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Soixante-septième année - Anno IX*
13 Mars 1931
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,; dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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FIDÉLITÉ.
«Sois fidèle jusqu’à la mort et je
te donnerai la couronne de .vie»,
Ap. Il, 10.
Dieu est fidèle pajice qu’H est le Dieu
de Vérité et d’Amour : voilà ce que prodaine la Bible, du commencement- à la fin,
et -voilà ce qui fait la force, l'assurantee,
la consolation et l’espérance du chrétien.
Dieu veut être notre Dieu et mous pouvons comp-ter sur Lui en tout lieu et on
tout temps, nous pouvons nous reposer
en-tièrement sur Lui, car II dirige -toutes
choses.
« Celui qui est la force d’Israël ne
ment point et 'ne se rejient point, car il
n’est pas uin homme pour se repentir »
(1 Sam. XV, 29).
Il est fidèle dans ses promes^ (Hébr.
X, 23), et ses promeæes sont innombrables et merveillexjises ; elles peu-vent se
résumer dans cette parole de l’apôtre Paul
qui se trouve dans l’admirable chapitre
VIII de l’épître aux Romains : « Si Dieu
est pour nous, qui sera contre nous' ? Lui
qui n’a point épargné son propre fils, mais
qui l’a livré à la mort pour nous tous, comment ¡ne nous donnera-t-il pas aui^i toutes
chioiseB avec lui ? » (Rom. VIII, 32).
Et Jésus-Christ, aussi, notre Maître et
notre Sauveur, celui qui veut être notre
ami, est fidèle, il ne nous abandonne jamais. « Cette parole est certaine : Si nous
sommes morts avec lui, nous vivrons aussi
avec lui. Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions,
lui aussi nous reniera ; si nous sommes
infidèles, il demeure fidèle, car il 'ne peut
se renier lui-même» (2 Tim. II, 11-13).
Voilà pourquoi nous pouvons être sainte
crainte, aller de l’avant avec confiance et
attendre le secours et la bénédiction d’ElnHaut.
Nous ne sommes pas seuls. Dieu veut
être notre lumière, notre délivramce, notre refuge et notre appui m Jésus-Ohr,îst.
Mais ix)ur pouvoir nous emparer de
toutes les promesses de Dieu et nous appuyer fermement Sur elles, il faut qu’à
notre tour nous soyons fidèles, fidèlœ dans
les petites choses comme dans les grandes',
fidèles jusqu’à la mort.
« Heureux le serviteur fidèle et prudent qui sera trouvé accomplissant la volonté do son Maître ; celui-ci l’établira sur
tous Sœ biens. Quant au méehaint serviteur, malheur à lui, car le ¡Maátíe viendra à l’improviste et lui donnera Sa part
avec les hypocrites. C’est là qu’il y aura
des pleurs et des grincements de dents»
(Matth. XXIV, 45-51).
Nous pouvons compter sur Dieu, mais
Dieu veut pouvoir compter sur nous. Etre
fidèle, voilà le devoir essentiel du chrétien. La fidélité est rangée par l’apôtre
parmi les fruits de l’esprit (Gai. V, 22).
Nous sommes tous, en tant que chrétiens,
d'as dispensateurs des mystères de Dieu.
« Or, ce qu’on demande des dispensateurs,
c'est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Cor.
IV, 3). La fidélité chrétienne réclame par
dessus tout deux éléments essentiels : la
conAriction et la sincérité.
Etre fidèle, c’est avoir la foi, conserver
la foi, une foi sincère qui Se traduit en
actes.; c’est avoir des principes et les mettre en pratique; c’est savoir en qui on
à cru et sui-vre jusqu’au bout celui qu'on
a reconnu pour son Maître et son Sauireur.
C’est ainsi que nos pères ont été fidèles
dans la profession de leur foi, acceptant
de souffrir et de mourir plutôt que de
renier ce qu’ils croyaient être la Véri-té,
•et vivant selon l’idéal de l’Evangile..
Soyons fidèles, e’œt un devoir, un ordre
de Dieu, un acte de reconlnaissanice et
d’amour.
Soyons fidèles à Dieu et à Jésus-Christ,
et pour cela, nestons fidèles à la Parole
de Dieu ; acoeptons-la comme telle ; méditons-la, nourrissons-en nos âmes et oon■formons-y toute notre vie. Sondons les
Ecritures et croyons à' leur autorité Souveraine, car ce sont elles qui rendent témoignage de Jésus, et c’est par elles que
nous croyons avoir la vie éternelle.
Il faut que nous redevoniions bibliques.
La Bible n’est plus considérée par beaucoup de fidèles comme étant toute entière
la Parole de Dieu ; voilà pourquoi elle est
abandonnée, négligée ; elle h’obüge plus
parce qu’on discute avec elle et qu’on la
juge au lieu de se laisser juger par ehe.
Certes, la largeur et la compréhension
des autres sont des vertus chrétiennes et
nous devons «professer la vérité dans la
charité » (Epb. IV, 15). Il faut rechercher
l’unité des enfants de Dieq, mais ü ne
peut y avoir d’unité chrétienne que dans
la fidélité au Christ et à sa parole.
^ Nous en particulier, chrétiens évangé*|Iiques, qui sommes, conscients des dangers
' que fait courir à 'nos églises l’abandon des
, fondements de la foi, nous avons le droit
et le devoir de proclamer hautement et
i de travailler à maintenir dans nos églises
«l’autorité souveraine des Saintes^Eeritures, et le salut par la foi en Jésusdhrist. Fils unique de Dieu, mort pour
nos offenses et ressuscité pour notre
justification ».
Soyons fidèles sur ce point et Dieu, fidèle à ses promesses, nous aidera et nous
bénira. Mais il va. sans dire que la fidélité
dans la vie doit aller de'pair avec la fidélité dans" la doctrine. Jésus-Christ notre
îlaître a été obéissant, et il est venu non
pour être servi, mais pour servir ; nous
devons nous -aussi obéir à Dieu- et être
|es serviteurs de nos frères. Suivons Jésus dans le chemin de la vérité, de la
i Sainteté, de l’amour et du sacrifice. Soyons
fidèles jusqu’à la mort ¡ cela n’elst pas fa
f'ie, mais le Seigneur veut nous y aider
nous veiUons et prions, et un jour,
itprès nous avoir donné sa paix, il nous
lioninera la couronne de vie.
I « Celui qui vaincra sera revêtu de vê'te_^nts blancs, je n’effacerm pas son nom
fdu Ij-vre de vie et je oonfeB^rai am nom
* devant mon Père et devant sies anges»
(Ap. III, o). iChrétim Evmgélique).
CONSCIENCE PROFESSIONNELLE.
