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CinfloantL^ç aimía.
6 Mat's 19i4
N. iö.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...., dignes de louange, occupent vos pensées. (PKil IV, 8).
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O
SOMMAIRE:
Méditation — I/a crise actuelle de la jeunesse française— I/archevêque de Canterbury — D’où vient le Purgatoire ?
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques.
MÉDITATION.
Je suis le pain de vie.
Jean VI, 35.
Pour comprendre ces paroles, il faut
admettre que nous ne devons pas prendre à la lettre tout ce que nous trouvons
dans le volume sacré. C’est un livre excessivement riche en images et en figures,
suivant l’usage oriental, et nous n’avons
aucun doute à cet égard, car c’est ce qu’il
fallait pour ces populations d’alors; c’est,
du reste, ce que l’on fait encore aujourd’hui, un peu partout. — Ces paroles, malheureusement, plus que d’autres ont
donné lieu à des luttes doetrinales, désagréables; encore actuellement elles dilasènf l’armée^ cErêfièimé én~dêùx éà
bien distinets. Adopter le point de vue
de Rome, hélas ! c’est donner lieu au mystère, à la superstition et à l’idolâtrie.
L’homme a besoin d’une nourriture
pour son corps, et le pain occupe la première place, à cet effet. Nous admirons
tous les efforts tentés pour se le procurer,
mais il faut peiner rudement pour en
arriver là, il a le goût de la sueur du front,
il est souvent amer. Le pain est si naturellement la nourriture de l’homme qu’il
ne s’en fatigue jamais. On délaisse la
manne, les mets les plus délicats, tout ce
que l’art culinaire a de plus raffiné, mais
jamais le pain.
L’homme toutefois ne doit pas penser
uniquement à son-estomac; il possède en
lui une intell igence qu’il faut pouvoir nourrir. Il ne s’agit pas simplement des intellectuels, mais de toutes les créatures indistinctement, même les plus dégradées,
celles qui occupent le dernier degré de
l’échelle sociale. Partout nous trouvons
quelques lueurs, un désir de connaître
toujours plus et mieux; il est heureux
qu’il en soit ainsi, car dans ce cas nous
découvrons l’abîme qui sépare l’homme
de l’animal. Admirons les grands chercheurs qui dépensent leur vie pour leur
bonheur et celui de leurs semblables.C’est
tout un trésor qui a été accumulé à travers les siècles pour la nourriture de l’intelligence, et il n’y a qu’à vouloir pour
apaiser cette faim qui se fait sentir parfois avec une^certaine tyrannie.
Outre l’estomac et rintelligence, l”homme doit penser à satisfaire certains désirs
qu’il ne peut faire taire. Nous ne parlons
pas de ces désirs terre à terre qui l’avilissent à ses propres yeux, de ces désirs
abominables qui conduisent à la ruine et
qui sont la honte de la société, non certes,
mais il y en a d’autres, qui sont nobles,
légitimes, dans lesquels on trouve du re
pos et de la joie; eux aussi il faut les
nourrir.
Ce sont des exercices, c’est de la musique, c’est l’art, c’est une lecture saine,
c’est de se consacrer pour une noble cause
pour ses semblables, c’est se donner en
s’oubliant soi-même.
Cependant, quand notre Seigneur Jésus-Christ se donnait comme le pain vivant descendu du ciel, il avait autre chose
en vue. Dieu n’était pas connu comme il
aurait du l’être; la tradition avait aveuglé le peuple élu. Le culte n’était qu’un
amas de formes et de cérémonies, et c’est
alors que Jésus se révèle comme le véritable pain pour connaître le Père. — Devant ce Père on tremblait, car on se sentait coupable et criminel; que pouvaiton espérer ? absolument rien, ou plutôt,
si, une condamnation bien juste et méritée. Jésus-Christ en nous révélant le Père
a révélé le pardon; peut-on trouver une
meilleure nourriture, supérieure à cellelà ? mè'|)ëut gà’tîsfàWèltrrpros ëMfêants;les plus affamés.
Jésus-Christ a montré comment on
peut faire la volonté du Père qui l’a envoyé, en plaçant ses intérêts en toute pre• mière ligne, en l’honorant, en le glorifiant par ses paroles et par ses œuvres.
En regardant à Jésus, nous trouvons
cette véritable nourriture après laquelle
nous soupirons. — En Jésus nous voyons
comment il faut travailler pour le corps
et pour l’âme; en l’imitant c’est une nourriture. En Jésus nous apprenons comment il faut se donner et aimer; en marchant sur ses traces nous trouvons notre
nourriture. De ce pain on ne se fatigue
jamais car il nous assure la vie éternelle
et il vaut la peine de se le procurer.. On
assure que l’inventeur du chloroforme,
interrogé sur sa plus grande découverte,
aurait répondu: C’est d’avoir trouvé Jésus-Christ. Il s’offre à nous, ce divin MLaître, comme du pain, pour la nourriture
de notre âme et d’une manière spéciale
quand nous nous approchons du repas
sacré, en participant à la S.te-Cène. Nous
le recevons en nous, il vivra en nous et
nous assurera la grande victoire. Est-ce
bien là ce que nous éprouvons ? Si oui,
déclarons-nous heureux, mais s’il en était
autrement, prenons-y garde, car on ne se
moque pas impunément de Dieu. Comment échapperons-nous si nous négligeons
un si grand salut ? Il nous faut communier sur la terre si un jour nous voulons
communier dans le ciel; il nous faut être
membres de la famille de Christ sur la
terre si nous désirons appartenir un jour
à la famille céleste. Pcnsons-y: Christ est
le pain vivant du Ciel; le méconnaître,
c’est nous accuser et nous priver de sa
grâce.
