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Soixante-huitième année - Anno X*
15 Avril 1932
N“ 16
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13
« cfl.
' paraissant chaqtä vendredi
VALLEES
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PRIX D'ABONNËMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. la,» 24,—
» 22,
Pour 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TorrèPellicè, au Buréau d’Administration de l’EcAo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège Torre Penice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•wv Le numéro: centimes '»v
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Que toutes les choses Traies, honnêtes, justes, pures, aimables..., diçfues de louanftes. occupent vos pensées (Phil. JV. 8)'.
romi I« VIE WTtRIFURE
: Zaehéc mónta sur- un sycomore :
LUC XIX, 4.
Lè' riche Zachée, perché sur son sycoBKjre, a délié maintes l'angtuies à Jéricho. Il
£ajt aujound’htii courir mes pensées et ma
jfum©.
ii II voulatit voir Jésus.
Curiosité ,de gabelou ? Pteut-être ! Le
chef des péagers, habitué à peser les marI chaînidises et à compter l’argent, devait savoir lauæi mœurer la, vertu des hommes
^pand il les dévisageait dè s6n regard intpiisàteur. Tant .d’appréciatlioris différentes
se colportaient sur le Gal'déen que Zachée
¡■f a voulu se rendre compte piar lui-inême.
■A la démarche du prophète, à son vêtèHïent, à sa figure, à sa façon de provoquér,
d'dfccepter ou' d’évîtér les matftiféstatibihs
dè la foule, se révélera, sans aucun doute,
le vrai fond de son caractère.
Curiosité toute morale. Le péagêr n’a
Î rien à soliciter, nli la faveur d'une guérison comme Bhrtimëe, ni même, comme
Nicioidème, de pertinentes explications sur
le royaume de Dieu. Mais ä voudrait savoir si, dans ce monde corrompu, il existe
un hdrifinè intègre ; si, parmi tant de
menteurs, d’ambitieux et’ d’hypocrites, il
edt encore possible de renciantrer un juste.
Quand il en laiura le cœur net, il' retournera à son bureau, un peu plus cynique
du un peu plus indulgent, un peu plus
avide ou un peu plus scrupuleux.
— Etes-vous nombreux, Zachées modernes, chercheurs de vérité, esprits que travaîlle un souci désintéiressé ? Nombreux ou
nSïn, vous existez, car Id curiosité n’est
pas morte en notre siècle. Sachez-le, nous
^finpathîsons avec vous. Mieux, nous nous
- ï joignons à vous. Jésus est-il le maître
cJair-voyant qui peut guider vers le bonheur, ou bien Filuminé qui chevauche des
chimères ? Est-il le magicien qui verse
l’opium de son mysticisme pour endormir
les souflFrainoes, ou bien le médecin génial
qoi infuse aux âmes une santé nouvelle ?
Rour la satisfaction de notre conscience',
noits ne pouvons, pas plus que vous, nous
dtaitenter de témoignages de seconde
main^ ¡il nous faut avoir de Lui une vipersonnelle.
Màis où voir Jésus ?
Zaïcàée l’a vu dians la rue, tout bonneHient, là où d'autres le regandaient sans
le voir, l'acclanmient sans le sui-vre, l’adniiraient sans en rien obtenir, ^rait-ce
toujours aussi simple ? 'N’en doutons pas !
’Jésus passe à notre iportéé dans Son
®)ângîle si tfaioüe à feuffleter, -sli rabâché
w sî méconnu, dains les yeux des tout-petluis, â confiants et si sou-vent scandalisés,
‘^“ns les larmes des affligés, dans la prière
f^tuïe humble femme, dans le soupir ihad'une génénatfon ¿inquiète. Il passe,
réeUeanent qu’il a traversé jadis.
Une journée printanière, la ville des
iers.
Sfeulememt, nous sommes petits et notre
iton est bouché, sinon par üne müde dos humains et par un moutéh^hièrit de coiffures, du moins par le pades textes évangéliqués, par les ihiehces de gens pieux, par les docabstruses, par les turbulences des
ou les vices trop léels de la foule.
I ZSdiée courut en avant ét ponta sur un
sycomore, dût sa dignité de riche fonctionnaire en pâtir. Et le même soir Jésus
était l’hôte de sa demeure,
La lumière intérieure et la joie dè la
comhiuruon .avec Dieu sont des grâces- Elles sont cependant réservées aux audaciètfX qui saîvént vâiniCire quelques obstacles pour voir Jésus lui-mêmè, se laisser
envelopper de son regard, se placer dams
lé rayonnement de sa flamme. Dîsons^le !
II faut parfois alccèptar de p^aître ridicüle. Or Sli |e courage ne manque pas pour
lés prouesses sportives, il est plus rare
qu'un .homme surmonte préjugés et traditiohs, affidhte le sourire de l’opimoft, sé
libère du codé du sofrdisant i^voir-vivre.
On côtoie lé ridicule qfuànd on èh tient
pour les mœurs puritaines ; quand, aü -vin
d’honneur municipal, on refuse, une coupe
champagne ; quand, chauve et myope.
Oh s’affulâe de kaJd pour oampér dans les
boÈs ; quand on sie prive d’une soirée
mdhidaine pour assister à une réunion de
nionitrtoes d’école du idimianche ; quand,
jugé ou profe^eur, on se joint, pour la
aiëditatiion èt la prière, à un groupe d’ouVruëfs... Tant pis pour les rieurs ! Si ce
léger ridicule à encourir est le prix dont
hôos devons payer la révélation d’un christiianisme personnel', conséquent, actuel, viviant, n’hésitons pas ! Montons sur notre
sÿifcoînoré et regardons le Christ qui passé.
Nous oublierons notre audace et les tailléries de la foute quand fe Maîtfe dira :
« Ite salut est entré aujouid’hùi dans cétte
W. BourqWn.
{Evcmgüe et Liberté).
Girculaire de la CommisM du Chaut Sacré.
A MéssÎënrs lés Pasteurà, ànx Société» Chorales et à leurs Directeurs.
Nous désirons vous rappeler, awamt tout,
que le 21 avrit, jeudi, Natate ,di Roma, à
10 heures, cmront lim les Fêtes de Chant
des Écoles dm dimmehe, à Saint-Germain
pour le Val Œus/m, à La> Tour pour le Val
Pélis. Le prog^rapime est le suivant :
Recueil Français : N. 80, 114, 222.
Innairio Sacro ;: N. 93, 191.
Chaque Eccie est aussi invitée à chanter d&iÉv cantiques de son choix. Nous
avons de bonnes nouvelles sur la préparation interné' des chants, poursuivie par
toutes les Ecoles du dirmemehe : maîtres et
élèves déploient une féconde et grande
activité.
^ ^ ^
La même intense et soigneuse préparation se pdwrsuit au sein de nos différentes
Sociétés Chorales ; c’est ce que nous avons
pu constater dans nos récentes visites. Il
est très encourageant de voir avec quel
entrain la jeunesse de nos Chorales s’intéresse au chant de son Eglise pour le perfectionnex et nous laisse espérer de voir
bientôt le fruit de ce travail drnis nos assemblées de oulte.
