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r J
Soixante-cinaviième année - Anno VIII“.
9.9. Novembre J9^0
N“ 46
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,» 22,—
Pour 6 mois
6,12.
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jdles Tron - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N“ 31
- Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Naméro: 25 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
CIRCULAIRE
III! la [oniDiisia ilo M\ Sané
A MM. les Pasteurs, aux Chorales, aux
amis du chant sacré.
Cette .circulaire de la Commission du
Chant Sacré arrive au moment où les Chorales et les Ecoles du dimanche vont reprendre ou ont déjà repris leur activité.
Cette année encore l’activité principale
des Chorales et des Ecoles du dimanche,
pour ce qui concerne le chant, consistera
dans les cantiques de nos Recueils.
On a bien observé {et nous avons lu
ces appréciations avec joie et reconnaissance) que le chant sacré de nos assemblées marque un sensible progrls. Ce n’est
cependant pas le cas de s’arrCier, la marche est bien longue encore ; en avant,
donc, avec courage et persévérance.
Nous ajmiterons cette année,-à l’observdUon précise du temps et à l’équilibre
des voix, un soin particulier des forti et
des piano ; serorce trop demander ?
Notre Nouveau Recueil Français, qui
sous bien des rapports marque un vrai
progrès sur l’ancien, présente une lacune
sur un point important : les forti et les
piano sont marqués .sur la musique comme
s’ils devaient servir pour toutes les strophes. Tandis que les forti et les piano
marqués sur la musique ne servent que
pour la première strophe ; chaque strophe,
à son tour, devrait avoir les inâicaticms
des forti et des piano suivant le sens des
paroles; ce qui donnerait au chant une
intelligente fusion entre les exigences de
de la musique et celles des paroles.
Si ces modulations que nous suggérons
et qui exigent une réelle attention et une
compréhension profonde de ce que l’on
chante seront observées dans l’exécution
des cantiques aux cultes et par les Chorales, On verra le chant prendre un nouvel essort et exprimer, soit pour ceux qui
chantent, soit pour ceux qui écoutent,
dans le plus beau sens du mot, les sentiments sacrés qui jaillissent du. concours de
la musique écrite et de l’âme qui chante.
Les fêtes des Chorales du printemps,
comme elles l’ont déjà fait dans le passé
sur d’autres points, nous montreront cette
année l’importance et la beauté de ce nouveau pas en avant vers l’idéal de la parfaite exécution musicale.
CHORALES.
Void le prograimne des fêtes de chant :
Nouveau Recueil Français, N. 10, 179,
229, 236, 297 ; Ininario Sacro, N. 103, 157.
» ^ *
ECOLES DU DIMANCHE.
Vdd le programme des fêtes de chant :
Nouveau Recueil Français, N. 116, 241,
267 ; lunario Sacro, N. 112, 290.
La Commission du Chant Sacré se propose de visiter, dans le courant de l’hiver, les paroisses d’Angrogne, de Bobi et
de Prali.
Dans l’espoir que cette nouvelle année
de travail dans nos chères paroisses des
Vallées porte des fruits abondants aussi
pour le chant d’Eglise, nous vous présentons nos salutations chrétiennes.
La Commission du Chant Siacré :
Adolfo Tron, préddent
Luigi Marauda
Eu Long
Ldtgi Rostagno
Guido Miegge.
Nous nous excusons auprès do la Commission
de ne pas avoir pu publier cette circulaire
dans le numéro de la semaine passée. RËd.
CEUX QUI PARTENT.
IV.
LEUR RETOUR.
Un jeune homme de ma connaissance,
après maintes expériences de la vie, eut à
confesser qu’il faut toujours retourner à
Dieu ; il s’en était éloigné, il avait entendu
son appel, mais il avait regimbé pendant
longtemps. Enfin, il se sentit vaincu et
s’humilia devant son Créateur. Il faut toujours retourner à Dieu et il faut aussi
presque toujours rentrer au foyer des pères. On vit des 'années loin, mais au fond
du cœur ü reste un amour sincère pour
la patrie, et pour la maison patemeBe, une
saine nostalgie, que nous ne pouvons
qu’admirer.
On revient- chez nous, mais tous reviqnnent-ils comme ils devraient revenir ?
Nous pourrions' établir différentes catégories. Voici ceux qui reviennent à nous
parce qu’ils sont dans le besoin : ils ont
vécu à l’étranger pendant de longues années, ils ont travaillé et gagné, mais ils
n’ont pas le sou et les voilà réduits à demander du '^cours à nœ Eglises et à nos
institutions de bienfaisance. Pourquoi ? Il
est évident qu’ils ont tout gaspillé, ils ln,e
se sont pas souciés de l’avenir, et maintenant que cet avenir qui leur paraissait si
foin est à la porte, ils se rappellent leur
Eglises et 'Ses institutions,, et Is s’en viennent réclamer leurs droits, naturellement.
Mais s’agit-ü bien de droit de la part de
gens qui ont méprisé et négligé l’Eglise,
qui l’ont déshonorée par leur inconduite,
qui n’ont jamais versé un centime pour
eUe quand ils en avaient la possibilité ?
T'avoue que ce retour est navrant, et je
voudrais bien que ceux qui sont encore à
temps ne répètent pas les expériences de
phisfeurs de ceux qui les ont devancés.
On peut être visité par la maladie, les
affaires peuvent mal ■tourner et conséquemment la misère peut suivre ; on reverra toujours avec joie et on aideTa des
enfants fidèles quoique malheureux, mais
franchement on ne peut pas avoir beaucoup de sympathie pour ceux qui ont une
Eglise seulement pour l’exploiter.
Examinons maintenant ceux qui reviennent avec une certaine aisance, peut-être
lavée la richesse.
