1
Soixante-huitième année - Anno XI"
-li♦Nowmbr^ 1933'
N" 45
L
,|01
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE' VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..î^i ^gnes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
B
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m U yiE INTtRIElIRE
f
Débiteurs.
« Rcmets-nous nos dettes comme
nous aussi nous les remettons à nos
débiteurs ». Matthieu VI, 12.
Nos dettes c’est la somme de toutes nos
transgressions de la volonté de Dieu, c’est
iflotre péché. La Bible unanime affirme
Texistence du péché au cœur de tout
immie.
Sans nous en appeler aux prophètes et
|a(ux psalrnistes, écoutez l’apôtre Pierre :
'«lipeigneur, retire-toi de moi, car je suis
un homme pécheur ». Ecoutez l’apôtre
Jean : « Si nous disons que nous n’a-vons
point de ipéché, nous nous séduisons nousj mêmes et la vérité n’est point en nqus».
'Ecoutez l’apôtre Plaul : <f La mort a passé
fsur tous les hommes, parce que tous ont
péché I».
Interrogez votre conscience et elle vOiUS
convaincra de péché. Avez-vous observé le
décalogwe de Moïlse, et, ce qui est bien plus,
les commiaiiidelments de Jésus dans le Sermon sur la montagne ?
Vous n’aivez jamais tué, miais ne vous
jjêtes-vous jamais mis en colère contre votre ;firère ? Vous n’avez jamais commis
^’adultère, miaüs n’avez-voirs jamáis regialrdé une femine pour la convoiter ?
Vous n’avez jamiajs blasphémé, mais vœ
tre oui a-t-il toujouhiS été oui et votre non,
non ? Vous avez toujours aimé ceux qui
vous aiment, mais aivez-vous aimé ceux qui
, vous haïssent ? « C’est tiop demandter,
c’est contre la nature humaine, rêpMquez■ vous ; l’idéal est trop élevé ; nous ne pourn
ferons jamais l’atteindre». Vdlà une confession d’impuissance qui prouve justeiHient la faiblesse de notre nature*, son
péché.
Tout le monde n’aacepte pas ces conclu^
sions pessimistes'; les superficiels pensent
t(ue pour être pécheur il faut au moins
'avoir fait six mois de prison ; nous n’avons
i fias à réfuter ces opinions, mais ’nous réi:'Pétons : celui qui n’a pas compris que le
péché est un état, plus qu’un acte, qui ne
comme
¡
%
il
W
sent pas une « vile ctréature
î?H
f.
sj^s’exprime un de nos cantiques, celui-là
“ tou jouirs à la périphérie, de la reh
:’gion de Jésus-Christ, manquera de sentiment religieux chrétien, comme on peut
f'^manquer d’oreille musicale ou jd’aptitude
auxi mathématiques.
II est des personnes qui cherchent toute
.^espèce d’atténuantes pour leur péché. Elj_les voudraient le libérer de sa profondeur
et de sa gravifté.
Æ Pour nous, nous acceptons le verdict séç.viere, (implacable de la Bible et de la
toonsciience. Quoique tous les hommes ne
Connaissent pas dies chutes semblables à
. celle du roi iDavid!, dievenu adtdtêre et
^meurtrier, nous ®>mmes convaincus que
d«us ont besoin de s’approprier les paroles
4u psaume de la pénitence : « O Dieu ! aie
pitié de moit selon ta misériiciorde... je connais, nœs tnansgre^ions... j’ai péché contre toi, j’ai fait ce qfui ^ désagréable à
‘tes yeux». PéchieurB et, par consécpient,
¡^«lébiteurs. Envers qui )? Envers Dieu, le péché étant une tnansgiression de sa volonté.
I II est évidi^t alors que Dieu seul, le
grand Créditeur, peut nous remettre nos
luettes, Et il nous les remet (c’est le glorieux message de l’Elvangile) à deux con.ditions. Une condition objective: la mort
de Jésus ; l’acquittement die nos dettes se
rattache à la croix de Golgotha, qui n’est
pas seulement le résultat de la méchanceté
des hommes, malis aussi de l’amour et de
la justice de Dieu. Jésus parlait un jour
à des Grecs ; il leur annonça sa fin prochaine, et, pour un moment, cette perslæctive le troubla ; puis il dit : « Mais
c’est pour cette heure mêfne que je suis
vienu ». Et plus tard, dans la sale du
dernier souper, il roippit du pain en disant : « Cedi est mon corps, qui est donné
pour vous ». Et Pierre s’écriera t: « Vous
ajvez été rachetés par le précieux sang de
Christ » ; et Jean : « C’est lui qui est la
victime de propitiation pour nos péchés » ;
et l’auteur lanonyme de Tépître aux Hébreux : « Il a été manifesté pour anéantir le péché par son sacirifice »et Paul ;
« Christ est mort pour nos péchés ».
Une condition scibjective : Dieu nous re
y
met nos dettes si et dans la mesure où
nous les remettons a nos ¡débiteurs. Le pardon de Dieu ne nous dispense pas du trar
vaü spirituel ; il a pour, but de nous pr^erver du découragement né du sentiment de
nos misères. Mis sur la bonne route, nous
devons marcher paridonnés’, nous devons
à notre tour pardonner. Et alors, au sentiment profond,. tragique de notre péché,
s’ajoutera rineffable sentiment du pardon
«
die Dieu, source de toute énergie, de toute
espérance. Am. R.
nnnnnnnnnnnnnnnnnri’'
Tournée en Alsace.
Strasbourg, 29 octobre 1932.
Mm cher Directeur,
Je terminais ma cortrespondance précédente en parlant du Vièil Armand, montagne des Vosges qui a été le théâtre de
combats et ^de bombardements terribles.
Avant la guerre, œ sommet était recouvert par tune dies forêts les plus épaisses,
tandis que, maintenant, il est complètement dénudé de toute végétation; l’on ne
voit que de nombreux tronçons d’arbr.es,
brisés et desséchés, plusieurs de^uels sont
enwre enlalcés de fils barbelés!; les restes
de redoutes que l’on aperçoit encore dans
lal Imontagne, ainsi que les nombreuses
tranchées, sont aujourd’hui l’objet de
pieux pèlerinages de personnes venant
d'au-delà et d’alu-dieça du Rhin.
