1
A
■4^
Soixante-huitième année - Anno X*
8 JuiUet là32
N“ 28
i
L ECHO
SpfA-t.
VALLÉES
#i-IwÀiSSANT CHAQUE VENDSEDI
8
PRIX D'ABONN£MENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
-0
Par an
L. 10,. 24,. 22,
Pour 6 mois
6,
12,
8
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo (Via Arnaud,25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Í
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jui.es Tron, directeur Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceujc du commencement de l’année.
'O' Le nnméro: *0 centimes -w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimahles..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
a
>3
M
O
3
Ot
TRÈS IMPORTANT.
__
« Tons les articles, correspondances,
cammnnications, doivent être adresi'sés an directeur dn journal, M. le
pasteur JULES TRON.
« « »
VACANCES.
Ainsi que par le passé, l'ÉCHO
prendra ses vacances la semaine prochaine; c'est-à-dire que le prochain
nnméro paraîtra Vendredi 22 cour.
^ jp jo jfe ife ife
a m
P'
fio» L> VIE HTtniEUBE
prie;z!
Le dernieiT buJletiîn de l’Eglise de Trieste, dirigé pax M. G. Del Pesco, publiait,
sous ce titre, (quelques pialssages d’une
étude ide Luther, sut la prière, que nous
toduisans idi|, en partie'.
« ...Ava,nt tout, lorsque mes pensées et
mes préoocuipations me rendent froid et
sans joie à l’égalrd de la prière (la chair
et le diiaîble, en effet, cherchent toujours
I susciter des obstacles), je prends mon
Jsawtier, je cours idiains mon oabïnet on à féglise, et je commence à réciter les dix
■commandements, le Oredo, et, si j’en ai le
temps, quelques piasaages des Evangiles,
des épîtres de Sajint Eau) ou des Psaumes,
tout à fait comme font les enfants.
« La prière doit être notre première occupation le matin, et la dernière le soir.
Apprenons à nous défendre de ces fahar
Cteuses pensées qui nous suggèrent : Renvoie à plus tard ; occupe-toi de teille ou
'telle autre affaire ; tu prieras plus tard,
f. C’est ainsi que l’on abandonne la prière
pour ,les affaires, qui ne nous lâchent plus,
®ie fois qu’elles nous ont enchaînés.
„«Je ne pie pas qu’il y a des œuvres qui
valent tout autant que la prière : ppr exemple celles qui nous sont imposées par une
nécœsité. Un proverbe que l’on attribue à
^Saint Jérôme nous dit: «Toutes les œuvres du croyant sont une prière ». Un aufre ajoute : « Bien travaMer c’est bien
prier». Ce qui signifie, sans aucun doute,
que le croyant ne cherche, dans ses œuvres, qu’à honorer Dieu qu’ü craint, à suivre ses commandements et à se gardfer de
l'injustice et de la fraude. Toute œuvre
Uispirée par die tels sentiments est une
prière et une louange à Dieu... ,Et c’est
dans ce sens que Jésus-Oirist nous a dit :
iPriez sans cesse», parce que nous devons nous garder sans cesse du péché et
de l’injustice, en craignant Dieu et en observant ses commandements. Gardons-nous,
toutefois, de loonsidérer comme nécessaires
des œuvres qui sont, au contra5i*e^ artifi'fîielles, et de perdre ainsi l’habitude de la
prière véritable.
«Quand votre cœur est bien réchauffé
Psr les paroles que vous avez dites, et qu’il'
bien rentré en lui-même, agenouiUezou restez debout, croisajnt les miaîns,
yeux levés au cM, et prononcez des
l'Sirioleg comme celles-ci/;
«Ah! mon Pèlre Céleste et mon Dieu,
te ne gyjg qu’un pauvre et m'isérable pé^ur, par trop indigne d’élever mœ mains
* et de T’adresser ma prière. Mais,
Phfeque Tu l’as commandé à nous tous, et
*teus as promis de l’exaucer, car Tu nous
as même enseigné, par Ton Fds bien^aimé,
comme ü faut prier, je viens à Toi, k>umis à Ta Parole; je m’abandonne à Ta
douce promesse, et, en invoquant le nom
de mon Seigneur Jésus-Ghrfet, tous
les saints qui sont sur la terre, je Te dÎB :
Notre Père qui es abx cieux, que Ton Règne vienne... Amen ».
«Accentuez fortement cet Amen et ne
doutez niullement que Dieu ne mette toute
Sa grâce à vous éco'uter et ne réponde :
«OuH», à votre prière. Pènsez quei vous
n’êtes pas seul, agenouillé, mais que
toute la chrétienté prie avec vous. Et
puisque Dieu ne peut pas mépriær ce
qu’elle Lui demande;, ne vous relevez pas
sans pouvoir dire : « Certainement Dieu
exaucera, c:’est-â-/di're Amen ».
« Sachez toutefois que je ne tiens nullement à ce que vous prononefez toutes ces
paroles dans votre prière, car vous tomberiez ialoTs dans les vaïSnes redites, dans
les propos inutiles. J’ai seulement voulu
réchauffer votre icœur ; qu’importe si vous
vous servez de ces paroles ou si vous en
employez d’iautres ? Mioi-même je ne ieur
suis (point assujetti : aujourd’hui je prie
d’une manière', demain d’une autre, selon
mes dispositions et les Circonstainces.
« Un bon barbier (dans cet écrit Luther s’adresse à wm. emâ, Pierre, harhier)
fixe toujpuirs toute son attention sur le
rasoir que ses yeux ne perdent point de
vue ; qu’:il rase ou qu’ü coupe,* ü sait toujours ce qu’il fait. Si, par contre, il se
met à daiusér ou à i^nser à toute autre
chose, il peut vous balafrer^ à la joue et
même vous égorger. Chaque chose, pour
être bien faite, exi^ toute notre attentioui Celui qui pense à mille choses différentes, dit le proverbe, ne pense à rien
de bon. Ainsi la prière, si elle est sincère,
exige et iirenid tout notre cœur ». ***
•0"0"0-0"0"0"0"0"0"0"Q"0"0"0"0'-0"€>-0
Conférences de Districts
III“® DISTRICT.
C’est à Fbrencè, dans l’Eglise de Via
Serragli, qu’eüe a eu lieu, du 21 a)u' 23 juin,
précédée d’un Colloque pastoral, où nos
esprits et nos cœurs se ïetrempèrent dans
une bienfaisante harmonie de prière et dè
communion fraternelle. Notre Chef-District présida l’entretien en introduîlsaint le
sujet : « Statistiques et fréqueintation des
cultes ».
L’ouverture officielle eut lieu le soir, à
9 heures. Le pialsteur David Pons nous
donna une nrédication ìmpressive sur le
texte : Et moi j’espérerai toujours (Psaume LXXI, 14);. La Conférence élut ensuite
son Bureau dans la personne de MM. David Pions, présidient ;; Jean B. Giorgilni, viceprésident ; Albert Fuhrmann, seoTétaipre.
