1
M. B. ¡Léger, pasteur . .
^ 2 oopi^9 ■
i Quarantième année.
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Italie
Etranger
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Pr'Dç.d’ ab,ofli|em^nt par an :
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vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
‘ \i SOMMAIRE
Au réveil par l’obéissance — Ephémérides
vaudoises — Lettre d’Allemagne —
Chronique — Correspondance — Nouvelles et faits divers — Bibliographie
,;jrr, Revue politique.
1#«
Âl réveil par l’obélsspce
{V. N. 27). .
.Nos rapports avec Christ ne sppt,
cependant, pas seulement eeux^ de,
disciples envers leur maître, comme
c’est généralement le cas, lorsqu’il
s’agit de disciples des hommes ; ils
sont aussi ceux de serviteufA erivprs
leur Seigneur. Vous m’appelés.,
et Seigneur, disait-il à se^it premiers
disciples, et vous faites tien, car, if ^
suis (Jean XIII, 13). C’est ce qm s’appelle parler clair. L’hùniilitë dé JésusChrist, qui l’avait porté à’ se faire le
serviteur de tous ppiir pou» sauver
— pas plus que celle dé St. Paul qui
en était le fidèle imitateur — ne Pempêchait de sentir la supériorité de son
être et de son rang et de'l^fîirmer,
au besoin. Aussi, soit dans sa manière de traiter ses disciples, soit dans
celle de leur parler, soit dans le^ paraboles où il parle d’eux, le nom qu il
leur donnait habituellement etait-il
celui de serviteurs et de serviteurs
au sens le plus absolu, c’est^à-dire
d’esclaves. Il constate, dans son dernier entretien, qu’il en était ainp :
Je ne vous appelle plus serviteurs (Jean
XV, 15) ; et dans cet entretien même;'
il affirme encore solennellement la
chose : En vérité, en 'üérité, je vous dis
que le serviteur n’est point pins grand^
que son Maître (Jean XIII, 16))
non moins solennellement qu il. la
confirme : Souvenez-vous de la pafole
que je vous ai dite, que lé ¿prvileur
n’est pas plus grand que son Maître
(Jean XV, 20). . „ ;
Il suffit d’énoncer le fait pour en
tirer la conséquence que nous devons
à Jësus-Christ une obéissance pleiné
et entière, une obéissance qui aille
jusqu’à être aveugle lorsque nous
nous trouvons en présence d un ordre que nous ne comprenons pas ;
car c’est le propre dü serviteur que
d’obéir à son maître sané rechercher
ni les motifs, ni les effets dp ordres
qu’il en reçoit: Le serviteur ne sait
point ce que son maître fàit jeun^
XV, 15). '
C’est ici l’obéissance dé la conscience ; mais elle 'aussi doit êtfê toute
pénétrée d’amour, quànd on a pour
maître le Seigneur Jésus-Christ, c’est
Erratum corrige. Danc la note du N. précédent, au lieu de 30 et 31 courant lire 20 et
gl Jiûn.
à-dire celui qui est non seulement
la sagesse et la justice dans leur perfection, mais l’amour en personne
descendu des deux sur la terre, l’obéissance consciencieuse que l’on doit
au plus dur et au plus exigent des
maîtres et seigneurs, à l’unique condition que ce qu’il nous ordonne ne
soit pas contraire à la loi de Dieu,
me suffit plus.; Il faut l’amour. Il faut
faire avec entrain, avec plaisir, avec
joiC: ce qu’il nous commande, heureux
de pouvoir lui montrer combien il
nous est doux d’être à son service,
combien il nous est doux d’être ses
, esclaves. Ce qui fait, paraît-il, le secret de la force des armées japonaises
et qui leur a valu ces victoires qui
ont confondu toutes les prévisions,
ce n’est pas seulement le nombre des
combattants, la qualité des armes et
des autres, moyens d’attaque ou de
défense, l’instruction et la slratégie
^admirable des chefs, ç>st robeipapep
absolue de chacun à ses supérieurs,
inspirée par un amour intense pour
la, patrie, à laquelle chacun est prêt
à sacrifier joyeusement sa^ vie. De
sorte que, sans la moindre hésitation,
en face de la mort, tous les ordres
s’exécutent avec une précision qui,
jusqu’ici, en a rendu les effets irrésistibles. Ainsi devrait-il d’autant plus
eU; être des chrétiens, à 1 égard des
ordres de Jésus-Christ. Les connaître
devrait suffire pour que nous les exécutions, coûte que coûte, sans spui! ciller et la joie dans 1 âme prêts à
tout; leur sacrifier, en commençant
par nos vues, nos opinions et nos
sentiments personnels.
. 3. Reste une dernière sorte de rapports avec Christ. Ce sont ceux d’amis.