Nous allons nous entretenir encore, non
pas du Devoir, mais de devoirs. Notre vie
n’est qu’une suite ininterrompue de de^
■vûirs qu’il faut remplir joyeusement, fidèlement, sans la moindre tentative de nous
y soustraire. Or, le devoir, que nous, l’accomplissiions ou non, est une affaire de
oonBcience ; et cela nous amène à définir la cmsdeme, soit le « témoignage otu
jugement Secret de l’âme qui dOnnie l’approbation aux actions bonnes et qui fait
reproche des mauvaises ». Ou, sa vous voulez une définition plus simple, la conscience
est ce sentiment par lequel nous Sommes
mis en garde contre ce qu’on ,ne doit pas
faire, et poussés à agir pour le bien, pour
inotre bien moral personnel et pour le bien
de nos semblables. Cette dernière défiîmtion, fort peu philosophique, va cependant
être à la portée de tous les lecteura Uln
-bel a cru pou-voir définir la ooscience «la
voix de Dieu en nous », mais les incroyants,
qui ont .aussi une conscietniœ, rejettent
cette définition.
Le plus bel éloge qu’on puisse faire de
quelqu’un c'est de le qualifier d’homme de
cosdeMce; le blâme auquel personne ne
saurait demeurer insensible est, par cointre, odui-ci : voilà un homme sam conscience, Interroger sa conscience, avoir
quelque chose sur la ooscience, avoir la
oonScieince nette, avoir la conscience large..«
sont des expressions courantes, prauvant,
si cela était nécessaire, que la conscience
joue un rôle prépondérant dans notre vie
de tous les jours et dans nos rapports avec
nos semblables.
On a... ou l’on n’a pas des consciences,
mais lupïe conscience ; et alors, dira-tron,
pourquoi vouloir nous entretenir d'une
forme spéciale de conscienoe, soit de la
« conscience professionnelle »? N'y aurait-il
pas là contradiction ? — Oui et non. Evidemment l’homme parfaUtement droit, par
faitement consciencieux en toute chose,
aura aussi — j’aJlaàs dire surtout — la
conscience professionmeilie. Et, au fait,
comment peut-on définir cette forme spéciale de conscience,* de façon à nous faire
comprendre ? La conscience professionnelle, croyons-nous, est le souci constant
de nous acquitter de tous les devoirs, généraux et particuliers, grands et petits,
de notre profession, notre métier, notre
état ; le souci de faire tout ce qui dépend
de nous pour exercer honorablement, sans
négligences coupables, sans laisser aller, ce
qui constitue notre occupation principaie,
à savoir, dans la plupart des cas, notre
gagne-i>ain ; le souci constant de le faire
toujours mieux, ce métier, de nous y perfectionner, de profiter de notre expérience
au&i bien que de cdUe de nos compagnons
d’œuvre ou de nos devanciers.
H y a des tas de braves ge'ns, honnêtes
et probes dans leur vie privée, qui, pour
rien au monde, ne feraient un tort à leur
prochalin, et qui n’ont cependant pas une
conscienoe professionnielle, c’est à dire qui
ne Savent pas toujours subordonner im devoir de famille oü de société, ou un devoir
qhi leur serait imposé par une charge quelconque, au premier de tous leurs devoirs,
au devoir impérieux de faire d’abord et
Ile mieux possible leur métier. Et ici quelqu’un m’objectera : — « Mais, si chacun ■
de nous s’interdisait toute activité en dehors de ses devoirs professionnels, il n'y
aurait plus de vie axiale iiossible». —
Parfaitement; maintes personnes ont, à
icôté de l’occupation principale qui les fait
^^iv^e, une fouüie de devoirs, de charges, publiques ou privées ; et il faut qu’il en soit
ainsi. Mais aucune de ces charges, aucun
de ces devoirs secondaires ne doit être un
empêchement ou une entrave à l'aiccomphsSement total du devoir principal... si nous
avons la conscience professionniélle. Voilà
ce qu’il faut se dire. D’abord, mon métier
qui -doit ê-tre bien fait, et après, le reste.
On ‘a déjà compris qu’il n’y a, au fond,
qu’une conscience professionnelle qu’on
vient de définir dans ses termes généraux,
absoluanent les mêmies dans legr essence
pour n’importe quel état ou profession.
Mais la conscience profeesionhelle diffère
d’une profession à l’autre dans ses applications pratiques, si je puis ainsi m’exprimer. La conscience profe^ionnelle du médecin qui soigne les corps, sans jamais
oublier la grave responsabilité qui pèse
sur M dans l’exercice de sa noble profession, diffère quelque peu de celle du magistrat appelé à se prononcer — après
avoir interrogé la loi, sa conscience, les
témoins à charge et à décharge — sur la
culipabilité ou l’innocence d’un accusé. La
conscience professionnelle de celui qui enseigne, se dévouant tout entier et constamment à sa grande tâche, est un peu dififéren-te de celle de l’élève ou >de l’étudi'ant
qui multiplie ses efforts pour absorber et
s’assimiLIer l’enseiginement intellectuel et
moral qui lui est donné. La conscienoe professionneRe de l’ou-vrier à gages ou de la domestique lui impose, non seulement de ne
pas Saboter l’ouvrage, mais de donner tout
son temps, toute son attontion à la tâche
précise qui lui est confiée durant un certain nombre d’heures de la journée. Par
contre, la conscience professionnelle d'un
artisan quelconque lui ordonne de ne fabriquer des objets, ustensiles, articles d’habillement, etc., qu’avec de bons matériaux
et de les confectionner avec tout le soin
possible.,
Inutile d’expliquer en quoi consiste la
conscienice professionnelle du travaileur
des chamjjs et de la ménagère ; on l'a fait
très sotu-vent, ici même, de façan directe
ou indirecte. Et enifih, pourrait-on parlerde conscience prafesSionnehie de celui qui
a « cure d’âmes »? Assurément ; d’ailleurs,
où trou-ve-t-on un pasteur qui ne soit profondément pénétré de la hauteur de son
ministère ; intimement convaincu qu’il ne
s'appartient pias, mais se doit, corps et
âme, à son troupeau, à tout son troupeau
— y compris les brebis égarées — Sur lequel Dieu lui a confié la grande missioin
de veiUer ?
De tout ce qui précède, il ressort que,
dans tout état, métier ou profession, celui
qui n'a pas la conscience professionnelle
ne sera jamais qu'un gâcheur, un Taté,
et qui pis est, un homme inuiaTale, lequel,
sans le vouloir, fera parfais beaucoup de
mal dans sa vie. Tandis que celui qui sait
mettre, toujours et piartout, au-dessus,
bien au-dessus de tous les autres devoirs
le devoir professionnel, a toutes les chances de bonne réussite, ndn seulement, mais
tout en eeserçant une activité féconde dans
ses effets immédiats, il donnera encore à
son entourage un exemple de probité,
l’exemple d'un « homme de conscience ».
