
moyens et lançait, un appel en faveur du
grand poète. « J’aime à croire, disait-il.
dans-une aûtre de ses lettres aux images
évangéliques, que ce suprême appel ne
sera pas tombé dans les épines et sur les,
pierres»-. Et plus Icân il répéitait.ce'que
lisent bonnes femmœ de chez nous, et
celles de Provence f « Heureusement il y
a un Dieu là-haut». «L’a y a tM b(Mn
Dûm ieilmmt! ».
ï: « »
Si l’on étudiera un jour combien les
Saintes-JÉcritures ont été mises à contrirbution par Mistral, dans toute son œuvre
et dans toutes ses paroles, on verra s’il
en étiait pétri;! C’est là encore un point
qui le rapproche de bien d^ braves gens
de chez nous.
Que Ton pense, d’ailleurs, qu’il a traduit, pour son bon plaisir, la Genèse en
Provençal et qu’il en a publié des fragmente, pendant trente ans, dans YArmcmà
Prouvençm. Que Ton pense que l’Evangile
a été son livre de chevet, qu’il Ta lu, qu’il
l’a médité pour s’en faire une foi vivante.
Il était de ces catholiques éclairés qui tendent à l’essmice de la religion, pas à son
dogmatisme ou à son Tormalisime exaspérant Il a un sens profond de la vie et de
la mort, du mystère et de Dieu. « Lou
bonm Diou », « Lou bmn Dim. », c’est le
mot qu’il a constamment sur les lèvres et
au bout de sa plUme, tout comme les bons
paysans de chez nous.
En 1905 il obtiient le prix Nobel et il
se hâte d’écrire à Jules Véran ces bons
mots provençaux, ou patois : « Lm botm
Dim saup ço qu’à fai et nous woutri nou
smn de passâgie ! A Dk>u soulet mnmr e
glorio »..
Quelle saveur de terroir Vaudois ! Qu’en
pensez-vous
« » *
Malheureuseiront, Tâme simplette de*
¡Mistral était auisi superstitieuse que celle
de bien de ses coreligionnaires de Provence.
C’est qu’en dehors de son fonds religieux
et de son désir de mourir, comme il disait
lui-même, « dans la foi de son baptême
et de ses pères», il s’est perdu dans un
mysticisme aussi nébuleux que celui de
Lamartine noyé dans le formalisme de son
église et enchanté par lut II n’a jamais
approfondi le mystère, quoiqu'il en ait
eu le sens profond, presque l’intuition. II
ne s’est jamais poéé les problèmes religieux en tant que formulaticwis théologiques et il est resté, en cela et pour cela,
un peu superficieL Sa religion était du romantisme ; son romantisme frisait la religion. D'aiUeuirs Lamartine était son maître, maître aussi de ce que Léon Daudet
appelle, non sans quelque raison, « la stupidité du XIX® siècle».
Et le voilà notre brave homme simplet
unir sa prière à la Vierge à toutes les
superatitions des petite paysans de jadis.
Il avait peur de telle ou teBe autre, date
fatidique : il croyait à l’influence magique des nombres; il était affecté par la ■
forme et le sens des noms ; partout il
voyait coïncidence, mystères, secrets.
En cela il n’était pas de chiez nous,
n’eHfc-ce pas ?
» $ «
Sa foi simplette s’exprime d’aiUeurs de
la faeon la plus évidente lorsqu’il priera
Tabbé Spajriat de faire dire des mesEes,
après sa mort, pour bien de ses amis et
même pour le grand suédois Alfred Nobel,
lequel était probablement bien éloigné
d’escompter une telle forme de gratitude •'
lorsqu’il étabhtt ses grands prix littéraires. '
En tout cas cette simplicité d’âme le
tint éloigné de tout orgueil, même lorsqu’on M éleva, de son vivant, une statue
eUvbronze, «Une tête empanachée, écriva'ît-il alors à un de ses amis, n'est pas
petit embarras, comme a dit La Fontaine,
et figurezwous, mon bon, brsqu’il faut
porter sur la nuque une statue de bronze
avec son piédestal ! Mais bref, il faut que
tout se paie». •' -3
La gloire lui coiûtait et ü savait se méfier de ses fumées trompeuses. Elles ne
lui montèrent pas à la tête. Lui, il voulait que toute chose fût faite « a la glorio
de.Dim» tel qu'il le disait, lui, et comme
on le dit chez nous.
