1
courant avec la Poste,
? l’abonnement par an
tfi!. • . . • Fi-- 3
.J »n ex. à la même
il||»r"'iiSse, oliacuii Fr. 5
' 5®^Sn6,Al,t.l■i^!lle-HoslKl')e'
':Sj7ri6, HoUaiuie, Snèlle,
' P^r “ è a H uetn eut
l'i**'*^ selon l’.-im/r(l âe
'“^ÈBesaoi, à Toits pèllice.
s’.“-.’'?''"«.
Fr.
d'Adrainistration ;
les Pasterns ; et 4
Année XXXV. N. 29.
Ev’abonnementse paye d’avanee.
.Iniioufids: 20 centimes pal* espace
de ligne pour 1 foia — 15 centimes de 2 à 5 feia et 10 centimes pour 6 fois et au desaiis.
S’adregser pour laRéilnctlon à M*
N. Tounu prof., Torre FelJice et
poni’ rAdmini.stration àM. Jean
dalla, prof., Torre Teìlice,
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15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
CHO
L
ÜKS VALLÉK>S VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
* Serez têinohis. Act. Suivant lii vérité avee la ohavité. Rpli. HT, 15. Que ton règne vianno. Malt. VI 10.
Sommaire t
^>nneatiüiis offlcielle» —■ Lis’dC pour la
"ioralité publique — Notice biog-rapliique
Evaug61isation — Pro “ Rifugio Carlo
^iberto „ — Nouvelles du Zambèze —
"lirouiqiie — Une trouvaille — Nouvelles
faits divers — Revue Politique —
'■•Aünoaces.
liUtû,
la
Q Corps dos Pasteurs est convo? pour le Jeudi g Août prochain,
du matin, dans la Salle du
P à la Tour.
est fixé comme
' Ordre du jour
K,
1®. Nomination des Commissions
^^inatrices de la gestion des diffé
Administrations Synodales ;
Examen de foi des Candidats
y-f-Ministère, qui auront fait par
.yg , --------f ---- - " ~ J--.-..
ü, ■ h leur demande à la Table, avant
5 Août:
% 3*'. Communications et iiroposidiverses.
■ÎÎ,
^ la suite- de la démission de
• (jJ^’^sieiir William Meille, pour cause
-.K Santé, le poste de pasteur de la
'^^nt.
S'"' de Saint-J ean e.st -déclaré
A teneur de l’Art. 15e du Chàp.
lev des Règlements Organiques, l’election du nouveau pasteur ne pourra
. pas avoir lieu avant le 19 Août
prochain.
Torre Pdike, h 17 Juillet 1300,
Pour la Table;
J.-P. PONS,'-l»od.
Ligm pmr la Moralité publique
La plupart de nos lecteurs ignorent
sans doute, comme nous l’avons nousmêmes ignoré jusqu’à hier, qu’il existe
à Turin une Lijm pour la Moralité
publique. G’ est que, comme to-ute institution de ce genre en Italie, elle
vit, ou plutôt végète au milieu de,
r Indifférence générale. Elle est pourtant entrée d.ans sa cinquième année
d’existence. Fondée en 189G sous le
nom do Lega contro la pornografia,
cdlc s’est transformée en 1899 en Lega
per la MoraUtà puhhlica, « ayant le but
plus vaste de s’ opposer à toute manifestation qui pèche contre la moralité
publique, tout en s’occupant particulièrement de combattre la pornograpliio.Ello est dirigée par un Comité
qui a pour tâche d ’ étudier et de
S
O
Q
O
Pi
U
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n{
04
o3
tio
'S
U
w
2
— 226 —
mettre en pratique les moyens propres
à atteindre le but qu’ elle so propose.
Elle comprend des membres adhérents
qui, voulant collaborer à l’œuvre de
la Ligue, donnent par écrit leur adhésion — des membres bienfaiteurs qui
payent annuellement une ou plusieurs
parts ou actions de 2 francs. Ceux
qui s’engagent <à payer au moins 5 fr.
par an reçoivent le titre de patrons
de la Ligue.
La Lega publie un bulletin bimestriel, qu’ elle voudrait rendre mensuel,
si elle avait les moyens pécuniaires
et les collaborateurs nécessaires.