Le lendemain matin, à 8 h. 30, ap!rês le
culte, le doct. Meynier lit le résumé des
rapports de la irelation de la Commission
de District ; réjouissante à certains égards,
car elle nous donne une vue d’ensemble
très nette sur les progrœ accomplis, par
exemple à Nice, S. Remo et ailleurs ; mais
elle ne cache pas non plus les notes attristantes qui font ressortir l’arrêt presque
total de l’œuvre d’évangélisation en d’autres loicalibés, où nos Eglises luttent péniblement contre toutes sortes d’obstacles,
Rio Marina, etc. La relation envisage en
suite la situation financière qui devient de
plus en plus inquiétante. Malgré plusieurs
efforts, les collectes au total n’atteignent
pas le chiffre de. l’année dernière. Un vibrant appel est letocé à nos Eglises; le
moment est venu où elles ne doivent
compter que sur leurs propres ressource, accepter avec courage tout le poids de
la responsabilité et du sacrifice.
Quand on passe à la discueion de l’ample rapport du Chef-District, plusièurs
orateurs prennent la parole au sujet des
fréquentes attaques de la presse, catholique, mentionnées pan quelques re'lations.
On se demande si une polémique sérieuse
et prudente ne serait pas plus profitable
à la divulgation de nos principes évangéHques, qu’un morne silence, signe quelquefois de faiblesse et de crainte.
L’échange des idées provoque l’ordre du
jour suivant : « La Conférence du IIP District, considérant les continimlles attaques
cUffaimtoires de ht presse cléricale, ne se
prononce pas en faveur des polémiques loedes, dont l’efficacité est douteme ; mais
eUe croit nécessaire la publication de traités d’actuMité qui défendent notre action
religieuse au point de vue du patriotisme,
de la adture, des œuvres de bienfaisance,
^ la momie individuelle et sociale, d’wn
prosMyi^me/'Éb, dans d’intérêt de
tous les Districts, elle imMe le Synode à
vouloir s’occuper de cette question ».
L’après-müdi, en parlant de l’instruction
religieuse, le dbet. Janni nous informe que
l’article 23 des Règlements sur les cultes
admis offre la pc^ibilité de donner les leçons bibliques aux élèves êvaîngéliques des
écoles moyennes (dans les locaux de l’Etat ;
les pasteurs (devraient se valoir d’une telle
faeüitation, du moins dans les grands centres où les étudiants protestants sont toujours assez jnombreux. Au paragraphe
Finances la discussion dévient très animée. MM. A. Cîomba, CoTsani, Meynier,
Muston, Petrai, Buffa, suggèrent des conseils pratiques. Il faut renseigner nos Egliises sur les besoins immédiats de l’œuvre
locale, organiser un Bureau de collectes
avec un clair programme financier... et
peut-être ne hâteraaent-ls pas le moment
de l’autonomie économique, ne suscite"*'raie'nt-ils (pas un élan général d’amour
propre, les pasteurs qui oseraient dire
à leur Eglise : Nous ferons suffire à
nos besoins matériels votre générosité
chrétienne ! !
Deux travaux d’un grand ihtérêt sont
présentés. ; le premier, pair le doct. Ugo
Jannïj : « Le Valdisme dans le renouvellement italien » ; le second, par M. Henri
Corsauî : « La polémique dans l’heure présente en relation avec les lois actueles et
les besoins de l’Evangélisation». Le soir,
à 9 heures, le pasteur Albert Prochet parlait enfin, devant une belle asæmblée, sur :
« L’Evangile et la vie présente », en pre. nant pour texte de son magnifique discours Apeciailÿipse XVIII, U.
La Commission de District (est confirmée dans la personne (de MM. : prof. Silvio Pons, /vice-président; Virgilio Sbmmani, secrétaire. La viUe .désignée pour
la prochaine Conférence est Livourne ; le
prédicatefur M. Albert Fuhrmann. Sont
nommés députés effectifs au prochain Synode, MM. : Cinî Italo, Giorgiolè Giovanni,
B. SaSso; comme suppléants G. B. Giorgini, Giulio C. Gay.
(Ju’il nous soit permis de souÜ'gner, en
terminant, l’admirable, cordial accueil que
nous avons tous reçu chez M. et M.me
Sommani, chez les famiiUes de l’Eglise et
de la part du Comité des Dames. Un sincère merci à tous. A. F.
IV“® DISTRICT.
Une bonne Conférence que celle tenue
à Rome, dans la Salle des Activités de
Pilzaa Cavour! Température fraîche', accueil fraternel des deux communautés,
cuite d’ouverture présidé par le prof. D.
Bosb, direction ferme et éclairée du pasteur J. Bonnet, part.icipation appréciée du
Modérateur.
Maffieureusement notre surintendant, le
pasteur G. FaSido, n’est plus parmi nous ;
sa foi puissante et sion sourire sympathique ne nous iiumiînent plus. Dieu nous l’a
enlevé pour un ministère plus grand.
La lecture des rapports se poursuit pendant toute la journée du 26 juin. Bien
des églises ont fait de visibles pas en
avant ; tout pairtilcuiièrement, celles de Tarante, Cerignola et Rome. A Campobasso,
un groupement d’évangéliques s’est formé.
Presque partout, les Cerdles de Jeunesse
Ont travaillé avec entrain pour Christ et
pour l’Eglisa,
T .PS discussions animées ne manquent
pas ; on a même le courage de dévoiler
les aspects moins réjouissants de nos œuvres. Dans les Abmees, les révedls qui éclatent (de temips en temps paT ci par' là,
grâce au zèle de l’évangéliste Amicarelli,
ne donnent pas de résultats convaincants.
A Ginosa, à Schiavi et à Pescolanciano
nous avons de belles chapelles avec des
congrégations tout à fait minuscules, tandis que des égliæs florissantes doivent se
contenter d’une saüe souveint laide et
étroite.
Vendredi matin, le Président propose
un échange d’idées sur la nécessité d’instruire conATeniablement la jeunesse de nos
églises.dalns ce but il faudrait ; fl) un manuel d’instruction évangélique, plus simple que La religione cristiana et moins
aride que Tl Breve Catediismo ■; b) des publications polémiccues. Le ii>asteur P. Bosio pense, qu’un catéchisme, pour avoir de
la Vie, doit être écrit, non pas par une
Commission, mais par un seul auteur. A
propos du second point, le prof. Comba
rujus dit qu’fl. va commencer une révision,
et adaptation au langage moderne des
ouvrages de De Sanctis. Plusieurs pasteurs
et délégués insistent pour avoir, à côté
de ce manuel utile et indispensable aux
gens cultivés, une série de traités à l’instar de la Colktna Pd&rnica, publiée par les
catholiques.
Le Modérateur, (invité par la Confé^rénee, nous parle avec brio de son voyage
en Ecossp et Irlande. Malgré la crise qui
sévit én. Grande Biretagne, l’intérêt pour le
Peuple Vaudois est toujours vivant et se
manifeste par des signes de réjouissante
sympathie fraternelle.
Les travaux se terminent par les élections des députés au Synode : ,ing. Eugenio
Trinchera, rag. Alfredo Giiocoli et M, V.
