1
Soixante-et-unìème année.
8 Mai
N“ 19
»es VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’P'
Vallées Vaudoises .
, I
Par an Poor 6 mois
Italie (en dehors des V.
Étranger................
Plusieurs abonnements à
Etats-Unis d’Amérique
colonies
même adresse
L. 8,. 10,. 20,. 19,—
1 doli.
5
6,
11
% doll
On a'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssw, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adnainiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Four toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«w Le Noinéro ; ItO centimes ^
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Il IR PrÉiidinti iR [iisiitiiiR.
MM. et chers Collègues,
iLa ''X^X.me Conférence du District des
Vallées se réunira, D. V., au Pomaret, les
4 et 5 juin prochain. Le programme en
sera le suivant :
a) Culte d’ouverture, jeudi, 4 juin, à
9 heures précises du matin (M. David
Pons, pasteur) ;
b) Election du Bureau ;
c) Résumés des Rapports des Consistoires ;
d) Rapport de la Commission de District;
e) Discussion;
f) Rapport de la Commission du Chant
sacré - et discussion;
g) Etude sîir la sanctification du jour
du repos ;
h) « Pour un 15 août entièrement
vaudois » ;
i) Divers;
j) Propositions éventîielles ;
k) Elections.
Nom vom serons très obligés de vouloir
faire parvenir, pas plus tard que le 26 courant, vos Rapports {avec l’indication des
sommes qu^ \ous verserez aux Caisses
centraies) au Président de la Commission
et les résumés de vos Rapports au Secrétaire-. rédigés, les um et les autres, en
langue française.
ïVmr le logement, veuillez vous adresser,
avant le 25 coumnt, à M. le pasteur Guido
Comba.
En nom unissant pour demander à Dieu
de bénir abondamment notre prochaine
Conférence, nom vous prions d’agréer,
pour vous-mêmes et pour vos chères Eglises, nos salutations fraternelles.
iPignerol, le 4 mai 1925.
Vos bien dévoués :
L. Marauda, président,
Alexandre Rivoir, vice-président,
H. Tron, junior, secrétaire.
FÊTES DE CHANT.
1” La Fête de Chant des Chorales n’aura
pas lieu le 17 courant, comme nous l’avions
annoncé dans nx>tre dernière circulaire,
mais dimanche prochain, 10 courant, à
3 h. pom., dans le temple de La Tour.
2" >Les deux Fêtes de Chant pour les
Ecoles du dimanche auront lieu le jeud^
14 courant, à 1(0 h., à-La Tour pour le Val
Pélis et à Saint-Germain pour le Val
Cluson.
Le public est cordialement invité à assister à ces fêtes.
iLe 4 mai 1925.
Pour la Commission du Chant Sacré :
Eugène Revei., président.
PENSÉES.
Le matin, quand tu es pareisseiux à te
réveiller, pense à cette maxime : c’est pour
une tâche d’homme que je m’éveille;
Marc-AurÈle.
La piété dont la sincérité est constatée
est encore la chc^e qu'on respecte le plus,
la seule peut-être qu’on respecte.
A/ ViNET.
La repentance ne consiste pas seulement
à confesser ses transgressions, mais aussi
et surtout à les délaisser. Cir. Bahut.
Menus propos
L'UTILITÉ DE LA CRITIQUE.
11 n’est pas nécessaire d'avertir nos lecteurs que la critique dont nous entendons
parler et que nous estimons utile n’a rien
à voir avec la critique littéraire proprement dite. IjCs toutes simples réflexions
que nous allons grouper autour de notre
sujet concernent essentiellement cette forme de critique que nous exerçons tous les
jours, tous tant que nous sommes, lorsque
nous jugeons, apprécions ou analysons les
paroles et les actions de nos semblables.
Je dis tom, tous ceux qui sont doués
d’un peu d’intelligence et d’esprit d’observation : les autres ne comptent pas. Il en
est iïui sont, pour ainsi dire, des critiques
de métier : les pasteurs, les pères et mères
de famille, les journalistes — grands et
petits — les éducateurs de l’enfance et de
la jeunesse ; en un mot tous ceux qui ont
une mission éducative à remplir et se proposent d’exhorter, de redresser, de corriger, d’encourager ou de blâmer, au besoin,
les personnes ou les catégories de personnes
qui leur sont plus particulièrement confiées. Nous ne faisons guère autre chose
, que de Ip, critique, au fond ; critiqué por
sitive ou négative. Positive, lorsqu’il nous
est donné de constater des progrès, un
acheminement vers le bien, des intentions
sincères en vue de corriger un travers ou
qn défaut. Et nous sommes grandement
coupables chaque fois que nous négligeons,
de parti pris ou par pur oubli, de relever
le bien là où il se trouve ; d’abord parce,
que cela est contraire à l’esprit de justice qui doit nous guider dans tous nos
jugements, ensuite parce qu’il est de notre
devoir d’encourager ceux qui sont engagés
ou qui font des efforts pour s’engager dans
la bonne voie. Négative, lorsqu’il ü y a
lieu de corriger ou de blâmer ; et c’est là
la forme la plus commune de la critique,
vu que nous devons malheureusement
constater qu’il y a, autour de nous, plus de
mal que de bien.