Le long de la route nous apercevons une
longue file d’automobiles qui ont amené
les pèlerins qui gravissent lia montagne,
au haut de laquelle s’élève une croix im>mense que Ton apqrsoit, au loin, depuis
la plaine. Dans le grand monument funèbre il y a une crypte où, chaque année»
on célèbre le cuite du souvenir, selon le rite
catholique, prcÆestant et juif ; tous les présents assistent aux trois fonctions reÜgiéUses qui se succèdent. L’autel catholique est
surmonté d’une immense oroix couverte de '
lierre; dans Tabsiide juive sont gravés ces
mots du prophète Ezéchièl : « Des quatre
vénts, viens, o Esprit, souffle sur ces cadavres, et qu’ils revivent...» ;, et dans l’abSïde protestante on peut lire le verset de
Saint Jean : « Je suis la résurrection et
la vie : celui qui vit et croit en moi, quand)
il serait naoirt, vivra». M. Benoît me rappelle un détail intéressant : la première
fois qu’il se rendit en ce lieu pour une cé- ^
rémonie officielle, !le curé catholique de
Mulhouse l’invita à faire le voyage dans
la, voiture : ils étaient tous les deux en
iiSobe. On voit que là où le nombre des profetants est considérable, on sait aussi les
^précier au lieu de les mépriser et de
fes calomnier comme l’on fait ailleurs, surl^ùt là où ils ne ænt qu’une faible mino¿tê. A Mulhouse il y a actuellement une
imgtaine die miliers de protestants: ; autrefois ils étaient plus nombreux : mais ils
iSÎit abondamment essaimé dans les envi
P, où il y a maintenant plusieurs flontes paroisses ; malheureusement ici,
U|mme aifieurs en Alsace, on manque de
Ipsfieiurs. Ili y a une soixantaine de paroîsl|s, dans ce pays, qui n’ont pas de conducteur spirituel, et on ne voit pas, pour
l| moment, comment on pourra sortir de
crise.
•/J’ai dit, dans ma correspondance précéj^te, ciue M.me Smith Quarles Van UfÎtod m’avait ouvert la porte de TAlsaice
Aotestante en m’introduisant auprès de
^teurs de cette région; j’aurais dû dire
^’elle a réouvert cette porte à notre
%lise, puisque une trentaine d'années pasle pasteur Giovanmî Pons, de Naples,
j^rcourait périodiquement T'Alsace. On
le de lui et de s|es tournées un souve■r béni. J’ai été logé moii-même chez deux
isteurs qui lui offraient, autrefois» Thosj^itaJité : M. Jaieglé, dé Cblmaîr, et M. Hering, de Strasbourg. Da'vid Pons.
(A suivre).
NOS PROBLÈMES.
La lettre de la Secrétaire de VU. C. de
J. F. de Turin, en réponse à Vartide Où
sont-elles ?, pevÈ bien être publiée sous
la rubrique Nos problèmes. Elle contient
des remarques qui proment la nécessité
de réveiller les parents, de les secouer, afin
qu’ils s’occupent à temps de leurs enfants.
C’était, du reste, le but de l’article paru
dans le N. 43 de i’Echo.
Sur cette question partiadière on pourrait en greffer une autre %ius générale:
Comment exercer une influence spirituelle
et morale Éur les membres de nos églises
isolés ?
Mais, pour le moment, limiims-nous à
publier la lettre en question.
OÙ sont-elles?
(Réponse).
Nous regrettons vivement l’anonimat de
l’article palru dans le N. 43 de YEcho. Nous
voudrions dire à l’auteua* combien le p.roblême qui Tintéresse nous intéresse aussi,
et combien la question qu’il pose est pour
nous aussi de grande néœssité.
Où sont-dies ? Voilà bifen ce que nous
nous demandons avec angoisse depuis tant
d’années ! Car la pentaîne de jeoines filles
(ïue nous avons aivep nous chaqiue dimanche, depuis le commencement de l’automne
jusqu’à la fin du pr&temps, ne représentent qu’une partie — et bien petite •— de
celles qui quittât leur pays avec la première chute des. feîuilles.* Où sont les aur
très? Les atitres, que nous n'arrivons
pas à atteindire? D'Union de 'Diirin s’efforce, pari tous les moyens, d’aivoir noms
et adresses des petites Vaudoises. L’année
dernière, ,un appd' aux conducteurs des
paroisses a paru sur ces colonnes. Nous
demandions aux Pasteurs de glaner auprœ des parents ces adr^ses, de faire des
a(ppels du haut de la chaire, afin de con
naître le nombre des parties et faciliter
nos recherches.
C’est dommage qu’une seule liste de
noms nous soit parvenue!
Que faire), alors ? Nous avons chargé les
jeunes filles mêmes de faire ce travail de
recherche, naturellement plus long et pas
aussi facile qu’on peut le croire... étant
donné le temps assez limité de nos hirondelles. Mais Dieu npus y a aidées et nous
avons eu quand même de bons résultats.
Mais nous souhaitons vivement que cet
appel soit fait par tes Pasteurs, tout en
croyant que les parefats doivent être les
premiers à se préoccuper du sort de leurs
enfants.
Mères vaudoises, est-ce donc trop de
vous demanddri d’,alcheter une carte postale
et d’y écrire ces simples mots :
Ma fille est au service de la famille
..............—Via . . .N. .
Signature : . . . . .
et d’adresser :
Unione Cristiana delle Giovani
Via S. Secondo, 70 Tonno.
Est-cie vraiment- trop ?
Songez que cela vous éviteira peut-être
d’écrire plus tard de longues lettres, douloureusement expliiKitives, quandi quelque
chose de grave ,et d’irréparable s’^t produit comrne tsonséquence de votre coupable insouciance et de cefie de vos jeunes
files. Nonis qui les avons vues, parfois,
dains certaines conditions, nous supplions
vivement toutes les personnes de bonne volonté de vouloir s’intéresser davantage au
problème de dette jeunesse féminine
vaüdoiæ.
Vous tous, qui aimez le peuple vaudois
et rêvez de rendre les fils dignes des pères,
n’oubliez pas que c’est par ces jeunes files
qu’il faut commencer. Elles seront tes mères de demain et sur leurs genoux se formeront les nouveles générations.
Les négligér ? Il n’y a pas de faute plus
coupable (!, Nous déplorerons un jour de
funestes conséquences. Chacun en aura sa
part. Ltdia Gay
secrétaire de l’U^ C. de J. F. - Turin.
f
f*lm yj» ci» Ml ^ ^ M»» ^ M»
Loiis Boirdaloue,
Faut-il croire que ce soit, comme l’on
dit, « faucile apires Taolût » que de parler aujourd’hui de l’illustre prédicateur,
alors que le tricentenaire’ de sa naissance a
dû être célébré voilà bientôt deux mois ?