Comme le disciple de Christ n’est
pas appelé à demeurer seulement disciple, c’est-à-dire élève ou apprenti,
' mais à devenir ouvrier, serviteur de
son maître et pour son maître, ainsi
le serviteur n’est pas destiné à rester simplement serviteur, ce qui serait
déjà un honneur si insigne, il est appelé à devenir son ami. Je ne vous
appelle plus serviteurs, mais je vous ai
appelés mes amis. Il est appelé à entrer dans l’intimité même de Dieu, à
être initié dans le secret de son conseil (v. Ps. XXV, 14 et Prov. III, 32)
à connaître «les choses profondes de
Dieu » (v. 1 Cor; II, 10-12) à « discerner toutes choses» (ib. v. 15) à
«connaître la pensée de Christ» (ib.
V. 16). Je ne voUS appelle plus servùteurs, car le serviteur ne sait point ce
que son maître fait; mais je vous ai
{ appelés mes amis, parce que je vous
ai fait connaître tout ce que j’ai ouï
I de mon Fère (Jean XV, 15).
Comme il y a ici bien plus que
l’échelle de Jacob ! Celle-ci partait, il
est vrai, de la terre, sur laquelle reposait le futur patriarche, expiant,
par sa fuite de la maison paternelle,
le tort'qu’il avait fait* à son frère ;
niais elle s’arrêtait à la porte des
cieux, à l’entrée de la maison de Dieu.
Elle h’était parcourue que par des
anges, et c’était de là-haut, de son
sommet, que Dieu parlait à Jacob et
lui révélait ses desseins de miséricorde et d’amour envers lui et envers sa postérité (v. Genèse XXVIIl).
L’échelle qui nous relie au ciel et
à notre Dieu, elle est appuyée aussi
sur notre pauvre terre, mais elle ne
s’arrête pâs à la porte des cieux, elle
pénètre jusques dans leurs profondeurs et va s’appuyer sur le cœur
même de Dieu. Et qui parcourt cette
échelle? Pas des anges seulement,
mais le Fils même de Dieu, qui descend jUsques à nous, pour hous faire
ensuite remonter avec lui de de^éf
en degré de disciples, de degré en
degré de serviteurs, jusqu’aux degrés
d’amis, à qui le Fils fait connaître
tout ce qu’il a ouï de son Père, aux
degrés d’amis non seulement du Fils,
mais aussi du Père (v. Jean XVII,
27), d’amis de Die«, comme le fut
Abraham (v. Jacques II, 23 cfr. Esaïe
XLI, 8).
Mais notons-le, mes frères, ici encore la condition que nous devons
remplir, c’est l’obéissance. Vo«s serez
mes amis, si vous faites tout ce que
je vous commande (Jean XV, 14),
Ainsi, à l’obéissance de l’intelligence
qui fait le vrai disciple, doit s’ajouter
l’obéissance de la conscience, qui fait
le vrai serviteur, et à celle-ci doit
s’ajouter l’obéissance du cœur, qui
fait le vrai ami.
IL L’engagement. Quand cette condition de l’obéissance est remplie,
alors vient l’engagement formel de
Jésus-Christ à prier pour nous. Si
vous m’aimez, gardez mes commandements, gardez-les en vrais disciples,
en vrais serviteurs, en vrais amis, et
je prierai le Père.
Il s’agit ici d’une prière ayant un
but tout spécial et bien déterminé,
que nous verrons tout à l’heure. Pour
le moment, considérons l’importance
de l’engagement de notre Seigneur
à notre égard.
Nos prières ! que de fois n’ont-elles
point reçu d’exaucement, parce que
nous n’avons pas su prier comme il
aurait fallu? Que de fois n’avonsnous pas prié en pharisiens ? Que de
fois n’avons-nous pas prié eninsensés ?
. Que de fois n’avons-nous pas prié en
enfants gâtés, prétendant que notre
f Père céleste fiît.à notre service, pour
satisfaire tous nos caprices? Que de
fois n’avons-nous pas prié en levant
au ciel des mains impures, souillées
par nos passions charnelles, ou souillées par le contact du cuivre, de l’argent, de l’or ou des . billets de banque, auxquels notre avarice nous attachait plus qu’ à Dieu et à notre',
prochain ? Que de fois n’avon^-nousr
pas prié, en bénissant Dieu avec la
même bouche de laquelle nous maudissions nos frères, ou nous les déchirions par nos calomnies ou par;
nos médisances?
{A suivre). J. Weitzecker. /
IPltlÊlIDES 1ITO01SIS
13 Juillet 1630.
La peste.