Nous venons de dire plus haut que la
critique, telle que nous l’entendons, est un
pe.u du domaine de tout le monde. Il nous
resterait maintenant à prouver qu’elle est
utüe. Mais il faudra d’abord écarter la
critique émanant d’un mauvais esprit, la
critique malveillante, la tatillonne, l’injuste : la critique qui se. propose surtout
de nuire à celui qui en est l’objet ; la critique pétrie de médisances ou de méchancetés. Ce. n’est évidemment pas celle que
nous jugeons utile et que nous allons prôner : il n’est rien de plus nuisible, de plus
détestable.
Reste l’autre, la saine, la bonne, la juste,
toujours faite dans un bon esprit, avec les
plus louablœ intentions; exempte d’envie et
n’ayant en vue que le bien du prochain. La
voilà la critique utÜe. — Mais, me replique-t-on, personne ne conteste ni l’utilité,
ni la légitimité, ni même l’opportunité
d’une telle critique. C’est là où l’on se
trompe. Il en est qui se rebiffent si on leur
trouve à redire... surtout quand leur tort
ou leurs fautes sont de la plus grande
évidence ; « Tu te fâches, donc tu as tort »,
disait l’autre. Nous connaissons, vous et
moi, fort peu de personnes qui acceptent
sans broncher les observations même fai
tes dans les meilleures intentions et qui
n^'froncent le sourcil chaque fois que vous
leor rappelez un devoir ou que vous leur
r^résentez l’urgente nécessité de se corr^er d’un défaut- qu’il leur serait d’ailleÜrs impœsible de. dissimuler.
t— A ce compte.-là, dites-vous, ce que vous
appelez la bonne critique, non seulement
ne serait pas utile, mais elle ne ferait
qu’aigriir, que froisser les gens. — Ne nous
hâtons pas trop de conclure et faisons un
tout petit examen de conscience. Telle observation, tel rappel au devoir, tel blâme
ont d’abord porté atteinte à notre orgueil, froissé notre amour propre et notre susceptibilité. Nous avons été blessœ ;
n|us trouvons que les critiques dont nous
sommes l’objet sont injustes ou, en tout
c^, fort exagérées, et notre premier mouvement est de protestation ou même de
révolte.. A la réflexion, ce,pendant, lorsque
la blessure faite à notre amour propre
csmmence à se cicatriser, nous rentrons
en nous-mêmes et nous nous raisonnons. Et
alors, neuf fois sur dix, si nous sommes
chrétiens, ou simplement sincères et
droits, nous conviendrons loyalement que
les critiques étaient fondées et que, le meilleur parti à prendre, est de nous corriger
en prenant l’héroïque résolution de ne plus
irétornber dans les mêmes fautes.
Et voilà comment nous pouvons conclure
— a.près avoir à peine effleuré notre sujet
— que la critique partant d’un bon esprit
est de la plus grande utilité pour to.us ceux
qui n’ont pas la sotte prétention d’être
parfaits à tous égards. j. c.
Lutte pelitHiDieuse eu TMiviniule.
La jeune république, si bien représen-,
tée par son vénéré président, qui a été
l’objet de grandes démonstrations, tout
récemment, traverse actuellement une
crise assez grave. Le danger communiste,
ayant été énergiquement arrêté, voilà la
lutte religieuse qui prend de vastes proportions. C’est encore Rome qui trouble
les eaux tranquilles, en semant partout la
haine et la discorde. Le nonce papal, Marmaggi, a fanatiquement protesté contre le
Gouvernement, qui se propose la séparation de l’Eglise et de l’Etat et, d’après
cette direction, vient de présenter le projet d’établir un jour pour célébrer le patriote Jean Huss et d’abolir la fête de
Saint-Jean Nepomucène, canonisé par l’église et rappelant la victoire de la contreréforme, au commencement du dix-huitième siècle. Si le projet est adopté, le Vatican y verra une offense à sa dignité et
à sa domination.
Ce qu’il y a de certain, c’est que les libéraux, les libres-penseurs, l’Eglise Nationale, la classe intellectuelle s’insurgent
contre les prétentions de Rome et de son
représentant, qu’ils accusent de s’occuper
arbitrairement de la politique de la république.
Le peuple bohème ne renoncera pas à
Jean Huss, malgré les subterfuges des cléricaux et du parti allemand. I-n mouvement Los von Rom ne fait que s’accentuer,
et même les ennemis admettent que, ces
dernières années, les catholiques ont perdu
le 11 pour cent de la population. C’est surtout chez les Tchèques que le mouvement
protestant s’accentue, car dans certaines
régions la défection s’est élevée au 30 pour
cent, et à ¡Prague même au 50 pour cent...
Il est fort regrettable que la nouvelle
église, indépendapte de Rome, ne. puisse
pas disposer d’un nombre suffisant de pasteurs pour répondre aux appels qui viennent de tous côtés, mais surtout de la
campagne.
Les Eglises protestantes suivent de près
ce beau piouvement religieux, l’aidant par
des secours en argent, mais surtout par
une chaude sympathie et des prières. Nous
nous réjouissons avec nos frères Tchèques
et nous demandons à Dieu qu’il fasse
triompher la cause de la vérité, de la justice, de l’indépendance et de la liberté.
C. A, Tron.
CORRESPONDANCE
..«K
LES DEUX POINTS DE VUE^
Avant d’entrer en matière, permettezmoi de faire une petite déclaration à l’endroit de la Fédération Vaudoise des EtatsUnis, dont le pasteur Pierre Griglio est,
sans contredit, le fondateur et Tâme. Il a
eu beaucoup de mal pour mettre sur pied
cette organisation, car il a été à pe.u près
seul dans cette entreprise ; et le futur lui
ménage d’autres difficultés auxquelles il
devra se heurter. Mais il a besogné ferme
avec la persistance d’un brave Pralin, et,
s’il continue de ce pas, il ne manquera pas
de venir à bout de ses projets.