C. A. Tron.
la criit actaÉ de la pesse fraaçaise.
M. Çh. Schneider, secrétaire général de
l’Union chrétienne de jeunes gens de Marseille^: a fait dernièrement, à Nîmes, sur
ce sufet, une conférenee qui pourrait également intéresser d’autres nationalités.
Nous en extrayons les points principaux.
M. Schneider part de ce fait que la jeunesse .française n’échappe pas à l’état de
malaise, caractéristique de l’époque présente. C’est au point de vue économique,
le choix difficile d’un métier, la crise de
l’apprentissage; au point de vue intellectuel, la lutte des diverses méthodes de
form¿ion des esprits et au point de vue
physique, la constatation et la dégénérescence nationale. Il montre ensuite qu’il
y a également une crise morale, dont la
nature^, les causes et les remèdes sont donnés d|qns la suite.
1. Îf0jire de la crise. Sur la jeunesse actuellè, deux j opinions se manifestent.
Après'enquête, Agathon, .poirr~ te
licisme, Gaston Riou, pour le protestantisme, marquent un réveil idéaliste en
vue de l’action. Après statistique, on
nous montre 1e chiffre montant de la criminalité juvénile et on crie à la décrépitude de la France. En réalité, d’une part,
une élite se révèle, assoiffée d’action utile,
mais est peu nombreuse; de l’autre, l’armée du vice augmente et renferme un
nombre grandissant d’adolescents. Mais
entre ces deux extrêmes se place une foule
immense de jeunes sans aspirations fortes, Pour la masse des employés, cultivateurs, ouvriers, le tout est de gagner sa
vie, de jouir égoïstement de ses loisirs,
de pratiquer, à tous égards et avec ferveur, la loi du moindre effort. Aussi, manque général de caractère, médiocrité morale, conscience facile, volonté défaillante
Une preuve: la ruée au fonctionnarisme.
Car on veut une existence facile, sans soucis, sans responsabilités, sans risques. En
face de la vie, un manque d’énergie.
2. Causes. Les progrès scientifiques du
XIXe siècle, préparés dans les siècles passés par la Renaissance, la Réforme, la découverte de l’imprimerie, ont enivré l’orgueil humain. Un instant on a cru avoir
trouvé le secret des choses dans 1e matérialisme et la philosophie qui en découle
et qui rabaisse tes âmes. Les progrès réalisés dans le domaine de l’industrie y ont
contribué. Les procédés de fabrication
s’améliorent. Les prix baissent, grâce au
machinisme. Le luxe est mis à la portée
du peuple; les besoins grandissent. La notion du droit s’élargit aussi et on en vient
à proclamer 1e droit individuel au bonheur. On fait une place dans tous les domaines à la liberté et, en éducation, on
constate un fléchissement marqué de l’autorité des parents. Les progrès des connaissances illusionnent sur la valeur éducative de l’instruction. Mais connaître
n’est pas vouloir. Aussi sont-ce les pai‘tisans de l’école laïque, un Ferdinand Buisson, qui reconnaissent l’échec de l’Ecole
laïque. L’Eglise catholique aussi a échoué.
La méthode d’autorité brise tes âmes,
mais ne les développe pas. Malheureusement, 1e protestantisme, qui a montré sa
valeur éducatrice, à été empêché d exercer son influence, et depuis une quarantaine d’années qu’il jouit de la liberté, il
a été absorbé par son organisation intérieure. — Généralement, supprimer la
cause du mâl, c’est arrêter lé niàl. Mais ici
c’est impossible. La vraie faute n’est pas
aux circonstances, mais à l’homme.
3. Les remèdes. On a cru un moment
trouver le remède dans la 'pratique des
sports. Mais 1e but a malheureusement
vite dévié vers la compétition des Championnats et d’ailleurs la pratique sportive
ou l’éducation physique ne peuvent exercer au point de vue moral qu’une influence réduite. — On comptait sur i’énséi
antireligieuses ou politiquèsîUi oAt èiiièvè
sa possibilité de force en en faisant supprimer Dieu. — D’aucuns espèrent en l’enseignement post-scolaire et professionnel.
Mais complétèr l’instruction n’est pas
parfaire l’éducation. — Les remèdes proposés échouent. Les causes demeurent.
Comment combattre l’ànémié morale des
jeunes ?
Les fatalistes comptent sur 1e génie de
la race. Incontestablement il se réveille.
Mais cette force obscure, collective,- anonyme, ne saurait remplacer l’effort individuel, car, sans celui-ci, pas de vrai -caractère. Protégeons notre génie français, mai^
attendons M’ailièurs Îé‘ secours délinitif.'
Cet « ailleurs », c’est Dieu. Mais non 1e
Dieu d’une confession,, mais te Dieu de
Jésus-Christ. Apportons à la jeunesse
contemporaine 1e christianisme de Jésus.
Acquérons-le individuellenaent et propageons-le. Aidons les organisations actuelles: Ecoles du dimanche. Eclaireurs, Unions chrétiennes de jeunes gens, Etudiants, Lyeéens. Rétablissons tes écoles
protestantes. — Le catholicisme s’organise de plus en plus et de mieux en mieux,
mais c’est l’homme mis à la place de Dieu.
L’antichristianisme travaille par tes jeunesses laïques ou républicaines et certains groupes d’éclaireurs; mais c’est
l’homme sans Dieu.
Chrétiens évangéliques — pour nous
Dieu est avec l’homme — nous avons
déjà fait du bon travail, malgré les difficultés. Continuons dans la persévérance,
car Christ a vaincu 1e monde.
{Correspondance mensuelle).
L’arehevêque de Canterbury.