Laurora ; suppléants : M. Enrico Vigliano
et maj,or Gûiardet
Vice-prési(dent de la Commission de District est nommé M Gandini ; secrétaire, le
pasbqur A. Ribet. La prochaine Conférence
aura .lieu à Brindisî ou à Rome (Via IV
Novembre) et le culte d’ouverture sera
présidé par le prof. Emesto Comba,
2
.‘l< ' l
.V
V
■•à
’‘TÌ't ’’'fc^
. ‘5 - ,':.T.'v /.^'„'
' ■- -^.t
2ïHi
La sagesse de l’humanité
(Echantillon N. 2)
La foire ,aux vaaiitéls se tilemt sur le bord
de l’abîme, gouffre béant qiuli ne se> lasse
pas de réclamer de nouvelles vüctimes et
qui les ohtieii^t sans auciune difficulté. Sur
ce bord poussent les arbres et les arbustes les plus divers, dont quelqum-uns sont
bien connus et portent les noms de richesse, de sensualité, de gloire.
Le danger de l’abîme est habilement
masqué par une haié fleurie et odoriférante, miais si souple et si mince que le
moind're vent la fait plier et courber; le
seul obstacle qu’elle offre est pour la vue.
Aux abords du gouffre Dieu a placé des
écriteaux pour avertir ses enfabts et les
mettre en garde; on Ut le long des routes et des sentiers les paroles : Danger,
'Méfiez-vam, Satan vous guette, et tant
d’autres quii devraient être une sauvegarde complète.
Mais au bord de l’abîme des lumiènes
rayonnent, projetant leur clarté sur les
différents arbres, mettant en relief leurs
fruits ; le jazz diabolique remplit l’air de
ses sons, confond les esprits, éveille ^es
sens.
Dans le cœur des hommes s’engage une
lutte. Dieu ét Satan sont aux prises : qui
vaîncria ? Plusieuiis lisent les écriteaiux et
rebroussent chemin, d’autres s’arrêtent,
calculent et semblent attirés, déchirés par
deux forces opposées.
■ Règle générale, le regard de chacun est
attiré par un arbre particulier et reste
parfaitement indifférent aux autres. Observons un peu ce qui se passe.
Voilà M. Sahslesous qui rêve la richesse ;
il passe à côté db divin aivis qiuli l’arrête
un instant, ü reste pensif, va en avant,
revient sur ses pafe, s’assied, se lève... Une
voix lui dît : Tu as assez souffert la faim
et connu là misèlre des nuits sans gîte, îl
est temps de mettre un terme à tout cek,
l’occasion se présente aujourd’hui, voilà
devant toli l’arbre... Alors, comme étourdi,
S crie ; J’y vais ; j’y cours, j’y vole. Haletant, 31 arrive au pied de l’arbre représentalnt la richesse ; il a' encore un moment d'incertitude, un dernier appel céleste vouldrait le sauver, maiis c^’est trop
tard. Il grimpe, ü recueEle les fruits d’or,
s’en remplit les poches, mais à cause de
la pesanteur, la branche sur laquelle il se
tient craque, se casse, et,notre homme dégringole, tombe dans l’abîme, disparaît
dans le gouffre, maüs aucun ne sait où ü a'
été finir : les regards indiscrets ne peuvent percer la haie fleurie et odoriférante.
Par un autre sentier, et dirigé vers un
autre but, arrive M. Maigrilion ; il a déjà
passé les écriteaux, sal lutte est terminée,
désormais c’eSt un vrai vaincu, une victime de l’art dilaboliqiue. Il court vers l’arbre de la sensualité, ses yeux sont cernés,
son pas incertain, tout en lui est chancelant, esprit et corps auraient besoin de repm... Il n’ià plus que les os et la chair, mais
i va les offî%;, pauvre offrande, sur l'arbre
de la ængualité. Il y est à peine monté
que le voilà endoirmi d'épuisement et de
fatigue, et sans même s’en apercevoir il
précipite dlàns le gouffra
Un couple, enfin : c'est M. Traipu et Mar
dame Rondelette, lui malade de la goutte
et elle avec le cœur hypertrophié (démesurément gros au sens physique) : lis courent comme ils peuvent vers l’alrbre de la
gloire et de rambition. Ceux qui les connaissént se disent qu’ils y arriveront
morts, mais parfois le vice donne plus de
force que la vertu et ils attejignent l’arbre, y grimpent et semblent un instant
jouir d’avoir finalement atteint le rêve de
leur vie. Mafe ils y perdent vite la tête
et un coup de vent secouant l’arbre les
fait tomber eaix aussi dans le creux où
tant d’autres gémissent de leurs blessures
et ïfe leur stupidité.
Eît ainsi de siède en siècle, de génération en génération 1 Louis de Garnier.
IN MEMORIAM
M. le pasteur Théophile Malan, en anir
venir du regretté ‘pasteur M. Odoardo
JaUa, L. 200 pour l'%lise de La Toun
Les familles Monnet, Ricca, Bonnet et
Caïrus, en souvemr de M.me Marguerite
Arrmvd'Bosc née Ckmgn, L. 50 pour le Refuge Roi Charles^Albe^t et l’Orphelinat.
Lellre d’Hllemagne.
La Deutsche EvcmgeMsdie Kitdie représente, avec ses .quarante millions d’adhérents, la plus grande des Fédérations existantes d’Egliiaes. protestantes, et l’Eglise
Unie des vieiües provinces de Prusse est,
au milieu de cette Fédération d'Eglises allemandes, l’Eglise protestante partSculière
la plus importante. Gómme elle revendique iatvep raison la qualité àiEgUse Nationale, il est tout naturel qu’eUe se sente
fortement engagée dans les bouleversenaents qui ébranlent, à l'helure actuelle,
l’empire et le peuple allernands. Troiis partis luttent l’un contre l’autre dans la vie
publique comme dans l’âme de notre nation et chenchent à s’assurer le pouvoir
effectif poBtique et économique : le parti
démocrate répuibl&cxân, auquel la révolutièn de 1918 et la constitution de Weiinar
ont donné la victoire; le parti socialiste
communiste qui, favorisé par la Russie,
exerce une. forte emprise sur les prolétaires et fait yne propagande inlassable
pour .assurer son développement ; le parti
national où se mêlent les anciens éléments
conservateurs et le nouveau mouvement
'nationaliste. Il a été plus facüe aux catholiques allemcrnds de se dégager de la
grande tradition |du passé, parce que,
trente ans avant la gran‘de guerre, ils
étaient déjà en lutte constante avec le
régime impérial.
En face de cette situation confuse, il y
a bien.1 lieu de notet avec reconnaissance
que l’Eglise protestante allemande n’a pas
été, comme s’y' attendaient beaucoup de
gens en Allemagne même et à l’étranger,
anéantie ipar les attaques d’une révolution
esxtrénuste ni par la séparation d’avec
l'Etat qui lîü a été suibiitement imposée.