^ sfs
Nous sommes bien aise d'accepter, au
nom de toutes nos chères Sociétés de
Chant des Vallées Vaudoises, l’invitation
qui nous a été adressée de prendre une
part active à la fête du XV août, qui
aura lieu, cette année, à Chanforan {Serre
d’Angrogne). C’est avec une très vive joie
que nous. Chorales, que nous, jeunéssè des
Vallées Vaudoises, porterons l’élan de notre enthouMasme, la voix de nos chants, là
où l’on sent frémir les mémoires les plus
sacrées de notre Idstojke du passé et l’esprit de notre pewple et de notre Eglise
d’aujourd’hui.
Toutes les Sociétés Chorales des- Vallées
sont priées de prendre une part directe
et active à la fête du XV août, en corps,
guidées par leurs cHreotcurs et occupant
un rôle bien distinct dans le chant. Et
puisque la fête du XV août à Chanforan
acquerra, cette .année, une importance
spéidede et une sdermité particulière, étant
la fête générale pour toutes les Vallées,
mus prions instamment nos Sûdétés Chorales et leurs directeurs d’exercer sdigneusenyent, dès maintenant, aroant la dôture
de l’aetùdté du printemps, les cantiques
qui seront chantés à cette dccccsum. Les
vmd : Psaumes et Cantiques : N. 69, 84,
i'iri l82, 2Í69.
Lés Sociétés Chorales paHidp&rorà activement à « l’après-midi vaudois » pour ce
ç0 concerne le chant, avec ce programme
Bien défini:
1" Les cinq chants patriotiques vaudois.
2" « Le vieux chalet », de J. Bovei : Làhàut sur la montagne.
3 " Chants dé choix, de chaque Cháñale.
Les cinq chants patriotiques vaudois sont
les N. 296 à 300 du recueil des Psaumes
et Cantiques et se trouvent ausâ- dans une
beüe brochure : Choeurs Riatriptiques Vaudois (Libreria Claudiania), L. 2,50.
Le texte (musiqwe et paroles) du Le
vieux chalet sera envoyé en don à qui en
fera la demande à la Commission du Chant
Sacré. {Indiquer le nombre des copies
désirées).
Les Sociétés Chorales, qui voudront le
faire, prépareront de leur initiative un
chant, de leur chc&x, qu’elles jugeront le
'plus adapté pour réjouir le public.
Nous nous sommes jusqu’ici adressé aux
Sociétés Chorales, régulièrement constituées dans nos Vallées. Mais ceïles-d verront certainement avec la plus grande
■joie se joindre à elles toute cette belle,
magnifique jeunesse vandoise, Sssémvnée
pendant l’hiver dans les villes d’Italie, mais
que la belle saison réunit à ses frèrès, au
sein de leur patrie aimée.
Et maintemnt à l’œuvré, avec entrain !
Pour te Commission :
Le Présidént.
Er
rE
novità
ERNESTO COMBA
Il PROBUHiii Mimmm
Volumetto di 96 pagine. Òtto capitoli:
La sopravvivenza detta personalità —
Nozioni giudaiche e insegnamento di Gesù
Cristo e degli Afiostoli — La risurrezione
dei corpi — Il giudizio divino e lo sviluppo delPanima dopo la morte — L’eternità delle pene — La salvezza universale
— L’itnmortalità condizionata — La felicità celeste.
— Prezzò: 3 Lire —
(Agglnngere il 10 % per le spese postali Inltalla).
In vendita presso la
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torbe Pellice (Torino).
Clioses humbles.
Etiquette. CTést un mot qui n’évoque
pas ■un mohde dies plus poétiques ët ne
nous ouvré pas des hoirizôns où l'azur d'un
ciel sans nuages se pare des reflets châtôyàhts d'Un lever de soleil pat- üne dbùcé
mâtinée de printemps ! :! Il est un pèù
méprisé, cag il nous initié âûx mystëtés
des choses .hunibïes et sans im:poirtaiicé 'âüx
yeux du monde. Petit morcéaju de papier,
souvent salé, collé sur une houteilïè, ou attaché d’une façon' quelconque à un i-écipiént, et necoüveirte de lettres indéchiffrables, Fétiquette lest là peur indiquer
la nature du contenu. En soS-ihême, elle
n’a pi vMeur ni consistance ; c’èst du papier qui se déchiré et se noircit, que't’Ôh
jette ou que l’on change selon te nécèssité :
et toutefois il arrivé souvent qu'elle est la
cause de grands malheurs. Un instant
d’ihâtténtion a fait écrire « sahs dangér;»
sur une fiole contenant ,du sublimé corrosif et le malade boit ce .qu’il croit être
une potion lénitive, alors que c’est le plus
effroyable des bréuvages. La bonne ménagère sait si bien tout cela, qu’ellé ne donne
pas Une grande importance à la, qualité du
papier ; /pourvu qu’elle puisse y édrire
d’une façon claire et liisiblé l'indication du
contenu de ses bouteilles.
λ 4* ^
Dans te sphère supérieure de la vie sociale, reLigiense des hommes, un peu partout les valeurs sont renversées ; très souvent, trop souvent, ¿’étiquette est tout.
Il est bien vrai que le misérable bout
de papien ¡est dievenu' plus respectaible ;
c’est, peut-être, une carte, un diplôme,
souvent très élégant, mais n’importe, cela
me laisse toujours perplexe, car, au lieu
de m’indiquer te contenu, il me le cache.
Au fait, le problème est assez simple,
peut-être même n’existe-tdl pas, car te...
fonction /de l’étiquette commune est d’éviter te perte de temps et d’éliminer tout
ennui et dianger : « Je sais que ce flacon
contient un tel liquide (d’après l'étiquette), donc je me sers trancpufllement,
sans même m’én assurer, etc. ».
'Appliquez mainten/änt à notre vie religieuse, spirituelle et inteflectueflé ce raisonnement dont aucune « ménagère » ne
contestera certainement te justesse, et
vous comprendrez la raison du triomphe de l’étiquétte en même temps que les
dangers qu’eÖe entraîne. En effet. Une
caractéristique frapp/ante de nos jours,
chez nous, est le désir de « gagner » vite
et béaucoup ; tout qui concerne le développement d’une vie intérieuré active et
agissante, tout ce qui se rattache à la vie
» .
de l’âme et de l’esprit, tout ce qui ne
« rend » pas beaucoup matériellement,
passe en secionde ligne, s’ü ne disipâr'.aît
pas complètement, considéré comme un
gaspillage du temps si précieiux !
Les liommes, tout en ne se souciant
plus beaucoup de te puiæaflce de te vie
religieuse, te respectent quand même encore ; As évitent d’afficher l’irréligion. Par
conséquent flls oint recours aùx étiquettes,
aux idées traditionnelles, aux lietfx communs, aux phrases vagues, aux affirmations indéfiniies n’impliquant aucun travail’
personnel de la conscience indivilduélle,
partant /si commodes. Elles mettent l'âme
en paix et sauvent les a/^pajenoes ! « EJs-fii
sauvé,? ». « Connais-tu JésUs ? ». Ces piâros tes, qui posent te problème le ïfl'us angois-
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saint et dont la solution ne s’obtient,
qu’après des luttes qu'uin chacun doit affronter dans son for intérieur pour airriver, à triaves les larmes, à lia joie de la
certitude, ces paroles, disons-nous, demandent des heures de méditation, de prière,
que l’on considère trop souvent comme
perdues, hélas !... Mais l’étiquette est là :
telle ou teille autre organisation vous offre sa formule.