3. c.
Ne vous scandalisez ijas de ma belle humeur : j’ai reçu, aujourd'hui, beaucoup de
mauvaises nouvelles, et je viens de lire
une lettre très violente contre moi. Nos
affaires vont bien, puisque le Diable tempête si fort. MâKmr Luther,
L'âme, pas plus que le corps, ne peut se
nourrir de parfums : cela enivre et cela
tue. M.rae de GàSPAKtN.
2
CARNET DE VOYAGE
LIVERPOOL ÉN D^lL.
Tout le monde en pîCrle^ les ièfurni^ït^
en sont pleitnls : Liverpodl est en deuil et
cette fois pour une femme : Miss Margaret Beavan, persommaillité qui fait exception ; eJle a consacré Sa vie aux autres et
arriva à occuper la plus haute charge de
la grande viUe, Lord Mayot (maire), en
manifestant des capacités merveilleuses.
iMe fit,- il y a quelques années, pendant
qu’elle était Maire de Liverpool, un voyage
en Italie et eut une entrevue avec S. E.
Mussolini. Mais ce qui la rendit populaire
dans cette grande ville ce fut son activité
en faveur des enfants difformes et de l’ertfantee abandonnée. Elle a fondé des institutions qui dureront et qui témoignent
de son esprit de charité. Elle s’est donnée
tout entière à des œuvres de bienfaisance
et a consumé ses forces pour aider les autres, en dépensant son bien et trouvant
environ un demi-million de livres sterüngs
pour assul'er le fonctionnement des œuvres qu’elle a fondées.
Pendant les derniers mois, quoique déjà
malade, elle n’a pas voulu abandonner son
travail ; malgré le conseil des docteurs,
elle a voulu être présente à des fêtes
qu’on donnait aux enfants de ses institutions ; elle a votdu leur serrer la main,
leur parler. *
Le travail l’a tuée ; elle s’est éteinte à'
l’âge de 54 ans, apïès une vie qui reste
comme un exemple et une inspiration. Les
funérailles ont eu lieu le 25 février, dans
la cathédrale ; en réalité, elle appartenait
à une église presbytérienne- qui a donné
à la viUe de Liverpool neuf maires,
record magnifique. C’est donc un fait remarquable, et je tiens à le faire connaître par le moyen de l’Echo, en relevant
que ce résultat, plus unique que rare, est
dû !à un pasteur de la dite église presbytérienne, qui pendant son ministère'insista sur le devoir des membres de Son
église de prendre part à la vie d,vüe pour
y porter leur activité chrétienne. Dans
cette direction il eut donc un grand succès, car, comme nous venons de le dire,
9 Lord Mayors, issus de son église, ont
administré une ville qui compte maintenant un million d’habitants environ. Miss
Beavan fut la première femme qui occupa une si haute place à Liverpool et
une -des premières même de toute l’Ângleterre : elle a donc mérité, quoique presbytérienne, l’honneur des funérailles publiques dans la grande cathédrale.
U M.
Bonne sensibilité.
Lorsqu’un homme est facilement ému
par les objets extérieurs qui agissent sur
son esprit ou sur ses sens, lorsqu’il passe
rapidement de la joie à la tristesse, de
l’amour à la haine, du zèle à la pa;resæ,
de l’enthonsiasme à l’abattement, on dit
qu’il est sensible.
Et la se(nEibilité peut être bonne ou
mauvaise.
Elle est bonne Si elle a pour objet tout
ce qui est beau et grând aux yeux de Dieu.
Si nous ne levons jamais les yeux vers
la voûte merveilleuse du ciel, vers les
splendeurs de la terre et de l’océan sans
être pénétrés de l’admiration la plus vive ;
si 'nous ne sommes jamais témoins d’une
bonne action sans éprouver Une grande
joie; si nous ne voyons jamiais, sans la
plus vive douleur, le triomphe de la tyrannie sur la liberté, de l’erreur sur la vérité, de l’impureté sur rinnocenc©; ai le
soupir de l’infortuné nous fait de la peiné,
si le cri du malheureux nous fait souffrir, alors nous avons une sensibilité de
bon aJoi, virile, louable.
Mais la sensibilité n’est pas toujours un
guide sûr. Elle nous prévient trop souvent, pour ou contre, certaines personnes
et certaines choses ; elle nous attendrit
souvent dans des occasions où nous aurions besoin de fermeté, même de dureté ;
aile nous rend trop indulgents dans certaines circorustances, trop sévères dans
d’autres. Elle juge souvent sans peser les
raisons ; elle s’attache trop fortement
aiüt premières irii^ressionS que le cœur
étmouve, éfle se prête trop aisénuenit â
riÉhision que produisent l'apparence de la
beauté éÉ de la bbnté, le charme des paroles eit d’un extérieur brillant.
Il est donc nécessaire que la sensibilité
soit soumise à la raison. Que de i>ersQnnes trop sensibles ont attiré, sur eles et
sur d’iaiutres, le malheur, pour avoir repoussé avec mépris la raison comme un
giude trop incommode, trop lent, trop
froid, trop... prosaïque;!
Malis pour que la sensibilité ait une var
leur réelle, elle doit se transformer en
action-. Sentir, sentir vivement et ne point
agir conformément à ce que l’on sent,
c’est de la faiblesse, c’est de la lâcheté.
Sentir le bien et faire le mal, c’est ime
contradiction, c’est de l’hypocriisie. Croire
que les bons sentiments peuvent remplacer les bonnes actions, c’est une erreur
impardonnable.
A! quoi servent l’admiration, l’entho-u.siasme pour la beauté et la bonté, s’ils
n’enflamment pas notre cœur du désir
de les imiter 1 Qu’est-ce que la compasdion la plvfâ vive, l’indignation la plus
juste, le zèle le plus ardent, s’ils ne nous
inspirent pas l’action pratique?
A quoi servent les soupirs, les larmes,
les gémissements ?
Non, la bonne sensibilité est celle qui
nous pousse avec une force irjrésistible à
l’actiom
CultivonS-la. Elle est un don de Dieu.
Alb. R.
Lors de la oommémoration du 17 février,
à Florence, M. le pasteur G. D. Buff a
traita, dans une conférence, un problème
historique peu connu, en s’0ppuyant sur
des documents inédits. Voici un exposé de
la question, que M. G. D. Buffd nous a,
lui-même, préparé. Le sujet est le suivant •
...La part importante qu’ont prise nos pères à la guerre de la Ligue d’Augsbourg,
contre la France, à laquelle Victor Arnédée II avait adhéré, et à la guerre suivante de la succession d’Autriche, ce qui
explique le changement politique à l’égard
des Vaudois. Les documents, pour illustrer
le fait (les originaux' je les ai doninés au
Musée Vaudois, il y a bien des années),
sont inédits, que je sache, sauf une aiUusion faite par. notre compétent historien,
le prof. J. JaUa, dans le Bulletin de la
Société d’Histoire Vaudoise, N. 31.