Je tiens donc à déclarer que j’applaudis
à son initiative et que je me laisse volontier entraîner dans son sillage.
L'idée de M. Griglio est que tout ce qui
vous vient d’Amérique, même un petit article comme celui-ci, devrait vous parvenir avec le cachet de la Fédération Vaudoise, comme une particule d’un grand
tout. .Les hommes d’une idée possèdent une
force singulière, à laquelle on finit presque
toujours par céder tôt ou tard. Monsieur
Griglio est l’hommie d’une idée et cette idée
c’est la « Fédération Vaudoise ». Sa persistance lui a valu le droit de parler avec une
certaine autorité et de faire aussi un peu
les choses à son gré. Les pasteurs Jean
Pons, de Valdese, et B. Tron, de New-York,
ne se sont pas, jusqu’ici, rendus à ses
vœux quoi qu’ils ne se soient pas décidément rangœ contre son idée. Mais la capitulation viendra. L’idée de M. Griglio n’est
pas nouvelle. On en avait même conféré
ensemble il y a quelques années ; mais le
projet était resté à l’état flottant dans les
esprits. Plusieurs applaudissaient mais
personne n’était disposé à se dévouer. Le
nouveau de la situation, aujourd’hui, est
que nous avons l’homme qui est prêt à se
donner et qui, même, s’est déjà donné et
nous commençons à croire que ce ne sera
pas en pure perte.
s; ïlî W
Venons-en maintenant à notre sujet en
nous bornant à peu de réflexions, étant
donné l’espace que nous avons déjà occupé
dans notre introduction.
Il est souvent question, dans la vie, des
deux points de vue. La sagesse que nous
arborons peut être bien différente d’un
jour à l’autre, suivant le point de vue où
nous nous plaçons. Quand nous voyageons
sur une auto, dans la ville peuplée, nous
trouvons que les piétons sont un terrible
encombrement. Quand nous devenons à no-
2
tre tour des piétons ordinaires, nous rongeons notre frein, surtout quand nous
scanmes pressé, chaque fois qu'il nous
faut laisser passer les véhicules des autres.
Je veux ici parler des deux points de
vue qu’offre la vie américaine suivant si
on l’envisage de ce côté-ci ou de l’autre
côté de la mer.
La vie, d’Amérique est comme la vie militaire et conjugale : on ne la comprend
bien qu’en acquérant, dans le champ pratique, des deux points de vue en question.
Je rië^ prétends certainement pas vous
donner ici une idée complète de la chose.
Je désire seulement, si c’est pcesible, de
vous faire un peu réfléchir.
Tout d’abord, l’Amérique est, pour les
nouveaux débarques, une terre riche en
profits monnayables qui ne demandent pas
trop de rude besogne. Î1 n’y a qu’à se rendre ici, et quoi ? ça y est !
Eh bien, ça dépend. En général c’est
bien l’exposé qui est vrai.'La rude besogne ne manque jamais : on ÿ travaille de
teUe façon qu’on est bien poussé à soupirer après les travaux plus modérés d’outre-mer. Cest là la première, expérience
quon fait. On voit ici des scènes remarquaibles : des hommes au caractère aristocratique qui, talonnés par la nécessité, se
livrent à des travaux dont la seule mention les aurait fait rougir en Italie. Un
ingénieur qui fréquente mon église est
obhgé de travaiUer dans une fabrique en
qualité de simple balayeur. Sans vouloir
trop généraliser, c’est un fait qu’en Amérique il faut travailler davantage et d'une
manière plus rude et plus matérielle qu’en
Europe. Les muscles comptent plus que la
matière cérébrale, surtout si par matière
cérébrale nous voulons entendre l’art, la
littérature et talents semblables, à moins
qu’on jouisse déjà d’une réputation presque mondiale et que l’on possède un génie
très pratique, pour les entreprises commerciales. et qu’on soit armé d’audace et de
patience.
(Mais, au sujet des entreprises commerciales, il n’est pas toujours nécessaire
d’avoir du génie, et une énorme patience.
Il suffit de posséder un peu de cette ruse
vulgaire qu’on attribue d’habitude au juif,
et ^im tantinet de déconsidération pour ce
qu’on appelle honnêteté. Ah ! sur ce terr^-Ià on a bien raison de dire que l’Amérique offre de l’argent sans de trop rudes
efforts.
Examinons les deux points de vue qui
portent sur la valeur intellectuelle et morale des Américains. Bien des personnes
qui viennent d’arriver en Amérique ou
qui y ont résidé peu de temps n’ont pas
l’air d’avoir de l’esprit et du caractère des
Américains une opinion très élevée, quoi
qu’ils ne le. disent pas toujours très haut.
Les Américains, suivant leur plus ou
moins franche opinion, ont une intelligence plutôt bornée et obtuse. Tout ce
QU il y a de brillant et de récréatif nous
vient d’Europe et surtout dTtalie.