Un des épisodes les plus tristes de
notre histoire est celui"; de la peste de
1630, qui fit en peu de semaines autant ,
de victimes qu’en: fit mainte clongue
persécution. — Elle fut apportée ¡ aux
Vallées semble-t-il par l’armée française
du Cardinal Richelieu qui envahit le
Piémont en 1629 , et fomentée par
l’excessive chaleur de l’été de 1630. —
»C’est en Juillet 1630 qu’elle; fit son
apparition au Val Luserne et elle y
emporta bientôt environ six mille Vaudois, et 1500 dans le Val S.t Martin,
et 2000 dans le Val Pérouse, y compris
tous les pasteurs excepté deux. Le 10
Juillet moururent le pasteur de S.t Jean
Joseph Gros, et le pasteur Bertoii de
Pérouse et Meana ; le 12, le pasteur ■
Bernardin Jaquet de Praly ; le 13 l’affreuse épidémie éclata à Lai Tour et y
emporta dix victimes dès le lendemain ;
et le 20, mourut B. Appia qui’ venait
d’être nommé pasteur à S.t Jean. Le
dimanche 21 on quitta les temples pour
faire le culte en plein air.
Les premiers jours d’Août moururent;
Jacques Gay pasteur à Rocheplate et
Bamabas Gay son fils, aussi pasteur;
le 5 Août mourut Jean Brunerol pasteur à Rorâ ; le 19, Laurent Joli pasteur
à Maneille, le 22, Joseph Chanforan
pasteur à S.t Germain, le 28 Jean
Vignaux pasteur au Villar ; le 31 David
Javel pasteur à Pinache ; et le 20 Septembre, Daniel Rozel pasteur à Bobi.
Il ne restait plus que 3 pasteurs, Valère
Gros au Val S.t Martin, Jean Barthélemi au Val Pérouse et Pierre Gilles
(l’historien) au Val Luserne. Ils se
réunirent à Angrogne le 7 Octobre
avec 25 députés des paroisses et décidèrent de demander des pasteurs en:
Dauphiné et à Genève. Le premier qui
répondit à cet appel en Octobre fut le
pasteur Brunet de Genève, et puis peu
à peu il en vint d’autres, quoique la
peste n’eût pas disparu; tant U; est;
vrai que le 26 Août 1633 elle emportait
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encore Jean Barthélemi ^ n|fâveaj|i ^teur de S.t Jean.
Naturellement'Îës ponvfeai|x
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ne sachant pas l’itaMeri^, i^odaisiîfètnt
l’usage de faire les cultes en français,
qui dure encore aujourd’hui. Dans les
deux autres années plus néfastes de
notre histoire, 1655 et 1686, Dieu nous
donna deux pasteurs héroïque qui firent
beaucoup pour sauver notre peuple,
Jean Léger et Henri Arnaud ; en
1630 II nous a donné Pierre Gilles
qui P fait autant qu’eux quoique dans
uneisphère plus modeste. Gilles, Léger,
Arnaud, furent dans les mains de Dieu
les trois pasteurs Vaudois sauveurs de
la patrie.
Teofilo Gay. c
LETTIE D'âlLEMÆGHË
(Suite, V. N. précédent).
Après un prélude sur l’orgue, un
chœur mi^Je 'fort d’une centaine de
membres exécuta magistralement le Ps.
100 ; ensuite l’imposante assemblée entonna le beau cantique de Tersteegen:
Gott ist gegenwärtig, dont je vous donne
la traduction de la première strophe.
« Dieu est présent ! Venez, adoronsle et présentons-nous avec respect devant lui. Dieu est présent dans l’assemblée, que tout en nous s’impose le silence et s’incline de cœur devant lui.
Vous qui le connaissez, vous qui prononcez soft nom, humiliez-vousj venez
et vous réconsacrez ä lui».
Après le chant, un pasteur placé derrière l’auteLâü Table de la cQmmunion,
ornée de verdure et de fleurs, lut deux
versets de la Bible et prononça une
courte prière qui commençait par ces
mots: Seigneur, toi qui as délivré nos
pères du joug de l’erreur et de la superstition... (1
Ensuite le chœur chanta le magnifique gloria de Borniantsky, puis le pasteur lut le Ps. 46, l’assemblée chanta
encore trois strophes du cantique de
Luther, inspiré, comme l’on sait, pré- t
ciséraent par ce Psaume, après quoi
le pasteur Geest, venu expressément de
Barmen, monta en chaire et développa
magistralement le texte i Jean 5, 4 :
« Notre foi est la victoire du monde ».