Parmi les moyens employés par la
Lega pour atteindre son but, il y a
celui des conférences publiques. Nous
en avons reçu une tout-à-fait remarquable de Maria Bobba, intitulée
Verso rideale, appello ai giovank
Nous engageons nos frères de Turin
à s’intéresser à la Ligue pour la
Moralité publique. Peut-être pourrontils ,y apporter un peu plus de vie et
d’activité. En France, ce sont les
Protestants qui sont à la tête de ce
mouvement, et ils y apportent toute
la vigueur que donnent la foi et
1’ enthousiasme pour toute bonne cause. Nous, nous sommes pauvres et
petits: nous n’en devons pas moins
ctro au premier rang partout où
l’on s’efforce de lutter eontre le
mai. Aucun chrétien ne doit rester
indifférent devant les efforts, si faibles
soient-ils, qui se font pour résister à
la marée montante de l’immoralité
qui nous enveloppe de toute part.
L’ adresse de la Lega per la Moralità
pnhhlica est Via Arsenale 12, Torino.
Notice biographique
C’est de tout notre cœur que nous
nous sommes associés aux paroles
consacrées par VEcho de la semaine
dernière à la mémoire de Madame
Niccolini. Mais on permettra au
pasteur de 1’ église à laquelle a tou
jours appartenu la vénérée défhw
et que son père a desservie,
qu’à l’administration de l’institu^f |
d’instruction supérieure où notr®
grettée sœur a dépensé sa viG;
tracer brièvement les traits
paux de sa carrière, ceux distiw*^
de son caractère et de rappeler [
services signalés qu’ elle a rend^^J
M.me Niccolini naquit au pr®®^|
tère de Maneille le 22 juillet
Son père, le pasteur Timoléon Pey
originaire de Pramol, avait ep^^T
la sœur du Ministre de l’Evaflf^
Louis Jalla. L’enfance et la jeuO'
d’Augustine Peyran s' écoulèreot
La Tour, sauf une absence de
ans, passés à Lausanne pour y
pléter dans un bon établissement 1’®®*
cation soignée qu’elle avait
père fut enlevé à sa famille à 1 ^
de trente-trois ans, alors qu® ^
compagne et ses enfants auraieol-^i
le plus besoin de son appui,
la jeune fille comprit-elle tôt
rieux de la vie et devint-ell®,
bonne heure le bras droit de sa
A vingt-deux ans elle entrait
Pensionnat, en qualité d’institutnw
Elle devait tant s’attacher à ® f ‘
œuvre et la poursuivre avec J.
grand succès que P Administrai^';
avant de la nommer définitive^ X
Directrice de l’ Ecole Supérieurejq ^
Jeunes Filles, en 1878, la char^,
souvent de la direction proVis® X
durant les intervalles assez proloù»^
qui séparèrent le départ et la
des directrices qui se succédèrent ■
Pensionnat de 1854 à 1877.
Le mariage d’Aug. Peyran a'V'®^
sympathique Prof. Niccolini,
encore, si possible, augmenter
enthousiasme pour sa tâdhe, dii»'^,
ingrate parfois mais belle entre
tes ; n’ étaient-ils pas deux main ^
nant, et ne faisant qu’ un coeUf v'
qu’ une âme, pour développer “ ^
les jeunes intelligences qui
talent confiées, avec l’amour du p
celui du bien et du beau !
poste de confiance qui lui était
M.me Niccolini a toujours m^n
.1
3
r
démentait jamais, la conscience
|7‘^'*Puleuse qii’ elle apportait dans
frCconipijssement de ses devoirs si
^Portants de professeur et de direcSous un dehors froid et réservé
6ll(
cachait une bienveillance douce
- ,%ale qu’elle témoignait à tous et
¿ '.lui gagnait pour toujours l’afjfttion et le respect de ceux qui
^Pprochaient, et particulièrement de
, clèves. Elle était ferme et exer
— 227 —
Pit
Une assiduité à son travail qui
nt
avec tact une autorité qui ne
,^'t à personne. Tout chez elle
pénétré par un esprit vraiment
?etien. Elle n’a jamais fait de disgttion entre instruction et éducation.