Voyez, d’aifleurs, son épitaphe : Non nobis, mm nobis. Domine, sed nomini tuo da
gloriam.
Et c’est là, quoi qufon en dise, qu’il faut
arriver.
S. P.
ngntanrianaaEaannnnanaaact^
Du Sud-Amérique.
...La récolte de blé et de lin, en généralL
n’a pas donné les résultats qu’on attendait®
et le maïs a souffert à cause de la séch^
resse. Les fruite ont aussi souffert, mais
production a été trfe abondante, surtot^
ici à Cblônia VaMense, et elle s’est venduid|',
à un bon prix. Avec la nouvelle voie caries^
sable, qui traverse la colonie, nos produits
s’écoulent facilemient. Les camions viete
nent charger au pied de Tarbre, on pourrait dire, et vont directement au grand
marché de Monltevideo. 1. '
Cette voie carrossable, qui relie Montevi;
deo à Buenos-Aires, est une des meiUeurés
routes de tourisme du monde. Nous notfâ
trouvons ainsi à detxx heures de Monteite'
deo et à trois de Buenos-Air es, deux capitales où Ton jouit de tous les avantages
et des progrès des grandes villes d’Europe.,
Cette route traverse aussi Cosmopolita, Artilleros et Riachuelo. Elle a transformé'le
mouvement et le commerce. De vingt à
trente omnibus passent chaque jour, ici
près, pour la commodité des voyageurs et
des touristes. C’est plus rapide et moins
coûteux que le chemin de fer ; àusa, oelui-ci n’amène presque plus, personne. Un
jeune Vaudois, Boulard, de SaintJean, en
a aussi un, entre Colonia et Mbntevidea
Beaucoup de maisons se construisent près
de la route, où on a tous les avantagés^
même la lumière électriqué, et le petit village du Centre se dévie vers le nord, où
se trouvent tant de commodités.
Ces progrès d’ordre matériel sont réjouissants. Sont-ils accompagnés par ceux
d’ordre moral et spirituel? H me semble
que nous n’exerçons pas la grande influence qu’on nous attribue.
★ De San Gustavo on m’annonce le départ d’un cher frère dans la foi. La première fois que je Tai vu, il y a plus de
vingt ans, il me semblait d’être au marché de La Tour, où on voit le type de nos
rudes montagnards. Converti fors du réveil, en 1887, il rendit toujours un excdi
lent témoignage à son Sauveur et.<ïuand
il émigra en Amérique, en 1899, avec sa
petite fanaile, il s'occupa aussitôt des réunions et de l’école du dimanche. Très strict
pour lui-même, il était large pour les autres. n avait xm respect sacré pour l’Ecriture, qu’il interprétait par l’Ecriture
même, et qu’il connafosait à fond. Au Collège de La Tour, j’appris le proverbe, lar
tin : « Crains Thomme d’un seul livre ». Et
quand ce livre, c’est la"Bible! Aussi ar(b-il
exercé une grarïde influence, parmi les colons et dans son entourage. Moi-piême en
ai reçu beaucoup de bien, et c’est pour
cela que je ne désire pas que le juste
meure et personne n’y prenne garde, Après^
. quelques mois de maladie et des souffrancœ, assez cruelles vers la fin, supportées
avec beaucoup de patience et de foi, il a
délogé. Il jouit mainitenant du repos des
bien-aimés de Dieu. Il avait 73 ans. C’était
Jeun Dtierme Bardin, des Palets du Villar.
Il manquera beaucoup à San Gustavo,
mais Dieu pourvoira en suscitant quelque
jeune pour le remplacer. Sa mémoire
en tónédiction, pour nous tous qui l’avons
connu et apprécié.
La même lettre m’apprend que les récoltes ont été excellentes, cette année, après
deux ans de perte prœque totale, à cause
des sauterelles et de la sécheresse.
L. JOüEDiAN.
► O ♦> *
► *** *** «J* *** **» ♦*♦ *J»
Facoltà di Teología.
PRIMA LISTA
Torino L.
