1
Soixante-cinquième année - Anno VII®.
4 Octobre 1929
N® 39
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqaes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,—'
. 22,—
'Ponr 6 moU
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Thon - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N“ 31
- Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
•>**. Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
(Ê nos rQecîeurs,
La Vénérable Table nous a demandé
d’assumer, à dater de ce jour, la direction
de L’Echo des VîaJlées. Il est tout naturel
que nous donnions ici quelques brèves indications sur notre programme.
En disant ce que nous pensons faire,
nous ne prétendons pas — est-ü besoin de
le dire ? — que personne ne l’ait fait
avant nous; nous disons seulement que
nous le ferons, s’il plaît à JHeu, et -si
les forces ne déçoivent pas notre espoir.
L’Echo est avant tout un journal religieux qui cherche l’âme du lecteui pour
Védairer, la nourrir, la fortifier.
Nous sommes trop convaincus que la
condition essentielle de toute action féconde est la rénovation du cœur, pour ne
pas accorder la première place à II vie
spirituelle. La rubrique « Pour la vie intérieure » tendra à nous enraciner de plus
en plus dans le sol biblique, d’où tirent la
sève vitale nos âmes; dans ce sol qui fut
la terre nourricière du Sauveur lui-même.
La vie spirituelle doit s’appuyer sur la
pensée religieuse. La foi, telle que nous
la concevons, veut être une foi éclairée.
Il nous faut grandir quant à la foi, tendre
~ vers' une connaissance toujours plus prrofonde de l’objet de notre foi pour qu’elle
devienne inébranlable. Nous nous efforcerons donc de fournir au lecteur les
matériaux indispensables pour sa culture
religieuse.
La vie spirituelle et la pensée religieuse
doivent aboutir à l’action. Plus elles sont
riches, plus elles doivent former des vies
consacrées à l’humanité et à Dieu.
Nous ouvrirons volontiers nos colonnes
à tout ce qui concerne la lutte contre les
fléaux sociaux, contre toute forme de désordre moral. Le problème de l’éducation
chrétienne sera étudié.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant
de l’œuvre missionnaire.
Et nous désirons leur parler de notre
œuvre d’évangélisation dans notre patrie,
cette œuvre qui n’est pas assez connue, et
à laquelle nous ne nous intéressons pas
comme nous le devrions.
Pour répondre à un désir d’un grand
nombre, nous donnerons une brève chronique politique où nous rapporterons tout
simplement les faits les plus saülants qui
se passent en Italie et à l’étranger.
Nous ne peydrons jamais de vue que
L’B^ est une feuMle destinée à la famüle
vauâiÀse. Notre constante préoccupation
sera de lui être utüe, de lui offrir une
lecture intéressante et instructive. Et nous
desirons que notre journal devienne de
plus en piui$ le lien entre les Vaudois d’Italie et les nombreux fils de nos Vallées établis a l étranger. La yuChronicme Vaudoise » ne doit manquer dans aucun numéro. Et comme c’est souvent par cette
partie du journal qu’on commence la lecture, nous la voulons riche. Nous prions
donc vivement MM. les Pasteurs et les
correspondants de bien vouloir nous aider
à organiser soigneusement le service de ‘
« Nouvelles ».
Mais nons ne voulons pas vivre enfermés dans l’étroit horizon de notre petit
monde vaudois. C’est un besoin de connaître
aussi ce qui se passe dam le plus vaste
monde des églises sœurs. Aussi comptomnoué bien tenir nos lecteurs au courant des
évènements religieux qui se succèdent, si
nombreux et si intéressants, dans la chrétienté protestante surtout.
Ce programme pratique ne se réalisera
pas tout d’un coup. Il y a quinze jours
seulernent que le Comité de Rédaction a
été chargé d’une tâche qufü a dû entreprendre sam délai. Nous priom les lecteurs d’excuser les lacunes inévitables
d’une improvisation forcée. Il y a une promesse que nous tenons à faire : nous ferons de notre ymeux pour que notre journal devienne un instrument toujours plus
efficace de vie spirituelle, de connaissances
Utiles, d’unioyi.
Nous prions les collaborateurs actuels
de bien vouloir continuer à nous prêter
leur précieux concours. Nous demandom à
tous ceux qui communient avec nous dam
le même idéal de nous apporter le fruit de
leur expérience, ou de leur science. Il ne
s’agit pas de travailler pour nous : mais de
travailler avec nous.
Et Dieu veuMe bénir notre commun travail, puisque c’est lui que nous voulons
servir dam notre Eglise, dam notre
peuple.
Le Comité de Rédaction :
Jules Trow
David Pons
Lodjs Mrcox.
9 ^ Ht
Nous tenons à remercier vivement M. le
prof. Coïsson pour ses sentiments cordiaux
à notre égard; pour les pardes d’encouragement qu’il nous a adressées et ses bons
vœux pour le travail que nous entreprenons, et dont û connaît, par longue expériênce, la beauté, la bonté, oui, mais aussi
les difficultés.
Et nous désirons, au nom de plusieurs
centaines de lecteurs de notre feuille —
car sûrement nous en sommes les interprètes fidèles — lui dire notre vive reconnaissamce pour tout le bien qu’il apportait
par le moyen de L’Echo, chaque semaine,
à tant de foyers! On sentait que M. Cdisson aimait notre journal avec passion, et
comme il lui avait donné son cœur, ü lui
donna durant 30 am une partie de ses
forces, de son savoir, de son temps, en un
mot, de sa vie. Mais M. Caisson peut être
heureux à la pensée que son travail a été
une source de bénédictions. Nous prénom
tous bonne note de sa promesse ; M. Ccüsr
son a encore, quoiqu’il en dise, bien des
choses à nous apprendre, et toutes les fois
que sa voix parlera de cette tribune, nom
l’écouterons avec beaucoup de plaisir.
j. t.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
POUR LA VIE INTÉRIEURE
« lE ME DOIS O.
Eamains I, 14.
Dans une lettre à un ami l’apôtre chrétien de l’Inde qualifie d’inestimable le privilège que Dieu lui a accordé en lui confiant le ministère de l’apostolat. Il dit :
«Je bénis le Seigneur de m’avoir choisi
dès ma jeunesæ pour son service. Après
dix ajis d’expérience, je répète, sans la
moindre hésitation, que la croix porte
ceux qui la portent ». Et lé Sadhou ajoute
qu’ü espère que Dieu lui accordera encore
quelques années de vie, de sorte qu’il
puisse lui consacrer la plénitude de sa vigueur en allant prêcher et souffrir partout où l’Esprit l’enverra.
Pareille attitude en face du devoir fait
revivre le grand idéal du renoncement;
elle est une attestation de la suprématie
de l’esprit sur la chair. L’homme qui la
prend incarne vraiment l’esprit de l’apôtre.
Car c’était l’attitude de Saint-Paul. La
vocation il l’envisage comme une dette.