Pour ce. qui concerne l’âme, il faut dire
que les rudes Américains ont des mœurs
passablement légères et une morale parfois douteuse,, surtout les femmes. La race
latine, c’est la race supérieure. J’ai souvent entendu dire cela et je l’ai dit moimême quand mon expérience faisais- défaut. A la, lumière de, mon existence actueUe j’ai été amené à juger des choses et
des gens d’Amérique d’une façon différente. J’ai compris que si l’Amérique a
été découverte pour tout le monde par
Colomb, chacun doit, pour son propre
compte, découvrir les Américains. Les Européens doivent aUer en Amérique pour
se faire connaître ; mais pour connaître
tes Américains il faut venir les trouver
chez eux. Pour ce qui a trait à la grandeur de la race latine, je me garderai bien
de déblatérer comme font certains Italiens qui n’ont plus de patrie. Un éloignement plus ou moins forcé de notre cher
pays ne fait qu’accentuer davantage notre amour pour tout ce qu’il a de grand
et de beau dans sa nature et dans ses
gens. Mais quant à appeler notre race la
race supérieure il nous faut tant soit peu
dédianter...
Je m’arrête brusquement, cai- j’ai en-^
vahi plus que l’espace qui m’est dû. Jie
m’aperçois que j’ai à peine entamé mon
sujet. Il y a plusieurs autres points à examiner. Peut-être pourrait-on continuer la
prochaine fois. Giovannino Tron.
CHRONIQUE VAUOOISE
‘BOBI. Nos quatre éedes de quartier sttssidiate (...jusqu’ici rien que de nom) de
Romana, Arbaud, Puy et Champs, se sont
fermées le 15 avril dernier. La Commission de Vigilance, composée de membres
du Conseil Communal et du Consistoire,
ont pu constater que l’enseignement a été
donné consciencieusement et avec profit et
qu’il répond parfaitement aux besoins de
notre popula,tion agricole. Le bon r&iultat
en est dû aux maîtresses, M.mes Madeleine Baridon-Favat, Davit Julie, Pontet
Judith et Bertinat Constance, qui se sont
données avec entrain à leur travail et ont
réussi à contenter le public, souvent bien
exigeant.
tes amis de l’instruction les remercient
chaleureusement.
A propos d'écoles de quartier, on
nous annonce le prochain envoi de L. 270
de la part de M. et M.me Jean Favat, en
faveur des deux écoles du Val Charbonnier, Romana et Arbaud. M. Favat, originaire des Giraudins et actuellement ancien du Miguelete (Uruguay), a voulu se
souvenir pratiquement de oes deux écoles
qu’il a desservies pendant quelque temps,
ü y a de, ceci, déjà, bien des années. Le
Consistoire de Bobi remercie vivement les
donateurs et tous ceux qui voudront suivre ce; bel exempte.
L activité d’hiver de nos différentes
Union vient d’être suspendue. C’est avec
plaisir qu’on peut et doit constater que le
ti'avail accompli a été grand et encourageant. Soit l’Union Chrétienne de Jeunes
Gens du Centrie (que nous appellerons dorénavant du nom glorieux du capitaine
David Mondon), avec son prrâident M. J.
Pontet, soit 1 Union des Caïrus avec son
président, le mutilé M. J. J. Rostagnol, et
les deux Unions féminines ont travaillé
ferme, bien que souvent dans l’ombre et
sans profit très apparent.
Le dimanche 26 avril, l’Union de
Jeunes Filles avait le plaisir d’a,voir dans
son sein la secrétaire nationale, M.Ue E.
Meynier, qui venait plaider, comme elle
sait le faire, la cause unioniste : une fête
intime, à laquelle assistèrent une qua,rantaine de Jeunes Filles et terminée, par
une exceltente tasse de thé.
Ce même dimanche, à la suite d’une
échange de chaire, M. Barthélemy Rével,
pasteur émérite, présidait le culte public
du matin.
Son message, franchement évangélique,
et cordial, a été apprécié à sa juste valeur
par la nombreuse assemblée.
L’église entière l’en remercie.
Actes liturgiques du l.er quadrimestre 1925. Baptêmes ; Pontet Aldo de Paul
et Caffarel Susette, — Durand-Canton
Jean Louis de Henri et Mondon Pauline_
Mondon J. J. de Paul et Garnier Constance
Garnier Marguerite et Madeleine de
David et La,usarot Marie — Gönnet David de Paul et Catalin Marie — Gras Madeleine de David et Caïrus Anne — Artus
Jean de Paul et Geymonat Anne — Michelin J. David de Jean et Negrin Marguerite — Charbonnier Lina de Samuel et
Pontet Suzanne.
Mariages : Charbonnier Joseph et Vigne Anne Marguerite (Arbaud) — Pontet Etienne et Michelin-Salomon Susette
(ViUe),
Décès : Mondon Barthélemy, 22 mois
(Chapelle) — Pontet Anne née Grand
(Pausettes) — Berton David, 70 ans (Peyrelà) — (Pontet Etienne feu Etienne, 64
ans (Ville) — Garnier Paul de Jean, 11
jours (Serre des Champs) — Artus Marie née Rostagnol, 77 ans (Ressia). E. 1.
MARSEUJÆ. Décès. Le dimanche 12
avril, après une longue majatüe, est décédé
à l’Hôpital de la Conception, à l’âge de 41
ans, notre sodétaûre M. Robert David tfvilippe, originaire de la paroisse de SaintGermain (Gondins). Ses obsèques, qui eurent lieu le mardi 14, et auxquelles prirent part un grand nombre de parents et
amis, entre autres les membres de l’Union
Vaudoise et de l’Etoile du Midi accourus
avec leurs drapeaux, furent présidées par
M. Martin Favenc, qui adressa de touchantes paroles de consolation à la nombreuse
assistance. IM. Bouchard ajoute des paroles de sympathie et de consolation à la famille affligée, au nom de, la Ckdonie Vaudois& et des Sociétés représentées.