Pourquoi sommes-nous réunis aujourd’hui dans ce lieu ? Peut-être pour nous
glorifier de ce que notre Ligue a accompli pendant l’année ? Ou bien pour
faire entendre nos lamentations sur l’état du Protestantisme allemand en proie
à'tant de divisions et de sectes? Ou
bien encore pour accuser la faiblesse
de nos gouvernants qui se laissent euxmêmes gouverner par 1 ’ ultramontanisme ? Non ! nous voulons nous approcher de Dieu pour chercher en lui la
force de résister victorieusement à tous
nos ennemis.
Lorsque l’Apôtre écrivait les paroles
que nous avons choisies pour texte, les
armes romaines exerçaient leur puissance d’un bout à l’autre du monde
civilisé et l’église était à peine née, et
cependant la civilisation de Rome païenne s’ffondra dans l’abîme de la corruption, et ce qui sauva le monde d’une
complète perdition ce fut la foi des
chrétiens, faibles et méprisés aux yeux
du monde, mais forts en Dieu précisément par la foi en Jésus-Christ le
Fils de Dieu.
Le monde ancien a été vaincu ; le
monde moderne ne l’est pas encore.'
Deux sont les ennemis qui particulièrement nous menacent : l’athéisme et
l’ultramontanisme, deux frères jumeaux.
SJ le matérialisme scientifique peut se
Cl^sidérerÿjlésormais comme.^vaincu, il
n’^n est päs de même du ipjltérialisme
pfl^ique ddnt sont menacés|fiiême ceux
i qj|i ndas gouvelSent, cor^ïne l’ultramontanisme est bien loin encore d’avoir
renoncé à son ii^l de domination universeile.
Seule la foi en Jésus-Christ peut vainj
cre ces deux ennemis et elle les yâificra si ceux qui se professent eroyantSj
tout en serrant les rangs autour de letè
maître, savent comme lui êtçe: prêtiB à
j, faire des sacrifices pour le bien de-leurs
semblables, c.-à-d. à aimer comme Jésus aima. Sans foi point d’amour, sans
amour point de foi qui mérite ce nom.
La foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu
et l’amour pour les frères, voilà ce qui
réunit les membres, de notre ligue évangélique dans la guerre contre les puissants ennemis qui doivent être vaincus
et qui le seront par Jésus-Christ.
L’orateur termine son magnifique discours par une brève prière.
L’assemblée chante la dernière strophe
du cant. de Luther — le chœur chante
le Ps. 23 — le pasteur descend de la
chaire et se plaçant derrière la table
de la communion récite .. Notre Père,»
et donne las bénédiction.
L’assemblée chante une dernière fois :
«Aussi vrai que Dieu est Dieu et
que sa parole est certaine, le monde,
le diable, l’enfer et ses suppôts seront
finalement couverts de confusion. — Dieu
est avec nous, nous sommes avec Dieu
— nous remporterons la victoire ».
A 6 h. la foule s’écoule lentement et,
malgré la pluie battante, s’arrête encore
sur la place pour entendre un choral
que le €iPosaunenchor •» joue du haut
du clohef.^
De 7 heures jusqu’à ii, l’immense
Kaisersaal, bondé dedans et dehçrs,
retentit de chants et de discours. Les
orateurs furent le professeur César qui
présidait, le vénérable D, Schürmann,
Président du Synode provincial, le P.
Wegener, le Syndic Cremer, le D.
Hackenberg, députés au Parlement, le
P. Niemöller d’Elberfeld, tous vivement
applaudis, cesdeux>dernier surtout doués
d’une verve et d’un humour incroyables,
accompagnés d’un sérieux qui parfois
vous donne le frisson.
Que n’avons-nous au sein de notre
Parlement italien; au moins deux hommes
de science, d’éloquence et de foi comme
le D. Hackenberg et le D. Stocker
représentants sans peur et sans reproche
du Protestantisme au sein du parlement
germanique.
J’oubliais de dire que le bref discours
de salutations et de bons vœux que je
prononçai, entre le Syndic et le D. Hackenberg, au nom de l’ancienne église
évangélique d’Italie sœur aînée de VEvangelischer Bund, fut accueilli par
l’imposante assemblée avec une grande
bienveillance. ,
Le chant de deux strophes d’un beau
cantique mit fin à la très intéressante
séance, dont je regrette de ne pouvoir
donner ici un compte rendu plus étendu.
La note dominante de tous lesjdiscours
était celle du. sermon : Les ennemis de
l’Evangile sont à l’œuvre ; Incrédulité
et Ultramontanisme menacent le Protestantisme allemand ; notre confiance
en Dieu est inébranlable, mais elle ne
doit pas être un> oreiller de paresse, au
contraire, il nous faut redoubler d’activité et de fidélité au service de notre
Maître et serrer nos rangs autour du
drapeau sacré de l’Evangile de JésusChrist.