La plus haute autorité ecclésiastique
de l’Eglise Anglicane vient de se prononcer sur la question soulevée par la Conférence de Kikuyn. Après avoir entendu
l’évêque de l’Quganda qui se trouve eu
2
’^|igleterre depuis quelques semaines, il
''VAIft. linA InnmiA
^èi|t une longue whiersâtifl avecifévêde Zanzibar q^ÿient^^rriver el qui
payait accusé puppqaenient 'deux da ses
; ®<fJègues d’hérésîl, en faïdant parvenir sa
«pÎainte d’une manière officielle. Cette audace de l’évêque de Zanzibar a soulevé
^pae fndignatioH générale auprès des évanfg^iques, des non-conformistes et des mas,SéS populaires. Tous les journaux s’em(•pprerent de la question pour l’examiner
chacun à son point de vue. Le Times, en«tre autres» y a consacré plusieurs articles
“"€f quelques-unes de ses interminables coiionnes. Que devait faire l’archevêque de
■Canterbury ? S'ériger en juge et faire paraître les deux coupables pour les conX damner ou les absoudre ? Certes, sa po■ sttion était délicate; tout le monde avait
les yeux sur lui et surveillait la partie ritualiste anxieux d’obtenir un procès religieux. L’archevêque, en homme habile,
ne voulant rien brusquer, ne voulant surtout pas produire un schisme dans l’Eglise
Anglicane, s’en est tiré admirablement.
II a refusé de reconnaître qu’il s’agît
d’un cas d’hérésie et, comme les évêques
anglicans ont formé un Comité consultatif composé des archevêques et de quelques évêques, il a décidé de soumettre à
ce Comité l’examen des deux questions
soulevées: celle de la fédération des Eglises dans les champs missionnaires et celle
de distribuer la Cène à des membres non
anglicans.
Le Comité fera connaître sa manière de
voir sur l’opportunité de la chose ou non,
et tout sera fini. Avec cette prudence archiépiscopale, le primat d’Angleterre s’en
est très bien tiré et a évité un scandale. Il
est bon, toutefois, de relever ce fait, et
c’est que le parti ritualiste a reçu une leçon très méritée et que le parti évangélique a obtenu une véritable victoire, ce
dont nous nous réjouissons cordialement.
Il est bon que des scandales arrivent,
mais malheur à ceux qui les cherchent,
car ce sont les premiers punis.
On vient de nommer trois nouveaux
évêques; un est franchement évangélique
et deux high church, mais non ritualistes.
Les éveques voudraient trouver un moyen
de s’émanciper de l’Etat quant à la doctrine, tout en restant l’Eglise officielle.
Le Parlement ne renoncera jamais à son
droit de contrôle, et il fera très bien.
Reporter.
le numéro trois et il voulut diviser en
■jtrois parties son poëme et son mqïide
d outrCii^ombe;,.,!! admit le deuxième rè¿gne K oùe Vuntmo ispirto si purga —i0’di
satire al ciel diventa degno », et fortlfisÉ
aussi la croyance en Italie de cette institution. Mais, vive Dieu, il n’y a paS^de
purgatoire 1
Dans un prochain numéro, nous dirons
de son origine païenne. FL'P. /
CHRONIQUE VAUOOISE;
D’oA vient le Purg;atolre ?
La doctrine du Purgatoire qui est admise de nos jours dans un double but_
et comme dogme de foi et comme expédient infaillible pour soutirer l’argent des
ouailles — n’est pas une doctrine chrétienne. Tant s’en faut. Elle fut prise assez tard du Paganisme et transplantée
dans le catholicisme romain.
Le dogme du Purgatoire n’est pas entré dès l’abord officiellement dans l’Eglise Catholique; et ce ne fut qu’en 1438
que le Concile de Florence le reconnut.
Cependant tout le monde sait que ni l’Eglise grecque ni, moins encore, les Eglises
protestantes l’ont accepté. Il est une
aberration pour nous, et digne du plus
haut ridicule.
Une raison uniquement littéraire et
artistique contribua à rendre acceptable
le Purgatoire eomme article de foi. Ce fut
1 accueil fait par Dante au Purgatoire
dans son poëme immortel, quoique de ce
temps l’Eglise ne fit aucune obligation
d'y croire. D’aucuns pensent même que
Von défendait d’y croire conformément à
la décision du V. Concile Général qui le
qualifiait un dogme hérétique.
Mais Dante adorait (esthétiquement)
BOBI. L’année 1913 a été une année
exceptionnelle de deuils pour notre paroisse qui a vu partir, entre jeunes et
vieux, une trentaine de ses membres.
Celle qui a commencé ne semble guère ap-:
porter jusqu’ici de changement sous ce
rapport, puisque, en moins de deux mois,
nous avons déjà 5 sépultures. | ;
Ne pouvant parler en détail de chacun
des chers disparus, nous ne pouvons pourtant pas passer sous silence le départ du
vénéré Jean Gegmonat, pendant 36 ans
ancien du quartier des Champs, et pour
nombre d’années juge de paix et membre du conseil communal. Il ne tenait pas
seulement à occuper avec l’assiduité la
plus exemplaire sa place au banc des anciens, mais ancien il l’était au fond de
l’âme, visitant les familles de son vaste
quartier, priant avec les malades, pourvoyant dans plus d’une occasion aux besoins matériels des pauvres, et surtout
portant toujours avec lui une parolë de
paix et d’encouragement. Sa mémoire a
été et sera en bénédiction, et le vide qu’il
laisse ne sera pas facilement comblé. Mais
nous avons la ferme espérance que celui
qui, selon toutes les probabilités, sera appelé à le remplacer, marchera dignement
sur les nobles traces de son père.