«Le péché?... la Grâce? Jésus..., Sauveur et Maître ? Suffit : j’ai bien mon
étiquette ».
4: « *
Poteaux indicateurs. Une auto ralentit
brusquement. De l'intérieur une voix a demandé ce qui arrive, car le chauffeur répond : « Rien, nous approchons d’un passage à niveau». iBn r^îté, il y a encore
quelque cent mètres, mais le poteau indicateur est là : « Attention - Danger ».
Chaque jour je passe devant lui : pendant quelques semaines il a attiré mes regards, après quoi je m’y suis accoutumé,
et aujourd’hui je suis surpris qu’un homme arrête sa machine à cause de ce pote^ alors que des centaines de personnes
passent sans ineme le voir.
Et pourtant, c’est un fait indéniable que
le danger existe et que le poteau le signale; comhien de poteaux semblables à
celiii que je méprise, n’ont-ils pais rappelé,
en vain, à des imprudents, que le train
allait arriver,?
/ Mais regardons les -hommes. Combien de
dangers ne menacent-ils pas leur'vils morale et religieuse. La tentation est l'à ; le
péché, sous ses formes les plus attrayantes,
les invite ; aveuglés par l’amour, le plaisir, l’ambition, l’orgueil', /ds ne peuvent
pas voir d.’!une façon bien claire l’abîme
qui les attend; il faut que quellqu’im le
teur rappelé, 1 faut des témoins, il faut
des chrétiens ! Chaque jour des milliers
d’âm^ se perdent, parce qu’eUles n’ont pas
vu le poteau indicateux leur disant qu’elles étajent sur le bord d’un précipice.
Oh :! certeS( elles ont rencontré des soidisant chrétiens très indulgents, prêts à
tout excuser, poussés par un esprit superficiel, et qui les empêche de comprendre et
de penser que le fouet pourrait encore
aujourd'hui être dans les mains <te Jésus.
.« Halte pà, mon frère, ne vois-tu pas
l’abîme ? ». Ces paroles feront-eUes tressaiUïr l’âme du pécheur ? frapperont-elles le cœur de l’indifférent ?
Quand même il serait prouvé qu’elles ne
serviront de rien, notre devoir, à nous, est
de les crier, inlassablement.
« % ^
Le lumignon. Il n’éclaire que très faiblement la- chambre ; tous les objets, les
meubles, les personnes prennent un aspect
blafard ; les couleurs s’effacent, les formes
se loonfondent, tout devient mystérieux, ,
(des ombres aux contours étranges se dessinent sur les murailles, et des monstres
fantastiques surgissent de tous lès coins ;
l’âme timide se serre craintive et cherche
de la lumière !
' Oh I quelle terrible responsàbü'ité pour
le chrétien, dont la foi n’est qu’un lumignon près de s’éteindre. Cîomment pourrait-ü illuminer les autres, si sa conviction
ne peut édairer la'pénombre du doute
qui l’entoure?
Et le vague de ivotre foi, l’incertitude
de nos croyances, l’ondoiement de notre
activité (deviennent une occasion de chute
à d’autres âmes, qui ¡après avoir cru
pouvoir trouver en nous une indication,
profondémènt déçues, continuent leur
route, et tomberont peut-être, aussi à
cause de nous. g. c.
ggj8i388SBÌj!li!Sl3B^8888888B88£83B8
DONS REÇUS.
Nous avons reçu et transmis :
In memoriam du regretté pasteur M. Erviarmo Genre : M irag. Stefano Bertin,
L. 100, pour 1’« Istituto Femminile » de
Vallecrosia.
M. Fred Peyronel, Valdese, N. C.,
L. 56,25, pour l’Asile des Vieillards de StJean, et L. 55, popr FAsile des VieiUards
de Saint-Germain.
Le Groupe d’Oxford.
Chaque année, grâce à un don princier
fait par Cecîl Rhodes, le fondateiu- de la
Rhodésie, un certain nombre d^étudiants
de’ race blla'nche fréquentant les Universités (de l’Union sud-atfriciame reçoivent
une bourse œ £ 300 par an pour aiEer
continuer leurs études à Oxford dhrant
trois années. En 1928, quelques-uns de ces
étudiants paissèrent par une cr^ religieuse intense, /grâce à laquelle Christ
était devenu pour eux la grande réalité ;
guidés par l’Esprit de Dieu, ils revinrent
au Sud de ^’Afrique avec quelques étudiants d’Oxford et dl’Amiérique, afin de
communiquer à d’antres la vie nouvelle
qu’ils avaient reçue. Après avoir visité les
étudiants dn Capi de Rhxxies, de Port-Elizabeth, East London, Durban, Johannesburg, ils se rendirent en Prétoria où j’eus
le privilège de les entendre. Grâce à eux,
des centaines d'étudiants des deux sexes,
des pasteurs, etc., firent tout à nouveau,
ou pour la première fois, l’expérience de
la réalité de Dieu, de la réalité spirituelle ;
ils découvrirent ou retrouvèrent la puissance de vié des vérités élémentaires révélées par Christ et ses disciples.
Le succès de leur passage fut tel que,
l’armée suivante, une équiijpe de 20 à 25
hommes et femmes, étudiants, pasteurs,
professeurs, commerçants, anglais, américains, holahdais revinrent pour consolider pt étendre le mouvement commencé
l’année précédente. Parmi eux se trouvait
F. Buchman, l’initiateur de ce mouvement,
un américain d’origine saint-galloise. Ce
fut par miniers que des hommes et des
femmes die tout âge, de toute condition
furent réveillés et gagnés, non pas à une
secte nouvelle, mais à Christ. J’ai vu nos
six enfants sous l’influence de c^ hommes
et de ces femmes chez leisquels rayonnaient l’amour, la beauté du Christ, acquérir une joie, une force, une qualité de
vie nouvelles.
D’autres enfants de missionnaires ont
fait et font lés mêmes expériences. Quelquee-Juns d’entre nous ont été secoués et
renouvelés par ce counaïit de vie spirituelle. J’ai vu le pasteur d’une principales Eglises de Prétoria, un homme remarquialblé à bien des égards, se lever dans
la chaire d’ime église bondée, confesser ses
misères, ses faibleœes, ses inconséquences,
son orgueil de prédicateur couru, vanté,
apprécié des idames ; je l’ai entendu s’hu'müier comme lé dernier des pécheurs et
célébrer, avec quele joie, avec quels accents, la victoire de Christ dans son cœur,
dans sa vie. Et depuis, quel' changement
dans sa prédication ! Quelle connaissance
de son propre coBur ! Quel courage pour
dire œ qu’il a trouvé,! Comme ü grandit
dans l’humilité, dans l’amour, dans la communion avec Dieu et avec ses frères !
