1
ite-eourant arec la Poste.
P j ----------—■ — —
Ikr 'l’^bonnBiiient par an :
C® • ■ • • Pi'- »
bPaniïer
d’un
r ^ wn ex. a la
\ chacun
ex. à la même
Fr.
........s,-FIongrie.
j,;^giqiue. Bré.giUDaueinarh.
Holiande, Suèile,
«lase, pav »hniinement
Stilon 1* Arcftrd d?.
^*<»nre
Fr. 3
Au 11 s’abonne
d’Admiuiatration ;
l'Iïnn n ' Paateurs; efc è
’*4i|in;^saon à Torre Pelliee
Année XXXV. N. 41.
11 Octobre lllüO
Li’aboniieraent se paye d’avance.
Annmires: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., 7'orre Pfillice et
lini..........................
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., Torre Tellice,
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cornmencement de l’année.
L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
^Baerea Ldinuiiia. .\ul. I, H. Suivant la vfti'ité avec la charité. E|'h. TV, 15- Que ton régna vienne. Malt.
VI, K
Sommaire :
. _(le la, semaine — Lettres d’mi bieuiaiteur —• Correspondanee — Chronique
^ Nouvelles et faits divers — Revue
“olitiqne — Annonces.
de là semaîSe
0 les vœux exprimés par le
.V ®Srès de la Paix, qui vient de se
à, Paris, nous en remarquons
jiç 'lui paraîtra injuste à bien des
''Sonnes et soulèvera bien des critiq île la ^art des journaux poli®s, même de ceux qui ne manl'Oh*''' '^’uue certaine sv^mpathie
Pfopag'ande en faveur de la
, Congrès a exprimé l’avis
blf ? puissances doivent s’ab.steVg ’}8''^ureusement de toute inter^ ^tion armée destinée à protéger,
jH^.^'^uurir ou à venger les inissionde leur nationalité qui se sont
'^ntairement exposés au res.sentipeuples d’une civilisation
br^l.'^'^ent différente». lœ corres
j'^dant du Journal île Genèh ex
-- “ ......
''Oli ^ sans doute l’opinion de beauçq. P _dc scs collègues do là presse
/disant : « Songe-t-on bien que
' Uiie sorte de déchéance que l’on
I
va prononcer contre une catégoi
d’hommes à laquelle, du reste, on a
le bon goût de ne pas ménager les
hommages ? Une déchéance, et combien grave ! puisque leurs paj^s respectifs cesseront de les considérer
comme les leurs, puisqu’ ils ne seront
plus les nationaux d’aucune patrie,
n’ayant droit à la protection d’aucune ..»
Ce raisonnement paraît juste. Et
cependant nous ne croyons pas qu’il
y ait un seul vrai missionnaire qui
ne soit de 1’ avis du Congrès. Que
chaque état ait le devoir de protéger
la vie de ses sujets partout où peut
arriver son influence, c’esf ce qu’on
ne peut raisonnablement contester
et il ne serait pas juste qu’il fît, à
cet égard, une distinction entre les
missionnaires et ses autres sujets.
Mais quiconque s’est consacré à Dieu
pour cette œuvre unique entre toutes,
qui est toute de renoncement à soimême et de sacrifice, ne compte pas
et ne doit jamais compter sur le
bras de la chair. L’œuvre du Dieu
d’amour ne se fait pas à l’aide de
répée, et le missionnaire qui invoque
cette aide pour protéger, défendre
ou venger une vio qu’il a volontairement donnée montre qu’il ne s’est
pas donné tout entier, ou qu’il n’a
O
iï*
O
td
t-'
.fB'
"S
iî
CD
C
►t
pi
O
O
O
pi
w
H
2
323
pas une foi entière en la protection
et la direction constante.de Dieu.
Nous croyons que les reproches
faits aux missionnaires, par beaucoup
de journaux et même par des hommes d’état éminents, d’avoir été une
des principale.s si ce n’est la principale cause des événements qui ont
bouleversé la Chine, est absolument
injuste pour ce qui concerne les
missions protestantes. Mais on ne
pourniit ptmt-être pas en dire autant
de celles du catholicisme, qui apporte
partout son esprit dominateur et
n’ est pas toujours scrupuleux dans
le choix dos moyens pour établir
sa domination. D’un autre côté, les
gouvernements des grandes puissance, faisant tout servir aux intérêts
d'une politique ambitieuse et envahissante, sous prétexte de protéger
leurs sujets missionnaires, profitent
des moindres occasions pour se créer
des motifs d’intervenir partout où
■ ils espèrent pouvoir étendre leur
influence ou, peut-être, faire de nouvelles conr|uêtes.