' Nous voulons également dire éhcore
une parole de sympathie à notre cher et
zélé diacre Etienne Gönnet, à son gendre,
et à la nombreuse famille qui vient de
perdre une fille, une épouse, une mère,
une soeur tendrement aimée en la personne de Madeleine Bonjour née Gönnet,
enlevée a 1 âge de 26 ans, tôt après avoir
donné le jour à deux jumeaux. Nous savons que Dieu est toujours la consolation des affligés et le père des orphelins,
mais la séparation est bien pénible.
— Pour les incendiés de Rodoret, par M.
Gardiol, pasteur: MM. Brown et Welsch,
de Phil., frs. 128.
GENÈVE. Les Vaudois de Genève ont
célébré la fête du 17 février par un banquet organisé par la Société de Secours
Mutuel qui a réuni une soixantaine de
Vaudois.
Le meilleur esprit n’a cessé de régner
pendant la belle soirée, où l’on entendait
avec plaisir les différents dialectes des
Vallées s’entrecroiser.
Après la partie gastronomique, le major de table, M.r Jean Gaudin fils, donne
la parole d’abord au président de la Société M.r Emile Benech, malheureusement empêché de parler longtemps par
une extinction de voix. — Il rappela toutefois en peu de mots la signification du
17 février, se disant heureux de voir les
Vaudois si nombreux réunis pour commémorer 1 Emancipation. —■ La parole
est ensuite donnée à M.r le pasteur Metzger, qui n’oublie pas les attaches avec la
Patrie Vaudoise et qui sut captiver son
auditoire en disant, aux jeunes surtout,
qu’ils devraient se grouper, se voir plus
fréquemment pour mieux se connaître,
et leur conseilla de fonder une association
dans ce but.
Après lui, M.r Charbonnet rappela les
bienfaits de la mutualité, qui n’est pas
encore assez connue dans les Vallées; il
rii| ensuite que notre membre honoraire
M.r Jean Yersin, le syndic de Prangins,
nommé conseiller national, et se réjoùît de la haute charge confiée à cet ami
des Vaudois.
M.r Rostan, trésorier de la Société, se
réjouit de constater la bonne réussite de
cette Jête, et voudrait voir plus souvent
les Vaudois réunis.
M.r Albert Gönnet donne ensuite lecture de la poésie suivante, composée spécialement pour la circonstance:
POUR LE 17 FÉVRIER 1914.
- Liberté, bien sacré, dont nos pères jadis
Dans le sang et les pleurs ont dû payer le prix.
Dont ils nous ont trasmis l’héritage suprême,
Se posant sur nos fronts comme un pur diadème
Quels fruits as-tu portés, par nous, leurs descendants.
Au cours calme et serein de plus de cinquante ans ?
— Nous avons travaillé \ sous, ta paisible égide.
Les remparts de nos monts, dont la crête rigide
-A longtemps dû veiller sur un sol ravagé.
Dévasté par le feu, par le fer saccagé.
Ont vu se repeupler, reHeurir les Vallées,
Disparaître à jamais les ruines désolées.
Les villages coquets, les modestes hameaux.
Etalent au soleil dos murs toujours plus beaux
D abondantes moissons recouvrent les campagnes.
Pour de nombreux troupeaux l'herbe pousse aux montaL'eau, la pierre, le bois, tout est utilisé [gnes.
Pour donner du proBt à tout bomme avisé.
Nos esprits et nos bras, délivrés de leur chaîne
S élancent, confiants, en mainte sphère humaine.
Les études, ies arts, les multiples métiers
Nous ouvrent leurs sillons, naissent sur nos sentiers
Comme une pauvre Heur que n’abat plus l’orage.
Notre front s’est levé plein d'un joyeux courage;
Puis, franchissant nos monts, traversant l'Océan
Nous avons en tous lieux transporté notre élan
Du vieux tronc des Vaudois, les branches séculaires
On tissé leur réseau dans les deux hémisphères
L'Ouest et le Midi, l’Orient et le Nord,
Ont vu de nos enfants accourir sur leur bord.
Surtout, prenant en mains le feu de l’Evangile
Nous avons parcouru la campagne, la ville.
Pour éclairer la foi, rallumer le flambeau.
Du frère qui jadis, était notre bourreau.
Des Alpes à l’Etna, notre humble témoignage,
A fait ouïr à tous son simple et clair langage,
A Home, où si longtemps, l’on voulut notre mort.
Un temple s’est dressé, pour combler notre effort.
Pour les païens aussi, sur ieurs plages lointaines
Nous avons su donner notre vie et nos peines.
- Nous avons travailléI... De notre liberté
En tous sens nous avons largement profité
Mais sommes-nous restés t le peuple de la Bible »
Ce peuple que l’on vit toujours irréductible.
Résister, sans fléchir, aux papes comme aux rois,
Pour lire le Saint Livre et pratiquer ses lois?
Ce pain que nous voulons donner au catholique.
Envoyer à grand frais aux nègres de l’Afrique,
Ce pain du ciel est-il le trésor de grand prix,
Laliment dont nos cosurs chaque jour sont nourris?
- Seigneur, conserve en nous l’amour de Ta Parole,
Garde à jamais notre âme à sa divine école
Que l’on répète encor l'adage d’autrefois
- «Le peuple de la Bible, c’est eux, les VAUDO/St»
Uiie Yaudoise de Généré*
Des productions variées se succédèrent
jusqu’à une heure assez avancée sous la
direction de M.r Gaudin, qui sut entretenir une franche gaîté et un esprit de bon
aloi.
On put successivement applaudir des
chansons de M.me et M.lle Ghanforan et
de MM. Aly Beux, Paul Pasquet et Jean
Gaudin.
On procède ensuite à la distribution de
l’opuscule de M.r A. Jahier sur le Villar,
offert par M.r Benech.