Quelle discipline dans sa via ! Quiantjté de
personnes, et non seulement des membres
de son Eglise, vont à lui pour le consulter,
comme les malades du corps vont trouver
leur médecin.
J’ai vu un dés meilleurs avocats de Pretoria, l’incaimation de l’honorabilité, pour
lequd: toutes choses ont été faites nouvelles ; et pour moi ce fut le miracle le plus
émouvant, le plus convaincant dont j'aie
été le témoin. Lui et sa femme étaient les
derniers auxquels on aurait pensé comme
candidats à la conversion. Tous les deux
étaient populaiires parmi les personnes distinguées qu’ils fréquentaient. Leur ma,ison
est dans le plùs riche quartier de la
ville ; leur intérieur est celui de gens cultivés, au (goût raffiné. Ils \ étaient aimables, attrayants, généreux et religieux. Ils
avaient, comme on l’a dit, toutes les vertus, sauf le sentiment diu péché. Au contacts de ces vies joyeuses, sans souci, sans
peur, sans reproche, le sentiment de son
péché s’éyeflla chez cet avocat ; il vit sa
pauvreté, sa nudité, et il se leva pour dire
qu’il voulait devenir l’un des leurs. Voilà
deux ans que je lé vois grandir, s’épanouir
sous les rayons de Celui qui a dit : « le
suis la lumière du monde ».
Il y a dix jours, dans une réunion de
groupe, où une demoiseUé, professeur à
l’Université de Johannesburg, avait parlé'
avec puissance de ce que Croix était
devenue pour elle, depuis sa oonversimH
cet avocat se leva à son tour et raconta
comment, après s’être déclaré pour le
Christ, E avait dû aller confesser une
faute grave. Quelques mois plus tard, il
rencontrait dans la rue un ancien ami :
« Tu ne salis pas ce qp’on dit de toi ? —
Non. — Eh bien, tel et tel m’a dît que
tu avais fait telle et telle chose ». — « Je
me* sentis pâlir et devenir tout froid;
j'avais été trahi ; mon secret était dévoilé,
ma réputation compromise. Aucune parole
ne voulait sortir. Enfin, je criai à mon
ami : « C’est un mensonge ! », et je m’en
allai. — J’avais perdu la paix et je sentis
que je n’avais qu’une chose à faire : aller
reoonnaâtre ma faute devant lui. Avant
que j’aie pu m’acquitter de ce pénible devoir, cet ami arrive un jour dans mon bureau; immédiatement, je lui dis tout. A
l’instaint même je retrouvai la paix; j’étais
mort, crucifié avec Christ, mort à la bonne
et à lia maluvaise réputatibn ; seule l’opinion de Dieu comptait, valait pour moi ».
Quand un ivrogne, un voleur ou un criminel se convertissent, il y a de la joie
dans le ciel; mais, quand un de ces hommes aimables, parfaitement honorables, un
philanthrope dévoué à toutes lés bonnes
causes, incamatiion de la respectabilité,
quand un tel homme se convertit et reconnaît sa pauvreté et sa misère, alors il
y a sûrement surabondance de joie dans
lé coeur de Dieu et parmi multitudes
célestes.
Je pourrais, si j’en avais le temps, vous
raconter l’histoire de toute une sérié d’an
chitectes (celui qui a construit l’église des
lépreux, en particulier), de docteurs, de
professeurs avec lesquels j’ai eu le privilège d’entrer en contact, qui ont trouvé
l’harmonie dans leur .vie, dans leur ménage, et la solution de leurs problèmes et
de léuis difficultés. Ch. Bourqüin.
(Bull, de la Mission Suisse dans VAfr. du Sud).
Curiosités.
I ■ CHRONIQUE VAUDOISE.
La revue américaine The Protestant, cïtée par le Testimonio, donnait, il y a quelque temps, la liste des salaires perçus
par les ecclésiastiques catholiques, d'après
le Concordat stipulé au temps de Pie IX,
et qui ont été ajrolis par le gouvernement
républicain.
Voici la' liste de The Protestant :
L’archevêque de Tolède, primat d’Espagne, avec 160.000 reales par an (c’est-àr
dire 8.000 dollars, soit 160.000 lires
environ).
Les archevêques de Sévilles et de Valence, avec 150.000 reales chacun par an
(c’est-à-dire 7.500 dollars, soit 150.000 lires environ chacun). •
Les archevêques de Granada et de Santiago avec 140.000 reales (c’est-à-dire 7.000
dollars, soit L. 140.000 environ chacun).
Les archevêques de Burgos, Tarragona,
VaUadolid, Saragosse, 130.000 reales chacun (c’est-à-dire 6.500 doU'ars, soit plus de
120.000 lires chacun).
Le Patriarche des Indes, dans les colonies de l'Amérique du Sud, recevait
150.000 réales (environ 7.500 dollars, soit
150.000 lires).
Suit une liste de 46 évêques, avec des
salaires de 110.000 reales chacun (soit
5.500 dollars où 100.000 lires).
En outre chaque prélat recevait, avec
son titre de cardinal, une indemnité spéciale d’environ 1.000 dollars (soit 20.000
lires), pour arrondir son traitement !
Enfin le gouvernement s’engageait à
ajouter 7.000 dollars (enViton L. 140.000)
par an, en faveur des nombreux prêtres,
pour augmenter leurs entrées ordinaires,
et 6.000 dollars (L. 120.000) pour subvenir aux besoins des séminaires.
Le gouvernement devait aussi fonder et
maintenir, dans chaque diocèse, un séminaire pour l’éducation des prêtres, et augmenter son subside quand cela semblerait
nécessaire. • i
Le total de toutes ces différentes rétributions monte, comme l’on peut aisémént
constater, à une somme plutôt rondelette !
Tout cela a disparu, maintenant, et l’on
fonde des Instituts d’instruction pour le
peuple : méthode d’employer un capital
qui ne se prête pas à tant d’apparat, mais
dont les intérêts sont certains !
ANGROGNE. Les oatéchuimènes de 2«
aimée, qui ont subi Fexamen en vue de
l’admission à la Sainte Cèaie, ont été au. J
nombre de 21, et Fadmissiom a eu
le vendredi saint. Dans l’après-nudi de ce
jour, les deux Unions, des Mères et desi|
Jeunes Pilles, se sont unies pour souhai-"^
ter la bienvenue à ces nouvelles recrues, ^
E31es leur offrirent un bon thé, et avec dee^
exjiortatbns, des poésies et des chants, les
encouragèrent à marcher dans la voie de
la fidélité. Les catéchumènes, admis en 2* ,
année, sont au nombre de 14. Quant à la|
classe préparatoire, elle continue encore f
son cours.