— Nous ne le pensons pas, car, outre qu’il
est souvent agréable de se tenir en la compagnie d’hommes de coqur et de talent, îl
y a toujours profit à rechelrqher l’intimité
de ces âmes vraiment chrétiennes, dont la
grandeur n’ia d’égiaje que leur humilité, et
qui, précisément, atteignent à cette grandeur par la voie die l’humilité.
Bourdaioiue fut l’une de ces âmes, et
l’influence considérable qu’ü exerça sur
son époque justifiera, sans a(ucun doute, la
place importante que no,us lui réservons
ici.
* * *
Après que Bossuet, nommé évêque de
Condom, fut descendu' des chaires de Paris, la Compagnie de Jésus pourvut à son
renuplaeement en appelant à la Cour le
Père Louis Bourdaloue, dont le calme et
profond génie ne devait souffrir en rien
de la gloire de son ilustre prédécèsseur.
«Dans les sermons de Bossuet, écrit
2
à
yi
5
M. Gustave Lanaon, les csontemporaâns estimèrent surtout la logique et lai science ;
et ils ne s’aperçurieint pas, lorsqu’il se tut,
qu’il leur manquât quelque chose, parce
qu’au même instant, Bqurdaloue vint tenir
sa place et rêailiser d’autant mieux leur
idéal qu’il ne le dépassait pas».
Né à Bourges, «|d’une des familles les
plus considérables de la ville », vers la fin
du mois d'août 1632 — le 20, probablement — Louis Bqurdaloue commença ses
études vers l’âge de huit ans au GoUêge
SaintenMarie, alore dirigé pair les Jésuites.
Son père, Etienne Bourdaloue, lui-même avocat, et, die plus, orateur réputé —
vir doquentissiwm, dit l’un de ses historieois — le destinait à cette même charge
d’avoaat qu’avait illustrée, depuis trois générations, le nom idles Bourdaloue. Ce rêve,
pourtant, ne dewalit pas se réaliser, et,
dès l’âge de quinze aus, le jeune étudiant
fit part à son père de son intention d’entrer dans la Compagnie de Jésus. On devine les difficultés que dut rencontrer
Louis Bourdaloue. Vers la fin du mois
d’août 1648, il s’échappa de la maison paternelle pour se réfugier à Paris, au noviciat des Jésuites. C’est là que son père
le retrouva peu après. Irrité de cette fugue, qui ne pouvait passer inaperçue dans
les milieux fermés de cette petite vifle de
province, il ramena à Bourges le jeune fugitif, sans vouloir enteudre raison. L’affaire s’arrangea cepenidant, puisque, le 10
novembre de la même année, Louis ^urdaloue frappait à la porte du noviciat
tant désiré, 'présenté, cette fois, par son
père.
Il se soumit à tous les exercices de la
compagnie et, dupant les dix-huit premières années qu’il y vécut, ¡ayant achevé ses
propres études, il se consacra à l’enseignement. Il professa dans les collèges de la
Compagnie, tour à tour les humanités, la
rhétorique, la théologie morale. Il y pPit,
d’ailleurs, le pli qui ne s’effacera jamais ;
derrière l’orateur on n-’qura pas de mal à
découvrir l’homme de scieftice et d’enseignement, comme le dit l’auteur déjà cité :
« Son éloquence fut toujours didactique, et
chacun de ses disooura fut un cours».
Qu’on n’aille pas croire, après.cela, que
le prœfœseur fît tort au prédicateur de
l’EIvangile. On nous l’a montré bien des
fois sous un jour tout autre que celui de
la bienvedlauce, on l’a accusé de froideur,
dé monotolnie, de sécheresse dans la voix
et dans le geste. La sécheresse la plus redoutable, pour un prédicateur, c’est celle
du cœur. Et cette sécheresse là demeura
toujours étrangère à Bourdaloue.
Fénelon, dont le tempérament romantique s’accommode mal de la réserve de
Bourdaloue, et de sa répugnance à faire
étalage de ces états d’âmes, Fénelon a
beau répéter : « C’est un grand homme
qui n’est pas orateur», il ne peut empêcher que Bourdaloue ait excité l’admiration unialnime de ses contemporains.
Péndant dix ans, de 1659 à 1669, d fut
employé par ses supérieurs à la prédication en province : il prêche alors à Rouen,
à Bennes, à Eu. Mais il est ensuite demandé à Paris, où il /préche l’Avent, en
1669, le Carême, en 1670, à la Cour, qui
l’entendra neuf fois encore. On a dit de
lui qu’il P a point de biographie. Cela est
vrai en ce sens que son ministère se déroule harmonieusement, sans secousse,
sans crise, dans l’accomplissement méthodique et scrupxdeux de ses devoirs de
chrétien et de religieux. Homme de bon
sens et de juste milieu, il ne se laisse'
jamais laller à ces extrémités que pe savent pas éviter les passionnés. Avec une
aisance naturelle, il se meut dans les sujets les plus délicats de l’époque comme
celui de la fréquente communion ou de
l’austérité dé la morafe. On essaierai, de
plusieurs côtés, de l’inféoder à tel ou tel
parti. Il échappera à tous ; ü reste luimême, ou plutôt, il demeure, avant tout,
le héraut de la morale évangéliqiue, usant
de la parole humaine comme d’une ayme
acérée qui ouvre, dans les cœurs, la voie
à la Parole divine. . ,
n est exagéré de prétendre donner la
clef de ses sermons. Il j)eint les casracteres,
il est vrai, avec un rare talent d'analyste.
et l’on se remettra volontiers en mémoire
ce portrait de i’Am de iotti le monde :
«On dit commimément, et on a raison
de le (dire : « L’ami de tout le monde n’est
ami de personne». Il y a, en effet, des
gettis de ce caliiactère : ils vous aiperçoivent,
ils viennent à vous avec un visage ouvert,
vous tendént les bras, vous saluent, vous
embrassent, vous font les plus belles offres
de service. Mais enfin, après mile protestations id’amitié, ils vous quittent, et demandient, au premier qu’ls rencontrent,
comment vous vous appelez et qui vous
êtes». *4
Faut-il chercher à mettre un nom derrière ce portrait ? On le pourrait, certes.,
Mais on en pourrait mettre dix, cent peutêtre, comme on pourrait le faire à
« ces affables donneurs d'embrassades frivoles »,
que nous présente Mblière dans son
Misanthrope.
Le vrai, c’est « qu’il a peint l’homme de
tous les temps ; mais, ainsi que l’a remarqué si spirituelement Voltaire, toutes les
fois qu’on fait le portrait d’un^ homme
ridicule, il se trouve quelqu’un pour lui
ressembler ».