Ces documents sont des brevets de capitaine de compagnies vaudoises, donnés â
des membres de ma famille : un, à Turin,
ep 1692, par le Duc de Schamberg, lieutenant général des armes britanniques,
envoyé par Guillaume III à Victor Amédée, avec des subsides en argent, et qui,
sous le nom de Lord GaUoway, devint le
chef -de l’armée alliée (Georges Appia).
Un autre brevet, au inom du niême Laurent Duffa (qui fut aussi un des capitaines de la Glorieuse Rentrée), est signé
par Victor Amédée II, à Luôerme, le 24
juillet 1706.
C’est l’année du siège de Turin et du
séjour de Victor Amédée aux Vallées, pendant lequel ce prince est monté à Rora et
y a logé.
Deux autres brevets sont signés, quelques années plus tard, par Charles Emmanuel III, au nom de Pierre Buffa et de
Jea’n Buffa : ils ont la même signification;,
ayant les titulaires, à la tête de compagnias vaudoises, pris part aux guerres du
Piémont contre la France.
Mon but, en traitant ce sujet dans notre commémoration du 17 février, a été
de montrer, par -des faits et des documents officiels encore inédits, les services
que nos ancêtres ont rendus à la patrie,
qu’flls ont toujours tant aimée.
Si (nos ancêtres ont été obligés de prendre les armes ixxur défendre leur vie,
quand ils étaient attaqués, pour cause de
religiob, lorsque la tempête était passée,
ils redevenaient des sujets fidèles de leurs
souverains légitimes, car -ils savaient que
l’inspiration des massacres ne venait pas
flé ’Turin, mais d’ailleurs !
Sn effet, l'inspirateur offidièl de ia fïreiniêÿe des grandes persécùtiôtns, que les
X^àudois ont dû subir, a été un pape^ Innocent VIII, par Sa bulle du 27 avril
1487, par laquelle il demandait, tout bonnement, de nous « écraser commme des aspics venimeux » !
La ^deuxième grande persécution contre
nos pères, a été déchaînée,' il est vrai,
par uin décret du duc Emmanuel PhilF
bert, en date du 21 janvier 1561, mais le
conseililer du Duc était le légat du Pape,
le jésuite Antoine Possevin !
La plus terrible de toutes les persécutions a été celle de 1686, 'Sous le duc Victor
Amédée ; mais tout le monde sait qu’il a
été forcé de persécuter les Vaudois par le
grand Louis XIV, le roi Soleil, immoral,
superstitieux et entièrement sous la férule de læs confesseurs jésuites, les i)ères
Le Tellier et La Chaise !
Voilà pourquoi les Vaudois n’ont pas
gardé rancune contre leurs prinoes, et les
ont servis fidèlement, dès que les persécutions religiexBes avaient cessé.
Et comme ils ont été fidèles dans le
pasæ, en combattant avec bravoure, quand
la patrie, qui leur était si chère, avait besoin d’eux, ils sont fidèles encore aujourd’hui, guidés par les mêmes sentiments.
G. D. Buffa.
Pie XI et le prosllytisme protestant.
Le correspondaint du Temps écrit de
Rome :
La majorité des Eglises réformées du
centre et du nord de l’Italie’ ont été fondées par des émigrés revenus d’Amérique
après s’être convertis au protestantisme.
Rentrés dans leur village, après avoir acquis aux Etats-Unis argent, prestige et
instrulction, ils créèrent des communautés
dont quetquœ-unes sont devenues des places florissantes. Cependant leurs rapports
avec l’Eglise romaine ne sont pbs toujours
des meüleurs et parfois, dans la province,
de vioilents conflits éclatent entre protestants et catholiques. C’est ainsi qu’en septembre dernier, à San Giacomo degli Schiavoni, trois prêtres entrèrent dans le temple protestant à l’heure du culte, pour y
provoquer le pasteur. Cependant, aussitôt
averti, le podestat s’empress'a publiquement de blâmer les coupables. Ailleurs,
selon une correspondance parue dans, l’Osservatore Romano, ce seraient les protestants qui auraient agi de façon déplorable à l’égard des catholiques. Dans le bourg
de San Sebastiano, un ancien émigré revenu d’Amérique bien lesté de dollars, aurait, avec l’aide de pas'teurs méthodistes,
fait imprimer des manifestes sur lesquels
on menaçait de brûler les fenils, dévaster
les champs et tout le bétail de quiconque
n’adhèterait pas au protestantisme. De
plus, on aurait tenté de voler une cloche
neuve destinée à une église et un groupe de
catholiques aurait été insulté par les protestants : les maîtresses d’école auraient
été menacées parce qu’eMes enseignaient
à leurs élèves la religion catholique. En
outre les pasteurs' protestants traiteraient
publiquement les catholiques italiens «de
demi barbares, d’idolâtres, d’ignorants. Ils
auraient encore fait venir un gros char
rempli de blé pour le distribuer gratuitement à ceux qui adhéreraient à leur religion. Ils auraient enfin lacheté un terrain
pour y construire une église. Le correspondant de rôsserraiore en appelle aux
autorités au nom de l’ordre public et de
la religion de l’Etat ».
En ce qui a trait à San Giaeamo, les protestants sont hors de cause, puisque ce sont
les trois prêtres qui ont été déclarés coupables et sévèrement blâmés.
Les protestants' de S. Sebastiano repoussent avec indignation ce qui a été dit
sur leur compte, et donnent publiquement
un démienti à VOsservatore Romano. Il ne
pouvait pas en être autrement, car toutes
ces acc.usations sont les "fruits de l’école
de Satan et non de l’Evangile. — Et cependant il semble que ce soit sur ces incidents que s’est basé Pie XI pour dénoncer avec unie nouvelle vigueur, au cours
de l’audience accordée aux curés de Rome,
les nïéfaits du prosélytisme protestant.
, Cè qu’il y a dè certain c’est que tous,
protestants et catholiques, doi'vent être ;
soumis à la loi qui garantit la liberté des
cultes, en travaillant avec amour au salut
des âmes. c. A. Tron.
UNIONS CHRETIENNES.
Les Unionistes qui, malgré le mauvais
temps de samedi et le ciel couvert de dimanche matin, ont démontré leur courage
et leur zèle en s’acheminant vers la Vachère, dimanche dernier, pour le Convegno
des Unions, ont été largement récompensés:
après avoir traversé la zone du brouillard,
ils sont arrivés, au dessus de 1.000 mètres,
en plein soleil, et ont pu jouir diun temps
magnifique et du splendide panoranïâ que
leur offraient la couronne des montagnes
étincelantes de neige, le ciel bleu inondé
de lumière, et la mer de brouillard qui
couvrait les vallées et la plaine. C’est dans
ce décor que s’est tenu le Convegno de
dimanche, à la présence de 80 Unionistes
à peu près, venant de 10 Unions Chrétiennes. Le matin, a eu lieu le Concours .ijS'
de sky, avec 34 participants ; le parcours
de 7 km., desquels quatre à la montée, a
été emporté par le premier en 29 minutes et 10 secondes'; le dernier est arrivé
23 minutes plus tard.