Mariages mixtes. Nous avons, dans
le passé, attiré l’attention des- lecteurs de
1 Echo des Vdliées sur les mariages mixtes
célébrés tout simplement devant l’officier
de 1 Etat civil. Nous n’avons pas voulu,
alors, porter à la connaissance des lecteurs
de l’Echo le mariage catholique d’une
jeune fiUe Vaudoise appartenant à une de
nos principales paroisses des Vallées.
Mais le fait s’étant renouvelé, la semaine derniere, pour une autre jeune
fille de la même, paroisse, nous croyons de
notre devoir d’attirer l’attention des lecteurs sur ce scandale.
Hélas ! nos deux jeunes Vaudoises s’étant unies en mariage avec des jeunes gens
n appartenant pas à notre religion, se
laissèrent conduire à la sacristie, pour
obtenir de M. le curé la bénédiction
nuptiale ! !
Que diraient le capitaine Robert, Arnaud ou Janavel de ces enfants dégénères
de notre peuple ? X.
MESSINE. Jeudi dernier, le 3,0 avril, a
eu lieu le mariage de M.lle Marie Sophie
Pvlejo avec M. Bonino, fils de l’amiral Bonino. originaire de iPinache. La cérémonie
religieuse a été présidée par M. le pasteur
Albert Brochet, qui avait eu le plaisir de
falire 1 instruction religieuse de l’épouse.
Lss époux se fixeront à Messine.' et ainsi
notre église ne perdra pas ce membre que
nous voyions avec plaisir suivre régulièrement les cultes.
Nous accompagnons les époux de nos
meilleurs vœux et nous félicitons les parents Pulejo-De Femex de ce qu’ils peuvent garder leur enfant unique tout près
d’eux. c. A. Tron.
paris. Notre Colonie Vaudorise de Pans poursuit son œuvre régulièrement.
Nous avons eu deux réunions, depuis celle
du 17 février. Celle de mars a été consacrée à un compte-rendu de l’activité de
l'année. Il résulte de ce compte-iendu que
nous avons pu avoir chaque mois (excepté
en été) une réunion familière dont le programme a été aussi varié que possible. Les
séances de projections lumineuses et les
SOI ties à la campagne ont été assez bien
suivies, et nous avons compté une moyenne
de 30 à 40 présents. Sur les 160 et plus
Vaudois i‘&i,dant, à notre connaissance, à
Paris, 32 ont demandé à être inscrits comme membres actifs et paient régulièrement leurs cotisations. Cependant leur
nombre est en tra,in de croître et nous
avons l’assurance qu’il ne. tardera pas à
atteindre et dépasser la cinquantaine. En
un mot, cette première année d’activité
a été bonne, et nous permet d’espérer
beaucoup pour l’avenir.
La séance d’avril a été consacrée à M.
Emile Tron, pasteur à Saint-Jean, qui a
bien voulu nous donner un dimanche aprèsmidi, à son retour d’Ecosse. Une cinquantaine de Vaudois ont répondu à l’invitation qui avait été largement envoyée. —
M. le pasteur Louis Appia a présenté
M. Tron, qui nous a parlé des glorieux souvenir de notre histoire, puis de. l’heure actuelle. Et à cet égard il a évoqué devant
nous l’i ...alie qui ne change pas, l’Italie qui
dés.rc un changement, et enfin l’Italie qui
travciile pour un changement. Son exposé
très vivant et nous apportant des faits
ré o* ts et actuels, nous a tous vivement
iii ssés et nous tenons à Ten remercier
encore des colonnes de VEçho. Une petite
coUepte fa,ite parmi les présents donna
frs. 8§, qui furent remis séance tenante à
M.Tnm pour ('«œuvre de l’Eglise Vaudoise ;
cette œuvre magnifique et difficile, qui
doit être un peu l’œuvre de tout Vaudois,
quelle que soit sa position, ou le lieu qô
' il habite.
Enfin, on décida d’envoyer au Président
de la CommissiOTi de révision de la Ck»istitution un télégramme, exprimant le
vœux que les droits des minorités religieuses soient désormais entièrement reconnus dans notre royaume. r. c,
PRALI. Un long convoi a acœmpagnè,
dimanche 3 mai, la dépouille mortelle de
notre cher frère (M. Jean Perron, des Coins,
établi depuis cet automne aux Jourdans. 1
Notre frère, qui avait 69 ans, a été rappelé d une façon soudaine et tragique.
Vendredi matin fi tomba d’une échelle, de
la hauteur d’un mètre et demi. Il respirait encore, mais ü était désormais inconscient : pas une plainte ni un gémissement. Il expira après huit heures d'agonie.. Une vraie foule se rassembla dans le '
temple pour exprimer sa sympathie à la
famille si éprouvée, et sa reconnaissance
pour notre frère qui a été ancien pendant
plusieurs années et qui était fort attaché
à son église..
Voilà, en peu de temps, trois accidents
qui frappent notre paroisse !
— Notre sœur Marguerite Pe^jrot née
Genre, des Adroits, a terminé ses longues
souffiances qui l’avaient retenue au lit
pendant plus de six ans.
Que Dieu console les familles en deuil.
J. B.
RC&ARIiO TALA. II fort étonnant
de voir si rarement des nouvelles de l’Amérique du Sud dans l’Echo des Vallées.
