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Quartiule-unième aimée
27 Juillet l»06.
N. 30.
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L’ÉCHO DES VALLEES
F»ARAISSAIVT OHAQXJB VRiVDRKOI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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Etranger...............................................
Pins d’un ex. à la même adresse, ehaonn ■ . « 4
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., T^e Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malau, Ton-eFellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses .raies, Sonnêtel justes, pures, .imables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Pka. IV, S)._
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SOMMAIRE ;
Communication officielle — Méditation
___Epliéinérides vaudoises — Causeries
de vacances — Correspondance —
Clironitjuo — nouvelles et faits divers
— Miettes de politique étrangère —
— Informations — Programme du concours aux Bourses Burgess — Souscription.
COMiMüNICïïTION OFFICIELLE
Le Corps des pasteurs est convoqué
pour le Jeudi i6 Août prochain, à g
h. du matin, à la Salle de la Maison
Vaudoise (Torre Pellice).
L’ordre du jour est fixé comme suit:
• lO Nomination des Commissions
Examinatrices de la gestion^ des Administrations et Commissions Synodales.
2° Examen de foi des candidats
au St. Ministère, MM. Jean Bertinat et
Attilio Arias.
30 Communications et propositions
éventuelles.
Torre-PelUce, le 24 Juillet 1906.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
ois:
A celui qui vaincra, je donnerai
à manger de l’arbre de vie qui est
dans le paradis de Dieu.
Apoc. II, 7
Si nous savions recueillir les diverses
promesses qui se trouvent dans le Nouveau Testament, et y croire de tout
notre cœur, nous serions plus encouragés à l’activité chrétienne, et plus
consolés dans nos afflictions. Puisque
la vie future sera la moisson de ce que
nous avons semé sur cette terre, il nous
convient de saisir avec ardeur tout ce
qui est de nature à nous pousser à une
plus grande fidélité dans l’accomplissement de nos devoirs ici-bas.
Dans notre texte se trouve, sous une
forme poétique et métaphorique, une
■promesse de vie éternelle. H ne s agit
pax seulement de la continuation eteinelle de notre existence, mais, d’après
l’Evangile, il s’agit de l’intime et perpétuelle communion et possession de
Dieu, tel <id’il s’est manifesté et donné
à nous en Jésus-Christ. Ce n’est pas
une vraie vie celle de ceux qui ne
vivent que pour les biens et les plaisirs
passagers de ce monde; celle-là, l’apôtre
l’appelle vie animale. Ce qu’il nous
faut pour être heureux c’est de posséder la vie spirituelle, seule digne de
créatures faites à l’image de Dieu, et
cette vie est dans la communion avec
Jésus-Christ qlA seul la manifeste et
la communique au croyant. Sur cette
terre elle est toujours bien faible, mais
dans la vie à venir elle sera parfaite ;
ici bas nous n’avons que des gouttes
de la pluie céleste, dans le ciel nous
en aurons des ondees. Toutes les capacités de notre âme seront satisfaites
et notre activité se développera dans
la sphère qui nous est le plus sympathique ; parce que notre cœur est uni
avec la source de toutes bénédictions.
Mais rappelons-nous que tout ce qui
nous sera communiqué de cette vie
parfaite et bienheureuse, ne sera que
le développement et l’accroissement de
ce que nous pos.sédons déjà. La vie de
notre âme sur la terre sera continuée
dans le ciel dans sa perfection, ayant
le même principe et le même but. Nous
commençons dès ici-bas a vivre la vie
du ciel, et tous ceux qui peuvent dire;
«J’étais mort dans mes fautes et dans
mes péchés, mais la vie que je mène
encore, dans la chair, je la vis dans la
; foi au Fils de Dieu » ont déjà dans
leur cœur le germe de la vie qui sera
parfaitement développée dans le ciel.
Le Donateur de cette vie est celui qui
est décrit dans le premier chapitre
comme « revêtu d’une longue robe,
ayant une ceinture d’or sur sa poitrine, les cheveux blancs comme de la
laine blanche, comme de la neige, des
yeux comme une flamme de feu, des
pieds semblables à de l’airain ardent,
comme s’il eût été embrase d^ans une
fournai.se ; et sa voix était comme les
grandes eaux » C’est Jésus Christ qui
est l’arbitre des mérites des hommes
et qui donnera à chacun selon ses
œuvres, parce qu’il est Dieu et homme.
Il s’est présenté à nous comme le Révélateur et le Médiateur entre Dieu et
les hommes et ces précieuses relations
continuent pendant l’éternité. Je lui
donnerai à manper du fruit de lathie de
vie.’Christ sera aux siècles des siècles
le Médiateur par lequel la vie divine
passe de Dieu a nous, si d un cote il
remettra un jour le règne à Dieu .son
Père, cela n’empêche pas qu’il soit
sacrificateur éternel, et que son règne
n’ait point de fin. Il sera éternellement vrai de dire ; « Personne n a
jamais vu Dieu, le fils unique qui est
dans le sein du Père est celui qui nous
l’a révélé» Christ sera toujours le donateur de la vie dans le ciel comme
sur la terre.
