1
Soixantième année.
4 Juillet 1924
N» 2?
ir
L ECHO
VILLEEE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Vallées Vaudoises ................._............L- 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,—
Etranger........................................*
Plusieurs abonnements à la même adresse .... * 19,—
Etats-Unis d’Amérique........................... . 1 doll
Par an Pour 6 moia
5,
6, 11
Vz doll.
à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
On s'abonne
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coìsswì, professeur,
Torre Pellice — pour i’AdminUtration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
V«, Le Numéro: 90 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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’U CITÉ ÍÜ1Í DES FOIIDEMENTS,
Hébreux XI, ^10.
Tout voyageur qui parcourt les rues
d’une grande cité ne peut s*’empêcher d’observer la physionomie de ces hommes qui
vont droit devant eux, portant sur leur
front le phylactère moderne : « business
is business » - les affaires sont les afîai.res -, de voir des grandes dames afficher
H insolemment le luxe de leurs toilettes à
, g côté des ioquete,ux qui vous offrent une
■ boîte d’allumettes pour quelques sous, de
s’arrêter devant les étal/ages de ces magasins qui ont pris pour devise : « Omnia
f omnibus ubique » - tout ce qu’il faut à
tous en tout lieu -, ou encore de déchiffrer
'■ les enseignes multicolores et multiformes
l'dont l’ingéniosité défie toute imagination.
rAlors, si ce voyageur est un croyant au
'tlieu de la Bible, il lui prend comme ime
\ nostalgie de « la Cité qui a de solides fon% dements », et dont Dieu lui-même est l’architecte et le constructeur.
Jésus lui-même n’a-t-il pas dit à ses disciples, qui lui faisaient admirer les belles
assises du temple de Jérusalem : « Il
n’en restera pierre sur pierre qui ne soit
détruite ? ». Sans aucun doute, il pensait
à la ruine qui allait atteindre Jérusalem
quarante ans plus tard; mais pour pouvoir, lui, le patriote au cœur ardent, annoncer calmement cette catastrophe sans
s’abandonner au désespoir, ne fallait-ffi pas
qu’il sût que sur les décombres mlêmes de
sa ville bien-aimée. Dieu allait édifier la
cité qui a de solides fondements?
Car il ne faut pas la chercher dans les
nuages cette citté-là. Elle n’a pas été construste une fois pour toutes et définitivement. Elle se construit tous les jours.,
Chaque fois qu’un homme «,bâtit sa maison sur le roc» en prenant pour base de
sa vie les enseignements de Jésus-Christ,
il étend les limites de la nouvelle Jérusalem, ü en devient une partie intégrante, il
reçoit ses papiers de bourgeoisie céleste. Et
cest ainsi que de siècle en siècle la cité
s agrandit, et que sa population s’augmente ; ce sont déjà « des myriades de myriades, et des milliers de milliers, une foule
innombrable de toute nation, de toute
tribu, de tout peuple, de toute langue »
(Apoc. V, 11 et iVlI, 9).
« * »î
EUe existe. IMais sa manifestation est encore à venir. L’auteur de Ifépître à laquelle est emprunté notre titre dit d’Abra^mm qu’il « attendait la cité qui a de solides fondements» ; c’était l’objet de sa foi,
tandis qu’il séjournait dans la terre proSïise comme dans une terre étrangère. Actuedlement Abraham contemple de ses yeux
ce qu’il a attendu par ia foi, et c’est à notre tour d’attendre, avec cette différence
' ^ Christ nous a acquis, d’ores et déjà,
l^it de cité. « ¡Notre cité à nous est dans
^ cieux» (Phil.’ III, 20). Jusqu’à quand
fictte attente durera-t-elle? Jusqu’à cp
Wlil plaise à Dieu de mettre un terme à
hotre carrière terrestre et de nous dire :
« Cela va bien, bon et fidèle serviteur ; tu
été fidèâe en peu de chose, je t’établirai
^ beaucoup ; entre dans la joie de ton
(Maître ».
■éiU temps des persécutions dirigées par
empereurs de Eome contre les premiers
chrétiens, un capitaine rcanain fut envoyé
en Syrie pour l’echercher les disciples du
Crucifié. Comme il approchait de l’endroit
où les chrétiens se réunissaient, il rencontra une femme qui courait en tenant son
fils par la main. « Où vas-tu si vite ? lui
demanda-t-il. - A la réunion des chrétiens,
répondit-elle sans hésiter - ¡Mais ne sais-tu
pas que ces réunions sont interdites et que
je suis envoyé pour mettre à mort tous
ceux qui y participent ? - Je le sais bien,
reprit la femme, mais je vais précisément
m’offrir en sacrifice au Seigneur. Et que
parles-tu de mort ? C’est la porte de la
cité céleste qui va s’ouvrir devant moi.
Peut-on appeler cela mourir ? ».
* * *
Toi qui parcours ces hgnes, mon.frère
ou ma sœur, veuillte t’arrêter un instant
ici pour te demander à quelle cité tu appartiens. Et pour cela je t’indiquerai un
moyen très simple. La lecture que tu viens
de faire a-t-elle éveille un écho dans ton
âme ? As-tu ressenti quelque chose d’anaIqgue au plaisir que tu éprouves à entendre parler du pays natal en terre étrangère ? Si oui, c’est que ta cité est véritablement dans les deux. Si au contraire tu
as fait une fois de plus Ih réflexion que
les journaux religieux parlent toujours de
chœes obscures et tristes, tires-en la conclusion que tu ne sais pas encore ce qu’est
le sialut en Jésus-Christ, le passage des
ténèbres à la lumière, du temps dans l’éternité. IMais tu peux le savoir ; l’Evangile
n’est pas une religion de mystères que
seujs quelques initiés parviennent à déchiffrer; c’e^ la bonne nouvelle offerte à
tous ceux qui ont le cœur droit. Et quand
tu auras été éclairé, tu te réjouiras d’entendre parler de la patrie céleste. Loin de
répéter avec tant d’autres que nous sommes sur la terre pour nous occuper des
affaires de Ja terre, tu verras par ta propre expérience que plus on est attaché à
la cité qui a de solides fondements, plus
et mieux on aime celle qui est pour un
temps. Personne n’a jamais aimé sa patrie
mieux que Celui qui nous a précédés dans
les demeures célestes pour nous y préparer
la place. B. S.
le Ifoii iéledi île i Pttn.