savait qu’elle avait charge d’âü,®®' Et cela simplement, sans exa„*'ation. — Avec chacun elle , avait
franc parler et arrivait, sans
■Uürs, à la question qui la préocJPuit, à l’observation qu’elle croyait
l'hoir faire. Mais personne n’a été
charitable. Jamais elle n’a su
T‘lue c’était que l’espri
que l’esprit desséchant
Critique et ses amis étaient tour
sûrs de trouver en elle cette
du cœur qui va au cœur.
jjj ' aimait trop 1’ œuvre à laquelle
s’était donnée pour ne pas souf|ç*^dans les moments difficiles que
Pensionnat a dû traverser et pour
'{jj" avenir, mais c’était sans amerQue dire de son accueil plein
'Crnels dont elle entourait les jeufilles qui lui étaient confiées !
suivait, plus tard, avec solîQ^hde dans le vaste monde et nous
;^*aes sûrs que pas une de ses an
élèves^ n’ aura appris avec
dignité et d’aifabilité, des soins
^j/verence la mort de celle qui avait
Eli
était pour , bien des familles à
'f^^^’S'nger une recommandation viilp notre Pensionnat ; pour
" des familles elle était un traitfilon. Combien savent, pour l’avoir
: to^^jimentée, quelle était la généde son hospitalité ! Il n’y avait
d’œuvre de l’église — philan"pique ou religieuse proprement
fivant tout, une amie.
dite — à laquelle elle ne s’intéressât.
La Société de coûture des dames et
celle des Missions perdent en elle un
de leurs membres les plus anciens
et les plus zélés.
Depuis le départ si soudain de son
mari, il semblait qu’ un ressort se
fût brisé en elle, mais, malgré le
vide qui s’était fait dans sa vie, elle
n’en continua pas moins à porter
vaillamment son fardeau. Il semblait
même que, sa longue journée de labeur terminée — dix lustres d’activité presque incessante — il lui serait
donné de se reposer quelques années
ici-bas, entourée de l’affection de
ceux qui lui restaient et d’une grande
famille d’amis. La célébration de son
jubilé cinquantenaire, l’an prochain,
eût été un plébliscite spontané. Mais
Dieu lui avait préparé, dès à présent, ce repos meilleur auquel II a
appelé, treize ans plus tôt, celui dont
le nom demeurera indissolublement
lié dans le souvenir et dans le cœur
de nous tous à sa digne compagne.
Il représentait les prémices de cette
Italie nouvelle après laquelle nous
soupirons et il a mis à même deux
générations de notre petit peuple,
de parler à leurs frères comme des
frères. M.me Niccolini représentait
un peu l’ancienne tradition Vaudoise,
dont nous ne voyons pas sans une
profonde tristesse tomber, l’un après
l’autre, les plus vénérés représentants.
Que Dieu console et soutienne la
famille plongée tout d ’ un coup
dans un si grand deuil, et particulièrement sa vaillante sœur, M.lle
Peyran, qui a toujours été pour
M.me Niccolini une collaboratrice
dévouée.
J.-P. Pons.
Le liollettino de Juillet nous apporte
les comptes-rendus des Conférences
des districts de Sicile, de Rome-Naples et de Piémont-Ifigurie-Nice,
4
— ii28 —
La Conférence de Sicile fut ouverte
dans le temple de Vittoria par un
discours de M. Alb. Prochet et présidée par M. P. Chauvie. L’on y
entendit un bon travail de M. Arthur
Muston ayant pour titre : La Sicile
pour Christ, et indiquant les résultats
de la mission vaudoise dans cette
île. Ce travail fournit matière à des
discussions animées et donna lieu à
r adoption de quelques règles à suivre
dans l’œuvre d’évangélisation. I.a
Conférence exprima le désir de voir
ce travail porté à la connaissance
des absents. Les rapports des églises ■
— tout en relevant quelques lacunes
relatives à la vie spirituelle et à l’esprit de sacrifice — donnent des nouvelles réjouissantes sur la marche de
l’œuvre, particulièrement à Pachino,
Palermo, Vittoria et ailleurs. Les
souscriptions ne sont pas inférieures
à celles des années précédentes, mais
comme plusieurs frères ne donnent
rien pour l’église l’on exprime l’avis
de ne considérer comme électeurs
que ceux qui contribuent .selon leurs “
ressources. La Conférence nomme
MM. Arnao et Passalacqua comme
députés au prochain synode et MM.