Elle s’est maintenuej en somme, sans faiblir à travers tous les orages politiques et
sociaux. Elle est restée Eglise Nationale
et la grande majorité du peuple continue
à se rattaqher à ehe, non pas seulernent
p.air la persjstaaince des baptêmes, des bé< .
nédictions inuptialies ou des entemeanents
religfeux, mafe aussi par l’enseignement
donné à la jeunesse, le catéchiuménat d’un
an et la coiifiurnation. Plus encore, les différentes Egliæs probetstantes d’Allemagne
se sbnt associées en une Fédération protestante qui s’est donné un parlement ecclésiastique législatif et un conseû directeur, c’est-^à-idire îun véritable ministère.
Il va de soi que la vie ecdésîastique en
a retiré une tenriauce croissante à l’unité
et une force de résistance toujours plus
grande contre les courants de l’opinion oppo^ à l’Eglise.
Ces courants n’ont pas manqué de se
produire depuis la fin de la grande guerre.
Ici nous ne faisons pas allusion à ce lent
procès intefiectued par lequel les classes
de la nation se sont, l’une après l’autre,
séparées du Christianisme et de l’Eglise,
ce qui, dans toute la chrétienté, a posé,
au cours des deux derniers siècles, un problème de culture générale des plus graves ;, nous ne peinsons pas non plus à l’influence irrésistible de la « laïci^ion » qui,
depuis vingt ans, ne cesse de se faire
sentir dans toute l’humanité, sous l’actiDn
concomitante des progrès des sciences naturelles, techniques et sociales. Même les
mouvements « Hors de l’Eglise », qui tendent à faire sortir les masses des Efeli^
officiielles et qui sont tous les dix ans environ lancés par les nuliietax sociaiistes et
libres-penseurs, nous sont presque devenus famUiers. Ils n’ont jamais mis en fait
l’exîstencie de l’Efelise en question.
Aujoturd’hui nous voulons inaster sur
deux courants qui viennent, chose surprenante, l’un de la dtroite radicale;, l’autre de
la gauche extrémiste, et qui mènent l’assaut contre l’Egt^ A drotte, c’est la ligue de Tamimberg qui repousse le christianisme à titre d’üémmt étranger. Dans
son dédi* de constituer une nation de Germains de race purq, déharrassés de toute
emprise sémitique, oestte ligue ne tend à
rien moins qu’à galvaniser à nouveau le
,Walhalla diu vieux dieu allemajiid. £31e fait
une prcpalgande haiHeiUte, pseudcHKiiienti
fique, et chelrche à accroître son action
dans le peuple.
Plus dangereuse jet mieiux organisée
est, pour l’heure, l’association des ^SansDieu » qui, ein accord avec le communisme,
travaille puis^mment les prdétaiires, et
que la Russie encourage de toutes façons.
Ces vagues hosties déferlent actuellement
contre les fondements de l’Eglise et 1 n’y
a guère de oommiunaaités, soit à la ville,
soit à la ciaim'pagne, qui ne doîlrent être
sur leurs gardes, prêtes à leur résister.
Nous ne connaissions pas encore de mouvements enHemiis de l’Eglise qui eussent
des tendances .aussi na'dicales et qui fussent si étendus.
En revanche, constatons que les forces
vitales de l’Elvangile continuent à se développer en Allemagne de la façon la plus
heureuse. La Mission intérieure peut toujoûrs, avec ses noiiUiers d’hôpitaux, ses dizaines de mlhers de diacon^ses et de diacres, se consacrer avec amour à soulager
les miisères physiques et moniales du peuple. L’avenir seul révélera, par exemple,
tout ce que, peudant le derniier .hiver, si
long et si dur, les chrétiens évangéliques
ont fait pour leurs frères et leurs sœurs
victimes du chômiage. La Mission évangélique allemcmde parmi les paiens, elle-même
a, ces demieirs temps, non setulement récupéré presque tous ses champs de travail d’avant guerre, maib elle ia en dépit
de la terrible crise économique, continué
jusqu’à présent son œuvre, soutenue par
les dons volontaires de ses amis, sans la
diminner nulle part de façon essentielle.
Nous ne nous étonnerons pas, par ailleurs,
de œ qu’en suite des catastrophes financières et des banqueroutes dé rnilliers
d’entreprises, quelques Sociétés financières protestantes .àient été elles aussi entraînées, dans des conditions graves, à une
débâcle, bien que ces faits aient été, surtout en raison de certaines coïncidences,
très .regrettables, et qu’üs servent à alimenter actudUemient les àttiaques calomnieuses des iadversaire® de l’Eglise.
!l >
Il est ide règle, on le saiilt, que pofur le
degré de vie spirituelle des églises alJemiandes les luttes thêdogiqms, ou plutôt
les écoles et tendances théologiques successives, .soient un précieux moyén de contrôle. Nous voyons anjourd’hui disparaître plusieurs mouvements, très en honneur pendant la génération antérieure à
la guerre ; les écoles dites «¡historique » et
« i®ychologique », et d’autres avec elles,
ont perdu deipuis longtemps toute force
d’attraction ; mais c’est à peine aussi si
rhistoire des religions d’un côté, si le bn
blicism© de l’autre côté, troïuvent encore
parmii les théologiens des représentants remarquables. En revanche, nous .assistons
à une renàissanice luthérienne : le grand
réformataur allemand surgit à nouveau
de la poussière des siècles, comme une
personnalité surhumaine, douée d’impérissaMe vitalité. Les fêtes centenaires qui
ont rappelé son souvenir, oes temipsHci, ont
trouvé de toutes parts, au sein du chrîstianlsane .allemand, un écho retentisBant ;
et toute une pléiade de jeunes savants
s’appliquent à acquérir Une compr^ension plus profonde du mouvement de la
Réforme, Plus en vedette encore se présente, sous la direction de Karl Barth, la
nouvelle école de. la théologie (Malectique.
En opposition avec pr^ue toutes les tendances théologiques du siècle demie(r, elle
veut mettre au premier plan de la théologie et de l’Eglise les grands faits objectifs du salut, la rédemption du monde accomplie dans le sein de la Divinité. Par
là même elle ^père donner' à la prédicaticoi de l'Eîvangib une nouvelle valeur et
une nouvelle puissance.
Ne FortbliîonB pas du reste : pour toute
Eglise Nationale lai question des questions
est bien la suivante : est-eUe, cm ou non,
en état d’inspérer au 'peuple et à la race
la vie étemÆe ?...
' Car ce ne sont ipas les subtilités des écoles théologiques, ce n’est pas l’organisation
la plw savante de la bienfaisance paro^
siale, et ce ne sont pas non plus les accu
sations ni les .attaques plus ou moins jug.^
tifiées des adversaires de la religion
décident, après tout, de la valeur d’Axh|tî
Eglise natiionaje, comme l’Eglise allemand^
en est une. Aussi est^ce bien à réixjndre |?
cette suprême mise en demeure que t
vaülent ses, plus lalctifs collaborateurs
qu’ils luttent dans la famijlle, dajns l’éc<
et dans l’Egliæ. Prof. D. Julius Rich'
(C. I. P. G).
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Décès. A la distance de peu di
jours, deux nouveaux deuils sont ven®|
s’ajouter à ceux de la semaine demièr
Dimanche, 3 courant, un long cortè
partait des Caïrus et accompagnait au
mietière Joseph, 'Dmod, âgé de 84 ans.
même jour décédait à Malbec, dans
Combe de la Ferrière aussi, le doyen
notre parois, Jean Jacques Fostel,
porté subitement, dans sa 95® année,
avait pris part aux dernières campagn
de rindépendance italienne.