Nous qui sommes venus des Vallées, nous
aimons lire les nouvelles de notre petite
patrie d’origine, et surtout de notre paroi®e. Il serait donc de notre devoir de
leur en donner des nôtres, et je pense que
les correspondants du Mensajero devraient
être également les correspondants de
1 Echo. Aussi je vais commencer, confiant
d’avoir des imitateurs.
Ici au Rosario Tala, où se trouvent plus
de 100 familles d’origine vaudoise, il y a
une colonie assez ilorissante : plus des
deux tiers sont propriétaires. Ce printemps (septembre et octobre) les semailles
avaient un joli aspect, malgré la sécheresse qui commençait à se faire sentir;
mais vinrent tes sauterelles en quantité
énorme, qui causèrent de grands dommages aux champs de blé, de lin et aux pâturages. Par conséquent la moisson, en
général, n a pas été ce qu’elle devait être ;
mais le prix très élevé du blé est arrivé
à 17 pesos, celui du lin à 23 pesos. Jamais,
par le passé, 1: prix du blé n’avait dépassé
les 12 pœos. Aussii, beaucoup de nos colons
ont acheté des automobiles Ford.
A cause de la sécheresse, bien du béteül
a péri ou a souffert la faim ; mais grâce
aux pluies, les pâturages sont de nouveau
Théorhiiæ Rostan.
VILLAR. Le mois d’avril, que nous venons de laisser derrière nous, a été une
période d’intense activité mais en même
temps d abondantes bénédictions pour notre église. En y songeant nous ne pouvons
que remercier Dieu de tout notre cœur
pour les grands et précieux encouragements quil lui a plu de nous donner, et
nous promettre de redoubler de zèle à
son service. — lOe, fut d’abord la fête de
la, jeunesse. Sous la présidence de M. l’instituteur Long, les cinq Unions Chrétiennes
se réunirent dans la grande école pour
avoir ensemble leur séance de clôture.
Comme c’était réconfortant de voir cette
centaine, de jeunes gens et de jeunes filles écouter avec recueillement la Parole de
Dieu, entonner joyeusement quelques-uns
de nos plus beaux cantiques, réciter de.
belles pofeies, se délasser chrétiennement
et terminer par la prière ! —- Ce furent
ensuite nos grandes assemblées de la Semaine Sainte. Celle de Pâques fut parti-
3
, culièrement imposa,nte. La Choraje contribua beaucoup à rédjfication par up magnifique chœur de circonstance. IDepuis
bien longtemps on n'avait plus vu un si
grand nombre de personnes s'approcher de
)a Table du Seigneur. Tous les cœurs
étaient profondément émus, et chacun de
«’écrier : « Oh si nous avions beaucoup die.
. ces joumées-là ! ». Ce fut enfin la réunion
générale de nos trois Unions féminines.
Nous avons compté quarante mères de famille, une trentaine de grandes jeunes
filles et vingt-cinq Cadettes. A la place
d’honneur se trouvaient les quinze jeunes
filles qui venaient de faire leur entrée dans
ï’égUse et auxquellœ on désirait souhaiter
la bienvenue. Après le culte se déroula un
beau programme musical et oratoire, agrémenté de l'indispensable tasse de thé.
Quell beau spectacle offraient ces 110 personnes portant presque toutes la belle
codfféivaudoise ! Jamais petite fête d’église
ne fut mieux réussie que celle-là, et aussi
c’est de tout cœur qu’on chanta avant de
Se séparer : O Toi, dont les bienfaits ne
tarissent jamais...
Dans le courant du mois nous eûmes
aussi le privilège de. recevoir la visite très
appréciée de quelques amis du dehors. M.
le prof. A. Jalla vint nous parler des différentes activités de la « Croix Rouge »
en temps de paix, illustrant sa conférence
par une série de belles projections lumineuses. — M. l’étudiant en médecine Italo
Mathieu nous donna une bonne conférence. sur les Missions. Enfin M. le prof.
J. Jalla eut l’obligeance de nous visiter à
_ deux reprises, nous entretenant la première fois sur le Réveil de 1825, et la seconde fois sur le héros de la Glorieuse
Rentrée. Lors de sa seconde visite, le pas' wur de la paroisse étant absent, !M. Jalla
présida aussi le culte principal, ce dont
nous lui sommes très reconnaissants.
B. S.
GUIDA DEL VAL PELLICË.
La Guida della Valle del Péllice è ’Ultimata ed m partire da Lunedì p. v. essa
sarà posta in vendita al, pubblico al prezzo
di L. 1,5p.
I signori rivenditori che desiderano
averne per la vendita, sono pregati di rivolgersi al ^ssiere dell’Ente Turistico del
Pinerolese, sig. doti. Ernesto Geymonat.
Nouvelles Poliliques.
Nous résümons, en passant, les quelques
nouvelles de' la semaine qui nous semblent
plus intéressantes.
’La journée du l.er mai, l’ex-fete du travail, a été généralement tranquille dans
toute ritalie. L’abstention du travail a été
limitée aux ouvriers appartenant aux organisations socialistes. IDans les principales
villes, l’autorité de police avait pris des
mesures fort rigoureuses et la milice avait
été mobilisée par ordre du Gouvernement,
mais rien de grave n’est venu troubler la
tranquillité de la population.
Le Conseil des Ministres, qui s’est réuni
samedi 2 courant, a approuvé définitivement l’organisation de notre Aviation telle
que l’a proposée le Président du Conseil.
Notre flotte aérienne aura 2068 appareils
«t comprendra 26 généraux, 2400 officiers
et 30.000 hommes : ce qui requiert une
dépense annuelle de 90j0 millions de lires !
iLe Conseil a, en outre, nommé le général Badoglio, chef d'état major de l’armée.