« Je me dois ». Lisez dans cet ordre d’idées
ses lettres. Quand il affirme qu’il se fait
tout à tous, qu’il fait l’offrande de son
corps, quand les Actes nous diront que
rien ne l’arrête, ni dangers de voyage, ni
menaces de supplice, quand partout dans
ses épi très apparaît cette ardeur apostolique qui était en lui une soif consumante,
nous n’y verrons aucune hyperbole ou des
images exagérées, mais la conduite logique de quelqu’un qui a une dette qu’ü veut
payer et dans le plus bref délai.
La vocation, une dette : voilà ma thèse.
Une dette reconnue, l’obligation à nous
en acquiter admiæ, ü reste à nous demander à qui nous devons la payer. Le
divin créditeur, matériellement absent,
nous ne pouvons que lui faire parvenir
nos actions de grâce. S’en contentera-t-ü ?
Nous disons : non. Il veut plus que cela.
Un acquittement de ce genre est trop
commode, on s’en tirerait à bon marché.
La dette contractée en devers le Christ,
c’est aux hommes que nous devons la
payer. Paul l’a bien comprise la pensée du
Maître, lorsque disant : « Je me dois » il
englobe dans un même corps tous les hommes ; la diversité de races, de culture, de
condition sociale doit disparaître devant
l’obligation qu’il a envers tout homme.
Christ ne sépare pas son sort du sort
de ses créatures. « Tout ce que vous ferez
à l’un de ces petits, c’est à moi que vous
le ferez».
Aimer le Christ dans les hommes. Le
servir dans les hommes : voilà notre dette.
Saint-Paul affirme le devoir de la solidarité. Le devoir est réciproque. Au fond ü
n’y a qu’échange. Si je travaille pour d’autres, d’autres traVaülent pour moi. Considérez combien de jiersonnes ont travaillé
pour que je puisse manger un morceau
de pain. Nous nous devons ; la solidarité
l’impoiæ. J’ajoute, l’ordre du Maître nous
y oblige. Je ne m’y arrête pas. L’ordre
d’un chef ne se discute pas. Il faut l’accepter, obéir, ou bien s’éloigner.
Nous nous devons : une dette dont nous
nous acquittons par amour...
HS
On a repris, dans nos paroisses, le travail d’hiver. Nous voulons que la nouvelle
campagne soit efficace. Il faut que l’œuvre se poursuive sur une plus vaste échelle
et plus intensément. Voüà pourquoi j'ai
tenu à’ vous engager à prendre chacun la
bello devise de l’apôtre ; Je me dois.
Je commence par me l’appliquer à moimême. Il faut que chacun la prenne. Tous
les matins, en vous levant, vous consiidérez la somme de travail que vous devez
accomplir, les devoirs inhérants à votre
profession, à votre portion sociale, les obligations envers votre famille et vous dites ;
ü le faut. Et une fois mis la main à la
charrue, vous ne regardez pas en arrière.
Dieu vous appelle à travailler aussi dans
cette partie du champ qui; est l’élise. Vous
en connaissez les besoins urgents et grands,
vous en connaissez l’étendue et la variété.
Ecoutez l’invitation au travàil, à la relève ;
l’appel à la tâche à remplir, à l’action à
entreprendre, au devoir. Ce qu’il faut c’est
la coopération de tous les membres, aucun
excepté. La marche de l’égliæ sera alors
plus aisée, plus rapide, plus sûre.
Vous, les combattants de la première
heure, qui nous avez laissé l’exemple de
courage, de foi, de dévouement, vous donnerez, nous le savons, les précieux conseils
de votre expérience, surtout vos prières.
Et vous qui encore vous tenez à l’écart,
vous les jeunes surtout qui hésitez peutêtre par timidité, par crainte plus que
par mauvaise volonté, le Maître vous appelle. Venez lui consacrer aujourd’hui votre enthousiasme, l’ardeur de vos forces
encore intactes.
L’heure est venue, ne le sentez-vous
pas ? où pour chacun s’impose la devise
dù grand apôtre, ce géant de l’action
bonne: «Je me dois ». Prenons-là. Dieu
alors, dès le commencement de notre nouvelle campagne, fera reposer sa bénédiction sur nos projets, notre travail. j. t.
<**>*>*><**><* ♦> ❖ ❖ ❖ <*
le siili SI
ie itie i lelisieme.
(Suite).
VII.
Si nous nous sommes arrêtés longuement à parler de ce qui manque à notre
vie religieuse, nous passerons beaucoup
plus rapidement sur les deux autres points
que nôus avons entrepris de traiter.
Le second point nous met en présence
d’une âme qui n’a pas pu s’adapter au
triste état de choses qu’elle avait sous les
yeux.
Tous nos pasteurs souffrent lorsqu’ils
voient autour d’eux tant d’âmes, confiées
à leurs soins, qui suivent la routine des
actes de dévotion, sans que jamais un mouvement de sérieux ne se soit dessiné en
elles, pour ce qui regarde leur salut éternel. Combien de fois, dans leurs rapports aux assemblées ecclésiastiques, ils
se plaignent du manque de vie spirituelle dans leurs paroisses ! Sous d’autres
aspects, ils ont lieu de n’être pas trop
mécontents, tandis que, sous celui-là, ils
sont dans la peine. Pas de réveü ! Auctme
amélioration à cet égard! Tous n’en sont
pas troublés au même point. Il y en a
qui, plus aisément, en prennent leur parti.
Nous croyons ixjuvoir dire, soit pour
les pasteurs, soit pour les laïquœ, que
cette souffrance est en proportion du degré de profondeur de leur propre vie spirituelle. Plus une personne est consacrée
à Christ, plus vive est son appréhension
pour les âmes plongées dans une fatale
apathie.
Celui dont nous avons fait le nom, au
début de ces articles, en a souffert cruellement, jusqu’au point d’en être angoissé,
n ne s’est donné aucun repos avant d’avoir
mis en œuvre tous les moyeiis qu’il pouvait imaginer, en vue de réveüler les
âmes engourdies dans une fausse sécurité.
Ses efforts n’ont pas été inutiles. Dieu lui
a accordé la grâce de voir un bon nombre
d’hommes et de femmes répondre à ses
pressants appels, être vraiment réveillés
à salut, remplis de la joie que la vie
nouvelle en Christ apporte toujours avec
elle, dans ceux qui la reçoivent. Il est per-
2
mis de croire que ce réveil religieux aurait pris des proportions bien plus larges,
s’il avait été mieux secondé par d’autres
collègues et si l’esprit malin ne l’avait
pas entravé par une déplorable dissidence.
Dans tous les cas, il est à souhaiter que,
parmi nous, le nombre des chrétiens vivants qui ne peuvent pas s’adapter à notre
triste état de somnolence spirituelle aüle
en croissant et se multiplie de plus en plus.
Dans nos Conférences et dans nos Synodes, on a abordé plus d’une fois cette
question vitale ; mais il nous semble qu’on
s’est contenté de le faire d’une manière
trop superficielle, sans la traiter à fond.
Nous n’avons pas, encore entendu résonner dans leur sein ce cri angoissant qui
préconise une levée en masse pour combattre le fléau spirituel dont souffre
l’Eglise et qui paralyi^ ses forces.