Un grand journal de Palerme raconte, dans un de ces derniers numéros, une entrevue avec le missionnaire sicilien Alfonso Argento,
cpie nos lecteurs connaissent et qui
vient d’arriver de la Chine. « Nous
avons interrogé, dit-il, le Rév. Argento sur les causes possibles de
tout le récent mouvement anti-étranger chinois. Il n’a pas su préciser,
mais il a admis qu’en grande partie
le mouvement est dirigé contre les
missionnaires , non seulement par
haine contre eux, mais aussi parce
qu’eu Chine la persuasion générale
est que derrière les missionnaires
se trouvent les soldats et les canons
européens, prêts à occuper les territoires où les missionnaires se sont
établis. Ce .sont les mi.ssions françaises
qui, selon lut, paraissent être respon.sables. lui France en effet n’hésite
jamais à a]ipviyer de la manière la
plus énergique le.s demande,? et les
proposUinns il(-> ses missionnaires,
dont les autorités (diinoises, dans
quelques provinces, ont une vrai®
crainte..» ■
Quoi qu’il en soit, si le principe
posé par le Congrès de la Paix état
suivi par les gouvernements cotntti®
il r est par les missionnaires evait"
géliques et devrait l’être par tous»
cela n’ôteraijt pas seulement une caus®
fréquente de troubles internationaux
et de guerres, mais aussi un d®*
plus grands obstacles au progt®
rid des missions elles-mêmes.
N. T.
LETTRES D’UN BIENFaiTEOR
(siiiie)
Les dernières lettres citées daO®
le numéro précédent chargeaient Ba'
ridon de faire un voyage d’espl®'
ration dans l’Entre Rios, pour visit®’une estancia qui lui avait été p'’®
posée comme pouvant servir ^ ^
réalisation de son projet de ,,,
une colonie vaudoisc telle qu’il
- T ..................... -Pi-était
voulait, La dernière lettre citee e'
nt
du 20 avril 1868. Celles qui smv®Vg
jusqu’au mois de juillet de l’anit
suivante ne npus apportent au®
renseignement nouveau sur ce f
Quelques-unes des lettres écrites
cette époque et auxquelles il u®t I
allusion plus tard se sont égare
Celles qui se trouvent dans la
lection ne parlent plus de
« Le Argentina », ni du résultat ,
l’enquête dont Baridon avait
chargé. Mais elles montrent <i
pendant ce temps, une autre
avait été proposée à PondletoU
qu’il avait également écrit à Baft
d’aller la visiter: c’était g
Santa Matilda, près Poronzolettres qui parlaient de ce uouv j.
projet, non seulement no se troU
pas dans la collection, mais
raissent pas être parvenues u
adresse. Quoi qu’il on soit, Peudi
poursuit activeTTient .sou pr(.)jct,
me ou le voit par les citation? ■■
vante? :
3
m —
Londres 20 Juillet 1869... Je m’attendais
* recevoir par la dernière malle, qui est
^'irivée le l.r Juillet, votre rapport sur l’Es^^ûcia S.ta Matilda, mais rien n’est venu de
et maintenant je n’,y tiens plus, parce
Un terrain plus avantageux m’a été offert,
je crois que les colons à venir seront plus
^’H'eux. C’est un terrain appartenant à un
"fnsieur anglais, situé à 11 lieues de la
de Fraile lluerto, et cette ville se trouve
î'ftcée sur le chemin de fer de Eosario à
®rdova, République Argentine. Il serait bien
® visiter cet endroit si vous y pensez bien
® le faire. Ce lions, propose de voua payer
“■ moitié de vos frais de route, et les coloms
Îhi B’y iniéregmit devront payer l'autre moi
Si vous y allez, ce M. Anglais demande
rapport fidèle.. un rapport plein, comme
,^0118 m’avez envoyé de Entre Bios sur l’Esl^'ïlcia Argentina.