G. Notarbartolo et Patinella comme
leurs suppléants.
C’est à Rome même que s’ ouvrit
la conférence du district RomeNaples, par un culte présidé par M.
P. Mariani et sous la présidence du
D.r Jn (irilli. Les rapports des églises
de ce vaste district constatent un
progrès réjouissant, soit dans les
grandes villes comme Rome et Naples
soit dans les régions des Calabres
des Pouilles et des Abruces. L’on
demande des pasteurs et des évangélistes dans divers endroits. Une
intéressante discussion s’engagea sur
les meilleurs moyens à employer
pour accoster les Italiens qui reviennènt d’Amérique après y avoir été
convertis à l’Evangile. L’on sait
que quelques unes de nos églises
et de nos stations ont été fondées
par des Italiens revenus d’Amérique.
A Rome comme en Sicile 1’ on sent
et
le besoin d’insister sur le
des électeurs de contribuer pout ^
besoins de 1’ église. Sont
. députés au prochain synode ™
D.r Rob. Prochet et J. Maugeh
comme suppléants MM. lé capU®'
Sodani et Dom. Baldocchi.
La conférence Piémont-Li^*l^
Nice fut. ouverte à Sanpierdatl^
par une prédication de M. Ph. CàtAj
et initia ses travaux sous la P’Vy
dence de M. D.l Revel. Notre
est trop petite pour que nous entd ,
dans les détails relativement à
marche de chacune des égliss^ ^
ce district, d’autant plus que
lecteurs ont déjà lu quelque cM
dans nos colonnes. Résumons
disant que la tendance générale '
dans le sens du progrès et éf
consolidation de l’œuvre. La CO
férence entendit ensuite deux Is '
travaux 1’ un de M.r Ph. Cardon *
Voumier dans l'œuvre d’EvangiM^^^^
et l’autre de M, A. B. Tron snt
Mesures à adopter à l’égard m
bres de l’ église qui ne donnent
signe de me rdigieüse depuis lûiiÿ^ . ¡j,
I.a Conférence exprime sa sytnpn'^^^
envers ses membres absents V
cause de maladies, ou éprouV?®
quelque autre manière. Les dép’^^^:
effectifs au prochain synode
nommés dans les personnes de “
D. Billour, capitaine A. Laiiff^^p,'
A. Lepri et S. Cereghino et les *
pléants dans celles de MM. C.
Maj. Mourglia, J. B. Vairons ■
Decker.
A l’occasion de chacune des ®
slons que nous venons de mentien^’^j.;
eurent lieu des conférences qn*
tirèrent partout de nombreux
diteurs.
Le CorriereToscano, donne un®®
te rendu très S3unpathique
fête des promotions -des Ecoles
doises de Livourne. Le publip ® jà'
nombreux, les élèves rayonnai®
joie, les recitations-etaient nornC>(^^^'
et bien fuites et les chants biu'^ j P
cutés. La jolie fête fut close
distribution des prix et chacun
5
229 —
content. Il est à regi'etter, disait
ne
’ XI c&t tL i J ut
fillette, que les promotions
fassent qu’ une fois par an.
E. B.
ir h “iiip Carlo AlWo„
for
Î^oiis lisons dans 1' /tedia EmmgeUca :
■ «Une circulaire iinpriiuce noua inque, le 3 juin, fête du Statut,
constituée à Elorence la « Sock4à
lüftujio Carlo Albtiio^, dans le
■ de venir en aide au ilcfnge de
î® nom, situé dans la commune do
fiuserne S. Jean, Vallées Vaudoises,
dont nous avons à plusieurs reprises
^’fii'nteim nos lecteurs. Toute personne
P®Ut s’inscrire comme membre de cette
pciété éminemment plillaiitlu'opique,
' ^quelle sera dirigée par un Comité,
L .®''niposé d’un jn'ésident, un secrétaire
Un caissier, dont nous nous forons
,devoir de donner les noms' et les
"^dresses, dès qu’ ils nous seront connus,
la facilité de ceux qui voudront
: ®'Uscrirc'parmi les membres.