Vers II h., accompagné de mes deux
amis, je repris le chemin de Nçukirchen.
i La pluie avait cessé, la nature seiçbl^t
„ méditéÉ sui||e fiien que IJ^au descg^due
du C"i^ lui'‘^vaît fait ; moi aussi jq
dirais sur íát gl|iie spii4tue|îë dorit g
venais de jouir. Il y a sans doute beaucoup de , mal en Allemagne, mais il y
a aussi une grande intensité dè vie.
-i;l|.n réveil religieux qui compte une
- infinité de nuances se manifeste darià
tous les domaines : science, philosophie,
littérature, politique, sociologie ; l’ânie
humaine ne peut pas se passer de Dieu.
Espérons toujours que l’heure du réveil
sonnera bientôt aussi pour notre chère
Italie et travaillons dans cette espérance
avec une fidélité toujours plus grande.
Le lendemain. Lundi, j’eus le privilège d’assister à la séance du matin,
d’un caractère strictement privé, de sorte
que les journaux ennemis ne peuvent
connaître aucune des délibérations que
prend la Ligué.
J’aurais bien volontiers assisté encore
aux séances de lundi après midi, mais
les affaires, m’appelaient ailleurs. —
Cordiales salutations à tous les lecteurs
de VEcho.
P. Calvino.
CÄlfOjM IÖ fl fl
L’examen de licence lycéale, terminé
samedi, a eu le meilleur résultât que l’on
pût souhaiter, puisque toüS les élèves
ont été admis. Celui de licence gymnasiale a été moins hèureux, deux
élèves (sur six) ayant une ou deux
branches à repéter en automne.
Les 4 élèves de l’Ecole latine qui se
sont présentés à l’examen d’admission,
à la 4.e année du collège ont tous été
admis.
L’examen dit de maturité, pour l’admission à la première année du gymnasè,
de l’école technique ou de l’école complémentaire, a eu lieu jeudi, vendredi
et samedi derniers, à l’école de Via
Oliva. La Commission était composée
de M.lle Italia Malan, maîtresse de là
4.e, de M. Alex. Ri voir, maître des 5.e
et 6.e classes, et de deux professeur
d’écoles secondaires, MM. Alessio, de
Pignerol, et Ferrari, de Turin. 18 élèves
se sont présentés à l’examen, et 15
ont été admis. De ce nombre, Cinq
avaient fait la ÿ.e et, au lieu d’affronter l’examen de licence, ont préféré
reculer d’un pas et faire celui de maturité, qui pouvait leur paraître plus
facile et dont l’effet est le même pour
l’entrée aux écoles secondaires.
L’examen de licence de la 5 e élémentaire aura lieu lundi 17 et jours
suivants. Celui de la sixième, car cette
année nos écoles ont toutes les licences,
doit commencer aujourd’hui vendredi.
Ajoutons, puisque nous parlons d’examens, que 44 élèves se sont présentés à celui de compimento, ci-devant
proscioglimento, et 36 ont été admis.
Une première réunion préparatoire
pour la prochaine nomination du nouveau pasteur de la Tour a été tenue
dimanche à S.te Marguerite, sous la
présidence de M. le professeur Falchi,
ancien. On s’est entretenu sur les qualités qu’on désirerait trouver chez le
pasteur qui occupera ce poste délicat
et difficile, et l’on a proposé quelques
noms, mais sans s’arrêter à aucune
candidatue définitive. Une autre réunion
aura lieu dans quinze jours et l’on aura
soin, dans l’intervalle, de s’assurer si
ceux qui ont été proposés accepteraient
l’appel au cas où ils seraient élus.
Briquéras. — Samedi dernier, 8 courant, notre » cimetière' vaudois de BrF
■ih
quf ras ^t-^s al^rds étaient bondés
à h- soir„ pour assister !à
^l’e^evelîsgment de Pierre Pasquet de#
dans le Pélisï'
depuis le 4 Juin, et que notre rivière#
avait cache dans ses flots jusqu’à ce 8
que les orages de la semaine dernière ft
L, victime le 8 couraiît. I
'*‘àpi^â-#4''5fifi:i-s,*^sür ses bords, dans %L
territoire de la; commune susdite.__Tl*"'
i .doiifc bon nombre ^e^
Vaudois amis du défunt et de sa famille
mais la grande majorité étaient des
catholiques ; et tous assistèrent au ser—1
vice, fait par le pasteur de S.t Je^n'
avec le plus’grand recueillement, plusieurs manifestant même ouvertement,
à la fin de la cérémonie, leur admira-#
.pour J„’évangile, qu’ ils yenaieht ^
d’entendre. “
Dieu veuille’ bénir sa parole pour
tous ceux a qui elle a été prêchée, et v
consoler la veuve, les orphelins et le
frere du défunt si douloureusement
frappés par ce deuil !