En résume, la soirée fut des plus réussies, car depuis longtemps on n’avait pas
vu les Vaudois, les jeunes surtout, si nombreux à cette manifestation.
Benedictus.
LA TOUR. Notre jeune ami, M. Emile
Tourn est littéralement à la veille de
son départ pour la Colonia Valdense,
où il se rend en qualité de professeur
au Lycée Vaudois. Que Dieu le protège
dans son long voyage et lui donne d’accomplir une oeuvre bénie au milieu de
nos frères de l’Amérique du Sud 1 Nous
l’accompagnons de nos vœux les plus
affectueux.
MASSEL. Souscription en faveur des
sinistrés de Champ du Clot [Rodoret).
Balsille: Gaydou J. P., frs. 0,50 — Tron
Jules, 1 — Tron Susanne, 1 — Tron Jean
de Jean Pierre, 1 Total frs. 3,50.
Gros-Passet: Micol Jean, frs. 1 — Rostan Jean de Marianne, 1 —- Rostan Marianne et Catherine, 1 — Micol Daniel,
0,50 — Micol Philippe, 0,50 — Micol
Henri (une jaquette) — Giraud Henri
(une pùire de bas) -—Giraud Jean, 1,25 —
Rostan Jean Jacques) 2 Total frs. 7,25.
Petit-Passet: Pons Jean, frs. 1 — Pons
Jacques Henri, 2 — Total frs. 3.
Roccias: Tron Alexandre, frs. 0,75 —
Tron Félix, 0,70 — Tron Henri de Jeanne
0,50 — Tron Henri de Barth., 0,50 —
Tron Madeleine, veuve, 0,60 — Gaydou
Jean de Jean, 0,75 — Total frs. 3,80.
Ayasses: Micol Jean, frs. 2 — N. N., 2
— Pons Pierre, 1,20 —- Pons Arnaud, 1,25
— Tron Pierre, 1,25 — Total frs. 7,70.
Grangedidier: Micol Barth., frs. 1,25 r—
Pons Jean Jacques, 1 —Total frs. 2,25.
Praladreit: Rostan Madeleine, veuve
Ribet, frs. 1.
Robers: Tron Henri feu Jacques, frs.
1,50 — Pons Henri, 1 — Pons Justine,
0,50 — Tron Frédéric, conseiller, 2 —
Pons Eugène de Barth., 1 — Tron Henri
feu Pierre, 2 — Tron Michel, 0,50 — Balme Henri, régent, 3 — Maria Secreto, 3
— Pons Jean Jacques, 0,40 —■ Total
frs. 14,90.
Portes: Tron Jean Henri, frs. 0,40 —
Tron Jean, 1 —- Micol Henri, 1 — Gaydou Présent, 1,25 — Micol Alexandre, 1
Barai Arnaud (blé) — Total frs. 4,65.
Porrinches: Micol Pierre, frs. 1 — Micol Barth., 0,50 — Total frs. 1,50.
Brouelacombe: Trori Albert, frs. 1 —
Micol Alexandre, 1 -— Micol Frédéric et
famille, 3 — Total frs. 5.
Chabers: Gaydou Pierre, frs. 0,50 —
Micol Louis, 1,50 — Pons Jean Antoine,
1 — Pons Charles, 1 — Pons Madelaine,
0,50Total frs. 4,50.
Champ-la-Salse: Pons Bénoni, frs. 2 —■
Micol Henri, 1 — Tron Jean feu Antoine,
5 — Tron Marianne, 3 — Micol César, 1
- Pons Marie, 0,50 — Pascal Barth., 2
— Peyran Henri, 1 — Micol Alexandre,
ancien, 2 — Pons Henri, régent, 1— Micol Jacques, régent, 1 — Total frs. 19,50.
Salse; Breuze Auguste, ancien, frs. 1 —
Tron Jean Jacques, régent, 2 — Tron
Jean Pierre feu Jean Henri, 1 — Tron
Auguste feu Jean Antoine, 1 — Tron
Jean (Didier), 0,50 —■ Meytre J. Augusts
(Milan), 1 — Total frs. 6,50; '
Union Chrétienne de jeunés filles, frs. 5
N. N., 5 — Total frs. 10.
Total général, frs. 95,05.
Vienne: M. Henri Selli, pasteur, frs. 5.
Paris: Colonie Vaudoise, par M. Gustave Pons, frs. 37,20.
PIGNEROL. La journée de dimanche
1 mars, que nous avons consacrée à la visite d église, a été pour nous une journée
magnifique et, nous sommes sûrs, abondamment bénie pour plusieurs. Dès la
veille, un bel auditoire, composé des familles de « Pinerolo-città », se rassembla
pour écouter avec une véritable jouissance spirituelle l’excellente étude du
vice-président de la Commission exécutive, M. le prof. Attilio Jalla, sur « Jésus
et les méchants»; et le lendemain, la
bonne semence continua à être largement
répandue par le secrétaire de la Commission, M. E. Revel, pasteur à Angrogne,
dans les cinq cultes qu’il présida : école
du dimanche à Pignerol et à St-Second,
réunion à St-Second et à la Gioietta et
culte principal, où M. Revel prêcha un
sermon des plus édifiants sur la « communion avec le Christ » (Jean xiv, 23).
Quant à la visite d’église proprement
dite, tout le monde eut lieu d’en être pleinement satisfait: d’abord le magnifique
auditoire qui remplissait le temple y assista au complet; ensuite, nous n’eûmes à
déplorer ni la stérilité ni la prolixité de
ces assemblées où, ne sachant que dire
d’important, les mêmes, orateurs s’attardent sur des compliments ou... sur des
critiques de détail; car le Consistoire, s’étant réuni sur le conseil de la Commission
exécutive, avait proposé quelques sujets
qui provoquèrent un échange d’idées pratiques et largement fraternelles de la part
de plusieurs membres électeurs.