Après un excellent et joyeux dîner,
très bien servi par M. Plavan, qui pendant toute la journée a offert dans son
hôtel une large hospitalité à tous les Unionistes, les intervenus se sont réunis en
plein air pour le culte, présidé par M. A.
Jalla, qui a brièvement commenté deux
Psaumes, indiquant les beautés de la nature comme expression de . la grandeur et
de la bonté de Dieu. Après la distribution
des prix, tous les présents s’éparpillèrent
en sky sur la magnifique pente neigeuse,
attendant le moment du départ. La journée a été très bonne et agréable, comme
manifestation de fraternité unioniste ét
comme expression du désir de notre jeunesse d’être fortement unie dans son activité chrétienne.
Pour la satisfaction des présents et des
absents, nous publions les noms des concurrents qui ont reçu un prix : 1^^ Bonnet
Henri (Serre d’An'grogne), 2^ Bertinat^
Etienne (Bobi), 3° Peyrot Jean Pierfé
(PraH), qui ont eu chacun une paire de
sky offerte par le Comité de Groupe et
' par les Unions de Milan et de Rome-Florence ; 4® Monnet Alfred (Serre), 6® Grill
Armand (Prali), T Peyronel Humbert
('Riclaret), 9® Di Francesco Ernest (SaintJean), 11® Gardîol Henri (Turin), 12® Monnet Ernest (Cacet d'Angrogne), 15° Hugon Aldo (La Tour), 28® Mourglia Edmo»nd
(Rorà), qui ont eu chacun une médaille
de bronze offerte par l’Union Chrétienne ,
de la Tour, comme premiers arrivants de
leur Union respective ; 25® Travers Mario
(St-Jean) , qui a eu une paire de sky de
l’Union de Saint-Jean, comme le plus jeune
des concurrents. Les trois groupes, arri• vés dans les meilleures conditions, sont
ceux du Serre d’Angrogne (1®’’, 4° et 5®),
de Prali (3®, 6® et 13®), et de Saint-Jean ;
(9®, 10® et 17®), qui ont eu les paires dé
sky offertes par l’Y. M. C. A. et TUiiion
Chrétienne Vaudoise de Turin et un livrer
sûr le sky, offert par le Comité de Groupe.
Vient ensuite le groupe de Cacet d’Angrogne (12®, 14® et 16®).
— La tournée de conférences de M. Bernatti, sur l’évangélisation, est terminé®
ce mercredi. Nous en donnerons les résultats dans lé prochain numéro.
La famille BUFFA, des Sonmillettesi\
émue des marques de fraternelle Symporê
thie reçues à l'occasion du départ pouf^
la Maison du Père de leur onde
DANIEL GONIN
remércie chaleureusement tous ceux qMÎ;l
dans cette triste dreonstance, leur cmM
témoigné tant d’affection, soit par detm
faits, soit par des paroles; et tous cei
qui ont pris part aux funérailles. Un re-,
merciement spécial au pasteur, M. ChaU-^
vie, aux amis ét aux porteurs.
Aiigrogne, le 7 Mars 1931.
La famiglia GÖNNET ringrazia vivà
mente quanti paHedparono al lutto eh
l’ha colpita, per la morte del toro a%
tisdmo
GÖNNET GIACOMO.
Torre Pellice (Pension du Fort), 11 Marzo 1931
3
CHRONIQUE VAUDOISE.
BARI. Le 17 févribr s'est déjà perd«
dans fes brumiee du passé ; mais, à son approcbe, que de souvetniirs nVt-il pas fait
renmtre, glorieux et encourageants !
ldi, ce jour m’a pas vu les collines einvironmantes, le soir, ou la veiUe, briller de
m!iiie feux' de joie et retentir, au loin, des
■chants victorieux d’une jeunesse forte et
enthousiaste ! Il s’est évanoui dans les derniers vestiges d’un mlaigre carnaval, suivi
de la doche lugubre de la cathédrale annonçant les Cendres et la repentance, après
les fols amusemen’ts !
Quelle déliciensie oasis, cependant, au milieu de ce désert ! Notre saUe, au crépuscule, a reçu avec plaisir ses fidèles visi'teurs ; le Salve, o monti... porta, dès fe
début, leur pensée aux lieux sacrési, témoins séculaires des souffrances passées et
de la joie d’aujourd'hui. La parole du conférencier, qui retraça à grands traits l’hisitoire de l’Israël des Alpes, mit en relief
les bénéfices reçus par le « Statute » de
Charles-Albert, et les responsabilités: qui
en découlent pour l’Eglise et pour chaque
Vaudois dans l’œuvre ardue de révangélisation de l’âme italienne.
LA TOUR. Notre paroisse a de nouveau
été frappée par le deuil, trois fois, dans
la dernière semaine. Lundi, M. le candidat J. Tron présidait le service funèbre
de M.me Madeleine Arduin veuve Michelin-Salomon.
M. le pasteur B. Soulier présidait,
mardi, le service funèbre de M. Jacques
Gönnet feu Pierre, originaire du ViUar
(Saret), décédé au Fort, à l’âge de 82 ans.
Mercredi encore, M. Soulier répétait les
paroles de consolation dans le service funèbre ide M.me Marie Rivoir veuve GeyTTiet, décédée à l’âge de 92 ans (Bonnets).
Aux familles en deuil, notre sympathie
chrétienne.
— Dimanche prochain, 15 mars, à 15
heures, dans la Salle du « Dopolavoro »,
le doct. prof. T. Laura, de Turin, tiendra la dernière conférence de son cours
de cet hiver, sur ce sujet très important :
Le devoir de la mère pour la santé de
l'enfant. La conférence, riche de conseils
pratiques * aux mères, sera suivie d’une
consultation gratuite aux mères de pauvres conditions financières.
Tout le monde y est cordialement invité.
LONDRES. Le « dix-sept février à Londres. C’est le dimanche, 21 février, cpi© les
Vaudoïs de Londres ont commémoré l’anniverSaire de la proclamation de leur liberté religieuse.
Ils comptaient, réunis sous la présidence
die M. le pash Christol : 'M. et M.me Atkey,
M. et ¡M,me Jacques Bertin et leurs enfants,
M. Pierre Bertin et ses enfamts, Mfe Da^
v.t, M. et M.me Gras, M.Ue Laura Gras,
M.lles E. et L. Hugon, M. Jahier, M.mie
Lageard, M. Guido Lageard, M. Dino Lageard, M. et M.me et M.lle Long, M.me
Judith et M.Hes Long, M. Marauda, M. le
•doct. G. Meille, de Milan, M. et M.me A.