'L’hon. Devecchi, gouverneur de la Somalie, à l’occasion du « Natale di Roma »,
a été nommé sénateur du royaume.
Le bruit court que le ministre de la marine, Thaon de Revel, aurait donné sa démission qui serait motivée par-la diminution d’autonomie de son dicastère, causée
par la nouvelle organisation de l’aviation
et surtout par les nouvelles attributions
du chef d’état major de l’armée qui concernent aussi la marine,.
Le Giubaland est passé, depuis le 2 courant, définitivement sous la jurisdiction
de l'Italie. Notre ambassadeur à Londres
vient en effet de ratifier, avec le ministre
anglais des affaires étrangères, la cession
de cette colonie anglaise à notre Gouvernement.
— Angleterre. Le chancelier de l’Echiquier (ministre des finances) Winston
Churchill, a proposé dernièrement à la
Clxambre des Communes le remaniement
des tarifs douaniers, par lesquels nos in
dustries des automobiles et de là soie (naturelle et Ætrtificielle) vont recevoir un
rude coup, vu les tarifs excessivement élevés qui frapperont ces deux principaux
produits de notre industrie. Nos industriels
s’en sont émus et vont solliciter le Gouvernement à agir auprœ du Gouvernement
anglais pour une réduction plus supportable de ces tarifs.
— France. Les élections communales qui
ont eu lieu dimanche dans les 38 mille
communes, d’après les nouvelles de la
presse française, n’ont guère porté de
changements à la situation du Cartel dès
gauches qui a gardé les sympathies dont
il jouissait il y a un an à 1 occasion des
élections politiques. La satisfaction des
gauches se fonde surtout sur le fait que,
en dehors de Paris, presque toutes les administrations des grandes villes, à savoir
Lyon, Marseille., Bordeaux, Toulouse, Grenoble’ Tours, Poitiers, Calais, appartiennent a,U Cartel ; IM. Herriot a triomphé à
Lyon, avec sa liste, avec une majorité de
plus de la moitié des votants.
Le résultat des élections communales
aura une grande influence sur la création
du nouveau Sénat.
— Allemagne. Une terrible catastrophe
de chemin de fer s’est produite, le l.er
mai, dans le « corridor » polonais, cet
étroit territoire, assigné par les traités de
paix à la Pologne, qui sépare la Prusse
orientale du reste de 1’AUemagne. Le train
direct du soir, de Kœnigsberg à Berlin, a
dérafllé dans un tournant et est précipité
d’un talus de 6 mètres. 28 personnes ont
trouvé la mort dans cet accident et une
cinquantaine ont été blessées. Les causes
de cette catastrophe seraient attribuées à
un attentat des communistes, vu qu’on a
trouvé des troncs de rails dévissés. t.
res ou scientistes: les 419 autres, donc
presque les quatre cinquièmes des députés, se rattachent aux églises évangéliques.
. (Semaine religieuse).
Noiiyelles religieuses.
Palestine - La Pâque des derniers Samaritains. Dos Evangelische Deutsctàand
(29 mars) raconte avec mélancolie la fin
des Samaritains. Us ne sont plus que cent
soixante-dix, et nul espoir ne leur reste
de redevenir un peuple. Déjà beaucoup
d’hommes sont célibataires, n’ayant pu
trouver de femmes. Il n’y a pas de. jeunes
Samaritaines. Us ne peuvent épouser ni
des filles arabes, car leur loi le leur inte.rdit, ni des juives, car les rabbins y mettent leur vèto. Aujourd’hui, tout comme
il y a deux mille cinq cents ans, le Samaritain a beau se déclarer « Israélite », il
n’est pas « Juif ».
Quand vient la Pâque, les « Schromronim » (Samaritains) quittent leur cour,
car ils vivent tous ensemble dans un quartier de la ville mahométane et fanatique
de Naplouse ; ils gravissent le mont Gàrizim et établissent leur campement au-dessous du sommet, où autrefois s’élevait leur
temple. Durant les sept jours de la fête,
hommes, femmes, enfants habitent sous
des tentes, sur le mont sacré, où ils sont
vraiment chez eux.
Le 13 nisan, un jour plus, tôt que les
Juifs, ils immolent l’offrande pascale. Us
cuisent six brebis au feu du bivouac et en
mangent la chair avec des herbes amères
et du pain sans levain.
A leur dernière fête, le 17 avril de l’an
passé, rie.n n’était si poignant que leurs
actions de grâces au Dieu qui avait fait
sortir leurs pères du pays d’Egypte. Une
foule de curieux étaient accourus pour assister à cette Pâque, une des dernières,
sans doute, et il fallut qu’un cordon de
police protégeât les ultimes Samaritains
contre l’indiscrétion des spectateurs.
Les Juifs rentrent en Palestine. Les Samaritains disparaissent.
(Semaine religieuse).
s; * *
Etats-Unis. L’annuaire des églises américaines porte le nombre total des protestants à 79.140.849, celui des membres communiants à 48.224.014. Les catholiques
sont au nombre de 18.260.793. Le plus important des groupes protestants est l’Egüse Méthodiste, avec 8.433.268 membres ;
les Baptistes suivent de près, avec 8.180.448
membres. Les dons recueillis da,ns les églises se sont élevés à 547.560.562 dollars en
1923, soit une augmentation de plus de
29X100.000 de dollars sur l’année précédente.