Je lis dans l’Echo du 13 courant, que
l’on a parlé à Saint-Jean, à la Conférence
du l.er District, d’ôter aux laïques le
droit de nomination des pasteurs, tel qu’il
existe dans nos Vallées.
S’il est une institution largement démocratique et à la fois sagement raisonnée, je pense bien que c’est le droit d’élection de nos conducteurs spirituels. Démocratique, en ce qu’eUe va jusqu’à nous permettre de choisir nos chefs ; sensée, parce
qu’eUe laisse aux paroissiens tous les avantages ou désavantages du choix dont ils
sont les plus grands responsables, et parce
.que nui mieux que les paroissiens sont
sfensés connaître les exigences de leur
paroisse. '
Mais ce ne sont pas là les motifs pour
lesquels je me récrie. Ils sont bien plus
vastes et bien plus profonds. En abolissant', le droit d’élection des pasteurs, nous
viendrions à adopter une mesure que
l’Eglise Romaine e.He-même n’a jamais osé
adopter.
Il est su de tout le monde, en effet, que
l’élection des curés était du ressort des paroissiens. S’il en est autrement aujourd’hui, cela ne doit pas être attribué à une
abdlition officieiHle et formelle de ce droit,
mais à un simple abus de pouvoir de messeigneurs les évêiques. Aucune loi n’a supprimé cette attribution primordiale et légitime des paroissiens, et je suis bien persuadé que s’il était, au sein de l’Eglise
Cathodlique, des esprits aussi désireux que
nous de liberté, mêime dans l’exercice de
leurs droits, ils sauraient avoir raison de
l’usurpation dont ils sont les paisibles
victimes.
L’évêque procédait autrefois à la nomination, d’accord avec la paroisse. Celle-ci
lui proposait trois noms et l’évlêique choisissait, ou bien Tévtêque faisait la proposition et le choix en était remis aux paroissiens. J’ignore, à la .vérité, si aux Vallées
les choses vont encore ainsi. Je ne pense
pas. partout en Italie, que je sache, l’évêque choisit et, s’il y a dispute, ce sont les
gendarmes ç[ui interviennent pour installer le nouveau destiné (non le nouvel élu)
diuis « sa paroisse ». Les exemples ne man®hent pas quoique la chose nous semble
assez grotesque et irrévérencieuse. Il
n’est question que d’angle visuel. Pour
nous, l’armée qui s’intriguerait dans les affaires de la religion, nous semblerait ime
chose choquante, Pour eux c’est un signe
d’honneur, de force, de respect.
Mais revenons à nos... pasteurs.
Je sais bien que ce n’est pas nos contributions qui nous confèrent le droit d’élection pastorale. Ce n’est miêjme pas les
bien-fonds, dont nos paroisses n’ont certes
pas à se vanter énormément, soit parce
que ce ne sont pas des signes d’opulence,
soit parce que, bien souvent, ils nous viennent de la générosité d’autrui, qui nous
font parler de droit d’élection. C’est plutôt un droit moral. Or comme l’idée du
droit, en morale, n’est nullement séparée
de celle du devoir, c’est au droit et au
devoir à Ih fois que j’en appeEe.
Ne voir dans l’élimination du droit d’élection qu’une sauvegarde ou une facilitation administrative, c’est méconnaître
la haute valeur que doit avoir, miêtme s’il
semble l’avoir perdu, le droit d’élection de
notre directeur spirituel. Ce droit suppose
naturelliement bien des qualités que chaque électeur devrait puisamment sentir
présentes à sa conscience, surtout au moment solennel de l’élection.
Quel est en effet cet électeur qui, ne
sentant point lie besoin d’un gmde spirituel, se rendrait à l’église pour procéder
à son élection avec le mêime esprit qu’il
aurait s’il s’agissait de nommer un surintendant à des affairés qui l’intéressent
fort peu? L’élection du pasteur n’est
point cdle du maire, et pourtant que de
fois ne devrions-nous pas nous reprocher
de les confondre, de croire celle-ci plus
importante que celle-là, de porter en eEes
(e mlêlme esprit matériel ou matérialiste
qui nous empêche de nous élever au-dessus de nos sympathies, de nos intéfiâts, de
notre esprit de partialité ?
Ce n’est pas le droit d’élection qu’il
faut supprimer. Pour moi, il a une por
tée morale des plus élevées, mais il faut
en supprimer l’incompréhension.
Le droit d’élection c’est le sentiment de
notre responsabilité, pères, mères, jeunes
gens ! Ne vous en servez pas à la légère,,
mais ne vous en laissez pas dépouiEer.
Il est bien des moyens pour faire marcher les affaires, mais il en est peu pour
atteindre les tréfonds de l’âme et pour
augmenter lê sentiment de la responsabilité individueEe.
Il est vrai qu’ü en est de nos droits comme de toute autte chose. Us perdent leur
valeur si l’on n’a la juste conscience de
feur portée ou s’E est impossible de les
exercer pleinement. Le droit d’élection de
nos pasteurs est parfois quelqub peu semblable aux droits de l’amtral terrien du
comté de Lincoln en Angleterre. C’est une
charge quelque peu semblable à ceEe du
grand amiral de la flotte suisse, qui
n’existe pas, ou à ceEe du « déboucheur des
bouteiEes de mer », qui n’existe plus.
Ces jours passés l’amiral terrien s’est
plaint d’avoir perdu presque tous les
droits accordés à ses anciens prédécesseurs.