Ces portraits, les peintures si vivantes
qu’il savait brosser, des mœurs de son
temps, firent une partie de son succès,
mais le public auquel il s’adressait, épris
de raison et de clarté, voulait surtout des
idées, (réclamait un exercice de l’intelligence. L’éloquence de Bourdaloue était
juste à sa mesure. Il divisait, subdivisait,
multipliait lés éniumérations d’idées à développer, les récapitulations d’idées développées : mais tout cela n’avait rien de factice ni de ipédantj; c’étaient des moyeins de
distribuer la matière, d’aideir l’auditoire à
le suivre, la se ¡rappeler, c’était l’art d’un
professeur qui sait qu’une exposition méthodique seule la chance die se graver dans
la mémoire et que l’on ne peut trop multiplier les points de repère ».
Il ne iprêdhe pas le idogme, il le tient
seulement pour incontesté et il l’impose,
mais il s’attache volontiers aux questions
morales plus conformes aux goûts de son
esprit, et pour le règlemetnt desquelles il
requiert souvent l’autorité du dogme.
Oe n’est pas seulement du haut de la
chaire qu’il prétendit diriger les âmes. Il
ne refusa jamais son secoure à ceux qui,
touchés par son éloquence persuasive, voulurent lui confier l’orientation de leur vie
et, soit dans la direction de conscience, soit
au confessionnal, il montra un zèle égal
et une égale bonté pour tous ceux qui
venaient à lui.
Miáis ce grand prédicateur était surtout
un grand chrétien. Dans son sermon sur
la Paix chrétienne nous parvient l’écho
d’uue vie intérieure intense :
« Quoique je ne puisse savoir avec assurance si je suis en grâce digne d’amour,
permettez-moi néanmoins, Seigneur, de
faire cette confession publique. Je ne sais
si vous- êtes content de moi et je reconnais même que vous savez bien des sujets
de ne l’être pas ; mais pour moi, mon Dieu,
je dois confesser à votre gbire que je suis
content de VQuà, et que je le suis parfaitement. Il vous îmiporte peu que je le sois
ou non ; mais afirès tout, c’est le témoignage le plus gbrieux que je puisse vous
rendre ; car; dire que je suis content de
vous, c’est dire que vous êtes mon Dieu,
parce qu’il n’y qu’un Dieu qui puisse
me contenter (».
Après cinquante-deux ans de professbn
religieuse, il aspira à la retilaite, voulant
se préparer à la’mxïrt. U exprima ce désir
dans une tettre au génétral de l’ordire, le
priant de lui permettre de se retirer bin
de Paris. MlaSs ses supérieurs de France
présentèrent à Rome des remontranciels, et
Bouirdabue dut continuer a s’acquitter de
ses fonctions.
Le 11 du mois de mai 1704, il tomba très
gravement malade et, dès le début de la
maladie, ne Se fit aucune iHusion sur son
état. Il avait demandé qu’on ne lui cachât rien de la vérité et, interrompant la
personne qui l’instiruisaît de la gravité de
son mal, il dit : « C’est assez, je vous entends ; il faut maintenant que je fasseï ce
que j’ai tant de fois prêché et conseiUé
aux autres».
Il le fit. ^’étant préparé par une confessbn de toute sa vie, il reçut les derniers sacrements. Le 13, vtecrs cinq heures du maitin, il expira.
La dernière leçon qu’il nous donne est
digne de l'enseignement de tout son ministère. Son tombeau, dont la simplicité
est le plus bel ornement, ix)rte ces trois
seuls mots, accompagnés des deux dates :
Hic jacet Bourdaloue
(1632-1704). ^
(Le Témoignage). J.dVI. Waltz.
oooooooooooooooooo
CONFÉRENCE
iÉmom.
E31e devait avoir lieu à Luserne SaintJean, mais pour s’associer à la joie de la
cébbration du 80“ anniversaire de l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens de La Tour,
les Unions de Jeunes FiUes décidèrent de
se réunir à La Tour même.
Et en effet, djês 9 heures du matin, le
1er novembre, p^ar un temps merveilleusement clair et lumineux, nous nous retrouvions à l’Aula Miagna du Collège Vaudois,
pour le culte d’ouverture en commuh avec
les Unions de Jeunes Gens. M. le pasteur
Jules Trion, chargé de présider la réunion,
lit plusieurs passages appropriés, en commençiant par. le Psauce CXXXIII, y. 1 :
« Voici, oh qu’il est agréable, qu’il est
doux pour des frèr'es de demeurer ensemble». Ensuite, après le chant d’un cantique et une fervente prière, te Groupe des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles se dirige vers te quartier de Slainte-Marguerite,
où Tattend uin chaud accueil de l’Union de
Jeunes Pilles de La Tour, dans l’école
toute.ornée de vehdure.
M.lte Marguerite Turin, présidente du
Comité du Groupe Piémont, après avoir
ouvert la séance, tr,ansmet à la Conférence les messages affectueux de M.me N.
Malan, présidente nationale, et d’autres
msembres du Comité, absentes pour raison
de santé. .
Ensuite, l’on procède à la nomination
du Huireau : M.üe Edith Coïsson, présidente; M.lles Long et Bert, secréta'ires.
M.lte Mialrguerite Turin lit le rapport
du Comité de Groupe. On a travaillé, et
même beaucoup pendant cette* dernière
aimée, malgré les difficultés du temps présent. M.Be Lydia Gay, secrétaire de l’Union
de Turin, adresse ,un pressant appel à toutes les Unionistes, afin que chacune s’intéresse davantage aux jeunes Vaudoises
qui vont se placer dans tes grandes villes.
Toutes s’unissent à elle ixmïr remercier
et louer l’auteur de l’article : « Où sonteles ? », paru dernièrement sur l'Echo.
M.lle Marguerite Turin insiste sur la
nécessité de continuer à tenir des études
bibliques dans uos Unions, comme pair le
passé. ^
On entend ensuite la lecture du très intéressant rapport ,de la Section Cadette,
présenté par M.Ue Alnita Mathieu.
Il faut, non seulement réunir tes grandes jeunes filles, mais former tes Unionistes futures en soignant tes Unbns
Cadettes.
Il faut aussi intéresser les mamans de
nos fillettes. Nos fillettes d’aujourd’hui seront demain nos meilleures Unionistes.
C’est un fait, dit M.De Editli Coïsson, que
nous constatons par l’expérience.