Le 5 courant, a été célébré à Rome
le lïtariage de M.He Marguerite Sou-*“
lierj|fi^ de Pptre Député, 'avec M.;Wi
Baron'‘tüÎgî Câmpagna,' de Naples.' ^
Nous formons les meilleurs vœux pour
le bonheur des époux.
Nous apprenons àvéc douleur la mort
de M. Chatelaih-Lântarét, décédé à '
Chatou, près Paris, le 2 courant, d’une*
congestion cérébrale càuséè par l’excès/*
de travail et probablement par les fortes chaleurs. Nous adressons à Madame'*
Châtelain, fille' du regretté modérateur*^
Lantaret, l’expression de notre vive, '
sympathie. ’ ''
La saison est décidément désastreuse
pour la campagne. Nous avons eu mercredi une troisième gêlée, et il est à,
craindre que plusieurs récoltes ne soient
presque entièrement détruites.
Encore une fois nous recevons une lettre du.
docteur Gay, du Villar, et nous devons nous exouséf très fort auprès de nos lecteurs d’en insérer, lextnellenient, la première partie ; mais quand
quelqu’un se croit lésé dans ses droits, il semble
qu il a^ajt cruel de refuser sa réclamation !
t i'M..le, directeur de VEcho des Vallées,
Torre Pellioe.
Je vois que dans le N. du 7 Juillet
moindrement ifl’étonner,
que vous avez cru votre devoir de donner comme «farine de votre sac», l’action individuelle, (conseil d’une per-'
sonne a son ami, prochain ou parent
et ainsi de^èuite) pour lutter contre l’alcoolisme ! P Echo des Vallées manque
ainsi à son important devoir, de se procuref des notions sur ce qui se passe
aux Vallées, car il aurait appris que
’ai, pour le premier, usé ce système,
et pour qu’on le sache, j’en ai fait relation détaillée aux conférences que j’ai
eu l’honneur de faire, pour la Société
nuti-alcoolique italienne, au Villar (26
Mars) et à St. Jean, 15 jours après, et
enfin, a.u Villar encore, en public aussi,
le jeudi 2g Juin. J’ai ajouté que je pus
démontrer par des faits recueillis dans
des communes des Vallées, après 25
ans que j’avais suivi[ cette méthode à
moi, qu’elle est une des meilleures. Or,
je ne permets pas que le fruit de mes
recherches soit lance au public comme
chose sienne par d’autres, coûte de devp.ir conduire en jugement, tout plagiaire, qu’il soit noir qu’il soit bleu; qu’il
soit divin ou terrestre, etc.
Et la lettre continue sur ce ton — et dans
ce style — jusqu’à la signature:
D.r M. Gay '
médecin à Vülar F^ice, '
&
S
■r:
3
/V-'
"K
' f'".' " o '
0 •' , V ’■ -r
— a
Nonvelles »et faits diyers
il. le capitaine Alfred Bertrand
c< itinue dans les* Pays-Bas la camO''-' p! !fne bénie qu’il' a entreprise dans |
te te l’Europe, en faveur "dé Zambèze. |
îi II I pa;r|l-j . réunions ,pjjJdig^ues ¿,
v~' ' otB^vée, à A#îihemt*yNimègue,
é -, Haye, Overween, Harlem, Leyde, Ams: -, terAi^ÿ|a?^c^^é,:^r^idéÊ^-.p;^^
. de ■^^Itfiînstèrf qui ' s'oécüpfe ' dé firê, ' venir‘la démoralisation'dés races indi-®
géiïdâ pur les liquéurs l’a dernièrement*'
no^riié membre de son Comité intér
;,:V
P'
natiopal, dans lequel il représentera la
-.WA■ ^'v.,
-—Jja société des Livres Religieux
de '|#iîpuse, dorkt nous avions signalé
avec* regret la disparition, à la suite
de la mort dé sèin fondateur M. F.
CfW^tpis de Vicose, vient de se réconstituer sur de nouvelles bases. , s 'sil
Qn estime à t.i 14.650 le chiffre
def,j.présences aux.;,202 réunions, qui
ont, eu lieu jusqu’ ici de la Mission
Tftrrey et Alexander à Lofidres. Sur
ce nombre, 13,675 personnes ont enregistré leur adresse, après professsion
putJique de conversion. Le nombre des
v^ites faites de, maison en naaison par
des .chrétiens est, évalué à 575,000..
Jí otre correspondant d’Ecosse nous
a parlé des Synodes de l’Eglise Etablie
et de l’Eglise Libre Unie de ce pays.