Micol, M.lle M. Mondom, M. le pasteur Panmier, M.IIi© Revel, M. et M.me Sturge-Moore,
M.lle Mena Viglianio, M.lle Vigniaud.
Nous avions, à cette occasion, le privilège d’avoir parmi .nous M. le doct. G.
Meille, de Milam, qui était de passage à
Londres et avait bien voulu retarder som
retour de vingt-quatre heures pour se
joindre à nous. M, Christol l’ayant invité
à prendre la parole, ii nous a rappïdé en
termes émus le symbole qu’est le 17 février pour tous les Vaudois, au près et
-au loin, et le lien spirituel que cette date
■forme entre eux, car elle est symbole de
reconnaissance pour le bienfait de la liberté, dans laquèllle .notre foi peut s’épar
nOTir sans contrainte ; et pour la vaallajnte
fidélité de ceux qui nous ont transmis l’héritage de cette foi à travers leur long
martyre et leur indéfectible canfiânoè dans
te triomphe final de la cause de Dieu. Symbole aussi du souvenir de tous ces héros :
es Arnaud, les Janavel, les Léger, et tant
d autres dont le? nom demeure aju cœur de
leurs descendants. Symbole enfin de ïacpar i^tte foi, défendue au prix de
tant de souffrances et d’iintrépides héroismes, c’est à nous qu’il appartient d’én en
tretenir la fiamme pour la transmettre, en
la propageant, aux générations de demain.
Phiila, comme pour exalter ces symboles
et tes graver en nous, en traits de beauté,
le doct. Meille nous lut trois poésies, dues
au talent de sa femme, M.me Ada Mefite :
Les Voyageurs, vision d’une âme penchée,
avec compaislsion. Sur tout le pathos de
l’humanité en marche, au long des chemins arides et poussiéreux de^la vie, vers
le but ultîmè de l’union avec Dieu, qu’elle
n’aperçoiit pas encore. Qualcuno batte dentro la montagnd et, pour l’oreille du poète,
attentive au mj^stérieux travail des enfantements BpiritueilB, ce « qualcuno », cette
force vive qui s’agi’te dans sa prison de
matière et bat à coups redoublés pour
s’ouvrir une issue, c’est l’amour divin qui
attend la collaboration' de chacun de nous
pour faire fleurir sur terre l’abondance et
la félicité pour tous.
Enfin, le poème Diciassette Febbraio,
dont l’auteur condense toute là richesse de
sens, avec cette senisiblîté de cœur et cette
■profondeur de vue qui la distinguenit.
Le doct. Mefite nous a ensuite parlé de
l’effort que lui et M.me Meille font pour
créer la Chanson Populaire Vaudoise, et
nous a chanté, à titre d’exemple, Thistoire
de Gian Fortuna.
Enfimi, il nous a permis l’indiscrétion
d’admirer unie série de magnifiques reproductions en photogravure de tableaux de
miaitres de toutes éociles, qu’il prépare
pour illustrer son ouvrage II Vangelo; et
c’est sur cette vision d’art pieux que nous
nous Sommes, à regret, séparés.
Les courts moments que le doct. Meille
a bien voulu nous consacrer restent dans
notre esprit comme un rais de lumière
par la qualité de leur contenu ; car, en
nous montrant la vérité profonde, essence
des évènements et des choses, traduite en
formes de beauté par l’inlspiration du poète
et du pein'tre, il a, un instant, réalisé i)our
nous cette synthèse de l’être à laquelle
aspire toute créature en quête de sa propre harmoniie intérieure. Qu’fi sache donc,
par cas lig’nies, que nous ayons compris son
message et que nous lui en restons profondément reconnaissants.
Merci aussi à M. le pasteur Pannier, qui
a bien voulu exprimer ses sentiments de
sympathie et son intérêt envers les Vaudois du Piémont, et son espoir de faire un
jour la connaissance de leurs Vallées.
Il nous reste l’impression d’avoir été
gâtés pour ce 17 février 1931 et c’est à
Dieu que notre cœur adresse un dernier
«Merci». L. Hugon.
MILANO II. Pendant ces deux derniers
mois de janvier et février, chaque semaine,
le mardi, M. le pasteur Peyronel a donné
une iconférenœ sur quelque sujet religieux. M. le prof. Pioli mous a aussi parlé
de. quelques expériences et recherches psychiques sur des phénomènes qu’il a pu
constater pendant son séjour en Ecoslse et
en Angleterre
— Les jeunes filles vaudoises ont aussi
commencé, avec beaucoup d’entrain, leurs
réunions chaque quinze jours.
— Le 17 février a été commémoré par
une réunion dans les locaux du « Circolo
de Via E. De Amids», à laquelle de nombreux membres de nos deux églises prirent part. Après un discouns de ciroonstance, prononcé par M. le pasteur Peyronel, il y eut une intéressante et amusante
comédie : Il prete garibaldino, de Pilotto,
et le monologue : Fiammiferi, signori..., récité avec beaucoup de sentiment par une
charmiante fillette. On se sépara avec l’espoir que ces réunions Seront toujours plus
fréquentes, à l’avenir !
— Dimanche !«■ mars, nous avons eu le
plaisir d’ecouter le chaleureux message de
M. le paisteur D. Revel, de Côm© ; l’ancien
M. Calvi lui exprima la reconnaissance de
toute l’église.
PIGNEROL-SAINT-SECOND. Nous ne
voudrions pas que le Directeur de VEcho
nous croie « grippés » en permanence !
Voici donc une poignée de nouvelles.
— Le XVII février a été dignemént et
joyeusement célébré, chez nous aussi : à
défaut dé la fête dës enfants, qui n’est
pas possible dans notre ville, culte principal commémoratif, le jour-même ; agape
traditionnelle... avec tout son cortège indispensable de dîner « bien servi », gaîté,
conversations, disfeours, chants ; soirées
données par la jeunesse à St-Second et à
Pignerol ; opuscules distribués aux enfants
et préalablement illustrés par le Pasteur
aux écoles du dimanche.
— Les deux A. C. D. G. déploient leur
pro^amme avec zèle, en alternant les études bibliques avec des conférences de cafiture religieuse ou des causeries variées.
Nos Unions ont eu le plaisir d’être visitées: le 22 février, par le jeune docteur
Charles Pons, de Turin, qui les a entretenues d’une façon fort intéressante sur
la biographie et la pensée de Vinet ; et le
8 mars, par lë pasteur Bertinatti, de Venise, qui s’est adressé à toute l’église au
culte principal ; et le soir, à St-Second, a
fait vibrer bien des cœurs en parlant de
notre œuvre d’évangélisation. La collecte
a produit L. 146,35. — Prochainement,
une soirée que TA. C. D. G. de St-Sçcond est en train d’organiser réunira les
compagnons désignerai et tous les membres de la Chorale de l’église. Mais... pas
d’indiscrétion !