¡Pourquoi les a-t-ü perdus ? Parce que
ses prédécesseurs n’ont point su en user.
Voilà pourquoi, à Grimsby, l’actuel amiral
terrien s’écriait : « Je n’ai jamais entrepris de longs voyages en mer et n’ai rien
fait pour mériter mon grade d’amiral de
terre. Il ne me reste plus de droits. Je
n’ai phis qu’un seul privilège : dans l’éventualité, fort improbable sans doute, où une
baleine échouerait sur la côte de notre
comté, le Hanc du cétacé me reviendrait
sans conteste. C’est tout ce qui me reste
des droits qu’on accordait jadis aux amiraux de terre».
Morale.'
¡Voulons-nous que l’on ne parle plus de la
suppression du droit d’élection pastorale ?
Exerçons-le avec droiture, avec activité.
Démontrons qu’il n’est pas fait seulement
pour procurer à nos paroisses des pasteurs
échoués, comme des cétacés, sur les efiêtes de Castlus ou de Ghinevert, mais de
véritables élus, élus aussi dans le sens
biblique. Silvio Pons.
CoÉrence du r ' Districl.
Elle eut lieu à Palerme les 10 et 11 juin
et a été précédée par une « réunion pastorale » des ministres et évangélistes du
District, au cours de laqueUe MM. G. iMessina et G. Fasndo développent successivement ces deux sujets ; « La sanctification
du pasteur en vue de son église », « L’évangélisation et le ministre du culte ».
La Conférence proprement dite s’ouvre
à 8 h. du soir, par un exceEent culte public présidé par le pasteur Arias. Sont
nommés membres du bureau : 'MM. Attilio
Arias, président ; doct. Santacroce, viceprésident, et C. 'Bonavia, secrétaire.
Le rapport de la Commission exécutive
constate,œntre autres choses, qu’on a heureusemem pu rouvrir les écoles de Falerna
et qu’un nouveau champ d’activité nous
est ouvert à Torre del Greco où, sur l’autorisation de la Table, on va ouvrir un modeste local de cuite.
La Conférence porte son attention sur
le « pentecôtisme » et « l’intégralisme »,
deux tendances ou manifestations... ou
2
1
— ■ -^4
nouveautés (je ne me charge pas de les
définir) qui menacent de faire du mal à
nos florissantes églises de ce District. La
Conférence invite ses ressortissants à ne
pas frayer avec les pentecôtistes, aussi
longtemps qu’ils persévèrent dans «leurs
systèmes jetant le ridicule sur la religion
évangélique ». Quant à Vintégralisme qui
commence à troubler quelques-unes de nos
Unions de Jeunes Gens, tout en lui reconnaissant « certaines apparences sympathiques», la Conférence est loin de l’encourager; elle le blâme surtout lorsqu’il affirme hardiment que les confessions religieuses sont imparfaites (ce qui, en nous
l’appliquant à la lettre, rendrait impossible toute œuvre de recrutement de membres d’église) ; elle blâme surtout son
étrange largeur de vue qui a produit, l’année dernière, à un camp d’été de la Fédération des Etudiants, les regrettables
faits que voici : / d’un côté du camp un
culte évangélique est tenu par un laïque
(intégraliste ?), du côté opposé un chapelain catholique célèbre une messe de
camp !
i
Suit la lecture du rapport, fort intéressant, sur 1’« Asile des Vieillards », ...à fonder en Sicile, ayant pour résultat l’engagement de quelques membres de la Conférence de faire bien plus à l’avenir en
faveur de cette institution dont le besoin
est vivement senti.
La Commission exécutive et celle de l’Asüe des Vieillarcb sont confirmées pour
l’année prochaine. Sont nommés députés
au Synode AŒM. D. Colucci et E. Maag.
(D’après La Luce).
NB. Toujours encore d’après La Luce,
nous sommes en mesure d’ajouter un
éclaircissement à la chronique de notre correspondant .pour la Conférence du TTT me
District. Il résulte en effet, et nous tenons
à le souligner, que M. Muston a fait, dans
son excellent travail, le procès de Vintégralisme et qu’il l’a ouvertement condamné, le jugeant dangereux. La Conférence partage son avis. Nous n’avions jamais douté du bon sens de M. Muston.
(RÉd).
SOTTOSCRI^ONE
per la « Casa Italiana delle Diaconesse ».
ERRATA CORRIGE.
Dixième Liste.
Report Listes précédentes (au lieu de
L. 58.087,20) L. 58.137,20 Total (au
üeu de L. 61.363,15) L. 61.413,15.
Onzième Liste.