Le terrain de Eraile Muerto consiste de
lieues de grandeur.........
Trieste 7 sept. 1869..... Je suis ici depuis
mois, mais je quitterai le 15 présent
ïour Firenze, et après un séjour de quelques
je partirai pour Londres m’occuper de
^®tivean de la Colonie Vaudoiao, mais comme
Je vi
'■’ous l’ai déjà dit, je ne puis beaucoup
“■^ancer avant de recevoir de vos nouvelles
l'Estancia S.ta Matilda et le terraiu de
Staile Muerto
C'est pendant l'été de cette année
qyg Lantaret fit sa visite
la Colonie. Cet événement occupe
^turellement une certaine place
fia;
.•is la correspondance — j’y re
^î^ndrai plus tard. — Mais il ne
j^’strait pas un instant Pendleton de
Un
poursuite de son projet. Dans
Îé(
lettre datée de Florence le y
, ^enibre, où il parle longuement
J® la visite que M. Lantaret lui a
j à son retour et des affaires
. '^Heures de la Colonie, il a cepensoin de dire :
®i6r
- Je suis toujours du^même avis, de for
nouvelle Colonie Vandoise, vuremeid Vau^ke....
{A suivre).
nvee vot'^e coopération et ,‘iurintendaiice.
O'IBilMCI
Valdese, le 22 Septembre 1900.
Monsieur le Eédaclenr,
I.c pasteur qui a desservi pendant
quelques années la congrégation de
Valdese est parti pour l’Italie. Quand
il est venu au milieu de noiis, les
affaires de la Colonie se trouvaient
en assez mauvais état. A son départ
il la laisse dans un état prospère.
Quand M. Barth. Soulier a pri.s possession de la cure, il n’y avidt que
trois chambres. Aujourd’ hui qu’il la
quitte, il en laisse six, non compris
la cave. T.e terrain qui appartient
à la cure était privé de tout. Maintenant il est entouré d’une cloison
et garni d’arbres fruitiers, ainsi que
de beaux ceps de vigne. De plus,
je crois qu’il n’y a pas un seul colon
qui n’ait reçu quelques fliveur.s du
pasteur qui nous a quittés. Il est
venu en aide aux uns en leur donnant du travail, aux autres en leur
prêtant de l’arg'ent, et enfin tous
ont reçu d’une manière ou d’une
autre quelques services.
M.r le pasteur B. Soulier a prononcé son sermon d’adieu le i6
courant, et dans son discours il a
recommandé à la grâce de Dieu les
colons et son successeur. Mercredi
soir, le ig, il a adressé à la congrégation un chaleureux' et émouvant appel, dans lequel il l’exhorte
à suivre le bon Pasteur. Diverses
allocutions ont aussi été prononcées
par quelques membres de l’Eglise
qui ont fait des vœüx pour la prospérité, le bonheur du pasteur qui
va nous quitter.
Dans les deux cultes, nous pouvons dire que la colonie y était
presque au complet. C’est un beau
témoignage d’affection que les colons
ont voulu donner à leur pasteur en
accourant si nombreux à ces deux
derniers cultes.
Le jour du départ nous avons eu
un modeste dîner d’adieu. T.es pères
L.
4
S'24
dé famille y ont participé presque
tous. La meilleure harmonie y a
régné pendant tout le temps. Divers
toasts ont été portés à la santé de
celui pour lequel on a donné ce
repas. Le bon vin qu’on y a bu et
qui a réjoui le cœur des commensaux
était fait du raisin récolté par les
colons. Le repas fini, tous les convives
ont accompagné M. Soulier à la cure
et de là on s’est dirigé vers la salle
d’école pour y attendre le train de
5 h. p. m. J’ai oublié de dire qu’avant
le repas, un photographe a photographié les personnes qui se sont
rendues au chef-lieu de la colonie
pour accompagner leur cher et bienaimé pasteur à la station. L’heure s’approche. M. Soulier donne à chaque
personne du sexe fort son baiser
d’adieu. vVux femmes il donne une
bonne poignée de main. M. Soulier
est très ému. Des larmes mouillent
et rougissent ses. yeux. Je vois que
beaucoup d’hommes et de femmes
ont aussi des larmes qui coulent le
long des joues. Quelques-unes pleurent à chaudes larmes. On entend
le train qui arrive. Encore les derniers baisers et les derniers serrements de main. II monte . dans le
train, et le voilà parti. M.r Barth.