A Pignerol, sur l’initiative du jeune
unioniste Carlo Gay, nous avons ouvert un
modeste Foyer du Soldat, où les Alpins
vaudois prennent contact avec notre jeunesse et trouvent, avec la compàgnie, un
peu de confort. Nous serons reconnaissants aux parents de ceux qui éven-buellement échappent à nos recherches de nous
les signaler.
— Nos deuils ont été, malheureusement,
plutôt nombreux depuis le Nouvel-An.
Après Rachel Pasquet veuve Rostagno, 67
ans,, de Prarustin, mais habitant aux
« Combe », le Seigneur a rappelé à Lui
Marie Cardon, 83 ans, et Caroline Pasquet, 80 ans, du Pont Saint-Martin ; Susanne Long veuve Reynaud-Davîco, 74 ans,
grand’mère de notre ancien Arthur Bertalot, de TAbbadia.
Îîous renouvelons aux famüles affligées
Tçxpression de notre sympathie et de nos
prières. Im.
PRALI. Mardi dernier nous avons accompagné au champ du repos les dépouilles raortelles de notre frère Jean Rostan,
de Malzat, décédé après de longues souffrances, à T âge de 81 ans. Nous renouvelons à la famille affligée nos sentiments
d’affection et de sympathie chrétienne.
Alfur.
ROME. L’Eglise de la capitale, avec ses
deux temples, est très vivante ; aussi le 17
février a-t-il été dignement commémoré :
à Rue 4 Novembre, le dimanche matin 15,
par le pasteur J. Bonnet ; à Place Ca'vour,
l’après-midi, par le pasteur P. Bosio, qui
parla de «la liberté de conscience dans
Thistoire vaudoise». Ensuite, le soir niê-^
me du 17, un groupe de nos étudiants en
théologie, avec la collaboration de M.Ue
Brafferio {Maria) et de M. Giocoli {Délia
Bona), ont récité le drame de Govean : I
Valdesi. La pluie torrentielle qui tombait
ce soir-là n’a pas empêché la grande salle
de Place Cavour de se remplir ; et les quelques coiffes que Ton remarquait dans l’assemblée, unies au panorama des montagnes blanches de la scène, communiquaient
à la soirée un air de ■vrai « 17 » des Vallées.
Le drame a été répété le samedi 28 février, non plus pour la famille vaudoise
seulement, mais'pour toute la jeunesse
protestante de la viUe. « Assister à des
spectacles de ce genre, a dit le pasteur
Bosio, redresse les reins et rend fiers de
la foi évangélique».
— Du 23 au 28 février ont eu lieu les
examens du premier semestre à la Faculté
de Théologie. Quatorze étudiants ont été
examinés, et ont prouvé par leur préparation soignée et en général très satisfaisante, qu’ils sont en de bonnes mains qui
les dirigent dans la voie des études et de
la consécration. p. c.
SAINT-JEAN., Notre paroisse a, eu le
privilège d’entendre, dimanche 8 courant,
à 7 h. 30, dans la SaUe Albarin, la parole
de M. le pasteur David Pons, de VaJlecrosia. Il nous a rappelé les origines de
l’œuvre d’évangélisation que notre Eglise
y accomplît di^uis de nombreuses années,
et dont l’Institut Frâninin est la preuve
vivante^ Les dilficultés de tout genre, les
obstacles ne manquent pas, mais la grâce
de Dieu a, jusqu’ici, subvenu à toutes les
nécessités.
— Pour le lit Em, H. Tron, à l’Asüe
des Vieillards: Jean Tron, candidat en
théologie, L. 15 - Robert Jahier, pasteur,
20 - Catherine Goss-Turin et famille, 50 Charles et Lina Vola, 50. .
— Nous devons enregistrer un nouveau
deuil : le départ de notre sœur Piston Catherine veuve RÜcca, décédée à la Cà
Bianca, le 6 mars, à Tâge de 86 ans.
Que Dieu console les affligés.
Examen de eonseienee.
Dans son catéchisme : Vers Dieu, M. Wilfred Monod recommande aux catéchumènfes ces règles de vie intérieure :
I. Le matin, posez-vous les questions
suivcmtes ;
1" Où mis-je ? Sachez vous émervedler
devant Tapparitioin quotidienne du soleil
à votre fenêtre.
2“ Qu’ai-je à faire aujourd’hui ? Moai
Dieu, que j^aocompIliiSse mes diverses tâches dans l’esprit de Jésus-Christ.
3“ Qui puis-je aider durant la journée ?
Donner un témoignage particulier d’affection, tantôt à un membre de la famille,
tantôt à un maître qui vous inspire, ■tantôt à un compagnon, sans oublier un ami
mialade, une femme de journée fatiguée,
un fournisseur en deuil.
IL Le soir, jetez un regard en arriéré,
1° Qu’ai-je appris aujourd’hui? Se remémorer les enseignements reçus par un
li'vre, par une conversaitioin, par ses propres impressions mo:raIes ou physiques,
par le spectacle des choses.
2“ Qu’ai-je vu de beau ? Un arbre, une
fleur, un rayon de soleil, un reflet sur
Teau, un nuage éblouissant, une photographie artistique, la ligne d’un monument,
•une tê^te bouclée d’enfant ! Jésus invite ses
disciples à liOursuivre les biens spirituels
comme on cherche de «belles perles».
3“ Ai-je avancé vers le but, ou m’en
Sidsrje écarté ? C’est ,k question sdenneie
qui engage notre persannaUté profonde
et intéresse notre destinée immortelle. Si
nous avons failli, le pardon divin ¡est offert à la repentance, avec la certitude que
le péché n’est nullement une fatalité.
« Accordœnous, priait Calvin^ et nous
augmente continuellement les grâces de
ton Saint-Esprit, afin que nous portions
des fruits de justice et de sainteté».
{Semaine Religieuse).
*** *** *** *** *♦* *** *** *** *t* *** *** *»*
IN MEMORIAM
Pour le Refuge : Catherine Pavarin, en
souvenir de M.me CipoUihi, L. 5 - M.mes
Madeleine et A^rginie Beux, La Tour, en
souvenir de Jean Déglon, 25 — Fleurs en
souvenir de M.ïle Marie Vidno: M.me de
Rappard, Légation des Pays-Bas, Copenhague, L. 75 - M.me v. Ascii v. Wych née
de Rappard, Légation des Pays-Bas, Oslo,
75 - Famille Vicino, 300.