1“) On causa longuement sur les mo*
3
► ^
'yèns d'éliminer les difficultés offertes jusqu’ici par Fècole du dimanche de Sl-Second, à cause de son caractère tout à fait
« sui generis » d’interparoissiale : nous
pensons qu’on y réussira en grande partie
ftvec l’entente claire et précise qu’on décida de prendre à l’avenir entre Prarustin
et Pignerol, à l’égard des enfants qui doivent y être admis. 2“) On constata que
la fréquentation des cultes est bonne; toutefois, si les grandes distances motivent
parfois l’absence de quelques frères, ce
motif est encore toujours un prétexte
pour d’autres ! 3°) Le chant sacré a fait,
dans ces derniers temps de réels progrès ;
mais il en reste encore de bien plus grands
à faire et on avisa ensemble aux moyens
de continuer cette marche en avant. 4°)
On observa que le système actuel de contributions (collecte annuelle faite à domicile par les diacres) tout en étant satisfaisant, pourra être avantageusement remplacé, quant au résultat final, par le système des collectes mensuelles que le Consistoire est en train d’étudier. 5°) On
toucha enfin à la vie spirituelle de l’église,
cette vie intérieure qui échappe au contrôle direct de l’homme, mais dont les
manifestations encore bien petites attestent — hélas— la faiblesse... Que Dieu
veuille, ici surtout, exaucer les prières et
les vœux que nos cœurs Lui ont adressés
dans cette circonstance solennelle !
— Pour les sinistrés de Rodoret: Giovanni Balmas, L. 5.
RODORET. Sinistrés. Qu’il nous soit
permis, en déclarant fermée la souscription ouverte pour les sinistrés de Rodoret, de remercier à leur nom, du fond du
cœur, tous ceux qui ont généreusement
contribué à aider les familles éprouvées
dans un moment bien pénible. Nous sommes persuadés que la reconnaissance des
sinistrés rt’est pas moins grande que le
témoignage de sympathie et de solidarité
chrétienne qu’ils viennent de recevoir.
Nous rappelons encore ici, en les remerciant, les noms des personnes qui ont
donné des effets d’habillement, au risque
4 d’en oublier quelques-unes. Mesdames
Leidheuser, Ribet, Maggiore, Vertu, Coïsson prof., Coïsson missionnaire et famille,
Balme, Torre Peltice; Balmas, Vinçon, StGermain; Guigou, Perrier; Decker-Boringhieri, Decker-Peyrot, M.lles Selli,
Beckwith, Biolley, Arias, Forneron, les
Sociétés de couture de Turin, La Tour,
St-Jean, l’Orphelinat; G. Bertalot, M.
Avondet, Lydie Godin, Madeleine Godin,
Jeanne et Marthe Avondet, Lydie Avondet, Marie Godin, Madeleine Cyprien,
Marguerite Pasquet ,Nellie Forneron, Caroline et Ippligénie Gay, Susanne et Caroline Avondet, Marguerite Constantin,
Marguerite, Méry, Caroline et Marthe
Gaudin, Prarustin. X.
ROME. Février a été un mois d’activité intense dans nos comunautés évangéliques. Le Consistoire de l’Eglise de Via
Nazionale a décidé de suspendre pour février et mars les cultes du soir du dimanche pour aider à ce que l’œuvre de Piazza
Cavour soit bien lancée. Cette sage disposition, prise d’accord avec le président du
Comité, fait en sorte que les conférences
du prof. Rostagno sont tenues devant une
belle assemblée, composée non seulement
de personnes qui se rattachent à l’Eglise
Vaudoise et aux autres églises évangéliques encore, mais aussi de beaucoup qui
peut-être entendent pour la première fois
la prédication de l’Evangile, qui nous est
familière. La personnalité sympathique
du grand prédicateur, n’est pas sans augmenter l’influence bénie que le temple de
Piazza Cavour est appelé à remplir au
delà du Tibre, dans ces nouveaux quartiers de la ville éternelle. L’orgue n’est
.pas encore complètement en place, il dirige cependant les cantiques, sous la main
habile de M.r Giampiccoli qui remplace
l’organiste titulaire, qui a du s’absenter
pour motifs de famille.
— M.r Bertinat a commencé jeudi dernier, dans le temple de Via Nazionale, un
cours de conférences pour le Carême, qu’il
continuera chaque jeudi soir à 6^ h.
Il a aussi tenu une conférence critique
sur Giordano Bruno à l’A. C. D. G., qui a
été fort apréciée et dont la publication a
été unanimément approuvée. — D’autres conférences ont été données à l’A. C.
D. G. : sur « Les chevaliers et les ordres
chevaleresques par le Duc Di Silvestri
Falconieri », sur « la Suède », sur « Carducci », par l’avv. Lamacchia et l’avv.
Nino Regard, dont le charme dans la récitation est extraordinaire.
— Le 17 février a été fêté dans la belle
salle de Via Balbo, 4, par une soirée organisée par les jeunes gens de l’Eglise, dirigés par l’avv. Piacentini. — Quelques
jours après, dans la même salle, les jeunes filles de l’Union représentaient une
allégorie mise en scène par M.lle Mary
Rossi et intitulée « Donna », et qui restera
une des plus belles représentations qui y
ont été données.