Le dimanche de Pâques, nous avons eu
une nombreuse assemblée, et le temple est
d’autant plus attrayant quand fl est bien
rempli. La Société Chorale y a de nouveau ;
chanté un beau chœur, ce dont nous luij|
sommes reconnaissants,
— Décès. Amélie Rivoire feu Jean et
Catherine Benech (Buffétta), décédée à,
l’Hôpital de La Tour, le 10 mars, à l’âge îf
de 40 ans, a été ensevelie à Angrogne, con^ |
formément à sa diemière volonté. Maferé
le temps de nouveau contraire pour ce
troisième convoi funèbre qui arrive de dehors, cet hiver, il y a eu assez de monde. —
Jean Etienne Plavan feu J. Etienne
feu Marguerite Chauvîe, veuf de Joséphine
Rivoire, décédé à Cacet fe 18 mars, à Fàge*^^
de 58 ans. H laisse cinq enfants, dont
l’aîné vient d’achever 16 ans. Un très kmg I
cortège a accompagné sa dépouille mortelle à sa dernière demeure. —■ Süvio
Monnet d’Etienne d’Héli et de Pierina Ri-;|
voire, décédé à sa deuxième journée de vie
ici-bas, le 31 mars. A toutes les famoHés,;,;
affligées, nous renouvelons Fexpression de .
notre vive sympathie chrétienne.
— Le dimanche 10 courant, vers midi,«
un long cortège plein de joie et musique
en tête, accompagnait à la maison communale M. Jean Pons, des Pons, juge com
cilîateur d’Aiigrogne pendant de fonguee ¡!
années, qui vient d’être décoré de la cïoiX'
de chevalier de la Couronne d’ItaUa' ' ¡
Là, M. le Podestat, en présentant au
nom des amis et admirateurs Finsigne du,.s
titre honorifique, accompagné d’un beau
stylographe en or et d’un magnifique parchemin, dit au néo-chevaUar toute l’admiration et la reconnaissance de la popula- '
tion d’Angrogne pour te citoyen distingué
que S. M. a voulu honorer. L’on y entend
d’autres discours, mais te plus touchant
est celui prononcé par le garçonnet de
huit ans, Remi Pons, petit-fils du chevar^
lier, qui dit toute sa joie, toute son admi-'|
ration et toutes ses plus belles promesses
à son cher grand-père, si bon et tant honoré. Au dîner qui suivit (très bien serviii
par Fhôtelier Etienne Ghauvie et tous ses
collaborateurs), quatre-vingt-dix convives
se trouvèrent réunis autour du nouveaitt
décoré. Les discours furent nombreux,'
ainsi que tes lettres d’adhésion, et tous
pour dire à celui qui, pendant tant d’an^
nées juge de paix, s’est efforcé de con ci-lier et réconcilier ses concitoyens, la re*
connaissance, lès félicitations et les
Félicitations et souhafl»
leurs souhaits
que nous renouvelons des colonnes dti
journal. « Heureux ceux qui procurent \M
paix, car ils seront appelés fils de Dieu»;
p. c.M
LA TOUR.' Les Sociétés de Missions et
d’Evangélilsation de «Via Cliva» et deS
Copiers ont eu, la semaine passée, leur
réance de dôturet L’activité déployée pa**oes Sociétés a été remarquable, soit a»
point de vue spirituel, soit au point Î?
vue financier. Ces réunions mensuelles, ftUJ
rassemblent des « fidèles », qui s’entretidi'
nent de ce qui se fait et de ce qui reste
faire dans l’intérêt de la Cause du Ghr®tr
sont autant d'occasions pour travailler ^
l’exaucement ,de la prière « que ton règi^,
vienne ». C’est ce que fit ressortir le Pa?'
teur de la paroisse dans le cuite qu’fl' f'**'
invité à faire en cette ciroonstance. ■ 0— Le rapport de la Société « Charlo^;
Beckwith» vient de paraître. Les ToUf'
rassins savent que cette Société se P>^
pose de venw en aide au£ enfants
.i
îd.k
Æ
•«-i
3
/
‘ -rres, surtout des écoles du dimanche^ Dans
la mesure de ses forces, elle a fait du
P Iden à un bon nombre de garçons et filI' lettes, en distribuant vêtements, chaussu
I' Tes, huüe de foie de morue et quelques
k' secours en argent. Au nom de tous les
E bénéficiés, nous remercions cette Société
pour l’œuvre qu’elle accomplit — depuis
une cjnquaintaine d’années déjà — non
I sans peine, caT, tandis que Ites enI trées diminuent, les demandes de secours
: augmentent.
— Samedi soir, la Salle de Sainte-Marguerite était remplie d’une joyeuse jeunesse. Les Unions Chrétiennes de Jeunes
? Gens et de Jeunes Filles s’étaient donné
rendez-vous pour fêter la première communion de ceux et de celles qui vont gros' sir les ratngs de nos Unions. La réunion
fut présidée par M. Jules Tron, ijasteur,
qui salua au nom des aînés les nouvelles
y, recrues et dit la joie des combattants de
/voir prriver un nouveau contingent de
f jeunes préparés et décidés à être fidèles
aux devoirs de soldalts de Christ. M. le
prof. Faldii exhorta vivement tous lès jeu^ nés à être des gardiens jaloux du dépôt
fs sacré que le divin chef leur a confié et des
P témoins courageux de leur foi.
I Suivit la pairtie récréative consistant en
' quelques monologues, comédie, très applau. dis, intcroalés de chants forts goûtés,
t Après le thé, on fit des jeux qu|i se pourri' auïviTent avec entrain. Encore un chant,
et chacun reprit le chemin de la maison
content de la soirée.
If :— Lundi, dans l’iaprès-midi, eut lieu
P l’enterrement de M. Libero Gay, âgé de
li-20 ans. Victime d’un grave accident penI dant qu'il était au travail, cette mort a
vivement émiu la ix>pulation, et te grand
nombre de personnes qui accompagnèrent
f au champ du repœ les dépouiles mortelles
^du jeune homme si soudainement repris
à sa famille, fut un témoignage éloquent
rde la grande sympathie dont eEe est entourée. Nous tenons à redire à M. et M.me
Gay et à tous ceux que cette mort a frappés, combien nous prenons paît à leur
douteur.
SAINT-JEAN. Jeudi, 7 courant, ont eu
lieu les obsèques de M. Emile Bomiet feu
I Paul, de 56 ans, idéoédé à la Pounsa. Que
r Dieu console tes cœurs éprouvés.
— AsUe des Vieillards. Nous accusons réception avec reconnaissance des dons suivants : Marnes et M.rs : Catherine Goss-Turin, en souvenir de M.me Elise AyassotAlbarin (retardée), L. 50 - Ernestine Par
ïise, en smivenir de sa mère Lydie Parise
(1Ó dollars), L. 191,50 - Union Chrétienne
de Jeunes Gens, Luserne Saint-Jean, 400 Iteniel' et Suzy Bertin, en souvenir de ReTei Etienne, 20 - D. Pons, ancien, id-, 5 La maman Rosalie Malain veuve Jalla, les
frères et lès sœurs, en souvenir de Sûvio
•JàUa, 25 - Argentine Charbonnier, en souvenir de sa sœur Méry Bertin, 25 - Comité
WaUon, 100 - Susette Jourdan, Rome,' 5 Louis Costabel, en smivenir de M. Odoardo
JdUa, 15 - Alice Franco,- Nice (100 £rs.),
L. 76,10 - Arnold Luscher, 20 - N. N., 15 Frédéric Peyronel, VaMese, 56,25 - Marie
Decker, 10 - L. B., pour Fonds « Emile
Tron», lires 200 de «Consolidato» 5 %.