; , ^ Lo statut-règlement se compose
, / ® 14 articles et a déjà été approuvé
k Par 1’Assemblée extraordinaire du 17
1900, mais ne porte aucune si
,&Uature»
ifous souhaitons que l’exemple donné
'• ?Ur Florence trouve de nombreux
^’'^Uatcurs.
'IÙ0¥111IS D'ii MlBlZE
Enfin les , missionnaires malades,
attendaient à Sesîieke, ont pu
partir le 4 mai, laissant M. Louis
■ lulla seul et très occupé par la cons' '^ration d’une nouvelle chapelle, rendue
'Necessaire par 1 ’ accroissement du
"^oiïibre des assistants aux cultes. Au
■“Urotsé, on était en pourparlers'pour
®Uvoir quel collègue pourrait lui être
i: Adjoint. ■
Les familles A. Jalla et Ramseyer
°ht logé quelques nuits à la station
de Kazoïmgoula, régie par l’évangéliste Lévi. Le village est très peu
peuplé, et les bcitiments se délabrent
rapidement. Cinquante personnes ont
assisté au culte fait par M. Jalla
Après trois autres journées, remplies d’émotions, nos voyageurs arrivaient à la station qui ]Dorte le
nom du Mosi-oa-tounya, bien qu’elle
se trouve à 10 km. an amont des
fameuses chutes. Ils y arrivèrent le
13 mai.
La famille Coïsson était bien,
sauf Monsieur qui était au lit avec
kl fièvre. I_.e 17 mai naissait un petit
LIenri, le troisième enfant Coïsson.
l.es Ramsejrer étaient partis de
Kazoungoula pour l’entrée du désert,
où ils devaient attendre les Jalla et
Madame Rittener. Ceux-ci ont traversé le fleuve le 22 mai, et, Dieu
voulant, la caravane se trouvera bientôt à Boulawayo, où ils commenceront à jouir de quelques-uns des bienfaits de la civilisaion. Leurs santés
étaient meillenres depuis qu'ils avaient
quitté Sesheke,
d Ô ÎJ O ]M IQ iJ fl
Saint Jean. iVous apprenons avec
douleur que M. le pasteur W. Meille,
dont r état de santé continue à être
fort peu satisfaisant, a été obligé de
donner sa démission de pasteur do la
paroisse de Saint Jean. Notre vive
sympathie pour notre frère dans la
longue et dure épreuve que le Seigneur
lui fait traverser.
AngTOgne. Nos lecteurs se réjouiront avec nous de retrouver dans l’Echo
la signature de notre vénéré collaborateur M. le pasteur Bonnet, après
la longue indisposition qui, sans rempêcher d’accomplir les devoirs de son
ministère, l’a mis longtemps dans l’impossibilité d’écrire.
Nos bons vœux..
rouiaret. Le Comité central de la
Société d’Utilité publique, réuni di-
6
- 280 —
manche au Pomaret, a achevé l’examen
du nouveau règlement, fixé l’ordre
du jour de 1’ Assemblée g’énérale, qui
aura lieu à la Tour le 5 ou le 6
septembre, et pris en considération
plusieurs propositions importantes, qui
seront étudiées dans de prochaines
séances.
Nous avons eu, à cotte occasion,
le plaisir de voir, à peu près achevé,
le nouveau chemin ouvert de la route
provinciale au Temple, le long de la
villa «. Mon Repos ». Une bonne œuvre
d’utilité publique, en meme temps que
d’embellissement.
UNE TROUVAILLE
Il y a quelques mois, en piochant
un champ de la famille Muston des
Turin (S. Jean), vers l’Unardera, on
trouva une ancienne cruche, protégée
par trois instruments agricoles en
fer, eux aussi de forme ancienne.