A toutes les fmnilles touchées par ces
deuils, est assurée notre sympathie chre."
tienne.
— Mariage. Mardi, 5 courant, dans g ^
temple ganni de fleurs, où s’étaient donnf* ' ^
rendez-vous de nombreux amis, le Paà| |
tour de la paroisse unissait en mariage'^^
M. Gustave Bert, de La Tour, et M.Ile
Madeleine Pontet, de Bobi. Aux heureux
époux, nous souhaitons une vie de bonheur intime et de rayonnement de joie
de bienfaisance sur leur chemin.
‘W
LA TOUR. L’Asile d’enfanœ a eu,-venÆ
dredi dernier, sa fête de clôture, ou sag-<^
gio. La grande salle était trop petite pour
tout ce monde des mamans et des enfants
qui avaient été invités et qui passèrent
une heüie des plus agréables à voir
petiots de lIAsile jouer si bien leur rôfâ
dans les rorMes et les marches, et à
tendlne leur voix si sympathique dans 1|
dhante et poésies. Le Pasteur natnercîi
au nom des parents M.lle Arias pour
travail qu’elle a accompli en faveur
la nombreuse nichée enfantine avec
dévouement et un savoir fàire vraimen’
maternels.
MARSEILLE. Le 2,1 juin, l’Union Vau
doise de Mlarsoillle a été appelée à acco,
pagner à sa derniiêire demeure la dépp:
mortelle de Henri Tron, oiiiginaîr© dfi.
Chamip la Saise (IMalæel), décédé à l’ag»
de 33 ans, après une cniueUe maladie co^
tractée pendant son dur travail.
Les funéràilles furent présidées par, 1^
pasteur M. Viioiller, qui prononça un ém(»i
vaut discours. | |
L’Union Vaudoise tout entière expriwi ^
encore sa sympathie chrétienne à la mèrt
éprouvée. (U.
NORFOLK. (Virginia). M. Philippe
chard, originaire de Plrali, partit en 18^
iwur Valdese, où il fut secrétaire de l|J
colonie. Au bout de quelque temps, il
rendit à Qharbtte et ensuite 'à NorfiM
où ,il se trouve actuellement. Il eut le boffi
lieur de célébrer, dernièrement, ses nocÉ
d’or, entouré de 25 e;nfants et petits-éÿ
fants. Notre frère vient de traverser
année bénie, et il a voulu manSfester
reconnaissance en envoyant 10
pour l’Hôpital du PoraaTet, 10 pour,
des Vieillards de Saint-Germain, 5
l’Orphelinat et 5 pour l’éVabgélisation
tre frère est entouré par le respect
habitants, et le prouve le fait qu’un ^
ses fils est ancien, deux diacres et un
tît-fils trésodier de l’éoole du dimianche. W
famille Richland honore le nom
ce dont nous la fêliditons. Qui honore
est honoré. Nous souhaitons à M. et W
Richard encore de longues années de
et de bonheur. C. A. Teon.
PRAMOL. Le 20 juin, un tués long
voi funètffe apcompagnait au champ ^
repos la Ü^E>ouiUe mortelle de Men^
Henriette, décédée au Plenc, à i’âg® ^
27 ans ; comme eUe était membre de 1*^
nion, les deux Uni<Mis, avec dnai«^
couronnes, miairchaient à la tête du
3
.>iA,('
y-5?l^ì5*.
' T^
VJflÌÌ
■>'> Henriette .iMeniusam, tout eoi étant faillie de constitution, a dû, bien jetme en
I eore, remlplacer sa mère, que Dieu a rap‘.jpelée à Lui, tandis que le père avait été
Ç appelé au service de la patrie, durant la
i ijjrande guerr& Telle était la position critique de la famille, lorsque Heniriette Me: nusain, TaînÉei de trois sœurs, se trouva,
■•'•pour ainsi dire, à la tête de la famille,
|i îi’ayant qu’un frère de peu plus âgé
^ qu’elle.
Nous renouvelons à la famiUe Menusan,
ainsi qu’à tous les ira,rents, l’expression de
notre sincère sympathie chrétienne.
I — Samedi, 2 courant, un autre convoi
F funèbre accompagnait au cimetière la petite dépouille mortelle d’un bébé de TraViers Héli et Beux Lydie, des Chaiurinc.
Hous demandons là Dieu de consoler les
parents frappés dans leur premier amour.
. — Nous sommes heureux d’annoncer
: que, la semaine passée, M. Henri Bosio»
^ professeur émérite, est arrivé à Pramol ;
: il a fait à pied, malgré ses 82 ans, le CiatagncDré, accompagné par M.me Comba et
; enfants ; M. Comba viendra plus tard pour
ses vacances, étant retenu à Livourne par
„'ses devoirs pastoraux
Nous nous réjouissons avec la fa
- mille de 'Adolphe Jahiier, dés Beux, de ce
. que sa fcmime, qui était très malade il y
a quinze jours, va mieux. Nous lui sou; haitons un prompt rétablissemetnt.
i-tî D. Grtll.
»(,, ROME. Nous puisons dans la circulaire
m
de l’Eglise de Rue 7F Novembre, de Rome
I (pasteur J. Bonnet), les quelques données
suivantes qui ont une certaine saveur
J, d actualité et qui peuvent servir d’exemple.
« Dans l’assemlblée d’église de novembre
^dernier, notre communauté prenait la décision unanime de doubler son versement
^ à la Caisse Centrale. ...Si le but U’a pas
i été atteint, lil est juste de reconnaître
^ qu’un grànd effort a été accompli, dans
I la voie de la libéra|lité chrétienne.
j «[En effet, plus de 50 contiributions ont
^jdgiiblé, et ^mêmie largemeut ; 12, plusieurs
■desquelles com,ptaint déjà parmi les meilleures, ont atteint le triple (exemple ; de
300 à 900); 22 ont augmenté d’une façon'
' remarcjuable ; et 32 ont maintenu leur ni
’veau, qui repréæntait souvent un sacri
J, ,fice ; enfin, 20 nouvelles contributions sont
' venuQS compenser quelques vides ».
>. Quelques chiffresi ? Voici :
K, !, ■■ « contributions à la Caisse Centrale
se chiffrent à L. 30.000 et plus, contre
si.'Ii. 19.000 du passé, avec une agmentatibn
I de L. 11.000 ; à côté de L. 3.000 pour les
,'Emérites, et tous les frais loiqa/ux sans
compter la collecte laïque pro Emérites,
etc. ».
Pour ceux qui a(iment les statistiques,
rous rappelons que l’Eglise de Rue 7F Novembre compte 395 membres commuf, niants, ce qui fait une moymne indivife-'dueUe de contribution de L. 83 environ,
• sauf erreur!
Ceux qui aiment les comparaisons, peu_, Vent les. Iflalire avec leur paroisse !
fo — Un autre exemple ! L’Eglise
de
'Piazza Cavomr (pasteur P. Bosio), a reQUeilli L. 3.^)0, comme contribution spéciale, pour faire dfeparaStre le grave déficit qui entrave 'la marche de notre œuvre.