J’ajoute que la Bible ne connaît rien
de ce que plusieurs nomment immortalité naturelle. Dieu ne donne pas la
vie à l’enfant une fois pour toutes,
pour qu’il la dépense à sa volonté durant son existence, mais cette vie lui
est constamment communiquée. Ni le
ver qui rampe sur la terre, ni l’apge
qui plane dans les régions supérieures,
ni aucune des créatures entre ces deux
là, ne vivent un seul instant sans la
continuelle communication de cette fontaine de vie. Et cela est encore plus
certain pour la vie future, dont la durée
et le bonheur ne seront notre portion
que dans la mesure où Christ lui meme
nous la communiquera. Si cette constante communication venait à manquer,
le ciel s’évanouirait, comme un conte
de fées, et rien ne resterait de la gloire.
« Je lui donnerai à manger du fruit de
l’arbre de vie, » et cela pendant 1 éternité.
Pour qui sera cette gloire ? Pour celui
qui vaincra : D’après l’Ecriture cette
gloire commencera immédiatement après
la lutte terminée. « Christ est ma vie,
et la mort m’est un gain » « Je désire
de m’en aller pour être avec Christ»
«Dépouillés de ce corps, nous sommes
avec le Seigneur» Etre avec le Seigneur
c’est avoir conscience de sa presence,
de se trouver dans ses bras fraternels
et de se savoir aimés et unis à Lm
pour .toujours. Oh qu’il es't doux de
savoir qu’après les luttes et les souffrances et les humiliations de cette
vie, pendant lesquelles nous sommes
soutenus et relevés par le bon Berger,
qui ne permet pas qu’une seule de ses
brebis périsse, nous le verrons dans
tout son amour saint et nous lui serons
semblables en le contemplant tel qu’il
est !
Mais le don n’est fait qu’aux vain
queurs, parce que seuls ils sont capables
de le recevoir. Sur la terre plusieurs
dons sont communiqués aux hommes,
même à ceux qui les négligent, ou qui
en abusent ; mais dans le ciel l’elixir
de vie n’est versé que dans des vases
qui le reçoivent et qui le gardent.
Nos luttes présentes n’ont d’autre
but que de nous rendre capables de la
vie du ciel; c’est ce qui rend cette vie
d’une très grande importance et d’une
valeur solennelle. Notre destinée au
grand jour du jugement sera déterminée
d’après notre manière de vivre ici-bas
I,a vie sera donnée au vainqueur parce
que seul il est capable de la posséder.
Rappelons-nous que la victoire par la
quelle le monde est vaincu c’est notre
foi. L’union de notre cœur avec Christ,
par la foi, nous communique seule la
force nécessaire pour vaincre, dans la
lutte avec le péché. C’est pour cela
qu’il nous dit : « Demeurez en moi, demeurez dans mon amour, et vous porterez beaucoup de fruits, et toutes vos
prières seront exaucées, et votre joie
^ -r^ 'Y
sera parfaite».
EPllMÊllBIS YliBBlSIS
26 Juillet.
Dispute au Chabas entre Lentolo etPossevino.
Nous savions par l’Histoire de Gilles,
jusqu’à l’an dernier, que le 26 Juillet
1560 eut lieu au Chabas une dispute
entre les pasteurs vaudois et le Jésuite
Po.ssevino, envoyé par Emmanuel Philibert pour essayer de les persuader
que la Me.sse est une institution chrétienne. Mais nous ignorions qui avait
parlé au nom des Vaudois et les détails
de la discussion. Aujourd’hui, grâce à
VHistoria de Lentolo publiée cet hiver,
nous pouvons reconstituer la solennelle
assemblée dans tous ses details (pages
171 à 175).
D’un côté sont les Vaudois, qui ont
chargé Scipione Lentolo, pasteur de S.
Jean, de parler en leur nom, car la
discussion doit se faire en italien et les
autres pasteurs ne manient pas cette
langue aisément.
De l’autre côté est Possevino. avec
un notaire et sa suite de moines. Et
voici les traits saillants de la discussion ;
Possevino : Messieurs, je ne vois pas
ici tous les syndics des Vallées, vous
avez donc manqué de bonne foi en ne
les convoquant pas tous. Notaire, prenez acte !
Lentolo : Un instant ! Il n’y a pas eu
chez nous ombre de mauvaise foi, car
nous n’avions été chargés que de convoquer les syndics du Val Luserne et
c’est ce que nous avons fait.
Possevino : Non, Monsieur, vous n avez pas même convoqué tous les syndics de cette vallée, car je ne vois ici
que ceux d’Angrogne, Bobi, Villar et
Rora ; il manque donc ceux de Luserne
et de la Tour.