Listes précédentes L. 61.413,15
Mesdames et Messieurs :
M. Gutteridge, Haslemere, Angleterre » 200,—
H. Pascal, pasteur émérite, et
Madame, Turin » 25,—
J. Guldbrandsen, Brescia » 50,—
Robert Revel » 500,—
B. E. ' » 34,—
Miles P. D. R., in memoriam
(or frs. ip, argent frs. 35,
L. it. 6,45) » 114,40
IW;. Decker, Turin » 50,,—
Maréch. P. Vola, Bobbio Pellice » 5,—
Mpiguerite Vinçon-Beux, San
Germano Chisone » 10,i—
Cécile et Em. Coïsson, Torre P. » 10,.—
Chev. O. Gœtzlof, Gênes » 10,—
Prof. Tagjlialatela, Id. » 100,—
I. IGrossmann-Müller, Id. (2.me
don) » 25,—
Marie Ribet, Rome, en souvenir
de Barth. Prochet » 20,—
Prof. P. Gay, VenceUi » 25,—
Madeleine Perrou, Pomaret » 10,—
Marie Long, Id. » 5,—
Rostan veuve Marguerite, Id. » 5,—
Constantin Henri, Aymars, Id. » 3,—
Ferd. Gaydou, Blégiers, Id. » 5,—
N. N., Envers Pinache » 8j—
L. Gander, géomètre, Pignerol » 20,—
A. Mosca, Sienne » 2Q,i—
Avocat V. Vannuccini, Id. » lOy—
¡Eglises Vaudoises de Milan (collecte du soir, en commun) » 105,—
Amandine et Hélène Viglielmo, *
Riclaret » 20,—
Union des mères, Id. » 25,—
ü. C, de J. F., Id. » 15,—
Chev. J. Carrozzi, Novare » 50,—
S. R. S., Suisse » 20,—
IM. Malan, Rocheplate, Prarustin » 50,—
ü. C. de J. F,, Bordighera » 50,—
Total L. 63.062,55
CHRONIQUE VAUDOISE
Sonscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.524,__
Union des Mères de SMassel » 50,—
Total L. 5.574,—
« 4c »Ü
LA TOUR. Conférence. Ainsi que nous
l’annoncions dans notre dernier numéro, le
docteur Frinta, secrétaire de l’Union Centrale des Protestants Tchécoslovaques,
nous a parlé, dimanche soir, à l’Aula Magna, d’une façon très intéressante, des
«origines et des progiés du Protestantis
me en Tchécoslovaquie ». Il nous faudrait
beaucoup plus de temps et d’espace que ceux
dont nous pouyons disposer pour résumer,
même dans ses grandes lignes, cette conférence amplement documentée et qui
nous fait remonter rien moins qu’au IX.me
siècle, époque où le christianisme fut introduit dans le pays.
!M. Frinta mentionne les premiers contacts de ses ancêtres avec les Vaudois au
XV.me siècle, et ensuite toute une série
de dates importantes qu’il illustre au fur
et à mesure et qui jalonnent toute l’histoire religieuse de son pays : mort de Jean
Huss (1417) d’où date le protestantisme
(avant la lettre) de la Bohême; l’Unité
des Frères (1457) ; les premiers rapports
dans la première moitié du XVI.me siècle
avec les Réformateurs et les Vaudois des
Vallées; la révolte stérile de 1546 contre
les très catholiques Habsbourgs ; la violente, implacable contre-réforme du
XVII.me siècle qui faillit amener l’anéantissement de la nation ; l’édit de tolérance
du 1781 (un quid simÜe d’Edit de Nantes)
de Joseph II, le meilleur des Habsbourgs,
etQ., etc.
Le conférencier nous parle ensuite avec
émotion du grand Massarich, le nouveau
réformateur, mieux que ça, le sauveur de
la Tchécoslovaquie et de la bienfaisante
influence qu’il exerce dans son pays, surtout au point de vue religieux ; de la tyrannie et des vexations de toutes sortes
que les protestants ont dû subir durant
les années de la grande guerre ; des groupements protestants actuels ; des conversions par dizaines de milliers chaque année du Catholicisme au Protestantisme ; de
l’énorme influence, au point de vue de la
culture et même politique, que la minorité
protestante >— guère plus d’un million —
exerce dans le pays ; des rapports fraternels, à travers les siècles, de son église et
de la nôtre, rapports qu’il voudrait de
plus en plus intimes et suivis, à l’avantage réciproque des deux vieilles églises...
Chaleureux applaudissements.
M. C. A. Tron, qui avait d’abord présenté l’orateuir à l’assemblée, le remercie
ensuite avec effusion au nom de l’Eglise
Vaudoise, et l’invite à apporter nos plus
affectueux messages à nos frères de Tchécoslovaquie, La conférence, ouverte par
une prière du pasteur M. B. Revel, est
close par une autre prière d’actions de
grâce du Modérateur.
— Ecoles Seco'iidaires. Les cours de nos
deux établissements ont été suspendus
(d’ordine superiore) dès le 25 juin. Les
scrutins de promotion, dont nous donnerons les résultats prochainement, ont eu
lieu le jeudi 26. Les examens de promotion de la 3.me à la 4.me année, et de la
5.me à la l.re classe du lycée - que tous
les élèves doivent subir, d’après la nouvelle loi - se font actuellement et dureront
jusque vers le 10 ou le 12 du mois
courant.
POMARET. Mercredi, 25 juin dernier,
une gentille fête que nous pouvons appeler «de famille» réunissait les Amis de
VEcole Latine autour de ses professeurs et
de ses élèves : la fête traditionnelle des
promotions; réunion bienfaisante et réussie à tous égards.
Après le culte d'ouverture et ¡l’allocution
de M. le pasteur L. Marauda qui prési
dait, le directeur de l’école, M. le prof.
Maggiore, lut son rapport ; 'MM. L. Micol,
pasteur, et C. Jalla, professeur, nous
adressèrent ensuite tour à tour de petits
discours appropriés, le tout entrecoupé de
chants, sous la direction, de M. le prof. H.
Forneron ; et la distribution des prix
clôtura ¡la fête.
L’année a été bonne pour tous les élèves
- une trentaine - ; un seul... blessé, mais
non grièvement. Ajoutez à cela un beau soleil qui augmentant le charme de notre
vieille écoile toujours coquette, nous la faisait apparaître plutôt comme une villa
dans son délicieux décor de verdure ; enfin, chez MM. Gjfiset, im excellent dîner à
des prix presque d’« avant-guerre » ; voilà
de quoi... vous conviejr plus nombreux l’année prochaine à cette sympathique
solennité.
Un seul point noir : l’avenir de cette
Institution qui a si bien mérité déjà de
notre Vallée. A vous, parents, et princdpalement dans votre intérêt, de ne pas
permettre que les « réformes » scolaires
vous arrfâtent dans l’accomplissement de
votre devoir envers vos enfants mieux
doués -, devoir qui est avant tout un privilège ; qui peut sembler un sacrifice, mais
qui constitue une richesse.