La parole est enfin donnée à M.me Lisette Tron, de Bobi. Eh un langage pittoresque et rempli de « brio » elle nous
parte de patrbtisme, mois du « vrai », de
celui qui veut la « paix », la paix universelle, qui n'existera que si tes femmes
chrétiennes s’effonoeront de travailler de
toutes leurs foncœ à l’obtenir.
Avant de terminer on élit, par acclamation, les membres du nouveafu Comité du
Groupe Piémont (sauf erreur ou omission! ): présidente: iM.Ue Marguerite Turin ; vice-présidentes : M.me M. Marauda
et M.Ue Edith Coïsson ; conseillères : M.mes
L. Tron et Rioca-Gambelli, M.Ues H. Viglielmo — Anita< Mathieu pour la Section
U.
a
Cadette; secrétaire: M.He
caissière : M.lle Alice Long.
On termine par la prière et le
d’un cantique, et, à midi, une agape trè^
cordiale, réunit Une vingtaine dé dame^' ^
et demoiseUteis à b, Pensbn GeUi. A 2 heiu-, '
res et demie, fnatemeHement invitées paçl
le Comité des A. C. D. G., nous revenons',
à l’Aula Magna, où nous jouissons d’en-‘tendre, d’abord^, M. te pasteur Roberto Ja-^'hier — présidént dé la Conférence de Jeu-«
nés Gens — qui nous lit de très intérieS;f
sants (Passages d’un article du prof. Pér?,^
rier, de flVfontpellier, sur la Repue thédtor^
gigue française, et qui rappelle l’heureuse^
coïncidence du 80® ajinivereaire de la fon-'^"
dation de l’Uinion Chrétienne de Nîmes.
Ensuite, M. Pasquet, président de l’A.
D. G. de La Tour, donne lecture d’un ré-'v‘;,_
sumé historique, clair, précis et complet,"^!'.’
de l’Union 'Chrétienine de Jeimes Gens b-^'^
cale, de ses d’abord à Saihte-f
Marguerite, ensuite à la Ville.
M. le prof. Falchi nous intéresse aussi
beaucoup en mous reportant en aririère de
plusieurs années (1902, 1907), et en nous
rappelant l’œuivre humble, fidèle et efficace d’un «, ivieux-jeune » — l’ancien Goss â
— lequel contribua, en grande mesure, au 'p
progrès de son Union. Il termine en ex- t
hortant les jeunes et tes vieux à travailler
pour tes Unbns Chrétiennes, dont les
principes sont éternels, parce que ce sont ^
ceux que nous enseigne Jésus-Christ, le
seul et vrai fondement des Unbns Chrétiennes du monde entier.
M. R. Jahier adresse Un message très
affectueux aux U„ C. D. G. et donne la
parole à iM.ltes Elise Mie5Tiier, secrétaire
nationale, et Marguerite Turin.
M.Ue Meynier souhaite à toutes les
Unions de Jeunes Gens et de Jeunes Filles de s’unir toujours davantage en ame-^,
nant des âmes à Christ.
M.Ue Turin, à son tour, exhorte toute ..s
la jeunesse à (collaborer dons l’activité
chrétienine |des Unions, et eUe termine ,
par une recommandation spéciale aux ;
« Vaudois », qpe chaque Vaudois ne^ æ demande pas seutement :
I
Qu’est-ce que je^.]
vamx f », mais aussi : « Qâ’est-ce que je
dois », œ à quoi tout le monde applaudit
très vivement.
Après le chant de l’hymne « Non foglie^.
no, che ü vento invola », et la bénédiction, ^
M. R. Jahiier invite chaleureusement, de^
la part de l’Union de La Tour, tout le |
Congrès à un thé excellent, servi à la 1
Pensbn Majlan.
L’dieure du dépalrt a sonné l’on se sé- j
pare, et chacune de nous emporte un sou- »
venir magnifique et bienfaisant de cette Ife
belle journée, encore em'beUie par te par-|^:
fait accord qui a régné parmi nous.
A. A. M'. I'
ooooooooooo-ooooo-ooÆ
CHRONIQUE VAUDOISE
Mon service de T. S. F.
MARSEILLE. Chers frères Vaudois, en -J
attendant que la Table puisse disposer fl
d’un passteur pour vous, l’Echo, lien de fa- V,
mille, vous envoie ses salutations cordia-|'
tes et ses meilleurs voeux, rappelant d’une p
manière spécMe l’Union qui, pendant def
longues années, a travaillé à maintenir
unis tes nombreux Vaudois de la viUe et
de ses enyirons.
UEcho vous connaît, mais il voudrait ;
des informatbns plus fréquentes, plus détaillées, et il serait reconnaiasant si quel-|(1
qu’un voulait bien retracer l’histoire dej
cette forte éndgration vers Marseille : qui ^
va être rhistorien du groupe vaudois decette ville? Je Vais attendre, S2ins trop
d’impatience î
li
* « *
ÂN6R0GNE. Dimanche, 30 octobre der- :
nier, après deux ans de ministère au sein
de cette paroisse, le pasteur émérite
Pierre Chaïuvie a dit adieu, comme ^
pasteur, à sa chère Eglise d’iAngirt^e.
A la fin du service, te plus ancien des
Anciens s’est levé pour exprimer, a’'^ oona : ■
du Consistoire et au nom de l’Eglise enr^
tière, en lui présentant laussi ,un radéau||
3
If^s utile, la plus vive ireconnaissianice pour
¿l'œuvre apcomplie au sein die la paroisse.
I^e Pasteiu’, vivielmeint touché de cette attention et d’une /telle manifestation de
Ijriftitude, remercie chaleureuaement l’Eglise et son €onsistoirei. Et ij se sert encore ide l’Echo pour renouveler l’expression de sa profonde reconnaissance envers
tous ceux qui, de quelque manière que ce
soit, ont voulu montrer leur intérêt et leur
^'affection à leur vieux P|asteu|r.
— Dimanche, 6 inovembre, a eu lieu
^’installation diu nouveau ¡paBteur tituiEÛre,
/nommé par la Vén. Table daïis la personne
¡de M. Robert Nîshet, ci-devant pasteur à
iUesi. Le Pasteur sortant, chargé par la
Commission de District, a présidé le service, et nous avons l’impression que les paroles de bienvenue qui ont été prononcées par le (piasteur officiant, M. Chauvie,
|ct celles prononcées par M. Niisbet, ont eu
: »un éciho de vive sympathie chrétienne dans
^ute l’assémiblée qui, comme le dimanche
forécédent, était assez nombreuse. Que
toieu bénisse aibondjamment l’Eglise d’Anjferogne sous le ministère de M. Nisbet et
qe sa digne compagne M.me Alice Nisbet
||mée Rostan.