Parmi eux, deux tendances : les uns se
concentrent tout en eux-mêmes et ne vivent que d’une vie égoïste. Le monde c’est
eux et en dehors d’eux il n’y a rien ; aussi
ne prennent-ils aucun intérêt aux choses
de la Commune ou de l’Eglise, ils ne donnent ni argent, ni temps, ce sont des gens
inutiles, et en dire davantage serait leur
faire trop d’honneur.
Les autres sont revenus non seulement
avec de l’aisance, mais avec des idées et
de nobles sentiments : ils ont voyagé les
yeux ouverts et leur esprit s’est enrichi.
Ce sont de précieux éléments qui consacrent le reste de leur aetmté à la Commune et à l’Eglise : ils ont des moyens et
ils s’en servent pour embellir leur maison,
pour donner certaines commodifife à leur
village : eau potable abondante, lumière
électrique...
L’Eglise et ses œuvres bénéficient de
leur expérience et reçoivent de leurs mains
libérales des' dons auxiïuels on n’est guère
habitués d'ans nos montagnes. S’ils ne sedonnent pas des airs et s’ils ne prétendent
pas commander par le fait d’avoir par
couru le monde, ce sont des éléments de
premier ordre dont on a à se féliciter.
Mais ce que nous venons de dire se rapporte à ceux qui passent de longues années loin de la maison.
Une parole à T'adresse de ceux qui vont
et viennent, c’est à dire qui font la saison d’hiver et rentrent au printemps pour
aider aux travaux des champs. Jeunes filles, jeunes gens, que rapportez-vous ? Peu
d’argent, quelques mois ne suffisent pâs à
refaire ses toüettes et à mettre de côté
des sommes considérables. Et moralement,
que rapportez-vous ? Etes-vous ce que vous
étiez au moment de votre départ ? Quand
vous rentrez et vous vous jetez dans les
bras de votre père et de votre mère, ne
sentez-vous pas le remords de les' a^voir offensés par votre conduite ? Même si vous
n’avez pas de grands péchés à vous reproicher, n’avez-Vous pas perdu votre belle
simplicité focale et enfantine ? Est-ce que
des goûts' pervers ne se sont pas emparés
de vous ? Les lectures malsaines ©t les scènes du cinéma n’ont-eies pas empoisonné
votre cœur en attendant d’empoisonner
tout votre être ?
Nous aimons vous voir revenir avec
l’amour de ce qui est beau, avec du goût
pour la maison ; nous jouissons de con' templer les beaux rideaux brodée à la fenêtre de la chambrette, les fleurs sur la
table... mais que vaudrait cela si vous aviez
perdu le parfum de votre pureté et de
votre propreté morale ? Vous auriez couru
le monde en pure perte, au lieu Je le conr
quérir il vous aurait conquis.
éy
Venez nous donner l’exemple d’une maison bien tenue, propre, confortable ; faites-nous connaître un décor personnel dont
nous avQnis besoin ; mais gardez-vous bien
de venir empoisonner l’air de nos montagnes par vos souilures physiques et morales. Vous voyi^ez et voyez, vous avez
. l’occasion de vous instruire ; apportez-nous
donc de la lumière et un exemple de vie
que nous puissions suivre, et nous, restés
à la maison à soigner les' petits et l'es vieillards, nous vous en serons recotnnaissan'bs ;
mais si vous n’avez qu’à nous apporter les
fruits du luxe et de l’extravagance et de
Timpudicité du monde, nous vous flétrirons
de notre pitié, de notre mépris.
A bon èntendeur, salut ! L. M.
{A suivre).
de la Fidération Protestante de Fraace.
Le Protestantisme Français possède une
représentation commune dans le Conseil
de la Fédération, où siègent les représentants des Eglises réformées, luthérienne,
libre, méthodiste et baptiste. Les délégués
de ces diverses organisations ecclésiastiques se réunissent, tous les dnq ans, en
une sorte de Parlement chargé de veiller
aux intérêts généraux du protestantisme
et de présenter au Conseil de la Fédération les observations et les vœux des
Eglises.
C’est de cette assemblée générale qui
vient de se tenir, pour la quatrième fois,
à Marseille, du 22 au 25 octobre, et qui
comprenait environ 120 membres, que va
nous parler le délégué de l’Eglise Vaudoise,
M. Albert Prochet, pasteur à Nice.
Réd.
Cette assemblée s’est réunie à Marseille
et a tenu ses assises au Temple Réformé
de la Rue Grignan, du 22 au 25 octobre.
Le rédacteur de ces' lignes a eu l’insigne
honneur d’y prendre part en l'a qualité de
délégué officiel de l’Eglise Vaudoise. Un tel
honneur lui a valu l’avantage de constater
de ses yeux, mais surtout de son cœur,
que l’esprit de Stockolm et de Lausanne
continue de souffler, qu’une unité toujours
plus vaste de la part des différents courants eodésiastiques issus de la Réforme
s’affirme dans l’effort sincère et décidé en
vue d’un rapprochement plus réel et direct
entre les Eglises, de la coordination plus
sagement organisée de leur activité morale
et spirituelle ; de la formation, en un mot,
d’un front unique plus compact et solide
contre la marée montante des forces
mauvaises.
La compositioin de rassemblée était à elle
seule une affirmaticn d’entente fratemeÜle.
Les 150 délégués environ qu’elle groupait
dans une atmosphère de cordialité qui frappait aussitôt, représentaient toutes les
unions d’Egb'ses' à l’œuvre en France, tellfes
que rUuion Nationale des Eglises Réformées Evangéliques, l’Union Nationale des
Eglisœ Réformées, l’Eglise Réformée d’Alsace et de Lorraine, l’Union des Eglises
Evangéliques' Libres, la Société Centrale
Evangélique, l’Eglise Evangélique Luthérienne, l’Eglise de la Confession d’Augsibourg d’Alsace et de Lorraine, TEgbse
©/angélique Méthodiste, l’Union des Eglises Bap'tistœ du Nord, etc., sans compter
les Eglises étrangères, parmi lesquelles les
Eglisœ de Suède, représentées par le pasteur Daniefeson que nous avons eu le plaisir de saluer et d’entendre au dernier Synode, et TEgilise Vaudoise, représentée par
le soussigné.