Lentolo: C’est vrai, mais vous savez
bien pourquoi nous n’avons pas convoqué ces deux là ; puisqu’ils sont catholiques, nous ne pensions pas qu’ils
fussent de ceux que vous vouliez convoquer pour tâcher de les convertir à
votre religion.
Possevino : Tais-toi, moine apostat, tu
n’as rien à faire ici, puisque étant Napolitain, tu n’es pas sujet du duc de
Savoie !
Lentolo: Je prends la parole au nom
des Vaudois parce qu’ils m’en ont
chargé ; et je prétends être aussi fidèle
sujet du duc de Savoie que qui que ce
soit, puisque j’ai été dûment nommé
par les Vaudois comme l’un de leurs
pasteurs.
Possevino : Enfin, venons au but de
cette réunion. Vous avez dit que vous
iriez à la Messe si on pouvait vous
montrer qu’elle se trouve dans la Bible.
Eh bien je vous prouve qu’elle y est
puisque dans l’original hébreu de l’Ancien Testament nous lisons par-ci par-là
le mot Massa qui signifie consécration !
Lentolo : Pour qui nous prenez-vous?
Le mot Massa se trouve bien dans
r Ancien Testament, mais il signifie
offrande et non consécration, et n’a absolument rien à faire avec la Messe.
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Je vous défie de trouver dans la Bible
ce que votre Messe prétend être, c’est
à dire la répétition de la mort de Christ !
Possevino : Et moi je vous dis que
vous trouverez notre Messe dans les
écrits des Pères, qui disent que les
apôtres ont dit la Messe. Vaudois, à
qui croirez-vous plutôt ? A tous ces
saints Docteurs de l’église ou à vos
ministres ?
Lentolo : Nous avons le plus grand
respect pour les Pères de l’église, et
plût à Dieu que votre église eût gardé
leur foi; mais nous suivons le conseil
de St. Augustin qui recommande de
s’attacher aux Ecritures Saintes pour
ne pas etre séduits par les sophismes
des mondains. Et du reste je vous défie de me montrer dans les Pères ce
qui caractérisé la forme et la substance
de votre messe.
Possevino alors se met à crier pour
empecher que la discussion continue
calme.
Lentolo : On voit que vous vous entendez à empêcher la manifestation de
la vérité, et c’est pour cela que vous
avez été envoyé ici.
Possevino : Tais-toi, toi qui avais fait
vœu de célibat, et puis as violé ton
vœu en te mariant !
Lentolo : J’ai violé un vœu que je
n’aurais pas dû faire et qui était contraire à la volonté de Dieu.
Possevino: Mais Anne fit pourtant
vœu de comsacrer au service de Dieu
son fils, et les sacrificateurs vivaient
dans le célibat.
Lentolo : Pas du tout. Héli eut deux
fils ; et Samuel meme eut des fils aussi.
I.eur célibat n’etait donc que temporaire.
Possevino ; Comment avez-vous osé
écrire dans votre réponse au comte de
Racconigi que chez vous ni les blasphémés ni les adultères ne sont permis?
Allons donc !
Lentolo : Ah ! parce que chez les catholiques ces péchés abondent, vous
supposez qu’il doive en être de même
chez les protestants !
Possevino : Mais je sais pertinemment
qu’à Genève l’usure est permise.
Lentolo : Non, ce n’est pas vrai, ce
n est pas l’usure, car à Genève l’intérêt
sur l’argent prêté est réglé par le magistrat.
Possevino: Vous ne pourrez pas nier
que vos Réformateurs ne soient en
désaccord entre eux sur plusieurs points
de doctrine et que Martin Luther
lui-meme n’ ait changé plusieurs fois
d’opinion I
Lentolo : Ils sont tous d’accord en
tout pour vous condamner et appeler
le pape l’Anti Christ. Quant à Luther
il reconnaît que ce n’est que peu à peu
et progressivement qu’il a pu sortir du
labyrinthe de vos hérésies. Du reste
quelle Babylone est votre église, où il
y a entre vos moines plus de discordes
que chez nous ! Nous sommes tous unis
pour croire à l’évangile.
Possevino : Et cet évangile c’est de
l’église que vous le recevez, vous devez donc reconnaître l’autorité de l’église.
Lentolo : Non, nous croyons à l’évangile des apôtres parce que Christ a ordonné à ceux-ci de prêcher l’évangile
au monde entier.
Ici un moine Filippo üastellaccio s’écria : Christ a ordonné aux apôtres
d enseigner et non d’écrire, donc les
apôtres ont erré en écrivant.
A quoi Lentolo répliqua : Ecrire est
une maniéré d’enseigner que Jésus n’avait nullement défendue.
Et sur ce, Possevino et les siens
s en allèrent, sans avoir pu séduire une
seule âme.
Teofjlo Gay.
Causeries de vacances
Lac de Còme, 23 juillet.