RORA’. (Retardée). Nous signalons une
nouvelle et sensible perte dans la famille
vaudoise de notre paroisse. Notre sœur
Louise Toum, fort connue et estimée parmi nous, s’est éteinte aprœ quelques mois
de souffrances supportées vaülamment et
avec foi. Ce qui nous frappait le plus chez
eljle, c’était sa grande modestie, la vertu
des âmes fortes et actives. Nous' souhaitons qu’elle ait beaucoup d’imitateurs. A
ses deux fils, à son mari - membre de notre
Consistoire - nous renouvelons l’expression
de notre sympathie chrétienne. A. F.
IVALDEBE, N. C. Le jour de’ Pâques a
été pour notre Eglise un jour mémorable.
Favorisé par un temps superbe, notre temple s'est rempli d’adorateurs. Quelle inspiration pour le Pasteur ! Le service fut imposant. Environ 80 personnes s’approchèrent, à la fin du cfiûte, de la table du Seigneur. La joie se lisait sur le visage de tous
et inondait les cœurs. Que Dieu veuille
bénir cette belle journiée de Pâques et
qu’elle pujsse être le commencement d’un
beau réveil religieux au milieu de notre
peuple !
Le soir encore, bien que lie service fût
en anglais, notre temple se remphssait
nouvellement de personnes attentives au
message de la joie et du triomphe. Deux
beaux services qui ont réjoui grandement
le cœur du Pasteur.
Nous avons eu pendant les mois de mars
et avril 2 mariages. M. Jean P. Tron, natif
de Rodoret, a épousé le 15 mars une jeune
américaine : De Hart Rhodia J ânes
Le 22 avril 1924, son frère, Daniel Tron,
épousait Jeanne Pascal, fille de Henry Pascal, de Ja Mayère, Prali, venu il y a trois
ans à Valdese.
Encore un de nos vieux qui nous a quittés : le 9 mai, Antoine Martinat, un des
citoyens les plus en vue de ¡Vajdese, a été
rappelé auprès du Père. Après quelques
jours de grandes souffrances, M. Martinat
fut porté à l’hôpital de Hickory, N. C.
Sentant que l’heure du départ approchait,
notre frère manifesta le désir d’être reconduit à sa maison, où il attendit avec
foi son prochain départ. Bien que presque
toujours inconscient pendant les derniers
jours de sa maladie, M. Martinat reconnut et se réjouit de revoir ses filles appelées à son lit de mort, de Philadelphie où
elles sont établies. Né aux Vallées Vaudoises en 1858, il vint avec sa femme Anne
Marie en Amérique en 1892, et s’établit
à Ogden, Utah. De Ogden, ayant entendu
qu’une Colonie s’était formée à Valdese, il
vint rejoindre ses frères Vaudois ici où sa
femme mourut en 1900.
Il fut un des membres les plus actifs.
Il fut pendant plusieurs années un an
cien fidèle de notre Eglise, pour laquellê
il s’employa avec zèle et amour soit comme ancien, soit comme simple membre.
Nor^ rencontrions en lui une volonté
de fer et une grande loyauté à ses convictions religieuses. Un grand nombre
d’amis se réunissait, malgré le mauvais
temps, à la maison et à l’Eglise, pour témoigner à la famille affligée leur sympathie chrétienne, et pour rendre à celui qui
avait été un ami et un frère, les derniers
honneurs,
0
Que le Dieu des consolations visite la
famille affligée et les amis du défunt.
j- P
¡VILLAR. No,ug venons de recevoir, d’une
chère paroissienne en séjour temporaire
aux Etats-Unis d’Amérique, la précieuse
lettre que voici :
« Nous avons appris par ¡une lettre
écrite à M.lle Brez, que l’école du Serre,
fermée Rar l’autorité scoliaire, n’avait
pu être réouverte que pendant trois mois.
Cela nous a fait de la peine. Nous envoyons donc trois cent cinquante lires dans le
but d’aider les parents de l’endroit, persuadées que, comprenant combien l’instruction est nécessaire, aujourd’hui plus
que jamais, ils feront tout leur possible
pour que leur école puisse rester ouverte
au moins cinq ou six mois... ».
Suivent les noms des donatrices.
« En souvenir de leurs bien-aimés parents : Marguerite, Constance et Esther
Caïrus, L. 150 >— En souvenir des anciennes élèves de l’école du Serre : Suzanne Brez, Emilie VanessaGarnevali,
Céline et Madeleine Caïrus, L. 200.
« Avec nos bons souhaits.
«¡Votre dévouée Madeleine Caïrus».
En remerciant de tout notre oœur ces
clières amies de l’instruction, nous formons
le vœu que leur noble exemple puisse être
suivi par beaucoup d’autres personnes.
B. S.
i
1
fn
ECHOS DE LA PRESSE.
La presse catholique en Chine. Le Corriere d’halia du 9 mai résume et commente un article du Bulletin des Missions
(Belge), sur la presse chinoise en général
et la cathohque en particulier. Il constate
entre autres choses que la Gazette de Pékin a plus de mille ans d’existence ; que
les principaux quotidiens de Shangaï, de
Tient-Sin et de Pékin ont une tendance
progressiste et sont en général « ennemis
de l’idée catholique » ; que les journaux catholiques y sont inférieurs en nombre et
sont loin d’exercer une influence égale à
ceux d’inspiration protestante. Bien plus,
Shangaï, une ville internationale ayant
plus d’un million d’habitants, a quatre universités protestantes et un quartier générai de l’Y. M. C. A.
C’est pourquoi, conclut le Bulletin, si les
missions catholiques veulent rivaliser avec
les protestantes et contrebalancer leur influence, il s’agit de fonder de nouveaux
organes catholiques et d’améliorer ceux s
qui existent déjà. « Nous avons l’ambition
de lancer des quotidiens catholiques à
HarihKon et à Canton où plusieurs instituts d’instruction de degré supérieur sont
entre les mains des protestants ; or, pour
.'4ȉ
erijdiguer leur influence, il nous faut
der des journaux... ».