Cette cruche, placée à bouchon, protégeait à son tour un bocal en verre
et une coupe, ou verre à pied, très
évasée. Cette dernière, en verre très
mince, fut brisée par le coup du
piocheur,
La seule supposition que l'on puisse
faire à l’égard de ces objets c’est
qu’ils ont dû servir pour les cultes
de S. Cène de l’église vaudoise avant
l’exil. La famille Muston a fourni des
anciens de père en fils et, à l'époque
de T exil, elle avait à sa tête ce Jean
Musseton, chirurgien, qui prit part
à la Rentrée, fut fait prisonnier à
Salbertrand et retenu pendant 25
ans sur les galères de France. Il
survécut peu de temps à son retour
aux Vallées. C’est probablement lui
qui avait caché ces objets et en son
absence, on ne sut pas les retrouver.
Au commencement du i8e Siècle,
les Vaudois eurent pendant quelque
temps un petit temple dans cette
même région de l’Einardero (aujourd’hui Unardera) mais il n’y eut
jamais de troubles assez grands pour
porter à enfouir ces objets de culj^ï ,
Ils doivent donc avoir servi poUfh 1 1
- Sll- ;
assemblées du Ciabas d’avant
De toute" manière, c’est une tro**!,
vaille intéressante et qui figutef^bien au Musée Vajudois, si la faoh’
Muston voulait bien l’y déposer
NouYelles et faits divers ;
Le 25e Congrès universel de Tel*
pérance s’est réuni à Londres 3’'^® .
un succès qui n’avait pas été attei^
jusqu’à ce jour. Environ 1200 délj
gués ont pris part aux travaux <1
la Conférence, et parmi les étrang®*
de marque, on cite le docteur Legrai*'
de Paris, M. Bacley, de Philadelph*^
et d’autres représentants de la pi*’”
part des nations civilisées.
Le pasteur américain Sheldon,
tour aujourd’hui célèbre du
religieux intitulé: Sw les
Jésus „ et de plusieurs autres
de ce genre, est en ce moment
Angleterre. Il passera sans doute y j
Paris; il veut aller assister aux rep*®' j
sentati'ons d’Oberammergau en B*'
A peine arrivé à Liverpool, ila ®''accablé d’invitations de toute espè®®’
il sera évidemment très demandé p*‘
les Eglises et par les Sociétés ®
tempérance.
Dans une conversation que rapp®*"
le Christian World, il raconte les
giucs de son premier livre; U*?
composé pour intéresser le public J**
venait au culte du dimanche aP
midi. Un peu plus tard, il voulut
faire imprimer. Il eut beaucoup ®
peine à trouver un éditevrr. Enfin, ■
il
jeune imprimeur osa se risquer;
vendit son manuscrit pour la sl
de 200 francs. Aujourd’hui, réditcHj )
il v/xnHii rinci »rtilirincî rl r» n/i 61
a vendu des milions de ce livre c*'
a fait fortune.
Japon. A la fin de l’année 1898 .
y avait au Japon 119000 chrétie*®''j
7
231
î^iron 2000 de plus qu’en 1897. Sur
Dombre on couple 41 000 protes^Dta 53 000 catholiques romains.
gréco-russes. 11 y a au Japon
communautés protestantes, dont
9 entretiennent ellc-niêmes. Le nomdes prédicateurs indigènes a plus
doublé en 10 ans. Il s’élève à
”0 consacrés et 725 aides non con^Çréa. Plus de 12 000 enfants japon*>8 suivent les écoles chrétiennes. Il
^ Sans dire que le christianisme ren®5tre encore au japon de violents
T^'^Crsaires, mais ses progrès sont
•Manifestes.
Revue Politique
J. Cours des dernières séances le Sénat a
éprouvé le projet de loi relatif an Simplon,
L Jn autre non moins important concernant
Lç recensement de la population du royanCe dernier projet vient d’être soumis
sanction de S. M. Le recensement aura
S dans le courant du mois de février proet les frai.s relatifs se monteront à la
^®e de 850.000 fr. à répartir en trois
'^^cices.
i|9n dit, et c’est presque incroyable, que
^^fircice financier 1899-1900 se clôturerait
J Un reliquat de 5 millions, de fr. Sont
In augmentation les entrées des douanes pour ‘
pillions, des chemins de fer pour 4 millions.