Ne nous lassons pas de demander à
Dieu qu’il suscite, parmi nous, des hommes doués de grande puissance spirituelle,
pour accomplir une mission si nécessaire.
La vie ne peut être communiquée que par
des hommes qui ont la vie. {A suivre).
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
HOT D’ORDRE.
Nous lisons dans le Foglio à'Ordini du
parti national fasciste que le mot d’ordre
« net et catégorique qui n’admet aucune
ambiguïté» des Chemises noires de toute
ritalie, au haut de la hiérarchie comme
au bas, est « servir et obéir ». Ndble devise que nous voudrions, au commencement d’une nouvelle période ecclésiastique,
nous proposer nous-mêmes, comme individus et conune Eglise. L’histoire nous enseigne que dans tous les domaines le service et l’obéissance ennoblissent et élèvent
l’homme, lorsque le service libre et volontaire se propose un but altruiste et l’obéissance a pour objet la loi morale que Dieu
a gravée au fond de la conscience humaine
et dont les Saintes Ecritures contiennent
l’expression formelle.
Dans le cours des siècles l’humanité s’œt
retrouvée eUe-même dans toute sa dignité
chaque fois que, aux heures de grandes
crises surtout, eUe a produit des personnahtés grandioses qui ont servi la cause
de la civilisation en se dévouant complètement dans un esprit désintéressé, noble
et élevé. Les hommes qui ont été le plus
en bénédiction sont ceux qui ont servi et
obéi. Leur service a souvent exigé de leur
part des sacrifices et leur obéissance des
luttes ; ils ont dû parfois, dans leur amour
pour leur prochain ou pour la cause qui
leur tenait au cœur, affronter des dangers
comme ceux qui, dans les péripéties de
l’épopée du désert, menacèrent' la cause
de l’audacieux Moïse ; ils ont dû parfois,
comme Esaïe, sacrifier leur popularité,
leur tranquillité, leur vie même pour le
triomphe de l’idéal qu’ils caressaient ; mais
leur service n’a pas été vain et leur obéissance n’est point restée sans porter de
fruits : Moïse a pu contempler la terre de
la Promesse et Esaïe a été en bénédiction en concentrant dans ses prophéties,
sous une forme imagée, les aspirations les
plus pures de l’humanité dans les siècles.
Ne nous laissons donc pas décourager par
les obstacles que nous pourrons rencontrer
sur notre route ici-bas, en servant et en
obéissant : « Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui». Le secret pour
devenir des hommes utiles eist tout,renfermé dans le mot d’ordre en question ;
et ce mot s’applique à tous, aut£tnt à ceux
qui sont au haut comme à ceux qui sont
au bas de l’échelle sociale, autant à ceux
qui ont reçu beaucoup de talents qu’à ceux
qui en ont peu reçu, autant aux hommes
qu’aux femmes ; Une Elisabeth Fry qui se
dévoue aux prisonniers est en bénédiction
comme un Oberlin qui consacre son existence à des paysans grossiers et ignorants ;
un père Damien qui va soigner les lépreux
ou un missionnaire Lacroix qui organise
des secours pendant la famine dans l’Inde
sont en bénédiction comme un Calvin, une
reine Victoria, un Lincoln, un Cavour, un
Garibaldi. Obéir à Dieu en servant les
hommes, vivre pour les autres et non seu
lement pour soi-même; descendre , du piédestal de son orgueil pour, se confondre
avec les petits, les humbles, les déshérités,
s’immoler chaque jour sur l’autel du sacrifice et du renoncement, voilà ce que
chaque chrétien doit se proposer et doit
tâcher de réaliser. Servir et. obéir. Il y a
du travail pour tous ; si tous, dans un sentiment de discipline et d’amour, accompliront la tâche qui leur e^t présentée, il
est certain que notre Eglise et notre peuple vaudois ne pourront qu’en retirer des
avantages au point de vue du bien-être
collectif, matériel, intellectuel, moral et
religieux.
Et si chacun saura servir et obéir, il
sera le premier, ne l’oublions pas, à en recevoir de la récompense dans le sentiment
de joie qu’éprouve celui qui accomplit avec
fidélité son devoir. Jésus dut connaître
cette joie. Lui le grand Serviteur, le Servus servorum Dei. Regardons à Lui ixair
apprendre que la vie, pour avoir véritablement un sens, doit être un service constant et authentique.
Si nous voulons porter dignement le
nom de chrétiens et de Vaudois, n’oublions
pas que nous faisons partie d’un grand
tout et que nous avons des devoirs de solidarité matérielle et spirituelle ; ne cherchons pas à nous s>ustraire à des tâches
qui s’imposent ; ne soyons pas de ceux
qui, concentrant leurs préoccupations autour de leur « moi » ne pensent qu’à se
faire servir, pour vivre ici-bas une existence égoïste, commode, paresseuse, etc.,
lâche. Nous ne trouverons de joie véritable et profonde que dans l’imitation du
Sauveur.
Celui qui veut sauver sa vie la perd ;
celui-là seul qui consent à la perdre pour
l’amour du Maître, ,1a sauvera. Oui, que la
devise « Servir et obéir » soit aussi pour
nous un mot d’ordre « net et catégorique »
qui doit n’admettre « aucune ambiguïté »,
et que notre consécration soit entière
comme celle de Calvin qui symbohsait la
sienne, dans son sceau, par une main qui
présente un cœur. D. P.
COMMUNICATIONS.
Texte de la lettre en réponse au télégramme envoyé à S. E. le ministre Rocco
par le Président du Synode :
Roma, li 24 Settembre 1929-V7Z®.
Illustì'issimo Sig. Œuseppe Famulo,
Torre Pellice {Torino).
In relazione del telegramma del 4 corrente, ringrazio la S. V. lU.ma deHa^ cortese comunicazione del compiacimento,
manifestato dal Sinodo Valdese, per la promulgazione della Legge 24 Giugno 1929,
N. 1159, sull’esercizio dei ctdti ammessi
nello Stato.
Il Governo Nazionale ritiene suo dovere
conoscere, tutelare, vigilare tutte le attività operanti nel paese, segnatamente
quelle di ordine morale, che tanta influenza esercitano sulla formazione del carattere della Stirpe.
Il Ministro : Firmato Rocco.
Délibérations prises par la Vénérable
Table dans la session ordinaire d’automne
qui a eu lieu la deuxième quinzaine de
septembre, à La Tour.