Cette oommunauté peut aussi enïegis
ûtrer, dans dieux ans, Une augmentation de
de
L. 12.500.
loi encore les chiffres se passent
commentajiires.
— Fapulté de Théologie. Nous appre^ nons, ipar La Luce, que les examens seSiestriels ont été sa'tiisfiaisaints pour tous
^ les candidats.
ikM. L. Caisson, A. RostaJgno, B. Var^ Veife’, T. Vmay oint souteinu une partie des
* examens généraux
r ■ Trois candidatB ont obtenu la licence
^ /^i>éol<^ique : MM. Cmlo Lupo, Teodoro
■■ ^rna, Gwseppe Castiglione.
SAINT-JEAN. ¡Mercreidi, 29 juin,
un
nombreux cortee de ipatrents et d'amis af>
eosnpagnaliit au champ du repos la dé^i'ttitulle mortelle de Mime Susette Ccassonr
“ ^Uicm, enlevée subitanent à l'affection
sa famille, à If âge de 53 aus. Que Ce
lui dont la volonté œt que qviconqm contemple le fWs et croit en Lui ait la vie
étemelle, console et ¡fortifie les cœurs
affligés.
— Les culte! du Chabas commenceront,
D. V.:, dimanche prochain, à 4 heures.
Ü: 4: «
PERSONALIA.
Notre apprécié colahoirateiur, M. le pasteur A. f^iiQca, de 'Massel, vient d’être
douloureusement frdpi» dans ses affecr
tions famifl,ialeB : deux bébés de quelques
jours à iieine, ont été rappelés par Celui qui a dit ; « Laissez venir à mai les
petits enfants'». Nous exprimons toute
notre sympathie chrétienne à M. et M.me
Ricca.
nnnnnnannannannaanannn
A> O. D. G.
Nous avons annoncé que le XI® Catoip
d’été des U. C. de J. G. aura lieu au Refuge Barbaira (m. 1753). Nous sommes à
même de donner aujourd’hui l’essentiel du
programme qui y sera développé.
Mercredi 3 août. Départ ide Torre Pellice, à 15 h. 30, en auto (prix L. 4); à
16 heures, arrivée à Via Fourca, d’où l’on
monteira, à pied, au Rèfuge Barbara ; à
19 heures, arrivée au Camp.
Jetidi 4 août. Dans la matinée, étude religieuse et discussion. Premier concours
de foot-JhaU, boules et basket-baU. Dans
l’après-midi, montée aux lacs Losere, et
Arbancie (m.. 2448).
Vendredi 5 août. Excursion par le Col
Manzol (m. 2701), au Refuge Monte Granero.' Etude religieuse et discussion. Retour par le Col de Coi ou l’Agugliassa.
Samedi 6 août. Repos. Etude religieuse
et diaciussion. Deuxième concours de jeux
plus haut indiqiués.
Dimanche 7 août. Journée unioniste, à
laquelle toute la jeimesse des Vallées est
convoquée. Culte à 10 heures ; à 14 heures, Convegno. Puis représentation en
plein air. Partie de foot-ball entre Unionistes du Val Péiis et de Turin. Le soir,
aura lieu la caractéristique cérémonie du
feu au Camp.
Lundi 8 août. Excursion au Col de la
Giana, Pian del Re, Lago Fiorenza, retour x>ar le Trou du Viso (Col Traversette)
et Col du Moine.
Mardi 9 août. Le miatin : étude religieuse, chant et jeux Dans l’après-midi :
coinférenœ historique sur la foï héroïque
de nos ancêtres. Le soir« entretien à surprise», par les Unionistes de Turin.
Mercredi 10 août. Le matin : excursion
au mont Poréal (m. 2654); dans l’aprèsmidi : étude religieuse.
Jeudi 11 août. Clôture du Camp.
En plus des études avec discussion, il y
aura, chaque jouir, au début de la journée, ¡une méditation religieuse qui développera le sujet suivait : « Pour le renouveau de la vie spirituelle».
Taxe d’inscription, fL. 10. Prix pour
toute la durée du Camp, L. 105. Les personnes ne restant qu’un jour, paieront
Lu 16,50 : celles qqi resteront deux journées, L. 15,50 par jour. Dans ce prix sont
compris : trois repas, thé et lit sous la
tente. Ceux qui désirent une couchettei au
Refuge ou dans les granges, paieront L. 2
en plus.
Les inscriptions sont reçues jusqu'au 31
juillet par ¡M. Attüîo Jalla, à Torre Pellice.
oooooooooooooooooo
Nouvelle^ Religieuses.
L’esclavage m Abissynie. On croit généralement à la disparition de l’esdavage.
U subsiiste cependant en certains pays,
tels que l’.Alfeyniilei et l’Arabie.
Lord Pol'warth, membre du Ctwiseiil œcumémque, a été chargé récemment, par la
Société aintî-esdaviaigiste d’Angleterre, de
faire, avec Lord Buxton, un voyage d’étude
en Abissyme, d^où il rapporta des observations fort intéreiæaintes. L’tesiclavage sévit encore! dans ces contrées, surtout dans
le Kenya et le Hajuit-Soudan. Le commerce
d’esclaves se fait également et échappe à
la isurveilance ainglaisc. Des caravanes
d’esdaves sont transportées, par la! Mer
Rouge, en Arabie. Au besoin, on en jette
par dessus bord. Aiflleurs on en vole. L’empereur d’Abfasynie paraît désireux de
mettre un terme à ces scandales, mais fl
se heurte à de forte coalitions d’intérêts
La surveîUancfe est reindiufâ diifffcfle par
l’absence de police organisée et pair le
fait que beaucoup de fonctionnaireBi sont
intéressés à ce trafic. D’autre part, la libération des esclaves soulève dès problèmes
difficiles, chômage et cTitenSaalité en étant
souvent la conséquence. Le chef die l’Eglise copte voudrait aussi combattre l’esclavage, mai^ les prêtres eux-mêmes ont
des esclaves.
t» « «
Rabbin protestant. On apprend que le
pasteur* J. A. Mai^rd, de l’Eglise huguenote ide New-York, après avoir fait te études nécessaires pour être rabbin, sans toutefo^ passer au judaïsme, a obtenu le diplôme de Mousmcdch hmfraut Israel, qui
correspond à la licence en littérature hébraïque. C’est la première fois qu’un nonjuif a fait des études complète de rabbin. M. iMaynalrà est un ancien élève de
la Sorbonne et de la Faculté dte Ibéologie
protetîainte de Paris. Cette dernière lui a
déœnné, en 1929, le doctorat honoris causa.
S. p. p.
Contre le blasphème. Le Parlement hollandais a récemment adopté une loi contre te blaisphémateurs. Mais cette loi a
rencontré une certaine opposition dans te
milieux eooteiastiques où l’on craint qu’il
soit daflScile d’établir, dans te cas particuliers, quels sont te blasphèmes tombant
sous le coup de cette loi.