Les J séparatistes de cette dernière, dont
l’entêtement appuyé par le parti pris
de lUj Chambre des Lords, a jeté le
trouble dans tout le pays, ont tenu euxapssij leur assemblée générale. Elle
ay^it été fièrement convoquée dans la
magnifique Assetnbly Hall qae les tribppaux ont enlevée à l’Eglise fibre unie,
aij,.^ipoins provisoirem^pL Dans, cette
salle de 3.000 places, un .Synode de 60
' men|bres faisait, paraît-il, un effet assez
V ridicule.
M. L. B. Tenney, pasteur à Niantic,
Connecticut, qui a visité l’Italie et les
Reliées l’an dernier, a entrepris d’intéresser ses compatriotes à l’Evangélisation, de notre patrie. Il a déjà, dans ce
' but, initié une série de conférences, illustrées de projections lumineuses. Puisse
J ce zèle d’un étranger exciter le nôtre,
î ' — Une étrange secte religieuse, les
Saints Rouleurs, établie dans le Miï’ chigan, est en train de construire une
L, arche de 450 pieds de long, 75 de large
45 haut dé la quille au pont.
" Cette arche devra servir de refuge à
ses adeptes pendant le second déluge,
prévu, pour 1916, par leur chef, le
K' prophète Benjamin, qui^l'fest déclaré,
1 être’ la réincarnation de Noéfi Ne se
f trouvera-t-il personne aux Vallées podr,
I embrasser cette nouvelle secte
I — Le Comité de la Société/^vangélijr que de France se félicite d'avoir pu
I enrôler M. Michelin pour l’œuvre si
iq^&s^nte de>'la Corrèëè.yyfsj-^^:
li' Éâs?‘4e' Vallées, par
5 sa mère, ce sympathique et distingué
|, pasteur, comrtie l’appéllej la/ Vtó Nouvelle, a bientôt acquis une place en
vue dans l’évaiîgélisation populaire. Pasteur depuis quelques années f à Villefarard, il vient d ’être nommé-à Treignac.
^ Un fait curieux yifpf, de se passer
dans ríle d’Elbe. Le î.7 ,mai. une hirondelle, épuisée de fftiffue, était recueillie par le gardien'’ du phare de
Campo, Ulisse Zachela. H découvrit un
billet attaché"! la pâtte" droite et porp tant écrit au crayon «Porto Longone,
14 i bÎ “ i>om. Cette hiron
I; delle est venue voler dans l’infirmerie
de;lii ;pirî^a.üÇg^jc^i;5üi" tr^ ce
billet et désirera faire une œuvre de
miséricorde en essayant de* me sauver
'i; de - ma misère, envoie cette supplique
à $. E. le ministre de la justice ou à
S. M. le roi, afin d’obtenir ma grâce.
Car je suis, quoique innocent, condamné
aux travaux forcés à perpétuité. Je suis
depuis vingt ns dans ce tombeau, spit
depüîk le 16‘ avril, 1885. Mon nonv, esL,
Bruno Cataldo, de la commune de S.
Cataldo ». v 1
Le gardien du phare s’empressa’de ‘
porter ce billet au Sous-Préfet, qui l’envoya a^ Rome ; et l’on pense que le
Ministre ordonnera une révision du procès Cataldo.
— En évaluant la population du
globe à 1.400.000.000, on a calculé
qu’elle tiendra,it toute à l’aise sur la
surface gelée du lac de Constance, à
raison d’un mètre carré pour 3 personnes. Et si la glace s’effondrait avec sa
charge humaine le niveau du lac ne
s’élèverait que de 16 centimètres.
Pauvre petite humanité. ,
{Ami de la Jeunesse).
— Quelques détails nous parviennent
maintenant sur le terrible trerablemeht
de terre qui, le 4 avril, ravageait, aux
Indes, un espace de 200 lieues de tour.,,.
Les victimes, entrées soudain dans l’éternité s’élèvent au nombre de 15.000. À
Kangçk, plusieurs missionnaires ont péri,
tels que M. Eowlands, M.me Daeuble et
M.lle Lorhear. , .
Paolo Vescovo Miraglia-Gullotti, fondatore della "Chiesa cattolica-indipendente d’Italia:
Jl Diritto assoluto del Potere Laico
nella Legislazione Matrimoniale e la ^
Pregiudiziale religiosa nella proposta
di Legge sul Divorzio. Estratto dal Pe-'
riodico « La Nazione Italiana ». Vevey,
Imprim. Ed. Recordon, 1905
Calendrier Vaudois, rédigé par Teofilo
Gay pour le livre: «Temples et Pasteurs
de l’Eglise de Saint-Jean».