1“ Surintendance des \Districts : Le
I" District est assigné à M. Louis Marauda, Pignerol — Le II®, à M. Henri Meynier, Florence — Le IIP, à M. David Bosio, vice-modérateur. Gênes — Le IV®, à
M. Giuseppe Fasulo, Naples — Le V®, à
M. Emile Corsanj, Paierme.
M. le Modérateur correspondra directement avec le VI® District (Sud-Amérique).
2® Desserte d’Eglises. Sont envoyés
MM. les pasteurs : David Bosio, vice-modérateur, à Gênes — Loub Rostagno, à
Müan P — François Peyronel, à Milan IP
— Elio Eynard, à Pachino — Gustave
Bertin, à Orsara — Miscia Antoine, à
Reggio Calabria — MM. les pasteurs émérites : Henri Rivoire, à Brescia — Jean
D. Maurin, à Sampierdarena — MM. les
évangélistes : Henri Corsani, à Naples, aide
de M. Fasulo — C. A. Amoulet, au Pira
dutour — MM. les candidats «n théologie :
Moresehini Mariano, à Sáleme, aide de
M. Corsani — Henri Geymet, à Aoste —
Robert Nisbet, à Vittoria — Albert Ribet,.-a Brindisi-Taranto.
1» * *
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital dn Pomaret.
Listes précédentes L. 17.593,06
Prof. Théodore Longo (2® vers.) » 50,—
{A stiivre).
Total L. 17.643fK)
La Commission des Institutions Hospitalières
dans sa séance du 16 septembre dernier, a nommé le Bureau pour l’année
1929-1930 : M. Jean Jalla, président, M. le
comm. L. Bounous, vice-président, M. Jules Tron, secrétaire, MM. Guido Comba et
Emile Eynard, conseillers.
M. Jalla a été noimné surintendant de
l’Orphelinat ; M. Bounous du Refuge ;
M. Tron de l’Hôpital de La Tour et
M. Comba de l’Hôpital du Pomaret.
MM. les pasteurs B. Gardiol et Comba
sont confirmés chapelains du Refuge et de
l’Hôpital du Pomaret. M. le pasteur David Forneron, nouveau directeur du « Convitto Valdese», est nommé chapelain de
l’Hôpital de La Tour.
Asile des Vieillards «UMBERTOMARGHERITA ».
Le Comité de l’Asile des Vieillards « Umberto-Margherita » a eu sa séance annuelle
au cours de laquelle le Président a lu un
rapport très détaillé sur la marche de
l’œuvre durant les douze derniers mois.
La nouvelle bâtisse pour pensionnaires
a fait l’objet d’un long entretien, durant
lequel on a établi les conditions pour l’admission au « Villino Fede ».
M.me E. Lassile, en souvenir de Marie
Peyrot-Revel, L. 50 - M.me Tron Alexandrine, en souvenir de sa mère, 50 - Veuve
David Combe, en souvenir de son mari, 92
- Menusan Henri, en souvenir de son père,
25 - Imoville François, in memoriam, 25 M..Ue Balmas Marguerite, fleurs en souvenir de Jean Balmas, 20 - Famille Ricca,
en souvenir de Théodore Ricca et de Madeleine Maccagno, 200 - M.me M. Pellegrini, en souvenir de M.me Perazzi, 100 M.me Boringhieri, en souvenir d’Augusta
Vertu, 50 - M.me Bettenholtz, en souvenir
d’Augusta Vertu, 50 - M.me FontanaRoux, en souvenir des noces d’or de M. et
M.me C. A. Tron, 500 - M. et M.me J. P.
Massel, instituteur, 100 - M.me H. Durand, en souvenir de son mari, 100 - M.Ue
avocat L. Poët, en souvenir inauguration
« Villino Fede », 250 - M. le cap. Wisely,
924 - N. N., 200.
Nous exprimons à tous ces généreux donateurs notre plus vive reconnaissance.
C. A. Trow.
LES AVANGUARDISTI qui ont pris part
à la III® « Crociera » sont de retour, tout
pleins d’enthousiasme pour le voyage accompli : Gênes, Naples, Cagliari, Barcellona,
Gibraltar, Lisbonne, Palmas de Majorca,
Bocche di Bonifacio, Civitavecchia, Rome,
Turin. A peu près la moitié des 1.200 jeunes gens y ont participé parce que « premiati » pour leurs études ou pour leur
travail. Parmis ces « premiati » 2 Vaudois ;
Gustave Vinay, fils du professeur Vinay,
de Carmagnole, et porte-enseigne de cohorte, et le fils de l’ingénieur Rostain, de
Turin. X.
On a collecté pour différentes œuvres,
durant l’année 1928-1929, la jolie somme
de 454.000 lires.
CHRONIQUE VAUDOISE
AMÉRIQUE DU SUD. Si les chiffres
diænt quelque chose, on peut juger de
l’importance et de la vitalité de nos colonies vaudoises de l’Argentine et de l’Uruguay par la statistique suivante toute
, récente.
Congrégations, 11 ; familles, 1.465 ; population, 7.994 âmes (en comptant les disséminés on arrive à 10.000) ; membres
communiants, 3.486 ; catéchumènes, 364 ;
écoles du dimanche, 42 ; moniteurs, 245 ;
élèves, 1.643 ; baptêmes, 317.
FLORENCE. Ecole de Chefs de file
Unionistes. Nous avons eu le privilège d’assister à cette école de « leaders » pendant ’^1
quelques jours et nous en avons retiré
bien des enseignements.
D’abord il nous a été possible de cons- |
tater de visu comment et combien peut
faire une jeunesse enthousiaste et pleine
de foi qui réussit à organiser d’une manière admirable, dans de vastes et commodes locaux, les services d’une parfaite
Union de ce type, dans une magnifique
villa entourée d'un grand jardin, sans
avoir, comme on pourrait le croire d’abord,
des aides étrangers aux efforts des membres de l’Union locale.
La foi agissante est pourtant un moteur
de puissance non commmune et qu’il faudrait plus souvent mettre en marche I
Les Unionistes de Florence en donnent
l’exemple.
Nous avons été heureux de constater
comment l’esprit du plus parfait christianisme, disons même du panchristianisme,
qui animait tous les participants, laiœe
pourtant à chacun son individualité et
même tend à favoriser la différenciation
entre les groupes, en vertu du principe
que union n’est pas fusion. C’est u/ne constatation à laquelle nous tenons.
Enfin, nous avons constaté que s’il y a
dans runionisme italien quelque chose qui
a été réalisé, l’œuvre qui l’este à faire
est immmense ; il est donc urgent que
beaucoup d’ouvriers entrent dans ce champ
de travail, ouvriers qualifiés, ouvriers préparés, hommes de foi vivante et agissante.
Les terrains en friche n’offrent rien aux
ouvriers qui ne smit pas aniniés de foi
agissante.
M. W. G. Gethmann, secrétaire général
du Comité Universel de Genève, nous a
fourni de très intéressants renseignements
sur le fonctionnement du Comité Universel et de tous ses organes subordonnés, ©t
nous a donné de bonnes, substantieEes méditations. Nous lui en sommes reconnaissants et nous voulons lui exprimer encore
nos remercîments. Toute notre reconnaissance aussi à M.me Gay, grâce aux soins
de laquelle l’organisation matérielle de
l’école a été parfaite. Aussi avoins-nous
vivement regretté d’avoir été obligé de
quitter l’école avant la fin de la semaine,
car nous aurions récolté d’autres fruits
encore. Mais espérons-nous bien pouvoir le
faire une autre fois.