SIENA. Cari fratelli e sorelle in Cristo,
Se non avviene un potente risveglio nel
suo seno e in mezzo alla popolazione che
la circonda, una Chiesa non può cambiare la propria fisionomia nel breve spazio di un anno. Per questa ragione, non
abbiamo nulla di veramente nuovo ¡da
dirvi. La Chiesa nostra ha potuto, per la
grazia di Dio, continuare l’opera sua nei
suoi vari rami di attività, ha cercato di
far rilucere dovunque la luce deil’Evangelo, è apprezzata e stimata dalla cittadinanza; ma si contenta un pò troppo di
quel cjie è, e non aspira sufficientemente
a cose più grandi e migliori. Fratelh, che
avete a cuore l’avanzamento del regno
di Dio, preghiamo insieme per ottenere
quel risveglio delle anime che è assolutamente necessario pel progresso deila nostra vita individuale, e pel progresso
delle Chiese. Ricordatevi che, senza questo progresso, una Chiesa non può avere
che un’esistenza precaria.
I due culti domenicali, come già negli
ultimi anni, sono ben frequentati il mattino, mentre nel pomeriggio l’affluenza
varia assai Secondo le stagioni. Non mancano uditori cattolici, specialmente al
culto del pomeriggio, e talvolta, abbiamo
anche il piacere di vedervi qualche amico
estero. I culti del Giovedì sera sono stati
mediocremente frequentati durante l’inverno, ma assai mqglio durante la primavera. Sono stati consacrati a studi biblici, a esercizi di canto sacro e a riunioni
di preghiera. In parte, furono pure consacrati allo studio del nuovo progetto di
liturgia che fu messo in prova per alcune
Domeniche. Ma l’Assemblea di Chiesa,
consultata in proposito, ha preferito tornare all’antica semplicità che è parsa più
conforme al culto in ispirito e verità.
II giorno di Pentecoste fu giorno di
vera festa spirituale; furono ammesse
alla Chiesa 4 giovani catecumeno, davanti a numerosa assemblea.
Nei mesi di Febbraio e Marzo furono
date dal sig. prof. Bartoli, dal dott. Meynier e dal Pastore locale, quattro conferenze che attrassero nel nostro bel Tempio numerosi uditori. Il giornale della
città le ha sempre gentilmente preannunziate. Particolarmente frequentate furono la conferenza data la vigilia del 17
Febbraio sui Primordi detta Libertà religiosa in Italia e quella sulla Realtà storica
della Risurrezione di Cristo.
I fratelli, insieme ad altri amici, si radunarono pure il 17 Febbraio per festeggiare, con appropriati discorsi e inni, se-,
guiti da un fraterno trattenimento, l’anniversario delle libertà concesse ai Vaidesi.
La Scuola Domenicale è sempre incoraggiante. II numero degl’iscritti durante
l’anno è stato di 78, dei quali solo 10 ap
partèngóno’à famigliè Isvangèliche. Non
tutti hanno quella puntualità che si desidererebbe, ma la gran maggioranza è assidua e impara le lezioni bibliche assegnate per ciascuna Domenica. L’albero
di Natale fu, quest’anno ancora, fatto nei
locali scolastici, e fu festa graditissima
per tutti i fanciulli delle nostre scuole
diurna e domenicale. Le collette degli .allievi hanno prodotto L. 5, impiegate a
scopo di beneficenza.
Wniape Cristiana Femminile ha continuato a lavorare per là refezione scolastica e per varie altre opere di beneficenza.
Ha continuato le sue sedute d’istruzione,
di studio biblico e di lavoro. È stata particolarmente felicehel riorganizzare la sezione cadetta che ha annoverato quest’anno
19 fanciulle di varie scuole, e che ha dato
assai ^soddisfazione. L’attività di queste
nostre care sorelle è tanto più encomiabile, che, in realtà, sono in piccol numero
quelle che prendono parte attiva a tutto
questo lavoro.
L&^Diaspora Senese e Grossetana ha
continuato ad essere oggetto delle cure
del Pastore, che vi ha consacrato, in media, una settimana ogni mese. Ha visitato, secondo il bisogno, i gruppi cristiani
e i fràlelli dispersi in Grosseto, Orbetello,
PorVErcole, Porto Santo Stefano, Montalcino, Bettolle, Vallano e San Miniato.
Lm scuole sono frequentate da 71
alunni.
Terminando, fratelli, chi ha tempo, non
aspetti tempo. Non aspettiamo che sia
troppo tardi per consacrarci più intieramente al Signore; non aspettiamo che
sia troppo tardi per dare al Signore del
nosti'o.fempo, dei nostri affetti, dei nostri
beni.i Conviene operar mentre è giorno; la
notte viene in cui niuno può operare (Giov.
IV, 4). s
Cori preghièra che il Nostro Buon Padre Celeste voglia. Egli stesso, spingere
ogni membro della nostra Chiesa a operare rnentre è giorno, ci rassegnarne.
Vostri nel Signore:
I Membri del ConsiglioÆ Chiesa: ,
GioyANNi PETRAi. 'paspi^, p?ei^etfte
Carlo Padelletti, affzirino
Claudio Barblan, càssiére
Vittorio Vannuccini, segretario.
VILLAR. Actes liturgiques de fanvier
et février. — Baptêmes: Gönnet Pierre de
David et de Gönnet Madeleine (Saret) —■
Gönnet Jean de Jean et de Rivoire Susanne (Buffa).
Mariages: Gönnet Etienne d’Etienne
(Sablpn), avec Janavel Catherine de Daniel (Ciarmis).
Enterrements: Rostagnol Judith, veuve
de Negrin Jean, 78 ans (Subíase) — Michelin-Salomon Paul, ex-ancien, feu Jean
Jacques, mari de Rambaud Susanne, 81
ans (Crarins) — Gourdin Anne, femme de
Geymonat Jean Daniel, 65 ans (Combe).
— La soirée du 17 février sera répétée
D. V., Samedi 7 courant, à 7 heures,
avec quelques changements dans le programme. A. J.