^ Gette liste s’allongerait outre mesure si
nous voulions citer toutes les Sociétés et
Œuvres présentes : nous nous bornerons
à rappelèr la Société des' Missions Evangéliques en la personne de M. le pasteur D.
Couve, la Mission Populaire en la personne
de M. Briant, la Mission Intérieure E'vangélique en la persoffiue de M. le pasteur
Leenhardt, la Société des Ecoles du Dimanche en la personne de M. le pasteur
Alex. Westpbal, etc.,, etc. Spectacle imposant :! Surtout si Ton pense que dans cette
phalange n’étaient pas rares les hommes
alliant à une piété profonde une haute
culture inteïliectueile et dont les noms nous
sont familiers.
Imposante par le nombre des membres,
cette assemblée a été édifi'aute par l’esprit
qui n’a cessé de l’animer d’un bout à l’autre de ses séances. Tout s’est déroulé dans
la plus parfaite harmonie. On sentait vibrer la claire conscience d’un but esséntiel à poursuivre et la sincère volonté d’y
atteindre ou pour le moins de s’en rapprocher le plus possible. Aussi les séances
se sont-eües ouvertes par un acte d’humiliation. La « Confession, des péchés » de
notre Liturgie, que Ton connaît par cœur
et qui pour cela peut-être ne réveiüe plus
d’échos chez beaucoup d’âmes, cette « Confession des péchés », lue à ce moment et
silencieusement répétée par l’assemblée
pénétrée d’uin seul et même sentiment, revêtait un caractère de grandeur et de vérité saisissant. Reconnaître ses faibleæes
et ses fautes, les' avouer publiquement et
s’en humilier, n’était-ce pas le seul moyen
efficace d’ouvrir la porte à l’Esprit ? Et
l’Esprit a répondu et son action nous a
transporté d’une sainte émotion à l’instant solennel où — après la votation unanime d’un ordre du jour des Egbses Libres de la Drôme et de TArdècbe 'visant
un rapprochement plus direct et pratique
2
V
des Eglises et sur lequel plusieurs délégués nourrissaient des doutes et des craintes — rassemblée toute entière, se dressant comme un seul homme, entonna spontanément le Te Deu/m {Gloire soit au SaintEsprit) .
Nous ne parlerons pas des travaux de
l’assemblée ni des nombreux et intéressants Eapports sur de multiples activités,
qui ont été lius et discutés. Nous dirons
seulement — à propos de ces Rapports —
que lorsque pasteurs et fidèles ne s’en tiennent qu’à leur Eglise, celle dont üs font
partie dans leur ville" ou leur village, ils
peuvent traverser parfois des heures de
découragement. Mais lorsque les portes de
l’Eglise particulière s’ouvrent et le regard
se pose sur de plus vastes horizons, pasteurs et fidèles doivent espérer et se réjouir ; le Règne de Dieu est en marche
malgré la faiblesse et la misère de ses
instrumeinits ! Stockolm, Lausanne et (toutes proportions gardées) Marseille en Sont
de puissantes ébauches en même temps
que de glorieuses promesses.
Albert Prochet.
(La fin-, au prochain numéfro).
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Nouvelles d’Augleterre.
On a déjà .parlé ici même du grand fait
historique de l’union des deux principales
Eglises d’Ecosse. Cet événement a été grandiose et solennel, et a laissé un souvenir
ineffaçable. S. M. le Roi s’était fait représenter par son fils, le Duc de York, qui a
parlé au nom du &uverain; les deux archevêques de Cantorberry, Lord Davidson
et Lang, ont tenu à faire acte de présence
et de cordialité. Le premier, jadis fayorable à un rapprochement entre l’Angleterre
et Rome, prononça ces mots : « Nous avons
longtemps cherché l’unité de l’Eglise en
nous tournant vers le catholicisme romain.
Maintenant, c’est fini. C’est vers nos frères protestants que nous voulons nous
tourner à l’avenir ». Le docteur LaJng, archevêque actuel de Cantorberry^ a, lui
aussi, encouragé la nouvelle grande Eglise
à compléter son œuvre, en se rapprochant
de l’Eglise Episcopale, et à s’unir à elle
pour former le grand courant central.
Puissent ces vœux se réaliser et puisse la
nouvelle Eglise unie, qui compte un million de membres, être une source de vie
spirituel«, de réveil protestant et d’énergie miæionnaire.
— Comme il fallait s’y attendre, l’ennemi n’a pas tardé à lancer des accusations ■
contre M. Higgins, le nouveau général de
l’Armée du Salut. On voudrait créer un ^
scandale, en faisant croire qu’il persécute
la famille du défunt Bramvyel Booth, accusation fausse et catégoriquement'■ démentie par Higgins. Ce qui s’annonce c’est
un réjouissant renouveau de vie et d’organisation.
— Les cathoiHques d'Angleterre ayant
célébré avec un air de défi le centenaire
de leur émancipation, les protestants ont
tenu à répondre par une démonstration
au Queen’s Hall, qui a fortement impressionné le public.
— Deux conversions sensationnelles au
catholicisme, celles de Father Vernon et
de Miss Kay Smith, cette dernière auteur
célèbre de romans, paraissent enfin ouvrir
les yeux de ceux qui prennent le chemin
de Malinœ pour arriver à Rome. Les grands
coupables de ces défections se trouvent
parmi les évêques qui ont abandonné toute
discipline, en favorisant un fâcheux laisser allier. Nous en avons une preuve évidente dans l’exemple donné par le docteur
Frer, évêque de Truro, qui, bien que sommé de démissionner, continue imperturbable, comme si de rien n’était, sa mission
désastreuse de favoritisme anglo-catholique, poussée à l’excès. Que peut-on attendre avec de tels conducteurs ?