Milano (San Giovanni in Conca) »
Sig. e sig.ra Tourn, in memoria del
compianto dott. Davide Rivoir »
Firenze (Via Serragli) >>'
Roma (Via Quattro Novembre) »
Roma (Piazza Cavour) »
Angrogna »
Pisa »
Lucca »
Biella »
Napoli »
Maddalena,Larco, I^a Maddalena »
Sampierdarena »
Pachino »
Riesi . »
Pramollo »
Vittoria »
Prali »
450,
220,
100,—
120,—
355,—
200,—
11,85
35,—
10,
15,
57,
50,—
25,—
20,
30,—
20,—
20,—
25,
PROVINCIA DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese di Febbraio 1935:
Capoliiogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . 640 566 ,, 1206
Morti . . ■. 918 681 1599
Diminuzione populazione 278 115 393
Mese di Marzo 1935 :
\\ Capoluogo Resto Provincia TOTALE
NatY . . . 680 693 1373
Morjii . . . 785 797 1582
Diminuzione popoUzione 105 104 209
COMUNE DI TOKRE PELLICE.
STAT^ CIVILE dal 15 al 21 Aprile 1935-XIII.
Nascite N® 0 — Decessi N° 3
CHROflIOUE VAUDOISE.
ANGRO^B. Le 17 courant, nous avons
accompagne au cimetière de Saint-Laurent la dépinille mortelle de Chauvie Madeleine, décHée aux Bertote, à Tâlge de
87 ans. Efletetait alitée depuis six ans,
mais elle a co\^servé sa foi jusqu’à ses derniers momentl et avec quelle joie elle accueillait le P^ur et lui demandait de
lui « faire la Wière » ! Nous exprimons
notre plus vive\ympathie à la famille en
deuil.
★ Le 10 courbt, les catéchumènes de
notre paroisse oA fait luie promenade à
Rorà, où ils ont eé reçus d’une manière
touchante par leiA confrères. Ces derniers ont fait une Abondante collecte de
vivres de toutes sorua, pour offrir à ceux
d’Angrogne une tasseWe café à leur arrivée, une excellente sofoe à midi, et une
tasse de thé avant leuiffépart. Tout cek
sans préjuger le côté spirituel de cette
bienfaisante rencontre, lequel a été soigneusemenlt développé.
★ Dix-sept catéchumènes ont été reçus
dans TaJIiance de l’Eglise, le, VendrediSaint. Noxis sommes heureux de constater un réel progrès dans l’admission des
nouvelles recrues. Depuis quelques années,
plùsieuirs jeunes gens et jeunes fifli^ qui
ont terminé leurs études de catéchisme,
préfèrent renvoyer d’une ou deux années
leur demande d’admissioh. Ainsi cette an
■ née nous avons eu l’admission de jeunes
gens et jeunes fiUes qui ont déjà fini
17 ans, ce qui donne un tout autre caractère à la cérémonie de l’admission.
Comme d’habitude, aussi cette année,
six catéchumènes de troisième année,
après avoir très bien passé les examens,
ont renvoyé leur admission à plus tard.
Nous leur adreteons une parole d’éfoge et
nous espérons que leur exemple sera univensellem'ent suivi.
★ Le culte de Pâques a été particulièrement béni. L’Eglise était bondée et 140
personnes ont participé à là Sainte-Cène,
ce qui marque xm réjouissant progrès
sur Tannée passée. La Sainte-Cène sera
encore célébrée dimanche prochain.
Nous remercions notre active Chorale
pour les beaux chœurs chantés axxx cultes
du Vendredi-Saint et de Pâques.
★ Mardi, 23 courant, dans le temple de
Saint-Laurent, nous avons eu le plaisir
d’entendre le message de M. Seroppo, de
Riesi, maître d’école au ViUar. Nous le remercions pour le bien qu’il nous a fait.
iMardi prochain, le Pasteur donnera xme
conférence avec projections lumineuses,
dans le temple de Saint-Laurent, en parlant iSur la Réformation.
★ Dimanche prochain, au Pradutour, le
culte sera présidé par Tévangêliste émérite M. Gaydou, auquel nous donnons une
chaleureuse bienvenue.