ï — Jeudi après-midi, 3 novembre, avaient
Kieiï les funé'railes de M. Jean Etienne
¡Plavcm feu Etienne, décédé dans l’hôtel de
[json fils, à la Vachère, a l’âge de 83 ans.
|Que Dieu bénisse la if^aimille en deuil.
P. Chauvie.
LATOUR. Le 4 novembre, que nous
|poiurrions définir la Journée de la Victoire
!jét du Souvenir, a été dignement, solennelilement célébré.
P'-,
Le temps mierveilleux a permis à tout
ilp monde de prendre part aux différentes
¡iérémoniies : les jAutorités civiles et religieuses étaient présentes ; les différentes
organisations et les écolœ étaient là, draliÇeaiux au vent ; le peuple anonyme s’y
trouvait en grand nombre atussi.
Sans entrer dans des détails, voici la
chronique de la journéei. D’abord, double
¿cérémonie religieuse dans l’église catholi(Piue ©t dans le temple vaudois, mais à des
heures différentes, pour permettre aux représentants des diverses organisations de
«e trouver séit 'à l’une soit à l’autre.
! Ensuite, rendez-vous à Piazza Cavour,
d’où part le long cortège qui se rend au
monument de YAlpino et se range autour
Ide lui pour entendre la lecture du Bulleitin de la Victoira
1 Le coi'tège se reforme pour se diriger
«à l’Hôtel ide Ville et rendre hommage aux
®iéros tombés au champ d’honneur et dont
noms sont inscrits sur le marbre; placé
JBsous les arcades. On en fait l’appel, le puwhlic suit dans le recueillement et non sans
Noiotion ; quelqu’un, du milieu de la foule,
[dît : Présents !
I La cérémonie, solennelle dans sa simph
Îtité, éloqiuente malgré certains silences,
est à son terme, malis ele laisse dans le
eOBur de chacun une impression profonde.
.— Les écoles des quartiers de l’Elnvers,
diu Taillalré et des SimoundS se sont rougîtes dès le commencement de ce mois et
dtureront jusqu’à la filn mai. Ce n'est pas
Sans sacrifice q)ue ces écoles peuvent fono■tionner, ; les parents intéressés sauront s’en
imposier en pensant aux a/vantages qu’elles
►Portent à leurs enfants, et au dévoue®ient de nos maîtresseisî.
■— Le l"’’ novembre dernier, la Société
de Mission et d’évangélisat!ian, ,qui garde
ancien nom de «(Via Oliva», bien que,
[ifcpuis longtemps, elle alit son siège aux
Appiots, dans l’hospitalière demeure dès
Sèmoiselles Kaïrer et Pons, a réuni ses
‘ itaembres pour la neprise de l’activité.
Que Dieu bénisse cette Société qui est
'în des moyens efflcaces pour travailler
I*iiatiquement à l’exaucement de la prière
dlu Seigneur : Que ton règne vienne.
Les membres de nos Unions Chrétiennes vont passer, ces jours prochains,
:6ia|r les villages de la paroisse, visitant les
ftttnîLles de la campagne pour leur demanl'fer un don en nature en faveur de nos
nstitutions de bienfaisance. Nous ne dour ,^ons pas que nos campagnards ne leur fasun bon accueil.
— Les réunions du soir, daJns les quartiers, ont recommencé. Nous en aurons
quatre par semaine, ce qui fait que tous
les quartiers en auront pne chaque quinze
jours.
— Dieu a rappelé à Lui, la semaine
passée, M. Lmis Cardan. C’était ime personne bien connue à La Tour où, deppis
plusieurs années, il s’était étabH et travaillait comme coiffeur. Il était aimé à
cause de son caractère paisible et de sa
bonne votonté de rendre service à son prochain. Il avait eu k bonne ambition de se
créer une position et d’assurer l’existenoe
de sa famiBei, aussi traivaillait-il assidûment. Sa santé, quelque peu ébranlée, donnait assez d’înquiétulde, aussi avait-il été
décidé qu’il îirlait 'à son village natal, à P|rarustin, ponr un repos absolu. Mais le mal,
loin de diminuer, ajk en empirant.
La mort est survenue lorsque, à vues
humainiels, il sembkit devoir vivre encore ;
Dieu avait disposé autrement.
Que le Seigneur donne sa force et sa
consolation à la famiUe affligée.
MASSEL. La chaire a été occupée, les
dimanches 23 et 30 octobre, par l’évangéliste émérite M. Gustave Bert.
Le public a alpprécié aussi deux conférences que M. Bert a données sur l’évangélisation de la Vallée de Suse et d’Aoste.
Nous le remercions encore vivement.
— Avec le mois de novembre, toutes nos
activités ecclésiastiques vont reprendre.
Nous envoyons une pensée à tous nos Masselins répandus dans le monde et en particulier à nos jeunes files qui ont émigré
en masse pour des climats plus doux; Nous
demandions à Dieu de les bénir. R.
PI6NER0L. Nous avons célébré la fête
de la Béformatîon avec beaucoup d’etntraîn
et avec édification pour l’Eglise : tant par
un culte de circonstance, le matin, que par
une soirée où le Pasteur évoqua les grands
souvenirs, toujours si émouvants, de k Réforme et ,d® ses précurseurs ; et où les
Unionistes .récitèrent la pièce de Ada,' Giovanni Maille ; I Barba, avec beaucoup de
sentiment et à la satisfaction générale du
nombreux public. La Chorale contribua,
de son côté, à la bonne réussite de la fête.
C’est ainsi que, une fois de plus, nous
avons senti les bienfaits de la « communion des saints » : Dieu veuille les graver
dans les cœurs et les oonsciences.
POMARET. Le docteur Emmianuel Quattrini, fils du docteur Alfred Quattrini, favorablement connu dans la vahée où il a
paœé plusieurs années, vient de s’établir
chez nous, à Vük Mon Repos.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du mois
d’octobre. Baptêvîes : Pastre Ida d’Efisio et
de Bertin Itmà (Grills) ; — jAVondet Gemma et Anna de Jean et de Long AthaHe
.(AUamanda) — iGonnet Aimerino, Délia,
Cbtilde, Bertha et Louis d’Alfred et de
Chalnforan Joséphine (Rostans) ; — Chanforan Ide et Edilio de Jean et de Plastore
Adelphime (Gardons) ; Macro César, Jda,
Henri et Héli d’Auirelio et de Combe Rachel (Pralarossa).; — Buffa Alex/is, Silvio
et Elvino de Louis et de Chanforan Ernestine (G^udins) ; — Forneron Enedina
d’Henri et de Monnet Eisa (Rostans) ; —
Makn Olga d’Alice (Cardons) ; — Zuccaro
Miranda d’Alexandlre et de Bonetto Rita
(Prapistoun).