Comme vouts voyez, la grande préociJl*
pation des missions catholiques n’est pa^
d’amener des âmes à Christ, mais de cofli”
battre la propagande protestante, toujours et partout.
Une station de réception de radiotéléphonie vient d’être installée au Vatican.
dans te luxueux appartements prives
du
lieu H
n-ifî
pontife, et son inauguration a eu
y a quelques jours. C’est ime maison ah'
glaise qui en a offert les appareils. Le pape ^
a entendu avec satisfaction des concerts
, -re
donnés à Londres et a Paris.
Une station d’émission ne tardera pas ^
êire installée au Vatican. Le pape
3
-approuvé líe projet de construction qui lui
«n a été soumis. C’est le sénateur Marconi,
dit-on, qui s’occupera lui-m'ême d’instaMer
.dans la résidence des papes une station
assez puissante pour que les catholiques de
tous pays puissent, par des postes récepteurs, entendre la messe pontificale et reeueiMir l’auguste bénédiction. Les frais seraient couverts par des donations de fidèles .
.américains.
Que dirait Galilée ?
{Semaine religieuse).
* * H:
XJr en Ckaldée, patrie d’Abraham, est à
l’ordre du jour dans le monde scientifique.
On y fait actuellement des fouilles systématiques, sous la direction de l’UniverSÎité
-de Pensylvanie et du British-'Museum. Ces
deux grandes institutions ont déjà rassemMé une importante collection d’objets trouvés dans les environs d’Ur, par des Arabes
ou - des voyageurs. On vient de découvrir
les derniers vestiges d’un temple dédié au
-d.ieu lunaire. C’est là sans doute le plus
ancien monument que l’on ait jamais exhumé, car il doit dater d’il y a environ 6.500
•ans. {Le Chñstianisune).
K
C(IRONIQUE POIITIQUE.
Le crime iMatteotti continue à défrayer
la presse, en Italie et à l’Etranger, et à
passaonner outre mesure l’opinion publi•fipe. Ennemis déclarés de toute forme de
violence, que nous avons toujours déplorée
•et condamnée, qu’dlle fût l’œuvre des communistes ou des fascistes, nous avons frémi
d’horreur et d’indignation, comme tout le
monde, à l’ouïe du crime Matteotti. N’emplêfche qu’il y ait des gens, responsables de
•quantité de crimes tout aussi graves, qui
ex;ploitent maintenant le déîit en question,
avec des buts plus ou moins avouables, et
•c’est là ce que nous désapprou-vons.
Désormais toute la bande des sinistres
-« exécuteivnrs » et des plus directement
responsaHes du crime ; Dumini, Filippelli,
;Volpi, Marinem, Cesiare Eossi, etc., sont
écroués à Regina Cœli où le juge d’instruction les accable d’interrogatoires et de
confrontations, d’où ü résulte que le pauvre iMatteotti a été réellement assassiné ;
mais on ne sait rien encore du cadavre ni
de la façon dont on l’a fait disparaître.
L’enquête est poursuivie activement.
A la suite de son discours au Sénat et de
it celui qu’il a tenu aux députés de la majorité par lesquels il reconnaissait la nécessité de modifier certaines méthodes de
.gouvernement et de renforcer la situation
ministériele, M. Mussolini avait d’abord
laissé espérer que le Ministère subirait
(sous la poussée de l’opinion publique) de
profondes modifications. Tout s’est cependant réduit au remplacement de trois mimstres, plus ou moins volontairement dé■missionnaires : Camazza, Corbino et Gentile, remplacé par Lans;a di Scalea aux
Colonies, Sarocchi aux Travaux Publics et
Messandro Casati à l’Instruction. L’ingénieur Cesare Nava est nommé ministre de
1 Economie Nationale. IM. Gentile, qui va
demeurer légendaire, ne sera pas précisébi6nt regretté et nous sialluons avec joie
son successeur, petit-fils du célébré Gabrio
Casati, 1 auteur de la fameuse loi qui porte
son nom, en lui souhaitant le bon sens de
grand-père. Nquis n’avons pas besoin
d autre chose, pour le moment. Les sousSôorétaires seront nommés dans la semaine.
Lundi dernier, le Roi a reçu les députations de la Chambre et du Sénat, charmas d apporter la « réponse » du Parlement au discours de là Couronne. S. M. a
épondu par un petit discours d’occasion
^ auquel on attribuait par avance une
tßiportance qu’il n’a pas' eue — en faisant une fois encore appel à l’esprit de
conciliation dont les membres du Parle®^ent doivent donner l’exemple Ites tout
Premiers.
D après le discours que le ministre des
Pances De Stéfani a prononcé dernière
ment au Sénat, if résulte, une fois de plus,
que la situation financière de notre pays
s’est réeUement améliorée. Gardon^nous
cependant de croire que l’exercice, en cours
(1923-24) n’aura pas de déficit: le ministrei en avoue un de 800 millions environ :
mais ses prévisions pour les deux futurs
budgets sont des plus optimistes. Souhaitons que l’œu'vre de reconstruction soit
activement poursuivie et surtout que les
deniers publics soient toujours sagement
administrés, «
— Après une discussion très animée au
sujet de l’approbation des « crédits pour
l’occupation de la Ruhr» — sur lesquels
M. Herriot avait mis la question* de confiance — la Chambre française les approuve par 550 voix contre 26.
Les Gouvernements belge et français décident de renouveler les accords avec la
tlicum, au sujet des contrats de la Ruhr
L..en attendant l’application du plan des
experts et les décisions de la prochaine
Conférence internationale.
— Les conservateurs anglais, plus aguerris que jamais, rendent la vie difficile au
* Cabinet labouriste en lui infligeant défaites sur défaites. Dernièrement, au cours de
Ha discussion d’un bifl financier, un député
conservateur avait .présenté un amendement dans le but d’exempter de la taxe
les billets de spectacles en faveur d’œuvres de bienfaisance. Le Gouvernement s’y
oppose, et l’amendement des Conservateurs
est voté quand même par 55 voix de majorité. Mais M. Mac Donald, à ce qu’il paraît, ne se déconcerte pas pour si peu.