R. N.
COAZZE. Nous avons eu de belles assembléœ, tant le Vendredi-Saint que le dimanche de Pâques.
Le culte de Pâques a été solentó et
béni : toute la congrégation a entouré de
sa sympathie les trois catéchunjènes qui, .
terminé leur cours d’instruction religieuse,
ont été confirmés.
Dès que le Pasteur entre dans le temple suivi par les catéchumènes et les membre du Conseil d’Eglise, l’assemblée se
lève et entonne un cantique, dans les Jiotes duquel vibrent la foi et Tamour des
assistants. La cérémonie de la confirmation
terminée, a lieu un service de SainteCène : les confirmés sont les premiers à
recevoir les symboles du sacrifice de JésusChrist, tandis que tous les membres
d’église les entourent en attendant de participer exxx aussi au rite sacré.
Qxte Dieu bénisse cette vaillante communauté et surtout ses nouvelles recrues.
LA TOUR. Nous avons eu une Semaine
Sainte bénie. Les cxdtes ont été bien fi’équentés. La SainteUène, célébrée trois
fois, a attiré beaucoup de fidèles, surtout
te soir du Jeudi-Saint. Toujours émouvante la confirmation . des catéchumènes.
Pour le culte de Pâques, la Chorale avait
préparé un beau chœur de circonstance,
très bien exécuté. La collecte pour l’évangélisation, faite à Tisisue du culte, a donné
une jolie somme.
POMARET. Le culte du Vendredi-Saint
a été suivi par la cérémonie de la léception des catéchumènes, 18 en tout, desquels 5 provenant de l’Eglise Romaine. A
ces nouvelles recrues, l’Eglise répète; ses
meilleurs souhaite de fidélité.
Le culte de Pâques, rehaussé par un
chcEur exécuté à la satisfaction de tout le
monde par notre Chorale, sous l’habile direction de M. L. RoStagno, a été célébré
par une très irnposante assemblée. Près
de 200 perscrftnes se sont approchées de la
Table de la Cbmmunion.
Que Dieu sanctifie pour chacun de nous
ces solennités chrétiennes et les émotions
qu’eUes nous ont fait éprouver xme fois
de plus.
★ Trois enfante ont été présentés au
baptême : Annette et Albert Bertalmio de
, s. ...
3
L*Echo des Vallées - Vendreáb: 26 Avril 1935-XIII
Amédée et de Balme Elvira, et Ugo Peyrot de Albino et de Lageard Ambrosina.
Que Dieu les bénisse encore et toujours.
★ Lundi, les enfants de nos écoles du
dimanche ont ouvert léur cœur à la joie
la plus franche sous les châtai^ers de
TEinvers-Pinache. Des chants, des jeux, des
courses... Voilà le programme. Plusieurs
d’entre eux nous ont manifesté le désir
que cela se répète. Au revoir donc à une
autre fois.
FBARUSTIN. Nous avons reçu, le Vendredi-Saint, 19 catéchumènes, qui ont fini
leurs cours d’instruction religieuse et qui
ont demandé d’être admis membres de
l’Eglise. Que Dieu leur soit en aide pour
être fidèles aux promesses solennelles qu’ils
ont faites.
★ Le dimanche de Pâques, le. temple
est bondé et nous avons une très bonne
participation à la Sainte-Qène. Nous en
remercions Dieu.
★ Nous avons eu le plaisir de revoir
parmi nous quelques frères qui ont été
rappelés sous les drapeaux et nous demandons à Dieu de les bénir d’une manière
particulière.
★ Un enfant a été présenté au baptême :
Bino Bertalot de Jean Alexandre et de
Adeline Porcero.
Guido Ru^oir.
BODOBET. Nous avons eu, dernière^
ment, deux ensevelissements : celui de Ida
Genre de PYançois et de Tron Marguerite, décédée quelques heures seulement
après avoir ouvert les yeux à la vie, le
16 mars; et le 18 avril, celui de Lotme
Margarite Barai née Bosco, femme de
notre ancien de Serveil, emportée après
quelques jours de rrmladie, à l’âge de
62 ans. Que le Seigneur veuille répandre
ses précieuses consolations, les seules efficaces, dans les cœurs affligés.