— Par contre, nous Saluons avec joie
l’action de l’évêque de Liverpool, qui a eu
le courage d’excommunier trois prêtre,
ritualistes impénitents, -qui se refusèrent
de reconnaître l’autorité de leur évêque.
La crise va-t-elle édater ? L’exemple serat-il suivi ? Nous l’espérons.
— Le retour en Angleterre du premier,
Mac Donald, a été salué avec enthousiasme
par tous les partis, il a accompli, en visitant les Etats-Unis, une haute mission de
paix, de bonne entente et d’amour fraternel. L’entente de ces deux grandes nations
est une victoire mondiale, car avec la pajx
c’est l’avenir qui est assuré, avec le travail et la prospérité.
— Nous avons lu avec plaisir deux articles, parus dans des journaux anglais, sur
les Vallées Vaudoises, la beauté du pays,
sur la simplicité du culte public et sur
notre avenir. Nos monuments et nos rochers ont été pour les visiteurs des prédicateurs très puissants dans leur silence.
C. A. Trojst.
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LE PAIN QUOTIDIEN.
La Commission des Publications de
l’E^ise Vaudoise a préparé pour l’année
1930 un petit livre contenant, pour chaque jour de l’année, Vindication d’un passage biblique à lire, le texte du jour et
un verset de cantique ; le tout en langue
italienne. A la fin du volume on trouve
aussi une prière pour chaque jour de la
semaine et quelques autres prières pour
les heures de trouble et de deuil. Le petit
volume va être mis en vente à La « Libreria Claudiana» de La Tour, au prix
de L. 2,50 l’exemplaire broché. Nous nous
permettons de signaler cette publication
qui sera très utüe pour le culte de famille et le culte individuel. Ajouter L. 0,25
pour frais de poste.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGR06NE. Le culte principal du 10 c.,
ainsi que les réunions de la semiaine, ont
été consacrées à l’étude des sujets indiqués pour la « Semaine de prière ».
Le culte du 17 c. a été consacré à la
Société Bibhque Britannique et Etrangère
et une collecte spéciale a été faite dans
ce but.
Ce même culte réunissait dans notre
temple de Saint-Laurent la famille du ré- \
gent émérite M. Barthélemy Ooïsson et sa i
Dame qui célébraient leurs, noces d’or.
Queliques paroles de circonstance oint été
prononcée, après le sermon, par le Pas- j
teur, qui a ensuite élevé à Dieu une prière
en faveur de la nomibreuse famille Coïsson éparse au deçà et au delà de l’océan. |
M.me et M. Coïssoin, visiblement émus, j
ont bien voulu faire, en cette occasion,
un don spécial à l’Eglise, ce dont nous
les remercions cordialement. *
— M. l’ingénieur Rostain a gentiment
offert au Consistoire une prise gratuite
IX)ur l’installation de :1a lumière électrique
dans le temple et dans l’école du Serre.
Nous lui adressons de vifs remerciements
au nom du Conisistoire.
FLORENCE. Pendant l’été, nos deux
congrégations se réunissaient ensemble
dams le templè de Via dei Serragli ; depuis le commencement d’octobre, chacune
a repris sa propre activité, tout en continuant à avoir le culte en commun le dimanche soir. La première réunian du soir
a été tenue par ,1e pasteur Meynier qui
a commémoré la Fête de la Réformation.
Les deux communautés ont eu leur assemblée respective pour étudier leurs besoins particuliers et pour élire ou réélire
quelquœ membres du Consistoire.
A leur tour, les Sociétés des dames ont
recommencé leurs séances et travaillent
pour le prochain bazar dont le produit,
cette année, sera dévolu à l’église de
Via Manzoni.
— Le G. G. V. (Gruppo Giovanile Valdese) a eu d’abord sa séance d’inauguration et une autre séajnce pour élire les
membres du Bureau et de la rédaction de
Gioventù Valdese. Trois conférences ont
déjà été tenues dans la salle du Groupe :
par M. Mario RoiIMer, de Milan, sur « Volontà di Cultura. Perchè 1 » ; par M. Sommami sur « Le tenebre e la mia lampada »
(Psaume CXIX, 5 ; Matthieu V, 14) ; et
par le doct. Meynier qui a donné la première d’une série de conférences sur YHistoire du Christianisme, en. traitant de la
fondation de l’Eglise jusqu’à Constantin.
Partie historique.
— L’« A. C. D. G. » a inauguré son activité dès le mois de septembre par Un
corso per segretari delle Associazioni, suivi
d’une causerie par M. F. S. Goodman. Vint
une soirée récréative avec, entre autre
diose, la représentation de la Partita
a scacchi». Vinrent ensuite une réunion
de préparation pour la Semaine de prière,
dans laquelle M. Gaspare Pult a parlé de
« L’importance de la Prière », et une au
tre dans laquelle M. Egisto Spini a fait
la commémoration de la Fête de la
Réformation,
— Dimanche dernier, l’Union des Jeunes Filles a eu aussi sa fête d’inauguration avec discours des demoiselles E. Meynier, secrétaire 'nationale, et E. Gardiol,
secrétaire locale.
Le Conseil d’administration de l’Union
locale va aussi avoir sa séance pour organiser le travail de l’année.
— Cette semaine —■ destinée aux réunions de prières pour les Unions des deux
sexes — le public évangélique a été invité
a y prendre part. Ces réunions se sont
tenues dams les locaux du -Groupe Vaudois,
de l’A. C. D. G., de la « U. C. D. G. » et
dans le temple wesléyen de Via dei Benci.