Soulier n'oubliera pas la journée du
2 0 Septembre, la démonstration affectueuse, des colons Vaudois de la
Caroline du Nord, les émouvants
adieux et les souhaits affectueux
d’une foule qui représentait réellement toute la Colonie. Beaucoup de
familles y étaient au complet, et les
autres y avaient un ou plusieurs
représentants. Deux familles seules
y brillaient par leur complète absence ! — Pourquoi M. Soulier a-t-il
reçu une si chaleureuse et si touchante
marque d’affection ? Parce qu’il a
cherché à faire son devoir. Y-a-t-il
toujours réussi? Non, il l’a dit luimême. Combien et combien de difficultés n’a-t-il pas eu à surmonter !
Ce n’est qu'à force d’énergie, de
persévérance et de patience qu’il a
pu débrouiller les affaires matétiellos
de la Colonie et qu’il a pu
un si beau temple pour les colofl® ,
de la Caroline du Nord.
En terminant, mon vœu le pl'^® ■
ardent et le plus sincère, c’est
Dieu bénisse M.r le pasteur Souh6f
dans le champ où il sera appel® ^
travailler, et je fais le même p®^'' 3
celui qui lui succédera ici à Vald®f®' i
Dans l’espoir que vous voud^f^- ;
bien publier ces lignes, je vous pP® •
d’agréer etc.
Un Vaudois
Saint Jean. — L’installation d
nouveau pasteur, M. Th. Gay,. a
lieu dimanche. Le temple était boiip'
C’est M. le pasteur Bonnet qid
été délégué par la Table pour P*'®
sider ce service solennel. Il a
mencé par rappeler avec émoti®'^
la cérémonie analogue qui, d ^ *
cinq ans, réunissait dans le tne^
temple une assemblée tout aussi
breuse, Aprè.s quelque temps de rep?“
forcé, M. W. Meille avait pu accépt®
l’appel que lui adressait la parois®^
II a plu à Dieu de n’exaucer qj*®
partie les vœux que nous faisi®*^
alors pour lui. Et maintenant U I ,
a dit comme à ses anciens discipl® '
viens à l’éciirt et prends un peu
repos. Nous adorons sa volonté sa
la comprendre. — M. Bonnet déY
loppe ensuite son texte, pris dans 34, 14-17. Il ne veut pas, dib
donner des con.seils à un colle&"
qui a déjà fourni une carrière
et bénie dans le saint minist® _
Mais il veut se placer avec lut
vant le vrai Pasteur, écouter sa
le
et suivre son exemple. Que fud
céleste Berger pour ses brebisj
Il les rassemble — il les nourrjf
il les aime. Telles sont les trois
que le prédicateur développe ®
cessivement.
Après la cérémonie d’installud
5
325 —
la prière, M. Gay monte en chaire.
Il ne peut exprimer sa surprise et
Son émotion de se trouver à cette
place. Il ne lui a pas fallu moins
que l’appel unanime de la paroisse
■■pour le décider à quitter une œuvre
^ laquelle il travaillait depuis ving'sept ans. Il est aussi ému en pensant à
. ceux qui ■ l’ont précédé dans cette
chaire : M. J. P. Bonjour, qu’il y
voyait lorsqu'il était enfant, M. A.
Guy, qui l’a occupée pendant un
quart de siècle, M. W. Meille, qui
jlcvrait l’occuper encore et auquel
il souhaite, avec tous ses auditeurs
lie pouvoir de nouveau bientôt, dans
cette paroisse, si Dieu le veut, ou
ilans une des autres, employer au
Service de l’Eglise les talents émiUents que Dieu lui a accordés. Il
uite le mot de l’apôtre: (II Cor. 5, 14)
I^’atmur de Christ nous presse. Ce
lUot sera sa devise dans toute son
Activité pastorale. Il parlera de l'alUour de Christ, au culte public
dans les conversations privées,
ilans les maisons, au chevet des
lualades, à ceux qui connaissent cét
®-iïiour, pour qu’ils en sentent toute
I3. puissance, aux indiiférents et aux
jtlcrédules pour leur montrer de quoi
’Is se privent en se séparant volontairement de cet amour dont l’apôtre
'lit qu’aucune puissance ne pourra
®cparer les élus de Dieu. Il demande
^ Dieu qu’il bénisse les paroles qui
:'^i ont été dites en cette journée
Inoubliable et lui accorde d’cvccomplir
huèlement les promesses qu’il vient
•le faire.