Retour de l’Exposition, que j’ai pu
enfin visiter.
C’est un monde. Ou plutôt, c’est le
monde qui est là concentré, dans ce
petit (ou grand, suivant le point de vue)
espace de Place d'Armes et du Parc; le
monde, avec son activité infiniment variée, sa recherche constante du mieux,
ses efforts incessants vers une vie plus
complète, plus riche, plus facile aussi,
et plus heureuse.
On est d’autant plus saisi d’admiration en visitant ces immenses galeries,
qu’on n’y voit pas seulement les résultats du travail humain, je veux dire
ses produits, mais on y voit le travail
lui-même, en action ; et l’une des sections qui intéressent le plus les visi
teurs est précisément cette Galleria del
lavoro, où l’on voit les machines les
plus diverses en activité et l’on assiste
a la transformation progressive de la
matière première, depuis le cocon, par
exemple, ou plutôt, depuis l’éclosion
du ver à soie, jusqu’au magnifique tissu
qui fera la convoitise de mainte dame,
« a 1 âge ou l’on est vaine » ; ou bien
de la large feuille de tabac, jusqu’au
paquet de sigarettes.
En admirant ces merveilles de l’in
dustrie moderne, avec ses machines et
appareils si perfectionnés, j’étais charmé
de voir l’expression de contentement
qu’on di.scernait sur la figure de ces
jeunes ouvrières. La température de la
galerie était suffocante, malgré les ventilateurs, et les pauvres filles, mordant
a belles dents des morceaux de glace
pour se rafraîchir, paraissaient heureuses et fières de travailler et de produire,
non pas pour un patron, mais pour
1 humanité, car la solidarité humaine
est un fait, et il n’est pas plus vrai
que l’ouvrier travaille uniquement pour
celui qui l’emploie, qu’il ne l’est que
celui- ci produise tout seul l’article qui
se vend en son nom. Tout travail utile
est une production de richesse pour
l'humanité...
Mais mon intention n’est pas de philosopher. Ce n’est pas non plus de
vous parler en détail de l’Exposition ;
il faudrait bien autre chose qu’une
causerie.
Dois-je vous parler encore de notre
petite mostra de l’Eglise vaudoise ?
Pourquoi pas, puisque l'Echo n’en a
jamais parlé qu’en passant.
L’invitation à prendre part à l’exposition spéciale « Italiani all’estero » est
venue du Comité chargé de l’organiser,
lequel, très aimablement, dès le mois
de juillet 1905, s’adressa d’abord à M.
David Peyrot, puis a quelques autres
personnes (le directeur de l’Echo était
du nombre), demandant si l’Eglise vaudrise aurait ete disposée à participer
à cettte mostra pour ses colonies et la
part qu elle a dans les missions en
Afrique. La proposition fut transmise
à la Table, qui, après quelque hésitation bien facile à comprendre, décida,
d’accord avec le Comité, d’accepter l’invitation, et nomma une commission
pour cet objet, composée de MM. D.
Peyrot, C. A. Lron, B. Revel, pasteur
à Milan, et le directeur de l'Echo.
Je ne vous dirai pas les difficultés
que cette commission rencontra dans
son travail. Elle comptait tout naturellement sur la coopération de nos amis
de l’Amérique du Sud (et aussi du Nord)
Hélas ! la première réponse qui nous
vint de l’Uruguay, ce fut que la proposition de participer à l’exposition
avait déjà été faite à la Conférence et
écartée pour divers motifs, et qu’ainsi
nos colonies n’y prendraient pas part !
Nous étions engagés, c’était trop tard
pour revenir en arrière. Nous insistâmes,
et grâce au dévouement de M. Ugon
qui, malgré toutes ses occupations et
un état de santé qui eût exigé du repos, voulut bien encore se charg'er de
diriger le travail et recueillir les matériaux que la brièveté du temps permettait de se procurer, nous pûmes
aller de l’avant. Un recensement de la
population vaudoise fut fait, par les
soins de la famille Ugon pour Colonia
Valdense, de M. Bounous pour Cosmopolita, Artilleros, Riachuelo, et de M.
Davit pour Ombues de Lavalle et San
Salvador, donnant le nom de chaque
chef de famille avec le nombre des
personnes qui la composent, indiquant
l’étendue du terrain qu’il occupe, s’il en
est propriétaire ou s’il le loue, la profession qu’il exerce, le nombre de machines^ agricoles, têtes de bétail, chars
etc. qu il possédé. Travail très soigné
qui a coûte beaucoup de peine et pris
beaucoup de temps, si bien que les
statistiques de Lavalle et S. Salvador
ne nous sont parvenues qu’à la fin de
juin.
Des vues des édifices les plus importants furent prises et les clichés envoyés ; les quelques publications de
nos amis furent recueillies ; une grande
carte de l’Uruguay fut achetée et l’on
eut soin d’y marquer les endroits occupes par nos diverses colonies. L’Argentine, par contre, n’a rien envoyé,
quoique M. Ugon se fût adres.sé là
aussi à diverses personnes qui auraient
pu nous fournir des matériaux.