Beux Enric» Aügüsto.
LA TOUR. Mardi, 1®’' octobre, a eu
lieu l’inauguration de la nouvelle année
scolaire de notre Collège. Un nombreux
public assistait à la cérémonie. A 15 h.
précises MM. les Profeœeurs font leur entrée dans la Salle du Synode, suivis des
étudiants qui sont pirécédés par deux « Balilla » et « Avanguardisti » portant le « gagliardetto». Sont présentes les Autorités
religieuses, civiles et politiques : M. le
modérateur V. A. Céâ;abel, M. le vice-modérateur D. Bosio, M. le commissaire
comm-. Marongiu, M. le secrétaire politique doct. Patrinieri, M. le chev. Merlo, de
la «Milice», M, le président du «Dopolavoro», ing. Merlo; plusieurs pasteurs
émérites ; les conducteurs des paroisses de
Saint-Jean, Angrogne, La Tour, SaintGermain ; M. le Directeur du « Convitto ».
Le surintendant du Collège, M. Marauda, lit le Psaume CXXXIX ; puis dans
une courte allocution s’adresse directement
aux étudiants auxquels il apporte le souhait le plus affectueux de la Table, et qui
est en particulier le sien propre, pour que
l’année qui commence soit féconde en travaD. Et il exhorte vivement les élèves à
rechercher et à cultiver avec amour, avec
persévérance, la première de toutes les
sciences, celle qui donne le ton à toutes
les autres, qui les domine toutes, qui a
fait la force de nos pères, qui confère la
vraie grandeur : la science divine.
M. le comm. Jahier, chargé du discours
d’ina/uguratian, Mt un travail des plus soignés, des plus intéressants et qui est suivi
3
évec vif intérêt par l’auditoire, qui tint
^ dire à l’orateur toute sa satisfaction
par de chaleureux applaudissements. Nous
p’anaJysons pas le discours, puisque nous
pvôns le plaisir d’annoncer aux lecteurs de
’^Echo qu’ils le liront ici-même en bonne
partie. Rappelons seulement le sqjet :
f. Historique du Collège depuis ses origines
jusqu’à nos jours ».
M. le Commissaire parle en sa qualité
['(le chef de la Commune dont il apporte
Jes salutations. Il rappelle la volonté du
Jlinistre de l’éducation nationale prescriyant que l’inauguration des cours se fasse
1 lÿiins une forme solennelle comme celle-ci.
;îl promet de faire tout ce qui est en son
J'Ipouvoir en faveur du Collège, qui est une
T^mière pour la petite ville de La Tour
à laquelle il est dévotement affectionné.
' Il déclare inaugurée l’année scolaire au nom
de Sa Majesté le Roi (l’assemblée se lève
et applaudit) et au nom du restaurateur
de l’école, S. E. Mussolini (nouveaux
applaudissements).
M. le Secrétaire politique souligne l’importance que le Chef du Gouvernement
donne à la jeunesse, à sa préparation à
la vie ; sa confiance en elle, qu’il veut instruire et éduquer. Il exhorte les élèves
à penser à la mission qu’ils auront demain,
quand il y aura des resjoonsabilites à
prendre pour le bien-être du pays. Il faut
donc qu’ils se préparent à l’école qui les
forme pour occuper dignement les postes
qui leur seront assignés.
M. Ying. Merlo apporte les salutations
du «Dopolavoro» et de la «Dante Alighieri » et rappelle avec reconnaissance
les années qu’il a lui-imême paæées dans
[ notre Collège. Il évoque le souvenir des
L,,‘étudiants qui durant la grande guerre ont
p! dû abandonner le Lycée ix»ur marcher à
l’ennemi ; ils donnent à la génération préî ;sente l’exemple du sacrifice de soi, et de
d’obéissance absolue. Et ceux que l’âge rel^'tenait ici, ceux-là aussi, ont accompli
* une œuvre de dévouement, occupant des
charges publiques lourdes de responsabilité
^et de difficultés, mais qu’üs ont acceptées
' par amour pour le bien de la population.
|.,Honneur aussi à eux.
M. le Directeur du Collège lit les noms
des élèves admis ou promus; il salue le
prof. Jean Pierre Vinay qui vient de prendre sa retraite après 40 ans d’enseignement fidèle, et lui aiuhaite une longue
période de repos bien mérité. Le public
s’associe à ces paroles par de vifs applaudissements qui se renouvellent lorsque
M. Jahier donne la bienvenue au nouveau
professeur, M. Costabel.
M. Marauda remercie les Autorités et
le public et termine par la bénédiction.
Le Secrétaire politique saisit l’occasion
pour distribuer lés diplômes et les médailles aux collégiens avant-gardes qui prirent
part, dans la « Squadra Dux », au concours de mai dernier, à Rome, et qui
iSont : Fbrneron Mario, Travers Renato,
Coïsson Giovanni, Aime Edoardo, Feyles lo, Feyles Bruno, Comba Roberto,
Comba Claudio, Genre Arnaldo, Cielo Davide, Cielo Geremia, Filippone Domenico,
Bariletta Vittorio, Messa Gian Marco.
PIGNEROL. Notre Eglise a eu le privilège, encore cette année, comme habituellement à cette époque, d’entendre le messie de frères venus du dehors : MM. Petrai, Rinaldo Malan, Em. Corsani et, tout
dernièrement, notre modérateur M. V. Albert Costabel. Nous les remercions encore
vivement, au nom de l’Eglise, pour le bien
qu’ils nous ont fait,, en demandant à Dieu
de bénir les impressions salutaires que
leur parole a suscitées au milieu de nous.
EBARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre juillet-septembre. Baptêmes : Porneron Dino-Emüe de César (Ciabot des
Cardons), le 11 août - Constantin Dino de
Jean (Seniounin), le 18 août - Gaudin Attilio d’Henri (Colombins), le 18 août Gaudin Inès et Adolphe d’Alexandre (Veirolera), le 18 août - Reynaud Savine Mafalda d’Alphonse (Coularei), le 25 août Rostagno Erica-Jenny d’Emile (Pianoits),
le 25 août - Gaudin Yve-Emma et AldoAlexandre d’Emüe (Nida), le 25 août
Avondet Albina-Henriette et Delia-Ines
d’Albino (Coularei), le 22 septembre.
Mariages: Bourne Armanzio de Paul
(Portes) et Malan Giulia feu Albert (Roc),
le 6 juillet - Gaudin Emile de Paul (Veirolera) et GriU Louise de Jean (Nida), le
27 juillet - Ribet Giovanni feu Giovanni
(Florence) et Jahier Marie d’Auguste (StBarthélemy), le 13 septembre.
Ensevelissements : Bertalot Jean feu Michel, mari de Berger Jeanne, 52 ans (Roc
d.es Gays), le 6 juillet - Constantin Michel
feu Michel, 44 ans, décédé à Turin, transporté à Prarustin le 16 juillet - Roman
Philippe, mari de Gaudin Marguerite, 72
ans (IVfessera dî bosc), le 21 juillet.