LA TOUR. Nécrologie. Mercredi dernier
eurent lieu les funérailles du jeune officier de cavalerie Jean Sani Navarra, enlevé soudainement à sa famille, dans' la
fleur de l’âge, 'au moment même où sa
carrière’ militaire semblait lui promettre
un brillant avenir. Il mourut à 'rripoli,
le 3 novembre, victime d’un accident ; une
balle accidentelle lui perça le cœur. Son
corps fut trasporté à La Tour pour être
déposé dans la,tombe de sa famille, tout près
de son frère, un des héros de la Grande
Guerre, qui y repose depuis bientôt
douze ans.
Toute la population prit part à ses funérailles, qui furent tout ce qu’il y a de
plus imposant. L’ordonnance du défunt,
un Méhariste en costume, suivait Je corbillard en portant sur uln coussinet les décorations de son maître. Le général Sani,
bien connu et aimé parmi nous, par sa
vaillance et son amabilité, ,1e suivait tout
seul ; puis venaient après lui des compagnons d’arme et des amis de famiUe : les
ducs de Bergamo et de Pistoia, le comte
Calvi, le Comm'andant de l’Ecole de Cavalerie de Pignerol, des officiers supérieurs
de tous les Corps d’Armée ; puis les représentants des Autorités civiles, à leur
tête le comm. Marongiu, commissaire de
La Tour et représentant du Préfet de
Turin... ; enfin une foule de personnes de
toute classe formait un long cortège
d’accompagnement.
Au champ du repos, après une courte
fonction religieuse, ce fut le général Sani
lui-même qui fit l’oraison funèbre de son
fils. L’oraison d’un homme fort, qui maîtrise sa profonde douleur et parle avec
assurance du nouveau fils, son unique désormais, qu’il a tragiquement perdu,
pour lui rendre son témoignage :
A dix-sept ans il part comme volontaire
et connaît de près les dangers de la
guerre ; il préfère la vie active de l’officier colonial à celle plus aisée de nos viltes ; il renonce aux joies de la famille
pour un service plus sacrifié en Somalie
et en Triix)litaine, à la tête de Méharistes.
Il avait échappé à la mort plusieurs fois,
soit en étant exposé aux balles des ennemis, soit à la suite de maladies contractées
dans des contrées malsaines. Il rêvait de
consacrer sa vie à un noble idéal, celui de
sa Patrie. 11 en fut autrement. La fleur
du souvenir à une jeune-carrière brisée
par le malheur !
Tout le monde est profondément ému,^
des laxmes coulent des yeux de plusieurs,
lorsqu’il fait mention de sa compagne désolée. De tous les cœurs sympathisants
sortent des vœux ardents pour que
Dieu console cette famille si cruellement
éprouvée. D. J.
— Dimanche prochain, 24 courant, à
17 heures, à l’Aulan Magna, M. le docteur et professeur Jean Cirio, invité par
le Comité local de la Croix-Rouge, fera
une intéressante conférence sur le sujet :
Comment devons-nous nous défendre contre les maux physiques ? (Conseils de
prompt secours). L’entrée est libre. Tout
le monde est cordialement invité.
— Vendredi dernier, dans le temple, a
été béni le mariage de M. Paschetto Char^
les-Albert feu Henri, avec Constantin Ida
Jenny de Jacques. Nos meilleurs vœux accompagnent ,les époux.
— Deux Cours d’instruction sanitaire
ont été institués, il y a quelque temps déjà,
par le Comité de la Croix-Rouge. Le premier, qui complète l’école pour Infirmières,
est donné le mardi soir, par M. ;le docteur
Rivodr, qui développe l’intéressant sujet des
maladies nerveuses et mentales et de l’histéire de la médeciinie. Le deuxième, qui vise
à la formation d’infirmiers de prompt secours, est donné ,1e jeudi soir, par M. le
docteur Paltrinieri.
Les cours sont suivis par une quarantaine de jeunes gens. Une bonne et utile
propagande hygiénique et sanitaire se
poursuit ainsi chez nous, au grand avantage du public et surtout de la jeune
génération.
— Le Comité de la Croix-Rouge a aussi
ouvert, jeudi passé, deux Ricreatorî pour
les enfants qui ont bénéficié, pendant l’été,
de la Colonie Alpine de Pian Prà : un à
La Tour, sous la direction des demoiselles
Giavano et Gamba, l’autre à Saint-Jean,
dirigé par M.les Biainca Gay et Mario Prochet. C’est ainsi qu’une cinquantaine d’enfants, pris parmi les plus pauvres' des deux
Communes, se réunissent dans l’après-midi
du jeudi, sent entourés de soins affectueux et reçoivent une bonne éducation
physique et morale dont ils ont tant besoin.
ROME. Lundi soir, 11 novembre, un
public nombreux et choisi accourut à
l’Aula Magna de la Faculté Vaudoise de
Tlaéalogie, pour entendre la « prdusione »
de :1a 75° année académique. M. le Modérateur, après avoir adressé au public
quelques paroles de circonstance, donna la
parole au prof. E. Comba, prié de lire
le discours du prof. T. Longo, qu’une légère indisposition empêchait d’être présent. M. Longo, dont on sait la profonde
compétence en cette matière, nous parla
de la « Valeur religieuse de l’Ancien Testament», des principaux problèmes qu’il
soulève, et nous fit voir toute la grande
importance que ce livre doit avoir pour
les chrétiens, puisqu’il a été la Bible de
Jésus et qu’il constitue le moyen dont Dieu
s’est servi pour préirarer :les hommes à la
révélation complète que Christ nous a
donnée.
• — Les cultes sur semaine, c’œt à dire
du mercredi soir. Place Cavour (P. Bœio)
et du jeudi soir. Via IV Novembre (prof.
Rostagno), ont été repris et sont suivis
avec uin intétêt to'ajours croissant.
Puisse la semence de la Parole de Dieu,
si abondamment semée, tomber dans des
cœurs prêts à la recevoir et y porter beaucoup de fruits.