★ Le 31 mars, a été présentée au &intBaptême la petite Eliana Ida de Henri
Tron et de Césanne Grill. Que le Seigneur
la bénisse et la fortifie.
★ Samedi, 13 avril, nous avons célébré
le mariage de Henry Grill, des Cougns, et
Linm P(M&, de la Gardiola. Nous demandons encore au Seigneur de bénir ce nouveau foyer en y faisant régner l’Amour et
la Paix.
SAINT-GEBMAIN. La jeunesse du Centre a donné à un nombreux public une
* bonne soirée récréative. La ronde de la
Batelière a été vivement appréciée et applaudie. Bravo aux acteurs.
★ Au Villino Fede est décédé M. Cantera, à un âge bien avancé ; il était alité
depuis longtemps et le Seijgneur lui a
donné le repos. A sa compagne et à la famille nos sincères condoléances.
SAINT-JEAN. Samedi, 13 avril, a été
célébré le mariage de M. Emile Geymonat,
de la Gioietta de Piignerol, avec M.lle Clémentine Balmas, de Saint-Michel de Briquéras. Aux heureux époux nos meileurs
vœux de joie et. de bonheur.
★ La Chorale prépare, pour le dimanche 5 mai, à 20 h. 30 précises, dans la
Salle Albarin, une soirée récréative de
bienfaisance « Pro harmonium de l’EIglise ».
On y représentera la, comédie : La piccola
Cioccolataia, et la Chorale exécutera quelques chœurs approprié.
Les billets sont en vente chez les acteurs au prix de L. 4 (numérotési)..
PERSONALIA.
Le 27 avril, M.Ue Flora Bertinotti, fille
de notre collègue de 'Venise, a célébré son
mariajge avec M. l’ingénieur comte Alexandre Alessandri, de Padoue.
Nos meiUeurs vœux.
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No; Concom iisMts (og passe-tenps).
Eom publions les swjets de notre 2« Concours, tout en attendent encore un plus
grand nombre de réponses m 1®'.
Quelqu un nous éerzt : « Je ÿadresse la
réponse umquemmt parce que la chose est
très louable et çpdil faut la seconder ».
Nous apprécions beaucoup ce témoignage de la part d'une personne fort occupée, giu ne répond pas pour en avoir
une... r^écompmse. ^Si jamais fen avais
des prix, tu les passeras alternativement
à une F. G. V. et à une A. C. D. O. des
Vallées... ».
Réd.
« « ÿ
Nous avons publié, dans le N. 15 de
l’Echo, nos trois premiers concours. Un
certain nombre de conosirr&nts nous ont
déjà fait parvenir leurs réponses: nous
attendons que d’autres les suivent. Les
concours sont ouverts à nos abonnés et
lecteurs, sam (^înâtions. H n’est requis
d autre condition que d’envoyer chaque
solution sur une feuMe séparée, en répétant en tête de chacune le nom et l’adresse
du ememrent. Des prix seront décernés
aux gagnants. Les solutions devront parvenir à l’adresse suivante: Concours de
r« Echo des Vallées », Imprimerie Alpine
Torre Péllica Dernier délai-: pour les concours I, Il et III, le 3 maipour les concours IV, V et VI, que nous publions amjourd’hui, le 17 mai 1935.
D’aucum noue ont fait savoir qu’ils auraient volontiers pris part à nos passetemps, si ceux-ci n’exigeaient leurs réponses en une langue qu’üs craignaient
de ne pas posséder suffisamment... Nom
leur (Msom : répondez-nous donc on italien,
pourvu que nos questions le permettent...
IV.
Composez, avec les lettres sui'êantes, un
motto bien conmA .-BCEEEIILLNN
R ST TU U X.
V.
Quel est, à votre avis, le personnage de
notre histoire vaudeme, dont ce que nous
samns pomrait le mieux inspirer la mission intérieure aux Vallées ? et pourquoi- ?
(Ne pas dépasser les 50 motsS).
VI.