Instruction secondaire. — Les
^Xamens de réparation ont eu lieu
Collège et à l’Ecole supérieure du
^ uu 6 courant. Le seul candidat à
^ licence lycéale qui eût une branphe à réparer, M. Jean Pons, a été
^Uencié. A la licence gymnasiale
uux élèves, Em. "Pasquet et Fr.
^ustan, ont réussi ; les deux autres
, °ut^ pas pu être admis. La plupart
élèves des autres classes qui
''9’lent des examens à faire ou à
refaire ont obtenu la promotion. A
l’Ecole supérieure de même.
Nous rappelons que la séance d’ouverture de la nouvelle année scolaire; avac la distribution des prix,
aura lieu mardi i6, à 3 heures, à
la Maison Vaudoise, Le discours de
circonstance sera prononcé par M.
le professeur A. Vinay, directeur
du Collège et inspecteur de l’Ecole
supérieure.
Mariages. — Aujourd’hui mercredi
a lieu à Massel le mariage de M.
le missionnaire Paul Davit avec
M.lle Virginie Tron, fille de M. le
pasteur J. J. R. Tron.
Mardi passé, M. le pasteur Quattrini a béni le mariage de sa fille
Bianca avec M. l’ingénieur Th. jervis,
de Genève.
Nos meilleurs souhaits aux deux
jeunes couples. Nous les adressons
également, quoiqu’ un peu en retard,
à notre jeune collègue M. le professeur Ed. Long et à sa jeune épouse,
ci-devant M.lle Céline Sert. Ils voudront bien nous pardonner l’oubli
momentané — de la plume et non
pas du cœur.
Une déclaration de M. C. A.
Tron. — Ce n’est pas, nous l’espérons, manquer à notre promesse de
ne pas revenir sur le déplorable incident du Synode, que de transcrire
textuellement et sans commentaire
— ce serait vraiment le gâter —
le document suivant que M. C. A.
vient de publier dans son journal
le Vaudots.
DÉCLARATION
Le soussigné tient solennellement
à déclarer ;
lO Qu’ il n’ était pas présent au
Synode quand a eu lieu le troisième
scrutin pour l’élection du modérateur
adjoint.
2^ Qu’avant de quitter la maison
Vaudoise, il a prié les députés de
S.t Germain de s’ abstenir de toute
intervention au cas où un incident
serait soulevé.
6
— 826 —
3*^ Qu’ il aurait volontiers accédé
aux. désirs du président du ^Synode,
s’il avait été consulté préalablement.
Que la déclaration du bureau
du Synode a été trop hâtive, vu
qu’ il résulte de l’avis de personnes
très compétentes dans la matière,
qu’ après tout, le bureau avait agi
très correctement.
50 Qu’ après une lutte regrettable
et pénible pour tous, mais informé
de bonne source que la nomination
a été parfaitement légale et que c’est
une erreur de vouloir faire croire
qu’une élection est une délibération,
cela étant contredit par les art. 12
et 26 des réglements organiques,
6*^ Que pour la dignité du Synode
et des électeurs ; pour le respect à
la Constitution de l’Eglisé et pour
éviter l'arbitraire, a (i) accepté en conscience et avec un esprit de devoir,
la charge qui lui a été confiée par
le Synode, seul juge de ses actes.
Le soussigné, en remerciant ces
nombreux frères qui l’ont soutenu
avec un esprit de charité, compte
sur leur bienveillance et sur la force
que le Seigneur accorde à ceux qui
se confient en Lui.