'— Un cyclone, d’une violence épouvantable, s’est abattu samedi dernier sur la
côte méridionale du lac Erie {Ohio, Etats^
Unis) en dévastant une zone de plus de
50 milles. petite ville de Larrain est
presque totalement détruite et on compte
au-delà de 500 morts et 3.000 blessés. Des
secours en vivres et produits pharmaceutiques sont organisés par l’initiative du
Gouvernement et de la Croix Rouge.
)— Par sa note en réponse à celle des
Ambassadeurs, au sujet de la reprise du
contrôle militaire interallié en Allemagne,
le Gouvernement allemand déclare de ne
songer nullement à troubler la paix en Europe, malgré ses «organisations pour l’éducation physique » de la jeunesse, et demande que l’inspection générale soit hâtée
et puisse être achevée pour le 30 septembre de l’année courante. Jon.
BIBLIOGRAPHIE.
Prof. E. Bosio : L’Apocalisse di S. Giovanni
Apostolo. Introduzione e commento. —
Firenze, Claudiana, 1024, 154 p. 4“. —
Prezzo : L. 14 ; legato tela, L. 20.
R y a plus d’un demi-siècle que le docteur Stewart, pasteur écossais à Livourne,
commençait la publication de-ses commentaires SU|T les Evangiles, au moyen de la
Société Italienne des Publications Religieuses et des presses de l’Imprimerie Qaudienne. Après les Evangiles, qui parurent
de 1870-1888, il y eut quelque sursis ; puis
MM. Bosio et Luzzi continuèrent la série.
Elle s’achève maintenant par ce beau volume, auquel la Claudiana a mis le même
soin minutieux qu’aux précédents. La littérature évangélique italienne e^t désormais munie d’excellents commentaires sur
tout le Nouveau Testament.
Celui que M. 'Bosio nous présente était
probablement celui qui offrait le plus
de difficultés. On sait pourquoi. Les visions
du voyant de Patmos ont, au cours des
siècles, donné lieu à des interprétations si
nombreuses et si différentes qu’il fallait un
vrai courage pour s’aventurer dans ce
mare magnami. Il n’y a pas jusqu’aux épîtres aux sept églises d’Asie, connues persontmefllement de l’Apôtre, où l’on n’ait
voulu voir sept stages successifs de l’église.
Muni d’un grand bon sens, de sa longue
expérience chrétienne et pastorale et de
ses profondes connaissances théologiques et
ex^étiquea, M. B. a affronté cette tâche
ardue ; et l’on ne peut que reconnaître
que notre vénéré professeur conserve dans
sa retraite toute la vigueur de son esprit
et les qualités qui l’ont fait apprécier lorsqu’il illustrait, par son enseignement, la
Faculté 'Vaudoise de Florence. Non pas que
ses interprétations des prophéties apocalyptiques doivent rencontrer l’approbation
de tout le monde. Ce livre est trop discuté
pour que quiconque puisse se faire des
ffiusions à cet égard. Mais la pondération
et la conviction, qui marchent toujours
de pair chez M. B., donnent à réfléchir au
chercheur de la vérité qui, même là où
il n’acceptera pas les conclusions de l’auteur, ne pourra que tirer ufi grand profit
de ses explications, et des enseignements
pratiques qui suivent chaque péricope.
Ceux qui s’abstiennent de lire l’Apocalypse, prétextant qu’ils ne la comprennent
pas, se privent d’une source d’édification
riche en passages, capables de reprendre,
de convaincre, d’encourager. Et le commentaire que nous avons Sous les yeux ne peut
que leur être d’uin grand secours.
Dans l’Introduction, M. B. expose d’abord longuement la question de l’auteur,
puis celle de la date à laquelle l’Apocalypse a été écrite. Le style de ce livre,
malgré certaines ressemblances, est si différent de celui de l’Evangile de S. Jean,,
qu’il est convenu qu’un même auteur ne
peut avoir composé l’im et l’autre qu’à une
distance de temps assez considérable. Selon certains commentateurs, l’Apocalypse
remonterait à (Tan 68 après JésuS-Christ ;
d’après M. B. eUe précéderait l’Evangile
de peu d’années. Sub judice lis est.
L’Introduction examine ensuite le contenu d.e l’Apocalypse et les questions que
iSoiiève son interprétation, dans laquelle il
voit les grands tableaux de l’avenir de l’église, jusqu’au retour du Seigneur. Il se
garde néanmoins de commettre l’imprudence des trop nombreux prophètes contemporainb qui; pressant les détails, fixent
la date prochaine de la fin du monde, et
que le non-accomplissement de leurs bévues, bien loin de lies décourager, ne pousse
qu’à renvoyer la date de quelques années,
quitte à se tromper de nouveau.
¡La dernière question, celle du texte, ne
donne lieu à aucun développement spécial.
En, résumé, les élises d’Italie doivent
être reconnaissantes de posséder ce fruit
des loisirs de Fiume, et ne peuvent que
lui faire le meifleur accueil. J. J.
S: »
i^Tioco ZuccA : Roberto Ardigô e ü IFe
scovo di Mantova. Tipografía Ferri - Via
> dell’OrSo - Roma. — L. ,2.
Une brochure de 36 pages exactement,
qualifiée de « opera poderosa » (!)., qui évoque la mémoire du grand philæophe posi"tiviste et certains rapports qu’il eut de
son vivant avec l'évêque de Mantoue ; brochure susceptible d’intéresser le un pour
cent de nos lecteurs.
PENSÉE.
Si la acience mystique ne pénètre pas
la science réaliste ; si le sentiment religieux ne réussit pas, dans un court avenir, à imposer pa morale au monde, les
peuples et la civilisation connaîtront des
désastres auprès desquels ' la dernière
guerre passera pour jeu d’enfants. Cela
je ne crains pas de l’affirmer.