■ ^ *^_*^_^** ^ ^
FEDERATION DES VAtJDOIS
DES ETATS-UNIS.
Souscriptions
pour nos Institutions Hospitalières, 1931-32.
•7™ Liste.
! UNION VAUDOISE DE PHILADELPHIE.
M. Etienne Bertin, président.
¥•1116 Susette Glaudel, vice-prés.-trésorière.
Ins noms qui suivent représentent pres^iteitous une famille.
* B. Mar^da, $ 5 - E. Bertin, 5 - S. Glau^ 5 Car. Janavel, 5 .- E. Huth, 3 - H.
3 - C. Davit, 3 - J. A. Caseha, 3
' E. 'Janavd', 2,50 - Jean Janavel, 2,50 ^fiigfène FciTneiKHi, 2 - Paul Davit, 2 - Aline
^^stie, 2 - Etienne Bpuïssa, 2 - ElizaBshbackf 2 - J. et A. Robert, 2 - A. A.
, ^in, 2 - J. et M. Làmont, 1 - J. et S.
i^ertinat, 1 - J. Scavarda, 1 - Irène Gey**tet, 1. - Total dollars 55.
Ces contributionB ont été recueillies à
l’occasion du 17 février, que. nos frères de
Philadelphie ont célébré le dimanche 14.
Souvent, plus qu’une commémoration,
leur fête du 17 est une réception que
Lun d’eux donne à ses amis vaudoife, qui
peuvent ainsi se retrouver des quatre
coins de la vüUe et des environs, et, tout
en passant ensembte de bons moments, se
souvenijr d’une manière pratique de leur
petite patrie d’origine.
Voici ce que nous a écrit, au sujet de
leiur récente réunion de ce genre, M.me S.
Glaudell;:
« Nous étions alu nombre de 27 grandes
personnes et 11 enfants. Nous avons eu
votre télégramme, M. Griglia Merci; beaucoup des bons a>uhaits et d’avoir pensé à
nous.
« Plusieurs d’entre nous ne s’étaient
pas revus depuis le XVII de l’année passée. Aussi vous pouvez penser combien de
choses on avait à se dire !
« Nous avons chanté plusieurs cantiques,
et .chacun a dit son petit mot, ...à l’oreille
de soin voisin, sinon de manière à être entendu de tout le groupe. Bonne idée, même celle-là, car si tous avaient parlé à
haute voix, le programme aurait été quelque peu surchargé.
« Nos hôtes, ou hôtesses, les deux sœurs
Rambaud, du Vülar, maintenant M.mes
Lamont et Bertinat, se sont donné beaucoup de peine pour nous recevoir. Nous
les remercions, soit pour le « goûter » auquel' nous n’avons pas manqué de faire
tout l’honneur qui lui revenait, soit pour
leur accueil en général, plein d’entrain et
de cordialité».
A notre tour nous remercions bien cordialement le Groupe Vaudois de Philadelphie pour cette nouvelle, généreuse collecte en faveur de nos Institutions Hospir
taUères, qui en ont d’autant plus besoin
que la dépression économique se fait plus
aiguë. P. G.
A, C. D. G.
«Convegno» Unioniste de l'Ascension
(5 mai 1932).
R aura lieu, D. V., au Coll'etto Rabbi,
magnifique position dominant la plaine, à
une demi .heure de Torre PeUice, en passant par te pont des Bruns.
A 10 h. 30, ,atura lieu le cuite ; à 14 h. 30,
réunion d’appel à la jeunesse ; à 16 heures, visite à la « GiaUiavella ».
La partie récréative aura sa part. On
donnera une bonne place au chant ; chants
religieux — on est prié de porter te recueil italien — chants populaires, que tes
Unions vont exercer pour la circonstance,
comme 1 leur sera indiqué dans une
circulaire.
On vendra sur place, a des prix modérés, du pain et autres genres alimentaires,
comme aussi fonctionnera un service dç
café et de thé.
Nous désirons que cette journée printanière soit une journée de joie saine qui
laisse un bienfaisant souvenir. Nous invitons les Unionistes à venir nombreux,
pairce que nous sommes sûrs qu’ils se feront (du bien. Juijes Tron
président du Comité de Groupe.
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmrnm
F. G. V.
Rencontre de la Jeunesse Vandoise de la Paie.
Pour la première fois, dans l’histoire de
la Pouflle évangélique, les délégués de la,
jeunesse de toutes les églises vaudoises de
la (région se sont rencontrés, le lundi de
Pâqujes, à Bajrl
La devise « pour Christ et pour l’Eglise », qui unit en un seul faiisceau les
forces vaudoises vivantes de cette riche
plaine, a fajit ce miracle.
Aux Vaudois des Vallées, qui se montrent pessimistes à l’égard de notre œuvre d’évangél'isation et de son avenir, et à
ceux qui pensent que la nouvelle Fédération n’a pas sa raison d'être, nous voudrions reproduire sur l’écran te spectacle
de cette jeunesse enthousiaste et réfléchie,
entraînante et sévère, mûrie par lés temps
difiBiciles et le sentiment de la tâche qui
lui a été confiée.
Les jeunes gens et les jeunes filles ont
abordé, en esprit de prière, les grands
problèmes de l’évaingélisation dans te Midi
de ritaüe, entre autres : l’idolâtrie et l'iconolâtrie, tes mariages mixtes, les jeux de
hasard. Le cahier unioniste qui fera chaq|ue mois le tour des différentes Unions
de la Pouffle, continuera l’échange d’idées
et d’expériences;, et servira à resserrer
toujours plûB les liens établis à Bari.
L’accueil des Vaudois de cette ville a
été des plus chaleureux. Inoubliable le dîner préparé et servi au presbytère pour
septante convives.
M. Alfred Giocoli, chef de Groupe pour
ritalfe Centrale, était venu de Rome prendre part à la rencontre et visiter ensuite
les Unions. (Plusieurs adhésions ont été
lues.; celles dp modérateur M. V. A. Costabel, du secrétaire général de la F. G. V.,
M. Mìo Eynand, et autres. Des messages
ont été envoyés aux Unions Vaudoises.
G. B.
aanannnannannnannannna
»
einum itm piiEGeiiio - rimPtiiiii
Concorso per titoli e per ^ami : 1" ad
una cattedra di materie letteriarie nel Ginnasio Inferiore ; 2“ alla cattedra di lingua
francese nel Ginnasio.
Inviare te domande al' Moderatore della
Tavola Valdese, Torre Pellice, entro le
ore 18 del giorno 30 Maggio 1932-X". Per
chiarimenti rivolgersi al Moderatore.
'.V',
MATIÈRE A RÉFLEXION
((
».
C'était à un camp de jeunes gens, il y a
aviron trente-sept ans. J’en étais le chapeOain et, ce soilr-là, au service du soir,
je dis :
— Maintenant, mes garçons, vous h’alléz pas chanter le cantique indiqué pour
ce soir, sans savoir ce que vous dites. Le
voici :
V, Roc Séculaire,
f Frappé pour nun,.