L’armée et le dmumbhe. Le Conseil Synodal bernois a prié le Département Mili'ta/ire Fédéral de bien voU'loir, dans la mesure du possible, ne pas faire coïncider
•les floncDUrs de ski miitiaiires avec te fête religieuses. Le chef du département,
M. le conseiller fédéral Minger, a ajcqutecé
à ce vœu et donné des ordres en conséquence aux commandants d’unités. « L’arr
mée, dit-iü, ne doit pas compter parmi te
milieux qui méoonnaiissent le dimanche».
H: « «
, Le Christianisme aux Indes. Dans le
District de Telugu, 20.000 hindous ont
passé a}u Christianisme pendant ces cinq
derni^rœ années. Le mouvement continue,
surtout dans te castes inférifeures.
' Une nmveüe victime des boichévistes.
lés travatox forcés, iinposés par le gouvernement des Soviets aux pasteurs évangéliques, viïeinneinit ^de faire une nouvelle
Victime. C’était dernièrement le pasteur
Erbœ, aujourd’hui c'est le jeune pasteur
Horschélmainn qui ai sucoomibé aux corvées
de forêt auxquelles ü était condamné en
Sibérie.
» ^ Hi
Pow la lutte contre le hdlchévisme. On
fonde, à Vienne, un Institut ecclésiastique, dont une des tâches œt de lutter
contre le bolchêvisme. Il est dirigé par
un ancien général de brigade de l’armée
rouge qui y avait été introduit de force
alors qu’il était prisonnier de guerre
autrichien.
4! « 4:
Chez le Président de la République française. Le Président et te ,Vkm-Présidents
de la FédératiKWi Protestante de France
ont été reçus par le Président de la République frainçate, auquel ils ont présenté
les vœux que tous te protestants français forment pour son septennat.
ÎM. Albert Lebrun, très touché de cette
démarche, a écouté avec un vif intérêt
les indications qui lui ont été données sur
le rôle de la Fédération, en France et hors
de France, et sur l’action que te représentants du protetantiisme français sont appete à exercer dans te mouvements religieux internationaux.
H: H« Hî
Conseil Universel des Missions. Le 26
juin, s’est réuni à Hqmihut, en Allemamagnte, le Conseil International des iMissions, sous la présidicnce du doct. John
Mott. Il se compose de 40 membres représentant tous te continents, y compris
les races de couleur. Les principaux objets de discuBsion ont été te tenaibns politiques en Chine, en Inde, dans le proche Orient, dans l’Amérique du Sud, dans
leurs rapports avec te miîssions. Le mouvement des Sansi-Dieu et le problème de
la liberté religieuse en CSîine ont paiement occupé le Conseiii. S. p. p.
£a fof d’on enfant.
Dalns une statton miissionniaire de la
lointaine Chine, un petit garçon anglak;
de trois ans s’aanusait royalemeiat, par un
dioïanche après-midi, à glisser tout le long
des naaædies d'un escalier dhoit, sans tapfe.
Il s’asseyiait, puis alfongeiait ses petites
jiambes potçlées en avant et se laissait
aller jusqu'en bas. Son pantalon de ærge
bleue était presque neuf et, vu le nombre des voyiages en toboggan qu’il fit cet
après-midi d'hiver, le pantalon en question supporta assez bien l’épreuve. La maman, une naiisBdoniriaire aictive, avait été
bien reconnalisisante de recevoir ce pantar
Ion en bon état, car ses occupations étaitoit
nombreuses et l’aippelaient souvent loin de
son ménage. N’allaiit-elle pas commencer
une cla^e biblique de trois semaines pour
te femmes chinoises ? Eît pendant ce
temi« il-ne lui serait guère possible de
prendre Soin de son intérijeur.
Le soir vint et le petit garçon s’en fut
se coucher. Assis dlans son petit lit, il regardait sa mère qui pliait ses vêtements.
Tout à coup, cette dernière eut une exdlar
mation ,de surprise ; « Qh '! mon enfatot,
qu’est-ce que tu as fait ? Regarde ! ».
Les dits pantalions ne dureraient sûrement pas trois semaines, car on apercevait déjà la doubjuna à travers «deux
clairs» du tteu'l
Et avec un soupir ; « Et moi qui croyais
que jee pantalon allait faliire beaucoup
d’usage ! Et maintenant je n’ai plus le
temps de t’en faire un autre ».
Le ipetit galrçon avoua son méf ait, disant
qu’il ne savait pas que te m'arches pouvaient trouer son pantalon, et puis c’était
tefiement amusant !
En disant sa prière ce soir-là, agenouillé
sur son petit lit, l’enfant, toujours prompt
à remercier le Seigneur pour une foule
de chosfâ, ne trouva pals beaucoup de sujets de reconnalissance. ^on petit cœur
était un peu lourd et une seule chose' le
préoccupait.
«Seigneur Jésius, dît-I, je te demande
pardon d’avoir été méchant et d’avoir usé
mon pantabin. Tu sais que maman est très
occupée. Elle a une classe biblique la semaine prochaine et elle n’a pas le temps
de coudre. Veux-tu m’en envoyer un, s’il
te plaît ? ».
Et en faisant une mine adorable et sur
un ton câlin, il ajouta : « Tu sais que
quand maman falit un pantalon à pion
grand frère, ,il y a toujours deux poches,
alors qu’elle n’en fait qu’une pour moL
Permets qu’il y aiît aussi deux poches dans
la nouvelle paire' ».
La maman, donna un bon baiser supplémentalire au cher i»eitiit et, après l’avoir
bordé, elle descendit raconter à «papa»
l’amusante prièrei. Bien des fois, te prières naïves de leur enfant les avaient ametnés dans rintime présence de Dieu.
Sur la table du vestibule ÎÜB trouvèrent
un gros paquet. Le falcteur était venu.
L’emballage avait souffert d’un long
voyage, mais le contenu était intact.
Il venait d’amiis îhconnus et renfermait
des vêtements (de toutes sortes qui épargneraient à la miaiman missionnaire de longues heures de couture et de raccommiodage. On sortit, l’un après l’autre, les
différents objets, et la pensée s’en allait, reconnaissante, vers l’expéditeur
sympathique.
Tout à flalit au fond du paquet, fl y
avait une culotte de serge bleue, le pendant de celle qui lajvait subi tant d'outrages ce dimanche après-mddL La mère s’en
saisit et ses yeux se brouillèrent un peu
lorsqu’elle constata qu’il y avait deux poches! Vite, elle monta l'escalier. Une tête
blonde let frisée reposait sur l'oreîfler.
L'enfant dormait profondément. Le pantalon fut déposé au pied du lit, avec les
autres habits. Le lendemain matin, une
paire d’yeux noirs te aperçut, mais fls ne
manifestèrent aucune surprise. Il n’y avait
qu’une chose dont il ne fût pas tout à
fait sûr, c’était le nombre des poches. Mais
il y en avait bien deux !
Ce paquet avait mfe des semaines pour
venir d’Angleterre. Etait-ce le hasard qui
avait permlis qu’l arrivât juste ce soir-là
en réponse à la prière confiante d'un petit
enfant ?