A. J.
OOOOOOOO OO O O O O oooooooo
La Semaine Politique.
ITALIE. Le Conseü des Ministres a fixé
la date du 19 mars 1930 pour le recensement agricole national. L’hon. Acerbo a
fait une intéressante exposition touchant
les beaux résultats obtenus par la « campagne » agraire 1928-1929.
D’importantes sommes ont été affectées
à l’exécution de travaux publics dans différentes provinces du royaume.
Au Palais Chigi vient d’avoir lieu la
séance de la session de septembre du
Grand Conseil. S. E. le Ihremier Ministre
a exposé les points fondamentaux de la
réforme du Grand Conseil. Tous les membres étaient présents.
Le Conseil des Ministres a approuvé,
dans une séance tenue au Palais Viminàle,
' le projet de loi qui institue le Conseil National des Corporations.
EN PALESTINE. La campagne de boycottage particulièrement à Jaffa et à Jérusalem prend des proportions inquiétantes.
Le Gouvernement a invité les marchands
juifs et arabes à se rencontrer en présence du maire et des adjoints, des directeurs de banques, afin d’essayer d’aboutir
à un rapprochement. Les propositions du
Gouverneur ont été acceptées par les juifs,
mais les négociations avec les arabœ ne
sont pas encore' terminées.
Sur la frontière RUSSO-CHINOISE les
combats 'se succèdent par intervalles avec
des alternatives de succès et de revers
de part et d’autre. IVffi,is ü n’y a pas
eu jusqu’à ce jour d’importants faits
d’armes.
EN CHINE la guerre civile menace sérieusement le sort du Gouvernement central de Nanking. D’après certaines nouvelles, qu’il faut cependant accueillir avec
rœerve, les troupes fidèles auraient été
battues par les rebelles dans une bataille
acharnée, à la suite de laquelle 5.000 hommes auraient été faits prisonniers par les
insurgés.
Un huitième de la première CHAMBRE
SUEDOISE est renouvelée chaque année, la
durée du mandat des membres de cette
assemblée étant de huit années. Ces élections, qui se font par suffrage universel
direct, viennent d’avoir lieu, donnant aux
partis conservateurs et social-democrates
la prépondérance numérique dans le
Parlement.
Un nouvel attentat politique vient d’avoir
, lieu au MEXIQUE. Pendant que M. Vasconcelos, canxhdat à la présidence, haranguait la foule à Torrejon, un groupe d'adversaires politiques ouvrit le feu dans sa
direction. M. Vasconcelos ne fut pas atteint.
A Mexico, en présence de plusieurs milliers de personnes, Mgr Diaz a été sacré archevêque. On sait que celui-ci a
joué un rôle très important dans les efforts de conciliation qui ont abouti à l’actuel apaisement du conflit religieux.
Tandis que M. Briand a lancé l’idée des
Etats-Unis d’Europe, que d’aucuns saluent
déjà le plus efficace moyen pour assurer
la pmx, après la création de la Société des
Nations, d’autres n’y voient qu’une utopie belle, mais sans résultat pratique ; Villegas, délégué à Genève du Chili, a proposé aux nations latino-américaines la formation du BLOC DES PAYS UATINS AMERICAINS en vue de coordiner les activités
latino-américaines. Le premier résultat de
ces conversations a été la rédaction d’un
mémorandum que les délégués soumettront à leurs Gouvernements. Il semblé
acqûis que la première Conférence latinoaméricaine se tiendra l’an prochain à Genève, dans les premiers jours de septembre. H reste à savoir quelle sera l’attitude
du Brésil, de l’Argentine et du Mexique
aujourd’hui absents de Genève.
La SESSION DE LA DIXIEME ASSEMBLEE de la Société des Nations étant close
on peut jeter un coup d’œil d’ensemble sur
l’étape franchie. D’avance on s’était plu à
accorder une importance considérable à
cette session parce que, suivant immédiatement la Conférence de la Haye et précédant la conclusion finale des accords qui
doivent permettre de procéder à la « li-|
quidation de la guerre », elle apparaissait
comme devant renforcer d’une manière générale l’esprit nouveau de détente et d’entente dont on attend de grandes choses.
Les difficultés n’ont pas manqué : le ton
des polémiques fut âpre souvent, l’accord
au sujet du règlement des réparations et
des conditions de l’évacuation anticipée de
la Rhénanie fut résolu péniblement : cependant on reconnaît unanimément que la
session de l’assemblée qui ■vient de prendre fin a permis de réaliser un progrès
moral qu’il serait injuste de méconnaître
et de ne pas apprécier.
Le MINISTRE GREC des affaires étrangères, dans un discours a souligné qu’il
' n’y a pas lieu d’avoir la moindre inquiétude qqeuit aux rapports gréco-turcs. La
situation orientale est telle, a-t-il dit, le
souci pacifique des peuples et des Gouvernements en Orient est si unanime que la
paix ne court aucun risque.
TCHECOSLOVAQUIE. La fête nationale
de Saint Venceslas, le 28 septembre, a donné
lieu à des cérémonies solennelles et à des
réjouissances publiques exceptionnelles,
par lesquelles Gouvernement et peuple ont
célébré le millénaire de la mort tragique
du patron de la Bohême. Le court règne
revêt, pour la nation, un caractère patriotique éminent parce qu’ü marque la date
première de son indépendance politique.
Il est aussi une date de l’histoire de la
civilisation européenne parce que c’est
Saint Venceslas qui, en décidant la christianisation définitive de son peuple, a
soustrait toute la population slave des
pays tchécoslovaques à l’influence prépondérante de l’Orient pour la rattacher au
courant de la civilisation occidentale,
AU'IRICHE. Après 5 mois de pouvoir, le
Cabinet Steernwitz a démissionné au momoment où le Gouvernement fédéral devait présenter au Conseil National son
projet relatif à la révision de la Constitution de 1920. En même temps M. Steernwitz a proposé M. Schober, préfet de police de Vienne, ix)ur lui succéder à la tête
du Gouvernement. L’agitation provoquée
par le mouvement des « Heirnwchren »,
parti des conservateurs en opposition au
« Schurtzbund » républicain, a créé en
Autriche une situation politique difficile;
puisque les partis aux prises disposent les
uns et les autres de véritables formations
de combats, d’armes et de munitions, et la
menace d’une guerre civile pèse toujours
sur la vie du pays,
Schober est une des personnalités plus
marquante de l’Autriche contemporaine.
Personne n’a oublié qu’en avril, mai et
'juin 1919 c’est la vigoureuse énergie de
M. Schober, préfet de police de Vienne, qui
sauva la capitale du bolchévisme de Bêla
Kun.
Suivant le « Morning Post » le nouveau
commissaire dœ Soviets à l’instruction publique, M. Brubnof, a prescrit la « militarisation » dos écoles dans toute la RU^IE.
Deux heures par jour seront consacrées
à des exercices et à des études théoriques
militaires, le programme étant de faire
de chaque écolier un « excellent combattant pour le prolétariat». Chaque jeune
élève passera trois semaines dans un camp
militaire pour une fériode d’instruction.