Mariages (divils et religieux) : A'vondet
Emile i(Colombins) et Avondet Marie
(Ser) : — Tron Ernest (Miassel) et Rivoir
Eveline Ma'rguierite (Rouquetta).
Ensevelissements: Le 20, Virgirde Pasquet, femme de Louis Rivoire, ancien des
Cardonats, décédée à l’âge de 50 ans ; —
le 22, Madeleine Avondet, dé Tacagn, âgée
de 64 ans ; le 30, Cardon Louis, barbier à
La Tcur, malis décédé dans sa vilk des
Gays, à l’âge de 58 aiis. Tous les trois ont
été enlevés alprès de longues souffrances,
supportées avec résignation. Les longs cortèges funèbres sont ime preiuve de l’estime dont ils étaient entou'rés. Les services funèbres ont été présidés par les pasteurs (A. Balmas et A. Jahier.
Nous ¡renouvelons l’expression de notre
vive sympathie aux familles éprouvées.
A. J. - A. B.
SAINT-JEAN. Mercredi, 26 octobre, a
été célébré, dans notre tenuple, le mariage
de Momrglia de k Gioietta de Bri
quélTUS, et de Balmas Marie, de Saint-Michel de Briquéras.
Que Dieu accompagne et bénisse ces
deux jeunes époux.
VILLA R. Barêmes. Dimanche, 6 courant, dans le temple, et mardi scâr, 8 courant, à k réunion du Ciarmis, nous avons
eu k joie de célébrer le baptême de deux
charmants petits : Céirus Jean Pierre de
Etienne et de Rioca Emma; et Fraahe
Vaido Paid de Jean Daniel et Dahnas
Joæphilne.
Que Dieu garde ces chers enfants et
qu’il dirige Lui-même les parents dans
leur tâche difficile et sublime d’éducateurs
d’âmes!
— Célébration religieuse de Varmistice.
Elle a eu Mqu dans le temple, vendredi
dernier, 4 novembre, à k présence des Aùtorités locales et d’un nombreux pubüc.
La patriotique cérémonie fut présidée —
en l’absence du Plasteiur — par notre régent, ML le chev. HéH Long, que nous remercions très sincèrement pour sa gentillesse et pour ses paroles si appropriées et
efficaces,
— Consistoire. Dans sa séance de lundi
7 courant, le Consistoire a élu son nouveau vice-président en k personne de
M. l’ancien Etienne Bouïssa, du Ciarmis.
Nos meiUeuires féüclitatibns, et que Dieu
mous bénisse tous dans l’œuvre qu’il nous
a ocMifiée au sein de cette chère paroisse,
et qu’il mette surtout lalu cœur de chacun
de nous une foi toujours plus gratide et
un zèle tou jours plus ardent à Son service.
r. j.
VILLESÈCHE. Lundi dernier, à 3 heures de l’après-midi, dans le temple des
GtoSi, a été célébré le mariage de M. Lussàitti Oreste, de Turin, avec M.Hè Mev^san Marie Marguerite, de Villesèche
S^rieUire.
jjiAux; époux, qui se sont établis à Turin,
BOUS souhaitons ,une lon^e et heureuse
vie conjugale.
Faik el Nouvelles.
France. Paris. En souvenir du don des
Vaudois pour l’impression de k première
, Bible protestante française, la Société Biblique de France, aidée par l’AUiance Française, fera hommage de cent « Bibltes du
Foyer» de k prochaine édition.de k version synqda,le à k Table Vauidoise.
{Le Christianisme).
***
Ligue contre le suiaide. On annonce de
Londres la mort du lieutenant-colonel salutiste Reginaid Chapman, qui organisa, il
y a vingt-cinq ans, k lutte contre le suicide et ouvrit le premier bureau de consultation pou|r désespérés. Il aimait â répéter que quiconque possède encore un
ami ne songe pas à s'ôter k vieL Sbn
exemple ja été fécond et il y a maintenant, (dans toutes les grandes villes, des
ligues pour k prévention du suicide.
{Semaine Rdigieuse de Genève).
«**
iAngleterke. Cinéma du dimanche. A
plus d’une reprise, notre correspondant
pour les choses d’Angleterre a entretenu
nos lectefUTB de k nouvelle loi anglaise
autorisant, sous certaines conditions, les
représentations cinématograpihiqiues du dimanche. CeUe-ei est entrée en vigueur le
1®^ octobre. Les demandes n’ont pas tardé
à affluer, dit le Journal Religieux. Ce sont
les autorités municipales qui décident et
. qui, en cas d’incertitude, consultent la population. A Oroydon, dans k banlieue de
Londres, le contrôle des films destinés aux
représentations dominicales a été confié à
un Comité présidé par l’évêque du diocèse
et dont fait partie lun piasteur oongrégationaliste. L’opinion reste divisœ dans les
Eglises libres. {Semaine Religieuse).
♦♦♦ ♦♦♦ *t* ♦♦♦ *t* *t* *♦* *♦* *♦* *♦* *** *♦* *♦* *♦* *♦*
TÄBELLÄ STATISTICA - Mese di Ottobre 1932-X.
Nascite N° 9 — Decessi N° 6
lostitations Hospitalières Vaodoises*
Dons r eçus pendant le mois d’octobre 1932.
HOPITAUX.
M.vies et M.rs:
M.me Hilda Bruschettini-Roland, Gênes,
L. 500 - M.me Gönnet, Pension du Fort, La
Tour, 10 - Anonyme, Id., 100 - En ménwire
de M.me Nancy Costabel, ses flls (pour Cabinet
radiologique), 200 - Cléanthe et Emmanuel Rivoiio, .Turin (M.), 500 - Frères et sœurs Jourdan, Baustsan, en souvenir de leur grand-père, 50
- Gustave et Ketty Comba, à l’occasion de la naissance de leur enfant, 100 - Emile Benech, Genèrœ, 5e TCrsement en remboui’sement de la
Bour'se Pellegrino, 500.
«
REFUGE.