P. A. R. D. A., à la mémoire bénie de
la chère M.Ue Cécile Coâsson: à l’Orphelinat, L. 50; au Refuge Roi Charles-Albert, Saint-Jean, 50 ; à TAsile des Vieil-*
lards, Saint-Jean, 50 ; à la Maison des Diaconesses de Turin, 50.
Veux-tu faire quelque chose ? Il faut
être quelque chose. Veux-tu faire Tœuvre
de Jésus-Christ ? Sois toi-même une œuvre de Jésus-Christ. Tommy Faixot.
L’autre cloche.
Dans le N. 9 de notre Echo, nous avons
parlé de la croisade antirerigieuse entrer
prise par las bdchevistes. Or, un lecteur
nous signalé l’entrefilet suivant, paru dans
L’Avant-Garde (journal populaire du Chrisstîanisme.Social). Il s’agit d’une conférence
donnée par M. Parlier, à Montpellier.
« Parti plein de sympathie pour le pays
des Soviets, lil en est revenu... plein de
sympathie. Effort constructif et artistique,"?
joie au travail, aspect uniforme, mais sain
de la foule, souci de justice, tëls soint lés
4
■I
traits qui omt frappé le voyageur à Léningrad et à Moscjoiu. M. Parlier a a;^gté
à deux services religieux suivis pair xme
foule nombreuse et recueillie, ce quii laisaerait à supposer que la campag^ne antireligieuse en Russie a été grossie et déformée par nos informateurs ocoidentaux et qu'elle serait plutôt à tendatnce
anticléricale.
« Tous les auditeurs n’ont pas été convaiincuB des beautés du régime bolcheviste,
mais ils ont tous été reconnaissaints à
M. Parlier d’avoir bien voulu leur apporter son témoignage quIi ^ celui d’un
chrétien et d’un grand bourgeois à l’esprit
très large».
r
m
Rmo Balma-A'. Ribet : Vecchie cameni
della nostra terra. — Unitipografica Pinerolese. — L. 5.
II s’agit du deuxième volume de ce recueil de chansons populaires dont il a déjà
été parlé. Les auteurs n’ont pas voulu
faire une œuvre critique, mais simplement, mettre à la portée de tout le
monde, des jeunes surtout, les chants que
Ton aime à lentonner dans fes promenades
et dont souvent on ne connaît que quelques
vers. Nul doute, par conséquent, que ce
volume ne soit aussi accueilli avec joie par
nos chanteurs.
Les Unionistes et les membres de nos
Sociétés Chorales pourront l'avoir au prix
réduit de L. 4.
SQCIETi eiBUCt BdlTANNICt E FOBESTIEBA.
Febbraio. La vendita generale del mese
è stata di 27.000 volumi. In alcuni centri,
in seguito a violenti preditele dei sacerdoti,
la ragazzaglia si avventò contro i colportori
di passaggio. Uno di essi è stato colpito da
pietre. « Ora, dicono alcuni sacerdoti, dopo
il discorso del Papa, il protestantesimo non
è più « ammesso » in Italia ».
Offerte. 221 persone ci inviarono la loro
offerta per l’opera. lì doti. E. Taglialatela
mandò L. 100 per onorare il prof. Gion<
gio Bartoli. Le signorine Baronesse Bistram offersero altre L. 600 pel Fondo
Ricordando, in memoria della loro amata
madre. La famiglia Stampacchia mandò
Li. 200 in memoria dei suoi cari. Il capitano Tacchella diede L. 12 in memoria del
piccolo Franco, ed il sig. F. Grill, di Prab,
L. 50 in memoria di Francesco Grill. Le
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VALLI VALDESI.
ìlNGROQNA - Pastore; Pietro Chanvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivolra.
MASSELLO - Pastore: Alberto Rioca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore; Luigi Marauda,
POMAREITO - Pastore : Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahìer.
RICLAREITO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico PascaL
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron Coadiutore: Cand. Teol. Giovanni Troni
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jaliier.
HIADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
¡ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore; Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabcUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosla
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica. „
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Vìa Maida, 15 Pastore; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERB - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZB - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio, t
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica • Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51
Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via
Sem BeneUi, 8.
fORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
Emüio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi,
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscìni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Vìa Maddalena, 112 - Pastore : Sei ffredo Oolucci, Via Risorgimentov
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rcetagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyrohel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagjiavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi - (¿'adiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi. '
ORSARA DI PUGLIA Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Ciiiesa Evangelio.. - Pastore; Elio
Eynard'.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlsda, Casa
di Nava, Via Delnetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Roberto
Nisbet
RIO Marina - Chiesa Evangelica - PasU»« :
Alberto BiUour. i
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, 'Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giesuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anzi ano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Ciiiesa ; Vìa Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRU/ZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Clhiesa : Via Umberto I, 14 - Anziano
Evangelista Pietro VarvelH, Ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore ; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi,
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, 'Via Valerlo
CatuUo, 18.
VITTORIA - Ciiiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembra
107, Roma (1),
PACJOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Ccmba, Damde Bosio. ■
LICEO^INNÀSIÒ PAREGGIATO - Torre PdUoe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micól, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente' Davide Bosid
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
liOStflD . -
j30NVrm) MASCHILE - Torre PeUlce - Direttore: Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direte
trice : Sig.na Sofia Rostan. •
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-eresia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - 'Torre Pel-|
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Fii’enze - Direttore •
Pastore ; V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre PéUlce, a P
marette, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CARA DELLE DIACONESSE'- Sede: Pom
retto (Torino) -. Direttore : Pastore L«»gtj
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO,
ALBERTO » - Luserna San Giovanni. ,
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni
ASILO PEI VECCHI - S, Germano Ckisone»;
SCUOLE elementari, oltre a quelle nell®
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Paierma Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vedlecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
colonia VALDENSE (Dep.to de Colonia) -1
Pastore Ernesto 'Tron. J
COLONIA (X)SM0P0L1TA-ARTILLER0S (De"l
~ ' • ' — -i - ”TirlcOi:J
partamento de .Oolonia) - Pastore Enrico:^
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous. '
TABARIRAS^RIACHUELO-SAN PEDRO (D®'*i
' partamento de Colonia) - Pastcffe Guida
Rivolr, Estación Tarariras.
OMBUES de LAVALLE-CÒLONIA MIGUE43
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato lni
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaUe»,?
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista.
Giovanni Pietro Gönnet. ;
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Par
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to do
Rio Négro) - Pastaré Guido Bivoir, Ta«
rariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù);
- Pastore Guido Hivóir, Tarariras.
■j
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Centrai) - Pastore SU- |
vio Long, Éstadon Jacinto-Arauz, F. C. S. ,
CSOLONIA BELGRÀNO (Provincia de Santa|
Fé) - Pastore Levy Tron, Estación WildeiT- .
muth, F, C. C. A.