La science ignore et le .bien et le mal.
Sans morale elle a détruit la morale. Il faut
que la morale, restaurée, soumette la
Science à sa loi. Il faut que les prêtres de
la Science soient aussi les Prêtres de la
Religion, parce qu’il importe que la Religion régisse la Science, pour l’empêcher
de précipiter l'es hommes vers les abîmes.
{Foi et Vie). A. Séché.
Istitutions Hospitalières Vaudoises
PAROISSE DE VILLAR PELLICE.
Refuge « Roi Charles-Albert » :
La Chorale «Aurora» L.
M. Ue Caveglia Lidia, Garniers »
N. N., Buda »
M.Ue Geymonat Pauline, Bessé »
'M.Ue Geymonat Marguerite, Id. »
FamiUe Caveglia, Garniers »
Union Chrétienne mixte de Maossa »
M.me Ayassot-Geymonat E., Ciarmis »
'M.-Re Geymonat Marie, Bessé »
M. Forneron Albert, notaire, Ville »
Sœurs Giraudin, Siibiasc »
Union Chrétienne de Jeunes Filles »
Union Chrétienne mixte du Teynaud »
N. N., Bessé »
M.Ue Puy Judith, Subiasc »
M. Puy Elisée, Id. »
M. Berton Etienne, Sablón »
M. Cordiu Jean, Subiasc »
Sœurs Planchón, Çassarots »
M.me JaUa Catherine, veuve. Ville »
M.me Pontet Suz., veuve, Subiasc »
40,25,25,—
23,23,20,12,15,—
10,10,10,—
10,10,5 —
5,5,—
5,—
5,5,5,3,—
M.lle Pontet Madeleine, Id.
L.
2,50
M.me Grand Suzanne, Piantà > 2,50
Total L. 276,—
Hôpitaux :
La Chorale «Aurora» L. 40,M.Ue Caveglia Lidia, Garniers » 25,N. N., Buffa » .25,—
Famille Caveglia, Garniers > 20,—
M.Ue Geymonat Pauline, Bessé » 23,—
MJAe Geymonat Marguerite, Id. » 23,—
Union Chrétienne de Jeunes Filles » 15,—
Union Chrétienne mixte de Maóssa » 12,—
M.lie Geymonat Marie, Bessé » 10,M.me Buffa A., veuve, VUle » 10,—
N. N., Bessé » 5,Total L. 208,—
Orphelinat :
La Chorale «Aurora» L. 40,—
M.Ue Geymonat Pauline, Bessé > 23,—
M lle Geymonat Marguerite, Id. 23,—
M.me Ayassot-’Geymonat E., Ciarmis » 15,—
Union Chiêtienue mixte de Maossa » 12.—
FamiUe Caveglia, Garniers ^ » 10,M.Ue Geymonat Marie, Bessé » 10,—
Sœurs Giraudin, Subiasc > 10,Union Chrétienne mixte du Teynaud » 10,—
N. N., Bessé » 5,M.me Combe Marie, veuve. Sablón » 5,—
M.Ue Puy Judith, Subiasc » 5,'M. Puy Elisée, Id. » 5,—
M. Berton Etienne, Sablón » 5,—
M. Cordin Jean, Subiasc » 5,—
M.me Jalla Catherine, veuve, VUle » 5.M.me Maghit Cath., veuve, Teynaud » 5,M.me Pontet Suz., veuve, Subiasc » 3,—
M. Grand Etienne, Id. > 3,M.me Grand Suzanne, Piantà » 2,50
..M.Ue Pontet Madeleine, Subiasc » 2,50
N. N., Id. » 2,—
M.me Gonnet-Talmon Mad., Saret » 1,—
Total : L. 207,—
Total général L. 691,—
Dms en nature :
Quartiers de Pîantà-S-ubiasc : kg. 305,8 de
pommes de terre - kg. 101,5 de châtaignes —
Maossa-Bovdeina et Combe : kg. 276,5 id. kg. 58 id. — Envers : kg. 243,9 id. - kg. 162,2
id. — Teynaud : kg. 2,29 id. - kg. 90,1 id. —
Garins : kg. 229,5 id. - kg. 41 id. — Ciarmis ;
kg. 219 id. - kg. 88 id. — Bessé : kg. 146 id. kg. 31,6 id. — VüleSablon et Saret : kg. 50 id.
- kg. 67 id. — Total kg. 1699,7 de pommes de
terre et kg. 639,4 de châtaignes. — Plus kg.- 40
de pommes et un sac de noix.
« « «
Nous publions avec le plus grand plaisir les listes 'des souscriptions' partielles
des ïfelises, dues à l’initiative de nos IPasteurs, dont nous voulons souligner l'intérêt de plus en plus croissant en faveur de
nos Institutions Hospitalières. Nous n’allons pas non plus oublier les paroissiens
qui conlprennent notre détresse et répondent d’une façon fort satisfaisante à nos
appels réitérés.
Pour la Commission :
Albert Sibille, président.
Vedere in
4^ pagina il
ii
della Libreria «LA LUCE».
JKAN BONNET. Oirant ratpsntabla
Term Pelliee - Imprimerie Alpine
Les familles Beux, Gilles, Fossat, Balmas et Paganone se font un devoir de remercier les pasteurs MM. Tron et Ribet
et toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de leur bienaimée mère, belle-mère et grand’mère
marie: bertochs
veuve d’ANTOINE BEUX
décédée à SaintXxerrmin, le 15 juin 1924.
La veuve et la füle de
B
m
irwi
remercient sincèrement les nombreuses
personnes qui, de différentes manières,
leur ont démontré de la sympathie et de
l'affection à l’occasion du départ de leur
bien-aimé.
IVifiar-Pélis, le 2 juillet 1924.
4
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LIBRERIA "LA LUCE.,
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