Wouyelles politiques*
La discussion sur l’occupation de la
Lybie ne touche pas encore à sa fin. On
attend la réponse du Président du Conseil aux nombreuses critiques adressées
au gouvernement sur la manière dont la
guerre a été conduite. Viendra ensuite le
vote politique qui ne manquera pas d’être favorable puisque la grande majorité
des orateurs, malgré les réserves sur les
questions de détail, a reconnu la nécessité de conserver ce que nous avons acquis par la valeur de nos armes. Le ministre des colonies M. Bertolini a examiné en détail la situation de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque. H a fait l’éloge
du colonel Miani, qui a assuré la soumission du Fezzan avec des moyens relativement modestes. Dans la Cyrénaïque,
l’organisation de la résistance accomplie
par Enver bey et Aziz bey a été admirable. Ils ont profité du fanatisme des populations et retardé notre pénétration
dans l’intérieur. C’est le grand Senoussi
qui organise maîritenarit roppolîffSîr'ii
nos armes. ;
Mais le Gouvernement italien, en présence de cette hostilité des Sénoussitds
n’a jamais fait aucune ouverture directe
à leur chef : les avances faites par des personnalités musulmanes en voie privte
n’ont pas abouti; maintenant une actioh
décisive’est poursuivie par le général Ameglio, gouverneur de la Cyrénaïque, qiu
a déjà remporté de brillants succès et dispersé les campements ennemis. *
Pour la séance de lundi dernier pluf
sieurs députés, entre autres rhon.-Giretti,
député de Briçherasio, avaient interpellé
les ministres des finances et de l’agricuîture pour savoir de quelle manière le
Gouvernement veut résoudre la question
du régime des sucres, protéger leSlttfSMts
des consommateurs et 4es agricoj^enrs
contre le monopole des fabricants réunis
en trust. Deux orateurs seüléinènte
Pirolini et Giretti ont parlé sur cette ques^
tion importante pour l’économie nationale. La suite est renvoyée à lundi prochain, où on aura aussi les réponses dèf
ministres intéréssés. /
Le duc d’Avarna, notre anibassadèut'
à Vienne, et doyen du corps diplomatique italien, a reçu du roi l’ordre de l’Anl
nonciade en considération de ses longà
et précieux services. L’empereur d’Au'j
triche a adressé au duc une lettre dè félii?
citations très flatteuse. î ÿ
FRANCE. Le ministère Doumérigup
reste au pouvoir ayant remporté la; mà:^
jorité sur la question de confiance, posé^
à propos des projets financiers de M. Cai|4
laux. Il a obtenu 321 vOix contre 214. Lç^
75 socialistes unifiés ont voté pour lei’nalï
nistère qui leur doit donc la victoire. La
campagne électorale va commèncèfyeié
conseil des ministres a fixé la date di^
élections législatives au 26 avril prochain.
Le scrùtin de ballottage 'aura lieu .le lô
' mai., . ■■I
Le croiséur-èuirassé Waldei^-Rov^seaif^
qui s’était échoué près d’Aritihes'' ped^;
dant une violente tempête, vient d’êti^
renfloué et remorqué à Toulen. Laœoqite
’ d'Uinayire ne semble pas àvoir'souœrt S
'jl ierà proéhpiiiement en état de réprenf
dre laTner. T3ne Commission d’enquête (ÿ
été nommée pour rechercher les causéf
et établir les responsabilités de l’échouagé,
ALBANIE. La délégation albanaise %
la suite d’Essad pacha a été reçue pàS
l’empereur d’Autriche, qui a fait dte
vœux pour la prospérité et runion dû;
nouveau royaume. Le prince de Wied n’â
pas encore fini sa tournée en Èufopei
après Londres et Paris il est parti pouï
St-Pétersbourg. f >
En attendant, l’insurrection s’étend
dans les districts de l’Epire du nord, que
les puissances ont annexés à TAlhàri'ié,
On a proclamé l’autonomie et arboré le
drapeau de l’indépendance à Santî Qüaranta, à Pelvino et dans d’autresdocalités. La population grecque ne veut pas
entendre parler de renoncer à rarihexion
avec la Grèce; des bandes armées se forment, les enfants, les femmes et les vieil- <
lards quittent le pays, craignant les vengeances des albanais. La Grèce désavoue
publiquement ces mouvements févOlùtionnaires mais il n’est pas sûr qu’etihous
main elle ne les encourage. Les journaux
ont parlé d’une intervention armée , de
l’Autriche et de l’Italie pour rétablir l’ordre, mais pour le moment il n’en est pas
question. s 5
TURQUIE. Une dépêche de Constantinople annonce la mort de Saïd pacha,
président du Sénat, décédé à l’âge de 77
ans. Il était grand vizir lorsque éclate la
guerre avec l’Italie.
i—ii I iii,I I ...I..I , I iiiiiii.i
Ab. payés et
César Pçyronel, New-York (1913)..^ 'V
J. P. Pons (Gardiole), Rodoret li/|i t&3
et 1914)- %,;J
1914: J. P. Pascal, régent, Rodoret — M.
Johnstone, Hopetown —■ Sœur Jda Bert,
Gênes — Agostino Piscini, Roma -— De M-,
Em. Tron, Valdese (reçu fr. 59,75) — Jos.
Combe, Utah — Jacq. Ribet, Faure, Pomaret — J. Jacq. Ribet, anc., Faure, Id.
— Henri Andrion, Pramol (solde 1914) —
Prof. Clôt, New-York — Georges Villelny Id.
C.-Â. Tbon, Direcieur-responfalfU,
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- ' »otir OCrVMOrvAT
Ji3i:ij..'i? J«-' , . r,0;i ■ ■ ' ■
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