— L’Union Vaudoise, qui accueille dans
son sein la jeunesse des deux églises de
Rome, a repris aussi son activité avec
beaucoup d’entrain. M. Paolo Bosio, 'qui l’a
dirigée pendant plusieurs années, a maintenant laissé la présidence à M. Giocoli.
Nous espérais pouvoir travailler, et travailler beaucoup pour le bien de notre
Eglise et de notre chère Union. e. r.
SAINT-SECOND. Jeudi, 14 c., notre'fi
ami Louis Paschetto, qu’accompagnait un
joyeux cortège de parents et d’amis, sej|
rendait à l’école « Umberto I » pour faire J
bénir son mariage avec Julie Gardiol. La®
Chorale de notre Unioin,, dont l’époux est
membre, exécuta en leur honneur un
chant de circonstance. Puis le Président
de l’A. C. D. G. leur offrit uu petit sou- ^
venir, en les félicitant de l’heureux J
évènement. *
— Notre Union a repris son activité. La
première séance a été ouverte par un
culte fort à propos de notre président honoraire, Louis Marauda.
Nous voulons rappeler que durant l’été
les prilneipaux lieux historiques de nos
Vallées furent successivement visités ; Sibaud, la Ghieisa dia Tana, Las Arà, Rorà.
Les Unionistes gardent le meilleur .souvenir de ces courses. Nous espérons que l’ac- )
tivité durant l’hiver sera intense.
Unioniste.
SAN REMO. Le nom du Pasteur vau-«i
dois de San Remo est souvent imprimé
dans la grande presse quotidienne. Elle
vient de s’occuper de lui au sujet d’une
importante plaquette : Un alto problema
religioso e civile. Nous vepons de lire deux
articles très élogieux pour M. le docte uT'
Janni dans L’Eco della Riviera et dans
Regime Fascista. « Ugo Janni, écrit le
vice-directeur du journal de Crémone, est
auteur de travaux phylosophiques et rdi'
3
' gieWí très appréciés. H a île ^and, l’inestimable don de savoir s’élever au-dessus
¿es conceptions nmüatérales et particulaxistes, et d’envisager les choses avec un
^prit syînthétique, en se plaçant à un
point de vue assez large qui lui permet
¿’être d’une objectivité sereine et d’apprécier avec impartialité toutes les formes
historiques de la religion, qui, à travers
les siècles, ont conservé les valeurs éternelles de l’Esprit».
URUGUAY. Voici une excellente initiative qui mérite d’être signalée : il y a
■quelque temps une demoiselle, qui se dévoue aux déshérités de ce monde, lança un
.appel aux familles demandant des Heurs
pour fes malades des hôpitaux. L’appel
fut entendu et, dès lors, des gerbes de
fleurs arrivent régulièrement de tous les
côtés de nos Colonies, chaque famille se
faisant un plaisir de donner un peu de
joie à ces malheureux. Puis ce furent du
fruit, même des habilfements, qu’on envoya et qui augmentèrent la reconnaissance des bénéficiaires. Désormais cette
habitude a pris même chez .les plus petits. Savez-vous' l’idée qu’une fillette de
l’école du dimanche a eue ? Elle écrivit
une lettre aux malades d’un hôpital qui
furent très émus en liscint les expressions
¿’une si grande sympathie d’une enfant
pour laquelle 'ils étaient tout à fait
inconnus.
Bien de fleurs dans nos jardins, combien
¿e fruit qui va perdre dans' nos fruitiers,
tandis que ces fleurs et ces fruits feraient
.si plaisir à lUos vieillards, à nœ malades, à
nos orphelins !
VALLÈCROSIA. « Istituto FemminÜe
Valdese ». Nous recevons le 60= rapport
de cette œuvre utile entre toutes. Il relève l’esprit de consécration du « pereonnel » ; il exprime le regret de voir deux
institutrices s’éloigner, pour des raisons
de famille et de santé, de la Maison où
elles accomplissaient une si noble mission ;
il souligne .le rôfe de la Directrice, « l’âme
de la Maison », la « mère » de la famille.
Durant l’exercice écoulé, une quarantaine
de jeunes filles ont peuplé l’orphelinat
Cela représente une dépense annuelle d’environ 120.000 lires. L’Institution, pour
continuer sa belle œuvre, compte sur l’appui des amis et des églises. Les dons doivent être adressés au directeur M. le
pasteur A. Comba, Piani di Vdllecrosia
(Imperia).
Les parents Validais de toutes les paroisses ayant des filles en service à Turin
sont instamment priés d’envoyer leurs
'adresses, avant le 30 Novembre, à M.lle
Lidia Gay - 70, Via S. Seconda - Torino.
La Semaine Politique.
ITALIE. La proposition du président
Hoovez' de soustraire, en temps de guerre,
les navires transportant des vivres, comme
les navires-hôpitaux, au droit de prise et
de destruction, est accueiUie favorablement
à en juger par ce qu’écrivent les journaux:
La, Tribn/na dit qu’une pareille propositiotti
mérite d être appuyée par tous les pays
qui ont besoin, pour vivre, de se ravitailler
par le trafic maritime.
La parité navale avec la France est fortement soulignée. Le Giarnale d’Italia dit
que l’Italie est dans cette situation unique
au monde : qu'avec une poprdation de plus
de 40 millions constituant une entité économique de première grandeur, basée œsen-tiellement sur le trafic maritime international, elle est enfermée dans une seule
mer dopt les portes sont en possession d’autres pays.
— La conférence de la Commission internationale pour les arts ixzpulaires, aux
travaux de laquelle participent les délégué de vingt-quatre nations, a tenu ses
assises à Home. De nombreuses ijersonnalités du monde diplomatique littéraire et
artistique, assi,staient à la séance d’inauguration. S. E. Rocco représentait le Gouvernement Dans son discours, le Président
du Comité italien pour les arts populai- '
res a dit que l’Italie semblait avoir été
placée par Dieu au centre du monde pour
äyoir les contacts les plus efficaces avec
toutes les civilisations et être uin centre
d’absorption et d’irradiation de toute
beauté et de toute pensée.