^ Sur le Calvaire,
Je viens à Toi.
Soyons vrais. Que personne ne chante :
« Je viens à Toi » qfui n’y est pas venu.
Soyons un camp sincère, où le oui soit oui,
et le non, non.
Trois jours aprœ, vint me parler un
jeune garçon de dix-sept ans et demi, venu
au camp surtout pour le sport, car la religion l’intéressait peu. H me dit :
— Vous vous souvenez. Monsieur, de ce
que vous avez dit Fautre soir au sujet
du cantique : Roc Séculaire. Eh bien ! je
me suis dit d’abord : Je ne peux pas chanter ça et je ne le chanterai pas. Mais
comme on jouait le prélude,-je pensais à
ce qui pourrait bien m’empêcher de venir
à Christ ! Et je suis venu. Et depuis ce
moment ma vie est transformée.
Physiquement, c’était un beau spécimen
de virilité, très sportif, bien musclé, expert en cricket, tennis et natation. Mais
c’est de cette manière simple qu’il en vint
à trouver le repos et plus que cela : la
joie et la victoire.
Deux ans s’étaient écoullés. Je prêchais
un jour à Cambridge, où j’ajlpris qu’il faisait ses études. J’afllai le voir dans sa chambre d’étudiant. Il était là, toujours aussi
beau et robuste.
Au bout d’un linstant, je regardai autour de sa chambre, pour y voir un texte
ou passage biblique sur te mur, car je
tremblais à l’idée de ce qui avait pu se
passer pendant ces deux ans. Je ne vis
rien et mon cœur se serra.
Il m’invita à déjeuner avec lui, et comme j’allaiis me laver tes mains dans le
^ cabinet de ,toilette attenant, j'espérais
toujours trouver quelqtie trace de témoignage, mais en vain.
Alors je lui dis : ,
— Et comment cela va-t-il entre voœ et
te Maître, cher ami ?
Il me regarda droit dans tes yeux^ et
avec un joyeux sourire, il me répondit :
— Très bien, monsieur.
— Ah !... mais je ne vofe pas de texte
ou de passage biblique kj...
— C’est moi qui suis te texte, fut la
réponse. Si mon entourage ne peut pas
« me » lire, alors à quoi bon mettre des
textes dans ma chambre ? !
(Tiré de la Bonne Revue).
DEUX FORMES DE PRIÈRES.
n y a deux manières de prier :
L’une suppose une piété sincère, Fautre
une foi puissante.
L’une demande et espère ; l’autre veut
et attend jusqu’à ce qu'elle ait obtenu.
C’est même « jusqu’à ce que » qui la.
caractérise...
L’une cherche Dfeu et Le trouve. L'autre lutte avec Dieu et triomphe de Lui.
T .fl, première obsenve scrupuleusement
le temps des dévotions journalières ; la seconde demeure à genoux des heures,'un
jour, toute une nuit.
La première s’accommode au cours ordinaire de la vie ; la seconde veillé, jeûne,
crie, pleure, sue du sang. 1
La première est le chemin battu des
fidèles, serpentant mollement dans la
plaine : la seconde est la voie rude des
parfaits, escaladant le rocher, soudant
l’abîme, rasant le précipice...
La première nous est connue depuis que
nous avons connu le Seigneur ; l’autre...
Seigneur, enseigne-nom à prier.
Adolphe Monod.
IM MEMORIAM
La famille M3UET, de Rome, en souvenir de
M. James Adiiet:
Institutions Ho.spitalières des Vallées Vaudoises L.
Asile des Vieillards de St-Germain »
Refuge Roi Charles-Albert, St-Jcan »
Institut Gould, Florence »
Asile de VaUecrosia »
Asüe des Vieillards de la Sicile et
Italie méridionale
«L’Echo des Vallées»
« La Liiee » ®
Ecoles Vaud. de l’Evangélisation
Hôpital Vaudois de Turin
Asile des Vieillards de St-Jean »
Autres oeuvres déterminées de l’Eglise Vaudoise »
Eglise Vaud. de Rome, Via IV Nov. »
Id., Id., Pauvres »
Id., Id., Arbre de Noël »
Id., Id., « Unione Valdese » »
Id., Id., Chorale »
Id., Id., Varia »
Eglise Vaudoise de Rome, Place Cavour : Chorale »
I«|., Id., «Unione Giov. Valdese» »
Société Biblique, doct. E. Pons , »
Asile des Vieillards «Italia» de
Florence ' »
Asile pour Vieillards Evangéliques,
Milan »
Armée du Salut »
Union Chrétienne de Jeunes Gen.s,
Rome, Piazza Indipendenza »
Union Chrétienne de Jeimcs Filles,
Rome, Via Balbo »
aooo,
2.000,
2.000,
2.000,
2.000,
2.000;
300,
300,
300,
2.000,
1.000,
1.000,
5.000;
1.000,
1.000,
500,
500,
100,
500,
500,
5.000,
2.000,—
1.000;
2.000,
1.000,
1.000,
Total L. 39.000;—
Le pasteur Jean Bonnet - 107, Via IV Novembre, Rome - est char,gé par la fatmille Aguet
de remettre ces dons aux CEuvres svs-mentionnêes, ou, pour les mêmes, à la Vénérable Table.
La FAMIGLIA GAY
nella impossibilità materiale di esprimere la propria riconoscenza, direttamente, a tutti coloro che - nella tremenda disgrazia che l’ha colpita vollero testimoniarle la loro simpatia,
RINGRAZIA
dal profondo del cuore i vicini di casa,
di Torre Pellice e di Bibiana; i parenti,
gli amici e tutti coloro che - da vicino
e da lontano - di presenza, con scritti
o con omaggio di fiori, cercarono! di
lenire il suo immenso dolore, onorando
il Caro
LIBERO
ed accompagnandolo al campo .del
riposo.
Un ringraziamento speciale al prof.
Mario Falchi per le fraterne parole con
le quali volle ricordare l’ex allievo.
Torre Penice, li 11 Aprile 1932.
HEDGAR PLUViANNES
CONTRO CORRENTE
(Studio di Caratteri)
— Traduzione di EMMA LAFORET —
' OTTIMO LIBRO PER LA GIOVENTÙ’
Prezzo: L. 5 franco di porto,
indirizzare Vaglia alla Bottega della Carta
Torre Pellice (Torino).
4
Institntións Hospitalières Vaadoises.
Done reçus pendant le mois de mars 1982.
HOPITAUX.
M.mes et M.rs ; Jenny Geymonat et fils, La
Tour, L. 100 - Mathieu Ersilia, Guido, Elena,
Id., in mctnoriam de M. Jean Pierre Vinay, 30 Couoourde Michel, instituteur émérite. Envers
Pinache, 15 - Collecte à Piamol, en mémoire
pasteur Ermanno Genre, 175 - Bialmas Alexis, pasteur émérite, Flonmcc, 25 - Veuve prof.