M.mes et M.rs:
Frères et sœure Jourdan, Baussan, en souvenir de leur grand-père, L. 50 - Ex Activité
Juvénile Vaudoise de Gênes, dissoute en mars,
08 - Mile Drauæin, Valence, Drôme, 11,40
M. me Gönnet, Pension du Fort, La Tour, 10 Anonyme, Id., 100 - Giulia Malanot veuve
Puppo, en souvenir de soji mari et de sa sœur
Zelmira Malanot, 25 — Collecté par MMe
Charlotte Clavel, Lausanne : M.me Gaudin, frs. 5
- M.me Hurlimiann,, 3 - M.me E. MuUer-Clavel,
5 - Mme Clavel, 3 - M.lle Clavel, 10 - X., 10 M. Mury, 8 - VCjntes de Pâques, 21 - Collecté
par M. Churchod, à une réunion de la CroixBleue, ä Prilly, fus. 13,30 — Total frs.. 78,30,
au change L.' 292,15.
« « «
ORPHELINAT.
M..mes et M.rs:
Famille Bertalot, Angiogne, en souvenir de
Paul Ricca, L. 10 - Cléanthe et Emmanuel Rivoiro, Turin, 200 - HUda Bruschettini-Roland,
Gênes, 500 - AJbertine Pons-Chauvie,, La Tour,
5 - M..me Gqnnet, Pension du Fort, Id., 10 Marise et Albert Bouiioub, Id., 100 - Anonyme,
Id., 200. •
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Leotta (Cassetta), 132,10 — Luserna S. Giovanni : G. Arnoulet,, 25 — Pinasca : G. Rochon,
25 — Giìiosa : Congregazione Cristiana, 31 —
Villar Penice : M,. Gay, 25 — Milano : G. Ac.eUi,
so — Genova-Sturla : Coniugi Adami, 20 — Firenze : G. Jurato, 10 — Creva : Alcuni Fratelli,
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Albertine, Nice (6) - Robert Jean, New-York,
1931 et 1932 (2) - Giraud Giuseppina, Pìnerolo - Turili Marguerite, Luserna S. Giovanni
- Rosalie Rivoir, Marseiile - Revel Amilda, To-.
4 I
4
" 'mß'
ßm
■ *■'■•'.■ fítr.
riño - Vera Santacroce, Roma '- G. Mannini,,
Ti-ipoli - Mustoii L. C., Wronnock, Canady Allevot Susanna, Torino, 2“ semestre 1932 et
1” semestre 1933 (2) - Adamo Francesco, Id. Long Michele,; Pinerolo - Coiisson Etienne, Angrogna - Rostan François, Frali - Peyrot Armand, Id. - Peyrot Adele, Id. - Parus Adele,
Villaisecca Inferiore (1) - dot Alexandre, Riclaretto (1) - Ferrerò Albert, Faetto - Ferrier
Jeanne,, Marseille - Peyronel Oreste, Perrero Rostan Ermanno, Pramollo - Soulier B., Torino, 1932 - Balme Jean, Rodoretto - Bleynat
Teofllo, S. Germanio Chisone (2) - Balmas Bartolomieo, Id., 1932 - Rostan démentine, NewYork - Acinelli Uva, Pietra Ligure - Pons Enrico, Roma - Arnoulet Giuseppina, Luserna
Sw Giovanni - BeUion Edouard, Montreux, 1933
et 1934 (2) - Pep’an Enrico,, Maniglia (2) - Eynard ing. Einiillo, Bergamo - Pons Lillian, Milano - Prassuit Pierre!, Luserna S. Giovanni (5)
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Célestin, Baudol-sur-Mer (1) - Gysel Peyronel,
Hardem,, Zurigo (1) - Huilìley Lydie, Surrey,
Maine (1) - Héli Peyronel, S. Secondo (2) Bert Umberto, Catania - Pons-Karrea', Torre
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0,26
1,07
1,30
a.
6,20 t 8,03 12,10 16,50
> 6,25 }~~~ 8,08 12,15 16,55
f 6,35 8,18 12,25 17,05
6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29
6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57
7,30 8,10 8,40 9,48 14,07 18,47
5- 6,35 7,55 (1) 11,10 13,15 17,25
5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02
6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21
6,29 8,06 14,43 18,45
6,48 8,31 ~~ } > 15,01 19,01
6,52 8,35 » f 15,05 19,05
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19,11
19,47
18,43
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19,53
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20,30
20,34
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20,20,10
20,33
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20,07
20,51
21,18
21,22
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8,45
8,55
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9,09
9,14
9,20
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15,15
15,25
15,32
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19,32
19,39
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19,50
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» 7,26
» 7,33
. 7,40
a. 7,50
Via Fourca
Villar Pellice
Chabriois
S. Margherita
Torre Pellice
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11,25
11,30
11,36
11,43
11,50
12,
16,
16,05
16,11
16,18
16,25
16,35
{♦) AI Venerdì (mercato a Torre Pellice) e nei giorni festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(fac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugera(fsc)
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,19 7,52 (I) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (2) 20,10
6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18
6,30 6,35 8,02 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21
8,05 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25
6,41 8,08 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27
6,44 8,11 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30
— 8,16 11,07 12,42 14,49 17,03 20,33
6,52 8,19 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36
7,02 8,26 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43
7,09 8,33 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50
7,12 8,36 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53
— — 11,34 13,07 15,19 15,25 17,28 — 20,58
7,22 8,45 11,40 13,10 17,31 19,21 21,01
(1) Sabato (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
6,01 7,40 11,52 13,40 16,20
6,04 — 11,55 13,44 16,23
6,09 7,48 12,- 12,03 13,50 16,28
6,12 7,51 13,53 16,31
6,18 7,57 12,10 14,- 16,45
6,25 8,04 12,17 14,07 16,53
6,27 8,06 12,20 14,15 16,56
6,30 8,10 12,26 14,20 17,6,33 8,13 12,29 14,23 17,03
6,36 — 12,32 14,26 17,06
6,39 8,19 12,35 14,29 17,10
6,42 8,22 12,38 14,32 17,13
6,48 8,29 12,44 (1) Festivo. 14,40 17,20
17,50
isT
18,03
18,10
18,18
18,25
18,28
18,31
18,34
18,37
18,44
(1)
19,30
19,33
19,39
19,42
19,49
19,57
20,
20,04
20,07
20,10
20,13
20,17
20,25
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero p. 5,20 7,— 11,10 17,10
Trossieri-Faetto » 5,23 7,03 11,13 17,13
Chiotti-Riclaretto » 5,27 7,07 11,17 17,17
Pomaretto » 5,42 7,22 11,32 17,32
Perosa Argentina a. 5,50 7,30 11,40 17,40
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