M. Henderson, ministre des affaires
étrangères, a eu plusieurs entretiens avec
M. Dovgalewski, délégué des Soviets, touchant la reprise des relations diplomatiques entre la GRANDE-BRETAGNE ET LA
RUSSIE. Le communiqué qui a été publié
sur ces négociations est vivement attaqué
par la presse conservatrice qui accuse le
Gouvernement travailliste d’avoir fait de
trop grandeb concessions aux exigences des
Soviets.
M. R. MAC DONALD s’est embarqué
pour les Etats-Unis, où il aura avec le président Hoover des entretiens auxquels
d’avance on se plaît à accorder une importance politique considérable. Depuis
son arrivée au pouvoir, le Ministre anglais
n’a pas caché sa volonté de rapprochements avec FAmérique, la confiante collaboration des Cabinets de Londres et de
Washington tenant la première place des
préoccupations du Cabinet travailliste.
Per i vostri cari Defunti:
FOTOGRAFIE SU PORCELLANE
per Cimitero.
Perfetta rassomi^ianza - Inalterabili.
G. P. ROLLA - Regie Privative
Portici Nuovi, N°4- Pinerolo
Abonnements payés et Pons.
(Le <doîu> est entre parenthèses).
Nisbet Giacomo (200) - Arias Attilio
Livorno, 1930 (2) - Beux Albert, Dìddey,
fin 1928 et 1929 - Malan Susanna, Lusema
S. Giovanni - Tron Alessandro, Asmara,
1929-30 (5). - Vigna Giacomo, Torino, 2“
sem. 1929 et T sem. 1930 (2) - Cœan
Jean, Nice (5,70) - Beux Silvia, 2“ sem.
1929 - Leidheuser, Milano (10) - Pennington, Lusema S. Giovanni, et 1930 (10) Gay Matilde, Torre PeUice, 1930 - Garffid
Paolo, S. Secondo (2) - Roman Jean, Eist.
Sola, 1929 (1) - Rostan Jean E., Mansilla,
1929 (1) - Rostan Jules, Rosario Tala, 1929
(1) - M(x)re Manuel, Id., 1929 (1) - Chauvie Louis, Id., 1929 (1) - Rostan Teofilo,
Id., 1929 (1) - Santiago Clot, Luán D’Oro,
1928, doit encore 1929 (1) - Tron Lévy,
Colonia Belgrano, per 8 copie, 1929 - Terrier Alberto, Rio Primero, Prov. Cordoba,
2 copie, 2“ sem. 1929 - Vinay Alice,
Roma, 2" sem. 1929 et 1° sem. 1930 - Pascal
Jacques Henry, Valdese, et 1928 - M Rivoire, La Haye, 1930 (16). (A suivre)..
Maintenant que les derniers foins sont
rentrés et les travaux de la campagne arrivent à leur fin, nous recommandons chaudement aux jeunes filles désireuses de se
placer, de ne pas quitter les Vallées sans
avoir préalablement pris des informations
sur les places qu’on leur propose. Dans ce
but efi.es pourront s’adresser aux « Amies
de la Jeune Fille», à Florence, Via défia
Vigna Nuova, 3 - Gênes, Via Brignole
De Ferrari, 16 - Livorno, Via Montebèüo,
18 - Milano, Viale Vittorio Veneto, 14 Napoli, Via Santa Maria Apparente, 22 Roma, Via Balbo, 4 - Toriru), Via Massena, 5
- Trieste, Via Ghega, 8 - Venezia, Campo
S. Agnese, 811 - Torre Pellice, chez M.me
Lydie Eynord,
Jean Coìssow» dineeteixr-regponsabie______
To rre P^elHice ~ Imprimerre Àipinc
Lire 300 di mancia a chi ricondurrà
alla Sig.ra CIGNONI, presso il Dott. Quattrini, ana cagnetta fox-terrier, senza
coda, bianca, a grosse macchie nere,
smarrita a Torre Pellice il 23 Agosto.
Si ricompenserà chiunque che, con indicazioni riscontrate esatte, contribuirà a
farla ritovare.
Da AFFITTARE SUBITO piccolo
appartamento mobigliato, cartiere disimpegnate, posizione tranquilla, casa soleggiata, giardino, gaz, acqua, luce elettrica.
— Rivolgersi Amministrazione L’Echo
des Vallées.
Famille Vaudoise, habitant Milan, cherche
ménage: femme cuisinière, mari valet.
— Se présenter ou écrire : Villa Talmone
- Torre Pellice.
BONNE D'ENFANTS CERCASI. Si
esige presenza, buona cultura e referenze
di servizi già prestati. — Rivolgersi :
Ing. Cornetto - Corso Montevecchio, 53
- Torino.______________________________
GOVERNANTE cercasi per bambina.
Esigesi sana, buona, educata. Referenze.
Buon trattamento. — SPADINI - Corso
Vittorio Emanuele, 58 - Torino.
Istituto Femminile Valdese - Vallecrosìa - CHERCHE une Maitresse de
couture et broderie. — S’adresser, pour
informations et conditions, au Directeur
M. Arnaldo Comba - Piani di Vallecrosia (Imperia).
VENDONSI : Casa d'abitazione ai Bellonatti di Lusema San Giovanni; Villino
12 e più vani, comodità moderne, poca
distanza stazione ferroviaria; ivi. — Geometra ROSTAGNO - Torre Pellice.________
Via Principe Tomaso, * - TORINO
(in coda al Tempio Valdese)
Librerìa e Cartolerìa. Prezzi modestissimi
nonostante l’estrema eleganza defi’ambiente. Quaderni da venti fogli a L. 0,70.
CASA e terreni da VENDERE —
Rivolgersi Amministrazione del Giornale.
AFFITTASI villetta smobigliata, cinque
camere, cucina, bagno, giardino, gas,
acqua, luce. — Per informazioni rivolgersi
Appiotti - Casa Vola. _____
L’Inocato STEFANO PEYROT
con studio
in Torino-VlaSagllanoHiccal,Angolo(k)rsoOporto
(Telef. 4S878)
In Pinerolo * fla Silfio Pellico, 4 (Telof. 9S)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Yenerdl, ore antimeridiane
In Peroea Argentina ogni Martedì, oro pomerld.
4
«1
0
«
«
«<
4f<
«fi
«
«fi
«f
«fi
*i
«fi
«fi
«fi
«fi
«fi
«fi
ì»
»
«fi
«fi
«fi
«fi
«i
«i
«fi
«i
«fi
«fi
«i
«fi
«i
«i
«i
4i
«fi
«fi
»
»
»
»
CONVITTO VALDE5C
»
è*
»
»
DI
<*
»
TORRE FELLICE
!*
>♦
!*
?♦
i»
{>
»
!♦
»
»
»
»
»
»
»
»
{♦
»
!♦
b»
»
«?ì»
1° - CHE COS'È: È un grande monumento eretto alla memoria dei Caduti nella Grande Guerra.