Un petit maUiem est arrivé au Sphinx
. Vaudoia Tandis qu’ü composait un nouveau jeu, une énorme tache d’encre s’est
répandue sur une série de simples dates
d’histoire vaudoise qu’ü se proposait de
communiquer à ses lecteurs. A grand’peme
ayt-ü pu sauver quelques chiffres, qu’ü reproduit id, mais qui sont évidemment
bien incdrnplets. Qui voudra l’aider à reconstituer les dates disparues? Indiquer,
pour chaque date, l’événement qui s’y rapporte ; se servir, pour les recherches, des
Vaudois des Alpes, de Jean Jaüa.
29 nuirs 15..
25 janvier 1.. 5
1. mai 1.90
1. février 156.
18 ..... 18.8
22 janvier 168.
23 .... 1.76.
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^ .^ATS^IJîtga Le Synode général de
T%Iise proteetmite épiscopale des EtatsUifis, à sa^mièire session, a approuvé
of&Killement la stabilisation de la fête de
Pâques à une date fixe, dans le cadre d'im
^aMdrfer de douze mois, à trimestres
^Uux. Le Synode général a fondé sa déciaion sur le fait que, du point de vue de
l’unité œcumirâuque, un calendrier imique
d^lut être souhaité, et avait déjà été désifS par TEfelise orthodoxe et par d’autres
grandes Eglises.
Enfin le Synode de l'Eglise épiscopale
approuve les résolutdpns prises sur ce sujet par le Cœiseil oecuménique à sa sessi(m de Fânœ. La fête de Pâques arrivœ
rait toujours à date fixe, ce qui supprimeicait les inconvénients qui résultent de
la vîmabilité de cette date pour la vie sociale et économique. Mais surtout cette
nouvelle .^lementation des grandes fêtes
eoc^Éâastiques aurait l’avantage de faciliter les relations œcuméniques.
(Semeur Vaudois).
★ RéoonsécraÉîon. Un groupe d’Eglises
presl^tériennes de New-York a lancé un
appd aux membres d'Eghse à prendre
Christ plus au Sérieux dans lem- vie personnelle et aussi dans la vie sociaie. Les
membres de 60 Eglises de New-York, qui
collaborent à ce mouvement, cmt été invités; à signjer un <\Rec<msecration Cove{un engagement de reconsêcration) ;
« Je prierai et lirai la Bible systématiquSHient, afin de comprendre la volonté
(lu^Ghrist.
« Je chercherai à gagner au moins ime
pepronne à Christ et à la faire entrer dans
î’Eglise.
«Je m’efforcerai d’instaurer un ordre
economique plus chrétien, et dans ce but,
j’éWierai la signification de TEvangilfe
pour notre vie économique
« Je prendrai publiquement position,
d’une façon positive contre la guerre.
«Je ne participerai pas conæièmment
.à une discrimination raciale anti-chrétiiepie et je rechercherai l’amitié de per.mqinee d’autres races.
« Je consacre ma fidélité dans le sacrifice au culte et à l’œiuvre de l’Eglise ».
(S. O. E. P. L).
* * *
^âNDE-BEETAGNE. Le « dimanche indmtriH ». Le « dimanche industriel » sera célébré, cette année, le 28 avril. A cette occasion, Ylndustrial Chtistian Fdlotoship
{Fi-atemité chrétienne industrielle), a publié des appels à la collaboration eti au
serriee, adressés à tous ceux qui travaillent dans l’industrie, signés par Tévêque
de Lichfiiéld et par des! dirigeants de grandes entreprises induisùiellies et de syndicats ouvriers.
L’évêque de Lichfield demande que,, dans
la prière et le sermon du 28 avril, les ministres du culte rappellent : «la néceæité
de l’esprit chrétien dam toute notre vie
économique ». Il souligne le caractère
d’évangélisation de l’œuvre de la Fraternit é : Dans nos croisades et aussi dans le
ministère régulier de nos missionnaires
dans les centres induStrieils, ele cherche
à amener l'œ hommes de toutes les classes
à accepter Christ comme leur Miaître et
leur Roi vivant. « Les temps sont opportuns. S’il est vrai que la vague de sécularisme déferle encore et que dans certains
endroits des attaques insofaites sont faites contre la foi chrétienne, cependant
d’autre part, il y a un intérêt croissant
pour la religion du Christ». Cet appel
est approuvé par lœ archevêques de Canterbury, d’York et du pays de Cales
comme par beaucoup d’évêques diocésaina
(S. O. E. P. L).