C. A. Tron.
La route Ciaiuboun -Pra - tln
ÏOUr. — Dimanche dernier une
centaine de personnes intéressées à
la construction de la route sus-mentionnee se réunissaient à S.t Laurent
dans le but de s’occuper de la con.stitution du « consorzio ». Après la
lecture d’un rapport clair et succint
que l’ingénieur Varese avait préparé
' touchant les modifications à introduire
à l’égard du projet provisoire présenté à Barmel, l’assemblée entreprit
l’examen du réglement provisoire.
Une vive discussion s’engage à propos des deux articles concernant, l'un
les propriétaires qui devraient être
considérés comme « utenti », et l’atitre le mode de répartition des frais
considérables (non moins de 50.000
(1) Souligné par l’antenr.
fr.) que la construction de la route
entraînera.
A la prochaine séance, le comité
provisoire présentera la liste des pet'
sonnes qui adhèrent au «consorzio^.
Nous souhaitons qu’elle soit aussi
complète que possible. Que nos amis
d’Angrogne ne se laissent pas effrayer par des difficultés bien réelles
mais que plusieurs se plaisent encote
à exagérer à dessein. Lorsqu'ils auront prouvé de savoir s’aider, on
ne manquera pas de venir, de duférents côtés, à leur secours. Mais
qu’ils n’oublient pas que les pM®
directement intéressés doivent aussi
savoir s’imposer les plus grands
sacrifices.
Nouvelles et faits divers
Danemark. — Les trois Eglises
réformées du Danemark (deux alk'
mandes et une française) vienneU
de se constituer en Synode, dont 1
première session a eu lieu les lô ®
17 septembre à Copenhague. Cettu
session s’est ouverte par un cm_
public en allemand et en franÇ®*®
et par-une conférence publique^^
M, le professeur P. Vinày sur^ 1
vanf/élisatkm de l’fkdie. Notre collègu®^
qui a encore pris la parole u
séance du lendemain, a si bien
intéresser son auditoire, que le
node, écrit le correspondant
Semaine IMigimse, «a décidé d’embl®
de porter intérêt à une œuvre
sionnaire et qu'il a consacre
des
partie de ses fonds à l’œuvre
Eglises vaudoises du Piémont »•
Chine. — En réponse aux
sations fantaisistes des journaux
litiques sur la cause du soulèvem
des Boxeurs chinois, le D.r WarU-®^^^
l’homme le mieux informé,
les défenseurs de l’œuvre
naire, a publié une brochure intimo
«la Mission chinoise devant le jj'
bunal de la presse allemande »•
7
32t
ïïiontre combien les missionnaires
cherché à éviter tout conflit
3-vec les indigènes et y ont été
*^onstamment exhortés par leurs colites. Ils se sont occupés avec beau*^oup de sollicitude de la jeunesse.
^ Hong-kong, le collège fondé par
Mission de Berlin a joui d’une
juste estime.' Quant au reproche auressé aux convertis chinois touchant
■ uur conduite, et à l’assertion que
U est l’intérêt seul qui les a poussés
^ demander le baptême, on peut
lelever le fait que sur 706 communautés, 4Qo ont fourni plus de 100,000
jfancs de contributions, belle somme
puisque les chrétiens
chinois appartiennent presque tous
^ la classe pauvi'e. Le motif principal
uu soulèvement réside avant tout
uans les agissements des représenants des puissances étrangères,
(Kirclienblatt.)
Un siug-iilier procès. Un prédicanjur méthodiste, M. Dixon, à Stroudshery ( Pensylvanic ) avait mis tout
œuvre pour empêcher la fondahon d’une grande brasserie dans sa
paroisse. Il n’y réussit pas, mais
aans ses prières publiques, le Révé^nd Dixon on appela souvent à la
^rovidence divine pour qu’ elle ar’"ntât les effets désastreux de cette
Création du Prince des ténèbres.
, f voici qu’ un beau jour la foudre
éclata sur la brasserie, en la détruisant presque complètement ! l^a so^leté qui l’avait fondée porta plainte
Contre l’imprudent pasteur. Elle réclame de lui un dédommagement de
50,000 dollars. Dixon est solennelle|P®nt accusé du désastre, ainsi que
'lavoir prononcé du haut de sa
'Chaire des paroles injurieuses. I.’ac'^üsé répond qu’on ne peut le rendre
j^sponsable d’un acte providentied.