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fiaparmiàndo al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Revue Politique
„.. Lés gïiindes chaleurs, qui ont précédé
‘ de quelques semaines la canicule proprement dite, ont mis en fuite sénateurs et
députés, et singulièrement simplifié la
politique intérieure. Toutefois le parle; üienf; va se rouvrir dans la deuxième
' qrfinzaine du mois courant dans le but
de discuter et approuver les liquidations
des ch. de fer dont le rapport n’a pu
être préparé plus tôt. Par la même occasion on discutera d’urgence le projet
sur l’état juridique des professeurs secondaires. Enfin, le bruit a couru que
la conversion de la rente figurerait au
programme de cette courte session ultra
estivale ; mais c’est peut-être aller un
peu trop vite en besogne. ..
M. le ministte Maiotana va, dit-on, se
fendre à Tripoli en raîssioh extraordinaire
pour examiner sur les lieux les conditions
f du i pprt et du commerce intérieur, et
voir s’il convient à l’Italie d’accepter
l’offre que lui aurait faite le gouvernement
\
ottoman/’ de - pfmidfè charge i’adm
nistration du port et des douanes dè
'l’ripoli. Qu n’a pas oublié qu’une société
de capitalistes /frafaçais’ à ’^é, il y a'i
quélquéè mois, sur lê! poiiit de conclurp,
l’accord que le gouvernement italien
prépare à signer, et que l’opinion pu
blique s’en était quelque peu^^émue,
reste J’ijaJJe
fouler aux pieds les droits de qui que
cq epit,^t, si ,j.elle tieïffs.à s’affirmer en
q|ie^üe|i^rte Tri^li c’est uniquement
pouf sauvegarder sës intérêts et ne pas
laisser aiifOindrir sa posititíá dé ptùiseàïkéé
méditerranéenne. ’
— Le conflit diplomatique franeo-allemand est fort heureusement entré en
pleine volé de solution. Comme la guerre
n’était sincèrement voulue ni d’un côté
ni de l’autre, il a été possible de s’entendre après maints pourparlers et l’échange de plusieurs notes diplomatiques,
Il demeure établi que, pour faciliter Q a
conclusion de l’accord, on va rappeler
incessamment les missions allemande et
française de Fez, et soumettre l’objet du
litige à une conférence internationale
des puissances plus directement intéressées. La France à donc cédé Sur la
question de la conférence internationale,
mais elle a d’un autre côté obtenu que
l’Allem^ne reconnût la situation spéciale
que le voisinage de l’Algérie lui ’ vaut
au Maroc. On s’est donc fait des' cohees
•u.i, ' V ('¡nytî'
sions réciproques comme toujoqrs quand
il s’agit de vider des querelles, et l’Europe va^ousser un soupir de soulagement.
Nous, annonçons un peu èn fétafd à
nos lecteurs qui n’auraient pas d’autres
sources de renseignements que la Chambre a approuvé dans son entier le projet
de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
— En attendant que les plénipoten
tiaires russes et japonais arrivent; aux
Etats-Unis où ils . dpiyenÇ se rencontrer
popr conclure là paix, la Japon ¡ne perd
pas son temps. Le 7 c. des détachements
japonais ont "occtipé quelques points de
la côte dé i’île' Sakaline, possession russe ,
à l’orient de la Sibérie. Cette dernière
conquête est d’une importance exceptionnelle pour le va de la
sorte être l’arbitre absolu de la mer du
Japón et partant de Vladivostoek, la
dominatrice de l’Orient. Nn\. doute que ce
port de premier ordre et l’üe Sakaline
ne constituent le point capital des négociations qui vont s’ouvrir. C’est un nouvel
atout dans le jeu du Japon et vous
pouvez croire qu’il ne »glasera paè söusV
la table.
Le Potemkin,’^ce Vaisséap de perre ,
dont l’équipage s’était révolté et avait "
menacé de bombarder Odessa, vaineAcnt'
poursuivi par les croiseurs russes de la
mer Noire, s’est enfin rendu aux autorités de Constance, un port , de la côte
roumaine. Le vaisseau sera restitué à la
Russie, tandis que les marins vont être
considérés comme des déserteurs ordinaires, ce qui revient à dire qu’ils ne
seront pas consignés au gouvetnement
' russe.
De nouveaux désordres fort graves
sont signalés à Tiflis, Batoum, (Caucase)
Libau, Voronetz, Yafsotie, Charkow, et
peut-être ailleurs encore.
%.
87 ; Judith Pons, ^î.ve^Jacumin, 71, ^— g
Ccùéchumènea reçues par M. Bruguière: |
Effse Bernard, Elise Bonnet, Alexan- |
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-i^stabel, Joseph. Gardiol, Fanay Goss, |
Hènr. Long, Andrée Malan;’ Margnér. |
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Pontet, Jeanne.„^.Ribet. — Rfîçna,,jjia^
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j. 19.10, pas eoure. /
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Costabel, Alfred’ Barrai et Joséphine
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