Non content de demander la collaboration des Vaudois influents, M. Ugon
sollicita celle du gouvernement, et, à
sa requête, le Ministre de l’Intérieur,
M. Williman, futur Président de la République, fit relever les plans de nos
principales colonies, et paya tous les
frais de cette opération, allouant d’abord 200 pesos pour cet objet, et en
ajoutant plus tard encore 150 pour tous
les frais de voyage et autres, dépensant
ainsi près de 1900 francs pour faire
connaître nos colonies et donnant à
celles-ci le plus beau témoignage d’estime et à M. Ugon la plus belle preuve
de confiance qu’on pût souhaiter.
L autre section, celle des Missions....
Mais assez pour aujourd’hui, si non
ma causerie ne finit plus.
Directeur en vacances.
C011ESPO1BI1CI
Nous recevons la lettre suivante du Vén.
.secret, du ComiteW^allon, auquel nous n’avons jamais eu l’intention de manquer de
respect, sachant bien tout ce que notre
Eglise lui doit depuis un siècle et demi.
D’autre part, nous sommes heureux de
voir que les remarques faites à la
Réunion wallonne, et que nous avons
citées mot à mot, d’après le Refuge,
ne portent que sur des faits anciens, qui
ont déjà été l’objet d’explications fraternelles entre le Vén. Comité et l’Administration de l’Eglise Vaudoise.
Le Réd.
Monsieur le Directeur.,
Votre N® du 14 juillet donne un extrait du Refuge relatif à un incident
concernant les Eglises vaudoises’^
s’est produit à la Réunion Wallonne
d’Amsterdan. La note dont vous l’àe.
compagnez est conçue en termes tell
qu’on se demande si c’est au journal?
à l’incident lui-même ou à ceux
y ont été mêlés, que vous n’attacHel
pas d’importance. Peut-être auriez-vou|
pu obtenir aux Vallées quelques reni?
seignements ; mais puisque vous avez
préféré traiter l’affaire en public, souffrez
que je donne à vos lecteurs les expli,^’
cations que vous désirez.
-f
Le rapport du Comité wallon pour
les affaires vaudoises, présenté par"' '
M. le pasteur Rocheblave, de Delft
faisait une allusion très discrète à des
procédés dont notre Comité avait lieu''“^ ■
d’être froissé. Sur l’interpellation d’un ^
membre de l’assemblée, le Modérateur. S
précisa les faits vises et, pour nous en “
tenir aux principaux, il rappela qu’en
1898, dans le Bulletin du cinquan-^^"^.
tenaire, MM. Meille et Comba avaient J
attribué à MM. Gilly et Beckwith tout-i
ce qui avait été fait aux Vallées en
faveur de l’Instruction primaire et se--À
conduire et n’avaient pas dit un moU*
du secours matériel et moral accordé
régulièrement chaque année à l’instruction dans les Vallées sous toutes les’"'^
formes depuis plus de 150 ans. Il est %
vrai, sur nos réclamations, la Table,
dans son rapport, s’empressa de protester, donna le chiffre de nos subsides
et le Synode nous vota un ordre du
jour de reconnaissance, (i) Mais.... en
^905» lors de la célébration, à Florence,
du 5o.iiaire de l’ouverture de la Faculté de théologie, le Doyen, M. Bosiô,
en présence des étudiants, des membres de la Table et du Comité d’Evangélisation, dit que le Collège de la
Tour, l’Ecole préparatoire à la Faculté
de théologie, a été fondée par MM.
Gilly et le général Beckwith. Votre
feuille ajoutait que le professeur Jahier,
qui représentait le collège à cette solennité, affirma dans son allocution que ■
ces deux messieurs avaient eu princi- j
paiement en vue la formation de pas- "
teurs pour l’Eglise Vaudoise et que,
les premiers, ils avaient eu l’idée d’ouvrir
une ecole pour la formation des ministres de la Parole. La Table, à qui
nous avons exprimé notre surprise, nous
a assuré qu’il n’y avait là qu’un oubli.
Mais cet oubli, inexplicable de la part ‘
du doyen de la Faculté et du représentant du Collège, comment n’a-t-il
pas été relevé ou comblé par les autorités de l’Eglise ? Nos archives et
celles de nos Eglises attestent que, dès
1767, notre Comité, avec l’autorisation
et le concours des Etats de Hollande,
afin de prévenir la disette de pasteurs, se
résolut à ouvrir dans les Vallées une
ecole latine pour former des proposants.
Le premier recteur de cette école fut
Jacques Brez ; le dernier fut A. Monastier qui fut charge de l’enseignement du latin et du grec et se montra
toujours profondément reconnaissant
pour les protestants des Pays-Bas.