¡1 ^ftpuis l’arrivée de lord Eoberts, i
à. Prétoria
m^linée anglaise est restée stationnaire, elle
V ^ fait que quelques marches défensives
protéger les abords de la ville. Dcrnièles Boers ont même pris l’offensive
milles de Prétoria, et ont fait prisonnier
J;® partie d'un escadron de cavalerie et pris
J,’**' pièces de canon. Ils ont pareillement
jj^ftqué les avant-postes anglais près de
Y^depoort et les ont forcés à se replier.
a,Y fête du 14 juillet a été célébrée à Paris
jj,®.® un éclat particulier. La grande ville
. 9'Jt brillamment pavoisée; une foule immense
j.9'®tait à la grande revue de Longcbamps
président Loubet a été vraiment acclamé,
nationalistes avaient organisé nue déq l’istratiou de protestation qui a raté ; ce
itifl qu' ils sont moins forts et moins
j^nnents qn’ils ne voudraient le.laisser croire,
vj.ffénéral .Taniont a du reste désapprouvé
f,J’®hquement leur zèle intempestif et a blâmé
Sa ‘\®''®''riptiou faite dans le but de pul)]ier
h. lettre de démission ,au miin.stêre. Voilà
'sp^^nfAet bien mérité.
^Les dernières nuuvelle.s de la Chine sont
extrême gravité. Les légations étran
gères à Pékin sont absolument détruites. Le
prince ïnaii, l’usurpateur a attaqué le 6
courant, avec des troupes régulières et du
canon, la légation anglaise où les Européens
avaient clierché un refuge. Après une héroïque
résistence, plusieurs assauts infructueux et
un bombardement incessant les Chinois sont
pénétrés dans le palais où les survivants,
demeurés sans munitions, furent horriblement
massacrés sans distinction d'âge ni de sexe.
Les Boxers semblaient des démons déchaînés
et lorsqu’il n’y eut plus personne à tuer, ils
corameiicèrent à mutiler les morts dont ils
coupèrent les têtes et les portèrent en triomphe,
dans les rues de la ville.
Quels que soient les griefs des Chinois
contre les Européens, bien que ces derniers,
aient peut-être abusé de l’hospitalité chinoise
et se soient trop hâté.s à se partager ce qui
ne leur appartenait pas, les massacres de
Pékin, digne,s de peuples sauvages, crient
vengeance. C’est donc une vraie croisade de
r Europe contre le céleste empire qui va être
entreprise. De nouveaux renforts vont grossir
les rangs de ceux qui combattent là-bas ou
qui viennent de partir. L’Italie qui n’a pas
d’intérêts immédiats à défendre en Chine
ne s’est cependant pas claquemurée dans
son égoïsme, et les 2000 h., commandés par
le colonel Garimii, qui s'embarqueront très
prochainement à Naples, seront probablement
rejoints par une deuxième expédition, si les
circonstances l’exigeront. Nous faisons des
vœux pour que le sang iunocent cesse de
couler et pour que l'Îlnrope sache profiter de
la dure leçon qui lui est donnée.
j- c.
La chasse, dans la province de Turin, sera
ouverte du 12 août au 31 décembre sauf dans
les cominnues de montagne, où elle ne sera
permise qu' à partir df août. Sont considérées comme communes de montagne toutes
celles qui font partie des Vallées Vaudoises.
Regia Pretura di Torre Pellie
OOJV:OOR<SO
E’indetto un esajne di concorso
per il conferimento di n. 150 posti
di uditore giudiziario. I.e domande
dovranno essere presentate al Ministero di grazia e giustizia entro il 15
agosto 1900
Per maggiori schiarimenti rivoP
gersi alla locale Re^ki Pntum
8
— 232
Abonnements payés.
DONS REÇUS
Daniel Bertiiiat
Las Garzas — Cliaoo de Saiita-Fè
Maisüii Unioiiiat.es (La. Toiirj l'.r 5
J ardili Eostaiiia 5
Refuge des iuourables (S,t Jean) 5
Bicentenaire 8
Pour les atfamés des Indes.
APPARTEMENT
(1)
A LOUER
(B
Maison Jahier, Torre Pellice.
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