-affaire est encore pendante.
Luvingstono a*conimenco sa oar^>cre dQ prédiciiteur de l’Evarigilo à
■'^yhnr, c’est là qu'il a ])vèçli.c ses pv(!jP'Ci's Reniions; iU attirèrent l’atten'et la Société dos Missions, de Lon
dres, lui offrit un poste en Afrique
et c’est ainsi que s’ouvrit pour lui cette
carrière missionnaire que la gloire la
plus pure devait couronner. Un monument destiné à perpétuer sa mémoire va s’élever à Leyton. Ce ne
sera pas une simple statue, mais bien
un collège qui portera son nom et
dans lequel les futurs missionnaires
viendront, sous la direction du docteur Ilorford Battersby, s’initier aux
connaissances médicales indispensables
à qui veut affronter les climats tropicaux et y exercer sur les indigènes
une influence salutaire autant que
bienfaisante.
L’Association de la Presse, du Mississipi, a décidé d’exclure tous les
rédacteurs de journaux qui emploieraient des compositeurs de race noire.
Une seule protestation s’est élevée,
celle d’une femme qui a déclaré qu’elle
employait un noir comme compositeur,
qu’ il travaillait aussi bien qu’un blanc
et lui paraissait avoir, aussi bien que
tout autre, droit de gagner sa vie par
son travail. Ou no l’a point écoutée,
et la scandaleuse décision a été main-,
tenue.
Par contre, on signale dans l’Alabama, une association ouvrière qui
vient d’ouvrir ses rangs aux gens de
couleur. liOS journalistes du Mississipi
ne seront-ils pas humiliés do voir de
simples ouvriers leur donner une telle
leçon ?
Ile vue Politique
Plusieurs conseils de ministres ont eu lieu
dernièrement, ayant pour but de préparer les
projets ministériels qui seront présentés à la
proiibaine ouverture do la Chambre. Le ]U'ésideiit de la junte du-bilan, l’iion. Guicciardini, a écrit aux rapporteurs des différents
budgets de se tenir prêts pour les premières
séances afin d'éviter une nouvelle prorogation
de l'exercice provisoire.
Faute de nouvelles plus intére.ssantes, les
journaux de la péninsule se plais,aient ,à entrcteiiir leurs Icct.cnrs d’une pndmble crise
ministérielle. 11 y a bien eu (luelqiics divergences de vues entre les ministres Gallo et
Bubini (Tré.sor) niid.s grâce à l'entremise de
8
328
M. Saraooo les différends ont été régdés à
l’arniable et tout daiig-ei' de crise est conjuré.
LL. MM. prolongent leur séjour à Capodimonte, et ne seront probablement de retour
à Eome que vers la fin du mois.
La question chinoise n’ost pas près d’être,
résolue. Aux propositions do la llussie et de
l’Allemagne, viennent s’ajouter oelles que M.
Delcasaé fait au nom de la France à toutes
les puissances intervenues en Chine. Tl s’agirait de demander collectivement au gouvernement de Pékin : de punir de mort les
principaux coupables des massacres ; la constitution d’une garde permanente affectée uniquement aux légation,s, la démolition des forts
de Takoii ; l’oecupation de deux on trois pointa
sur la ligue de Tientsiu è, Pékin; rengagement do ne plus introduire des armes do
l’Europe, et enfin une forte indemnité pécuniaire à correspondre à tons les Européems
qui ont eu à souffrir des désordres provoqués
par les Boxers. A ce prix ou pourrait conclure
la paix. Reste à voir si les Chinois ii’auront
rien à redire là-dessus, ou si l’oniporeur ne
profitera pas de oes interminables pourparlers
pour se préparer à la ré.sistance. Ou prétend
même que 200 mille hommes armés à l'européemie seraient en marche pour Singanfu. ^
Environ .’SOÜ députés ont été élus jusqu’ici
clans le B.oyaume-IJni, dont plus de 330 ministériels. L' oi)poaitiûn a perdu plusieurs
sièges.
j. C.
Nous rai)[)(îloiis à nos aliounés,
que tout chiiuj^’einent d’adresse
— sauf ceux du commencement
de rannée — coilte 15 centimes,
que l’on est prié de transmettre
â rimprimeur du journal.
contro i danni degl’incendi c rischi
accessori a premio fisso.