«
HoLLAiNDK La T. s. F. au service de la
paix. Le Conseil d’Administration de la
Fondation Carnegie à La Haye a attribué
le prix Wateler de la Paix pour l’année 1935, d’im montant de 19.000 florin^
à la Société des Nations pour permettre
à celle^i de dévebpper le qervice de radiodiffusion organisé par le Secrétariat de la
Société, en reconnaissance des mérites que
oe service sbst acquis en essayant de
fournir aux peuples une meileuire compréhension des possibilités de collaboration
internationale.
(S.O.E.P.I.).
** *
Un aveu à relever. « La lourde responsabilité d’un Alexandre VI et d’un'Jules II,
dans une Réforme qui déchira en deux la
chrétienté, restera toujours comme le
plus tragique exemple de ce que les faiblesses et les fautes de ceux-là même qui
ont mission de la conduire sont capables
d’infliger à l’i^lise du Christ... ».
Ainsi parle la Revue catholique des
idées et des faits, et sur ce point nous ne
pouvons qu’être d’accord avec eHè. Becom
naître la lourde responsabilité de certains
papes dans les événements rdigieux du
seiziirâne siècle n’est pas une chose si fréquente de la part de catholiques-romains
qu’il ne vaDle te. peine de le signaler et
de s’en réjouir...
(Paix <et Liberté).
Une belle dynastie pastorale. La Chrisliche rappelle im fait assez curieux
qui méffe d'être retenu. A Groe&Cesau
(Hesse), Je pasteur et doyen Ludwig
Seriba vient de prendre sa retraite après
quarante ans de ministère Ludwig Seriba
appartient à l’une des faimltes pastorales
les plus anciennes d’Allem^nei. Le premier paiSteur de cette famille fut élève de
Martin Luther. Depuis cet ancêtre, chaque génération de ses descendants a
compté des pasteurs. Le fils du doyen qui
vient de prendre sa retraite, est également pasteur ; le 53® que cette famiOè a
donné à TAHemi^e !
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
RIEN N’EST INUTILE.
Beaucoup de gens se découragent de
faire le bien et de persévérer dans l’effort ; ils se disent : «A quoi bon, à quoi
peut bien servir le i>eu que je ifais dans
un monde si plein de noirceur? On ne
voit pas de résultats, c’est une goutte
d’eap dans la mer». Alors <m renonce et
on se laisse entraîner par le grand courant, on devient terne, on est comme le
sel qui .a perdu sa saveur.
Méditons ce qui suit : un voyageiur réncontre trois tailleurs dte pierre.
— Que fais-tu ? demandé-t-il.au premier.
— Eh, quoi, je taille une pierre.
H passa au second.
— Et toi, que fais-tu ?
— Je gagne ma vie.
Il aborde' le troisième :
— Et toi donc, que faîs-tu ?
— Moi, dit-il, je construis une cathédrate.
D avait conscience que son humble travail servait, était nécessaire pour l’ensiemble magnifique d’une cathédrale. Tout dépend de l’esprit que l'on apporte à son tra- _
vaü et du but que Ton a devant les yeux.
(Le Témoignage^).
La famille AENOUL, reconnaissante, remercie tous ceux qui ont pris part à leur
douleur et accompagné à sa dernière demeure leur chère mère
Hadeleine Àmonl-Gliauirie
(décédée dans sa 88® année)
et spécialement ' M.mei et M. Nisbet, pasteur, M.lle Madeleine Gaydou, pour les
soins affectueux dans ses derniers moments, ainsi que tous les voisins qui ont
aidé et pris part dam les moments les
plus d^fkües.
Angrogne, 18 avril 1935.
Les. familles BARAL, GENRE RIBET,
TRON, BREÎÜ2A, profondément touchées
du témoignage de sympathie reçw à Voo
süm du départ de leur hîen-aîmée
LOUISE MARGUERIIE RARAL »Ae ROSCO
remercient vivement toutes les personnes
qui ont pris part à leur douleur.
Viens ! mon âme Te réclame,
Car c’est Toi qui m’as cherché ;
Pour Te suivre, je Te livre
Mon cœur avec son irécfaé.