— L’hon. R. Ricci, président de VOpera
Nazionale BaliUa a présenté au Chef du
Gouvernement un rapport très détaillé sur
l’activité de 1’« Œuvre » durant Tan VIP.
Nous nous limitons à transcrire quelques
chiffres qui suffisent à démontrer tout le
dévébppement qu’a pris l’institution. Balilla régulièrement inscrits à la date de
décembre 1928, 812.242 ; octobre VII,
1.365.044. Légions formées en décembre
1928, 509 ; en octobre 1929, 592 ; officiers
et instructeurs en décembre 1928, 18.000 ;
en octobre 1929, 25.088 ; médecins « attachés » aux légions en décembre 1928, 470 ;
en octobre 1929, 1.237.
Ont été fondées : 429 bibliothèques avec
un total de 56.000 volumes ; 738 dopo
scuola, 1.350 cours d’instruction technique prqfcssionneJle, 105 cours de culture
agraire, 33 aziende agricoles ont été instituées ; 7.313 leçons et conférences ont
été données.
On compte 9 Case balüla, 27 autres sont
en construction, ainsi que 91 palestres ;
12 autres Case sont en projet. Jusqu’à
tout 28 octobre dernier, 32 médailles d’or
de benemerenza et 3.600 diplômes ont été
décernés.
ALLEMAGNE. Le Reich a décidé de
porter secours au 13.000 paysans d’origine
allemande, parqués' dans des baraquœ aux
portes de Moscou. Il fournirait des secours pour se rendre au Brésil, au Pérou ou au Canada.
BELGIQUE. La crise politique persiste à ca'use des deux langues, à l’Université de Gand. L’accord est difficile
car ce qui est en jeu, ce sont deux
principes. Il faut choisir entre le principe de la liberté des langues et le principe de la territorialité des langues. Si on
flamandise purement et simplement l’Université on se rallie au second principe et
dès lors, on admet les revendications des
Wallons qui réclament une solution d’ensemble tendant à supprimer le bilinguisme.
BRESIL. Le 40® anniversaire de la République a été célébré avec enthousiasme
dans tout le pays. Une cérémonie commémorative a eu heu devant le monument
du fondateur de la République brésilienne.
On s’efforce d’arriver à une entente
entre les conservateurs et les libéraux
pour désigner un seul candidat aux prochaines élections présidentielles, pour éviter les luttes de partis.
EMPIRE BRITANNIQUE. Quelques voix
s’étant fait entendre préconisant l’octroi
immédiat à l’Inde du Statut de Dominion,
M. W. Churchil a dit : « On ne peut donner à riinde ce Statut tant que ce pays
est en proie à des luttes féroces de races
et de religions, tant que le retrait de la
protection britannique aboutirait à la reprise immédiate de la guerre civile, ce qui
causerait la ruine d'un pays de 350 millions d’habitants,, du bien-être desquels
l’Angleterre a la responsabihté ».
— La presse australienne commente en
termes assez amers la décision du Gouvernement travailliste de Londres de ralentir les travaux de la base navale de
Singapore.
— Un projet de loi destiné au secours
à apporter aux chômeurs, que le Gouvernement a élaboré, et qui demanderaient
une somme de 12.500.000 livres sterling
par an, est vivement attaqué par la presse
libérale et conservatrice qui le taxe de
prodigalité, tandis que l’extrême gauche
du Labour Party le critique en alléguant
qu’il ne donne pas encore assez âux sanstravail.
ESPAGNE. Les organes du régime déclarent que, dans les milieux officiels, on
ne sait rien d’un emprunt extérieur destiné à cansohder les crédits obtenus des
banques anglaises pour le contrôle des
changes.
— On ignore toujours comment le général Primo de Rivera entend accentuer
la dictature, ainsi qu’il Ta annoncé dans
de récentes déclarations.
GRECE. Les travaux parfemeptaires
ont commencé. Le parti populaire a décidé de continuer son attitude d’abstention. Le parti du Gouvernement conserve
néanmoins les huit dixièmes des forces
parlementaires.
POLOGNE. Entre la Diète et ,1e Gouvernement, Tostilité persiste. L’entente
semble impossible, à l’heure actuel.le. On
ne voit que deux issues possibles à cette
situation ; ou la dissolution de la Diète
avec de nouvelles élections ou la démission du Gouvernement actuel et la formation d’uin nouveau Cabinet.
ROUMANIE. Le Conseil de la régence
a ouvert la session ordinaire du Parlement
devant le Sénat et la Chambre réunis.
Le prince Nicolas, longuement applaudi,
a donné lecture du message d’ouverture
annonçant la continuation de l’œuvre de
consolidation administrative, finaincière et
sociale, entreprise dès le début 'de la
législature. Le ministère a subi un rema
niement, qui ne modifie cependant en rien
sa physionomie pohtique.
SUISSE. La vide de Bâle a été choisie
pour être te siège de « la Banque des règlements internationaux ». Celle-ci a pour '
objet : « De favoriser la cooizération des
bamiqiues centrales et de fournir des facilités nouvelles pour les opérations financières intemationailies ; et d’agir comme
mandataire ou comme agent en ce qui concerne les règlements financiers internationaux qui lui sont confiés, en vertu d’^lccords passés avec les parties intéressées ».
Le capital autorisé de la Banque est fixé
à 500 millions de francs suisses or. Il est
divisé en 200 mille actions, chacune d’égale
valeur or nominale.
Asile des Vieillards ‘‘Umlierto-MarQlierita,,.