Mais, avec lui, il semble que soit
mort le souvenir de ce passé et, en
dehors de la Table, on oublie volontiers. Votre journal en est la preuve.
Vous vouliez des faits précis : en voilà...
pour commencer.
A vous maintenant de voir s’il est
dans l’intérêt des Eglises Vaudoises de
faire plus de bruit autour de cette affaire et si vous avez été bien inspiré
en la prenant de si haut.
Veuillez agréer l’expression de mes
sentiments distingués.
Louis Bresson,
pasteur de î Eglise Wallonne de Rotterdam,
Modérateur de la Réunion Wallonne
d Amsterdam, Secrétaire du Comité
Vaudois?'
(1) Voir le Eapport de M. Perk, Président
honoraire du Comité Wallon, au Synode des
Pays-Bas du 1906.
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M
h¿mh
¿ÂÏ{0]^IQlJï!
La fête du 15 Août, pour le Yal
pélÎB, aura lieu D. Y. à Rocciamanéoud,
4'9 \\2 heures du matin.
Le Président
de la Conférence libre du Yal Pélis.
^Röra. Dimanche 22 c. était le jour
choisi par les autorités municipales pour
% célébrer deux évènements d’une particulière importance.*Il s’agissait d’inaugurer une pierre commémorative rappelant les noms des Roraincs morts pour
l’indépendance de la patrie, entre 1848
et 1870, et de célébrer le deuxième centenaire du séjour de Y. Amédée II à
^Rora. Le roi, qui avait été hardiment
invité à honorer la cérémonie de sa présence, était représenté par le préfet de
la province, le comm. Gasperini. Les
'^Wtorités administratives, judiciaires et
politiques de l’arrondissement et du man^ dement étaient largement représentées.
. MM. les députés Facta et Soulier excu> sent leur absence.
"i Yers 11 h. du matin, en présence des
autorités sus-mentionnées et d’une foule
? ■ aussi nombreuse que l’étroite rue, les
? balcons et les bords des toits du voisinage pouvajent la contenir, le syndic,
M. Hippolyte Tourn, découvre la jolie
pierre murée sur une des façades de la
maison communale, et prononce un petit
.discours d’introduction en présentant
au public l’orateur de circonstance M.
Théophile Gay.
Inutile de vous dire que ce dernier a
su se placer à la hauteur de la situation
par un de ces discours éloquents et substantiels, clairs et incisifs, auxquels le
pasteur de St.-Jean a voulu habituer le
public vaudois. H fait vibrer la note patriotique en évoquant la mémoire des
dix soldats, morts au champ d’honneur
pour la liberté. La partie du discours
concernant Y. Amédée II et ses rapports
avec les Yaudois n’est pas moins remarquable, quoique les torts du Duo envers
ses fidèles sujets aient été naturellement
quelque peu .atténués.
Un banquet d’une cinquantaine de
couverts, servi dans la grande école, réunit vers midi et demi les autorités de
l’endroit, les représentants et plusieurs
invités. Il nous résulte que des discours
. .pleins de verye ont été prononcés successivement par MM. le sous-préfet, le comm.
Poët, le syndic, les conseillers Morglia
et Tourn. L
Associazione pedagogica valdese.
La 33.a Conferenza annua della Società Pedagogica valdese, avrà luogo a
Pomaretto il Giovedì 2 Agosto p. v., alle
ore 8 li2, col seguente
Ordine del giorno :
1. Culto. — 2. Lettura del Processo
Yerbale dell’ultima Conferenza. 3. Nomina
della Presidenza. — 4. Relazione sull’andamento dell’U. M. N. - 5. Relazione
sull’insegnamento della lingua francese,
la sua importanza. Relatore Prof. G.
Coïsson. — 6. Relazione sull’insegnamento biblico nelle nostre scuole elementari. Relatore A. Costabello. 7. Proposte e Pratiche varie. — 8. Nomina
del Comitato Direttivo e del Delegato
al Congresso dell’U. M. N.
Il Comitato : — G. G. Malan, presidente
— D. Ricca G. Long. _______
Nomelles et faits dhers
- L’administration cléricale de la
ville de Brescift, profitant de ce que
le terme d’un bail de neuf ans conclu
avec l’Eglise Vaudoise était atteint, a
retiré à notre Comité l’usage d’une
salle de culte que l’administration libérale lui avait louée. Et cela parceque,
selon l’expression d’un de ces gouvernants dignes d’un autre siècle, « à
Brescia une église évangélique n’a pas
de raison d’exister». Tel étant aussi
l’avis d’un grand nombre des propriétaires de maisons, notre congrégation
est assez embarrassée pour trouver une
nouvelle résidence.
— M. le professeur Aiinibale Fiori,
l’auteur de la Risposta a Milesbo, a
été nommé secrétaire de la Commission
royale pour l’avancement des études
navales, dont l’hon. Canevaro est le
président.