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» 5,24 6,36 7,- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
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a.
(1) (2)
6,45 7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
7,24 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
6,43 (1) (2)
7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,—
7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,— 18,31 20,08
7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pineroio) — (2) Festivo.
V.
il '>■
I
Perosa Argentina
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ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERBERO.
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9,
9,30
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14,20
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20,
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6,
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
angrogna - (Pastore: Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLIOE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S'. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroHeL
PINEROIO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Guido Mathieu.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand, Teol. A. JanaveL
RODORETIX) - Cand. Teol. A. Peyronel.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GE'RM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VIUjAR PELLIOE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Oristo ». Culto alle
ore 16 - .'Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Oiiesa ; 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63i.
BERGAMO - (ìhiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore : Arnaldo Oomba, Viale Roma 6.
BIELLA - Chiesa: Piaizza Funicolare, Palazzo
dtel Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDICHERA - Chiesa. : Piani di Vallecrosia
- Pastore ; Davide Pons, Istituto Femminile
• Valdese.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA I- Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - (àiiesa : Via (Amgnegazione, Casa
2tooqp,rb - Pastore : Antonio Miscla.
CALTANISSE'Ìt'A . Chiesa : Via Maida, 15 Pastore ; C. Bonavia, iivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via Filippo MeUana, 3.
QASTELVENEEE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore ; Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Cliiesa'Evangelica.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre PeUlce.
COMO - Clilesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Carso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi.
COURMIAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO iChiesa Evangelica - Cdnd.
Teol. Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli,, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani . Coadiutore : Pastore T.
Vinay,.
fiume '- Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Valdo Vinay, .Vìa Angheben, 10.
forano - Cliiesa - Pastore ; Paolo Coisson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
rVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G.. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - ^Chiesa : 'Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - ’Pastore : Giovanni GriUi,. Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chìeisa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Cclucci,
Via C. Battisti 191, isolaio 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missari, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa - Pastore : Mariano Mcreschihi, Corso Vittorio Emanuele, 42.
NE'W-YORK - Prima Chiesa Valdese- 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - 'Chiesa ; Rue Gioffredo,, 5Q - Pastore :
Alberto Prochet, Ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessia
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PEisDOLANCIANO - Cliieisa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO ~ Chiesa : Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Alberta Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via. Possidionia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici
EIESl - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Cliiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - CJiiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
'Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiiasa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D;ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese ; Via S. Domenico, '5
- Pastore.: Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umterto I, 14 - AnzianoEvangeUsta Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa-: Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore; Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro 'Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchiUe Deodato,-ivi.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S., M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattì, ivi.
VERONA - Cliiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia..
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardì, Via Garibaldi, 60.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comiba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere
Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segreatrìo Generale : Pastore
Guidi) Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cassa,
4!2, Roma (126) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; PTof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini.
CONVITTO MASCHILE - Torref PeUice - Direttore ; Pastore Davide Forneron,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Viilie#
cr-osìa - Direttore : Pa'store Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pei-'
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. i
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)ia
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore r
Pastore V. Sommani. ’
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDElSI - Torino
- Via Bertliollet, 34 - Direttore : Gr. UffPaolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pineroio.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO j
ALBERTO » - Luserna San Giovanni. ’
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.’
ASILO Pei VE(X!HI - San Germano Chisone..»
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
«
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE (Dep,to de Colonia) -J
Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (De-Ì
partamento de 'Colonia) Pastore : Enrico)^
Beux —I Pastore eroerito : Pietro Bounous.i
TARARIRAS-RIACHUELO-SA'N PEDRO Y CO-?:
LONIA (Dep.to de Colonia) - Pastoi-e ; Da-i
niel Broeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE:
LETE (Dep.to de Colonia) - Pastore ; CarlO:
Negrin, Ombues de La valle.
ROiSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to.)
de Colonia) - Evangelista ; Emilio Ganz,.^
Colonia Valdense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore: Giet-*
vanni Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to, dej
Rio Negro) - Pastore : da destinarsi.
COLONIA NIN YiSItVA (Dep.to de Paysandù)'
. - Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silfi
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S. '
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santos
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grioti^
Estación Wildermu.th, P. O.C., A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia d©;|
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) • “i
Visitata periodicamente.