Nous accusons réception, avec reconaissance, des sommes suivantes :
N. N., L. 100 - Elisée Bonjour, Colonia Valdense, 33 - Bozzi e Vidossich, 500 - Vinçon
Elise, 10 - Vaudois de Paris (17 février), 73
- Jean Pedro Benech, S. Pedro, 96,50 - Albert
Bleynat, 50 - T. G. Gabella, 20 - Martinat
Henriette, 20 - 'B. Chanvie, 15 - Odin Jean,
35 - Pr. Poët, iil,s, 78 - M. et M.me G. À.
Tron, 250 - Eglise de La Tour, 800 - Union
Vaudoise de Marseille, 37 - Alljei-tine Durand,
120 - ,M.Ue Thérèse Genicoud, 20 - Ugo et
M.me Mirolli, 100 - Travel’s Jean, ancien, 10 Eglise de Turin, 200 - N. >{•> W - Henri GiiU,
5 - Bounous Lj'die in Cullino, 20 - Gaudin Michel, 25 - Gardiol François, 2 - Eglise et Consistoire de Pi‘aru,stin, 124 - Eglise de Rio Marina, 50 - M.me Meta GalliaurBauer, 500 Eglise de Villesèclie, 20 - Eglise de Massel
(Union des Mères et des Jeunes. Pilles), 50 M, Seiger, 500 - Eglise de Coazze, 100 - M. et
M.me Louis Jourdan, 500 - Arthur Peyi-onel,
15 - Albert Arclietti, 32 - Mad. Grill, 32 - Mad.
Bonjour, 32 - iVdoqilie Cesan, 32 - Eglise d’Angrogne, 25 - Eglise du Villar, 100 (Pauline et
Marguerite Geymonat, 80 ; Puy Elisée, 10 ; Consistoire, 10) - W. Gibson, 100 - N. N., Turin,
100 - Linder'-iBei't, 20 - Richard Ph., 189 Eglise de Prainol, 40 - Eglise de Pignerol, 100
(Davier Susanne, '60 ; Consistoire, 40) - Eglise
de Perrier-Maneille, 15 - Eglise de Frali, 50 Eglise de Gènes, 200 - Eglise de Bari, 20 Eglise de Fiume et Abbazia, 100 - Eglise de
Rome, Via IV Novembre, 200 - Long Edvige, 15
- Baret Jean, 20 - Docteur Théophile Malan,
"200 - C. Cocito, 25 - Eglise de Rodoret, 25 Trou Louise, N. C., 70 - Sig.ra Downie, 25 Balmas Philippe, 15 - Olga c Giulio Giaccone,
20 - M.me Rhode, 25 - J. J. Stevens, 10 - J. J.
Jourdan, ex-instituteur, 20 - Elise Tlieiler, 50
- J. J. Vinçon, Onibuas, 180 - Rev. Breeze, 20 J. Romano, pasteur émérite, 50 - M. et M.me
Jean Charbonnier, en souvenir de Tanniver•saire de leur mariage, 20 - M. le prof. Héron,
300 - M. G. Vidossich, 300 - Prof. J. JaUa, 20
- Ilugon Jacques,, 25 - M.me veuve Ernest Malan, 100 - Hngon Caroline, CO - M. et M.me
Gonnot, 25 - M.lle Mezmier, 50 - M.me Riva, 25
- Pi'of. E. Griset, 50 - Capitaine Solaiui, 100
Piof. W. Long, Rome, 25 - Famille Soria, 50 Pej’i'onel César, 50,20 - FamUle Rmagliaz,
.Aosle, 50 - Pastre Susanne, Nice, 73 - M.lle Valenza Rosine, 50. C. A. Teon.
BIBLIOGRAPHIE.
Guida Pratica delle Opere di assistenza e
istruzione di Torino e Provincia — Torino (109) - Stabilimento Grafico Moderno - Via Brindisi, 9.
Ge Guide est un travail qui sera d’une
grande utilité aux personnes qui désirent
se rendre compte de l’imposante masse
d’instruction d'ans nos Vallées ; il faudrait,
il est vrai, compléter par-ci par-là certaines données, et combler de petites lacunes.
Nous y avons trouvé de nombreux détails sur nos Œuvres de bienfaisance et
d’institutions de bienfaisance et d’instruction de notre province : orphelinats, instituts divers pour eaifants et jeunes gens.
Reconnaissons cependant que ce travail,
qui est le fruit de persévérantes recherches, mérite d’être lu. d. p.
Abonnements payés et Dons.
(Le « don t est entre parenthèses).
1930 : Rossier-Rivoire, Suisse - Griot
Giovanni, Milano (10) - Tamietti, Torre
Pellice (5) - Ghigo Abele, Roma, 1929 (5)
- Barus Jeanne, Inverso Pinasca (5) Bertalot Luigi, Abbadia Alpina (5) - Caruso
Davide, Carunchio (dal 1“ Novembre 1929
al 30 Aprile 1930) - Ribet Anna, Venezia
(Novembre 1929, tutto 1930) (3) - Céline
Bonetto, Nice - David Rivoire, Torre Pellice - Terrazzi Celina, Nice (dalT8 Novembre 1929 aU’8 Aprile 1930) - Fioridia Fenzi,
Calci - Comba Adolfo, Torino (5) - A. C.
D. G., S. Secondo di Pinerolo, e 1929 (5) Malan doct. Théophile, Torre Pellice (6) Paolo Calvino, Lugano - Bouchard Etienne,
Valdese (7,30) - Giraud Benjamin, Id.
(7.30) - Pons Albert, ConnéUy Spriings
(7.30) - Marini Veraldo, Bobbio Pellice Jervis Costanza, Torre Pellice (1® sem.) Rastellini C. U., Müano (10).
(A suivre).
Jean Cûïssont dinecteiir-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine___
M. et M.me ERMANNO Genre annoncent avec douleur le départ de leur cher petit
Paul Gustave.
«L’Eternel a donné, et l’Eternel aôté;
que le nom de TEternel soit béni ! ».
________ Job I, 21.
Pramol, 19 Novembre 1929.
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