— Le président Roosevelt a écrit
à l’Union de Jeunes Gens de S. Francisco : « J’apprends avec un vif regret
que le beau bâtiment de l’Union a été
totalement détruit. Il n’y a pas d’œuvre en faveur de la jeunesse qui ait
autant d’importance que celle qui est
accomplie par les Unions. Je suis persuadé qu’un appel au pays vous apportera des fonds suffisants pour la reconstruction de votre batiment et j espère qu’il sera parmi les premiers à
s’élever dans la cité nouvelle».
— Les 27 et 28 juin a eu lieu la fête annuelle des Missions de Bâle, en présence
de plusieurs milliers d’amis et soutiens
de cette œuvre. .Seize nouveaux missionnaires et M.lle Eppler ont ete consacrés dans la cathédrale. Les recettes,
supérieures à celles de l’an dernier, ont
été de 1.835.000 francs, dont 495.000
fr. fournis par le Sou missionnaire, admirablement organise pour recueillir
les dons des humbles. Mais les dépenses aussi se sont accrues et ont été de
1.925.000 fr. D’où un déficit qui, ajouté
à celui de l’an dernier, grève sur la
Société pour la somme de 104.000 fr.
L’œuvre de cette grande société se
poursuit dans 63 stations principales,
qui se trouvent à la Côte d’Or, en
Inde, en Chine, au Caméroun. 2.273
baptêmes y ont été célébrés. Le nombre des chrétiens est de 51.107.
Communiqué.
Savez-vous qu’une Campagne de Salut aura lieu tous les soirs a huit heures et demie du 5 ^9 A.out, dans
une vaste salle parfaitement aérée à
Torre Pellice, (Piazza Vittorio Emanuele), sous la direction des LieutenantsColonels Peyron-Roussel, chefs de l’armée du Salut en Italie, accompagnés
de 10 Officiers de l’Armée du Salut?
iiettes de politique étrangère
Le conflit à main armée entre les républiques du Guatemala et de THonduras
a été heureusement de courte durée,
mais il n’en a pas moins coûté la vie à
quelques milliers d’hommes, sans compter
d’autres milliers de blessés. Grâce à
l’intervention des Etats-Unis, le différend
est aplani et un traité de paix vient
d’être signé. Dans le délai de huit jours,
les prisonniers politiques seront délivrés,
les soldats des deux campa renvoyés dans
leurs foyers. Les controverses qui pourraient résulter de l’application du traité
seront soumises à l’arbitrage des présidents des Etats-Unis et du Mexique.
Le dit traité contemple pareillement les
réclamations éventuelles qui pourraient
être soulevées par les trois autres républiques de l’Amérique centrale.
__ Samedi 21 c. le chef d’escadron
Dreyfus était décoré de la croix de la
légion d’honneur par le général de sa
brigade en présence des soldats de son
futur régiment et de quelques trop rares
invités dont MM. Anatole France, le
général Picquart et M.me Dreyfus. La
cérémonie a lieu, sur la demande de
Dreyfus, dans la petite cour de l’Ecole
Militaire. Et, à ce propos, le général
André fait insérer dans un journal de
Paris une lettre par laquelle il demande
au Gouvernement de la République une
cérémonie bien autrement imposante pour
la réhabilitation solennelle et publique
de Dreyfus. L’infâme dégradation du 5
janvier 1895, dit-il, a eu lieu dans la
grande cour de l’Ecole militaire et devant
les représentants de tout le corps d’armée
de Paris. Il n’est donc que juste que la
réhabilitation ait lieu avec le même apparat, la même solennité et dans l’endroit
même où le malheureux capitaine avait
subi la plus outrageante des peines. La
presse libérale fait écho à la proposition
de l’ex-ministre de la guerre.
— L’ex-impératrice Eugénie est depuis
quelques jours à Paris, de retour de
Yienne où, dit-on, elle se serait rendue
tout exprès pour remettre à François
Joseph un document précieux. Il s’agirait
d’une lettre que l’empereur d’Autriche
aurait écrite à Napoléon III a la veille
de la guerre Franco-Prussienne pour lui
proposer une alliance entre la France,
l’Italie et l’Autriche contre la Prusse.
Comme on s’est hâté de part et d’autre
de démentir le contenu de la lettre ou
la lettre elle-même, nous inclinerions
presque à croire qu’il y a dans tous ces
racontars de presse estivale une parcelle
de vérité. L’alliance proposée serait du
reste amplement justifiée par la haine
que nourrissait alors l’Autriche pour 1 intruse qui l’avait supplantée en Allemagne.
— Nos lecteurs ne seront pas trop
étonnés d’apprendre que la Douma russe
vient d’être dissoute par le czar. La
nouvelle assemblée, a elire lorsqu il plaira
à l’autocrate et avec les modalités qu’il
voudra imposer, ne sera plus convoquée
avant le mois de mars de 1907.