Puissance des Eglises. Si l’on veut connaître à quel point le contrôle de la vie
politique aux Etats-Unis appartient en définitive aux églises protestantes, il n’y a
qu’à méditer la statistique publiée par la
Christliche Welt du 19 mars. Le Congrès
et le Sénat de ce grand pays comptent au
total 530 membres. Sur ces 530 membres,
45 n’appartiennent à aucune confession
déterminée, 36 sont catholiques-romains, 8
juifs, 12 universalistes, mormons, unitai
# H! *
Angleterre. On amionce de Londres
que les fameuses Conférences de Midines
reprendront dans le courant de mai. Lord
Halifax et ses amis, dont on connmt Tardent désir de trouver un terrain d'entente
entre Rome et' l’Eglise Anglicane, vont
fournir au cardinal Mercier une nouvelle
occasion d’exercer sa mission de bon Samariteiin. Inutile de dire que les anglo-catholiques attendent beaucoup de ces négociations et que la presse catholique
donne l'assurance que la papauté les voit
de très bon œil. Mais il faut savoir aussi
que pareilles démarches ont pour effet de
réveiller le sentiment protestant. L’Eglise
Anglicane est loin d’être gagnée dans son
ensemble aux conceptions ritualistes d’une
partie du clergé et les Eglises libres, en
dépit de quelques fluctuations, ne sont pas
décidées à assister passivement à la destruction. de l’œuvre accomplie par la
Réforme.
Une grande manifestation protestante,
organisée sous les auspices de l’Alliance
évangélique., a eu lieu le 31 mars, à l’Mbert Hall, Tune des plus grandes salles de
la métropole britannique ; la liste des orateurs comprend un évêque anglican et Tun
des secrétaires de la Fédération des Eglises libres. Un chœur de mille chanteurs a
prêté son concours. On apprend que les
demandes de cartes d’admission furent
très nombreuses. Les compagnies anglaises
de chemins de fer accordaient une importante réduction aux voyageurs désireux
de se rendre à Londres à cette occasion.
(Journal religieux).
4: 4! «
La décence des spectacles. Le GcaiiS.eil
Communal de Lausanne s’est occupé, dans
sa séance du 10 mars, des spectacles « contraires à la morale et à Tordre public ».
Non accompagnés, les enfants de moins de
16 ans ne peuvent pénétrer dans les salles
de cinéma, théâtre et lieux analogues, sauf
pour les représentations à leur intention.
La direction de police peut, cependant, interdire certains spectacles même à des enfants accompagnés de leurs parents ou
d’adultes. Les bals publics et dancings
(dans un local public où tout le monde a
accès) sont interdits aux enfants et jeunes gens de moins de 18 ans. La Municipalité peut interdire les spectacles licencieux pouvant provoquer du scandale ou
des actes délictueux ; le déballage ou Taffichage est interdit dans les mêmœ cas ;
enfin, les spectacles et fêtes peuvent être
limités ou interdits à l’occasion de vendredi saint, Pâques et Noël.
Doit. ARISTARCO FASULO :
DICTONS VAUDOIS. ^
(Mort...).
Noû sabën dount noû miiksën - ma non
sabën pâ dount noû meurën.
La mort î gVê baseuglio (aveugle): - i
piglio qui s’veuglio.
La mort î fai poou a tüti ou La mort î gVè
eigâl për tüti.
La mort - l’ê la driëro côso.
Quant l’ê ouro, Vê ouro.
Tant qu’ün ê viou. Va i a d’ëspoir.
Qui meur a füni dë tribülâ.
(Famille, maison).
Paire e maire î vivën pâ sampre.
Paire e maire - noû n’an mëc ün.
Ogni üsèl - trobo soun ni bel.
Loti loup fai pâ üno feo ou Lâ rvunsa
portou pâ d’ua.
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veuve Marie Ribet et leurs familles, remercient très vivement les chers amis qui,
à l’Hôpital du Pomaret, ont visité et assisté leur frère et onde, le
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pendant la douloureuse maladie qui l’a
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ItNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
EOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tran, S.
LnSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron
^SSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol
FERRERÒ - Pastore ; Luigi MicoL
PINErolO - Pastore : Luigi Maranda.
POMARE'TTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore: G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTTNO - Pastore: Augusto Jahier.
RKJLARE'ITO - Sig. D. Gaydou.
RODORE'ITO - Pastore: Giovanni Bertinatti.
RORA' - Pastore: Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouHer.
Pa
ìIBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carot 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
DALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIBn - Chiesa EvangeUca - Sig. D. Rosati,
vaia Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, Ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COTIRMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
f®LONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig.
nedetto GiudìcL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
store : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13
store : E. Meynier, Ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6
A.
Be
- Pa
- Pa
Pa
Corso Vittorio
store ; Arnaldo Comba,
Emanuele III, 34
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista ;
0. Bonavia. ; ^
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Porneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUOCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca*
w i- di Via Fabbri, 9 - Pastore ■
Stradivari, 1.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
PACIimn nv' Benevento.
Mucd' - Pastore ; S.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36
store; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
^zzarelll.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: P
Evangelico.
^^^D■ Pastore: G.
Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
"^'^mngS.'^ Evangelica - Pastore: Artuix,
RIO MARINA - Chiesa EvangeUca - Pastore ■
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese; Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
^„Bosi<^ Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERD^ENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin ivi
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore •
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa; Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè CarOucci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - PastoreFrancesco Rostan, IvL
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore ■ s’
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Dante Alighieri. 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori •
Davide Bpsip e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Etel Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
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VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia!
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Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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