Società Anonima per azioni Capitale versato 1.250.000 Fondata e
stabilita in Torino neU’aiino 1833
Via Maria Vittoria 18, Palazzo della
compagnia. Capitali assicurati un miliardù e 500 milioni. Premi in portafoglio L. 14 milioni. .Sinistri pagati
dalla fondazione -li milioni. Agente
principale pel circondario di Pincrolo
Henry Monnet, Pinerolo Ina.
Arsenale 8. Pel Vili Ihdlice, Geom.
E. Ayassot in Lnsernu 8. Giovanni, Gasa. Coimmale.
À VENDRE
Piano excellent et élégant. — S’ adre.sser à l’Administration, du Journal-,
À louer
en octobre pr. deux, quatre ou siX
pièces, avec jardin.
Eau potable et gas.
Eau courante pour lavage et arrosage. A 5 min. de la Tour.
la luida deiriialiano a ïarigi
IV15 iv 1000
per l'ocoasione della Grande Esposizione
Pel- l’occasione della prossima Esposizione OMversalo di Parigi, la Gazzetta del l‘ùpolo fami
VBisaio ui i«- ■*r.^ / »¿/•/■.if
8Ìmo rogalo u coloro che prenderanno l'abbona-niei
per un’intera annata. ^■nA'rx
Dà loro in dono una elegante GUIDA ILLUSTRAR
DELL’ITALIANO A PAllIGI, che si sta
J.*rj 1jL< 11 ilvr xzvivixji, i.uo si su« ^
pando appositamente iier gli abbonati della G t»
del Vopolo, Ootcsta OUXOJV sarà di
utilità a tutti quelli che vorranno fare un
nella capitale francese.
Inoltre la Gazzetta del rapaio si è assicurata
1ÜOO la pubblicazione di romanzi originali
........................ ’ 'Calandra, di
.1! «/.rtlutnatl
Giulio Barrili, di Edoardo Calandra, —
Bersezio, di De Gastyiie e di altri acelam«*’
scrittoli.
11 SERVIZIO TELBGUAB^rCO della
Popolo verrà pel 1900 ancora ampliato, e»
alTacquisto di una quarta macchina rotativa p ^
zionata, dotto giornale sarà in grado di cscire
tutto lo pagine tagliate, ingommate e
pubblicare al mattino le ultimissime notizie
notte.
Coloro che si abbonano alla
del Popolo direttamente al suo uffi®*
d’ammiiiiatrazione in Torino, 0 con vaglia o
Cartolina’Va«iììa, hanno diritto: .s«a,
1. A la Gazzetta del Popolo della Do»*®*"
settimanale, illustrata; .loitft
2. Alla Cronaca Agricola, collo lezioni o® •
Pif-Hoia A'ifnpia dcU’Uiiiversità di Torino, e col pi®“
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
B. Al Bollettino Ufrtciale delle E.strazioni 1 ^ ^
ziarie, colla Tahef/a hìmenNi/e dei corsi dei vaio»
* ’......ì: „ii„ ..... -.-L ____.^’ETlirOPa*
■UiOi ,A .ntia*
titoli quotati alle Borse più importanti d
Coloro che prenderanno rablonamento
mente airAinininisti azione della Gazzetta dfj ^
in Torino viceveraìiiio gratuitamente la
Airricola.le E.str.azloni Finanziarie e la fai.ç
del Popolo della Domenica {letteraria-illusD^
L’abbonamento per le quattro pubblicazioni U“ gp
costa L. 1,60 al mese, L. 4,80 per tre mesi, L.
per sei me.si, l., 10,20 per un anno.
Gliabbonàli ¡umuali avranno diritto
H.V I iVIMliP llli àtl'X. 11,..." .
DEM/ITALIANO A I»A1UG1 NEL lOOO,^
.sta preparamlo per la Gazzetta del Popfll^^ ^
l’edizione di lusso, cent. .'5^.' oltre l’importar®
rabbonaiiicnto annuo al giornale.
J. Jm.I.A, gérant-adminislrateW'^
La Tour — Imprimerie liessolL