Revel-Ayassot Esther, La Tour, 25 - Eglise de
Milan, .S. Giovanni in Conca, collecte du Vendredi Saint, 40 - M. R., La Tour, ÿour le nouveau pavillon, 30 - Pastre Auguste, Blëgiers,
Pomaret, 10 - Famille Loger Frédéric, VUlesèche, 17 - Bertalot Henii, Saint-Gerpiain, 36 Banda Musicale du Pomaret, en mémoire de
M.me Bernard Catherine, mère de son Président, 60. Total L. 5G3,—
REFUGE.
M.mes et M.rs: Jenny Geymonat et fils, La
Tpur, L. 100 ' L. B., Saint-Jean, en souvenir
du pasteur Emile H. Tron, 200 - Coucourde
Michel, instituteur émérite, Envers Pinache, 15
- Collecte à Pramol, en mémoire du pasteur
Ermanno Genre, 106 - Balmas Alexis, pasteurémérite, Florence, 25 - La maman, Rosalie Malan veuve JaRa, ses sœurs et ses frères, SaintJea,h, in mentor iam de Silvio J alla, 25 - L. Talamazzi-Baldocehi, Naples, 25 - Genre David,
Fontaines, Perrier, 10 - Eglise Vaudoise de Milan, S. Giovanni in Oonm, collecte du Vendredi
Saint, 40 - M.Ue Ernestine Parise, Washington, 200 -ü M. R., La Tour, 50 - Etienne et Catherine Bouïssa, ViUar, 10 — Collecté par M.Ue
Marie Steiner, Bergame ; Julie Frizzoni, 100 Jules Zavaritt Gorle, 50 - Robert Steiner, 50 Rose Caffari-Steiner, 50 - Norina Frizzoni, 25
- Marie Steiner, 100. Total L. 1181,—
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs: Jenny Geymonat et fils, La
Tour, L. 100 - Alice Franco, Nice, en souvenir
de son père M. Henri Costabel, frs. 100 =
Il 75 - Sœurs Cicognara-Petrali, Bergame, 50 Charix)nnier H. et A.,. La Tour, en reconnaissance, 50 - Coucourde Michel, instituteur émérite, Envers Pinache, 15 - Collecte à Pi-amol,
en mémoire du pasteur Ermanno Genre, 125 Balmas Alexis, pasteur émérite, Florence, 25 Veuve prof. RÎevel-Ayassot Esther, La Tour, 20
- Paroisse d’Angrogne, 63 - Eglise Vaudoise de
MUan, S. Giovanni in Conca, collecte du Vendredi Saint, 39 - M. R., La Tour, 50 - G. Arias,
Id., 30 - MathUde Gay, Id., 10 - Bourse des
Pauvres, Angrogne, 100 - N. N., Turin, 15 Union des Mères, ViUar Pellice, 25 - Pauline
Bonnet, Id., 15 - Jean Rivoir, 5.
Total L. 812,—
Alessandrina, Id. - Geympria-t, Margherita,'Bobbio Pellice - Pontet David, Id. - Tourn Félix,
Rorà - Martin Favenc, Marseille (2,60) - Grill
Philippe, Id. (2,60) - Long Jacques, Id. (2,60)
- Bai-aÎ Emmanuel, Id. (2,60) - Long Frédéric,
Id., et 1031 (2,60) - Pons Enrico, Massello Duvoisin Alice, New-York - François Grill, Ici.,
et 1931 - Pauline Zecca, Id., et 1931 - Henry
Rivolre, Id. - Henriette Villante, New-HocdieJlc
- S, Tron, Pinerolo (2) i Prof. Ricca, Id. - Famiglia Lecureux, Canton Ticino - Pons Giovanni, Rodoretto (2) - Rostan Hélène, Prali Rostan, neveu, Id, - Grill Blda, Id. - Ricca
Margiierita ved. Gay, Torino - Goi-don Batelii
Letizia, Firenze - Garnier J. Pierre, Colonia
S. Gustavo - iBoutin Marie, Nice (1) - Trou
G. G., Massello (5) - Jeanne Rostan veuve Grill,
Faetto (2) - Henry Guigou, id. - Bounous Albert, Riclaretto'- Bounous Auguste, Id. - Tron
Henry, VillaseCca Sup., et 1931 - Pon.s Charles, Riclaretto - Alexandrine Clôt, Id., et 1931
- Peyronel Frédéric, Id. - Peyronel Jean Silas,
Id. (2) - Henry Ferrier, Id., et 1930-1931 Perron Marguerite, 'li-avcrse, et 1931 (2) Vinay Léonard, Riclaretto, et 1930-1931 (5) Masscl François, Id., et 193J-1934 (4) - l'eyrot François, Id. - Clôt Lamy, Id. (2) - Michelin Frédéric, Id. (2) - Peyret Jeanne, Riclaretto - Avondet Elena, Torino - Peyronel P’i ed.
Valdese (45,90) - Prof,. E'ugenih Davit, MondorlPiazza (10) - Maria Davit, JTorino - Poët
Adolfo, Percsa Argentina - Ferrier Jean de
Pierre, Faètto. - 'Bertalot Giovanni, Invei-so
Porte - Soulier Albert, S. Germano - Ma.ssel
Jacques, • Faetto (1) - Baridon Pierre, Mas.scllo
- Gaudin Jenny, Prarostino - Constantin Emmanuel, Id. - Gaudin Maria,, Id. - Forneron
Françoise, Id. - Pasquet David, Id. (2) - Gardiol Fede^ca, S. Secondo - Griglio Maria, id.
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BEPPINO - Gioventù del Maestro Haydn - illustrato (pagg. 156)
BIMBI VERI E VIVI, Lina TedaMi (pagg. 124) .
BOTTONCINO, Lefeuvre - illustrato (pagg. 134)
COME LE RONDINI, N. Dmini-Buffa (pagg. 112)
DIALOGHI E FANTASIE MUSICALI, V. Somnumi (pagg. 26)
DIETRO LE QUINTE, Mrs. Walton - illustrato (pagg. 202)
ELBANO E ROSINA, A. CelUAdiam'piccoli (pagg. 135)
ELENA, DUCHESSA D’ORLEANS (pagg. 66) .
IL FILO D’ORO, E. Famnarì-CeUi (pagg. 143) .
LA FAMIGLIA DEL AIISSIONARIO, S. Longo - illustrato
(pagg. 120) . . . • •
LATTE PEI BAMBINI, S. H. Scheffelin (pagg. 66) .
LEX4GENDA DEL BIANCOSPINO, Jone E. Carlon (pagg. 109) .
LUCE, S. Longo (pagg. 112) . . ~...................
OMBRETTA, Adele Ornella-Cliamheyront (pagg. 131)
IL PELLEGRINAGGIO DEL CRISTIANO, Bunyan - illustrato
(pagg. 374) - tela L. 8 . .....................
IL MIO NIDO, E. Fasanari-Celli (pagg. 105) ....
FANCIULLÉZZA, F. Éhffa (pagg. 128).................
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Longo (pagg. 100) .
LA LiAMPADA DI TIP (pagg. 156).....................
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strato (pagg. 234).................; .
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