«fi
«i
«fi
«fi
«fi
«fi
«i
«fi
«i
«fi
«fi
«fi
«S
«i
«fi
«
«fi
«i
«ì
«fi
«s
«i
«i
«fi
«fi
«fi
«^
«fi
«fi
1»
»
}»
»
»
»
»
»
2° - IL SUO SCOPO; È di fornire agli alunni del LiceoGinnasio Pareggiato di Torre Pellice una buona pensione di famiglia con cibo abbondante e variato e una educazione fisicamente e
moralmente sana in un ambiente cristiano.
ì*
»
3° - 1 SUOI VANTAGGI; a) Di essere in una stazione climatica rinomatissima. — b) Di possedere tutti i requisiti richiesti dall’igiene e dalla tecnica moderna: acqua corrente, luce elettrica, gaz,
riscaldamento centrale, bagno, docce, ecc.; dormitori, refettorio, sala
di studio, corridoi ampi, arieggiati, esposti al sole. Campo sportivo
nel recinto; vasti spiazzi per le ore di svago e grande sala di ricreazione per le giornate piovose. — c) Di essere in grado di sorvegliare da vicino e controllare gli alunni durante lo studio e le ore
di ricreazione. — d) Di offrire a un gran numero di alunni la possibilità di frequentare il Liceo-Ginnasio di Torre Pellice, annoverato
tra i migliori d’Italia. — e) Di fornire ai giovani un’ottima occasione
di imparare praticamente il francese.
4° - LE SUE CONDIZIONI; Ottime sotto tutti i riguardi;
chiederle, unitamente a copia del Regolamento, al Rettore del Convitto in Torre Pellice.
«f?
«fi
«fj
«fi
«Ì
«^
«S
«fi
«^
♦ì
«9
41
4Ì
«f?
«1
«^
«fi
4i
«i
«fi
4?
4{
4i
4i
4i
4?
«‘i
4i
«fi
«S
«fi
4?
4i
4{
4i
4Ì
4{
4i
«9
«9
«9
«9
49
«9
«9
4i
49
49
»
»
»
»
»
»
»
»
i*
»
i*
»
1*
»
»
»
»
»
»
49
49
49
49
4i
49
4i
49
Massimo rispetto alta libertà di coscienza e di fede dei Convittori.
49
4i
¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥
i»
©
i*.
»
»
»
»
»
ì»
»
»
»
»
»
ì*
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
S
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Breve Catechismo Evangelico .......
Catechismo Évangéliqae.......................................
Dialoghi e Fantasie musicali, di Sommani.....................
Commentario di S. Marco, del Dott. Stewart (tela L. 15), brochure
» » S. Matteo, » » » ( » » 25), »
La Messa in Italiano c in Latino, di G. Ribetti
Cartelli Biblici con disegni colorati d'antore, la copia
(Testi; Gios. 24/15; Salmi 107/1 ; 121/1; 121/8; Matt. 28/20, Luca 24/29;
Giov. 14/1 ; Gal. 2/20).
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11° migliaio (in tela
L. 7.50) brochure
La Lampada di Tip ....
Spigolature...........................
Parabole di Cristo, di E. Sosto, illustrato
Vita di San Pietro, di Teofilo Gay
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia .
Dietro le Quinte, 4® edizione, illustrato
Iddio è Carità, di Adolfo Monod .
Preghiera del Giorno (breve preghiera per ogni giorno), (in tela
L. 2), brochure
Storia del Cristianesimo, del Dott. Enrico Meynier
L.
ì
i
PUBBLICAZIONI RACCOMANDATE
La Religione Cristiana, Ern. Comba, U. Janni, ecc. (Compendio
delle Verità fondamentali del Cristianesimo) . . .
Amore e Luce, T. Vasserot (Espbsizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 440 pagine)...........................................
Più presso a Te Signor, G. Rostagno (Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno) (in tela L. 10), brochure
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Comba - con numerose illustrazioni
e carte geografiche (200 pagine)................................
Figlia (La) dell'Anziano, di Strong (Dramma storico in 5 Atti)
Margherita di Francia, Silvio Pons (Dramma storico in 4 Atti)
Sangue Valdese, S. P. G. (Dramma storico in Un Prologo‘e 3 Atti)
Marchese di Pianezza, G. Rostain (Dramma storico in 4 Atti)
Lettejre di un carcerato, A. Muston (Biografia ed epistole del
martire G. L. Pascal)...........................................
Storia Letteraria della Bibbia;
1° I libri storici delI’A. T., T. Longo........................
2“ 1 libri dei Profeti d’Israele, Ern. Comba . .
3° I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba......................................
4° 1 libri storici del N. T. - II Canone e il testo dell’A. T. - T. Longo
5® Le Epistole del N. T. e l'Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme..............................................
II Cristianesimo e la Libertà religiosa, E. Meynier (senza sconto)
Aggiungere il 10% per le spese postali
L. 3,—
10
4
2,50
2
2
2,25
I
il
4
4
4
4,
4
4
18,
2,
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
■ TORRE PELLICE (Torino).
Mm Bill!
ANGROGNA (Le Vernet)]
Splendida posizione
: a 900 metri s. m.
: Trattamento ottimo
Prezzi modici
;; Termosifone ;:
English Spoken ::
: Man Spricht Dentsch
PILLOLE DEFUR/1TIVE F/ITTORIl
ma za^aM sazMoa co/itro STITICHEZZAeGASTRICISMO
,i/N TCJTTE ce e ivRESsa c« ^
SOC.^n G.Fi^TTOPI»C Via C.GOCOOmi 47-MIL/^rtO»
Pubblicità BERTOLONl ■ Milana
GS.MO\fA
Militi®!# HBB&O ■ Wmvwm P«1U®®
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione accurata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo - Materassi -■
I Stoffe - Corsie - Cerate - Linoleum - Tappeti - Coperte, ecc. — Lana- p
Crine - Kapok.
■ : PREZZI RIDOTTI — CONSEGNA A DOMICILIO z:v, =r^
x/OUETE la salute ?
TONICO
RICOSTITUENTE DÉL SANGUE
noceraìuHb
(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
eiOCOHDJi
,qqUA
PURCOTIVA
ITALIANA
LIBERA IL CORPO
E ALLIETA LO SPIRITO
FELICE BISLZRlsC.
ifilLAI
Vero Sciroppo Pagliano
dell’inventore prof. GIROLAMO PAGLIANO
composto esclusivamente con sostanze vegetali, purga,
depura T organismo, liberandolo, attraverso V intestino,
dalle sostanze tossiche che T infettano e che inquinano
il sangue. - La più antica, mai superata, nè eguagliata
delle cure naturali.
L
FIRENZE • Via Pandolfini 18 - Casa del Prof. Girolamo Pagliano
” Ì^rte la mìnestta-col
Brodo* carne
in Dadi
lGGII
purissimo
Croce
sostanzioso
'Steffb
Pubblicità BERTOLONl - Uilne
L’Eco della Stampa
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nè corrispoìidenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.