«Avant qu’ils m’invoquent, je répœidraî;
« Avant qu’ils aient cessé de parler,
j’exaucérài ». (Esaie LXV, 24).
(Borne Revue).
Abel Ooïsson et ses enfants, vivement
émus, remercient toutes les personnes qui,
par leur sympathie, ont pris part à leur
profonde douleur causée par le départ
soudain de leur bienuiimée compagne et
maman.
Les rachetés de l’Eternel retourneront,
Ils iront à Sion avec diants de triomphe.
Et une joie éternelle couronnera leur tête.
Esaie XXXV, 10.
Luseme Saint-Jean, 29 juin 1932.
4
•A
SOCIETt
BIBLICA BniTAHKICA E FORESTIEBA.
Offerte Gingrno 1932.
Riporto L. 34874,45 — Trieste : F. e N. Famos, L. 20 — vaiar 'Pellice : M. Gay, 25 —
Genova : Chiesa dei Fratelli, 180 — Torino ;
Coniugi Boldrini-Gay, 50 — La Spezia : Missione della Spezia, 150 — Susa: Chiesa Valdese, 25 — New-York : S. Testa, 78 — Roma:
S. Sabbadini, 50 - Coniba, 25 - Cassetta Libreria Sacre Scritture, lOÓ — Firenze : W. F.
Copinger, 25 — Milano : M. GinouUdad, 50 —
Torre Pellica : P. Margiunti, 200 — Napoli :
E. Santoro, 35 — Reggio Calabria : Cliiesa Valdese, 25 — Somme sotto venti lire, 237,35. —
Totale generale L. 30140,80.
Le offerte possono essere versate nel nostro
conto corrente postale N» 1-756 - Libreria Sacro Scritture - Roma.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Vendesi VILLA collina Torre Pellice,
posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gaz,
luce, giardino frutteto vigneto annessi.
— Rivolgersi Geom. Paolo Rostagno Via Wigram, 6 - Torre Pellice.
All'occasione affittasi, anche a corpi
separati.
iWO-Cv,
^^1 iniinnr Tnumn^^
^»1 ^9,
CERCO an pair ragazza 15-18enne,
sana, seria, di famiglia moralissima, per
compagnia, faccende domestiche. Indispensabile religione evangelica e francese.
— Scrivere a Prof.ssa A. DuPlN- SovicoBrianza (Milano).
Julttt Tr«a» directetia>r^poiij5abLe
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
t liwìi iiiili© et
IVovità :
❖
❖
❖
❖
V
V
❖❖
IL PROBLEMA DELL’IMMORTALITÀ, Ernesto Coniba - Elegante volumetto di pagg. 92.......................
IVwove pubblicazioni:
DISCORSI RELIGIOSI di Ernesto Giampiccoli, con note biografiche redatte da Giovanni Rostagno .....
LA RELIGIONE CRISTIANA, Ernesto Comba e Ugo Janni Manuale-compendio delle verità fondamentali del Cristianesimo - Edizione 1931, interamente rifatta ....
BREVE CATECHISMO EVANGELICO.......................
IL PANE QUOTIDIANO PER L’ANIMA, Davide Bosio — Per
ogni giorno: indica un brano della Bibbia, cita un passo
biblico, una strofa di cantico e una preghiera -L. 5 - rilegato
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR..., G. Rostagno - Pensieri brevi
per ogni giorno dell’anno (in tela e titolo oro L. 10) brochure
COMMENTARIO DELL’EPISTOLA AI ROMANI, Enrico Bosio
- Edizione 1930 ... (in tela L. 20) brochure
LE PARABOLE DI CRISTO, Enrico Bosio (illustrato)
STORIA DEL CRISTIANESIMO, Enrico Meynier
RIFORMATORI E RIFORMATI ITALIANI DEL SECOLO XVI,
Augusto Jahier.................
VITA DI SAN PIETRO, Teofllo Gay \ .
MATRIMONI MISTI, A. Simeoni.......................
LUCE, Selma Longo - Racconto per fanciulli ....
IL FILO D’ORO, E. Fasanari-Celli - Racconti per fanciulli
L. 3,
❖
❖
❖
❖
❖
♦>
8,
5
1,50
8
7,
V
♦Î*
❖
» 15,—
* 5,—
» 15,—
❖
» 10,
* 7,
» 1,—
» 3,50
» 4,—
❖
❖
❖
❖
Storia Valdese :
❖
❖
STORIA DEI VALDESI, Ernesto Comba - Con numerose illustrazioni e carta geografica; pagg. 436 ....................
BREVE STORIA DEI VALDESI, Ernesto Comba; circa pagg. 200
RICORDI VALDESI, Virgilio Sommani - Cinque quadri per recitazione e canto (poesie e musica)..............................
PAESE, PAESE, PAESE..., Ada Meille - Cinquanta poesie e
note storiche - Edizione di lusso, illustrata e disegni di
Paolo Paschetto................................................
❖
12,
4,
3,~
❖
10,
❖
❖
❖
Ilfusica e canto :
ADORO, V. Sommani - Raccolta di canti e cori
ANTIFONARIO BIBLICO, A. Baci - 60 cori con musica
CHŒURS PATRIOTIQUES VAUDOIS - 6 cori con musica
INNI DI RISVEGLIO, G. Maugeri - Parole e musica
PACE IN TERRA, V. Sommani - 10 cori con musica
SALMEGGIATE, V. Sommani - Canti e cori
❖
4
2.50
2.50
0,50
3,
5
♦
❖
Aggiungere il dieci per cento per le spese postQli
❖
A.
❖
Liibri per la gioventù :
Ricchissima scelta di libri ottimi per fanciulli e per giovani.
Liibri storici del Cristianesimo e della Riforma.
Commentari separati ;
Per ciasciln libro del Nuovo Testamento.
Pubblicaz. di polemica e apologetica cristiana.
Opuscoli di propaganda cristiana.
❖
❖
❖
❖
V
A
Chiedere Catalogo generale — Indirizzare ordinazioni e vaglia alla:
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TORRE PELLICE (Torino).
XX<**>*>*>*>*>*>*>*><**><**>*><*<*<**><**><**>*><^*><**><**><*<**><*<*XX
♦ ♦
UN ENORME PROGRESSO
raggiunto dalla COMPAGNIA GENERALE di ELEnRIGITÀ - Milano nella
tecnica delle costruzioni radio consente di offrire i piu famosi apparecchi ai prezzi più bassi del mercato.
APPARECCHI RADIO R C
RADIOLETTE RCA
a valvole schermate,
dotata di tavolino L.
SUPERETTE RCA
2075,
Geometra PAOLO ROSTAGNO
Via Wigram,, 6 - Casa Cbanvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
taplsai i liMd« ' Igipii» I: MI 1149 Ititi
* fnti w p fimtliai " la fm M Fséim „
•—— .— ----f
3PKX>X..E3NrG
?
TORRE PELLICE - Via Umberto 1° • Appiotli
li
ANGROGNA (Le Vernet)
Splendida posizione
a 900 metri s. m.
Trattamento ottimo
Prezzi modici
Termosifone s!
English Spoken ::
: Man Spricht Dentseb’
■ t
'f