La Douma a borné son action à signaler les imperfections des lois fonda■ mentales, dit le czar dans son manifeste
au peuple, pour justifier la mesure imprudente et dangereuse qu’il vient de
prendre. En réalité c’est le triomphe de
la réaction et un essai d’abolition des
lois constitutionnelles. Mais le peuple
russe n’entend pas de cette oreille et il
va se soulever en masse et lutter pour
la conquête de nouvelles libertés, malgré
les réactionnaires, malgré les cosaques,
malgré les états de siège proclamés ci
et là par mesure de prudence. C’est, a
dit quelqu’un, entrer dans une nouvelle
phase. Tous nos vœux pour le triomphe
complet de la liberté.
j. c.
Duma : A. Muronzef, con ritratto
Che cosa vogliono le donne — I mezzi
per « arrivare » in letteratura Lo
stato attuale della questione del cancro
— Un « affaire » nella vita di Balzac
— Per la quiete notturna.
INFORMATIONS
Foires du mois d'août ; Le 6 a Cavour,
le 8 à Bagnol, le 13 à Moretta, le 14
à Villefranche, le 20 a S. Jean, le 27
à Pignerol.
A la foire de S. jean aura lieu un
concours de bêtes bovines. Les demandes
à concourir doivent parvenir au syndic
pas plus tard que le 18. Là préférence
sera donnée à la race montagnarde
piémontaise, établie dans 1 arrondissement depuis 2 mois au moins. Il y
aura 10 prix, de 5 à 30 francs.
Le Conseil communal de Luserne
S. Jean, dans sa séance du 27 juin, a
aussi établi des prix pour les négociants
qui auront acheté le plus de betes
bovines au marché du vendredi.
Une étable sera mise à leur dispositions ainsi qu’une écurie pour les
chevaux. ■
* Programme du Concours
aux Bourses Burgess et Kinnalrd
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du A. de juillet.
Bijou (suite) — L’intelligence chez
les animaux — Reine à 13 ans (suite)
— Boule de neige — A Java — L’évangélisation en Belgique — Dans le bon
vieux temps — Conseils aux photographes amateurs — Jean Baptiste prédicateur de la repentance — Faiseuse
de miracles — Les tablettes d ivoire
(suite) — Comment M. Charançon, député, fut blackboulé aux élections
Défense d’éternuer — Pour lire en vacances — Bains de mer.
Minerva.
Sommurio del N. 33.
Coltura e industria del .sughero —
La Germania e l’assorbimento dell’Olanda — I negri dell’Africa australe e
le loro aspirazioni — Il Presidente della
1) Bible. Histoire du peuple d’Israël
pendant Texil (en français).
2) Italien. Le forme metriche della poe
sia italiana. Lettura delle Memorie autobiografiche di Giovanni
Dupré.
3) Histoire vaudoise. Depuis i6qo (apres
la sortie de la Balsille) jusqu a
l’Emancipation (en français).
4) Grec. Xénophon, Anabase, liv. I,
chap. III, IV et V. Traduction,
et analyse des verbes.
5) Latin. Cicéron, De Amicitia, du chap.
IV (Ego vero non gravarer...)
au chap. XVI inclusivement.
Traductions et notes relatives à
la syntaxe.
Peuvent concourir tous les élèves
vaudois qui ont fréquente regulierement
le gymnase de Torre Pellice pendant
l’année scolaire 1905-1906.
Pour la Commission des concours
J. P. Pons, Modérateur.
Sonscription pour le Collège
Hon. Ignazio Mareengo-Bastia Fr. 25
M. J.-P. Pons, modérateur
„ C.-A. Tron, vice-modérateur
„ B. Léger, secrétaire
„ G.-D. Cougn, caissier
_ E. Tron, pasteur
D. Jahier, professeur
O. Revel
50
75
25
30
30
30
30
30
30
10
5
10
20
id.
„ J. Maggiore' id.
„ J. Ribet id.
„ B. Soulier, pasteur
„ A. Rostan, docteur, Perrier
„ B. Meynier, St.-Germain
, Henri Gay, St. Jean
, A. Markt, pasteur, Nessigheim 10
„ Charles Trossarelli 10
„ Georges Trossarelli 10
Madame Eugénie Decker 10
Total Fr. 440
Ab. payés et non quittancés.
1905-06 : Lydie Gay, Lyon.
1906: Ribet Jean, rég., Rodoret; André Long,
S. Germain; Pons Pierre f. Jean, Perrier; Sonnons J. Daniel, Praly ; François Pascal, Maneille;
J. J. Malan, Gênes; Marie Fiorelli, id.; Tron
J. Jacqnes, Rép. Argentine (1906-07). _
PETITE POSTE.
J. F., pasteur — Oui, il y a deux sommes
même trois, mais celle pour l’étranger est de
5 fr., donc ponr l'Allemagne c’est 5 francs.
A. Rivom, gérant.
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